contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
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Les journées se faisaient de plus en plus longue à Island Bay. Les gens restaient plus souvent dans la rue afin de profiter ne serait-ce qu’une ou deux heures de plus des derniers rayons du soleil ou tout simplement de cet air si agréable qui enrichissait les journées de chacun. Celles de Scott, elles, étaient moins bien joyeuses en ce moment. La saison devenait de plus en plus difficile pour l’équipe et avec l’augmentation des salles de sport aux alentours le coaching à domicile n’avait pas vraiment de beaux jours devant lui, rajouté à cela les problèmes personnelles et vous obtenez des journées longues, éreintantes et compliquées. Alors, quoi de mieux dans ce genre de moment qu’une bonne séance de sport ? Selon Scott, pas grand-chose. C’est pour cela qu’après sa dernière cliente de la journée, il avait sauté dans sa voiture en direction de la salle de sport la plus proche, celle où il avait l’habitude d’aller depuis maintenant quelques mois, dans le but de se retrouver, de se défouler et parfois même d’entraîner pour le plaisir cette jeune fille qu’il avait rencontré quelques mois auparavant et qui lui avait gentiment demandé par hasard de l’a coaché dans ses entraînements. Aujourd’hui ne dérogeait pas à la règle, à la seule différence que le sms était quelques peu différent que d’habitude. Un peu plus mystérieux et sujet à interprétation. Dans ce genre de moment, il préférait ne pas trop se poser de question et foncer devant le fait accomplis, histoire d’être clair avec ce qui justement pouvait ne pas l’être. Même en cette journée, bien que cela ne soit sûrement pas bien grave, il préférait en parler directement avec l’intéressé en face. Alors, après avoir garé sa voiture un peu plus loin, comme à son habitude, histoire de profiter des quelques mètres le séparant de sa salle afin d’obtenir un Pikachu ou deux en plus grâce à son application Pokémon Go, Scott poussa les portes de la salle. Par chance, il n’y avait quasiment personne à ces horaires tardifs, et après s’être changé rapidement, il commença à s’échauffer en douceur avec quelques pompes et abdominaux histoire de se renforcer musculairement pour l’entraînement qu’il s’apprêtait à faire. Aujourd’hui, il était décidé à transpirer, il en avait bien besoin. Alors, armé de ses gants et de sa playlist en marche dans ses oreilles, il commença à grimper la longue pente ardue le menant à la détente et le bien être avec lui-même. Avec un peu de chance, il en ressortirait la tête vide et déterminé à commencer une nouvelle journée, différente de celle qu’il venait de passer. Avec un peu moins de chance, même la boxe n’y changerait rien. En plein milieu du ring, Scott plonger dans une concentration à sa plénitude, n’entendit même pas le bruit de la personne qui venait de le rejoindre sur le ring. Dans sa bulle, rien ne pouvait le déranger, pas même les pas qui se rapprochait désormais de lui. Il était désormais dans un autre monde.
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Sujet: Re: Sweat disappointment (#) Mar 11 Avr - 17:14
One last time
Scott & Maxym
Un regard vers mon cadran me fait réaliser que je devais me dépêcher si je ne voulais pas faire attendre trop longtemps mon entraineur ou celui que je préfère voir comme partenaire de boxe. Je dévale les marches pour me rendre dans la cuisine où je trouve ma meilleure amie, la tête dans le frigidaire, indécise sur ce qui allait pouvoir rassasier son appétit. Je me mets sur la pointe des pieds pour atteindre une bouteille d’eau et souris à mon amie avant de me diriger dans l’entrée pour enfiler mes souliers. « Max, ça va ? » Je la regarde s’approcher de moi. « Oui, j’ai quelque chose à aller faire, je reviens plus tard. » Aoline s’accote sur le mur, croisant ses bras d’un air sérieux. « Avec ton nouveau travail et tes passe-temps, quand est-ce que je peux te voir moi ? » Je la regarde, non sans un gros sourire étirant mes lèvres. Je sais qu’au fond, elle est heureuse de voir que je ne suis plus enfermée dans ma chambre. « Bientôt, promis, mais je dois vraiment y aller. » Je m’approche pour la serrer rapidement dans mes bras et ouvre la porte avant d’entendre ses protestations. Je la regarde avec un air interrogatoire et elle fait mine de se gratter la dent. Mes yeux s’agrandissent et je regarde dans le miroir pour voir un morceau noir entre mes dents. Après avoir retiré l’indésiré et maudis tous mes collègues qui ne m’ont rien dit, je me mets finalement en marche vers la salle de sports. J’en profite pour courir jusque là-bas histoire de m’échauffer et un petit doute s’installe dans mon esprit quant au choix que je m’apprêtais à faire en me rendant là-bas aujourd’hui. En réalité, j’avais envoyé un message texte à Scott lui donnant rendez-vous ce soir pour lui annoncer que j’allais probablement arrêter de venir le voir à la salle. J’avais commencé pour enlever les inquiétudes reliées au déménagement ainsi que pour diminuer ces bribes de souvenirs qui revenaient une fois de temps en temps. Sauf que mon nouvel emploi me donne les distractions nécessaires pour ne pas sombrer de nouveau et c’est devenu plus rare de me faire attaquer par ce passé que je tente d’oublier. Je pousse finalement la porte d’entrée du lieu de rencontre. Un rayon de lumière traverse la pièce qui disparaît complètement avec le bruit de la porte qui se referme. Je m’avance tranquillement vers le ring de boxe où je vois déjà mon entraîneur se défouler. Ses mouvements sont précis, secs et même un peu plus violents qu’à l’habitude, comme si quelque chose le tracassait. Je l’observe quelques minutes. Je suis éternellement reconnaissante de l’aide qu’il a réussi à m’apporter. Il est une des premières personnes à qui j’ai donné ma confiance dans ce pays si ce n’est pas la première et je ne le regretterais jamais. C’est lorsqu’il pose ses mains sur ses genoux, s’octroyant une petite pause que je décide de grimper dans le ring. C’est une fois une de ses écouteurs retirés que je m’adresse finalement à lui. « J’ai le droit de te demander ce qui ne va pas ? » Son expression faciale pouvait mentir, mais pas ses coups.
