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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 8 pool teaching (Kiamira 1)

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Kiana Davis
Kiana Davis
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8 pool teaching (Kiamira 1) Tumblr_pp5iap43p81svh4goo6_400
○ âge : 34 ans
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 3977
○ points : 80
○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
○ avatar : Lively
○ crédits : cheekeyfire. (ava)
○ inscrit le : 23/06/2016
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MessageSujet: 8 pool teaching (Kiamira 1) (#)   8 pool teaching (Kiamira 1) EmptyVen 24 Nov - 17:51

Il y a des périodes comme ça où les incompatibilités d’emploi du temps sont plus intenses que d’autres. Voilà plusieurs semaines que nous parlons d’aller boire un verre Samira et moi, mais trouver une soirée de libre des deux côtés a été un vrai calvaire. Ce soir c’est acté, je vais aller prendre mon cours de billard, boire une bière, et déconnecter le temps d’une soirée. La baby sitter vient d’arriver et je lui donne les dernières recommandations avant de filer. Un baiser à la prunelle de mes yeux, et je passe la porte pour rejoindre l’habitacle de ma voiture, et bientôt le bar dans lequel j’ai rendez-vous. Ma relation avec Sami est indéfinissable, et d’ailleurs ma meilleure amie ne le voit pas d’un très bon oeil. Chaque fois que Sam et Emma sont dans la même pièce, il y a comme de l’électricité dans l’air, mais clairement pas dans le bon sens du terme. Il est donc évident que je n’allais pas parler à Emma de mes projets de ce soir, elle saura bien assez tôt. Pire qu’un vieux couple, je vous assure.

Voiture garée dans le parking, je hâte le pas en direction de l’entrée du bar, tout en jetant un oeil à ma montre. Juste un peu de retard, rien qui ne soit préjudiciable. Je ne m’étonne pas de voir que Sami est déjà installée, et qu’elle a entrepris de dégommer un homme aux fléchettes. Je la reconnais bien là. A voir le regard lubrique de l’homme en question, je doute qu’il ait encore compris que la belle iranienne n’a d’yeux que pour les poitrines galbées, et non les services trois pièces. Je m’en amuse, et m’approche l’air de rien, en posant mon sac près des affaires de la brune. « Je vois que t’as pas perdu de temps pour la compète… » Un sourire amusé et complice lui est offert, alors que je réduis la distance entre nous pour lui offrir une accolade chaleureuse. « Je vous en prie, finissez, je sais déjà qui va gagner. Je vais me commander à boire. » J’adresse un clin d’oeil à mon amie, et file en direction du bar.

En revenant, je constate sans grande surprise qu’elle a gagné la partie, et ne suis pas non plus étonnée que le perdant veuille sa revanche. « Je vous assure que même si je prône l’espoir en règle générale, là il n’y en a aucun. Et puis elle est à moi pour la soirée. » J’aurai pu le titiller davantage, mais je choisis d’en rester là, et prends Sami par le bras pour l’emmener un peu plus loin, là où une table pour deux nous attend. « Incorrigible… » lui dis-je avec une once de malice. « Le pauvre, tu lui as dit que s’il gagnait tu passais la nuit avec lui ou quoi ? Regarde comme il est déçu, il te lâche pas des yeux… On dirait un cocker qui n’a pas mangé depuis trois semaines. » Je ris, amusée par la vision de ce pauvre homme qui en attendait certainement plus. Samira est une belle femme, il faudrait être aveugle pour ne pas s’en rendre compte - et encore - elle a un charme fou, et ça ne m’étonne pas que les hommes comme les femmes lui tombent tout cuit dans le bec.


Dernière édition par Kiana Davis le Jeu 2 Mai - 17:41, édité 1 fois
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Samira Hajar
Samira Hajar
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8 pool teaching (Kiamira 1) 2f652eee5b9a7f7e551d043fc3b43aab45d53437
○ âge : 38 ans
○ statut : Célibataire. Pas mal d'histoires à son actif, mais aucune qui n'ai pu lui donner envie de sauter le pas et de se faire passer la bague au doigt.
○ métier : Chirurgienne traumatologue et orthopédiste à l'hôpital de Wellington
○ quartier : Dans une villa au 437 South Bay, avec son chat Marley
○ orientation sexuelle : Homosexuelle sans l'ombre d'un doute.
○ informations en vrac : 8 pool teaching (Kiamira 1) 75581b5695c7b2bc7f28c99e629084e6f806c504
1+ Mélomane à ses heures, Sami opère toujours en musique. Mais pas question pour elle d'avoir du Bach ou du Mozart dans son bloc. Elle aime quand ça beugle. Plus ça envoie du lourd, plus ça lui plait. Fut une époque elle jouait de la guitare, mais elle a finit par arrêter, préférant consacrer son temps à ses études puis à sa carrière. 2+ Elle est très douée avec un crayon. Mais c'est surtout pour dessiner des planches anatomiques. Ce qui l'a d'ailleurs pas mal aidée en école de médecine, mais qui n'est clairement pas ce qui pourra lui faire gagner des millions. Sinon elle dessine aussi des paysages, à l'occasion. 3+ Elle a prit la décision de faire congeler ses ovocytes il y a quelques années, si jamais elle souhaitait un jour avoir des enfants. C'est pas un projet immédiat, c'est même pas dit que ça arrive, mais elle préfère ne pas écarter cette possibilité. 4+ Ses relations avec sa famille sont assez compliquées. C'est pas la guerre ouverte, mais y a certains sujets qu'il vaut mieux éviter d'aborder si on veut éviter que ça se finisse avec des portes qui claquent. Elle s'entend à merveille avec sa sœur, qui est très douée pour calmer le jeu entre elle et ses parents, mais comme elle passe la majeure partie de l'année à voyager pour le boulot, elle est rarement là pour jouer les diplomates. 5+ Elle aime bien cuisiner et profite de ses jours de repos pour remplir son frigo. C'est d'ailleurs la reine du Tupperware, et elle est très possessive à ce sujet, n'hésitant pas à gueuler après quiconque aurait le malheur d'y toucher dans le frigo de la salle de repos. 6+ Ses internes ont souvent tendance à la qualifier de tyrannique, mégalomane et versant dans le mélodrame, mais c'est surtout pour les pousser à dépasser leurs limites et à faire d'eux de meilleurs chirurgiens. En réalité elle est douce et généreuse, et loin d'être la dernière quand il s'agit de faire des blagues. 7+ Samira est l'heureuse propriétaire d'un petit chat munchkin du nom de Marley. Ça lui fait de la compagnie quand elle rentre à la maison après une dure journée de boulot et ça demande beaucoup moins d'attention qu'un chien. 8+ Ayant travaillé dans un bar pendant une partie de ses études de médecine, elle en a gardé un certain talent pour concevoir des cocktails, n'hésitant pas à en faire profiter ses proches. 9+ Elle a littéralement deux pieds gauche quand il s'agit de danser. Sérieusement, si vous tenez à vos orteils, mieux vaut ne pas la forcer à monter sur la piste. 10+ Elle a quitté son ancien poste à Auckland parce qu'un de ses collègues – qui était aussi son supérieur hiérarchique – la harcelait sexuellement. Elle a porté plainte auprès du conseil de l'ordre, mais ils ont préféré enterrer sa plainte et faire comme si de rien n'était, son harceleur ayant une longue carrière derrière lui et tout un tas de relations. Samira aura au moins eu la satisfaction d'apprendre qu'il avait finit par payer pour son comportement, mais bien trop tard à son goût. 11+ C'est une reine incontestée au billard et aux fléchettes. Elle adore jouer dans les bars un peu huppés ou trainent les types qui bossent dans la finance qui parient des sommes démesurées sur une seule partie. Elle ne fait pas ça pour leur piquer leur argent, mais surtout pour les remettre à leur place des crétins qui se pensent être les rois du monde simplement parce qu'ils brassent des millions chaque jour. 12+ Sa famille est originaire de la ville de Rasht, dans le nord de l'Iran, à un saut de puce de la Mer Caspienne. Elle n'a jamais pu aller voir ceux qui sont restés là-bas alors que sa famille a fuit le pays pour la Nouvelle-Zélande, mais elle est en contact avec une de ses cousines restée sur place. Afin d'honorer ses racines, elle a appris à parler le persan, même si elle n'a l'occasion de le mettre en pratique qu'avec sa famille.

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MessageSujet: Re: 8 pool teaching (Kiamira 1) (#)   8 pool teaching (Kiamira 1) EmptyVen 24 Nov - 20:54

8 pool training
Kiana Davis & Samira Hajar


Il y a des jours ou Sami adorait son boulot. Par chance, ils étaient nombreux. Mais d'autres fois, ou elle avait envie de jeter des trucs à travers la pièce. Comme aujourd'hui, ou elle avait été obligée d'être la porteuse de mauvaises nouvelles auprès d'une patiente dont la vie avait été brisée par les paroles de la chirurgienne. Samira ne rechignait pas à la tâche, n'avait pas peur de l'adversité et des challenges, mais elle détestait devoir faire ce genre de choses. Elle était devenue chirurgienne pour sauver des vies, pas pour être l'oiseau de mauvais augure de l'incompétence flagrante de médecins au talent plus que discutable. L'iranienne savait bien que c'était son orgueil qui parlait à sa place, mais c'était sa façon de faire. Si elle se donnait un genre dans les couloirs de l'hôpital en jouant les grandes gueules tyranniques et mélodramatiques, tout ça n'était pas que pure comédie. Elle exigeait le même talent et le même professionnalisme des autres que celui qu'elle exigeait de sa propre personne, et ne manquait pas de le faire savoir quand le niveau n'était pas atteint.

Par chance, elle avait le parfait exutoire à sa colère et sa frustration. En la personne de Kiana Davis. Cela faisait longtemps qu'elles n'avaient pas pu se faire une soirée à deux, la faute à des emplois du temps chargés et en total désaccord qui ne leur laissaient que quelques minutes au détour d'un couloir pour échanger quelques paroles. Sa collègue avait toujours été là pour lui prêter une oreille attentive, et la réciproque était tout aussi vraie. Alors elle s'était donnée rendez-vous dans un bar ou elles avaient finit par prendre leurs habitudes et où Sami s'était rendue sitôt sa garde terminée, ne faisant qu'un bref passage par chez elle pour nourrir Marley et prendre une douche. Une bière, puis une deuxième, avant que son regard ne se pose vers un homme, qui aurait été très occupé à jouer au fléchettes s'il n'était pas occupé à la dévorer du regard. Quel crétin. S'il pensait avoir la moindre chance avec elle, il était bien parti pour une grosse déception. Mais Samira tenait là un parfait défouloir.

La promesse de quelques billets pour elle et d'un rencard qui n'arriverait jamais pour lui plus tard, Sami était occupée à coller une raclée monumentale au pauvre homme quand elle entendit une voix qu'elle ne connaissait que trop bien s'élever dans son dos. C'est sans même regarder qu'elle lança sa dernière fléchette en main, alors que son visage s'ornait d'un grand sourire charmeur « Je m'ennuyais. Alors j'ai trouvé un moyen de tuer le temps en attendant que t'arrive. » Nul reproche dans cette phrase, juste un simple fait. La blonde lui fit savoir qu'elle allait se chercher à boire, décrétant qu'elle savait déjà qui allait gagner la partie. Et la brune se décida à abréger les souffrances de l'homme, mettant rapidement fin à la partie avec le savoir-faire qui était le sien. Sans la moindre surprise, l'homme était persuadé qu'il avait perdu simplement parce que la chance lui avait fait défaut et exigeait une revanche. Kiana intervint à nouveau pour couper court au petit jeu de la chirurgienne, l'éloignant de la cible non sans faire savoir à l'homme que Sami était à elle pour la soirée « La soirée et bien plus... » Répliqua-t-elle d'un air aguicheur en ramassant sa bière et les billets posés sur la table. Elle laissa échapper un rire alors que la blonde la qualifiait d'incorrigible et se pencha vers elle pour lui souffler à l'oreille « Incorrigible toi-même. »

Une fois assise à la table que Kiana leur avait dégottée, Sami posa ses affaires et rangea ses gains dans sa poche. Elle ne faisait pas ça pour l'argent, mais autant joindre l'utile à l'agréable « Une nuit ? Qu'il s'estime heureux que je lui ait proposé un simple rencard. » L'iranienne but une gorgée de sa bière, avant d'ajouter « Et je pense qu'après ce qu'on vient de lui dire, il est surtout occupé à nous imaginer toutes les deux au pieu. Sûrement avec lui pour profiter du spectacle. » Les hommes étaient plus ou moins tous les mêmes. Ils étaient incapables de résister à quelque-chose qu'ils ne pouvaient pas avoir. Mais là tout de suite, Samira n'avait d'yeux que pour une sublime gynécologue assise juste en face d'elle. Même si cette dernière était mariée et selon toute vraisemblance bien trop hétéro pour que leur petit jeu puisse un jour dépasser ce stade de simple jeu. Sami n'était pas une briseuse de couples, et elle respectait bien trop son amie pour la pousser à faire quelque-chose qu'elle aurait pu regretter par la suite « Bon alors, quoi de neuf ? J'ai l'impression que ça fait un mois qu'on a pas eu l'occasion de parler. » Ce qui ne devait pas être loin de la vérité. Et même si Sami avait promis à la sud-africaine des leçons de billard, rien ne les empêchait de discuter un peu avant. La table ne risquait pas de disparaître de sitôt.

