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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mars 2024
11° - 22 ° // du soleil est à prévoir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


le jardin d'eden est un café/pâtisserie qui commence à se faire un nom à island bay.
si vous voulez rejoindre l'équipe, les portes vous sont grandes ouvertes !

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 When we first met

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MessageSujet: When we first met (#)   When we first met EmptyLun 27 Fév - 18:46


When we first met
thomas & gabriella
Library Foster. Cet endroit regroupait à lui seul trois choses qui lui étaient essentielles dans la vie: les livres, le café et les amis. Car la patronne de cette librairie/coffee shop n'était autre que sa meilleure amie, Lyra. Les deux femmes avaient l'habitude de se retrouver au moins une fois par semaine autour d'un café, entourées de leur petite bande d'amis, à discuter de tout, mais surtout de rien. Mais cet endroit lui était cher pour une autre raison. Professionnelle cette fois, la raison. C'est ici que, quelques années auparavant, elle avait fait sa toute première séance de dédicaces, lors de la sortie de son tout premier bouquin. Gabriella se souvenait encore du stress qui la rongeait la veille de cette séance, et de la multitude de questions qui se bousculaient dans sa tête. Et si personne ne venait à cette séance de dédicaces ? Si elles ne devaient entendre que des critiques négatives, aurait-elle les épaules asses solides pour encaisser ? Sa maison d'édition et ses proches l'avaient tout de suite rassurée en disant que son livre s'était bien vendu, surtout pour un premier bouquin, et que les critiques étaient bonnes. Eux étaient persuadés qu'il y aurait foule lors de cette séance de dédicaces, bien plus que la petite Gabriella en tout cas. Au final, la séance s'était très bien passée. Un grand moment que la Néo-Zélandaise n'était pas prête d'oublier. Bien qu'un peu timide sur les bords, ce moment lui avait beaucoup plu. Elle avait adoré rencontrer ses lecteurs et pouvoir échanger un peu avec eux. Et aujourd'hui, elle renouvelait l'expérience, pour son plus grand bonheur. Ce qu'elle ne savait pas en revanche, c'est qu'elle était sur le point de rencontrer un réalisateur de films, en ville depuis plusieurs jours dans l'espoir de rencontrer la jeune femme et lui partager l'idée qui lui trottait dans la tête depuis des semaines maintenant. Gabriella s'installa alors à la table qui lui avait été préparée spécialement pour l'occasion, sans savoir que sa vie prendrait, aujourd'hui, un joli tournant.   



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MessageSujet: Re: When we first met (#)   When we first met EmptyMar 28 Fév - 13:46

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Fraîchement débarqué à Wellington depuis quelques jours, en Nouvelle-Zélande, Thomas prenait encore ses marques dans la ville, pas tout à fait habitué. Pourtant, aujourd’hui, c’était d’un pas sûr qu’il se dirigeait vers le Library Foster, guidé par son application Google Maps, smartphone en main. Avec ses lunettes de soleil posées sur le nez, il essayait de passer incognito. Heureusement qu’en règle générale, la plupart du commun des mortels se contentaient de s’intéresser uniquement aux acteurs principaux d’une affiche de film, et non pas aux réalisateurs et producteurs. Même si ça lui était déjà arrivé de croiser quelques fans, la plupart ignorait que le célèbre Tom Waltham avait ce physique là, étant donné qu’il fuyait les paparazzis comme la peste, et que rares étaient les interviews auxquels il avait participé. Passant l’entrée du coffee shop, Tom évalua la situation. Une queue de lecteurs patientait pour leur tour en vue d’un entretien de quelques minutes avec l’auteure Sawyers. Si d’autres célébrités à sa place auraient abusé de leur statut pour faire écarter la foule et passer le premier, Thomas, lui, haussa simplement des épaules et se détourna vers le comptoir pour se commander un grand crème. Au même titre que les autres, il était un simple jeune homme tout ce qu’il y’a de plus normal et banal… Alors, comme chaque lecteur ici présent, il ferait la queue pour attendre son tour, tout simplement. Pas de traitement de faveur : il était contre. C’était d’ailleurs cet aspect du showbiz qui le répugnait le plus… Quand enfin son tour arriva, il but une gorgée de plus de sa boisson bien entamée, puis, releva ses lunettes de soleil pour croiser le regard vert de Gabriella : « Bonjour. C’est un plaisir de te rencontrer. » Pas de vouvoiement ! Il se montrait le plus naturel possible, et comptait avant tout tâter du terrain. C’est pourquoi il lui présenta un exemplaire de son tout premier bouquin, à signer : « Tu pourrais écrire « Pour Mark Austrench, un lecteur fidèle et qui veut me rendre hommage » ? S'il te plaît. » A voir, si elle reconnaissait son pseudo. Car il en était persuadé : s’il s’était présenté au nom de Waltham, la belle blonde l’aurait immédiatement reconnu.
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MessageSujet: Re: When we first met (#)   When we first met EmptyMar 28 Fév - 14:54


