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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
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 No training but chocolate (Lukas)

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MessageSujet: No training but chocolate (Lukas) (#)   No training but chocolate (Lukas) EmptyDim 8 Jan - 12:58

Depuis quelques mois que je suis en Nouvelle-Zélande j’ai finalement eu assez peu de temps pour me faire de vrais amis. J’ai des connaissances bien sûr, la plupart professionnelles et les autres principalement en lien avec mes activités sportives. C’est d’ailleurs au club de sport de combat que j’ai rencontré Lukas, une policière qui a rapidement déserté les entrainements pour cause de blessure et de grossesse cumulées. Ça ne l’empêchait cependant pas de passer faire un tour pour se changer un peu les idées et s’éviter de tourner trop en rond chez elle. Nous avions sympathisés dès mon arrivée où même enceinte elle continuait de s’entraîner gentiment. Notre vision assez similaire de la pratique de nos disciplines respectives n’étant pas pour rien dans cette bonne entente. J’ai trouvé étrange de ne plus la voir et que son absence se prolonge, alors qu’elle passait relativement fréquemment à la salle malgré sa condition. Je ne connais rien aux grossesses compliquées mais je dois admettre que j’ai fini par m’inquiéter de ne pas revoir la flic. La sachant habituée du club il ne m’a pas été très difficile d’obtenir quelques infos de la part de quelqu’un la connaissant depuis bien plus longtemps que moi. C’est ainsi que j’appris qu’il y avait eu de nouvelles complications et que Lukas avait été admise à l’hôpital. Peu importe que l’on se connaisse à peine, apprendre cela m’a touché et j’ai décidé de lui rendre visite.
Je me présente à l’accueil principal de l’hôpital, de là on m’envoie au service maternité où je m’adresse une nouvelle fois à l’accueil pour obtenir le numéro de chambre de Lukas. Moi et la boite de chocolat que j’ai pris soin d’amener, j’ignore si elle y a le droit ou pas mais ça fait mieux que débarquer les mains vides, nous arrivons rapidement devant la porte. Je frappe deux coups et attends d’être invité à entrer ou pas. Une réponse positive me parvient et j’entre, je lis une certaine surprise sur le visage de la jeune femme « Hey ! » je m’avance d’avantage et lui souris « J’étais un peu inquiet de pas te voir à la salle. Je me suis permis de demander de tes nouvelles… et on m’a dit que tu avais eu quelques soucis. » j’espère que ma démarche ne va pas lui sembler déplacée. Je pose la boite de chocolat « Je t’ai apporté ça, un peu de gourmandise au milieu de la bouffe infecte de l’hôpital. » peut-être que c’est différent ici, mais j’ai quand même un doute. « Comment ça va ? » demandais-je avec une certaine prudence, je ne sais absolument pas si le bébé va bien il me semble que Lukas n’était pas encore à terme et ce genre de situation est plutôt délicate du peu que j’en sais.
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MessageSujet: Re: No training but chocolate (Lukas) (#)   No training but chocolate (Lukas) EmptyDim 8 Jan - 20:02


    Voilà déjà plusieurs jours que je suis à l’hôpital et que mon fils se bat pour survivre. Une petite crevette d’à peine 1.7 kg, je ne parle même pas de sa taille. Jamais il n’aurait dû voir le jour si tôt, mais c’est ainsi et la nature a décidé de ne pas m’épargner. Après tout, vu tout ce que j’ai pu faire subir à mon corps avant de tomber enceinte, j’ai envie de dire que ceux qui croient au karma doivent se dire que je l’ai bien mérité.
    J’ai également fait pas mal d’excès durant ma grossesse. Pas d’alcool mais quelques cigarettes, du café et tout ce que Parker a pu me fliquer pour que j’arrête de faire n’importe quoi. En vain. Les entrainements, moins lourds, mais entrainements quand même. J’ai la chance d’avoir noué des liens à la salle, me permettant de prendre l’air même en m’entrainant moins, et je ne saurais dire à quel point ces liens-là étaient importants au moment où je me sentais diminuée. Je l’étais ! Enceinte, mais pas handicapé, mais dans certains cas, c’est la même chose.
    Parker est partie bosser, elle ne peut pas laisser tomber sa carrière, même pour moi. Je ne le veux de toute façon pas. On doit reprendre une vie normale, même si je sais que mon fils ne sera pas parmi nous avant longtemps et je vais finir par perdre patience. Elle m’a sommée de rester calme et de ne m’en prendre à personne. Elle me fait rire elle ! Elle peut se défouler au besoin sur ses stagiaires, pas moi !
    J’entends quelques coups frapper à la porte, et je ne m’attendais pas à de la visite. Les infirmières ne frappent pas et elles ne doivent de toute façon pas passer vérifier mes constantes, je vais bien, c’est de Lenny dont elles doivent s’occuper. Mais à ma grande surprise, c’est une tête connue que je retrouve. Je ne m’attendais pas à sa visite. Mais ça me fait plaisir. « Hey ! » « Hey, je t’attendais pas ici… » Agréablement surprise. Je ne soupçonnais pas le bonheur d’avoir de vrais amis. Disons que j’ai surtout des collègues. « J’étais un peu inquiet de pas te voir à la salle. Je me suis permis de demander de tes nouvelles… et on m’a dit que tu avais eu quelques soucis. » « Quelques-uns oui, et pour une fois, y avait aucune technique pour lutter. » Neal m’a plusieurs fois montrer quelques techniques de contrôle et autre, mêlant plusieurs arts martiaux qui sont sa spécialité, j’ai beaucoup appris de lui à la salle. « Pré-éclampsie. » Je ne pense pas que ça lui parle, mais il saura me poser la question au besoin. Je passais mon temps à lui en poser quand je le voyais s’entrainer !

