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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mars 2024
11° - 22 ° // du soleil est à prévoir !
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 Life is sometimes ironic

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MessageSujet: Life is sometimes ironic (#)   Life is sometimes ironic EmptyMer 22 Mar - 13:27

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Gaby and Charlotte Life is sometimes ironic 1242777542

Les choses de la vie sont parfois très ironiques. Je repensais à tout ce qui se chamboulait en ce moment dans mon existence. La maladie, la révélation de la paternité de mon neveu, cette nuit avec Gaby ou encore le fait que je puisse perdre mon travail. Je n’avais pas prévu un autre bouleversement émotionnel qui me couterait un avenir totalement différent de celui que j’avais prévu d’avoir. Le mois suivant ma dernière nuit avec mon meilleur ami, je n’étais qu’une jeune fille satisfaite d’avoir renoué avec son ami le temps de quelques heures, toutes aussi agréables les unes que les autres. Mais lorsque je me suis rendue compte que ma semaine de douleur mensuelle n’était toujours pas arrivée, une doute avait envahit mon corps, me mettant dans un état de stress total. J’avais couru à la pharmacie achetée un test de grossesse, qui malheureusement, s’avérait positif. Le père de cet enfant ne pouvait être que Gaby, et c’était peut-être la pire chose qui pouvait nous arriver à tous les deux. D’abord parce que nous étions tout sauf fait pour être un couple, et ensuite parce que Gaby était aussi le père du fils de ma plus grande cousine. J’avais passé presque une semaine enfermée chez moi, réfléchissant à la façon de lui annoncer cette nouvelle, réfléchissant à ce que je devrais réellement faire, garder cet enfant ou me l’arracher, simplifiant la vie de tout le monde. Mon cœur se nouait quand je pensais à la réaction de ma cousine Roxy, déjà à bout de nerf depuis notre dernière réunion de famille. Mais avant d’en parler à ma famille, je devais déjà me concentrer sur l’annonce de cette grosses au principal intéressé, Gaby. Lui aussi avait d’autres problèmes à gérer ces temps-ci, et je culpabilisais de lui rajouter des soucis. Je repensais à notre folle nuit que nous avions tous les deux tant apprécié et qui pourtant ce révèle être la pire erreur de notre vie. Je me demandais pourquoi, dans cet instant d’extase, aucuns de nous deux n’avaient pensé à se protéger. J’avoue, ce soir là, mettre un préservatif ne m’avait pas traversé l’esprit une seule seconde, mais je m’étais évidemment dit que c’était impossible que je tombe enceinte. Après tout, il n’y a que deux jours dans le mois favorable à la procréation.

Assise sur mon canapé, j’envoyais un message à mon meilleur ami, essayant de rester la plus normale possible. Je ne voulais pas qu’il soupçonne quoi que ce soit juste en lisant les quelques mots sur son téléphone. Moi même, mes doigts tremblaient en tapotant ce message, espérant au fond de moi qu’il ne puisse pas venir. Sa réponse fut pourtant claire, il arrivait dans une heure pour me rejoindre. Juste une soirée entres meilleurs amis, sur mon bateau, histoire de se retrouver comme avant. Le problème, c’est qu’il ne se doutait absolument pas de la tournure que pourrait prendre cette soirée ensemble. Je décidais de rester simple, portant un petit t-shirt blanc et un jean tout ce qui a de plus simple. Je ne bougeais plus en l’attendant, appréhendant le moment ou je prononcerai les mots qui me font peur depuis quelques semaines. Le bruit de quelqu’un qui frappe à la porte de mon petit bateau me sortait de mes pensées affreuses. Je marchais le plus lentement possible, montant doucement les escaliers qui mènent à la porte. Je soufflais un grand coup avant d’ouvrir à mon ami, tout aussi charmant. « Gaby, Gaby, je suis tellement contente de te voir.. » dis-je peu convaincu moi même par cette dernière phrase, ma voix tramblant. Je lui montrais le chemin qu’il connaissait déjà pour que nous allions nous installer dans le petit salon. « Je te propose une bière ? » Ce que je voulais le plus au monde, c’était retardé le moment de la révélation. Quant à moi, je me servais un verre de jus de fruit, tout ce qui a de plus normal pour moi.
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MessageSujet: Re: Life is sometimes ironic (#)   Life is sometimes ironic EmptyMer 22 Mar - 16:34

