AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
juin 2024
7° - 16° // du beau temps, malgré un peu de vent
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis

tout est parti d'un simple match sur lovemaker,
mais jusqu'alors elles ne se sont jamais rencontrées dans la vie réelle
Le Deal du moment :
Boîte Avant-Première Star Wars Unlimited ...
Voir le deal

 

 when the party's over ☍ samira

Aller en bas 
AuteurMessage
Luca Flores
Luca Flores
ONGLET 1
when the party's over ☍ samira Aa9f1ba16fdc3d7ee8f188c8b3c8f852d504c68e
○ âge : trente-quatre ans, née un quinze novembre.
○ statut : pas tout à fait habituée au mariage, et pourtant déjà veuve. Et peut-être maman ?
○ métier : entre deux jobs, pas encore sûre de la suite.
○ quartier : center bay. une chambre dans une colocation. elle se dit que c'est temporaire, mais pour combien de temps ?
○ orientation sexuelle : elle se dit bisexuelle, avec un fort penchant vers la gent féminine.
○ posts : 1448
○ points : 0
○ pseudo : ivy
○ avatar : eiza gonzález
○ crédits : avatar : prettygilrlavatars ; gifs : gingeredits (tumblr)
○ inscrit le : 06/01/2022
ONGLET 2

MessageSujet: when the party's over ☍ samira (#)   when the party's over ☍ samira EmptyDim 11 Fév - 18:04

quiet when i'm coming home⊱ samira & luca ⊰
J’ai mal à la tête. Enfin, plus exactement au visage, à l’endroit où j’ai rencontré le poing d’un inconnu dans un bar. Alors je vous vois venir, et non je ne me suis pas fait agresser. Ou rien que je n’ai pas mérité en l’ayant expressément provoqué, juste pour le frisson de ressentir quelque chose… N’importe quoi, même s’il ne me reste plus que la douleur comme seul moyen de survie. Parce que plus rien n’a de sens, ni plus la moindre importance depuis que… depuis que ma vie a volé en éclats. A l’arrière du taxi qui me ramène chez moi, je peine à garder les yeux ouverts, et l’estomac à l’endroit, après m’être fait virer du bar où j’ai passé la soirée. Foutre la merde, c’est ma spécialité, et ça n’a encore pas loupé ce soir. Heureusement, le chauffeur n’a pas l’air particulièrement intéressé par mon histoire, et se presse de remettre les voiles dès que j’ai mis le pied hors de son véhicule. Je le suis d’un œil quand il disparaît au détour d’un virage, avant de me retourner vers la… maison. Merde. C’est pas chez moi, ça. Enfin pas vraiment ; c’est chez Meg. Je peste intérieurement, pas tout à fait sûre de comment je me suis retrouvée là, tout en jetant un regard désespéré dans la direction où le taxi a disparu. Des fois qu’il décide de faire demi-tour, on sait jamais… En plus, je crois que j’ai oublié mon téléphone dans la voiture. Vraiment, absolument parfait.
Je lâche un grand soupir, en observant la grande bâtisse qui me fait face. Je n’ai jamais su comment elle a pu se payer ça cash… Enfin si, je sais : grâce au genre de clients qui paient grassement, comme mon propre paternel, par exemple. Dire que moi aussi j’aurais pu me payer ce genre de villa si j’avais accepté de bosser pour lui. Enfin bref, je fais quelques pas sur le trottoir, passant devant une maison, puis deux, pour aller m’engager dans la petite allée menant à la plage. Quitte à être là, autant en profiter, non ? Il fait nuit noire, et je me prends quelques épines dans les chevilles en titubant contre les buissons, qui me valent quelques jurons bien sentis dans ma langue natale. Arrivée sur le sable, je me laisse tomber sur le postérieur pour les retirer, avant de m’étaler de tout mon long en attendant que la sensation de vertige se calme. Grave erreur ; le monde se remet à tourner de plus belle autour de moi, et même les étoiles deviennent floues, même en clignant plusieurs fois des yeux. J’essaie de me concentrer, j’ai même l’impression d’avoir repéré la Grande Ourse… Mais non, on n’est pas dans le bon hémisphère. Et puis, j’y connais rien en astronomie, je ne sais même pas pourquoi j’essaie, et je finis par fermer les yeux en rigolant toute seule. Grave erreur numéro deux ; je sens le monde se dérober sous mes pieds, alors que je suis pourtant allongée…
C’est alors que me vient une idée de génie : Les clés de Megan, que j’ai toujours dans une enveloppe au fond de mon sac à main, avec les quelques autres affaires qu’on m’a données à l’hôpital. C’est probablement une très mauvaise idée, mais ça ne sera sûrement pas pire que de m’endormir là, sur la plage. Avec difficulté, je me redresse en poussant quelques grognements, puis je tâtonne dans mon sac jusqu’à mettre les mains sur les fameuses clés. Chaque geste me semble être d’une difficulté surhumaine, mais je parviens pourtant à me remettre sur pieds, et me diriger vers la porte arrière de la maison la plus proche, tout en m’agrippant à tout ce que je peux pour maintenir mon équilibre. Quelle connerie l’alcool, vraiment… Les yeux à moitié fermés, j’ouvre la porte, sans vraiment prendre la peine d’être discrète puisqu’elle est censée être vide, de toute façon. « Ay ! Coño ! » Toujours dans le noir, je lâche un petit cri après m’être cogné le genou dans un meuble qui n’aurait pas dû être là. Ou peut-être que si, et que je ne m’en souviens plus. Ou que Meg m’a semé quelques pièges avant de disparaître, tiens. « Va te faire foutre. » Ouais, je parle à un fantôme. Et je me laisse tomber dans le canapé, avec pertes et fracas, au point de déloger une lampe de son socle, pour aller se retrouve par terre dans un bruit sourd. Est-ce que j’ai entendu quelque chose se casser ? Et de toute façon, elle va faire quoi ? Revenir d’entre les morts pour me coller un procès au cul ? « Vraiment, va te faire foutre. » Des deux mains, je me tiens la tête. J’ai le crâne qui va exploser. Non seulement je parle à un fantôme, mais en plus, maintenant j’entends ses pas dans l’escalier… ça y est, j’suis bonne à enfermer.
Revenir en haut Aller en bas
Samira Hajar
Samira Hajar
ONGLET 1
when the party's over ☍ samira 2f652eee5b9a7f7e551d043fc3b43aab45d53437
○ âge : 38 ans
○ statut : Célibataire. Pas mal d'histoires à son actif, mais aucune qui n'ai pu lui donner envie de sauter le pas et de se faire passer la bague au doigt.
○ métier : Chirurgienne traumatologue et orthopédiste à l'hôpital de Wellington
○ quartier : Dans une villa au 437 South Bay, avec son chat Marley
○ orientation sexuelle : Homosexuelle sans l'ombre d'un doute.
○ informations en vrac : when the party's over ☍ samira 75581b5695c7b2bc7f28c99e629084e6f806c504
1+ Mélomane à ses heures, Sami opère toujours en musique. Mais pas question pour elle d'avoir du Bach ou du Mozart dans son bloc. Elle aime quand ça beugle. Plus ça envoie du lourd, plus ça lui plait. Fut une époque elle jouait de la guitare, mais elle a finit par arrêter, préférant consacrer son temps à ses études puis à sa carrière. 2+ Elle est très douée avec un crayon. Mais c'est surtout pour dessiner des planches anatomiques. Ce qui l'a d'ailleurs pas mal aidée en école de médecine, mais qui n'est clairement pas ce qui pourra lui faire gagner des millions. Sinon elle dessine aussi des paysages, à l'occasion. 3+ Elle a prit la décision de faire congeler ses ovocytes il y a quelques années, si jamais elle souhaitait un jour avoir des enfants. C'est pas un projet immédiat, c'est même pas dit que ça arrive, mais elle préfère ne pas écarter cette possibilité. 4+ Ses relations avec sa famille sont assez compliquées. C'est pas la guerre ouverte, mais y a certains sujets qu'il vaut mieux éviter d'aborder si on veut éviter que ça se finisse avec des portes qui claquent. Elle s'entend à merveille avec sa sœur, qui est très douée pour calmer le jeu entre elle et ses parents, mais comme elle passe la majeure partie de l'année à voyager pour le boulot, elle est rarement là pour jouer les diplomates. 5+ Elle aime bien cuisiner et profite de ses jours de repos pour remplir son frigo. C'est d'ailleurs la reine du Tupperware, et elle est très possessive à ce sujet, n'hésitant pas à gueuler après quiconque aurait le malheur d'y toucher dans le frigo de la salle de repos. 6+ Ses internes ont souvent tendance à la qualifier de tyrannique, mégalomane et versant dans le mélodrame, mais c'est surtout pour les pousser à dépasser leurs limites et à faire d'eux de meilleurs chirurgiens. En réalité elle est douce et généreuse, et loin d'être la dernière quand il s'agit de faire des blagues. 7+ Samira est l'heureuse propriétaire d'un petit chat munchkin du nom de Marley. Ça lui fait de la compagnie quand elle rentre à la maison après une dure journée de boulot et ça demande beaucoup moins d'attention qu'un chien. 8+ Ayant travaillé dans un bar pendant une partie de ses études de médecine, elle en a gardé un certain talent pour concevoir des cocktails, n'hésitant pas à en faire profiter ses proches. 9+ Elle a littéralement deux pieds gauche quand il s'agit de danser. Sérieusement, si vous tenez à vos orteils, mieux vaut ne pas la forcer à monter sur la piste. 10+ Elle a quitté son ancien poste à Auckland parce qu'un de ses collègues – qui était aussi son supérieur hiérarchique – la harcelait sexuellement. Elle a porté plainte auprès du conseil de l'ordre, mais ils ont préféré enterrer sa plainte et faire comme si de rien n'était, son harceleur ayant une longue carrière derrière lui et tout un tas de relations. Samira aura au moins eu la satisfaction d'apprendre qu'il avait finit par payer pour son comportement, mais bien trop tard à son goût. 11+ C'est une reine incontestée au billard et aux fléchettes. Elle adore jouer dans les bars un peu huppés ou trainent les types qui bossent dans la finance qui parient des sommes démesurées sur une seule partie. Elle ne fait pas ça pour leur piquer leur argent, mais surtout pour les remettre à leur place des crétins qui se pensent être les rois du monde simplement parce qu'ils brassent des millions chaque jour. 12+ Sa famille est originaire de la ville de Rasht, dans le nord de l'Iran, à un saut de puce de la Mer Caspienne. Elle n'a jamais pu aller voir ceux qui sont restés là-bas alors que sa famille a fuit le pays pour la Nouvelle-Zélande, mais elle est en contact avec une de ses cousines restée sur place. Afin d'honorer ses racines, elle a appris à parler le persan, même si elle n'a l'occasion de le mettre en pratique qu'avec sa famille.