    « Je t’ai apporté ça, un peu de gourmandise au milieu de la bouffe infecte de l’hôpital. » « Merci ! Tu sais pas à quel point je pourrais tuer pour quelque-chose avec un peu de goût. C’est l’enfer ici… » Je m’entraine, mais je mange n’importe quoi. J’ouvre délicatement la boite et lui en propose un, avant d’en picorer un à mon tour. Je ne fais pas attention à ce que je mange, mais j’ai la chance d’avoir un métabolisme plutôt clément. « Comment ça va ? » « Mieux que mon fils… » Je baisse la tête et fiat une petite moue dont je maîtrise l’art, puis m’explique. « Il vont le garder quelques temps en néonate, sans doute quelques mois. Il a pas mal de problèmes de santé. Trop petit, débarqué trop tôt, les organes pas encore tout à fait développés. Ils disent qu’il devrait commencer à respirer tout seul d’ici deux ou trois semaines. » Ca me fait bizarre de dire tout ça et je pensais m’effondrer quand j’aurais à prononcer ces mots, mais ça les rends plus concrets et me donne une raison de me battre, un vrai but. Je ne peux de toute façon pas craquer, il n’y a rien demandé. «Raconte-moi ce qui se passe à la salle, je me sens isolée d’à peu près tout ici. Y a du neuf ? » Des potins, des histoires, ouais, je reste une fille ! Je veux du croustillant !

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MessageSujet: Re: No training but chocolate (Lukas) (#)   No training but chocolate (Lukas) EmptyMar 10 Jan - 22:14

J’ai hésité avant de rendre visite à Lukas. Bien sûr j’étais inquiet de ne pas l’avoir vu depuis un moment à la salle, j’ai tout de suite compris qu’il y avait un soucis, mais je ne me sentais pas forcément légitime de demander de ses nouvelles et finalement me préoccuper de ce qui est de l’ordre de sa vie privée. Mais quand bien même cela fait peu de temps que nous nous connaissons j’apprécie la jeune femme et je ne me peux me résoudre à rester indifférent à son absence. Plus encore en apprenant les soucis qu’elle a rencontrer liés à sa grossesse mon inquiétude n’a fait que croitre et c’est ce qui m’a poussé à aller à l’hôpital. Pour finir de me convaincre j’ai conclu que je connais peu de gens ici à Wellington et Lukas est ce qui se rapproche le plus d’une amie. Dans un contexte comme celui-ci peut-être que voir un visage relativement familier mais totalement extérieur à son entourage proche, lui fera du bien. Alors oui je débarque un peu comme un cheveu sur la soupe, ma visite est totalement inattendue pour la policière mais lorsque j’entre dans sa chambre je vois tout de suite que ce n’est pas une mauvaise idée d’être venu, au contraire. Forcément elle est surprise et ne s’attendait pas à me voir là, je lui explique alors ce qui a abouti à ma présence ici. En retour Lukas me fait part de des raisons de la sienne et j’affiche un air compatissant tout à fait sincère. Je suis désolé pour elle que les choses ne se soient pas passées au plus simple. Le terme pré-éclampsie ne m’évoque rien du tout, mais je hoche la tête avec une légère moue « Je ne sais pas de quoi il s’agit mais ça ne sonne pas très bien. » dis-je simplement, elle n’est pas obligé d’en parler d’avantage si elle n’en a pas envie, je ne veux pas l’embarrasser avec des questions.
Les chocolats que j’ai apporté sont les bienvenus, la flic ne se fait pas prier pour les attaquer tout de suite en confirmant que les repas ici n’ont rien d’intéressant. Je prends un chocolat puisqu’elle m’en offre un et hoche la tête à sa remarque « J’imagine. J’ai fréquenté l’hôpital plus jeune pour une blessure et franchement maintenant moins j’y vais mieux je me porte. ». Mais je ne suis pas là pour parler de moi, ce qui m’inquiète c’est son état et je m’en préoccupe rapidement. Sa réponse me met tout de suite au parfum de la situation délicate que vit la jeune femme en ce moment. Elle m’explique celle-ci et j’affiche un air sincèrement compatissant. « Désolé que vous deviez traversez ça. Je suis sûr que ça vous rendra encore plus forts par la suite. Sa maman est une battante et je suis convaincu que tu vas lui donner toute l’inspiration possible pour que dans quelques mois tout ça soit derrière vous. » je lui offre un sourire qui se veut encourageant, je suis bien impuissant face à sa détresse… je n’ai absolument aucune idée de ce que c’est d’être un futur parent et forcément encore moins une mère. Lukas change de sujet me questionnant sur des éventuels nouvelles croustillantes concernant la salle et ses membres. J’affiche un sourire en coin « Ça dépend ce que tu appelles du neuf... » répondis-je en laissant planer un peu le suspens « Y’a peut-être des trucs que tu sais déjà. Et je suis pas le roi des nouveautés, j’y suis pas assez souvent pour tout savoir. » je préfère prévenir afin qu’elle ne soit pas déçue. « Bon j’pense que y’a un truc qui va bien t’intéresser. Le prof de self defense, apparemment il a conclu avec la blonde là… » je suis nul pour les prénoms « Tu sais celle qui a toujours des baskets roses. Tu vois ? » je me mets à rire « C’est la dernière rumeur qui circule en tout cas. » je hausse les épaules et fais moue « en fait je crois que c’est tout… Je t’offre un café pour me faire pardonner d’être aussi nul en potin ? » on sait jamais j’ai peut-être d’autres trucs qui vont me revenir en tête.
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MessageSujet: Re: No training but chocolate (Lukas) (#)   No training but chocolate (Lukas) EmptyJeu 12 Jan - 17:57