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charlby
Moi qui pensais que ma vie allait peut être enfin se calmer, l’annonce de l’avortement de ma sœur Billie a encore une fois chamboulé mes habitudes. Ma sœur était enceinte, elle abandonne sa maternité, et moi j’accepte tout juste ma paternité. C’est assez étrange quand on y pense, le petit frère qui doit assumer déjà plus de choses que sa sœur aînée. Je ne sais pas vraiment comment l'aînée de la famille, Maddy, va réagir à la situation mais en tout cas, j’ai pas envie d’être à la place de Billie. Les yeux rivés sur mon ordinateur, le verre de café sur le rebord de la bouche, je termine un algorithme sur lequel je suis depuis plusieurs jours déjà. Je soupire de soulagement, et reçois un message de ma meilleure amie. Je le lis rapidement, éteins mon ordinateur, et fronce les sourcils, j’ai un mauvais pressentiment. Je lui répond que je suis là d’ici une heure, pour la voir. Il est déjà assez tard, et j’imagine que je vais passer la soirée avec elle alors sans savoir comment ça va se terminer, on ne sait jamais, je décide d’aller prendre une douche histoire d’être propre un minimum, et enfile un jean et un nouveau tshirt de couleur jaune que j’ai acheté il y a quelques jours, et j’ai vraiment l’air d’être un poussin vêtu comme ça. Je ris un peu en me regardant dans le miroir du couloir des chambres, et pars en direction de la cuisine où j’attrape un verre pour me servir un coca, histoire de me rafraichir avant de partir. Je bois mon verre tranquillement, en pianotant quelques sms sur mon téléphone, notamment pour ma mère à qui c’est aujourd’hui l’anniversaire. Un pas de plus vers la vieillesse.

Quand vient l’heure de partir, j’attrape mon VTT, mon moyen de locomotion pour partir chez ma meilleure amie, et referme la porte à clé derrière moi, puisque ma cousine est je ne sais où, chez ce con de Billy certainement. Ou au travail, j’en sais  rien en fait. N’habitant plus dans le même quartier que Charlotte, et le rendez-vous étant sur son bateau, je met un peu de temps avant d’arriver. J’accroche mon vélo sur les barrières du port, devant son bateau, et toque doucement. Le sourire aux lèvres, ma meilleure amie ne tarde pas à m’ouvrir la porte, et je peux déjà lire sur son visage que quelque chose ne va pas. « Gaby, Gaby, je suis tellement contente de te voir.. » Sa voix tremble, et je m’adresse à elle en souriant. « Moi aussi, ça fait un moment en plus. » Depuis qu’on a couché ensemble, je n’ai pas passé une seule soirée avec elle. Non pas volontairement, mais nous étions occupés chacun, et le temps passe tellement vite en ce moment. Je rentre doucement dans le bateau, et nous nous avançons dans le petit salon. Une fois arrivé dans le salon, je me tourne vers elle un peu inquiet, mais elle reprend la parole. « Je te propose une bière ? » Je hoche la tête en souriant, et m’approche d’elle pour l’enlacer dans mes bras, et la serrer un peu. Je dépose un baiser doux sur son front, et me décale un peu en lui prenant les mains. « Cha, tout va bien ? » Je la regarde dans les yeux, j’ai vraiment un mauvais pressentiment. Je la connais presque par cœur, faut dire qu’on a un peu tout traversé ensemble, on passe ensembles autant la journée que la nuit.  

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MessageSujet: Re: Life is sometimes ironic (#)   Life is sometimes ironic EmptyVen 7 Avr - 21:55

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Je savais que mon angoisse allait tout de suite sauter aux yeux de mon meilleur ami. Je suis incapable de lui cacher quelque chose. Souvent, j’apprécie cette complicité avec lui, mais aujourd’hui, j’aurai tellement apprécié qu’il ne remarque rien. Ma voix est tremblante, tout comme mes mains. Je n’arrive pas à imaginer une bonne manière de lui avouer ma grossesse. Je sais que dans tous les cas, sa réaction ne sera pas celle que j’espère. Je ne sais pas quoi faire. J’ai pensé à ne rien dire et enlever cet enfant de mon corps, mais j’ai repensé à ce qu’il vit avec ma cousine et j’ai décidé de tout lui avouer. « Moi aussi, ça fait un moment en plus. » Oui, depuis qu’on a procrée. Cette phrase n’a jamais été si ironique. J’esquisse un petit sourire, histoire d’être le plus à l’aise possible, bien que je sais ne rien pouvoir lui cacher. Je lui propose à boire et il hoche la tête. Je n’ai pas le temps d’aller cherche nos collations que mon meilleur ami m’enlace entre ses bras. Je frissonne discrètement, je ne voulais pas qu’il me touche. Il s’éloigne doucement. « Cha, tout va bien ? » Je ne peux pas le faire attendre sachant qu’il ne s’imagine pas ce qui lui attend. Je recule jusqu’à ne plus sentir son corps contre le mien. Je vais m’asseoir sur la petite banquette derrière moi. Je pose mon visage entre mes mains, soufflant comme pour faire évacuer le stress. C’est le moment, je ne peux pas faire semblant avec lui. La soirée ne se passera pas comme il l’imaginait malheureusement. « Gaby, si je t’ai fais venir ce n’est pas pour rien.. » Je ne trouve pas les mots, je veux repousser le moment. Lui doit s’inquiéter plus que jamais, et je le comprends. J’ai tellement peur de sa réaction. Et s’il partait sous le choc ? Me laisserait-il avec la responsabilité de choisir de garder ou non ce bébé ? Je ne pouvais pas l’imaginer ainsi. « Tu sais la dernière fois qu’on s’est vu.. on ne s’est pas protégé.. » dis-je doucement. Je ne regrette pas notre dernière nuit ensemble mais je regrette les conséquences. Nous sommes tous les deux fautifs, trop bourré pour penser à un préservatif. « Je suis enceinte Gaby.. » Annonçais-je enfin. Il n’y a plus un bruit, je me retrouve seule face à lui, observant le moindre mouvement de sa part qui exprimerait une émotion quelconque. Je n’ose pas m’approcher de lui, que pourrais-je pour le calmer ? Les larmes montent à mes yeux, je me sens tellement mal dans cette situation.
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MessageSujet: Re: Life is sometimes ironic (#)   Life is sometimes ironic EmptyDim 16 Avr - 10:25