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Depuis son plus jeune âge, la vie de Gabriella se résumait beaucoup aux livres, à la littérature et à l'écriture, même si celle-ci était arrivée un peu plus tard dans sa vie. Sa mère lui avait transmis le goût des mots. Gabriella se souvenait tendrement de ces dimanches après-midis passés dans les bras de sa maman qui lui lisait des histoires, sous une épaisse couverture qui leur tenait chaud. Elle se souvenait aussi du son de sa voix lorsqu'elle lui récitait des poèmes dans diverses langues. Lorsque ce n'était pas en anglais, la petite fille ne comprenait rien, mais était tout de même fascinée. Le pouvoir des mots... C'est à sa maman qu'elle devait tout. Parfois, la jeune femme se demandait "Si elle était toujours là aujourd'hui, est-ce qu'elle serait fière de moi ?". Et puis elle se souvenait que si elle en était arrivée là, c'est que, de là-haut, sa maman devait bien veiller sur sa fille, et qu'elle serait certainement très fière d'elle. Fière, touchée, heureuse. Voilà comment Gabriella se sentait lorsqu'elle voyait les gens s'être déplacés pour elle, pour avoir une signature et quelques minutes d'échange avec elle. De voir qu'elle avait atteint son objectif, à savoir toucher les lecteurs comme d'autres écrivains ont su la toucher lorsqu'elle était enfant, adolescente, ou femme. Car l'écriture, de son point de vue, était aussi synonyme de partage. C'est donc tout sourire que la Néo-Zélandaise se prêta volontiers au jeu des dédicaces, tout en prenant le temps de papoter avec chacun. "Bonjour. C’est un plaisir de te rencontrer." La blondinette leva son nez vers le jeune homme à qui elle adressa un joli sourire. "Bonjour, mais tout le plaisir est pour moi, tu sais !" Elle s'empara alors du bouquin tendu par le jeune homme, son tout premier livre, celui qui relatait, bien que de façon romancée, sa vie. Il avait une place particulière dans son coeur, car c'était grâce à lui que toute cette folle aventure avait commencée. "Merci, je te le dédicace à quel nom ?" "Tu pourrais écrire « Pour Mark Austrench, un lecteur fidèle et qui veut me rendre hommage » ? S'il te plaît." La jeune femme s'apprêtait déjà à écrire, mais, intriguée, elle releva le nez vers le jeune homme. "Mark Austrench ? Le réalisateur ?" Bien sûr qu'elle en avait entendu parler. Cependant, elle n'avait aucune idée du visage qui se cachait derrière ce nom, ou plutôt pseudonyme. Sans cesser de sourire, la jeune femme commença à griffonner les mots dictés par le réalisateur. "Très bien, mais j'exige une explication quant à ces derniers mots "qui veut me rendre hommage"..." Elle mit un point final, referma le livre et plongea ses yeux verts dans le regard très bleu du châtain, toujours le sourire aux lèvres.  



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MessageSujet: Re: When we first met (#)   When we first met EmptyMar 28 Fév - 15:21

Un petit sourire victorieux flotta sur les lèvres de l’Australien, en entendant les premiers mots de la douce voix de Gabriella : elle jouait son jeu de tutoiement. Une très belle voix d’ailleurs, qui suffirait à le charmer. Tom se demanda même un instant si elle n’envisagerait pas une carrière dans la musique, car avec un timbre aussi voluptueux, elle pourrait en séduire, des oreilles ! Mais pour l’instant, il s’agissait surtout de son talent d’écriture dont il était question, et c’était bien la raison pour laquelle le jeune homme s’était déplacé pour arriver jusqu’ici. Non pas un petit déplacement d’un quartier à l’autre, mais bel et bien d’une ville, d’un pays même, à l’autre ! Il avait bravé l’océan –en avion, certes, pas à la nage, faut pas abuser- rien que pour la rencontrer et lui soumettre son idée de projet. Il fut d’ailleurs très surpris de constater qu’elle le connaissait, du moins, son pseudonyme. Un sourcil levé, le jeune homme exprimait très clairement sa fascination pour elle : « Lui-même. Avec un K, à la fin de Mark, et non un C. » crut-il bon d’ajouter, avec son petit air de tête-à-claques. Evidemment, Gabriella avait beau être blonde, elle n’était pas pour autant bécasse. Elle releva immédiatement les termes qu’il avait employés pour lui demander de plus amples informations. C’était l’effet voulu : qu’il attise sa curiosité, pour mieux l’attirer à lui. « D’accord, à une condition… » A force de s’imposer des conditions, à tour de rôles, ils n’en finiraient plus ! Mais les deux jeunes gens semblaient s’amuser de la situation, au fond, alors, pourquoi pas. « Une foule de gens derrière moi souhaite encore te voir. Je te propose donc de terminer ta séance comme prévu jusqu’à moins quart. Ensuite, on pourra se poser autour d’un café pour que je te fasse part de quelques unes de mes idées. Qu’en dis-tu ? » demanda le jeune homme, à voix un peu basse pour que les oreilles indiscrètes se trouvant derrière lui n’entendent rien de leur conversation. Secret professionnel avant tout ! Tom jouait désormais cartes sur table avec elle : son style très directif ressortait notamment. En espérant que son côté "je donne et impose des ordres" passe crème auprès de la blondinette.
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MessageSujet: Re: When we first met (#)   When we first met EmptyMar 28 Fév - 16:18