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Kiana Davis
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MessageSujet: Re: 8 pool teaching (Kiamira 1) (#)   8 pool teaching (Kiamira 1) EmptyMer 29 Nov - 21:15

« Je m'ennuyais. Alors j'ai trouvé un moyen de tuer le temps en attendant que t'arrive. » Je ne peux m’empêcher de rire, autant par sa désinvolture que par la tête que fait le mec en me voyant arriver. Est-ce qu’il sent le vent venir ? Me voir lui piquer son rancard du soir ? C’est mon rancard de toute façon. Après être allée me chercher une bière, je reviens récupérer ce qui me revient, maintenant qu’elle a fini ce lui foutre la raclée du siècle. Le pauvre, il me ferait presque un peu de peine, mais ce n’est pas pour ça que j’abandonnerai ma soirée avec Sami, on a eu bien trop de mal à se trouver une date pour ça. Et puis, je sais qu’elle n’en ferait rien. Si encore ça avait été une jolie femme, je ne dis pas, peut-être que j’aurai fait l’effort, mais là, il n’en est même pas question. Je souris, amusée qu’elle profite de l’occasion pour laisser croire au perdant que nous allons passer plus que la soirée ensemble. Je ne rectifie pas. Si Sami savait mon passif amoureux, peut-être qu’elle ne s’autoriserai pas ce genre de sous entendu, ou alors d’une toute autre manière.

Une fois assises l’une en face de l’autre, nous pouvons prendre le temps de faire tinter nos verres. J’en profite pour rebondir sur ce pauvre homme qui nous regarde avec son air de chien battu. « Et je pense qu'après ce qu'on vient de lui dire, il est surtout occupé à nous imaginer toutes les deux au pieu. Sûrement avec lui pour profiter du spectacle. » Je ris de son franc parler et lève les yeux au ciel. Je sais qu’au fond, elle n’a pas tort. Les hommes aiment s’imaginer au lit avec deux femmes lorsqu’ils en voient se tenant la main ou s’embrassant en public. J’ai toujours détesté ça, comme s’ils étaient essentiels à notre sexualité. Sami et moi savons bien que non. « Quelle idée aussi de lui faire croire qu’on allait passer la nuit ensemble… » Je ne peux réfréner un rictus qui s’installe bien vite au coin de mes lèvres. « Je sais bien que tu en meurs d’envie, mais je te rappelle que je suis mariée. Et jusqu’à preuve du contraire, encore fidèle… » Jusqu’à quand, elle est là la vraie question.

« Bon alors, quoi de neuf ? J'ai l'impression que ça fait un mois qu'on a pas eu l'occasion de parler. » Je soupire longuement, parce qu’il est vrai que je n’ai pas vu le temps passer. Nous avons toutes les deux un métier très prenant, et j’ai en plus d’elle une vie de famille à gérer, ce qui n’est pas simple, surtout en ce moment. « J’ai l’impression que quand je ferme les yeux, non seulement je ne me repose pas, mais en plus il s’écoule trois semaines et je n’ai rien vu venir. Demain Leah aura douze ans, et moi soixante-dix. » Le ratio n’est pas bon, mais c’est la sensation que j’en ai. Je ne lui parle pas de la situation avec Tom, déjà parce que je ne saura pas comment aborder les sujet, et puis parce que je n’ai pas non plus envie de plomber l’ambiance. « Et toi alors ? T’as probablement plus de choses nouvelles à me raconter ! » Pas sûr, en réalité, en tout cas, j’imagine mal qu’elle ait aussi lourd à porter que moi ces derniers temps…
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Samira Hajar
Samira Hajar
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○ âge : 38 ans
○ statut : Célibataire. Pas mal d'histoires à son actif, mais aucune qui n'ai pu lui donner envie de sauter le pas et de se faire passer la bague au doigt.
○ métier : Chirurgienne traumatologue et orthopédiste à l'hôpital de Wellington
○ quartier : Dans une villa au 437 South Bay, avec son chat Marley
○ orientation sexuelle : Homosexuelle sans l'ombre d'un doute.
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1+ Mélomane à ses heures, Sami opère toujours en musique. Mais pas question pour elle d'avoir du Bach ou du Mozart dans son bloc. Elle aime quand ça beugle. Plus ça envoie du lourd, plus ça lui plait. Fut une époque elle jouait de la guitare, mais elle a finit par arrêter, préférant consacrer son temps à ses études puis à sa carrière. 2+ Elle est très douée avec un crayon. Mais c'est surtout pour dessiner des planches anatomiques. Ce qui l'a d'ailleurs pas mal aidée en école de médecine, mais qui n'est clairement pas ce qui pourra lui faire gagner des millions. Sinon elle dessine aussi des paysages, à l'occasion. 3+ Elle a prit la décision de faire congeler ses ovocytes il y a quelques années, si jamais elle souhaitait un jour avoir des enfants. C'est pas un projet immédiat, c'est même pas dit que ça arrive, mais elle préfère ne pas écarter cette possibilité. 4+ Ses relations avec sa famille sont assez compliquées. C'est pas la guerre ouverte, mais y a certains sujets qu'il vaut mieux éviter d'aborder si on veut éviter que ça se finisse avec des portes qui claquent. Elle s'entend à merveille avec sa sœur, qui est très douée pour calmer le jeu entre elle et ses parents, mais comme elle passe la majeure partie de l'année à voyager pour le boulot, elle est rarement là pour jouer les diplomates. 5+ Elle aime bien cuisiner et profite de ses jours de repos pour remplir son frigo. C'est d'ailleurs la reine du Tupperware, et elle est très possessive à ce sujet, n'hésitant pas à gueuler après quiconque aurait le malheur d'y toucher dans le frigo de la salle de repos. 6+ Ses internes ont souvent tendance à la qualifier de tyrannique, mégalomane et versant dans le mélodrame, mais c'est surtout pour les pousser à dépasser leurs limites et à faire d'eux de meilleurs chirurgiens. En réalité elle est douce et généreuse, et loin d'être la dernière quand il s'agit de faire des blagues. 7+ Samira est l'heureuse propriétaire d'un petit chat munchkin du nom de Marley. Ça lui fait de la compagnie quand elle rentre à la maison après une dure journée de boulot et ça demande beaucoup moins d'attention qu'un chien. 8+ Ayant travaillé dans un bar pendant une partie de ses études de médecine, elle en a gardé un certain talent pour concevoir des cocktails, n'hésitant pas à en faire profiter ses proches. 9+ Elle a littéralement deux pieds gauche quand il s'agit de danser. Sérieusement, si vous tenez à vos orteils, mieux vaut ne pas la forcer à monter sur la piste. 10+ Elle a quitté son ancien poste à Auckland parce qu'un de ses collègues – qui était aussi son supérieur hiérarchique – la harcelait sexuellement. Elle a porté plainte auprès du conseil de l'ordre, mais ils ont préféré enterrer sa plainte et faire comme si de rien n'était, son harceleur ayant une longue carrière derrière lui et tout un tas de relations. Samira aura au moins eu la satisfaction d'apprendre qu'il avait finit par payer pour son comportement, mais bien trop tard à son goût. 11+ C'est une reine incontestée au billard et aux fléchettes. Elle adore jouer dans les bars un peu huppés ou trainent les types qui bossent dans la finance qui parient des sommes démesurées sur une seule partie. Elle ne fait pas ça pour leur piquer leur argent, mais surtout pour les remettre à leur place des crétins qui se pensent être les rois du monde simplement parce qu'ils brassent des millions chaque jour. 12+ Sa famille est originaire de la ville de Rasht, dans le nord de l'Iran, à un saut de puce de la Mer Caspienne. Elle n'a jamais pu aller voir ceux qui sont restés là-bas alors que sa famille a fuit le pays pour la Nouvelle-Zélande, mais elle est en contact avec une de ses cousines restée sur place. Afin d'honorer ses racines, elle a appris à parler le persan, même si elle n'a l'occasion de le mettre en pratique qu'avec sa famille.

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MessageSujet: Re: 8 pool teaching (Kiamira 1) (#)   8 pool teaching (Kiamira 1) EmptyDim 3 Déc - 20:05

8 pool training
Kiana Davis & Samira Hajar


Alors que Kiana sermonnait Samira sur le fait qu'elle venait d'insinuer auprès du pauvre homme qu'elle venait d'abandonner à son sort qu'elle était bien partie pour passer la nuit avec la blonde assise en face d'elle, Samira ne put s'empêcher de laisser échapper un ricanement. Est-ce que son petit manège était bien pire que celui de sa collègue, qui lui avait fait croire qu'elles avaient un rencard toutes les deux ? Elle en doutait un peu. Mais ayant vue son amie lever les yeux au ciel quelques instants plus tôt, Sami n'eut guère de mal à deviner ce à quoi elle songeait. Oh oui, les hommes étaient tous les mêmes. Des nombrilistes qui pensaient que le monde tournait constamment autour d'eux. Et en particulier quand ça concernait les plaisirs de la chair. Or l'iranienne était la preuve vivante que les femmes n'avaient pas le moins du monde besoin d'un homme pour être pleinement satisfaite de ce point de vue là. Elle et une bonne partie de ses exs et autres conquêtes. Et quand son amie insinua qu'elle mourrait d'envie de froisser les draps en compagnie de la gynécologue, la chirurgienne porta sa bière à ses lèvres afin de dissimuler le grand sourire qui s'y affichait. C'est vrai qu'elle n'aurait clairement pas dit non à une nuit – ou même plusieurs, pourquoi se priver après tout – torride avec Kiana, mais justement, elle était mariée. Et si Samira ne disait pas non à un peu de bon temps en charmante compagnie, elle ne faisait pas dans les femmes mariées. Et elle respectait trop la mère de famille pour lui faire ça. Si elle avait été célibataire ou divorcée, les choses auraient été différentes et Sami aurait pu envisager de tenter une manœuvre dans cette direction. Mais la chirurgienne ne construisait pas sa vie sur des « et si ».

Alors que Samira venait aux nouvelles, cherchant à savoir ce qui avait bien pu arriver d'intéressant dans la vie de son amie depuis la dernière fois qu'elles avaient eu l'occasion de véritablement se parler, le soupir poussée par cette dernière lui annonça la couleur sans même qu'elle ait besoin d'entendre le moindre mot sortir de sa bouche. Visiblement, les nouvelles n'étaient pas bonnes. Elle commençait à connaître Kiana depuis le temps qu'elles se côtoyaient, et elle se doutait qu'il y avait quelque-chose qui ne tournait pas rond dans sa vie. Mais elle n'insisterait pas, laissant à Kiana son intimité. Si cette dernière voulait lui parler de ses problèmes, elle le ferait quand elle serait prête. La forcer à parler n’amènerait rien de bon, hormis amener des sujets douloureux sur la table. Sami se contenta donc de la réponse qui lui fut offerte « Ouais, je te comprends. Des fois t'as l'impression que le temps passe normalement, tu regarde le calendrier et pouf, en fait ça fait trois semaines. Si je fais pas gaffe, je vais commencer à faire mes courses de Noël qu'on sera déjà à Pâques. » Toutes les deux faisaient un travail où il était parfois facile de perdre la notion du temps. Encore plus dans son cas ou Samira pouvait parfois passer de longues heures au bloc opératoire, ou plus rien ne comptait hormis son talent et la vie qu'elle tenait entre ses mains. Et quand elle en sortait, elle se rendait compte que la journée touchait déjà à son terme « Mais tu devrais t'estimer heureuse que Leah ait pas encore douze ans. J'espère pour toi qu'elle sera pas comme j'ai pu être à cet âge là. » Oh non, les prémices de l'adolescence n'avaient pas été de tout repos chez les Hajar et Samira n'avait pas fait de cadeau à ses parents, son coming-out en tête de liste.