○ posts : 95
○ points : 0
○ pseudo : Goose
○ avatar : Sepideh Moafi
○ crédits : loudsilence
○ inscrit le : 16/11/2023
ONGLET 2

MessageSujet: Re: when the party's over ☍ samira (#)   when the party's over ☍ samira EmptyVen 16 Fév - 12:02

When the party's over
@Luca Flores & Samira Hajar


Le plus dur avec son boulot, c'était de devoir enchainer deux gardes à la suite. C'était le genre de trucs qu'elle adorait autant qu'elle détestait, parce qu'elle faisait ce qu'elle aimait le plus au monde, mais que ça la laissait systématiquement sur les rotules. Surtout quand on vivait des journées comme celles qu'elle venait de vivre. À croire que tous les idiots d'Island Bay avaient décidés de se mettre le plus possible en danger et d'avoir les pires accidents possibles. Dans le périmètre ou les ambulances se dirigeaient vers son hôpital, bien évidemment. Mais au moins maintenant elle pouvait cocher sur sa liste deux ou trois bizarreries médicales qu'elle pensait ne jamais voir en vrai. Comme quoi, les scénaristes des séries médicales n'étaient pas aussi dingues que ça quand ils écrivaient leurs épisodes. Sami avait tellement de café dans les veines qu'elle imaginait sans trop se tromper que si elle venait à se couper, le liquide qui sortirait tirerait bien plus sur le noir que sur le carmin. Et quand l'effet de la caféine allait cesser de faire effet, la chirurgienne risquait de s'écrouler comme une masse.

C'est d'ailleurs ce qu'elle fit sitôt rentrée chez elle. L'iranienne prit tout juste le temps de nourrir son chat, avant de grimper les escaliers d'un pas trainant jusqu'à sa chambre. Samira était tellement naze qu'elle prit à peine le temps de se déshabiller, ne gardant que ses sous-vêtements – la flemme de se mettre en pyjama mais elle n'aimait pas dormir à poil – avant de s'effondrer sur son lit. Bordel ce que ça pouvait faire du bien. Elle allait profiter à fond de ses jours de repos avant sa prochaine garde pour en faire le moins possible. Sami n'était pas du genre flemmarde, mais là pour le coup, elle comptait bien rester à la maison à être la moins productive possible. Elle avait déjà largement fait la cuisine le week-end dernier – heureusement qu'elle avait un grand congélateur dans le garage histoire de conserver tout ça, parce qu'elle avait souvent tendance à faire à manger pour un régiment – alors elle devrait pouvoir s'en sortir sans trop de mal sur ce plan là. Mais là tout de suite, la seule chose qu'elle comptait faire, c'était de profiter de ses huit heures de sommeil sans interruption.