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La jeune femme avait beau être une vraie dévoreuse de livres, cela ne l'empêchait aucunement d'apprécier les autres petits plaisirs de la vie, comme se poser devant la télévision pour regarder un ou deux épisodes d'une série qu'elle appréciait particulièrement, ou se rendre au cinéma pour aller voir le dernier film sorti en salles. Sa culture cinématographique n'était pas aussi développée que sa culture littéraire, c'était un fait, mais tout de même... Comment aurait-elle pu passer à côté du phénomène "Mark Austrench" ? Le premier film de ce réalisateur avait cartonné au box-office. Même Gabriella s'était laissée tenter, et elle était ressortie de la salle plus qu'enchantée. Alors, bien évidemment, lorsque le jeune homme se présenta à elle en utilisant son pseudonyme, elle fit tout de suite le rapprochement. La jeune femme griffonna alors les quelques mots qui feraient office de dédicace à l'intérieur du livre et rendit l'objet à son propriétaire, un sourire taquin aux lèvres. "Et voilà, Mark avec un K, et non avec un C, à la fin". Elle finit par rire, bien qu'intriguée par la suite des événements. Que voulait-il dire par "Qui veut me rendre hommage" ? Cette fin la laissait sur sa faim, justement... Sans plus attendre, elle demanda plus d'explications au réalisateur qui les lui apporta... Enfin plus ou moins. Plutôt moins que plus, d'ailleurs. Il proposa à voix basse -ce qui ne faisait qu'alimenter un peu plus le mystère- d'attendre plutôt la fin de la séance de dédicaces pour en parler tranquillement autour d'un café. S'il commençait par la prendre par les sentiments... Gabriella prit un court instant pour y réfléchir, s'étonnant au passage de voir qu'il était informé sur l'horaire de fin de la séance. Trop intriguée par les idées qui habitaient l'esprit du jeune homme, et par le jeune homme lui-même, elle ne tarda pas à acquiescer. "J'en dis que... Je te retrouve à la fin de la séance, autour d'un café, pour discuter de tout ça. Je ne t'ai pas fait cette dédicace pour te laisser repartir comme ça".


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MessageSujet: Re: When we first met (#)   When we first met EmptyMer 1 Mar - 15:53

Assis à une table éloignée de la queue et de la place à laquelle se trouvait Gabriella Sawyers, Thomas ouvrit son livre pour lire l’écriture arrondie de la demoiselle. Un sourire amusé étira largement ses lèvres : elle avait fait exprès d’écrire Marc, puis avait barré la lettre C pour la remplacer par un K. Une fois de plus, elle avait rebondi sur sa petite blague pour lui renvoyer une taquinerie en pleine figure. Cette faute, elle l’avait faite volontairement, il aurait pu le parier. Décidément, elle commençait à lui plaire de plus en plus ! En constatant que la librairie se faisait de moins en moins bondée, et qu’il ne restait plus que trois minutes d’entretien entre la jeune auteure et ses fans, Tom se leva pour aller acheter deux gobelets de café, du mocha cette fois-ci, accompagnés d’une petite assiette de pâtisseries. Avec la faim apaisée et quelques gourmandises, le business marchait toujours mieux, Waltham l’avait bien vite remarqué et il en avait même fait l’expérience. « A nous deux ! » lança-t-il joyeusement alors que la sublime blonde s’approchait de lui. Il se leva, par question de respect, et lui présenta sa main pour qu’elle la serre. « Je réitère donc : je m’appelle Thomas Waltham. Enfin, tu peux m’appeler Tom bien sûr. » Surtout pas de chichis entre eux ! Il appréciait sincèrement qu’on l’appelle par son diminutif. En se rasseyant, il poussa non seulement le gobelet et l’assiette de pâtisseries devant elle, mais également son livre "Tout le monde part un jour". « Si tu veux en savoir plus, je t’invite à ouvrir ton livre… Et à le lire. Tu verras, c'est une histoire passionnante » Culotté ? Oui et pas qu’un peu ! Il osait demander à l’écrivaine même de lire sa propre œuvre. Culotté donc, et sans tact, c’était du pur Thomas Waltham. En vérité, Gabriella trouverait à chaque page, presque à chaque ligne des annotations. Elles représentaient la preuve que Tom avait lu, relu, et rerelu son texte, et qu’il était même allé jusqu’à l’étudier consciencieusement. A ses petites notes, la demoiselle ferait bien vite le rapprochement. Lui, un réalisateur de films, son bouquin annotés de "didascalies improvisées", elle, une écrivaine… Il était en quête de son accord, et de sa collaboration surtout, pour adapter son récit sur les grands écrans.
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MessageSujet: Re: When we first met (#)   When we first met EmptyMer 1 Mar - 17:28