Quand Kiana lui demanda à son tour ce qu'il y avait de neuf dans sa vie, ce fut au tour de l'iranienne de pousser un profond soupir. Qui en disait long sur ce qu'elle pouvait bien avoir à dire « Oh tu sais, la routine. Boulot, métro, dodo. C'est pas comme si j'allais vivre de palpitantes aventures avec Marley. Cette boule de poils est un amour quand il s'agit de faire des câlins, mais pour le reste... » Samira but une longue gorgée de sa bière, avant de la reposer un peu plus fort que ce qu'elle voulait sur la table « J'ai eu une patiente aujourd'hui. Une danseuse de vingt-deux ans. Elle vient d'être contactée par le ballet de New York. J'ai du lui annoncer qu'elle ne pourrait plus jamais danser. » Voilà pourquoi elle avait été d'une humeur de chien une bonne partie de la journée « Son précédent orthopédiste a été tellement efficace qu'il lui a posé une prothèse en métal bas de gamme qui lui a ruiné la santé. Et son tibia est tellement atteint qu'il ressemble à une passoire. » Et si elle dansait avec un niveau aussi élevé que celui imposé par une compagnie de danse classique mondialement réputée, la pauvre fille courait à la catastrophe.

« Enfin bref, on est censées passer une soirée sympa entre filles, je vais éviter de plomber l'ambiance avec des histoires de boulot. » Samira avait dit ça d'une voix qui se voulait joyeuse, mais on ressentait encore l'amertume qui l'habitait à chaque fois qu'elle pensait au cas de cette pauvre jeune femme. Alors qu'elle laissait son regard dériver, l'iranienne aperçut une rouquine accoudée au bar qui regardait dans leur direction. Si au premier abord elle crut que la femme lui faisait les yeux doux, elle réalisa bien vite que la rousse avait une toute autre cible dans son viseur. Ce qui provoqua un léger fou rire chez la chirurgienne et lui offrit une distraction parfaite pour éviter de penser au boulot « Surtout te retourne pas, mais y a une rousse accoudée au bar qui est en train de te bouffer du regard. » Ce qui était tout sauf étonnant. Kiana était une femme magnifique après tout. Même si elle avait une bien vilaine bague au doigt. Mais pour certaines personnes, une alliance était l'équivalent d'une flamme pour un papillon « Sérieusement, tu devrais essayer un jour. Histoire de pas mourir bête quoi. Profiter d'une crise de la quarantaine en avance, ça vaudra mieux que ton mari qui voudra sûrement s'acheter une moto ou une voiture de sport pour compenser sa libido en voie d'extinction. » Oui, Samira adorait titiller Kiana à ce sujet. Les réactions de son amie valaient toujours le détour et c'était sûrement ce qu'il fallait à la brune pour retrouver le sourire après la journée qu'elle venait de vivre.

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Kiana Davis
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○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
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MessageSujet: Re: 8 pool teaching (Kiamira 1) (#)   8 pool teaching (Kiamira 1) EmptyMer 13 Déc - 21:56

Sami a l’air de comprendre de quoi je veux parler. Il y a des périodes comme ça où le temps file à vive allure. Et même si elle ne sait pas ce que je traverse en ce moment, je ne doute pas que ce soit la course aussi de son côté. « Si je fais pas gaffe, je vais commencer à faire mes courses de Noël qu'on sera déjà à Pâques. » Je lâche un rire amusé, parce que je vois que ses expressions sont aussi à côté de la plaque que les miennes. C’est aussi en ça qu’on s’entend bien. La chirurgienne renchérit sur l’âge de ma fille, et le fait qu’elle ait été - j’imagine - turbulente à cet âge. « J’aurai aimé te connaître à douze ans. Même si je crois qu’on aurait pas été copines à cet âge, j’étais une fille beaucoup trop sage pour aimer les rebelles comme toi. » Je lui adresse un petit sourire en coin, qu’on aurait pu prendre pour du flirt, si on ne savait pas que notre relation était purement amicale.
A mon tour de prendre des nouvelles de sa vie, après avoir à moitié éludé sa question. Je n’ai pas tellement envie de me plonger dans mon quotidien difficile et ma situation délicate avec mon mari, je préfère de loin la laisser se plaindre de ses malheurs, sans pour autant renchérir sur les miens. Ils sont très bien là où ils sont, aux oubliettes pour le moment. Mon amie me raconte l’histoire de cette patiente à qui elle a dû annoncer des choses difficiles. Ça fait aussi partie de notre métier, de parfois devoir dire des choses extrêmement difficiles. Il m’est arrivé quelques fois - peu, fort heureusement - de devoir annoncer à un père que son enfant n’avait pas survécu, à un autre que sa femme avait péri pendant l’accouchement. Une fois il s’agissait même des deux. Mais j’ai quand même cet avantage que les complications dans mon métier ne finissent que rarement de manière tragique.
« Enfin bref, on est censées passer une soirée sympa entre filles, je vais éviter de plomber l'ambiance avec des histoires de boulot. » Je lui adresse un sourire compatissant, avant de poser ma main sur son bras dans un geste tendre. « Eh, ne t’excuse pas pour ça. C’est normal de le partager avec quelqu’un qui comprend. » Je frictionne légèrement son bras, par dessus le vêtement, avant qu’elle ne se mette à rire, pour une raison qui ne me saute pas aux yeux à premier abord. « Surtout te retourne pas, mais y a une rousse accoudée au bar qui est en train de te bouffer du regard. » J’écarquille les yeux et me raidis légèrement. « Quoi ? Mais non, c’est toi qu’elle dévore j’en suis sûre… » J’ai si peu d’estime de moi qu’il m’est impossible de croire que je peux plaire à une femme. A un homme oui, étrangement, c’est moins difficile pour moi.
Voilà que Sami me sort son laïus sur le fait d’essayer avec une autre femme, pour pas mourir idiote, blablabla. Je ne peux retenir un rire quand elle parle de moto ou de voiture pour la crise de la quarantaine. J’ai encore quelques années devant moi, et que je sache, il n’y a pas que les hommes qui auraient envie de s’acheter un gros bolide. « Te fatigue pas, t’as pas besoin de me vendre ta secte. » Je choisis savamment mon terme, tout en retenant un fin sourire, juste parce que j’avais envie de la taquiner un peu. C’est de bonne guerre. « Je te rassure, je ne mourrai pas idiote. Même si je devais mourir maintenant. » Je porte ma bière à mes lèvres sans rien ajouter, pour la laisser sur cette information. Son regard change quand elle comprend, et je ris à nouveau. « Mais t’as cru que j’étais née au siècle dernier ou quoi ? Est-ce que toutes les femmes n’ont pas au moins déjà embrassé une autre femme ? » Bon, je garde pour plus tard l’aveu final, que je ne me suis pas contentée d’embrasser cette femme en question…
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Samira Hajar
Samira Hajar
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8 pool teaching (Kiamira 1) 2f652eee5b9a7f7e551d043fc3b43aab45d53437
○ âge : 38 ans
○ statut : Célibataire. Pas mal d'histoires à son actif, mais aucune qui n'ai pu lui donner envie de sauter le pas et de se faire passer la bague au doigt.
○ métier : Chirurgienne traumatologue et orthopédiste à l'hôpital de Wellington
○ quartier : Dans une villa au 437 South Bay, avec son chat Marley
○ orientation sexuelle : Homosexuelle sans l'ombre d'un doute.
○ informations en vrac : 8 pool teaching (Kiamira 1) 75581b5695c7b2bc7f28c99e629084e6f806c504
1+ Mélomane à ses heures, Sami opère toujours en musique. Mais pas question pour elle d'avoir du Bach ou du Mozart dans son bloc. Elle aime quand ça beugle. Plus ça envoie du lourd, plus ça lui plait. Fut une époque elle jouait de la guitare, mais elle a finit par arrêter, préférant consacrer son temps à ses études puis à sa carrière. 2+ Elle est très douée avec un crayon. Mais c'est surtout pour dessiner des planches anatomiques. Ce qui l'a d'ailleurs pas mal aidée en école de médecine, mais qui n'est clairement pas ce qui pourra lui faire gagner des millions. Sinon elle dessine aussi des paysages, à l'occasion. 3+ Elle a prit la décision de faire congeler ses ovocytes il y a quelques années, si jamais elle souhaitait un jour avoir des enfants. C'est pas un projet immédiat, c'est même pas dit que ça arrive, mais elle préfère ne pas écarter cette possibilité. 4+ Ses relations avec sa famille sont assez compliquées. C'est pas la guerre ouverte, mais y a certains sujets qu'il vaut mieux éviter d'aborder si on veut éviter que ça se finisse avec des portes qui claquent. Elle s'entend à merveille avec sa sœur, qui est très douée pour calmer le jeu entre elle et ses parents, mais comme elle passe la majeure partie de l'année à voyager pour le boulot, elle est rarement là pour jouer les diplomates. 5+ Elle aime bien cuisiner et profite de ses jours de repos pour remplir son frigo. C'est d'ailleurs la reine du Tupperware, et elle est très possessive à ce sujet, n'hésitant pas à gueuler après quiconque aurait le malheur d'y toucher dans le frigo de la salle de repos. 6+ Ses internes ont souvent tendance à la qualifier de tyrannique, mégalomane et versant dans le mélodrame, mais c'est surtout pour les pousser à dépasser leurs limites et à faire d'eux de meilleurs chirurgiens. En réalité elle est douce et généreuse, et loin d'être la dernière quand il s'agit de faire des blagues. 7+ Samira est l'heureuse propriétaire d'un petit chat munchkin du nom de Marley. Ça lui fait de la compagnie quand elle rentre à la maison après une dure journée de boulot et ça demande beaucoup moins d'attention qu'un chien. 8+ Ayant travaillé dans un bar pendant une partie de ses études de médecine, elle en a gardé un certain talent pour concevoir des cocktails, n'hésitant pas à en faire profiter ses proches. 9+ Elle a littéralement deux pieds gauche quand il s'agit de danser. Sérieusement, si vous tenez à vos orteils, mieux vaut ne pas la forcer à monter sur la piste. 10+ Elle a quitté son ancien poste à Auckland parce qu'un de ses collègues – qui était aussi son supérieur hiérarchique – la harcelait sexuellement. Elle a porté plainte auprès du conseil de l'ordre, mais ils ont préféré enterrer sa plainte et faire comme si de rien n'était, son harceleur ayant une longue carrière derrière lui et tout un tas de relations. Samira aura au moins eu la satisfaction d'apprendre qu'il avait finit par payer pour son comportement, mais bien trop tard à son goût. 11+ C'est une reine incontestée au billard et aux fléchettes. Elle adore jouer dans les bars un peu huppés ou trainent les types qui bossent dans la finance qui parient des sommes démesurées sur une seule partie. Elle ne fait pas ça pour leur piquer leur argent, mais surtout pour les remettre à leur place des crétins qui se pensent être les rois du monde simplement parce qu'ils brassent des millions chaque jour. 12+ Sa famille est originaire de la ville de Rasht, dans le nord de l'Iran, à un saut de puce de la Mer Caspienne. Elle n'a jamais pu aller voir ceux qui sont restés là-bas alors que sa famille a fuit le pays pour la Nouvelle-Zélande, mais elle est en contact avec une de ses cousines restée sur place. Afin d'honorer ses racines, elle a appris à parler le persan, même si elle n'a l'occasion de le mettre en pratique qu'avec sa famille.

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MessageSujet: Re: 8 pool teaching (Kiamira 1) (#)   8 pool teaching (Kiamira 1) EmptyMer 20 Déc - 21:51

8 pool training
Kiana Davis & Samira Hajar


Rien de mieux qu'une soirée passée en bonne compagnie. Même si ladite compagnie était purement amicale. Mais c'était bien de pouvoir passer la soirée sans que l'une ou l'autre n'essaye de faire en sorte que les choses deviennent un peu plus... physiques. De part certains aspects, Sami enviait son amie. Elle qui avait réussit à construire ce qui faisait tant défaut à la chirurgienne. Une famille. Ça n'était pas qu'elle n'avait jamais voulu ça, mais elle n'avait jamais trouvé la bonne personne avec qui le faire. De toute façon, ses relations ne duraient jamais assez longtemps pour que la question du mariage vienne à se poser. Et le fait de se jurer éternellement fidélité, c'était d'un has-been. En plus, avec sa carrière, l'iranienne était déjà mariée à son boulot. Et combien de fois est-ce qu'elle avait rompu avec une de ses exs parce qu'elles n'arrivaient pas à comprendre tous les sacrifices qu'exigeaient son métier ? Faire passer sa carrière en second lui semblait inconcevable et si les gens ne comprenaient pas ça, alors elle n'allait pas les pleurer.