    Etant coincée ici, je crois que j’ai besoin de retrouver un lien avec ma vie d’avant. Pas ma vie avant d’être maman, mais avant que ma vie ne devienne si compliquée. Elle ne sera plus jamais la même, non seulement j’ai un bébé, mais je deviens la mère d’un bébé fragile, et face auquel je suis totalement impuissante. Je ne peux rien faire pour lui, et je l’ai mis au monde, c’est tellement frustrant comme sensation ! Alors j’ai besoin de renouer avec ce dans quoi je suis plutôt douée, à savoir le boulot. Aller à la salle était pour moi une façon de garder un équilibre et je crois que Neal est le seul à avoir su m’apporter ce semblant de continuité dans mes entraînements, que je sois en état de faire telle ou telle chose, nos conversations étaient le fil conducteur de ma grossesse face à tout ça. Impuissante, je l’étais aussi pendant l’entrainement. Je n’aurais jamais pris le risque de blesser mon bébé, mais j’ai adapté mon entrainement, tout comme il a continué à faire le sien près de moi. « Je ne sais pas de quoi il s’agit mais ça ne sonne pas très bien. » « Grosso modo, ça veut dire que je devenais toxique pour mon bébé et inversement… C’est un problème de réseau vasculaire dans le placenta. Mais je crois que ça ne t’aide pas beaucoup non plus… » A voir sa tête, j’opte pour la même moue. Ça reste un homme, il est facile de les perdre avec ces histoires de grossesse, moi la première je n’y comprends rien, alors un homme de son âge ! Mais je ne lui en tiens absolument pas rigueur, ça me permet de me mettre à parler d’autre chose, et ça va me faire le plus grand bien.

    « J’imagine. J’ai fréquenté l’hôpital plus jeune pour une blessure et franchement maintenant moins j’y vais mieux je me porte. » « Oh, mon dossier médical est long comme le bras, au grand damne de mon supérieur. » J’arque un léger sourire en pensant à ma place dans la police que je ne reprendrais sans doute pas tout de suite, et aux faux coups de gueule de mon boss parce que je passe mon temps à m’abimer sur le terrain. Déjà à l’école je ne faisais attention à rien et encore moins à moi quand il s’agissait de jouer au foot avec les garçons. Mais je n’étais pas encore coutumière des urgences à l’époque. « Désolé que vous deviez traversez ça. Je suis sûr que ça vous rendra encore plus forts par la suite. Sa maman est une battante et je suis convaincu que tu vas lui donner toute l’inspiration possible pour que dans quelques mois tout ça soit derrière vous. » Je me contente de hocher la tête et de m’en convaincre, le remerciant d’un regard. Il tente au moins de m’apaiser, ce n’est pas donné à tout le monde, et je dois avouer que je vais peut-être finir par croire à tout ça maintenant qu’on me le dit aussi souvent. Il paraît que le mental est déjà la moitié du boulot, alors pourquoi pas…

    Et nous sommes partis pour le temps des ragots, comme à l’époque du lycée, j’adorais ça ! C’est sans doute un de mes rares côtés très féminins. « Bon j’pense que y’a un truc qui va bien t’intéresser. Le prof de self defense, apparemment il a conclu avec la blonde là… Tu sais celle qui a toujours des baskets roses. Tu vois ? C’est la dernière rumeur qui circule en tout cas. » « Non ! Celle avec les faux seins ? Je savais qu’il était tout sauf gay le prof ! Et tu crois que c’est sérieux ou juste un coup comme ça ? » Je suis très douée pour les potins, et puis il faut dire aussi qu’ici, je n’ai un peu que ça à foutre quand mon fils dort. C’est dingue comme l’être humain peut être vil des fois. Moi la première ! « en fait je crois que c’est tout… Je t’offre un café pour me faire pardonner d’être aussi nul en potin ? » Je souris, et me lève, avec un peu plus d’entrain que tout à l’heure. « Je viens de New-York, de l’Upper East Side, alors ouais, je dirais que t’es plutôt nul en potins, mais t’es plutôt pas mal en rattrapage. » Nous partons pour la cafétéria. En tout cas il sait parler aux femmes. Je me doute qu’il se fout complètement de qui sort avec qui à la salle, il y vient pour s’entrainer, c’est un homme, nous les femmes, sommes parfois un peu plus éparpillées !
    Je commande deux cafés et une part de gâteau au chocolat, lui demandant ce qu’il souhaite manger pour goûter. Ah ça, le goûter, ça commence à me connaître, je fais plus de repas en une journée que lui en deux, j’en suis persuadée. Nous nous installons l’un en face de l’autre. « Tu bosses sur quoi en ce moment ? Enfin, si t’as le droit d’en parler. Je crois que les gardes du corps respectent une espèce de… confidentialité particulière ? » En tout cas ceux qu’on avait quand on sortait – merci papa – n’avaient aucunement le droit de parler de leur mission à qui que ce soit.