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Après un doux sourire adressé au réalisateur, la jeune écrivaine le suivit des yeux jusqu'à ce qu'il se pose à une table un peu plus loin et ouvre le bouquin pour y lire la dédicace. Effectivement, un peu taquine sur les bords, Gabriella s'était amusée à mal orthographier son nom, et elle tenait absolument à voir sa réaction lorsqu'il la verrait. Son sourire fit le sien, et elle le laissa enfin  vaquer à ses occupations, comme prévu, le temps pour elle de s'occuper des autres lecteurs ayant fait le déplacement. La jeune femme se montrait tout à fait charmante avec chacun d'entre eux, souriante et disponible. Partager avec eux était ce qu'elle préférait lors de ses rencontres. Elle passait tellement de temps sur chacune de ses histoires, à écrire, effacer, réécrire, changer les mots, déplacer les phrases, tout effacer, recommencer. Ce n'était pas un travail simple. Cela demandait du temps, et de la patience. Mais recevoir une pluie de bonnes critiques de la part de la presse et surtout des lecteurs était une belle récompense, cela lui faisait vraiment chaud au cœur. Enfin, au bout d'un certain temps, la séance prit fin. Gabriella se leva alors et s'étira doucement avant de rejoindre Thomas, qui, la voyant approcher, se leva à son tour et lui tendit la main, gentleman. Un petit rire s'échappa de ses lèvres, alors qu'elle glissa sa main dans la sienne pour la lui serrer. "Enchantée Tom, moi c'est Gabriella. Gabriella Sawyers. Mais tu peux m'appeler Gaby dit-elle en retour, un sourire en coin des lèvres. Puisqu'elle avait le droit de l'appeler par son diminutif, pourquoi pas l'inverse ? Elle s'assit juste avant que le réalisateur ne lui présente, en plus de son livre, un gobelet de café chaud et une assiette de pâtisseries qui la faisait saliver d'envie. "Wow. Tu as effectué des recherches sur ce que j'aimais, ou... ? Parce que là, tu as tout bon, de A à Z" Elle rit. "Merci, c'est vraiment très gentil" Elle prit son gobelet qu'elle porte à ses lèvres, et reconnait immédiatement le goût du mocha, son préféré, avant de s'emparer de son livre, que Monsieur Waltham lui conseillait de lire. "J'en ai vaguement entendu parler oui" plaisanta-t-elle. Evidemment, puisque c'est elle qui l'avait écrite, et qu'en plus de cela, elle reflétait l'enfance qu'avait vécu la jeune femme. Cette dernière s'empara alors du bouquin, et remarqua immédiatement toutes les petites annotations du réalisateur, qui étaient vraiment très, très nombreuses. Omniprésentes, même. Gabriella s'attarda alors sur certaines, et constata qu'il s'agissait de didascalies, de précisions quant aux décors, aux sentiments des personnages, à leurs actions qui étaient un peu plus développées que dans le livre... Intriguée, elle mit quelques minutes avant de reposer son attention sur Thomas. "Tu as bien travaillé ton sujet, à ce que je vois" Elle rit avant de se mordiller doucement la lèvre. "Tu as transformé 'Tout le monde part un jour' en pièce de théâtre ?" demanda-t-elle amusée, sachant très bien que le théâtre n'était pas le domaine du jeune réalisateur. Le cinéma en revanche, oui. 


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MessageSujet: Re: When we first met (#)   When we first met EmptyLun 6 Mar - 11:53

« Nul besoin d’effectuer des recherches pour ça. Ces choses là sont instinctives, chez moi. » De la drague ? Pas du tout, il s’agissait juste de Thomas au naturel. Au contraire quand il s’essayait à la drague et au charme c’était avant tout plus ridicule qu’autre chose… Heureusement que sa belle gueule d’ange, et son nom célèbre lui suffisaient à avoir à peu près n’importe quelle femme, que ce soit au lit ou à son bras. Mais bon, le jeune Australien n’était pas du genre coureur de jupons qui collectionne les demoiselles sur un tableau de chasse. Et Gabriella Sawyers, bien que très belle, ne représentait en rien une proie potentielle à ses yeux. Il la voyait plutôt comme une collègue, et cela se cantonnerait à ça ! Pour le moment, du moins. Pourtant, à bien regarder, avec la classe ultime qui émanait d’elle, son style vestimentaire très féminin et son allure, sa posture droite, son humour taquin et ses yeux aussi brillants que son sourire, Gaby semblait être l’idéale de beaucoup de personnes, à commencer par Thomas. Il secoua doucement la tête pour revenir au moment présent et se concentrer sur la belle blonde et ses réactions par rapport au livre. Elle ne laissait rien paraître, son visage fermé était encore baissé sur le bouquin ouvert. Nullement nerveux, et encore moins stressé car sûr de lui, Tom patienta, et les premiers mots de Sawyers lui arracha un sourire. « Ca mérite quelle note selon toi ? » Et comme d’habitude, elle utilisait l’humour pour contourner un peu son message principal, comme si elle souhaitait tourner autour du pot. « Si j’étais dramaturge, pourquoi pas. Sans doute même. Sauf que je suis un Waltham… Et Waltham, c’est plus parlant du côté des réalisateurs de films. » Certes il se refusait à se reposer sur la simple réputation de son nom de famille. Mais il n’en avait pas honte non plus, loin de là. Il était extrêmement fier de ce nom là, et après avoir fait ses preuves tout seul, sous un pseudonyme, il était d’autant plus content d’afficher Waltham à sa tête. « Je pense sincèrement que cette histoire a énormément de potentiel et je souhaiterai l’adapter sur grand écran. » reprit-il en posant un regard sérieux dans le sien. Il était temps de jouer cartes sur table, et les affaires commençaient enfin.
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MessageSujet: Re: When we first met (#)   When we first met EmptyLun 6 Mar - 20:58