Mais au moins, Kiana comprenait. Bien mieux que n'importe laquelle de ses exs ou que pas mal de ses amis. Le boulot qui bouffait votre temps sans que vous vous en rendiez compte, tous les aspects peu reluisants de la profession que les gens qui n'étaient pas médecins n'arrivaient pas à comprendre pleinement... Kiana savait, elle. Comme lorsque Sami vidait son sac par rapport au cas particulièrement éprouvant qu'elle avait du traiter. Essayant de lui remonter le moral avec un geste compatissant. C'était pour ça qu'elle adorait la blonde. Elle était là pour les autres, peu importait ce qui pouvait leur arriver. Elle savait leur faire comprendre qu'ils n'étaient pas seuls et que les choses finiraient pas aller mieux, sans pour autant verser dans la pitié. Ce qui n'était pas plus mal, parce que Samira avait horreur qu'on la prenne en pitié. Kiana le savait et elle était bien assez futée pour ne pas commettre cette erreur. Avec son amie, Sami n'avait pas à craindre de se montrer telle qu'elle était vraiment. Pas besoin de jouer les médecins tyranniques avec elle. De toute façon, elle la connaissait trop bien pour que ça prenne maintenant.

Quand Sami fit par à Kiana de la rousse occupée à la reluquer, la réaction de son amie ne se fit pas attendre. Et valait bien le coup de l'asticoter « Crois-moi, je pourrais twerker sur la table qu'elle verrait que dalle. » Dit la chirurgienne histoire d'en rajouter une couche. Elle aimait titiller Kiana à ce sujet. Pas de façon très subtile, mais jamais avec lourdeur. Les gens étaient libre d'aimer qui ils voulaient. Être hétéro, ça n'était pas un crime et si Kiana n'avait jamais trouvé satisfaction que dans les bras des hommes, c'était son choix et elle le respectait. Même si ça ne l'empêchait jamais de lui sortir son habituel speech pour essayer de la pousser à franchir le pas. Ce qu'elle ferait ou pas, c'était elle que ça regardait après tout. Sami était son amie, pas sa mère. Portant sa bière à ses lèvres, elle pouffa lorsque Kiana laissa entendre qu'elle essayait de l'enrôler dans une secte, avant de faire mine de fouiller dans ses affaires « T'es sûre ? Parce que j'ai des flyers dans mon sac si ça t'intéresse. On a plein d'activités sympas. Genre le lundi soir on a un groupe de parole ou on fait que dire du mal des mecs et on s'amuse à faire brûler des poupées Barbie en chantant du Katy Perry. » Les clichés, ça avait du bon parfois.

La phrase suivante de Kiana était par contre beaucoup plus mystérieuse. Comme si... non. Elle était quand même pas en train de dire que ? Si, c'était bien ce qu'elle était en train de lui dire. Hé ben ça pour une surprise. Visiblement cette chère Kiana n'était pas forcément aussi sage que ce qu'elle voulait bien laisser croire au premier abord. Bon, visiblement ça c'était cantonné au bécotage, mais quand même « Alors si on parle d'un point de vue purement chronologique, tu es née au siècle dernier. Et je peux t'assurer que ma mère n'a jamais embrassée la moindre femme de sa vie. » Ok, mauvais exemple « Mais si j'avais su... je t'aurais draguée avec beaucoup plus d'insistance. » C'était faux bien sûr, elle disait ça juste histoire de la taquiner un peu « Et donc, l'heureuse élue ? C'était histoire de tester ou tu t'es retrouvée au pied du mur pendant une partie d'action ou vérité ? En tout cas ça doit dater d'avant ton mariage, je te vois vraiment pas tromper Tom. » À croire qu'elle était revenue à l'époque de l'adolescence ou toutes les filles voulaient être au courant du dernier potin amoureux « Je te préviens, je veux tout savoir. T'as ouvert la boite de Pandore, espère pas la refermer de sitôt. » La curiosité était un vilain défaut, mais là tout de suite, elle n'en avait pas grand-chose à faire. Et pour le moment, le billard qu'elles avaient prévu de faire à la base n'était plus vraiment au programme de la soirée..

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Kiana Davis
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MessageSujet: Re: 8 pool teaching (Kiamira 1) (#)   8 pool teaching (Kiamira 1) EmptyJeu 4 Jan - 18:18

« Crois-moi, je pourrais twerker sur la table qu'elle verrait que dalle. » Je manque de m’étouffer avec la dernière gorgée de ma bière, pas tout à fait avalée. Elle ne peut pas s’empêcher de raconter des conneries, et moi je suis bon public. Je ne crois pas vraiment ce qu’elle avance, j’ai du mal à croire que je puisse plaire à ce point à une femme, il faut dire que celles qui aiment leurs semblables n’ont pas leur ‘gaydar’ qui frétille en me voyant. Je ne suis pas l’archétype de l’hétéronormativité, mais presque. La chirurgienne appuie sur sa propagande sectaire, et je continue de rire. Dans un coin de ma tête, je me dis qu’à me voir rire autant avec la femme qui se trouve en face de moi, je doute que la rouquine au bar n’essaie de s’immiscer entre nous.
Je lâche une première bombe en offrant à Sami un moyen de cuisiner. Après tout, je préfère parler avec elle de ma seule et unique expérience lesbienne, plutôt que de parler de mon mari qui est enfermé dans une cellule depuis trois mois. « Mais si j'avais su... je t'aurais draguée avec beaucoup plus d'insistance. » Je ne me retiens pas de rire ouvertement à sa taquinerie, ça ne m’a jamais dérangé, ça ne va pas commencer aujourd’hui. « Menteuse, si tu avais vraiment voulu me mettre dans ton lit, tu n’aurais pas lésiné sur les moyens. » Je ne dis pas que je ne suis pas à con goût, mais simplement qu’elle n’a jamais insisté. Je l’en remercie d’ailleurs, parce que je pense que notre amitié n’en serait pas là aujourd’hui. « Et donc, l'heureuse élue ? C'était histoire de tester ou tu t'es retrouvée au pied du mur pendant une partie d'action ou vérité ? En tout cas ça doit dater d'avant ton mariage, je te vois vraiment pas tromper Tom. » Non bien sûr, personne ne m’imagine tromper mon mari, puisque personne ne sait qui il est vraiment, et ce qu’il cache aux yeux de tous. Je vais m’abstenir de lui parler de l’application sur laquelle Emma m’a inscrite, et à travers laquelle je discute avec une charmante demoiselle…

« Non, j’ai jamais trompé Tom. Enfin, ne jamais dire jamais. » Je porte la bière à ma bouche et en bois deux bonnes gorgées, comme si ça allait pouvoir effacer ce que je viens de dire. Malheureusement pour moi, les mots ne tombe jamais aux oubliettes avec Samira. « Je te préviens, je veux tout savoir. T'as ouvert la boite de Pandore, espère pas la refermer de sitôt. » Je lui souris, plus amusée qu’autre chose. Si j’ai ‘ouvert la boîte de Pandore’ comme elle dit, c’est en toute connaissance de cause, je sais que je peux tout lui dire, je n’avais juste pas trouvé le bon moment pour le faire. « C’était y’a presque quinze ans, y’a prescription maintenant… » Je hausse les épaules, me laissant aller à une certaine nostalgie. « On était des gamines, même pas vingt ans, on est tombées amoureuses, ça a été très intense, même si très court. » Quelques mois à peine, avant que le lien ne s’amenuise et disparaisse. « Donc pour répondre à ta question, non, je ne me suis pas contentée d’un ‘action ou vérité’. J’ai eu une vraie histoire avec une femme. » Je ne vais pas appuyer sur le fait que j’ai donc eu des relations intimes avec une femme, elle pourra bien entendre ce qu’elle voudra, je me doute bien qu’elle ne mettra pas longtemps à sous entendre ce que je n’ai pas dit. « Du coup si on fait le calcul, on peut dire que je te résiste uniquement parce que je suis une femme fidèle. » Je lui adresse un clin d’oeil complice, avant de boire une nouvelle gorgée de ma bière. A ce rythme là, elle sera finie bien trop tôt, et je ne paie pas cher de ma peau, quand on sait ma tolérance à l’alcool.
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Samira Hajar
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○ âge : 38 ans
○ statut : Célibataire. Pas mal d'histoires à son actif, mais aucune qui n'ai pu lui donner envie de sauter le pas et de se faire passer la bague au doigt.
○ métier : Chirurgienne traumatologue et orthopédiste à l'hôpital de Wellington
○ quartier : Dans une villa au 437 South Bay, avec son chat Marley
○ orientation sexuelle : Homosexuelle sans l'ombre d'un doute.
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1+ Mélomane à ses heures, Sami opère toujours en musique. Mais pas question pour elle d'avoir du Bach ou du Mozart dans son bloc. Elle aime quand ça beugle. Plus ça envoie du lourd, plus ça lui plait. Fut une époque elle jouait de la guitare, mais elle a finit par arrêter, préférant consacrer son temps à ses études puis à sa carrière. 2+ Elle est très douée avec un crayon. Mais c'est surtout pour dessiner des planches anatomiques. Ce qui l'a d'ailleurs pas mal aidée en école de médecine, mais qui n'est clairement pas ce qui pourra lui faire gagner des millions. Sinon elle dessine aussi des paysages, à l'occasion. 3+ Elle a prit la décision de faire congeler ses ovocytes il y a quelques années, si jamais elle souhaitait un jour avoir des enfants. C'est pas un projet immédiat, c'est même pas dit que ça arrive, mais elle préfère ne pas écarter cette possibilité. 4+ Ses relations avec sa famille sont assez compliquées. C'est pas la guerre ouverte, mais y a certains sujets qu'il vaut mieux éviter d'aborder si on veut éviter que ça se finisse avec des portes qui claquent. Elle s'entend à merveille avec sa sœur, qui est très douée pour calmer le jeu entre elle et ses parents, mais comme elle passe la majeure partie de l'année à voyager pour le boulot, elle est rarement là pour jouer les diplomates. 5+ Elle aime bien cuisiner et profite de ses jours de repos pour remplir son frigo. C'est d'ailleurs la reine du Tupperware, et elle est très possessive à ce sujet, n'hésitant pas à gueuler après quiconque aurait le malheur d'y toucher dans le frigo de la salle de repos. 6+ Ses internes ont souvent tendance à la qualifier de tyrannique, mégalomane et versant dans le mélodrame, mais c'est surtout pour les pousser à dépasser leurs limites et à faire d'eux de meilleurs chirurgiens. En réalité elle est douce et généreuse, et loin d'être la dernière quand il s'agit de faire des blagues. 7+ Samira est l'heureuse propriétaire d'un petit chat munchkin du nom de Marley. Ça lui fait de la compagnie quand elle rentre à la maison après une dure journée de boulot et ça demande beaucoup moins d'attention qu'un chien. 8+ Ayant travaillé dans un bar pendant une partie de ses études de médecine, elle en a gardé un certain talent pour concevoir des cocktails, n'hésitant pas à en faire profiter ses proches. 9+ Elle a littéralement deux pieds gauche quand il s'agit de danser. Sérieusement, si vous tenez à vos orteils, mieux vaut ne pas la forcer à monter sur la piste. 10+ Elle a quitté son ancien poste à Auckland parce qu'un de ses collègues – qui était aussi son supérieur hiérarchique – la harcelait sexuellement. Elle a porté plainte auprès du conseil de l'ordre, mais ils ont préféré enterrer sa plainte et faire comme si de rien n'était, son harceleur ayant une longue carrière derrière lui et tout un tas de relations. Samira aura au moins eu la satisfaction d'apprendre qu'il avait finit par payer pour son comportement, mais bien trop tard à son goût. 11+ C'est une reine incontestée au billard et aux fléchettes. Elle adore jouer dans les bars un peu huppés ou trainent les types qui bossent dans la finance qui parient des sommes démesurées sur une seule partie. Elle ne fait pas ça pour leur piquer leur argent, mais surtout pour les remettre à leur place des crétins qui se pensent être les rois du monde simplement parce qu'ils brassent des millions chaque jour. 12+ Sa famille est originaire de la ville de Rasht, dans le nord de l'Iran, à un saut de puce de la Mer Caspienne. Elle n'a jamais pu aller voir ceux qui sont restés là-bas alors que sa famille a fuit le pays pour la Nouvelle-Zélande, mais elle est en contact avec une de ses cousines restée sur place. Afin d'honorer ses racines, elle a appris à parler le persan, même si elle n'a l'occasion de le mettre en pratique qu'avec sa famille.