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charlby
Ce soir, ma meilleure amie Charlotte m’a demandé de passer chez elle pour qu’on soit ensemble pour la soirée. Pensant qu’elle va bien et que nous allons passer une bonne soirée, juste tout les deux, je ne tarde pas à être surpris de son attitude. Elle semble froide, et quand je lui demande si elle va bien, elle se décale avant d’aller s’asseoir. Je fronce les sourcils, et reste figé devant elle. Elle prend sa tête entre ses mains, et je m’inquiète encore plus. Qu’est-ce qui se passe bon sang ? « Gaby, si je t’ai fais venir ce n’est pas pour rien.. » Je fronce les sourcils, vraiment inquiet. Je ne sais pas pourquoi elle me fait venir, d’habitude, elle n’aime pas que je sois là quand elle n’est pas bien. Mais visiblement ce soir, c’est différent. Je décide de ne rien dire et de la laisser sur sa lancée, et elle ne tarde pas à continuer. « Tu sais la dernière fois qu’on s’est vu.. on ne s’est pas protégé.. » J’hoche la tête, je n’ai pas besoin de mot pour me souvenir de la dernière fois. Nous avons fait l’amour dans ma douche, nous étions bourrés, et oui, je n’ai pas eu le temps d’enfiler un préservatif. Quoi qu’il en soit, je n’en avais même pas ce soir là. Mais quel rapport ? Soit je suis idiot, ou bien je me voile la face, mais après cette précision j’aurais du me rendre compte du problème directement. Malheureusement, je ne comprends pas de suite et elle est obligée de continuer. « Je suis enceinte Gaby.. » Et là, c’est la chute. N’osant rien dire, je dévie mon regard du sien pour le poser sur la petite fenêtre vers l’océan, et regarde les vagues pour me détendre. Enceinte. Mon dieu. Enceinte. Putain. Je n’imagine pas vraiment, c’est difficile, mais aussitôt je pense à Roxy, sa cousine. J’ai appris que j’étais père de son fils il  y a quelques mois seulement, et me voilà aussi père du gosse de sa cousine. Enfin, de l’embryon. Mon dieu ça m’angoisse, mais je ne réalise pas je crois, et je reste relativement calme. Au bout d’un silence de dix bonnes minutes, je m’approche près de Charlotte, m’assoie à ses côtés, et la prend doucement contre moi. « Tout va bien. Je suis là. » Je ravale un peu ma salive, et elle ne tarde pas à lâcher la pression et je la sens fondre dans mes bras. Je lui caresse doucement les cheveux, et je n’ose rien dire de plus, profitant simplement de ce moment de calme, où nos deux corps parlent d’eux même. Je suis si calme, c’est assez incroyable. Dans un moment pareil, quand on met enceinte la cousine de la fille à qui on a déjà fait un enfant, on est censé paniquer, pourquoi n’est-ce pas mon cas ? Je soupire doucement, et finalement, je brise le silence encore une fois. Je me décale doucement de notre étreinte, mais elle reste relativement proche de moi. « Charlotte, je suis là, ok ? » Je respire. « Tu as fait un test ? » C’est idiot de ma part, bien sûr qu’elle a fait un test. Sinon, elle ne me dirait pas ça, sans en être certaine. Dans quelle merde je me met bordel.