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Jamais Thomas et Gabriella ne s'étaient fréquentés avant aujourd'hui. Leur connaissance de l'un et de l'autre se limitait à leur nom, et leurs oeuvres. Rien de plus. Or, en lui proposant cette assiette de pâtisseries accompagnée d'un mocha, ce qu'elle préférait ne matière de café, le réalisateur avait capté toute son attention. Gourmande ? A peine... Touchée par l'attention, la jeune femme s'empressa de le remercier avant de prendre son gobelet pour y tremper ses lèvres. Mais ce qui l'intriguait le plus, dans cette histoire, c'était le bouquin que lui présentait Tom avec toutes ces bonnes choses à manger. Son bouquin. Son premier bébé. La petite blonde prit le temps de bien le feuilleter, sans pour autant le lire. Ce qu'elle lisait en revanche, c'était toutes les annotations faites par Tom. Presque toutes les pages du livre avaient été noircies par la plume du jeune homme. Des détails, des précisions, des idées, ... Thomas avait dû passer des heures penché sur son histoire. Car oui, "Tout le monde part un jour" était son histoire, son histoire à elle. Jamais elle ne le disait, mais il suffisait de la connaître ne serait-ce qu'un peu pour comprendre que l'héroïne, cette fillette qui grandissait avec l'absence de sa maman et qui supportait tant bien que mal le départ de son grand frère, c'était elle. "Je donnerai un bon 18... Et deux points supplémentaires en bonus parce que tu as une bonne tête". La jeune femme se mit à rire, tout de même touchée de voir qu'il s'était longuement intéressé à son livre, qu'il l'avait étudié pour en faire... Un film. Alors ça... Elle ne s'y attendait pas. Et cela pouvait aisément se voir sur son visage. "Une adaptation cinématographique ?" répéta-t-elle, comme pour être certaine d'avoir compris ce qu'attendait Tom d'elle. Mais oui, elle avait parfaitement compris, et prit un temps pour y réfléchir. Au bout d'un instant, Gabriella grimaça doucement. "Je ne sais pas si c'est une très bonne idée..." commença-t-elle. "J'y ai mis beaucoup de moi, dans cette histoire... C'est mon livre le plus intime, et de loin..". Non pas qu'elle n'a pas confiance en Tom et son travail, mais l'idée de voir un bout de sa vie porté à l'écran la fait appréhender, sans savoir précisément pour quelles raisons.  


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MessageSujet: Re: When we first met (#)   When we first met EmptyVen 10 Mar - 18:30

Si Thomas ne draguait pas Gabriella, l’inverse tendait à poser des questions. Cette jolie blonde lui faisait-elle réellement du charme ? Deux points pour sa bonne tête… Un sourire moqueur étira les lèvres du jeune homme. Quand même, sa bonne tête comme elle le disait si bien valait bien plus que ça ! Mais au moins, son travail atteignait la note maximale grâce à ce bonus, il n’allait donc pas râler à ce sujet. « Un 18 seulement ? Quand même, mon travail à lui seul vaut un peu plus. » protesta tout de même l’Australien, histoire de plaisanter un peu. Enfin, à moitié ! Thomas visait toujours l’excellence sur le plan professionnel, alors ouais, il fallait l’admettre, il était un peu frustré de constater que ses annotations à elles seules ne suffisaient pas à atteindre un 20 sur 20. Bon, avoir une excellente note était une chose, mais encore fallait-il que la blondinette accepte cette proposition de collaboration. Tom avait un flair assez fiable, et il sentait que cette histoire écrite par Gabriella, une fois adaptée sur grand écran, ferait un carton similaire au succès rencontré par le bouquin à sa sortie. Voir même un succès plus grand et important : les générations de maintenant s’intéressaient plus au cinéma qu’à la lecture malheureusement. Comme s’y attendait le réalisateur, l’écrivaine commença par émettre quelques doutes. « Je comprends. Pour être honnête avec toi, je m’attendais même à cette réaction. » Les négociations débutaient enfin ! Tom s’y était préparé, et à présent, il laissa la place à toute sa professionnalité, pour lui parler sur un ton calme, posé et sûr de lui. Mettre la personne face à lui en confiance contribuait toujours à obtenir son accord, à moins de tomber sur une sacrée tête brûlée. Même le bleu de son regard avait changé, la couleur rendue plus foncée, plus intense. « Je veillerai au respect de ton œuvre dans son intégralité. Je n’y apporterai aucun changement, si ce n’est la compression et la suppression de certains passages, pour ne pas nous retrouver avec un film long de quatre heures. Toutefois, scénaristiquement parlant, je serais obligé d’apporter une petite touche de modification. » En effet, rédigée à la première personne du singulier, l’histoire de Gabriella narrait toutes les pensées du personnage principal. Pensées essentielles à la compréhension de la trame du récit. « Pour pouvoir remettre à l’écran tout ce que pense notre protagoniste, j’ai l’intention de mettre en scène une jeune femme écrivant son vécu dans un journal intime. Chaque transition de scène se fera donc sur une séquence où cette femme se pose pour coucher son histoire sur le papier. » Au fond, Thomas ne s’éloignait donc pas de la vérité, puisque la protagoniste, autrement dit, Gabriella, avait pris la plume pour raconter son passé. Sous forme de roman public, plutôt que de journal intime.