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MessageSujet: Re: 8 pool teaching (Kiamira 1) (#)   8 pool teaching (Kiamira 1) EmptyVen 12 Jan - 13:54

8 pool training
Kiana Davis & Samira Hajar


Décidément, cette soirée était de plus en plus intéressante. Outre le fait qu'elle était en compagnie d'une amie chère et qu'elles passaient un bon moment ensemble, Samira ne loupait pas la moindre occasion pour asticoter la blonde assise en face d'elle, peu importait le sujet. Ouais, Sami était comme ça en dehors de l'hôpital. Loin de la chirurgienne grande gueule qui faisait trembler ses internes et imposait le respect à ses pairs autant par son talent que par ses coups d'éclat. C'était elle, la vraie Samira. Celle qui était en train de déguster une bière en bonne compagnie après une dure journée de travail. Qui allaient passer un moment sympa autour d'une table de billard, parce que c'était bien ça l'objectif de la soirée. Enfin c'est ce qui était prévu au départ. Parce qu'aucun plan ne résistait au premier coup de canon. C'était un truc qu'elle avait lu un jour sur internet, mais qui correspondait bien à sa vie. Mais elle ne changerait ça pour rien au monde. La routine, les trucs plan plan, très peu pour elle. Même si ça offrait une raison à ses parents de se plaindre de tout un tas de truc dans sa vie. Ça par contre elle s'en serait bien passée.

Samira aimait qu'on la surprenne. Comme quand Kiana finit par lui confier qu'elle avait déjà eu une expérience avec une femme. Alors ça pour une surprise, c'était une surprise. Elle ne s'y attendait pas du tout, la blonde n'ayant jamais laissé transparaitre le moindre signe qui pouvait amener à penser qu'elle pouvait éprouver de l'intérêt pour les femmes. Souriant, Sami but une gorgée de bière alors que la gynécologue assise en face d'elle lui faisait remarquer que si elle avait réellement voulu la séduire, elle aurait déployé les grands moyens. Ce qui était... tout sauf éloigné de la vérité. C'était pas faute d'en avoir eu envie pourtant. Mais Kiana était mariée et c'était bien la seule limite qu'elle avait toujours refusé de franchir. Et avec le temps, les deux femmes étaient devenues amies et leur amitié comptait d'avantage pour l'iranienne que l'envie d'ajouter un nom à sa longue liste de conquêtes. Si les chose avaient été différentes... non, pas la peine de partir dans des conjectures fantaisistes. Elle ne pouvait pas changer le passé, alors à quoi bon s'attarder.

En tout cas, elle écouta sans piper mot alors que son amie se confiait sur son passé et cette relation qu'elle avait eue avec une femme. Même si elle était plutôt du genre avare en détails, se contentant de donner à Samira l'essentiel des informations. Enfin c'était pas comme si Sami s'attendait à avoir l'histoire de A à Z avec tous les détails cochons qui allaient avec. Ce que Kiana lui racontait était suffisant pour qu'elle puisse avoir une vue d'ensemble de la chose « Ah, la première fois c'est toujours quelque-chose. Je me souviens de la mienne comme si c'était hier.  Je te la raconterais peut-être un jour. » Même si bon, son histoire était à peu près semblable à celle de Kiana. Elle avait juste quelques années de moins, mais pour le reste, les choses étaient similaires. Faisant tourner sa bouteille plus qu'entamée, Samira laissa échapper un bref éclat de rire quand Kiana lui fit savoir que la seule raison pour laquelle elle n'était pas tombée sous le charme de l'iranienne, c'était parce qu'elle était fidèle à son époux « Attends, c'est tout ? C'est seulement parce que t'es mariée ? Moi qui croyais que c'était à cause d'un truc insurmontable. » Kiana lui avait tendue la perche, elle n'allait quand même pas se gêner pour la saisir « Si tu veux, je connais une super avocate, spécialiste du divorce. Triple fracture du bassin. La première patiente que j'ai soignée en arrivant ici. Depuis elle m'en doit une, mais c'est dur de divorcer quand t'es pas mariée. Si je lui demande gentiment, y a moyen qu'elle te fasse un prix. » C'était ça l'avantage de passer ses journées à sauver des vies. Beaucoup de gens se sentaient redevables de ce qu'elle avait fait pour eux. Même si elle se contentait simplement de faire son boulot.

Vidant sa bière d'une traite, Samira se leva, avant de pointer la direction des tables de billard « Va nous chercher une table, je m'occupe du ravitaillement. On va voir ce que tu vaux avec une queue entre les mains. » Le sous-entendu graveleux était volontaire et totalement assumé. Malgré l'agitation à mesure qu'on s'approchait du bar, elle n'attendit que quelques minutes avant d'être servie, soit bien assez longtemps pour que la rousse qui avait Kiana dans son viseur lui jette un regard assassin. Visiblement mademoiselle était jalouse. Bah, c'était pas son problème. Se dirigeant vers les tables avec une bière pour Kiana dans une main et une bouteille de whisky avec deux verres dans l'autre – le second verre étant bien évidemment pour la blonde, si jamais elle voulait passer à quelque-chose de plus fort – l'iranienne ne mit pas longtemps à trouver son amie qui l'attendait. Un simple coup d’œil à la table pour décider de ce qu'elle allait faire « On va partir sur du 8-pool classique. C'est simple et c'est la variante la plus connue sur ce genre de table. » Se servant un verre, Sami but une gorgée de whisky, avant d'ajouter « T'en fais pas, je vais y aller doucement avec toi. Parce qu'en général... disons que mes adversaires ont de la chance quand ils arrivent à empocher une bille. » Mais là elles ne jouaient pas pour de l'argent. C'était juste pour passer un bon moment entre copines. Inutile de tout gâcher parce que son esprit de compétition avait fait des siennes.

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Dernière édition par Samira Hajar le Mer 24 Jan - 21:46, édité 1 fois
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Kiana Davis
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MessageSujet: Re: 8 pool teaching (Kiamira 1) (#)   8 pool teaching (Kiamira 1) EmptyMer 17 Jan - 19:27

Je me doutais bien que parler de cette histoire à Samira était du pain béni pour elle. Elle n’en ferait qu’une bouchée. Et l’intérêt que je peux voir dans ses yeux en vaut la chandelle. Ses yeux pétillants de malice. L’espace d’un instant, si j’oublie mon mari, je pourrai assez facilement m’imaginer froisser les mêmes draps qu’elle. Des images qui ne m’étaient pas arrivées depuis plus d’une décennie, et qui me bouleversent plus que je ne voudrais bien l’admettre. A l’époque, j’avais seulement cru à un genre de coup de foudre, des âmes jumelles qui se retrouvent et vivent un court moment sur le même chemin avant de se séparer. Comme s’il n’y avait eu qu’elle, la seule femme. Et puis depuis peu, je me rends compte que peut-être cette idée m’avait juste permis de me concentrer sur mon couple hétéronomé, ma famille, mon mariage. Mais mon mariage est en train de se casser la gueule, et le bateau tangue fortement. « Ah, la première fois c'est toujours quelque-chose. Je me souviens de la mienne comme si c'était hier.  Je te la raconterais peut-être un jour. » Je bois une gorgée de ma bière en souriant, arquant même un sourcil, lui faisant comprendre par ce geste que je suis très intéressée d’en apprendre davantage. J’imagine Samira à l’aise dans ce genre de récit, comme elle semble à l’aise dans sa vie intime.

Joueuse, je lui assène un dernier coup, en prétextant que seul mon mariage était à l’origine de mon ‘non craquage’ pour elle. Et en même temps, ce n’est pas si mal, parce que nous n’aurions pas pu développer ce lien si nous étions passées par la case lit dès le départ. « Attends, c'est tout ? C'est seulement parce que t'es mariée ? Moi qui croyais que c'était à cause d'un truc insurmontable. » Je ris, amusée par l’effet qu’a eu mon annonce. Je me doutais qu’elle allait en faire des caisses, mais pas à ce point là. Et la voilà qui me raconte cette histoire d’avocate qu’elle a eu sur sa table d’opération, et qui lui doit une faveur. Un divorce. Si mon sourire reste de façade, à l’intérieur il se perd, s’amenuise à mesure que je pense à cet homme que j’ai épousé et que je ne reconnais plus. A l’amour qui faisait le ciment de notre couple, et qui me laisse aujourd’hui simplement perplexe. Je finis ma bière d’une traite, sans ajouter un mot. « Va nous chercher une table, je m'occupe du ravitaillement. On va voir ce que tu vaux avec une queue entre les mains. » Cette fois je pouffe de rire, un vrai rire. Elle trouve toujours le moyen de retourner la situation. Et rien que pour ça, je lui en suis reconnaissante. « Ok coach ! »

Je file en direction des tables de billard, récupère deux cannes et un jeu de boules bicolores, puis attends ma partenaire de jeu juste à côté de la table désormais réservée. Mes fesses appuyées sur cette dernière, je prends quelques minutes pour checker mon portable et vérifier que la nounou n’a pas appelé. On sait jamais. Samira revient avec le ravitaillement comme promis, et je la remercie d’un regard. Je l’écoute sagement, pas vraiment sûre de ce qu’elle baragouine, mais je ne suis pas plus idiote qu’une autre, j’ai déjà joué au billard, même si c’était il y a longtemps. Mettre les boules dans les trous ok, la noire c’est la vilaine. Après, c’est flou, et c’est là qu’entrera en scène Samira. « T'en fais pas, je vais y aller doucement avec toi. Parce qu'en général... disons que mes adversaires ont de la chance quand ils arrivent à empocher une bille. » Je ris et papillonne des cils en la regardant. « Oui mais moi je ne suis pas ton adversaire. Je suis ton jeune padawan, et tu vas faire de moi une super bonne joueuse de billard. » Je lui adresse un clin d’oeil et applique soigneusement le petit machin bleu sur le bout de la canne. « Je sais pas à quoi ça sert, mais c’est joli. » Ça commence bien. Déjà, je sais que ça s’utilise à cet endroit, c’est un bon début n’est-ce pas ?
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Samira Hajar
Samira Hajar
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8 pool teaching (Kiamira 1) 2f652eee5b9a7f7e551d043fc3b43aab45d53437
○ âge : 38 ans
○ statut : Célibataire. Pas mal d'histoires à son actif, mais aucune qui n'ai pu lui donner envie de sauter le pas et de se faire passer la bague au doigt.
○ métier : Chirurgienne traumatologue et orthopédiste à l'hôpital de Wellington
○ quartier : Dans une villa au 437 South Bay, avec son chat Marley
○ orientation sexuelle : Homosexuelle sans l'ombre d'un doute.
○ informations en vrac : 8 pool teaching (Kiamira 1) 75581b5695c7b2bc7f28c99e629084e6f806c504
1+ Mélomane à ses heures, Sami opère toujours en musique. Mais pas question pour elle d'avoir du Bach ou du Mozart dans son bloc. Elle aime quand ça beugle. Plus ça envoie du lourd, plus ça lui plait. Fut une époque elle jouait de la guitare, mais elle a finit par arrêter, préférant consacrer son temps à ses études puis à sa carrière. 2+ Elle est très douée avec un crayon. Mais c'est surtout pour dessiner des planches anatomiques. Ce qui l'a d'ailleurs pas mal aidée en école de médecine, mais qui n'est clairement pas ce qui pourra lui faire gagner des millions. Sinon elle dessine aussi des paysages, à l'occasion. 3+ Elle a prit la décision de faire congeler ses ovocytes il y a quelques années, si jamais elle souhaitait un jour avoir des enfants. C'est pas un projet immédiat, c'est même pas dit que ça arrive, mais elle préfère ne pas écarter cette possibilité. 4+ Ses relations avec sa famille sont assez compliquées. C'est pas la guerre ouverte, mais y a certains sujets qu'il vaut mieux éviter d'aborder si on veut éviter que ça se finisse avec des portes qui claquent. Elle s'entend à merveille avec sa sœur, qui est très douée pour calmer le jeu entre elle et ses parents, mais comme elle passe la majeure partie de l'année à voyager pour le boulot, elle est rarement là pour jouer les diplomates. 5+ Elle aime bien cuisiner et profite de ses jours de repos pour remplir son frigo. C'est d'ailleurs la reine du Tupperware, et elle est très possessive à ce sujet, n'hésitant pas à gueuler après quiconque aurait le malheur d'y toucher dans le frigo de la salle de repos. 6+ Ses internes ont souvent tendance à la qualifier de tyrannique, mégalomane et versant dans le mélodrame, mais c'est surtout pour les pousser à dépasser leurs limites et à faire d'eux de meilleurs chirurgiens. En réalité elle est douce et généreuse, et loin d'être la dernière quand il s'agit de faire des blagues. 7+ Samira est l'heureuse propriétaire d'un petit chat munchkin du nom de Marley. Ça lui fait de la compagnie quand elle rentre à la maison après une dure journée de boulot et ça demande beaucoup moins d'attention qu'un chien. 8+ Ayant travaillé dans un bar pendant une partie de ses études de médecine, elle en a gardé un certain talent pour concevoir des cocktails, n'hésitant pas à en faire profiter ses proches. 9+ Elle a littéralement deux pieds gauche quand il s'agit de danser. Sérieusement, si vous tenez à vos orteils, mieux vaut ne pas la forcer à monter sur la piste. 10+ Elle a quitté son ancien poste à Auckland parce qu'un de ses collègues – qui était aussi son supérieur hiérarchique – la harcelait sexuellement. Elle a porté plainte auprès du conseil de l'ordre, mais ils ont préféré enterrer sa plainte et faire comme si de rien n'était, son harceleur ayant une longue carrière derrière lui et tout un tas de relations. Samira aura au moins eu la satisfaction d'apprendre qu'il avait finit par payer pour son comportement, mais bien trop tard à son goût. 11+ C'est une reine incontestée au billard et aux fléchettes. Elle adore jouer dans les bars un peu huppés ou trainent les types qui bossent dans la finance qui parient des sommes démesurées sur une seule partie. Elle ne fait pas ça pour leur piquer leur argent, mais surtout pour les remettre à leur place des crétins qui se pensent être les rois du monde simplement parce qu'ils brassent des millions chaque jour. 12+ Sa famille est originaire de la ville de Rasht, dans le nord de l'Iran, à un saut de puce de la Mer Caspienne. Elle n'a jamais pu aller voir ceux qui sont restés là-bas alors que sa famille a fuit le pays pour la Nouvelle-Zélande, mais elle est en contact avec une de ses cousines restée sur place. Afin d'honorer ses racines, elle a appris à parler le persan, même si elle n'a l'occasion de le mettre en pratique qu'avec sa famille.