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MessageSujet: Re: Life is sometimes ironic (#)   Life is sometimes ironic EmptyDim 16 Avr - 23:10

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Quand je prononce ces trois petits mots, tout mon monde s’écroule autour de moi. Je n’ose même pas regarder Gaby, appréhendant totalement sa réaction. Je ne le connais pas dans ce genre de situation et je ne pouvais pas prévoir ce qu’il allait dire ou faire. Je pouvais l’imaginer tellement choqué qu’il ne bougerait plus ou même vraiment très énervé face à cette situation, me laissant seule ici face à ce futur incontrôlable. Il n’y a plus aucun bruit dans mon petit bateau, et je ne sais absolument pas quoi ajouté. Il n’a pas besoin de détails, il sait ce que ça veut dire. Comment pouvons nous gérer ce genre de situation. Avoir un enfant alors que nous ne sommes ni un couple, ni amoureux. Avoir un enfant, alors qu’il est déjà le père de mon petit neveu, fils de ma cousine. J’avais déjà peur de sa réaction à lui, mais je n’imaginais pas celle de Roxy ou même celle de Zola. Je m’en veux un peu, et je regrette de m’être laisser tomber de nouveau dans les bras de Gaby. J’ai passé une nuit magnifique, mais nous aurions du être plus vigilent, pour ne pas se retrouver avec un enfant sur les bras. Les minutes passent et toujours aucuns sons ne sors de la bouche de mon ami, qui reste pourtant très calme. Soudain je l’entend marcher et s’approcher de moi, s’asseyant à mes cotés et me prenant dans ses bras. Je suis surprise par cette réaction de sa part. Je ne pensais pas qu’il me toucherait après cette révélation. « Tout va bien. Je suis là. » Dit-il, me rassurant au passage. Je suis soulagée qu’il ne cri pas ou qu’il ne prenne pas peur. Il me remet en confiance en restant si calme et en essayant de me rassurer. Il veut être la pour moi et j’en suis très heureuse. Je sais qu’il ne va pas me laisser tomber. Après tout ce soulagement, je ne peux plus me retenir et je fonds en larme dans les bras de mon meilleur ami. Toute la pression accumulée en moi redescend sous forme de pleurs, me lâchant totalement. Il casse mes cheveux et je ne sais plus quel sentiment envahi mon corps. Je suis si choquée de sa réaction, de son calme et de sa douceur. Je ne m’y attendais pas et je ne sais pas comment réagir à ça. Après quelques minutes mon ami s’éloigne légèrement de moi pour reprendre la parole. J’essuies mes larmes et le regarde de nouveau. « Charlotte, je suis là, ok ? » Je hoche la tête, même si je n’arrive pas à sourire. « Tu as fait un test ? » demande-t-il. Bien sur, je ne dirais pas ça sans être sûre. « Evidemment que j’ai fais un test Gaby. Je n’affirmerai pas un truc aussi gros sans être sûre. » Avouais-je derrière lui, réussissant de nouveau à parler après ma petite minute d’égarement. Je replace mes cheveux derrière mes oreilles, essayant de me reprendre, arrêtez de pleurer. « J’ai des nausées depuis quelques secondes, j’ai pris du poids et je n’ai pas eu mes règles. J’ai fais un test juste au cas ou, et là, j’ai appris ma grossesse. » Lui expliquais-je parce que je me sentais obligé de lui dire pourquoi et comment j’en étais venue à cette conclusion. Je tremble un peu, mais je me sens mieux grâce à la réaction positive de mon meilleur ami. « Et avant que tu demandes, ça ne peut être que toi le père.. » A moins que les femmes puissent procréer ensemble maintenant.
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MessageSujet: Re: Life is sometimes ironic (#)   Life is sometimes ironic EmptyJeu 20 Avr - 22:39

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charlby
Ça y est, la bombe est lancée, Charlotte est enceinte et c’est vraiment la panique au fond de moi. Mais à ma plus grande surprise, je reste relativement calme, et je me surprends même à la prendre contre moi. Il y a quelques mois encore, je pense que je l’aurais envoyé bouler loin de moi, refusant cet enfant. Aujourd’hui, je n’ai qu’une envie, c’est être à ses côtés pour cette épreuve qui nous attend, et je ne peux m’empêcher de croire que la découverte de mon fils y est pour beaucoup. Je la serre contre moi, l’incitant à pleurer, et elle ne se fait pas prier. Je déglutis un peu en entendant ses larmes, mais reste très calme. Je lui caresse doucement les cheveux, plaçant mon autre main dans son dos pour le caresser, tendrement. Nous ne sommes pas un couple Charlotte et moi mais nous allons devenir parents. Cet enfant ne connaitra jamais ses parents ensembles, et je ne peux m’empêcher de penser que j’aurais préféré que Charlotte soit la marraine de mon enfant plutôt que sa mère. Mais quoi qu’il en soit maintenant, je la rassure en lui disant que je suis là, et lui demande si elle a fait un test. Ça semble évident, mais j’ai besoin d’en être sûr.  « Evidemment que j’ai fais un test Gaby. Je n’affirmerai pas un truc aussi gros sans être sûre. » Je me contente d’hocher la tête, et dépose mes doigts sur ses joues pour essuyer doucement les larmes qui continuent de couler sur son visage de poupée. Ça me fait mal au cœur de la voir comme ça, par ma faute en plus. « J’ai des nausées depuis quelques secondes, j’ai pris du poids et je n’ai pas eu mes règles. J’ai fais un test juste au cas ou, et là, j’ai appris ma grossesse. » Je ne m’attendais pas à autant de détails de sa part, ou du moins pas maintenant. Je baisse un peu la tête, et regarde ses genoux trembler sans vraiment savoir quoi faire. Maintenant que tout devient concret, je ne peux m’empêcher de douter sur ma paternité. Suis-je bien le père de cet enfant ? Est-ce sûr ? J’en viens à douter sur l’honnêteté de ma meilleure amie, c’est puéril de ma part. « Est-ce que… » Elle me couple, et semble lire dans mes pensées. « Et avant que tu demandes, ça ne peut être que toi le père.. » Je soupire un peu, et relève la tête vers elle pour prendre la sienne dans mes mains. « Charlie, on va vivre ça ensemble. Tu as passé une prise de sang ? Tu as vu un médecin ? Tu as passé plusieurs tests ? » Tant de questions à la fois, c’est un peu perturbant pour elle mais la pression commence à monter en flèche, et mon esprit réfléchit un peu trop. Bon sang, j’vais être le père du cousin de mon fils… qui sera aussi son frère, ou sa sœur. Putain c’est pas possible. « Dis rien à Roxy. Je t’en prie ne lui dis rien pour le moment. » Je soupire.