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MessageSujet: Re: When we first met (#)   When we first met EmptySam 11 Mar - 0:13


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Dire que Thomas ne lui plaisait pas serait mentir. De là à le voir en tant que potentiel petit-ami ? Non, pas vraiment. Elle ne le connaissait pas encore assez pour l'envisager en tant que tel. Mais cela ne l'empêchait pas d'apprécier la personne qu'il était. Elle aimait sa répartie, ainsi que sa manière de parler. Sans trop savoir comment l'expliquer, il la mettait tout de suite à l'aise, si bien que Gabriella n'avait aucun mal à se montrer taquine, et peut-être, sans trop s'en rendre compte, à rentrer dans un jeu de séduction avec lui. C'est pourquoi elle ne lui attribuait qu'un simple dix-huit. Cela avait beau être une bonne note, elle savait parfaitement que ce n'était pas à la hauteur du temps qu'avait passé Thomas sur son livre pour annoter toutes ses pertinentes précisions. Et le réalisateur ne manqua pas de le souligner. "C'est vrai" admit alors Gabriella. "Mais... Si je te donne la note maximale dès maintenant, qu'est-ce que je te donnerai dans un mois ?" Elle sourit et réfléchit à sa proposition concernant l'adaptation de son roman au cinéma. La petite blonde ne savait ni tricher, ni mentir. Ainsi, elle ne lui cacha pas le fait que l'idée de l'adaptation ne l'enthousiasmait pas plus que cela. Du bout des lèvres, la jeune femme parvint à avouer ce qui la gênait: il s'agissait d'un livre quasi autobiographique, donc intime. Etait-elle prête à voir un bout de sa vie à l'écran ? Pas sûr Ce n'était pas n'importe quel morceau de vie. C'était son enfance. Cet instant où elle avait appris qu'elle devrait désormais grandir sans mère, sans cette personne qui lui avait tout appris, qui lui avait donné ce goût pour la littérature. Et quelques années après, le départ de son frère, parti du cocon familial en ne laissant qu'un morceau de papier avec quelques mots griffonnés dessus. Le seul au revoir dont elle avait dû se contenter. Aucun enfant ne devrait vivre ça. "J'ai confiance en toi, et en ton travail. Il n'y a aucun doute à avoir là-dessus. Et je vois que le projet te tient à coeur. Cependant..." Elle grimaça doucement. "Cependant, je ne sais pas. Ca fait un peu peur" avoua-t-elle alors en rougissant légèrement. "Pour tout t'avouer, je ne sais pas si je suis prête à voir "Tout le monde part un jour" sur grand écran." Ce qui est assez "drôle", puisqu'elle a quand même écu et écrit cette histoire. Mais justement, c'est parce que ça la touche autant qu'elle est angoissée à cette idée.


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MessageSujet: Re: When we first met (#)   When we first met EmptyDim 26 Mar - 11:06

Toujours aussi calme et sûr de lui, Thomas put lire sur le visage de Gabriella le doute et les suspicions. Cette réaction était tout à fait normale et lui confirmait au moins une chose : elle n’était pas une gold-digger, à la recherche de l’argent, de la célébrité. Tom ne s’était pas trompé en choisissant la jeune Sawyers. Beaucoup se serait jeté tête baissée, sans réfléchir, en ayant face à eux un Waltham prêt à réaliser une adaptation cinématographique de leur propre œuvre. Seuls les gens sérieux et réellement passionnés prendraient le temps d’étudier sa proposition, d’éprouver des craintes, d’avoir de la réticence à confier son bébé aux mains assez douées quand même du réalisateur de films. Gabriella, comme Thomas, faisait partie de ces gens-là. Avec une pointe d’amusement, le jeune homme enchaîna : « Sans vouloir paraître masochiste, ça me plaît que tu affiches une certaine réticence. Je veux dire que ça me rassure, car je peux te comprendre, et ça me prouve déjà qu’on est sur la même longueur d’ondes. J’éprouverai la même chose si demain un écrivain me demandait la permission d’emprunter l’un de mes scripts pour le retranscrire en roman. » Ca lui plaisait autant car ça lui confirmait que Gabriella était faite pour travailler en collaboration comme ça avec lui. Si ce feeling purement professionnel n’était aujourd’hui pas passé entre eux, Thomas aurait déjà quitté la librairie depuis fort longtemps ! Et comme abandonner ses projets n’était clairement pas dans ses habitudes, le jeune homme enchaîna, d’une voix très douce : « Mais partage-moi tes craintes, je t’écoute. Qu’est-ce qui te fait aussi peur ? On peut peut-être en discuter ensemble pour mettre tout ça à plat. » Waltham s’étant un minimum renseigné sur le sujet, il savait que ce bouquin retranscrivait plus ou moins la vie qu’avait vécue Gabriella, il y’a quelques années de ça. C’était donc sûrement une question de pudeur, de voir sa vie s’afficher sur les grands écrans, qui la bloquait à ce point. « Si ça peut te rassurer, j’avais l’intention de faire de toi ma co-réalisatrice. Tu m’assisterais à chaque étape, chaque tournage… J’avais prévu de me rendre en France histoire de trouver la petite perle qui incarnera le protagoniste. Tu m'accompagnerai même dans cette démarche. » Française oui… Car vu le titre français, Tom avait deviné les origines du personnage principale comme étant françaises.
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MessageSujet: Re: When we first met (#)   When we first met EmptyDim 26 Mar - 19:13