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MessageSujet: Re: 8 pool teaching (Kiamira 1) (#)   8 pool teaching (Kiamira 1) EmptyJeu 25 Jan - 10:11

8 pool training
Kiana Davis & Samira Hajar


La déconne. C'était ça, la marque de fabrique de Samira. La vraie Samira, pas celle que les autres voyaient à l'hôpital. Celle qui faisait des blagues pas toujours très fines mais qui faisaient quand même mouche. Parce qu'entre rire et pleurer, Sami préférait largement la première option. Elle avait déjà bien assez de problèmes avec ses parents, plus tous ceux qui pouvaient survenir dans le cadre du boulot, pour qu'elle se morfonde sur toutes les choses qui pouvaient arriver dans sa vie. Après, tout le monde n'aimait pas forcément ça. Ouais, il y avait des gens qui trouvaient ça louche quand les autres faisaient des blagues, et certains qui avaient juste un balais enfoncé trop profondément dans le rectum pour pouvoir supporter les gens qui n'étaient pas aussi coincés qu'eux. Par chance, Kiana n'était pas de ces gens là. Elle était loin d'être la dernière quand il s’agissait de plaisanter, même quand Samira le faisait parfois à ses dépens. Ce qui par chance, ne la dérangeait pas outre mesure. La chirurgienne était sûre qu'elle n'aurait pas manqué de le lui faire savoir s'il en était autrement.

Mais il était temps de laisser un peu les blagues de côté et de passer au sujet qui les amenaient ici ce soir. Kiana s'était assurée qu'elles aient une table rien que pour elles et Samira s'était occupée de faire en sorte qu'elle ne meurent pas de soif pendant leur partie. Ou Sami allait devoir faire preuve d'un bonne dose de self-contrôle. Parce qu'en général, quand elle jouait au billard, elle ne jouait pas pour s'amuser. Quand elle jouait, c'était pour écraser ses adversaires et se faire quelques billets par la même occasion. Mais elle n'allait quand même pas faire ça avec Kiana. Elle était là pour lui apprendre à jouer comme une pro. Enfin comme une pro c'était peut-être un peu présomptueux, parce qu'elle n'allait pas tout lui apprendre en une seule soirée, quand bien même Kiana était une élève talentueuse. Inutile d’assommer son amie avec tout le répertoire des fautes possibles quand on jouait. Mais lui filer quelques astuces et faire en sorte qu'elle ne tienne pas sa queue de billard comme le premier idiot venu qui croyait savoir faire parce qu'il avait fait quelques parties dans sa vie, ça c'était faisable.

Évidemment, quand Samira lui fit la remarque qu'elle allait y aller doucement avec elle, Kiana ne put s'empêcher de lui renvoyer la balle en lui faisant remarquer qu'elle n'était pas son adversaire, mais sa padawan « Patience jeune padawan. Construite en un jour, Rome ne s'est pas. » Dit-elle en imitant la façon de parler de ce petit bonhomme vert dont elle avait oublié le nom. Si Kiana voulait devenir une super bonne joueuse de billard comme elle disait, il allait lui falloir un peu plus qu'une leçon. Voyant la blonde utiliser la craie en insistant bien sur le fait qu'elle n'avait pas la moindre idée de ce à quoi ça pouvait bien servir, Samira laissa échapper un rire, avant de lui prendre des mains le bloc « Ce petit carré, c'est ton meilleur ami le bleu. Dis bonjour au bleu. » Après en avoir mit sur l'extrémité de sa propre queue, Samira le reposa sur le bord de la table avant de se tourner à nouveau vers son amie « Ça évite que ta bille parte dans une mauvaise direction au moment de frapper. Donc autant dire qu'en abuser, c'est pas plus mal. » Évidemment, c'était un peu salissant à la longue. Mais bon, au risque d'être un peu insensible, c'était pas elle qui s'occupait de nettoyer les boules et la table.

Mettant en place le jeu, Samira laissa la place à la blonde « Allez, je te laisse l'honneur de casser le triangle. Je vais te guider. » Laissant son amie se mettre en position, la chirurgienne l'étudia quelques instants, avant de se glisser dans son dos d'une façon pas forcément très innocente, écartant un peu plus ses pieds d'une petite tape « Tiens ta queue un peu plus vers le centre histoire de mieux contrôler ton coup. Place bien la pointe entre ton index et ton majeur. Prends ton temps et quand tu sens que c'est bon, vas-y. » Kiana finit par jouer, envoyant la blanche en plein sur le triangle et envoyant rouges et jaunes aux quatre coins de la table, empochant même une bille rouge « Pas mal du tout. Du coup à toi les rouges. Oublie pas, ta queue toujours la plus parallèle possible par rapport à la table, ça évite les imprévus. » Étudiant rapidement la table, Sami se prépara à jouer, mais suspendit son geste, tournant la tête vers son amie « Et si on pimentait un peu les choses ? À chaque bille empochée, on pose une question à l'autre. Sur n'importe quel sujet. Et pas le droit de se défiler hein. » Une manœuvre détournée pour en apprendre un peu plus sur les frasques de jeunesse de Kiana ? Nan, franchement, ça n'était pas du tout son genre de faire ça. Puis de toute façon, dans l'immédiat, c'était Kiana qui avait la main, vu qu'elle avait déjà empoché une bille.

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Kiana Davis
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○ âge : 34 ans
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
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MessageSujet: Re: 8 pool teaching (Kiamira 1) (#)   8 pool teaching (Kiamira 1) EmptyVen 26 Jan - 17:38

« Patience jeune padawan. Construite en un jour, Rome ne s'est pas. » Je me mets à rire bêtement à son imitation de Yoda. Elle s’en tire bien, même si je ne l’imagine pas du tout regarder Star Wars. Une fois installée à la table de billard, j’applique la petite craie bleue, et Samira m’explique à quoi elle sert. Je reste attentive, même si je sens que l’alcool me monte déjà à la tête. Je n’ai pas l’habitude d’en boire alors il fait rapidement effet. « Allez, je te laisse l'honneur de casser le triangle. Je vais te guider. » Ok bon. C’est pas la première fois que je joue au billard, mais j’ai la pression face à elle, qui est carrément une experte. Je me positionne, mais je sens son regard qui ne me lâche pas. Voilà qu’elle se glisse dans mon dos, et sa proximité pourrait bien vite me perturber. Elle m’explique alors comment tenir mieux ma queue. J’applique ses conseils, et le premier tir est plutôt bon, à tel point que je fais déjà rentrer une boule dans un des coins. Yes ! Victorieuse, je lui adresse un large sourire, mais je vois une étincelle joueuse filer dans son regard. « Et si on pimentait un peu les choses ? À chaque bille empochée, on pose une question à l'autre. Sur n'importe quel sujet. Et pas le droit de se défiler hein. » « Eh ! » Je pose l’extrémité de ma queue au sol, ma main libre sur ma taille. « C’est pas un peu de la triche ça ? Tu sais que tu vas toutes les rentrer, et que moi je vais galérer ! » J’arque un sourcil, mais je ne peux rien face à son sourire. Je lève alors les yeux au ciel et abdique. « Ok. A quel âge ta première histoire avec une fille ? » Puisque je sais qu’elle ne va pas se priver pour me poser des questions intimes, autant y aller franco. Et puis, nous sommes amies non ? Il est vrai que nous n’avons jusque là jamais parlé de nos relations passées, mais je crois que le fait qu’elle sache maintenant mon passé queer, ça va l’inciter à en savoir plus. Je vois déjà qu’elle réfléchit, ou peut-être qu’elle a déjà des idées en tête. Il faut que j’ai peur ? « Bon c’est encore à moi selon les règles, non ? » Je n’ai pas oublié cette règle que quand on empoche une boule, c’est un tour de gagné. Je me concentre à nouveau, vise, c’est plut^to un joli coup selon moi, mais pas suffisant pour faire rentrer la boule que j’avais dans le viseur. « A toi. J’ai le droit de te déconcentrer ou pas ? » que je lui demande avec un petit sourire faussement innocent.
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Samira Hajar
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○ quartier : Dans une villa au 437 South Bay, avec son chat Marley
○ orientation sexuelle : Homosexuelle sans l'ombre d'un doute.
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1+ Mélomane à ses heures, Sami opère toujours en musique. Mais pas question pour elle d'avoir du Bach ou du Mozart dans son bloc. Elle aime quand ça beugle. Plus ça envoie du lourd, plus ça lui plait. Fut une époque elle jouait de la guitare, mais elle a finit par arrêter, préférant consacrer son temps à ses études puis à sa carrière. 2+ Elle est très douée avec un crayon. Mais c'est surtout pour dessiner des planches anatomiques. Ce qui l'a d'ailleurs pas mal aidée en école de médecine, mais qui n'est clairement pas ce qui pourra lui faire gagner des millions. Sinon elle dessine aussi des paysages, à l'occasion. 3+ Elle a prit la décision de faire congeler ses ovocytes il y a quelques années, si jamais elle souhaitait un jour avoir des enfants. C'est pas un projet immédiat, c'est même pas dit que ça arrive, mais elle préfère ne pas écarter cette possibilité. 4+ Ses relations avec sa famille sont assez compliquées. C'est pas la guerre ouverte, mais y a certains sujets qu'il vaut mieux éviter d'aborder si on veut éviter que ça se finisse avec des portes qui claquent. Elle s'entend à merveille avec sa sœur, qui est très douée pour calmer le jeu entre elle et ses parents, mais comme elle passe la majeure partie de l'année à voyager pour le boulot, elle est rarement là pour jouer les diplomates. 5+ Elle aime bien cuisiner et profite de ses jours de repos pour remplir son frigo. C'est d'ailleurs la reine du Tupperware, et elle est très possessive à ce sujet, n'hésitant pas à gueuler après quiconque aurait le malheur d'y toucher dans le frigo de la salle de repos. 6+ Ses internes ont souvent tendance à la qualifier de tyrannique, mégalomane et versant dans le mélodrame, mais c'est surtout pour les pousser à dépasser leurs limites et à faire d'eux de meilleurs chirurgiens. En réalité elle est douce et généreuse, et loin d'être la dernière quand il s'agit de faire des blagues. 7+ Samira est l'heureuse propriétaire d'un petit chat munchkin du nom de Marley. Ça lui fait de la compagnie quand elle rentre à la maison après une dure journée de boulot et ça demande beaucoup moins d'attention qu'un chien. 8+ Ayant travaillé dans un bar pendant une partie de ses études de médecine, elle en a gardé un certain talent pour concevoir des cocktails, n'hésitant pas à en faire profiter ses proches. 9+ Elle a littéralement deux pieds gauche quand il s'agit de danser. Sérieusement, si vous tenez à vos orteils, mieux vaut ne pas la forcer à monter sur la piste. 10+ Elle a quitté son ancien poste à Auckland parce qu'un de ses collègues – qui était aussi son supérieur hiérarchique – la harcelait sexuellement. Elle a porté plainte auprès du conseil de l'ordre, mais ils ont préféré enterrer sa plainte et faire comme si de rien n'était, son harceleur ayant une longue carrière derrière lui et tout un tas de relations. Samira aura au moins eu la satisfaction d'apprendre qu'il avait finit par payer pour son comportement, mais bien trop tard à son goût. 11+ C'est une reine incontestée au billard et aux fléchettes. Elle adore jouer dans les bars un peu huppés ou trainent les types qui bossent dans la finance qui parient des sommes démesurées sur une seule partie. Elle ne fait pas ça pour leur piquer leur argent, mais surtout pour les remettre à leur place des crétins qui se pensent être les rois du monde simplement parce qu'ils brassent des millions chaque jour. 12+ Sa famille est originaire de la ville de Rasht, dans le nord de l'Iran, à un saut de puce de la Mer Caspienne. Elle n'a jamais pu aller voir ceux qui sont restés là-bas alors que sa famille a fuit le pays pour la Nouvelle-Zélande, mais elle est en contact avec une de ses cousines restée sur place. Afin d'honorer ses racines, elle a appris à parler le persan, même si elle n'a l'occasion de le mettre en pratique qu'avec sa famille.