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MessageSujet: Re: Life is sometimes ironic (#)   Life is sometimes ironic EmptySam 29 Avr - 14:22

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Je n’aurai jamais pensé avoir le courage de dire aussi vite cette bombe à mon meilleur ami. Mais comme toujours, les choses paraissent plus faciles en sa présence et ça m’a semblé plus que naturel de tout le dire tout de suite au lieu de faire durer le suspens et entretenir mon stress. J’avais pensé qu’il partirait ou qu’il crierait mais au lieu de ça, il reste calme et ce n’est pas pour me déplaire. J’avais besoin de me sentir entouré et il l’a tout de suite senti en venant me prendre dans ses bras. Il est la seul avec qui je peux partager ça et je suis heureuse de constater qu’il sera là pour me soutenir. Surtout, que nous sommes deux concernés dans cette histoire. Je ne savais pas a qui en parler et pour être honnête, je n’avais pas envie de le faire. J’avais plutôt peur de la réaction des autres. Bien que pour beaucoup, une relation entre Gaby et moi ne les surprendra pas étant donné notre degré de complicité. Les gens ont toujours pensé qu’on finirait ensemble parce que personne n’a comprit notre amitié si fusionnelle, et beaucoup sont jaloux de ça. Je tremble, incapable de me calmer malgré la présence de mon meilleure et.. père de mon enfant. Je lui donne les détails de mes soupçons sur cette grossesse, je voulais qu’il prenne au sérieux ce que je venais de lui avouer. « Est-ce que… » Dit-il mais je le coupe aussitôt, connaissant la suite. Il n’y a que lui qui peut être le père de cet enfant. Il est le seul homme avec qui je couche. Enfin, je couchais. Il a suffit d’une fois pour que ça arrive. Il soupire et vient attraper mon visage entre ses mains pour le ramener en face du sien. Mes yeux humides le regarde.  « Charlie, on va vivre ça ensemble. Tu as passé une prise de sang ? Tu as vu un médecin ? Tu as passé plusieurs tests ? » Un petit sourire timide apparaît sur mon visage mais il est furtif. Il ne me lâchera pas, c’est tout ce que je retiens de ses paroles. Je n’ai pas vu de médecins, ni passé d’examens médicaux, mais ce test de grossesse ne ment pas, je suis enceinte. J’essaye de me réjouir de cette situation bien que le reste revient aussi vite dans mon esprit. Je vais donner naissance au frère ou à la sœur de mon neveu. Comment est ce possible, on ne voit ça que dans les films. C’était déjà bizarre de constater que mon meilleur ami avait un enfant avec ma cousine mais là, c’était beaucoup trop. Comment allait-elle prendre cela ? Notre famille n’est pas au top de sa forme en ce moment et je vais aussitôt venir nous enfoncer. Je suis perdue dans mes pensées quand Gaby reprend ses paroles. « Dis rien à Roxy. Je t’en prie ne lui dis rien pour le moment. » Je soupire, évidemment que je ne dirai rien pour l’instant. J’avais trop peur de sa réaction. Et d’ailleurs, même à Zola je ne suis pas prête de lui dire. On s’était pourtant promit toutes les trois de ne plus rien se cacher. Mais ça, c’était avant la révélation de la paternité de Joan. « Gaby.. je ne dirai rien. Comment est-on censé dire ça à roxy.. ? » Demandais-je mes larmes reprenant de plus belles et ma voix se cassant à nouveau. Je vais tellement les décevoir. Aucunes ne pourra se réjouir de ma grossesse quand on sait qui est le père. « Je n’ai pas vu de medecin, j’ai juste fait le test. Je voulais t’attendre pour aller voir un spécialiste et ne pas vivre ça seule.. » Je connais le chemin de l’hôpital par cœur maintenant et je l’ai toujours fais seule. Aujourd’hui j’ai besoin d’être accompagnée. « Tu veux bien venir avec moi chez mon gynécologue demain, ou dans la semaine prochaine Gaby ? » Je suis tellement heureuse qu’il soit là, avec moi.
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MessageSujet: Re: Life is sometimes ironic (#)   Life is sometimes ironic EmptyJeu 4 Mai - 16:46