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MessageSujet: Re: No training but chocolate (Lukas) (#)   No training but chocolate (Lukas) EmptyMar 17 Jan - 13:31

Lukas m’explique plus précisément le problème qui l’a conduit ici, j’avais raison en disant que ça ne sonnait pas bien. Pas besoin d’être très calé en grossesse ou en médecine pour le comprendre étant donné la situation. En tout cas je compatis vraiment, je n’ose même pas imaginé combien ça doit être stressant de savoir que son enfant est né beaucoup trop tôt et qu’il est encore plus fragile que la normal. Je crois que j’ai bien fait de venir, ça va lui changer les idées de discuter salle de sport, entrainement et transpiration. Et puis ne serait-ce que pour les chocolats que j’ai amené je crois que la policière est contente de ma visite. Elle ne sait que trop bien que la bouffe dans les hosto est souvent pas géniale pour ne pas dire carrément dégueulasse parfois. Est-ce que c’est un truc pour donner envie aux gens de ne pas s’éterniser trop ? Vu l’ambiance dans ce genre d’endroit, bonne bouffe ou pas ce n’est pas vraiment un lieu où je voudrais passer du temps. Ce qui me rend d’autant plus désolé pour Lukas et surtout pour son fils qui vient à la vie pas le plus simplement, loin de là. Je sais que sa mère est une battante, je l’ai vu à l’entrainement ça saute aux yeux qu’elle a un tempérament qui fait qu’elle ne lâche jamais rien, je suis convaincu que son fils aura hérité de ça et s’en sortira bien. Ce ne sont peut-être que des encouragements de la part d’un presque inconnu mais Lukas doit y croire un maximum pour le transmettre au petit être à qui elle a donné la vie.
Quoi de mieux pour se changer les idées que quelques potins bien choisi ? Je dirais un bon entrainement mais je doute que Lukas puisse faire du sport avant quelques semaines. Je suis bien obligé de me plier à l’exigence des ragots même si je suis parfaitement nul en la matière. A vrai dire je n’ai qu’une seule anecdote croustillante à lui fournir. C’est toujours ça, non ? « Oui celle avec les faux seins. Ah non ça c’est clair qu’il est pas gay, apparemment il est même plutôt coutumier du fait. J’crois pas que ce soit sérieux. » je hausse les épaules « Le mythe de l’entraineur sans doute. » dis-je pour tenter d’expliquer ce succès. Je ne vais pas inventer d’autres histoires, je n’ai rien d’autre à lui offrir comme information intéressante et pour palier à sa déception je propose que nous allions boire un café. J’apprends au passage que Lukas est originaire de New York, je suis un peu surpris et arque un sourcil « Upper East Side carrément. Et tu as inspiré la série Gossip Girl ? » je fais une légère moue après cette remarque, qu’un mec de mon âge connaisse cette série peut sembler étonnant « J’ai une sœur plus jeune, elle m’a torturé avec ce truc. » plaisantais-je. Nous allons à la cafétéria de l’hôpital et j’espère que leur café n’est pas trop dégueulasse sinon je vais me retrouver avec les mains qui tremblent et des palpitations. Non je ne suis pas une petite nature, je suis juste sensible à la qualité du café. Lukas s’offre une part de gâteau en guise de goûter et j’opte pour un muffin aux pépites de chocolat.
Installés à une table, nos boissons et petits encas déposés devant nous, Lukas m’interroge alors sur mon boulot. Elle a raison il y a des détails que je ne peux pas donner, mais elle est flic et concrètement je n’ai pas grand chose à cacher de ma mission. « Je suis responsable de la sécurité d’une mannequin qui a le vent en poupe en ce moment. Elle a eu des soucis il y a quelques mois, à la suite de ça la patronne de Vogue a décidé de lui engager un garde du corps. J’ai parfois plus l’impression d’être un chien de garde, mais le boulot est bien payé et j’ai un appartement de fonction. » je souris « Pour quelqu’un comme moi qui a débarqué dans le coin depuis peu de temps c’est plutôt pas mal. ». Malgré les difficultés que je peux rencontrer notamment dans mon entente avec Cameron, je suis conscient d’avoir une bonne place. « Je ne le crie pas sur tout les toits, mais bon c’est pas comme si tu allais tout balancer. » je souffle sur mon café et en bois une gorgée « Je m’attendais à pire. » dis-je avec le sourire. « De ton côté je suppose que tu ne vas pas reprendre le boulot avant un moment ? J’espère quand même qu’on va te revoir assez rapidement à la salle, tu vas avoir besoin de te remettre en forme. » bien que elle n’aura plus autant de temps qu’auparavant une fois que son fils quittera l’hôpital.
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MessageSujet: Re: No training but chocolate (Lukas) (#)   No training but chocolate (Lukas) EmptyVen 20 Jan - 16:51