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MessageSujet: Re: 8 pool teaching (Kiamira 1) (#)   8 pool teaching (Kiamira 1) EmptyJeu 1 Fév - 18:04

8 pool training
Kiana Davis & Samira Hajar


En temps normal, Samira était très à cheval sur les règles, peu importait le sujet. Même si la chirurgienne se faisait bien souvent un plaisir de les interpréter un peu librement, voir de les contourner. Mais seulement pour la bonne cause. Comme là par exemple. Attribuer une couleur parce qu'on avait empoché une bille pendant la casse, c'était pas écrit dans les règles. Normalement Kiana aurait du rejouer pour tenter de réitérer la chose, et là seulement elle se serait vue attribuer la couleur de la bille empochée. Mais bon, c'était une partie entre copines, les deux femmes faisaient ça avant tout pour se détendre et passer un bon moment après une dure journée de boulot. Même si Sami était là pour lui apprendre quelques ficelles, elles auraient largement l'occasion de corser les choses question billard une autre fois. Fallait y aller en douceur, histoire de pas la noyer sous les informations. Déjà que la blonde devait avoir un peu la pression parce qu'elle jouait face à une femme qui avait des années de pratique au compteur et qui était connue par ses proches pour écraser ses adversaires sans pitié.

Évidemment, quand Samira proposa de mettre un peu de piquant dans leur partie en proposant un jeu de questions réponses à chaque bille empochée, Kiana ne put s'empêcher de protester, bien consciente qu'elle allait surtout être celle qui répondait aux questions. Ce qui fit largement sourire Samira, qui ne fut guère étonnée de voir son petit stratagème pour en savoir plus sur les histoires de jeunesse de son amie être percé à jour. Bon après, c'était pas comme si elle avait cherché à faire dans la subtilité. Mais la gynécologue finit par abdiquer et lui demanda à quand remontait sa première relation avec une femme. C'était de bonne guerre après tout, vu que Kiana lui avait parlé de sa première fois à elle. Portant son verre à ses lèvres, l'iranienne but une gorgée d'alcool fort, avant de poser ses fesses contre le bord de la table « Ouh, ça commence à dater. J'étais au lycée, j'avais seize ans, elle dix-huit. J'avais déjà eu des crushs sur des filles, mais c'était la première avec qui les choses sont allées plus loin. Ça a duré trois mois, puis elle est partie étudier dans une fac à l'autre bout du pays. » Ça avait été une période clé pour Sami, même si ça avait provoqué pas mal de disputes à la maison avec ses parents. Qui avaient été plus que ravi quand cette historie s'était finie, si disant que leur fille finirait par mettre fin à cette « phase » pour rentrer dans le « droit chemin ». Pour le coup, ils s'étaient plantés dans les grandes largeurs. Mais bon, elle n'allait pas vivre sa vie pour faire plaisir à ses parents. Qui de toute façon n'étaient jamais satisfaits peu importe ce qu'elle pouvait faire pour essayer de gagner leurs faveurs.

Ce petit moment confession terminé, Kiana lui demanda si elle pouvait rejouer et Sami s'écarta de la table pour lui laisser le champ libre « Allez ma jolie, montre-moi ce que tu sais faire. » Malheureusement pour Kiana, aucune bille ne fut empochée cette fois, et Samira afficha un sourire en voyant que la blanche était idéalement placée pour qu'elle puisse en rentrer une sans faire le moindre efforts. Voir même deux si elle s'y prenait bien. Pauvre Kiana, elle allait regretter d'avoir accepté le petit défi proposé par son amie « Pas mal, pas mal. Ça manquait un peu de force, mais sinon c'était bien. Je vais pas avoir tant de choses que ça à t'apprendre si tu continue sur cette lancée. » Pour quelqu'un qui jouait simplement pour le plaisir en tout cas. Mais elle doutait franchement que son amie avait très envie de se mettre elle aussi à plumer des traders et des banquiers ou de participer à la prochaine coupe du monde.

Alors que Samira faisait le tour de la table pour jouer, Kiana lui demanda si elle avait le droit de la déconcentrer « Tu peux toujours essayer. Mais tu va devoir sortir le grand jeu si tu veux y arriver. » L'iranienne n'était pas le genre de femme à se laisser déconcentrer pour si peu. L'inattendu, elle avait l'habitude depuis le temps. Peu importait ce que la blonde avait l'intention de faire, elle devrait pouvoir faire avec. Se mettant en position, Sami ne perdit pas une seconde pour jouer et la bille qu'elle visait finit exactement la ou elle le voulait, alors que la blanche envoyait une autre bille à deux doigts d'être empochée aussi. Tant pis, elle se contenterait d'une seule question pour cette fois. « Et donc... si on oublie ton premier amour, t'as déjà eu envie de réitérer l'expérience avec d'autres? T'en fait pas, je le prendrais pas mal si je suis pas dans la liste. » Un petit clin d’œil en direction de son amie, avant de se mettre en place pour jouer à nouveau. Un coup loin d'être aussi réussi que le précédent, Kiana ayant visiblement décidé de ne pas prendre de gants pour la déconcentrer. Ce qui n'était pas forcément pour déplaire à la chirurgienne. Ah si elle voulait jouer à ce jeu, elles pouvaient s'y mettre à deux.

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Kiana Davis
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MessageSujet: Re: 8 pool teaching (Kiamira 1) (#)   8 pool teaching (Kiamira 1) EmptySam 10 Fév - 19:21

Le jeu que propose Samira peut en valoir le coup, mais à vrai dire, plutôt pour elle que pour moi. Je sais qu’au vue de ses années de pratique au billard, je n’aurai pas beaucoup de chances de poser des questions. Pourtant, je sais que je viens de rentrer une boule, et que j’aurai de ce fait droit de poser une question. Est-ce que je laisse cette chance passer ? Le revers de la médaille, c’est qu’elle pourra me poser toutes les questions qu’elle veut. Est-ce que j’ai réellement quelque chose à lui cacher, après ce qu’elle vient d’apprendre ? La seule chose que je n’ai pas envie de divulguer concerne mon époux, mais je ne pense pas qu’elle pourrait toucher du doigt ce que nous vivons en ce moment. Joueuse, je prends donc le risque d’accepter le jeu, et lui pose une première question. Elle est amusée, parce que je la sais joueuse, bien plus que moi. Elle me raconte sans tarder cette histoire, en posant ses fesses sur le billard. Est-ce que j’avais déjà remarqué à quel point elle pouvait être sexy ? Je crois que je m’étais un peu mis des oeillères depuis notre rencontre, j’en ai peur. Je hoche la tête, son histoire faisant un peu écho à la mienne, à la fuite de Luca. « Trois mois c’est court, mais à cet âge là ça nous parait une éternité. » dis-je avec un certain recul pendant que je me concentre pour tirer mon 2ème coup, et le manquer - évidemment. « Pas mal, pas mal. Ça manquait un peu de force, mais sinon c'était bien. Je vais pas avoir tant de choses que ça à t'apprendre si tu continue sur cette lancée. » Je ricane légèrement - l’alcool - et hausse les épaules. « Si je te regarde mieux, je suis sûre que je peux apprendre vite. » Je ne me rends pas bien compte que mon attitude pourrait s’apparenter à une forme de flirt. Ce n’est pas volontaire, mais il faut croire que parfois, il y a des choses qu’on ne contrôle pas. D’ailleurs, je tente de voir s’il y a moyen de la déconcentrer, à défaut de pouvoir la corrompre. « Tu peux toujours essayer. Mais tu va devoir sortir le grand jeu si tu veux y arriver. » J’ai toujours eu cette étiquette de petite fille sage, bonne à l’école, qui n’a jamais vraiment fait de conneries. Mais je garde en moi une certaine part d’aventure, une fille joueuse qui aime frôler les limites. Mes propres limites en général.
Puisqu’elle m’en donne le droit, autant essayer, même si je doute que ça ait le moindre effet sur son efficacité et sa maîtrise du jeu. Je me place juste en face d’elle, dans sa trajectoire, et pose mes deux mains sur le rebord en bois. Légèrement penchée en avant, j’opte pour un regard enjôleur. L’alcool, je vous dis. Mais pas suffisant pour Sami qui empoche une première boule. « Fais attention, je risque de me vexer. » C’est faux, et au sourire que je lui offre, elle comprendra que je plaisante. « Et donc... si on oublie ton premier amour, t'as déjà eu envie de réitérer l'expérience avec d'autres? T'en fait pas, je le prendrais pas mal si je suis pas dans la liste. » Elle veut jouer ? Alors on va jouer. J’attends qu’elle se place et en fais de même, pareil que tout à l’heure dans sa ligne de mire, mais cette fois je déboutonne un bouton de mon haut, pour dévoiler une partie de mon décolleté. Son sourire en dit long, et j’en profite pour répondre à la question. « L’envie m’a repris il y a peu. » Je suis sincère, je ne comptais pas mentir de toute manière, sinon, pas de raison de jouer à ce type de jeu. « Et peut-être que ce soir, il se pourrait que tu sois dans la liste. » Déconcentration réussie puisqu’elle loupe son coup, ce qui me fait sourire de plus belle. « Heureusement que je sais que tu n’es pas du genre à me laisser gagner. Mon sex appeal en aurait pris un coup. » Je ricane et passe près d’elle pour lui donner un coup de hanche, histoire de prendre sa place. En me penchant sur la table, il est clair que la vue que je lui offrais un peu plus tôt est amplifiée, tant pis, on n’est plus à ça près. Concentration extrême, l’alignement est parfait, et je rentre la bille, avant de faire un petit saut de joie. « Yes ! » Un sourire vainqueur sur les lèvres, je lui pose ma question, loin d’être innocente. « Voyons…tu as déjà eu une relation avec une femme mariée ? » Je joue avec le feu, je n’en ai pas encore conscience, mais ça viendra - je crois. Avant qu’elle ne réponde, je joue mon deuxième coup, mais le rate inexorablement.
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Samira Hajar
Samira Hajar
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8 pool teaching (Kiamira 1) 2f652eee5b9a7f7e551d043fc3b43aab45d53437
○ âge : 38 ans
○ statut : Célibataire. Pas mal d'histoires à son actif, mais aucune qui n'ai pu lui donner envie de sauter le pas et de se faire passer la bague au doigt.
○ métier : Chirurgienne traumatologue et orthopédiste à l'hôpital de Wellington
○ quartier : Dans une villa au 437 South Bay, avec son chat Marley
○ orientation sexuelle : Homosexuelle sans l'ombre d'un doute.
○ informations en vrac : 8 pool teaching (Kiamira 1) 75581b5695c7b2bc7f28c99e629084e6f806c504
1+ Mélomane à ses heures, Sami opère toujours en musique. Mais pas question pour elle d'avoir du Bach ou du Mozart dans son bloc. Elle aime quand ça beugle. Plus ça envoie du lourd, plus ça lui plait. Fut une époque elle jouait de la guitare, mais elle a finit par arrêter, préférant consacrer son temps à ses études puis à sa carrière. 2+ Elle est très douée avec un crayon. Mais c'est surtout pour dessiner des planches anatomiques. Ce qui l'a d'ailleurs pas mal aidée en école de médecine, mais qui n'est clairement pas ce qui pourra lui faire gagner des millions. Sinon elle dessine aussi des paysages, à l'occasion. 3+ Elle a prit la décision de faire congeler ses ovocytes il y a quelques années, si jamais elle souhaitait un jour avoir des enfants. C'est pas un projet immédiat, c'est même pas dit que ça arrive, mais elle préfère ne pas écarter cette possibilité. 4+ Ses relations avec sa famille sont assez compliquées. C'est pas la guerre ouverte, mais y a certains sujets qu'il vaut mieux éviter d'aborder si on veut éviter que ça se finisse avec des portes qui claquent. Elle s'entend à merveille avec sa sœur, qui est très douée pour calmer le jeu entre elle et ses parents, mais comme elle passe la majeure partie de l'année à voyager pour le boulot, elle est rarement là pour jouer les diplomates. 5+ Elle aime bien cuisiner et profite de ses jours de repos pour remplir son frigo. C'est d'ailleurs la reine du Tupperware, et elle est très possessive à ce sujet, n'hésitant pas à gueuler après quiconque aurait le malheur d'y toucher dans le frigo de la salle de repos. 6+ Ses internes ont souvent tendance à la qualifier de tyrannique, mégalomane et versant dans le mélodrame, mais c'est surtout pour les pousser à dépasser leurs limites et à faire d'eux de meilleurs chirurgiens. En réalité elle est douce et généreuse, et loin d'être la dernière quand il s'agit de faire des blagues. 7+ Samira est l'heureuse propriétaire d'un petit chat munchkin du nom de Marley. Ça lui fait de la compagnie quand elle rentre à la maison après une dure journée de boulot et ça demande beaucoup moins d'attention qu'un chien. 8+ Ayant travaillé dans un bar pendant une partie de ses études de médecine, elle en a gardé un certain talent pour concevoir des cocktails, n'hésitant pas à en faire profiter ses proches. 9+ Elle a littéralement deux pieds gauche quand il s'agit de danser. Sérieusement, si vous tenez à vos orteils, mieux vaut ne pas la forcer à monter sur la piste. 10+ Elle a quitté son ancien poste à Auckland parce qu'un de ses collègues – qui était aussi son supérieur hiérarchique – la harcelait sexuellement. Elle a porté plainte auprès du conseil de l'ordre, mais ils ont préféré enterrer sa plainte et faire comme si de rien n'était, son harceleur ayant une longue carrière derrière lui et tout un tas de relations. Samira aura au moins eu la satisfaction d'apprendre qu'il avait finit par payer pour son comportement, mais bien trop tard à son goût. 11+ C'est une reine incontestée au billard et aux fléchettes. Elle adore jouer dans les bars un peu huppés ou trainent les types qui bossent dans la finance qui parient des sommes démesurées sur une seule partie. Elle ne fait pas ça pour leur piquer leur argent, mais surtout pour les remettre à leur place des crétins qui se pensent être les rois du monde simplement parce qu'ils brassent des millions chaque jour. 12+ Sa famille est originaire de la ville de Rasht, dans le nord de l'Iran, à un saut de puce de la Mer Caspienne. Elle n'a jamais pu aller voir ceux qui sont restés là-bas alors que sa famille a fuit le pays pour la Nouvelle-Zélande, mais elle est en contact avec une de ses cousines restée sur place. Afin d'honorer ses racines, elle a appris à parler le persan, même si elle n'a l'occasion de le mettre en pratique qu'avec sa famille.