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charlby
Je n’aurais jamais pensé vivre ça un jour, mais surtout pas avec ma meilleure amie. Celle dont j’ai appris il y a quelques semaines que mon fils était celui de sa cousine, et que nous sommes désormais liés à jamais. Cette grossesse surprise, je ne m’y attendais pas. Nous ne nous y attendions pas, et c’est un bouleversement total. Une annonce qui aurait pu me faire péter un plomb, mais étonnement, je garde malgré tout mon calme. Je ne manque pas de l’enlacer quand je sens qu’elle en a besoin, mais aussi de lui sécher ses larmes. Je sais très bien que lorsqu’une femme est enceinte, ses émotions sont décuplées, et que leur façon de réagir n’est pas la même. Un rien peut les déstabiliser, et le fait que je sois le père de cet enfant mais aussi que nous ne sommes que des meilleurs amis est une chose qui fait bien plus que la déstabiliser. C’est grave, et sa réaction est normale. Si elle ne paniquait pas, c’est là qu’il faudrait s’inquiéter. J’essaie de me renseigner, de savoir si elle a fait une prise de sang, vu un médecin, passée plusieurs tests de grossesse. Je sais qu’on est jamais à l’abri d’un faux positif, même si ça reste rare. Elle ne me  répond pas, sans doute encore trop choquée de la situation. Malgré tout, je lui demande de ne pas en parler à Roxy. C’est encore tendu entre nous, ma paternité est encore récente, et ce même si Joan a déjà quatre ans. J’ai encore du mal à me dire que je suis père d’un petit bonhomme, alors me faire à l’idée que bientôt, j’offrirais à mon enfant à la fois un petit frère ou sœur et un cousine, une cousine… C’est bien trop étrange, ça sonne presque incestueux. « Gaby.. je ne dirai rien. Comment est-on censé dire ça à roxy.. ? » Je secoue la tête, je ne sais pas. Et je n’imagine pas le jour où elle va l’apprendre, ça va être l’enfer je crois. Je vais m’en prendre plein la tronche, et elle serait capable de m’interdire de voir mon fils. Que pourrais-je répondre à ça ? Elle est avocate, je n’ai pas mes chances dans un tribunal si je me bats contre elle. Je serais obligé de me taire, encore une fois. On dirait que j’ai peur d’elle, c’est pathétique de ma part. « Je n’ai pas vu de medecin, j’ai juste fait le test. Je voulais t’attendre pour aller voir un spécialiste et ne pas vivre ça seule.. » Je soupire un peu, mais je sais grâce à la fin de sa phrase qu’elle va m’en demander plus. Et visiblement, je la connais vraiment trop bien. « Tu veux bien venir avec moi chez mon gynécologue demain, ou dans la semaine prochaine Gaby ? » Je déglutis un peu, c’est une demande étrange. Personne n’est censé aller le gynécologue avec sa meilleure amie. Mais maintenant, j’imagine que c’est un peu plus que ça entre elle et moi. Nous allons devenir parents. Et ce n’est pas rien, c’est certainement le plus haut degré d’une relation. Malgré tout, nous ne sommes pas un couple, et nous ne le serrons jamais. Il n’y a jamais eu d’attirance amoureuse entre nous, simplement sexuelle. C’est complexe. « Oui, si tu veux. On doit y aller rapidement par contre. » Je lui souris un peu, histoire de détendre l’atmosphère. Je me lève, prenant l’initiative de partir nous chercher à boire. Depuis le début de notre conversation, nos verres ont eu le temps de se vider. « Tu veux boire quoi ? Pas d’alcool, hein. J’te surveille maintenant t’es foutue. » Je lui fais un léger clin d’œil.

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MessageSujet: Re: Life is sometimes ironic (#)   Life is sometimes ironic EmptySam 20 Mai - 12:31