    Je dois remarquer et saluer l’effort de Neal d’être venu jusqu’ici. Je sais que c’est compliqué pour un homme de comprendre tout ça, de comprendre ce qu’il en est de tout ça, des déboires d’une femme enceinte devenue maman trop tôt. Toutes ces histoires médicales, de grossesse et de ressentiments, ça doit lui passer au-dessus, et c’est bien normal. C’est à cet instant que je comprends que je suis entourée, que je ne suis pas seule. Soutenue par mes amis, dont je ne me pensais pas si proche, mais son attention me touche. J’ai toujours pensé être seule, en dehors de Parker, ou de Shay à l’époque où nous étions mariées et heureuses, je me suis toujours dis que les amis n’existaient pas. D’où je viens, tout a un but, une cible, un prêté pour un rendu, une gentillesse pour une autre, rien de gratuit, jamais.

    « Oui celle avec les faux seins. Ah non ça c’est clair qu’il est pas gay, apparemment il est même plutôt coutumier du fait. J’crois pas que ce soit sérieux. » « C’est jamais sérieux. » Non, pas entre une élève et son entraineur, c’est juste le fun de l’interdit, la petite flamme du fait de dépasser les limites, tu parles, c’est juste un coup comme ça pour se dire qu’on n’est pas si mal conservé, c’est un test, rien de plus ! « Le mythe de l’entraineur sans doute. » «Il gagne pas assez pour que ce soit sérieux. » Une nana aussi canon qu’elle, siliconée jusqu’à la moelle, elle veut de l’argent, tout simplement. Un entraineur c’est bien pour s’occuper, mais elle vise sans doute plus haut, le chef d’entreprise, l’entrepreneur plein de fric. Ou alors il faut vraiment que j’arrête de voir le mal partout moi. Nous en venons à parler de mes origines, qui le surprennent, effectivement, je ne fais pas très couleur locale quand on pense à ce à quoi ça ressemble. « Upper East Side carrément. Et tu as inspiré la série Gossip Girl ? » «Des petites joueuses à côté de nous ! » Je ris, légèrement, triturant ma cuillère entre mes doigts. « Je suis la fille de Santo Antonelli, tu en as entendu parler ? Troisième plus grosse fortune de New-York. Le lot d’ex-femmes assorties. » Je ne compte pas le nombre de conquêtes de mon père. Et passé les 5 mariages, je ne compte plus ça comme une femme mais comme une aventure. « Je ne les connais pas toutes. Il m’a reniée trop tôt. » Je lui accorde un regard, dans lequel il peut comprendre que je le vis très bien.

    « J’ai une sœur plus jeune, elle m’a torturé avec ce truc. » «Te justifie pas, moi aussi j’étais complètement accro à cette série. Pour me situer je dirais que j’étais… Plutôt à part. Je n’ai jamais adhéré aux codes de ce monde-là. J’étais plutôt l’ado rebelle et révoltée. Disons que j’avais plutôt la place de Serena, socialement parlant, et le comportement décalé de Jenny, tu vois ce que ça peut donner ? » Je souris une nouvelle fois à l’idée du carnage que ça a pu être ado.
    Une fois à la cafétéria, et une fois notre table prise, je lui demande ce qu’il en est de son job. Il est discret et c’est ce qu’on demande à un bon garde du corps. « Je suis responsable de la sécurité d’une mannequin qui a le vent en poupe en ce moment. Elle a eu des soucis il y a quelques mois, à la suite de ça la patronne de Vogue a décidé de lui engager un garde du corps. J’ai parfois plus l’impression d’être un chien de garde, mais le boulot est bien payé et j’ai un appartement de fonction. » «Vogue, rien que ça. Y a pas que l’appart, c’est la vue qui doit te motiver ! » Soyons honnêtes, Neal est un très bel homme, courtois, cultivé, sportif, protecteur, que demander de plus ? Il va finir par nous faire une bêtise. « Je ne le crie pas sur tous les toits, mais bon c’est pas comme si tu allais tout balancer. » « C’est pas comme si j’ignorais les dégâts que ça pouvait faire. » Venant de là où je viens, je sais pertinemment quelle valeur a la discrétion et elle se paye très cher, c’est de bonne guerre, un bon garde du corps voit tout, entend tout, mais ne dit jamais rien. Je pense que Neal est tout à fait à même de gérer tout ça. « Et vous allez nous rejouer Bodyguard ou comment ça se passe ? » Ce fameux film avec Kevin Costner dont j’étais si amoureuse petite.

    « De ton côté je suppose que tu ne vas pas reprendre le boulot avant un moment ? J’espère quand même qu’on va te revoir assez rapidement à la salle, tu vas avoir besoin de te remettre en forme. » « Lenny ne sortira pas avant quelques mois, ensuite, il va lui falloir les soins adéquats, on n’en sait pas vraiment plus pour le moment. Mais le boulot… Parker me tuerait si elle savait que j’y pense déjà. Et puis, confidence pour confidence, j’aimerais commencer à bûcher pour le concours des fédéraux. » Le FBI, tout ça, ça me fait rêver depuis des années, mais il faut du temps, de l’implication, et un moral d’acier.