When we first met
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Effectivement, la gloire, la célébrité, l'argent... Ce n'était pas du tout ce que je recherchais Gabriella en faisant ce qu'elle aimait, c'est-à-dire écrire. Autrement, jamais elle n'aurait choisi d'exercer ce métier. Certes, elle était une grande bosseuse, mais le facteur chance avait aussi joué dans sa carrière, elle en était conscience. Dans tous les métiers artistiques, la clé de la réussite était le travail, et la chance. Gabriella en était persuadée. Et aujourd'hui, Thomas lui proposait d'adapter son premier roman, son premier bébé, une partie d'elle, de son histoire, au cinéma. Certes, ce film pouvait rebooster les ventes de son bouquin, déjà vendu à des milliers d'exemplaires, mais... Non. La petite blonde ne pouvait s'empêcher de ressentir quelques craintes à ce propos. Elle n'était pas seule dans cette histoire. Il y avait ses proches, aussi. Son père, son frangin, leur défunte mère... Elle avait beau avoir écrit cette histoire, ou plutôt retranscrit son histoire, la voir adaptée en film n'était pas la même chose. A sa grande surprise, Thomas semblait la comprendre, comprendre ses doutes et ses craintes. Elle appréciait qu'il ne lui mette pas la pression, et, qu'au contraire, il reste posé et prêt à l'écouter. Avec lui, elle se sentait en confiance. "Cette histoire ne me touche pas seulement moi... Il y a d'autres personnes en jeu, comme mon père, ou mon frère... Comme je t'ai dit, je ne sais pas si je suis prête à me dévoiler encore plus que je ne l'ai fait". Car Gabriella n'est pas vraiment le genre de fille à se montrer coûte que coûte. Elle soupire doucement. "Tu dois trouver ça étrange qu'une nana écrit sur sa vie, mais hésite quant à une adaptation cinématographique... Non ?" Mais une fois de plus, Thomas se montre très calme et lui explique ce qu'il attend d'elle, car oui, apparemment, il souhaite sa présence dans le processus de création, ce qui, il faut l'avouer, la flatte. Il s'agit d'une preuve qu'il souhaite faire les choses bien et, surtout, rester fidèle au bouquin, comme il le lui avait promis un peu avant. "En France ?" demanda-t-elle sans parvenir à cacher sa surprise. "C'est sûrement un très beau pays, et je ne doute pas qu'il doit y avoir des comédiennes de talent, mais... Pourquoi en France ? Je veux dire... La protagoniste n'est pas Française. Je n'ai aucune origine française" glisse-t-elle alors, puisque la protagoniste de son livre, c'est elle. Et pourtant oui, elle a choisi un titre en français, une langue que sa mère appréciait beaucoup, notamment pour la poésie. D'ailleurs, Gabriella ne parlait pas français, sauf pour citer quelques poèmes d'Hugo, Rimbaud, Baudelaire, Claudel et bien d'autres encore. Des poèmes que sa mère lui avait lu et relu lorsqu'elle était petite, et qu'aujourd'hui, la blondinette connaissait par coeur.


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MessageSujet: Re: When we first met (#)   When we first met EmptyDim 4 Juin - 20:41

La partie négociation commençait enfin. Thomas s’y était préparé, et pour être honnête sans paraître prétentieux, il n’en était pas à sa première fois. Il n’était pas garanti à cent pour cent de sortir de cet échange victorieux, mais presque quand même ! Il avait une confiance aveugle en lui. Gabriella commença donc par lui confier ses propres craintes. Question de pudeur, et peur, peut-être, de voir son œuvre lui échapper pour passer entre les mains d’un réalisateur qui pourrait apporter des éventuelles modifications à l’histoire principale. Eh bien… Non. Et Thomas se hâta de dissiper ce premier doute. Convaincue, Gaby continua cependant en évoquant cette fois-ci la pudeur de ses proches, son père ou encore son frère. Tom s’y était bien sûr préparé… Il glissa sa main dans la poche de sa veste pour en tirer trois cartes de visite. Les trois à son nom, en même exemplaire. Il les tendit à la jeune femme, avec un sourire très chaleureux. « Permets-moi de te donner ceci. C’est ma business card, et n’hésite pas à les donner à ton père et à ton frère. Parle-leur de ce projet, dans un premier temps. Dans un deuxième temps, je suis prêt à parier qu’ils te pousseront à accepter ce partenariat. » Pourquoi ? Tout simplement parce que Waltham et son entreprise Austrench représentait une figure très importante dans le monde du cinéma. Les portes d’un succès encore plus spectaculaire, à l’échelle mondiale, s’ouvriraient à Gabriella si jamais elle acceptait ce projet. Il faudrait être fou pour refuser une telle opportunité… Sa famille saurait l’aiguiller et l’orienter pour qu’elle fasse le meilleur choix possible, pour faire décoller sa carrière déjà bien florissante. « Et bien entendu, qu’ils n’hésitent pas à me passer un coup de fil ou deux pour qu’on en discute ensemble, et pourquoi pas, qu’on organise un dîner autour duquel on pourra en discuter calmement. » Mettre ses clients en confiance. Leur offrir le maximum en terme de confort, leur servir un dîner plus que gastronomique… Les affaires marchaient ainsi. Ca faisait partie de sa négociation, dont la règle primordiale était de toujours aller dans le sens de son client. Ou de sa collaboratrice en l’occurrence. « Oh si, je comprends tout à fait. Un livre, une lecture reste quelque chose d’intime, qui se produit entre le lecteur et le texte, qui peut s’attacher et s’identifier aux personnages. Ca reste très abstrait puisque tout se produit dans l’imagination du lecteur. Là, avec ce film, on leur apporterait des images qui rendraient l’histoire plus concrète, plus réelle et moins fictive et imaginaire, et à laquelle le spectateur s’identifiera moins. » Toutefois, Waltham avait beau s’être préparé, il fut pris de court par la question suivante de Gabriella. Pourquoi en France ? Eh bien… « Tu n’es pas Française ? » s’intrigua le jeune homme, qui afficha pour la toute première fois de la surprise depuis le début de cet entretien. « Je vois… Tu as juste mis un titre français pour faire « genre » comme on dit. » lâcha Tom, d’un air un peu hautain, sans s’en rendre compte.
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MessageSujet: Re: When we first met (#)   When we first met EmptyVen 9 Juin - 23:56


