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Si Joyce est bien née à Auckland, c'est en banlieue de Wellington qu'elle a grandi. Autant dire qu'elle connaît bien le coin et encore mieux les gens qui y vivent. Hors de question de prendre le large pour elle qui a rapidement le mal du pays.
Son père était chauffeur de bus et sa mère boulangère. Elle est très proche d'eux et leur rend visite tous les week-end sauf en cas d'empêchement. Sa mère est encore très dynamique, elle prépare constamment pain et pâtisseries comme si elle travaillait toujours dans sa petite boulangerie de quartier. En revanche, son père n'est bon qu'à lui casser les pieds en râlant sur les politiciens à la télévision.
Elle a un faible pour les rugbymen et l'a découvert malgré elle pendant ses années lycée. En l’occurrence il s'agit de Sean qu'elle a rencontré au cours d'une soirée chez une amie. Le coup de foudre a été instantané, alors elle l'a épousé des années plus tard et de leur amour sont nées deux filles magnifiques.
Sa première fille est née alors qu'elle avait à peine 21 ans. Incapable de trouver une harmonie entre sa vie étudiante et sa future vie de mère, elle a décidé de mettre un terme à ses études d'art malgré les recommandations de ses parents et alors qu'elle vivait encore sous leur toit.
Sa vocation lui est venue toute naturellement. Joyce a toujours été douée en dessin et sensible à l'art d'ordre général. Elle aime se rendre utile et venir en aide aux victimes.
Toutes les belles choses ont une fin : il y a bientôt deux ans, Sean a demandé le divorce. Le manque de communication et la routine dans laquelle chacun s'était enfermé avait fini par avoir raison de leur mariage. Toute la procédure et les mois qui en ont découlé ont été une période très difficile pour Joyce.
Ça a commencé par un verre, puis deux, jusqu'à arriver à une bouteille. Elle s'endormait dans le salon et reprenait conscience au petit matin quand Kylie ou Charlotte avaient besoin d'un moyen de transport pour être à l'heure à l'école. Sa relation avec elles s'est détériorée au fil du temps. Évidemment, sa vie professionnelle était impactée aussi : elle a été convoquée à plusieurs reprises et presque renvoyée. C'est à ce moment qu'elle a décidé de demander de l'aide.
Elle est désormais sobre depuis deux mois, ce qui ne fait pas beaucoup comparé à certains profils qu’elle rencontrait aux réunions anonymes mais elle ressent de la fierté et compte bien continuer sur sa lancée et transformer ces quelques mois en années.
Elle compense le manque d'action au quotidien de son petit bureau par les séries policières et les polars. Mais uniquement si ce n'est pas trop gore.
Sa peau est marquée par plusieurs tatouages, principalement des fleurs. La plupart sont des erreurs de jeunesse.
Même si on ne sait pas quoi lui offrir, on trouve toujours quelque chose à lui offrir : Joyce raffole de casse-têtes, comme ceux avec ces petits cubes en bois.
Elle aime l'air de la mer. Son grand-père l'emmenait souvent pêcher quand elle passait les week-end chez lui. Elle détestait ça, en revanche elle a appris à se sentir à l'aise sur un bateau. Si elle avait les moyens, elle s'offrirait un petit voilier pour aller lire ses polars en étant bercée par les vagues.
Elle collectionne les coquillages rares qui trouvent toujours une petite place pour décorer chez elle.
Elle aime la musique mais n'a pas l'étoffe d'une musicienne. Elle se contente d'en profiter.
Qu'elles aient 10 ou 30 ans, elle veillera toujours sur ses filles comme une lionne veille sur ses petits. Il arrive qu'elles ne soient pas sur la même longueur d'onde ou que l'instinct maternel prenne le dessus sur la raison, mais elle cherchera toujours à les aider à être épanouies.
Elle ne peut plus voir son ex-mari en peinture. Malheureusement il vit toujours à Island Bay et ils se croisent bien plus souvent qu'elle ne le voudrait.
Elle pense ne pas avoir besoin d'une nouvelle relation dans sa vie actuellement malgré les conseils de sa cadette qui se dit même prête à la coacher.
Les avancées technologiques touchent tous les métier et c'était donc évident qu'on viendrait lui demander d'apprendre à utiliser des logiciels comme Photoshop. Résultat, tout le monde vient la solliciter pour réaliser les cartes d'anniversaire de leurs enfants ou pour retoucher des photos de vacances.
Elle aurait des origines dominicaines mais sans plus de détails.
Sa fibre artistique ne se limite pas à ses portraits. Elle sait aussi peindre et imaginer des illustrations toutes plus colorées les unes que les autres.