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MessageSujet: Re: No training but chocolate (Lukas) (#)   No training but chocolate (Lukas) EmptyJeu 26 Jan - 12:41

Je n’imaginais pas du tout Lukas originaire de l’Upper East Side. Pas que je sois nourrit aux clichés et me fit toujours aux apparences, mais dans son attitude rien ne laissait soupçonner qu’elle soit issue de la jeunesse dorée new yorkaise et élevée à la carte platine. Les révélations de la flic sur ses origines me surprennent vraiment, car même pour moi petit Européen j’ai entendu parler de son père. Forcément c’est un homme avec une renommée internationale et quiconque s’intéresse un peu aux nouvelles du monde financier a déjà entendu son nom « Ah oui… effectivement. » dis-je sans masquer mon étonnement. Mais apparemment la relation que Lukas entretient avec son père est plutôt délicate, voire tendue si je comprends bien son sous-entendus sur le fait d’avoir été reniée par ce dernier. Elle le vit bien, sans doute en ayant coupé les ponts en bonne et dues formes, n’en tirant que des aspects positifs pour sa vie. Je ne pose pas de questions je ne suis pas du genre à jouer les indiscrets. Ma petite remarque sur Gossip Girl et surtout le fait que ça soit ma sœur qui m’y ai initié semble beaucoup amuser la policière. Au passage j’en apprend un peu plus sur elle dont je ne sais finalement que ce que nous avons bien pu échanger à la salle de sport. Je n’ai aucun mal à l’imaginer comme la rebelle, celle qui essaye d’avoir un pied dans son monde en prenant place dans la foule, mais qui n’arrive pas à faire semblant trop longtemps, c’est une femme trop entière pour ça. « Je vois parfaitement ce que ça peut donner. J’aurais jamais pu deviner que tu viennes de New York, encore moins d’une famille aussi riche. Mais par contre je n’ai aucun mal à t’imaginer comme étant du genre à bousculer les conventions de ton milieu. ».
C’est plaisant de discuter avec Lukas, à vrai dire on s’est tout de suite bien entendu dès les premières fois où nous nous sommes croisés à la salle. Je ne doutais pas que cela puisse s’étendre au delà de notre passion commune pour les sports de combat. J’apprécie les gens francs, entiers et qui ne triche pas. Jouant les curieuses quant à mon boulot de garde du corps je vois bien que la policière ne veut pas pour autant me mettre dans une situation délicate. Elle connaît le métier pour avoir elle même été sous protection rapprochée et sait qu’il nous ai demandé d’être discret. Etant donné sa profession et sa connaissance de mon métier je juge que je peux répondre sans prendre de risque de me faire taper sur les doigts ensuite. J’explique donc en quoi consiste mon contrat actuel, sa remarque me fait rire « C’est surtout l’appartement qui m’a motivé. » ajoutais je avec le sourire et je ne mens pas en disant cela, j’avais besoin d’un toit. Je croque dans mon muffin et manque de m’étouffer à sa question. Un remake de Bodyguard ? Bien sûr que je connais le film, justement c’est pour ça que j’ai avaler de travers sous le coup de la surprise. « Non. Non, non je vais pas me prendre pour Kevin Costner. » répondis je en riant légèrement. J’enchaine sur ce que vont être les mois à venir pour Lukas, la reprise de son boulot qui n’est probablement pas pour tout de suite. Mais je lui fais part de mon espoir de la revoir rapidement à la salle, je sais que ça doit atrocement lui manquer. Malgré la situation, en vraie passionnée par son boulot, la flic y pense déjà. Visiblement c’est un sujet délicat dans son couple ce qui est compréhensible étant donné les circonstances. Elle a quand même été blessé par balle alors qu’elle était enceinte… je peux comprendre que sa compagne soit plutôt réticente de la voir retrouver rapidement le chemin du commissariat. Cependant Lukas a des ambitions bien plus importantes comme de passer le concours pour devenir agent fédéral.
« Y’en a ici en Nouvelle-Zélande ? » demandais-je sans me soucier de potentiellement passer pour un ignare, je n’y connais rien du tout. « Ou c’est que tu comptes repartir aux Etats-Unis ? » poursuivais je curieux d’en savoir plus sur ce projet apparemment bien ancré dans l’esprit de Lukas. « Ça doit demander une sacrée préparation. » je bois une nouvelle gorgée de café « Tu y pense depuis longtemps ? » ce n’est pas le genre de chose que l’on décide sur un coup de tête étant donné l’investissement que ça demande de vouloir se lancer dans cette démarche. « En tout cas pour ce qui est de l’entrainement au combat, si t’as besoin d’un partenaire je me ferais un plaisir de te botter le cul jusqu’à ce que tu sois au point. » je lui adresse un regard amusé « Enfin on commencera doucement pour que tu te remette en route. » elle a quand même porté un enfant pendant plus de six mois, ce n’est pas rien et les complications rencontrées récemment ont dû beaucoup la fatiguer.
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MessageSujet: Re: No training but chocolate (Lukas) (#)   No training but chocolate (Lukas) EmptyLun 20 Fév - 17:37