Sauf que le destin semblait visiblement en avoir décidé autrement, parce qu'elle fut arrachée de la douce étreinte de Morphée par des bruits qui venaient du salon « Bordel Marley, tu peux pas faire un peu moins de bruit ? » Sérieusement, elle adorait son chat, mais des fois il pouvait être un peu fatiguant. Sauf que le ronronnement de la petite boule de poils juste à côté d'elle la força à ouvrir grand les yeux, soudain gagnée par une inquiétude grandissante. Si son chat était là, alors qui est-ce qui était en bas ? On était quand même pas en train de la cambrioler ? À l'idée que des voleurs aient pu pénétrer chez elle alors qu'elle était présente, son sang ne fit qu'un tour. Il fallait qu'elle appelle les flics de toute urgence... sauf que son téléphone était dans le salon, à côté du vide poches. Et merde. Il allait falloir qu'elle s'occupe de ça elle-même. Prenant tout juste le temps d'enfiler un t-shirt – elle allait quand même pas affronter des voleurs en petite tenue – la chirurgienne attrapa le premier objet qui passait et qui pouvait lui servir d'arme, à savoir un épais bouquin sur la médecine. Le genre de truc qui ne faisait probablement pas du bien si on s'en prenait un grand coup dans la tronche. Samira n'était pas forcément une grande combattante, mais elle n'avait clairement pas l'intention de se laisser cambrioler sans rien faire.

Mais alors qu'elle descendait les escaliers, Sami entendait le bruit d'une lampe qui tombait par terre en se brisant, avant d'entendre une voix clairement féminine se mettre à jurer. Quel genre de cambrioleur était-ce là, pour faire preuve d'aussi peu de discrétion ? Descendant les dernières marches sur la pointe des pieds, Sami tâtonna le temps de trouver l'interrupteur qui commandait l'éclairage du salon, et alluma d'un coup sec avant de brandir son livre, prête à frapper. Pour se retrouver face à une femme effondrée sur son canapé, qui n'était clairement pas en train de la cambrioler « Bordel de merde mais vous êtes qui vous ? » Qu'est-ce que cette femme foutait là ? Et comment est-ce qu'elle était entrée ici ? « Et qu'est-ce que vous foutez chez moi ? » Les seules femmes qui avaient les clés de chez elle, c'était sa sœur, mais c'était impossible qu'elle ait pu donner ses clés à quelqu'un, aux dernières nouvelles elle était partie à Londres pour le boulot. Et la seule autre personne pouvait difficilement être entrée chez elle par effraction, puisqu'il s'agissait de sa défunte voisine Megan. Sami aurait aimé pouvoir la sauver, mais la pauvre femme était décédée sur le trajet qui la menait à l'hôpital et Kiana avait du batailler sec pour réussir à sauver son bébé. Mais alors comment la brune vautrée sur son canapé avait bien pu rentrer chez elle ?

code by black arrow
Revenir en haut Aller en bas
Luca Flores
Luca Flores
ONGLET 1
when the party's over ☍ samira Aa9f1ba16fdc3d7ee8f188c8b3c8f852d504c68e
○ âge : trente-quatre ans, née un quinze novembre.
○ statut : pas tout à fait habituée au mariage, et pourtant déjà veuve. Et peut-être maman ?
○ métier : entre deux jobs, pas encore sûre de la suite.
○ quartier : center bay. une chambre dans une colocation. elle se dit que c'est temporaire, mais pour combien de temps ?
○ orientation sexuelle : elle se dit bisexuelle, avec un fort penchant vers la gent féminine.
○ posts : 1448
○ points : 0
○ pseudo : ivy
○ avatar : eiza gonzález
○ crédits : avatar : prettygilrlavatars ; gifs : gingeredits (tumblr)
○ inscrit le : 06/01/2022
ONGLET 2

MessageSujet: Re: when the party's over ☍ samira (#)   when the party's over ☍ samira EmptyDim 25 Fév - 19:59