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MessageSujet: Re: 8 pool teaching (Kiamira 1) (#)   8 pool teaching (Kiamira 1) EmptyMar 13 Fév - 14:50

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Kiana Davis & Samira Hajar


Au premier abord, on pouvait se dire que Kiana était ce genre de femme inaccessible tellement elle était parfaite sur tous les plans. C'était ce que Samira avait pensé au premier abord. Pas un plis au niveau de sa blouse, la coiffure impeccable, une beauté à couper le souffle, un sang-froid à toute épreuve même lors des pires situations. Ça faisait clairement tâche avec Samira avec sa tenue maculée de sang et ses cheveux en désordre après avoir piqué un sprint dans les couloirs de l'hôpital jusqu'aux urgences pour s'occuper d'un patient qui n'aurait jamais tenu jusqu'au bloc sans des soins immédiats de sa part. Mais Kiana s'était révélée bien plus accessible que ce que les apparences pouvaient bien laisser croire. Et Samira en était plus que ravie à chaque jour qui passait. La blonde était un rayon de soleil plus que bienvenue dans la vie de l'iranienne, qui était bien contente de connaître quelqu'un avec qui elle puisse autant se mettre à nu. Enfin façon de parler.

Et la dynamique qui s'était installée entre les deux femmes, c'était quelque-chose auquel elle tenait tout particulièrement. Et pas seulement pour ce petit jeu de séduction qui se jouait entre elles. Ça faisait du bien de savoir qu'il y avait quelqu'un dans sa vie à qui elle pouvait se confier sans être jugée. Même s'il fallait l'avouer, ce petit jeu de séduction l'amusait beaucoup. Dommage que la blonde soit mariée, sinon Sami n'aurait pas trainé pour passer à la vitesse supérieure. Surtout quand Kiana se laissait aller à sortir des phrases comme elle pouvait sortir régulièrement ce soir. La gynécologue semblait être la reine quand il s'agissait de tendre des perches à Samira, qui ne se gênait que très rarement pour les saisir des deux mains. Et quand la chirurgienne autorisa la blonde à faire ce qui lui semblait nécessaire pour essayer de la déconcentrer, Samira ne put s'empêcher de sourire intérieurement en voyant qu'elle optait pour la solution de la séduction. Kiana pensait-elle vraiment que Sami était genre de femme à perdre tous ses moyens au premier regard aguicheur ? Bon ok, Sami était faible quand il s'agissait de femmes, surtout pour des femmes aussi jolies que Kiana. Mais elle avait une réputation au billard à tenir, alors elle ne pouvait pas flancher aussi facilement. Ce qui agaça faussement son amie.

Mais si Samira avait réussi son premier coup d'une main de maitre, le deuxième fut une toute autre histoire. Surtout quand Kiana déboutonna partiellement son chemisier, laissant apparaître une partie de son décolleté. Un geste qui attira bien évidemment le regard de Samira et qui, couplé à la réponse de Kiana, lui fit rater son coup de façon magistrale, à la limite de la faute. Bien joué Kiana, bien joué. Mais ça allait se payer ce genre de provocations. Toutefois, quand Kiana parla de son sex appeal, Sami ne put s'empêcher de lui renvoyer la balle « Pas de panique ma belle, ton sex appeal est encore intact. D'ailleurs, si ton sex appeal a envie de défaire un autre bouton, je suis pas contre. » Elle ponctua sa proposition qu'elle savait indécente d'un clin d’œil, avant de se pousser pour laisser le champ libre à son amie. Malgré son envie de laisser son regard s'attarder sur la vue qu'offrait le décolleté de Kiana, Sami parvint à y résister, se concentrant plutôt sur la partie en cours. Qui vit une nouvelle bille être empochée et donc une nouvelle question lui être posée. Et l'iranienne laissa échapper un rire alors que la blonde lui demandait si elle avait déjà franchit le cap avec une femme mariée, probablement sans se rendre compte du double-sens de sa question. Double-sens donc Sami comptait bien profiter « Plus le temps passe et plus je me dis que je devrais mettre ma règle d'or de côté. Je connais une magnifique gynécologue avec qui je ferais volontiers un check-up. Si tu vois ce que je veux dire. » C'était sûrement l'alcool qui commençait à faire son effet, parce que ce qu'elle venait de dire n'aurait pas étonné venant d'un de ces types qui pensaient être les rois de la drague alors qu'ils faisaient fuir les femmes en courant à cause des imbécilités qui sortaient de leur bouche.

Évidemment il n'en fallu pas plus pour que Kiana rate son second coup. Attrapant le bloc de craie, Samira en déposa sur le bout de sa queue, étudiant la table « J'ai fréquenté une fois une femme mariée. C'était sympa. Jusqu'à ce que le mari me prenne en flag au petit matin et me réveille en menaçant de me défoncer le crâne avec un fer 7. Ou alors c'était un putter. » De toute façon elle y connaissait rien en golf. Toujours était-il qu'après ça, elle avait décidé qu'il était plus prudent d'être certaine que les femmes qu'elle fréquentaient étaient bel et bien célibataires. Se mettant en position, Sami se pencha volontairement plus que nécessaire en avant, consciente de la vue que son jean un peu trop serré devait offrir à Kiana. Exécutant un coup de maitre, l'iranienne empocha une boule, ce dont elle comptait bien profiter. Et elle avait déjà une question en tête « Quand tu dis que l'envie t'as repris il y a peu, c'était juste pour me chauffer, ou bien il y a vraiment quelqu'un sur qui t'as flashé ? » Que Kiana se rassure, Samira n'avait nullement l'intention d'aller cafer à son mari si jamais elle répondait par l'affirmative. Entre Kiana et Tom, le choix de la chirurgienne était fait depuis longtemps. Faisant le tour de la table, Sami joua son deuxième coup, mais manqua de peu  de mettre une deuxième bille dans un trou. Pire, elle venait d'offrir un boulevard à Kiana pour son prochain coup. Il allait falloir qu'elle se ressaisisse, sinon sa réputation de joueuse de billard allait en prendre un coup.

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Kiana Davis
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MessageSujet: Re: 8 pool teaching (Kiamira 1) (#)   8 pool teaching (Kiamira 1) EmptyLun 19 Fév - 17:16

J’aurai peut-être dû la prévenir que l’alcool n’avait pas forcément bon effet sur moi. Enfin, le moins que l’on puisse dire, c’est que les barrières sont bel et bien tombées. Je me prends au jeu de la séduction face à Samira alors que je n’avais jamais osé me comporter de cette manière face à elle. Face à très peu de personnes d’ailleurs quand on y pense. C’est cette étiquette de petite fille parfaite que je voulais à tout prix garder en évitant de boire de l’alcool, et ainsi montrer une autre facette de celle que je suis. « Pas de panique ma belle, ton sex appeal est encore intact. D'ailleurs, si ton sex appeal a envie de défaire un autre bouton, je suis pas contre. » Je ne peux me retenir de rire franchement, arquant même un sourcil, amusée. « N’en demande pas trop... » Puisqu’elle n’a pas besoin de demander. A mon tour donc de jouer, laissant le plaisir à l’iranienne de garder un peu de plaisir face à ce bouton que je n’ai pas rattaché. Je lui pose finalement une question, qui je pensais, allait pouvoir m’en dire un peu plus sur son histoire amoureuse, mais je n’ai pas vraiment fait attention au double-sens de cette dernière, ou en tout cas, à ce qu’elle pourrait représenter face à ma propre condition de femme mariée. « Plus le temps passe et plus je me dis que je devrais mettre ma règle d'or de côté. Je connais une magnifique gynécologue avec qui je ferais volontiers un check-up. Si tu vois ce que je veux dire. » La voilà qui commence à montrer le visage de celle qu’elle pourrait bien être face à d’autres femmes que moi. Si chaque être humain aime à ressentir une forme d’exclusivité quant aux ressentis de quelqu’un, je dois dire que de ne pas faire partie de celles qui n’étaient pas sous son radar me donnait un petit goût de déception. Je n’en avais pas pris conscience jusqu’à ce soir. Le rouge à mes joues, j’enferme ma lèvres inférieure entre mes dents, dans un demi-sourire, ratant mon deuxième coup.

Je me redresse alors, un peu déçue, mais attendant avec impatience la vraie réponse à ma question. Elle m’explique une tranche de vie, une expérience avec cette femme mariée, et son mari qui aurait pu lui ôter la vie. Je grimace immédiatement, et m’en veux presque de penser qu’au moins, Tom ne lui ferait aucun mal d’où il est. Stop Kiana ! Je secoue la tête pour moi-même, en tentant de remettre mes pensées dans la bonne direction. Mais mon regard, lui, semble avoir envie de s’attarder sur une direction qui n’est pas celle de la trajectoire de la boule que vise Samira. Il y a les coutures de son jean qui me semblent bien plus intéressantes présentement. Que m’arrive-t-il ? « Quand tu dis que l'envie t'as repris il y a peu, c'était juste pour me chauffer, ou bien il y a vraiment quelqu'un sur qui t'as flashé ? » En une fraction de seconde, mon esprit fait volte face et se met à repenser à Romi et ce café très rapidement échangé il y a quelques jours. Est-ce que le terme ‘flashé’ est approprié ? « J’ai peut-être rencontré quelqu’un oui. Enfin c’est très vague… » Je soupire et grimace alors que son deuxième coup vient d’être raté de peu. « Je crois que je vais demander le divorce. » Ou l’art de balancer un menhir dans la mare. Son regard planté dans le mien, je ris tout en lâchant la pression, avant d’attraper le 2ème verre qu’elle avait ramené, m’en servir la moitié, et en boire trois bonnes gorgées. « Ça fait quelques mois que c’est compliqué, et j’ai pas envie d’en parler ce soir. Mais ça faisait longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi libre. Alors merci. » Je lui souris, m’approche d’elle et dépose un baiser sur sa joue, sans trop faire attention qu’il était bien plus proche de ses lèvres que de son oreille. Détail. « Bon c’est à moi de jouer il paraît ? » Je me concentre, j’ai chaud. L’alcool ? La première était facile, elle m’avait offert un coup évident. La 2ème ne passe pas, on est à égalité. « Est-ce que tu estimes avoir satisfait toutes les femmes avec qui tu as couché ? » C’est pour les statistiques. Pour la science.
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