J’aime passer du temps à discuter avec lui, je me rends compte que la salle de sport peut rapprocher mais qu’il reste encore cette barrière, de pudeur sans doute, qui ne permet de pas de se confier, pas comme on le ferait autour d’un café. C’est un endroit plein de machos, mais on s’y fait. J’aime cette ambiance pleine de testostérone, et je l’ai toujours aimée. Pas que j’aime en avoir une plus grosse que celle des autres mais il est clair que je ne suis pas non plus la petite fille fragile et aveuglée de l’Upper East Side. « Je vois parfaitement ce que ça peut donner. J’aurais jamais pu deviner que tu viennes de New York, encore moins d’une famille aussi riche. Mais par contre je n’ai aucun mal à t’imaginer comme étant du genre à bousculer les conventions de ton milieu. » « Parce que je n’ai pas de manières ou parce que je me fous de me casser un ongle quand je m’entraine ? » Toujours cet humour qui m’aide à tenir le coup. Je sais très bien ce que Neal a voulu dire, et il n’y a rien de vexant là-dedans. «Tu sais, à l’époque j’étais surtout une petite conne prête à tout pour foutre en l’air le peu de temps libre de mon père. Ou attirer son attention, je ne sais pas trop. Moi j’y arrivais. Mais mon frère… » Je ne sais pas s’il a des frères et sœurs, toujours est-il que ça change une personne. « Tu es fils unique ? » Finalement, je me rends compte que je ne le connais pas si bien que je le pensais, en tout cas, de façon très succincte.

« Non. Non, non je vais pas me prendre pour Kevin Costner. » « Et pourquoi pas, si ça colle. Tu sais les conventions… Parker était ma prof particulière à l’époque où j’allais encore au lycée… » Je glisse un regard vers lui, presque honteuse, mais il peut se rassurer sur la morale, la mienne est tellement douteuse ! Je ris finalement légèrement. «Des fois, tu contrôles pas toujours ce qui te tombe dessus, c’est tout. » Je pense que l’amour peut se rencontrer à chaque coin de rue, peu importe où ni comment, si ça doit vous tomber dessus, ça le fera.
Je lui parle de mon projet fédéral, sans être sûre de rien au final. « Y’en a ici en Nouvelle-Zélande ? Ou c’est que tu comptes repartir aux Etats-Unis ? » Je n’y ai pas franchement réfléchi, disons qu’à chaque parole que je prononce, je me rends compte que ça ne sonne pas de la même façon à mon oreille depuis que Lenny est là. «Non, ça s’étend uniquement au territoire américain, mais je ne sais pas, tout était clair dans ma tête avant de voir mon fils. Je me dis que rien ne m’empêche de réviser le concours. Advienne que pourra. » J’ai fait mon droit à Harvard, à une période qui me semble aussi loin que si c’était une toute autre vie, alors je pense avoir besoin de grandes révisions. « Je ne sais pas si j’y retournerais, pour y vivre en tout cas. Je crois que la vie de mon fils et celle de Parker sont ici maintenant, et celle de ses enfants. Mais t’es bien placé pour savoir que la vie est pleine de surprises. » J’imagine qu’il sait de quoi je parle, Neal est un homme très discret, mais souvent, les plus discrets sont les personnes les plus riches, humainement parlant. « Ça doit demander une sacrée préparation. Tu y pense depuis longtemps ? » « Depuis quelques temps oui. J’y pensais déjà en entrant à l’école de police et puis j’ai rencontré ma première femme et les aléas de la vie avec. Flic m’allait bien, elle n’aurait de toute façon pas supporté de me savoir sur le terrain ou en déplacement la moitié de l’année. » Je l’aurais sans nul doute tuée de chagrin à entrer chez les fédéraux. Parker est plus solide à ce niveau-là, elle le comprend, elle aime les dures à cuire. Et si elle n’aime pas me voir rentrer abimée, ça ne lui fait pas autant de peine ou de mal que ça en faisait à Shay, je culpabilise beaucoup moins de vivre mon job à fond.

« En tout cas pour ce qui est de l’entrainement au combat, si t’as besoin d’un partenaire je me ferais un plaisir de te botter le cul jusqu’à ce que tu sois au point. » « Hey ! Attend que je vienne botter le tient pour voir si t’as toujours la forme ! » Tapant sur son épaule, complice. Je me suis toujours beaucoup mieux entendu avec les mecs, que ce soit gamine ou même maintenant. En bossant dans une équipe uniquement masculine, il vous faut vous faire votre place, tout en restant femme. Il suffit de savoir qui on est pour tenir le cap, en tout cas plus ou moins. « Enfin on commencera doucement pour que tu te remette en route. » « Tu seras le premier au courant quand je pourrais revenir te mettre une rouste. Je te le promets. » Lui assurant, avec un sourire qui en dit long sur le fait que je le remercie de me faire passer un moment qui me fasse tant oublier le quotidien de ces derniers jours. « Donc maintenant que tu es logée chez les stars, tu vas devoir bosser en costar ? Genre oreillette à la Men in Black ? » Sur le ton de l’humour, toujours. Grignotant un bout de ce que je viens de commander, j’ai perdu énormément de poids depuis que Lenny est ici, j’ai intérêt à faire attention à tout ce que je peux manger. « Dans ce métier, j’imagine qu’on se sent vite seul. Alors si jamais tu trouves tes soirées longues, tu n’as qu’à… te servir de ça. » Griffonnant mon numéro sur un bout de la serviette que je fais ensuite glisser jusqu’à lui.