quiet when i'm coming home⊱ samira & luca ⊰
Mes doigts me massent la tempe, comme si que ça pouvait faire passer la douleur, et la sensation d’être une véritable épave, ce soir, et en général. C’était Meg, la raisonnable. Celle qui était capable de me recadrer, ou me tenir la tête hors de l’eau lorsque je perdais pieds. L’idée-même de devoir faire sans elle, maintenant qu’elle n’est plus là, m’est complètement insupportable ; et j’ai parfaitement conscience d’être plus que pathétique, à venir me réfugier chez elle pour essayer de retrouver un peu de sa présence.
« Bordel de merde mais vous êtes qui vous ? » Je sursaute, ouvre les yeux, puis les referme à moitié en les protégeant de mon bras après m’être pris un flash de lumière sur la rétine. « Hein, quoi ? » En m’aidant de l’autre bras, je me redresse, peut-être un peu trop vite pour mon propre bien, et pour ma tête qui se remet à tourner. « Et qu'est-ce que vous foutez chez moi ? » Cette fois, j’essaie d’examiner la source de cette voix qui me parle, même si je ne saisis pas encore tous ses mots  - une brunette en t-shirt, et bien réelle ; pas du tout du style de Megan. Qu’est-ce qu’elle fout là ? « Mais qu’est-ce que… mais vous, vous êtes qui ? » Et c’est quoi ce bouquin avec lequel elle essaie de me menacer ? – si c’est une menace, il m’a l’air assez gros pour assumer quelqu’un ; encore faudrait-il avoir la force de le manipuler correctement. Lentement - peut-être un peu trop -, ses mots atteignent finalement leur destination, pendant que j’observe la pièce autour de nous, en commençant par le canapé, puis le reste des meubles, jusqu’à la couleur des murs. « Et où est-ce que je suis !? » Ça fait quelques mois que je ne suis pas venue, mais le salon ne ressemblait pas du tout à ça la dernière fois. Et je n’ai pas le souvenir que Meg m’est parlé d’un changement de déco ; et… elle a dit quoi, déjà, la brunette avec son bouquin ? « Qu’est-ce que je fous là !? » Chez elle, donc, si j’ai bien compris. Est-ce que je me suis endormie sans m’en rendre compte ? Sur la plage, ou sur le canapé ? Je ne m’en souviens déjà plus. Je ne me souviens pas de grand-chose, à vrai dire, et dans la précipitation, je me relève, fais un demi-tour sur moi-même, et perds déjà l’équilibre pour me retrouver par terre, cette fois. Au passage, mon coude heurte le coin de la table basse, et je pousse un cri de douleur, accompagné d’un nouveau juron en espagnol. A vrai dire, je ne sais pas ce qui est pire : cette nouvelle source de douleur, ou l’humiliation de me retrouver complètement ivre et désemparée chez une parfaite inconnue. Mes yeux finissent par se poser sur la lampe, en plusieurs morceaux à côté de moi. C’est normal de me réjouir d’être en meilleur état qu’elle ? « C’est à vous, ça ? » Je me tiens le coude, par réflexe, et aussi peut-être par instinct de conservation. Elle va me menacer encore longtemps avec son bouquin ?
Revenir en haut Aller en bas
Samira Hajar
Samira Hajar
ONGLET 1
when the party's over ☍ samira 2f652eee5b9a7f7e551d043fc3b43aab45d53437
○ âge : 38 ans
○ statut : Célibataire. Pas mal d'histoires à son actif, mais aucune qui n'ai pu lui donner envie de sauter le pas et de se faire passer la bague au doigt.
○ métier : Chirurgienne traumatologue et orthopédiste à l'hôpital de Wellington
○ quartier : Dans une villa au 437 South Bay, avec son chat Marley
○ orientation sexuelle : Homosexuelle sans l'ombre d'un doute.
○ informations en vrac : when the party's over ☍ samira 75581b5695c7b2bc7f28c99e629084e6f806c504
1+ Mélomane à ses heures, Sami opère toujours en musique. Mais pas question pour elle d'avoir du Bach ou du Mozart dans son bloc. Elle aime quand ça beugle. Plus ça envoie du lourd, plus ça lui plait. Fut une époque elle jouait de la guitare, mais elle a finit par arrêter, préférant consacrer son temps à ses études puis à sa carrière. 2+ Elle est très douée avec un crayon. Mais c'est surtout pour dessiner des planches anatomiques. Ce qui l'a d'ailleurs pas mal aidée en école de médecine, mais qui n'est clairement pas ce qui pourra lui faire gagner des millions. Sinon elle dessine aussi des paysages, à l'occasion. 3+ Elle a prit la décision de faire congeler ses ovocytes il y a quelques années, si jamais elle souhaitait un jour avoir des enfants. C'est pas un projet immédiat, c'est même pas dit que ça arrive, mais elle préfère ne pas écarter cette possibilité. 4+ Ses relations avec sa famille sont assez compliquées. C'est pas la guerre ouverte, mais y a certains sujets qu'il vaut mieux éviter d'aborder si on veut éviter que ça se finisse avec des portes qui claquent. Elle s'entend à merveille avec sa sœur, qui est très douée pour calmer le jeu entre elle et ses parents, mais comme elle passe la majeure partie de l'année à voyager pour le boulot, elle est rarement là pour jouer les diplomates. 5+ Elle aime bien cuisiner et profite de ses jours de repos pour remplir son frigo. C'est d'ailleurs la reine du Tupperware, et elle est très possessive à ce sujet, n'hésitant pas à gueuler après quiconque aurait le malheur d'y toucher dans le frigo de la salle de repos. 6+ Ses internes ont souvent tendance à la qualifier de tyrannique, mégalomane et versant dans le mélodrame, mais c'est surtout pour les pousser à dépasser leurs limites et à faire d'eux de meilleurs chirurgiens. En réalité elle est douce et généreuse, et loin d'être la dernière quand il s'agit de faire des blagues. 7+ Samira est l'heureuse propriétaire d'un petit chat munchkin du nom de Marley. Ça lui fait de la compagnie quand elle rentre à la maison après une dure journée de boulot et ça demande beaucoup moins d'attention qu'un chien. 8+ Ayant travaillé dans un bar pendant une partie de ses études de médecine, elle en a gardé un certain talent pour concevoir des cocktails, n'hésitant pas à en faire profiter ses proches. 9+ Elle a littéralement deux pieds gauche quand il s'agit de danser. Sérieusement, si vous tenez à vos orteils, mieux vaut ne pas la forcer à monter sur la piste. 10+ Elle a quitté son ancien poste à Auckland parce qu'un de ses collègues – qui était aussi son supérieur hiérarchique – la harcelait sexuellement. Elle a porté plainte auprès du conseil de l'ordre, mais ils ont préféré enterrer sa plainte et faire comme si de rien n'était, son harceleur ayant une longue carrière derrière lui et tout un tas de relations. Samira aura au moins eu la satisfaction d'apprendre qu'il avait finit par payer pour son comportement, mais bien trop tard à son goût. 11+ C'est une reine incontestée au billard et aux fléchettes. Elle adore jouer dans les bars un peu huppés ou trainent les types qui bossent dans la finance qui parient des sommes démesurées sur une seule partie. Elle ne fait pas ça pour leur piquer leur argent, mais surtout pour les remettre à leur place des crétins qui se pensent être les rois du monde simplement parce qu'ils brassent des millions chaque jour. 12+ Sa famille est originaire de la ville de Rasht, dans le nord de l'Iran, à un saut de puce de la Mer Caspienne. Elle n'a jamais pu aller voir ceux qui sont restés là-bas alors que sa famille a fuit le pays pour la Nouvelle-Zélande, mais elle est en contact avec une de ses cousines restée sur place. Afin d'honorer ses racines, elle a appris à parler le persan, même si elle n'a l'occasion de le mettre en pratique qu'avec sa famille.

○ posts : 95
○ points : 0
○ pseudo : Goose
○ avatar : Sepideh Moafi
○ crédits : loudsilence
○ inscrit le : 16/11/2023
ONGLET 2

MessageSujet: Re: when the party's over ☍ samira (#)   when the party's over ☍ samira EmptyVen 1 Mar - 22:45

When the party's over
@Luca Flores & Samira Hajar


Si Samira avait espéré pouvoir passer une nuit tranquille sous la couette, voilà qu'il n'en était rien. En général, c'était plutôt la faute de Marley qui se décidait à venir dormir à côté d'elle, quitte à se coller contre son visage et à l'empêcher de respirer par la même occasion. Franchement, elle adorait ce chat, mais des fois, qu'est-ce qu'il pouvait être bête.  Merde, elle avait un lit king size, il était vraiment obligé de se coller à elle ? Puis évidemment, il y avait toutes ces fois ou elle était victime d'insomnie, étant trop fatiguée pour réussir à s'endormir ou encore trop soumise aux effets de l'adrénaline pour être capable de fermer l’œil.  En plus de ça, avec des horaires aussi fluctuants que les siens, c'était pas forcément très simple de mettre en place un rythme de sommeil correct. Mais c'était un petit prix à payer pour exercer le meilleur métier du monde. Enfin de son point de vue en tout cas.