When we first met
thomas & gabriella
Ce que lui demandait de faire Thomas était difficile. Dévoiler son histoire, ses blessures du passé, sur grand écran... Elle ne savait pas si elle en était capable. Cela pouvait paraître étrange, puisqu'elle l'avait déjà fait. Par écrit. Mais c'était ses mots. Destinés à un public assez différent que celui du cinéma. Elle pouvait maîtriser les mots, mais pas les images. Pourtant, Thomas lui inspirait confiance. Elle avait déjà eu un aperçu de son travail, son discours était bien ficelé et la faisait réfléchir, même si pour le moment, elle restait campée sur ses positions. Et puis surtout, elle s'aperçut qu'il était extrêmement motivé par le projet, prêt à tout pour qu'un oui s'échappe enfin des lèvres de l'écrivaine. Alors lorsqu'elle aborda sa famille, une famille qui se reconnaîtrait sûrement davantage dans le film que sur papier, Thomas abattit ses cartes... A proprement parler. Des cartes de visites dont Gabriella s'empara. Elle réfléchit à ce que son père et Sean pourraient penser de tout cela. Est-ce que, comme Thomas le pensait, ils la pousseraient à accepter ? Sûrement oui. C'était une occasion unique qui s'offrait à elle. Son père avait aimé son livre, sans savoir si parce qu'elle était sa fille ou parce qu'il aimait réellement et objectivement sa plume, et Sean... Sean n'était pas branché lecture. Le cinéma le bottait bien plus. Alors sans doute qu'ils lui diraient de foncer. Une telle offre ne se présentait pas tous les jours. "Merci" dit-elle enfin. "Je leur en toucherai un mot, c'est promis". Elle passa sous silence le fait qu'il avait sûrement raison quant à leurs avis, car après tout, elle n'était sûre de rien. Mais sa famille était bienveillante à son égard, et s'ils voyaient que cette occasion serait bénéfique pour la petite blonde, ils n'hésiteraient pas à la pousser un peu, à faire passer son travail, sa carrière, et son bonheur avant le reste. Mais devant ses réticences, Gabriella ne put s'empêcher d'imaginer ce que Thomas devait penser d'elle. Indécise ? Diva ? Bizarre ? Non, apparemment, il la comprenait. Mieux qu'elle ne l'aurait pensé. Ses mots étaient justes. C'était exactement ça. La jolie blonde se retrouva muette un instant. "C'est... Tout à fait juste. Wow. J'avoue que je ne m'attendais pas  être si bien comprise. C'est assez dingue. C'est ce côté plus concret qui m'effraie un peu. Le fait d'accentuer les différentes personnalités des personnages tout en supprimant des scènes, peut-être en ajouter d'autres... Je maîtrise ce que j'écris, et là...". Là, ce sera bien différent. Thomas s'empressa alors de la rassurer: elle pourrait être à ses côtés à chaque étape de la réalisation du film, avoir son mot à dire, prendre des décisions avec lui, aller en France pour choisir la comédienne. Aller en France ? Pourquoi partir si loin ? Gabriella buta un peu sur la question et le fit savoir au réalisateur, qui parut surpris. "Non, absolument pas". La seule chose qu'elle connaissait était la poésie, différents poètes Français de différentes époques qui avaient su marquer l'Histoire. Son rapport avec la France s'arrêtait là. "Pour faire... "Genre ?"" répéta-t-elle doucement, vexée par le ton qu'il venait de prendre. Sa légitimité en prenait un coup. Il la prenait pour qui ? Une écrivaine qui n'avait fait que "surfer" sur la vague de ce qui marchait ? Non. Elle refusait d'être prise comme telle. "Lorsque j'étais petite, ma mère me lisait des tas de poèmes en français: Verlaine, Rimbaud, Claudel, Hugo, et j'en passe... Ce titre en français, c'était pour elle, parce qu'elle aimait cette langue. Je t'ai dit que c'était mon roman le plus intime. Ce n'est sûrement pas pour "faire genre", comme tu as l'air si bien de le croire, mais parce que je voulais que ce titre soit un clin d'oeil à ma mère. C'est à elle que je dois tout". Elle était soudainement devenue froide. Il l'avait déçue, à lui parler avec cet air hautain, et à sûrement penser qu'elle n'avait choisi ce titre que pour être "à la mode". "Bien, sur ce... Je pense que je dois réfléchir à tout ça". Refroidie ? Complètement.  


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