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MessageSujet: Re: No training but chocolate (Lukas) (#)   No training but chocolate (Lukas) EmptySam 25 Fév - 23:08

J’apprécie beaucoup le franc parler de Lukas, c’est une femme avec du caractère et de la répartie, autant que de la détermination j’ai pu m’en rendre compte aux entraînements. Et je pense que ça m’a un peu induit en erreur, la plaçant à des années lumières de l’image que je pouvais avoir des gosses de riche de l’Upper East Side. Pourtant c’est de là qu’elle vient et elle a su le bousculé son monde, ce qui est déjà beaucoup moins surprenant. Je ris à sa plaisanterie, la trentenaire ne manque pas d’humour et même si je suis bien placé pour savoir que c’est surtout un atout formidable pour se construire une façade, j’apprécie son sens de la dérision. Elle poursuit un peu plus sérieusement sur celle qu’elle était à cette époque où elle vivait encore à New York avec sa famille. Brièvement elle évoque son frère, se stoppe et me demande si je suis fils unique. « J’ai une petite sœur. » répondis-je en souriant. Inévitablement je pense à elle et nos échanges de mails, elle me manque. Mais ma vie est ici, j’y ai construit des habitudes et puis en dépit du caractère merdique de Cameron qui adore me faire chier dès qu’elle le peut, mon boulot n’est pas désagréable. Lukas m’interroge sur le sujet, c’est vrai qu’en dehors de parler combat et faire rapidement connaissance on ne sait pas grand chose l’un de l’autre. Ce café est l’occasion d’y remédier. Elle comprend que je doive rester discret mais je lui délivre quand même quelques informations sur le type de contrat que j’honore. Aussitôt la jeune femme fait référence à ce film bien connu : Bodyguard. Je réfute aussitôt tout remake possible, Lukas me fait comprendre en quelque sorte qu’il ne faut jamais dire jamais et que parfois on ne contrôle pas tout. « Elle a un truc comme vingt ans et c’est une peste. Non merci. » dis-je en riant. Je n’ai cependant pas manqué l’info sur elle et Parker sa compagne « Ta prof particulière. Vraiment rebelle, hein ? » je lui adresse un regard complice puis bois une gorgée de café.
Nous en venons à parler de son boulot à elle et Lukas me fait une révélation en m’apprenant qu’elle compte passer le concours pour intégrer le FBI. Rien que ça ! Je n’y connais pas grand chose sur le sujet, je la questionne. Je trouve ça bien qu’elle ai de telles ambitions, mais ce n’est pas rien. D’ailleurs la trentenaire n’y voit plus très clair avec l’arrivée de son fils, c’est sûr que ça change beaucoup de chose « Oui tu peux toujours t’y préparer ça ne t’engage à rien. » et comme elle le fait très justement remarqué elle a construit une vie ici avec Parker, un retour au Etats-Unis serait probablement compliqué. Je hoche la tête à sa remarque me concernant « C’est vrai… même si me concernant je l’ai largement provoqué, la surprise. » en quittant tout du jour au lendemain, en me jetant vers l’inconnu le plus total, choix que je ne regrette pas. Pas franchement adepte de parler de moi j’en reviens à cette histoire de concours et notamment la préparation que ça demande. Cette volonté d’intégrer le FBI n’est pas nouvelle, plutôt un projet mis en stand by par le cours de sa vie. A cet instant je l’envie presque d’avoir la possibilité de renouer avec ses ambitions, j’aurais voulu pouvoir faire de même « Si c’est quelque chose qui te tient vraiment à cœur ça mérite que tu prenne le temps de réfléchir. ». Pour la partie plus physique de l’examen j’offre volontiers mon aide à Lukas. J’espère qu’elle pourra reprendre le sport assez rapidement, pour son propre bien. Sans doute que les prochaines semaines ne seront pas faciles, elle aura besoin d’évacuer son stress et de penser à autre chose. Un peu comme c’est le cas à cet instant, malgré que le soit toujours dans l’enceinte de l’hôpital.
Visiblement décidée à me taquiner sur mon boulot la flic enchaine sur le contexte dans lequel je le pratique. Ça me fait rire, j’ai l’impression d’être tellement loin de ça « Parfois c’est nécessaire, mais globalement non. Je préfère rester fringué en moi-même. » je hausse les épaules « C’est plus efficace pour l’effet de surprise. » et puis je ne suis pas un adepte des costards sauf quand l’occasion l’exige. Je suis surpris de voir Lukas griffonner son numéro sur un coin de serviette en papier et me la tendre, j’esquisse un sourire appréciant son geste et surtout ce qu’il traduit, le potentiel début d’une amitié. Parce que ce n’est pas tellement à cause du boulot de garde du corps que je suis seul mais plutôt parce que j’ai tout quitté du jour au lendemain. Bon effectivement j’ai pas franchement le temps de sortir tous les soirs pour le faire des amis mais j’ai quelques connaissances quand même. « Je ne vais pas te contredire, j’ai pas eu l’occasion de nouer beaucoup de liens depuis que je suis dans le coin. » je soupire « En fait à part les gens avec qui je bosse je ne vois pas grand monde. Sauf à la salle de sport et au club d’arts martiaux… » je fronce les sourcils « Et les amis de C… de la nana que je protège quand mademoiselle décide de sortir et que je dois jouer au baby-sitter. » je fais une moue « Rien de bien passionnant. ». Je mets la serviette dans ma poche « Je garde ça précieusement du coup. Merci. ».
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