Mais voir un parfaite inconnue débarquer dans son salon et foutre en l'air son mobilier... ouais nan, ça c'était pas vraiment au programme. Ou alors quand ça arrivait, Samira était avec elle et occupée à  faire des choses pas très catholiques. Malgré l'adrénaline liée à la crainte de se faire cambrioler, le cerveau de la chirurgienne était encore dans le potage, abruti par le sommeil dont il avait été arraché sans le moindre ménagement. En témoignait son arme improvisée franchement pas des plus efficaces, ou le fait qu'elle peinait à comprendre comment cette femme avait bien pu faire pour rentrer chez elle. Visiblement, cette femme était complètement ivre. Elle avait quand même pas réussi à crocheter sa serrure alors qu'elle devait sûrement voir double ? Et Samira prenait toujours soin de vérifier que toutes les portes étaient fermées avant d'aller dormir. Passer par la chatière, c'était même carrément exclu. Alors nom de Dieu, comment est-ce qu'elle était arrivée là ? Ou alors elle avait une hallucination. Mais les hallucinations, ça ne pétait pas les lampes. Restait l'option qu'elle était toujours en train de dormir et qu'elle faisait un rêve. Un rêve particulièrement bizarre et que l'iranienne espérait oublier sitôt réveillée. Mais non, ça n'était sûrement pas un rêve. En général, ses rêves étaient quand même plus intéressants que ça. Ou en tout cas, c'était ce que Samira aimait croire.

Son livre toujours entre les mains, Sami haussa un sourcil alors que la femme osait lui demander qui elle était « Qui... mais vous êtes chez moi ! » Nan mais c'était un comble ça. C'était celle qui était rentrée dans sa demeure par effraction qui osait lui demander qui elle était. Alors que la chirurgienne étudiait plus en détail la femme, elle finit par être convaincue que la femme était définitivement ivre. Et pas qu'un peu, vu sa façon de parler et de se mouvoir. Ah ça, c'était la cerise sur le gâteau. Y avait rien de mieux que de devoir gérer des gens complètement bourrés alors qu'on venait à peine de se réveiller. Mais en général, quand ça lui arrivait, c'était à l'hôpital et il y avait tout le personnel des urgences pour venir lui filer un coup de main si jamais les choses dégénéraient. Et là... c'était pas qu'elle ne faisait pas confiance à son chat, mais elle doutait qu'il lui soit d'une grande aide « Oh non mais c'est pas vrai. Vous le faites exprès ou quoi ? » Grogna la chirurgienne alors que la femme demandait une fois de plus ce qu'elle faisait là, comme si elle prenait à peine conscience de ce qu'il se passait et de la situation dans laquelle elle était. À chaque seconde qui passait, Samira avait de plus envie d'attraper cette femme par la peau du cou pour la foutre dehors. Ou à défaut de téléphoner aux flics pour qu'ils le fassent pour elle.

Toutefois, la colère céda rapidement place à la pitié quand la femme se releva avant d'être brutalement rattrapée par la gravité, finissant par terre et mettant un grand coup de coude dans sa table basse en chêne massif. Franchement, la situation commençait à devenir gênante. Surtout quand l'inconnue lui demanda si la lampe qu'elle avait fracassé un peu plus tôt était à elle. Y avait vraiment des gens qui feraient mieux de ne pas boire « Et vous voulez qu'elle soit à qui ? » Finissant par poser son livre sur la table, Samira se dirigea vers la cuisine, sortant un rouleau de sachets en plastique d'un tiroir. En arrachant un au rouleau, Sami ouvrit son congélateur et vida un des bacs à glaçons dans le sachet, avant d'y faire un nœud. Alors qu'elle se tournait, le regard de l'iranienne fut attiré par la porte qui donnait sur son petit bout de jardin et sur la plage au-delà. Porte qui était à légèrement ouverte. Se dirigeant d'un pas rapide vers ladite porte, Samira lança le sac de glaçons vers la femme « Pour votre coude. » Vu comment son coude avait tapé, le nerf qui passait là devait la faire souffrir comme jamais. Arrivant devant la porte, Samira s'attendait à voir sa porte fracturée, mais il n'en fut rien. Non, à la place, il y avait des clés dans la serrure. Récupérant le trousseau, Samira ferma la porte, avant d'agiter le trousseau « Je peux savoir ou vous avez eu ça ? C'est les clés de ma voisine. » Sa voisine décédée, qui plus est. Mais attends... elle était pas mariée Megan ?

code by black arrow
Revenir en haut Aller en bas
Luca Flores
Luca Flores
ONGLET 1
when the party's over ☍ samira Aa9f1ba16fdc3d7ee8f188c8b3c8f852d504c68e
○ âge : trente-quatre ans, née un quinze novembre.
○ statut : pas tout à fait habituée au mariage, et pourtant déjà veuve. Et peut-être maman ?
○ métier : entre deux jobs, pas encore sûre de la suite.
○ quartier : center bay. une chambre dans une colocation. elle se dit que c'est temporaire, mais pour combien de temps ?
○ orientation sexuelle : elle se dit bisexuelle, avec un fort penchant vers la gent féminine.
○ posts : 1448
○ points : 0
○ pseudo : ivy
○ avatar : eiza gonzález
○ crédits : avatar : prettygilrlavatars ; gifs : gingeredits (tumblr)
○ inscrit le : 06/01/2022
ONGLET 2

MessageSujet: Re: when the party's over ☍ samira (#)   when the party's over ☍ samira EmptyMer 20 Mar - 23:31