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Sujet: Re: Sweat disappointment (#) Jeu 20 Avr - 0:16
ft. Maxym & Scott
Sweat disappointment
Après une belle série de renforcement, Scott était déjà en sueur. L’intensité qu’il mettait dans chacun de ses gestes était inhabituelle. Ses mouvements étaient précis, chirurgicales. La violence se mêlait dans une douce valse avec la beauté du geste. Des goûtes de sueurs parcouraient son corps, marqué par la dureté de sa journée. Ses muscles, bien échauffés, semblaient bien fatigués malgré la rapidité de ses mouvements. Pourtant, toute la fatigue était canalisée dans une espèce de bulle, hors du temps, hors de cette salle de sport, hors de ce ring. Cette bulle, elle était dans un coin de sa tête, laissant place à une détermination constante, un besoin vital de sortir de son quotidien et de s’évader dans la dépense corporelle, la recherche de la performance en contrepartie d’une dévotion physique. Certes, Scott n’était pas le plus à plaindre dans cette ville, mais il sentait qu’il arrivait à un stade de saturation important. Au point que s’il ne s’accordait pas ce lâcher prise quotidien, il allait craquer et il ne souhaiter pas ça. Pas dans une période de sa vie ou la stabilité à enfin pris le pas sur la fougue de la jeunesse et l’instabilité d’un quotidien incertain. Aujourd’hui, il savait très bien où il voulait aller et bien que sa route restait tout de même très rocailleuse, il suivait avec une certaine envie et une curiosité certaine son cours, esquivant non sans peine les virages abruptes de cette dernière. Alors oui, cette séance avait un enjeu beaucoup plus important pour lui qu’on pouvait penser. Malgré toute l’envie qu’il avait, ce n’était pas une machine et il était obligé de relâcher la pression pour ne pas atteindre ses limites physiques qu’il connaissait si bien. D’un autre côté, ne pas les connaître en tant que coach sportif serait une faute professionnelle. Mot qui n’était pas dans le vocabulaire du jeune entraîneur, soucieux de montrer à quel point il était compétent dans son métier à chacune de ses interventions. Ainsi, après une dernière série, il s’arrêta un moment, posant ses bras sur ses genoux après avoir vidé d’une traite, la bouteille d’eau qui se trouvait à ses côtés. La pause tant méritée après une bonne demi-heure d’effort constant. Son tee-shirt était désormais gris, marqué par toute l’énergie qu’il avait mis dans l’effort. Il l’enleva alors, laissant apparaître son corps fatigué, mais bien entretenue. Scott n’était pas ce genre de personnes à exhiber sans arrêt son corps, même s’il savait très bien qu’il avait la chance d’avoir une musculature plus que correct. Il ne comprenait pas ce besoin de constant de montrer le fruit de ses efforts en cherchant la moindre occasion pour montrer le résultat d’une musculation travaillé ou autre. Pour lui, cela relevait plus d’un égo beaucoup trop gonflé que d’un simple plaisir des yeux. C’est pour ça qu’il choisissait avec soin les moments où il exposait son corps, bien qu’il savait très bien son droit de faire ce que bon lui semble. Reprenant tranquillement sa respiration, Scott aperçut enfin Maxym qui se tenait, assied en tailleur, juste en face de lui. Lui demandant ce qui n’allait pas. Une proximité s’était installé entre les deux depuis quelques mois. Au point que l’un et l’autre s’intéresse un peu plus à la vie de chacun. Scott aimait même beaucoup Maxym. Elle était en quelques sortes, la petite sœur qu’il n’avait jamais eu. Un peu comme Gabriella en soi, mais sans le lien de parenté. Il aimait sentir lui rendre service avec ses entraînements. Mais bien au-delà de ça, il prenait également le temps de l’a raccompagné chez elle afin de discuter, d’en apprendre plus sur elle, de rigoler. Comme un frère et sa sœur, comme deux amis malgré leurs différences d’âges importante. Ainsi, avec le temps, Scott avait finalement fini par se livrer et Maxym commençait à le connaître un minimum pour pouvoir décrypter une différence dans sa manière de frapper, dans l’exécution de ses mouvements. Et en soi, elle avait raison. Un rictus apparut alors sur son visage. Il était touché de l’attention.