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Agréablement surprise par la réaction de mon meilleur ami, je ne pouvais que me remettre de cette épreuve. Épreuve qui allait être dure et longue, mais qui pourrait s’avérer bonne. Je n’avais pas encore pensé a avoir des enfants de part mon jeune âge et parce que je n’avais personne avec qui les faire. Ma dernière relation sexuelle avec Gaby n’aurait du être que le souvenir d’une magnifique nuit avec celui qui est pour moi le plus important mais dont je ne pourrais jamais être amoureuse. Je pensais à lui, qui allait avoir deux enfants, sans vivre avec leur mère. Parce que quoi que nous décidions, nous ne serrons jamais un couple. Je pensais à la réaction de mes cousines, a celle de Joan et de mon enfant quand il apprendrons être cousins et demi frère en même temps. Mais dans les bras de mon meilleur ami, j’essayais de ne penser qu’à l’instant précis, sans me demander quelles seront les conséquences de cette relation non protégée. Je me sentais alors obligée de demander a mon ami s’il pouvait m’accompagner chez le gynécologue. Oui, je ne veux plus vivre d’épreuves seules. Mes nombreux rendez-vous pour ma vue, loin de mes proches, seules dans les couloirs blancs de l’hôpital me laissent trop de souvenirs désagréable. Aujourd’hui je sais que je peux être accompagnée, et j’en profite. D’autant plus que je suis sûre que Gaby acceptera d’être avec moi. Dans mon malheur, je ne suis pas si mal. J’aurai pu tomber sur un mec mais qui me laisse seule dans la galère. Mais là, c’est différent, c’est Gaby Wade. « Oui, si tu veux. On doit y aller rapidement par contre. » Il sourit, surement pour ma rassurer d’avantage et je veux le remercier de faire ça pour moi. Il se lève direction la petite cuisine située dans la même pièce. Je devine qu’il veut remplir nos verres, et je ne dirais pas non.  « Tu veux boire quoi ? Pas d’alcool, hein. J’te surveille maintenant t’es foutue. » Accompagnée d’un clin d’œil, je pouffe de rire. Je ne m’attendais pas a ce qu’il plaisante là dessus directement et j’avoue que ça me détend. Autant en rire que d’en pleurer. Finit la déprime, je veux voir dans le futur avec le sourire. « Un jus de fruit alors. » Répondis-je sérieusement avant de continuer. « Tu te rends compte, moi, Charlotte Hawthorne, je ne peux plus boire d’alcool ? Si c’est pas l’horreur ça. » Je riais de nouveau. Je bois assez souvent avec mes amis et la perspective de ne plus le faire m’attriste même si évidemment, je pense à la santé de mon enfant en premier. Mais dans mon rire, j’avais aussi envie de poser une question sérieuse à mon meilleur ami. Sur un futur différent pour cette enfant. J’en ai déjà ma petite idée mais je veux savoir ce qu’en pense le père de cet être. « Gaby.. » dis-je alors qu’il est prêt a nous servir. « Je dois te poser une question tout de même. » Mon ton soudain plus sérieux allait l’alerter, je le connais. Mais nous devions aussi penser a demain, pas qu’à ce soir. « tu sais, il y a une autre solution si tu ne veux pas être embarquer dans cette épreuve. » Dis-je en coupant a chaque fois. « L’avortement. » Annonçais-je froidement, parce que ça serait pour moi la dernière des solutions. Je ne veux pas le faire sauf si mon enfant devait naitre avec un problème qui le rendrait malheureux, ou si je n’avais pas les moyens de l’élever. Malgré mon âge, je peux élever un enfant. Reste a savoir si Gaby avait vu cette perspective.
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MessageSujet: Re: Life is sometimes ironic (#)   Life is sometimes ironic EmptyVen 2 Juin - 11:43

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charlby
La vie nous réserve bien des surprises, mais depuis quelques mois, c’est encore pire que d’habitude, et j’ai l’impression que la vie s’amuse de moi. Le suicide de ma petite-amie pour des raisons louches dont nous sommes aujourd’hui à deux doigts de découvrir, puis le retour d’une de mes ex petites amies, Roxy, apprenant quelques semaines plus tard que je suis le père de son petit garçon, puis qu’elle est la cousine de ma meilleure amie avec qui je couche. Ou du moins, c’était du passé jusqu’il y a quelques semaines, où nous avons remis le passé sur le tapis, sans même réfléchir aux conséquences possibles. Et aujourd’hui, je regrette cette situation bien plus qu’une autre. Charlotte est enceinte, dépitée, mais avant tout, ce n’était absolument pas prévu, et j’ai l’impression d’être irresponsable. Tout s’est fait dans le feu de l’action, et je n’ai pas même pensé à me protéger, la première chose à penser dans ces moments là, surtout avec une femme qui n’est pas la nôtre, mais notre meilleure amie. Et la tante de mon fils, aussi. C’est une catastrophe. J’essaie de rassurer la jeune femme, en lui expliquant que je serais là à son rendez-vous de gynécologie, et qu’on doit faire ça rapidement. Je ne tarde pas à me lever pour lui demander ce qu’elle veut boire, lui disant que maintenant l’alcool c’est fini. Elle rit un peu, et je souris à la voir faire, c’est toujours plus agréable que des larmes. « Un jus de fruit alors. » J’ouvre le frigo pour attraper la bouteille de jus de fruit, et en sers deux verres avant de l’écouter à nouveau. « Tu te rends compte, moi, Charlotte Hawthorne, je ne peux plus boire d’alcool ? Si c’est pas l’horreur ça. » Je me tourne vers elle en riant, et hoche la tête. « Ouais franchement, j’suis bien content de pas avoir d’utérus ! » Je lui fais un doux clin d’œil, un peu dragueur malgré moi, même si ma phrase est un peu bizarre en soit. Je termine de nous servir, avant de remettre la bouteille presque vide maintenant dans la porte du réfrigérateur, et m’avance vers ma meilleure amie. « Gaby.. » J’hausse un sourcil, et la regarde pour lui demander ce qu’il y a. « Je dois te poser une question tout de même. » J’hoche la tête, et pose les deux verres en face de nous sur la table basse avant de m’asseoir à ses côtés. « Oui ? » Elle ne tarde pas à lâcher le morceau. « tu sais, il y a une autre solution si tu ne veux pas être embarquer dans cette épreuve. » Je fronce encore une fois les sourcils, commençant un peu à comprendre ce qu’elle est en train de sous entendre, chose que je refuse d’accepter. Ou du moins, pour le moment. « L’avortement. » J’ai l’impression de devenir pâle comme un linge, et ma discussion datant de quelques semaines avec ma sœur aînée me revient en tête. Cette dernière a avorté il y a peu, et vu l’état dans lequel je l’ai retrouvé, c’est hors de question que ma meilleure amie vive ça. « Non… » Je soupire un peu. Je sais très bien que la décision lui revient, mais tout de même, je dois la mettre en garde. « C’est difficile ça Charlotte… je te soutiendrais quoi qu’il arrive, mais psychologiquement. Physiquement même, c’est dur. » Je baisse un peu les yeux, mal à l’aise vu la tournure de notre conversation. Avorter, pour moi, c’est tuer un bébé, ou du moins, c’est la vision que j’en avais avant d’y être confronté, un peu trop depuis quelques temps.