quiet when i'm coming home⊱ samira & luca ⊰
« Qui... mais vous êtes chez moi ! » Je commence à imprimer l’information, après quelques minutes de latence. Mais il est difficile de changer de perspective, surtout dans mon état actuel. Déjà que j’ai du mal à avouer mes torts en temps normal… Je grogne, je râle, je répète plusieurs fois les mêmes questions, comme si que j’espérais secrètement que les réponses puissent être différentes. Enfin, c’est ridicule, je sais ; je suis juste complètement à côté de mes pompes. Le pire, c’est qu’avec l’agacement croissant de mon interlocutrice, j’aurais pu surenchérir dans l’agressivité, mais la gravité se charge de me remettre a ma place, accompagnée d’un grand coup de table basse dans le coude. Le genre de douleur à réveiller un mort, ou à défaut, un comateux. Aussi sonné que si j’avais pris un coup sur la tête, j’ai la bouche encore plus pâteuse lorsque je parle de la lampe. Ou à la lampe, je n’en suis pas exactement sûre. « Et vous voulez qu'elle soit à qui ? » La lampe. Parce qu’on est chez elle, j’ai bien compris, oui. Je suis parfaitement consciente que mes questions sont idiotes, et je n’ai même plus l’énergie de répliquer face à son agacement. Par contre, il serait peut-être temps que je m’inquiète de savoir où est-ce que j’ai atterri, et surtout comment, parce que ce n’est manifestement pas la brune et son bouquin qui m’ont attirée jusqu’à leur salon. A moins qu’elle soit très bonne actrice ? Ce qui est sûr, c’est que je serais incapable de me défendre si elle s’en prenait à moi maintenant. J’ai déjà du mal à aligner deux pensées cohérentes avec la douleur qui irradie de mon bras, et à peine l’énergie de réagir, ou même sursauter, lorsqu’un sac de glaçons arrive dans ma direction. « Pour votre coude. » Tour à tour, j’observe le sac, puis la jeune femme qui me l’a envoyé. Est-ce que je peux vraiment m’accorder le luxe d’être méfiante ? Je ne crois pas. De toute façon, elle me tourne le dos, et je ne cherche même plus à savoir ce qu’elle fabrique, bien trop occupée à soupirer de soulagement, les yeux fermés, en laissant le froid anesthésier ma douleur.
Je pourrais m’endormir là, sur place, maintenant que le coup d’adrénaline est passé. Mais c’est sans compter sur mon hôtesse du soir, qui n’est pas plus avancée que tout à l’heure. « Je peux savoir ou vous avez eu ça ? C'est les clés de ma voisine. » Je rouvre les yeux, les plissant un peu pour me réhabituer à la lumière, tout en observant le trousseau qu’elle agite nerveusement dans les airs. « Votre… voisine. » Je répète ces derniers mots, comme pour mieux les assimiler. Et… « Ay pendeja » Je referme les yeux, basculant la tête en arrière sans trop être sûre de sa destination ; elle finit par heurter un meuble derrière moi. Lentement, je visualise les pièces du puzzle se remettre en place, tout en essayant de me remémorer mon trajet jusque là. La plage. Les maisons presque identiques. Les épines de ronces qui s’enfoncent dans la peau de mes chevilles… La voisine. « Votre voisine est morte. Mes condoléances. » Je ne la regarde même pas. A vrai dire, j’ai l’impression de parler dans le vide, ou peut-être à une autre version de moi-même, je n’en sais trop rien. Ça n’a pas spécialement de sens ; mais en même temps, ça n’a pas non plus de sens que Megan ait eu les clés de sa voisine sur son trousseau. Plus le temps passe, et plus j’ai l’impression d’avoir épousé une inconnue. Dans un effort surhumain, je parviens à me remettre sur pieds, pour aller m’adosser contre la table - le bar ? - d’où je profite d’une meilleure vue de mon environnement. Et avec lassitude, je soupire, tout en repérant le regard toujours interrogateur de ladite voisine. « J’suis sa femme. Enfin.. ex-femme. Enfin… bref, vous avez compris. » Je chasse l’air, d’un coup de main dans le vide. Hors de question que j’utilise un mot qui me donnerait soixante ans de plus rien qu’en le prononçant. Ma respiration est lourde, difficile, mais je m’attelle plutôt à observer la pièce qui nous entoure, sans bien réaliser que je ne suis peut-être pas la bienvenue dans le salon d’une inconnue, au milieu de la nuit. Peut-être qu’il faudrait que je m’en excuse, d’ailleurs… Non ? « Je savais pas que Meg en était au point de faire des pyjama party avec ses voisines. » On repassera pour les excuses. Mon regard, lourd de sous-entendus, finit par croiser le sien. C’est une déduction qui ne se base sur rien de particulier, si ce n’est que je connais suffisamment bien ma femme pour savoir que sa voisine serait parfaitement à son goût. Et ce n’est même pas comme si que ça me dérangeait, au fond, puisqu’elle fait bien ce qu’elle veut, de ce côté-ci du globe. Faisait. Elle faisait bien ce qu’elle voulait… Bordel, je vais vraiment pas y arriver.
Revenir en haut Aller en bas
Samira Hajar
Samira Hajar
ONGLET 1
when the party's over ☍ samira 2f652eee5b9a7f7e551d043fc3b43aab45d53437
○ âge : 38 ans
○ statut : Célibataire. Pas mal d'histoires à son actif, mais aucune qui n'ai pu lui donner envie de sauter le pas et de se faire passer la bague au doigt.
○ métier : Chirurgienne traumatologue et orthopédiste à l'hôpital de Wellington
○ quartier : Dans une villa au 437 South Bay, avec son chat Marley
○ orientation sexuelle : Homosexuelle sans l'ombre d'un doute.
○ informations en vrac : when the party's over ☍ samira 75581b5695c7b2bc7f28c99e629084e6f806c504
1+ Mélomane à ses heures, Sami opère toujours en musique. Mais pas question pour elle d'avoir du Bach ou du Mozart dans son bloc. Elle aime quand ça beugle. Plus ça envoie du lourd, plus ça lui plait. Fut une époque elle jouait de la guitare, mais elle a finit par arrêter, préférant consacrer son temps à ses études puis à sa carrière. 2+ Elle est très douée avec un crayon. Mais c'est surtout pour dessiner des planches anatomiques. Ce qui l'a d'ailleurs pas mal aidée en école de médecine, mais qui n'est clairement pas ce qui pourra lui faire gagner des millions. Sinon elle dessine aussi des paysages, à l'occasion. 3+ Elle a prit la décision de faire congeler ses ovocytes il y a quelques années, si jamais elle souhaitait un jour avoir des enfants. C'est pas un projet immédiat, c'est même pas dit que ça arrive, mais elle préfère ne pas écarter cette possibilité. 4+ Ses relations avec sa famille sont assez compliquées. C'est pas la guerre ouverte, mais y a certains sujets qu'il vaut mieux éviter d'aborder si on veut éviter que ça se finisse avec des portes qui claquent. Elle s'entend à merveille avec sa sœur, qui est très douée pour calmer le jeu entre elle et ses parents, mais comme elle passe la majeure partie de l'année à voyager pour le boulot, elle est rarement là pour jouer les diplomates. 5+ Elle aime bien cuisiner et profite de ses jours de repos pour remplir son frigo. C'est d'ailleurs la reine du Tupperware, et elle est très possessive à ce sujet, n'hésitant pas à gueuler après quiconque aurait le malheur d'y toucher dans le frigo de la salle de repos. 6+ Ses internes ont souvent tendance à la qualifier de tyrannique, mégalomane et versant dans le mélodrame, mais c'est surtout pour les pousser à dépasser leurs limites et à faire d'eux de meilleurs chirurgiens. En réalité elle est douce et généreuse, et loin d'être la dernière quand il s'agit de faire des blagues. 7+ Samira est l'heureuse propriétaire d'un petit chat munchkin du nom de Marley. Ça lui fait de la compagnie quand elle rentre à la maison après une dure journée de boulot et ça demande beaucoup moins d'attention qu'un chien. 8+ Ayant travaillé dans un bar pendant une partie de ses études de médecine, elle en a gardé un certain talent pour concevoir des cocktails, n'hésitant pas à en faire profiter ses proches. 9+ Elle a littéralement deux pieds gauche quand il s'agit de danser. Sérieusement, si vous tenez à vos orteils, mieux vaut ne pas la forcer à monter sur la piste. 10+ Elle a quitté son ancien poste à Auckland parce qu'un de ses collègues – qui était aussi son supérieur hiérarchique – la harcelait sexuellement. Elle a porté plainte auprès du conseil de l'ordre, mais ils ont préféré enterrer sa plainte et faire comme si de rien n'était, son harceleur ayant une longue carrière derrière lui et tout un tas de relations. Samira aura au moins eu la satisfaction d'apprendre qu'il avait finit par payer pour son comportement, mais bien trop tard à son goût. 11+ C'est une reine incontestée au billard et aux fléchettes. Elle adore jouer dans les bars un peu huppés ou trainent les types qui bossent dans la finance qui parient des sommes démesurées sur une seule partie. Elle ne fait pas ça pour leur piquer leur argent, mais surtout pour les remettre à leur place des crétins qui se pensent être les rois du monde simplement parce qu'ils brassent des millions chaque jour. 12+ Sa famille est originaire de la ville de Rasht, dans le nord de l'Iran, à un saut de puce de la Mer Caspienne. Elle n'a jamais pu aller voir ceux qui sont restés là-bas alors que sa famille a fuit le pays pour la Nouvelle-Zélande, mais elle est en contact avec une de ses cousines restée sur place. Afin d'honorer ses racines, elle a appris à parler le persan, même si elle n'a l'occasion de le mettre en pratique qu'avec sa famille.