« Je ne te prends pas dans mes bras, même si tu commences à être habitué, aujourd’hui c’est critique aha »
Se levant par la même occasion, Scott attrapa la serviette qu’il avait posé sur les cordes pour s’éponger un peu le front. Il l’a mis ensuite sur ses épaules et, tout en enfilant ses gants de boxe, il se tourna vers Maxym, lui tendant ses gants par la même occasion afin qu’elle puisse lui attacher le strap de ceux-ci.
« Disons, journée assez compliquée au boulot, une nouvelle défaite samedi dernier, la direction qui envisage la rétrogradation de l’équipe si on ne se qualifie pas pour les play-offs nationaux, enfin… T’a pigé, le truc ! Rien de bien méchant faut croire, mais je préfère me défouler maintenant avant de craquer complètement. »
C’était un bref résumé, mais c’était un peu sa vie en ce moment, et il n’en était pas satisfait, loin de là.
« Tu viens de comprendre le secret d’un homme toujours calme et posé aha.. Il faut croire que même nous, on a nos propres failles. Sauf que quand ces failles s’ouvrent, elle s’ouvre un peu plus violemment que pour la plupart des personnes. C’est le retour du bâton disons. Enfin bref ! T’es déjà échauffée du coup ? »
Assez parlé de lui, il était temps de reprendre son ascension vers la détente et son pèlerinage vers l’oublie de cette journée.
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Sujet: Sweat disappointment (
Un regard vers mon cadran me fait réaliser que je devais me dépêcher si je ne voulais pas faire attendre trop longtemps mon entraineur ou celui que je préfère voir comme partenaire de boxe. Je dévale les marches pour me rendre dans la cuisine où je trouve ma meilleure amie, la tête dans le frigidaire, indécise sur ce qui allait pouvoir rassasier son appétit. Je me mets sur la pointe des pieds pour atteindre une bouteille d’eau et souris à mon amie avant de me diriger dans l’entrée pour enfiler mes souliers. « Max, ça va ? » Je la regarde s’approcher de moi. « Oui, j’ai quelque chose à aller faire, je reviens plus tard. » Aoline s’accote sur le mur, croisant ses bras d’un air sérieux. « Avec ton nouveau travail et tes passe-temps, quand est-ce que je peux te voir moi ? » Je la regarde, non sans un gros sourire étirant mes lèvres. Je sais qu’au fond, elle est heureuse de voir que je ne suis plus enfermée dans ma chambre. « Bientôt, promis, mais je dois vraiment y aller. » Je m’approche pour la serrer rapidement dans mes bras et ouvre la porte avant d’entendre ses protestations. Je la regarde avec un air interrogatoire et elle fait mine de se gratter la dent. Mes yeux s’agrandissent et je regarde dans le miroir pour voir un morceau noir entre mes dents. Après avoir retiré l’indésiré et maudis tous mes collègues qui ne m’ont rien dit, je me mets finalement en marche vers la salle de sports. J’en profite pour courir jusque là-bas histoire de m’échauffer et un petit doute s’installe dans mon esprit quant au choix que je m’apprêtais à faire en me rendant là-bas aujourd’hui. En réalité, j’avais envoyé un message texte à Scott lui donnant rendez-vous ce soir pour lui annoncer que j’allais probablement arrêter de venir le voir à la salle. J’avais commencé pour enlever les inquiétudes reliées au déménagement ainsi que pour diminuer ces bribes de souvenirs qui revenaient une fois de temps en temps. Sauf que mon nouvel emploi me donne les distractions nécessaires pour ne pas sombrer de nouveau et c’est devenu plus rare de me faire attaquer par ce passé que je tente d’oublier. Je pousse finalement la porte d’entrée du lieu de rencontre. Un rayon de lumière traverse la pièce qui disparaît complètement avec le bruit de la porte qui se referme. Je m’avance tranquillement vers le ring de boxe où je vois déjà mon entraîneur se défouler. Ses mouvements sont précis, secs et même un peu plus violents qu’à l’habitude, comme si quelque chose le tracassait. Je l’observe quelques minutes. Je suis éternellement reconnaissante de l’aide qu’il a réussi à m’apporter. Il est une des premières personnes à qui j’ai donné ma confiance dans ce pays si ce n’est pas la première et je ne le regretterais jamais. C’est lorsqu’il pose ses mains sur ses genoux, s’octroyant une petite pause que je décide de grimper dans le ring. C’est une fois une de ses écouteurs retirés que je m’adresse finalement à lui. « J’ai le droit de te demander ce qui ne va pas ? » Son expression faciale pouvait mentir, mais pas ses coups.