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MessageSujet: Re: Life is sometimes ironic (#)   Life is sometimes ironic EmptyJeu 15 Juin - 16:07

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La vie est parfois ironique. Voilà ce que je me répète chaque minute de ma vie. Quand j’ai appris ma grossesse, je l’ai vu comme un fardeau, un événement indésirable qui allait changer ma vie à jamais. J’ai pensé aux conséquences, aux réactions des gens, de celle de gaby, mes cousines, mais pas à moi. Est ce vraiment si horrible d’être mère ? Je ne pense pas. Je sais, j’en suis consciente, que même s’il n’était pas voulu, j’aimerai cet enfant plus que quiconque. J’avais peur, parce que je ne sais pas ce qu’est d’être maman. J’ai vu Roxy de nombreuses fois avec Joan, mais jamais je n’imaginais faire de même. Du moins pas maintenant, à vingt quatre ans. Je sais pourtant que je suis bien accompagnée. Je ne pouvais tomber mieux avec mon meilleur ami. Bien que le mieux, c’est d’être avec quelqu’un qu’on aime. En amour évidemment. Mais la dernière chose que je voulais, c’était de gâcher la vie de mon meilleur ami. Il venait à peine d’apprendre sa paternité auprès de ma cousine que maintenant, il devait réaliser qu’il est de nouveau père. Qu’en était-il pour lui, comment expliqué cela ? J’avais tellement mal pour lui. Deux enfants, de deux femmes différentes mais avec qui il ne vit pas. C’est pour ça que j’avais omis l’idée de l’avortement, bien que je sois formellement contre. Je voulais surtout savoir ce qu’il en pensait lui. « Non… » Dit-il juste après avoir prononcé le mot fatidique. Un souffle de soulagement parcourait mon cœur, heureuse de savoir qu’il ne voulait pas faire ça. Je serais incapable d’abandonner ce bébé, bien qu’il ne soit pas encore formé.  « C’est difficile ça Charlotte… je te soutiendrais quoi qu’il arrive, mais psychologiquement. Physiquement même, c’est dur. » J’acquisais parce que je pense exactement comme lui. Je m’avançais vers lui, sourire au visage. « Je pense comme toi. » Dis-je simplement, transpirant de bonheur même après une telle révélation. « Je ne le ferai jamais. Je ne pourrais pas. Et je ne sais pas pourquoi, je suis déjà attaché à cet enfant. » Dis-je simplement bien que ça me semble normal pour une future mère. Il est impossible de détester son enfant, même s’il n’est pas voulu ou prévu. Et puis il y a pire que d’avoir un bébé avec son meilleur ami, non ? « J’espère que c’est un petit garçon, pour qu’il soit aussi beau que toi. » Dis-je doucement, accompagner d’un clin d’œil. « De toute façon, entre toi et moi, impossible d’avoir un enfant moche. » Ajoutais-je en riant, me lançant des fleurs au passage. J’observais alors mon meilleur ami et un sourire venait illuminer mon visage maintenant que je savais avoir un futur plus blanc, même avec les aléas de la vie. Une chose est sûr maintenant, Gaby Wade est et restera à jamais le meilleur.

end.
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