○ posts : 95
○ points : 0
○ pseudo : Goose
○ avatar : Sepideh Moafi
○ crédits : loudsilence
○ inscrit le : 16/11/2023
ONGLET 2

MessageSujet: Re: when the party's over ☍ samira (#)   when the party's over ☍ samira EmptyMar 9 Avr - 10:38

When the party's over
@Luca Flores & Samira Hajar


Se faire réveiller par une inconnue passablement éméchée qui avait fait irruption en plein milieu de son salon ? C'était pas vraiment sur sa bucket list. C'était même probablement sur la bucket list de personne. Et pourtant, Samira était là, avec cette femme qui peinait à tenir debout et encore plus à tenir des propos cohérents. Si l'iranienne n'avait pas été le genre de femme à détester recourir à la violence – même si son gros livre pouvait laisser croire le contraire – elle aurait sans hésiter dégagé l'intruse de chez elle à grand coup de pied aux fesses. Parce que bon, il ne fallait quand même pas pousser mémé dans les orties, on ne laissait pas les gens rentrer chez soi comme si de rien n'était, surtout quand ils étaient de parfaits inconnus. Enfin... pas sans que Samira les ait au préalable invités à entrer. Parce que sa maison avait vu défiler pas mal des femmes au fil des années, depuis qu'elle était arrivée à Island Bay. Mais ça c'était une autre histoire qui n'avait absolument rien à voir avec le sujet qui la préoccupait actuellement.

Mais non, à la place, voilà qu'elle prenait soin de la brune. Enfin prendre soin, c'était peut-être un bien grand mot, mais elle lui offrait au moins quelque-chose pour soulager la douleur de son coude. L'inconnue pouvait dire merci au serment d'Hippocrate que Sami avait prêté quand elle avait commencé à exercer la médecine. Nan et puis sincèrement, cette femme lui faisait un peu de peine. Même si elle était entrée chez elle par effraction. Ça se voyait comme le nez au milieu de la figure que la femme vivait des choses franchement moches ces derniers temps. Savoir quoi exactement, c'était au-delà des compétences de la chirurgiennes. Un début de réponse s'offrit à elle quand Samira récupéra le trousseau de clés avec lequel l'intruse avait ouvert la porte qui donnait sur le jardin et la plage au-delà. Le trousseau de clé de feu sa voisine. Comment est-ce qu'elle avait pu mettre la main sur ça ? La dernière fois qu'elle avait vu ce fameux trousseau, c'était à l'hôpital, quand elle s'était retrouvée avec la lourde tâche de confirmer l'identité de sa défunte voisine. Ce qui avait de quoi la mettre en colère, Samira ayant encore du mal à encaisser le fait qu'elle n'avait rien pu faire pour sauver Megan. Et elle détestait au plus haut point perdre des patients. Même si cette patiente là n'avait jamais eu l'occasion de franchir les portes de son bloc.

Vautrée sur le canapé, la femme lui annonça sans faire preuve de la moindre once de délicatesse que Megan était morte « J'suis au courant. » Se contenta de répondre Samira sans rien laisser transparaitre. Au risque de passer pour une je-m'en-foutiste au cœur de pierre. La mort de sa voisine était tragique, surtout qu'elle laissait derrière elle un bébé à peine né, mais Samira ne la connaissait pas si bien que ça au final. L'échange de clés, c'était surtout parce que c'était le plus pratique pour l'une comme pour l'autre. Elles se disaient bonjour, discutaient parfois de tout et de rien, mais ça n'allait pas beaucoup plus loin. Elles se faisaient pas des brunchs tous les dimanches matins. Et finalement, la femme lui apprit qu'elle était l'épouse de la défunte voisine « C'est plutôt à moi de vous exprimer mes condoléances du coup. » Alors donc, elle était bien mariée. Il lui semblait que Megan le lui avait dit à l'occasion, mais faute de voir ladite épouse, elle avait finit par se dire qu'elle tenait plus du mythe qu'autre-chose. Mais voilà qui expliquait comment cette femme s'était retrouvée avec les clés en sa possession. Elle avait du tout simplement récupérer les effets personnels de sa femme à l'hôpital. Et être trop bourrée pour se rendre compte qu'elle entrait dans la mauvaise maison.

Quand la veuve parla de pyjama party, Samira laissa échapper un petit rire. Visiblement elle était bien prompte à sauter aux conclusions par rapport à ce que pouvait faire son épouse quand elle n'était pas là. Et Samira ne savait pas trop comment elle devait prendre la chose, pour être honnête « Elle filait juste à bouffer à mon chat quand j'étais au boulot. Y a jamais rien eu de plus. » Ça aurait pu arriver, mais non. Les deux femmes se contentaient de se rendre des petits services de temps en temps, et ça s'arrêtait là. Venant se camper face à la brune, Samira croisa les bras en travers de sa poitrine, laissant clairement apparaître son agacement par rapport à toute cette situation « Écoutez, j'ai rien contre vous, mais... vous pourriez pas aller vous écrouler dans la maison d'à côté ? Vous avez les clés après tout. » Et puis si elle était la femme de Megan, techniquement la maison était à elle maintenant. Et ça éviterait qu'elle foute en l'air d'autres lampes. Quoique... peut-être n'avait-elle pas envie de dormir dans la maison de sa défunte épouse, surtout en sachant qu'elle n'y trouverait plus Megan. Se rendant compte qu'elle avait peut-être manqué un peu de tact, Samira passa ses mains sur son visage pour essayer de se réveiller un peu plus « Désolée. J'ai eu une longue journée et j'ai tendance à être sur les dents quand on me prive de sommeil. » Est-ce qu'elle venait de lui balancer avec plus ou moins de subtilité que c'était de sa faute si elle était grognon ? Y avait pas à dire, Samira qui manquait de sommeil, c'était pas beau à voir.

code by black arrow
Revenir en haut Aller en bas
Luca Flores
Luca Flores
ONGLET 1
when the party's over ☍ samira Aa9f1ba16fdc3d7ee8f188c8b3c8f852d504c68e
○ âge : trente-quatre ans, née un quinze novembre.
○ statut : pas tout à fait habituée au mariage, et pourtant déjà veuve. Et peut-être maman ?
○ métier : entre deux jobs, pas encore sûre de la suite.
○ quartier : center bay. une chambre dans une colocation. elle se dit que c'est temporaire, mais pour combien de temps ?
○ orientation sexuelle : elle se dit bisexuelle, avec un fort penchant vers la gent féminine.
○ posts : 1448
○ points : 0
○ pseudo : ivy
○ avatar : eiza gonzález
○ crédits : avatar : prettygilrlavatars ; gifs : gingeredits (tumblr)
○ inscrit le : 06/01/2022
ONGLET 2

MessageSujet: Re: when the party's over ☍ samira (#)   when the party's over ☍ samira EmptyLun 22 Avr - 23:56

quiet when i'm coming home⊱ samira & luca ⊰
Elle n’a pas l’air particulièrement émue par mon annonce, la voisine. En même temps, j’ignorais même que Megan avait une voisine avant ce soir - enfin, je me doutais qu’elle en avait, mais je n’avais pas concrètement conceptualisé la réalité de son existence. Il faut dire que je n’ai pas passé beaucoup de temps dans le coin, et encore moins ces derniers mois… « C'est plutôt à moi de vous exprimer mes condoléances du coup. » Je souffle du nez, dans un petit rire amer, presque triste. Ses condoléances. J’en ai reçu beaucoup, des condoléances, depuis quelques jours ; mais ce sont des mots toujours aussi vides de sens. Ils ne veulent pas plutôt me dire quelque chose que je ne savais pas sur ma femme ? Bon, remarque, j’en apprends de belles, quand même. Comme le fait qu’elle partageait des pyjama partys avec sa voisine. Ou peut-être pas, selon ce qu’elle me raconte. Franchement, sa réponse ne m’intéresse pas vraiment, même si j’acquiesce lentement, pour au moins lui faire comprendre que j’ai entendu. Y’a jamais rien eu de plus, qu’elle me dit, et c’est sans doute dommage. Une occasion manquée, quoi, même si je ne verserais pas une larme pour autant. « Okay. » Concrètement, ça ne change rien à ma vie de savoir que la brune en face de moi a vu ma femme en petite tenue, ou pas. Quoique, si ça avait été elle, j’aurais pu lui demander comment c’était… Nan ? Okay, non, c’est pas raisonnable apparemment. Mais qui me croit encore capable de raisonnement logique, à cette heure-là et dans ces conditions ? La voisine, visiblement. « Écoutez, j'ai rien contre vous, mais... vous pourriez pas aller vous écrouler dans la maison d'à côté ? Vous avez les clés après tout. » Je la dévisage, le regard neutre. Je ne suis pas triste, ni même vexée. En fait, je n’ai pas d’émotion particulière, et pas la moindre envie de ressentir quoi que ce soit de toute façon ; ça tombe bien. Sans un mot, je récupère le trousseau de clés qu’elle me tend, en soupirant toujours aussi fort. Et quelque part, je sais qu’il faudrait que je bouge, maintenant - peut-être même que je m’excuse de l’intrusion ? -, mais je reste immobile, proche de l’encéphalogramme plat. « Désolée. J'ai eu une longue journée et j'ai tendance à être sur les dents quand on me prive de sommeil. » Tiens, c’est elle qui s’excuse ? Je lève un sourcil, le regard toujours plongé dans ses yeux marrons, visiblement fatigués. Elle est marrante, je peux au moins lui accorder ça. Et elle a du cran, aussi, de me dégager comme ça juste après ce que je viens de lui dire… J’aurais pas osé. (C’est faux, j’aurais fait exactement la même chose.) « Je vois. » Un sourire narquois au coin des lèvres, je relève le sachet de glaçons, pour le déposer dans ses mains, à l’exact endroit d’où j’ai récupéré les clés. « Pas besoin de me le dire deux fois, j’ai compris le message, je vais vous laisser retourner à votre beauty sleep. » Encore un effort pour me mettre en mouvement en direction de la porte par laquelle je suis entrée. « Vous voulez que je ferme en part- » Arrivée presque à la porte, je manque de me prendre les pieds dans le tapis, et me rattrape tout juste au rideau. Est-ce que j’ai entendu quelque chose se déchirer…? Oups. « Je vais vous laisser fermer. », que je continue, lui accordant à peine un regard pour ne pas avoir sa réaction. Encore un peu, et elle pourrait me faire payer des dommages et intérêts. D’ailleurs, je ne sais même pas ce qu’elle fait dans la vie, cette voisine ; mais je m’en fiche un peu, là, tout de suite. « Bonne nuit ! » Saisie par l’air frais de la nuit, je titube un peu moins que ce à quoi j’aurais pu m’attendre. Et en quelques secondes, j’atteins finalement la porte de Megan. Et cette fois, c’est bien elle, j’en suis sûre ; je reconnais son horrible nain de jardin près de la porte. Qui a encore des nains de jardin chez soi ? Une psychopathe, voilà. Mais j’entre finalement dans le salon, et je reconnais immédiatement son parfum qui emplit la pièce. Sans même prendre le temps de fermer à clé derrière moi, je m’écroule sur le canapé, exactement comme tout à l’heure, et j’attrape aussitôt un coussin pour en inspirer l’odeur à plein poumons. C’était une psychopathe, ouais… Mais c’était ma psychopathe, et putain, qu’est-ce que je l’aimais.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: when the party's over ☍ samira (#)   when the party's over ☍ samira Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
when the party's over ☍ samira
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
island bay ::    :: around you :: le passé-
Sauter vers: