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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 La fille en détresse (Maxwell).

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MessageSujet: La fille en détresse (Maxwell). (#)   La fille en détresse (Maxwell). EmptyVen 21 Avr - 18:40

Il n’était pas tard, j’avais pris beaucoup d’avance sur le prochain article que je devais rendre, alors je décidais, pour une fois, de prendre ma pause déjeuner dans un petit café. C’était rare, très rare, car là plus part du temps, je préférais déguster un sandwich seule dans mon bureau. Je ne sais pas pourquoi, aujourd’hui, j’avais envie d’autre chose. J’allais sûrement le regretter, mais, pour le moment, je ne voulais pas y penser. J’entrais donc dans le café que j’avais choisie pour l’occasion et m’installa à une table. On me proposa une carte mais j’avais déjà choisie de prendre le plat du jour. La serveuse repartie aussitôt pour les cuisines afin d’annoncé ma commande, puis, je décidais d’aller faire un petit tour aux toilettes, n’ayant pas eu le temps de m’y rendre avant de partir du journal. Lorsque je reviens à ma place, je n’étais plus seule. Trois personnes s’étaient installés. Et pas n’importe qui, des hommes. En arrivant, je les avais repérés, ils étaient assis au bar. J’ai aussitôt essayé de paraitre convaincante en disant que la place n’était pas libre, que j’attendais quelqu’un, mais les tremblements dans ma voix ne me rendaient pas vraiment convaincante, malheureusement. Ils ont donc commencé à rigoler, avant de prendre leurs aises. Moi, bien sûr, je n’en menais pas large. C’est à cause de cinglés dans leur genre que je ne suis pas capable de vaincre ma peur de la gente masculine. Ils n’allaient pas arrangés les choses en insistant de la sorte. « Je ne trouve pas ça drôle ! » protestais-je, essayant vainement de me monter plus forte que j’en avais l’air. « Allez-vous assoir ailleurs, ce n’est pas la place qui manque ! ». J’avais eu raison de me méfier, je regrettais déjà d’être sortie pour déjeuner dehors. Et avec la chance que je me trimballais, personne n’osait se lever pour me venir en aide avec ces types. En même temps, de nos jours, les gens ont tous peur de se prendre un mauvais coup, c’est normal. Il n’empêche, là, je revivais ce qu’il m’était arrivé à dix-sept ans et j’avais la trouille. J’aurais presque envie de me mettre à pleurer, c’est dire. Pourtant, ils ne faisaient rien d’autre que rire. Rien de méchant. Pour le moment. Mais voilà, c’était plus fort que moi, j’avais peur et je ne savais pas quoi faire.
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MessageSujet: Re: La fille en détresse (Maxwell). (#)   La fille en détresse (Maxwell). EmptyDim 23 Avr - 11:23

Un jour en semaine comme les autres, Maxwell s'ennuyait chez lui, sa femme était parti travailler et puis sa main lui faisait mal, il avait déjà vidé une boite de cachets et rien n'y faisait, la douleur était toujours là, dès que la dose de calmants finissait de faire effet. Il savait qu'en prendre d'autres n'était pas raisonnable, il avait déjà largement dépassé la dose prescrite. Alors, las, tournant en rond dans sa grande maison, il se décida à sortir, peut-être que prendre l'air lui ferait du bien. Il n'avait aucune idée de l'heure qu'il était. Arrivé rapidement au centre ville, l'idée de prendre un verre dans ce café qu'il connaissait bien lui fit envie, qui sait, peut-être y aurait-il quelqu'un qu'il connaissait avec qui il pourrait discuter. Il allait s'installer au bar pour commander lorsqu'il repéra le petite manège des trois hommes qui semblaient s'amuser à importuner une petite brune. Elle n'en menait pas large, il observait du coin de l’œil sans trop savoir ce que lui, un inconnu, un homme de surcroît, pourrait bien faire pour l'aider. Il n'avait pas l'âme d'un sauveur, souvent il restait passif, il n'allait pas au devant des problèmes. Mais là, la pauvre ne savait plus où se mettre et personne ne semblait vouloir bouger le petit doigt pour l'aider. Soupirant, il se dirigea vers elle, au même moment que le serveur arrivait prendre sa commande, il le gratifia d'un regard, sa bière pourrait bien attendre. Arrivé à la hauteur de la jeune femme, il lui sourit avec toute l'assurance dont il pouvait faire preuve et passa un bras autour de son épaule, de là les trois hommes avaient toute visibilité sur sa main blessée et bandée, il avait un pseudo plan. Bonjour chérie, désolée pour mon retard, la visite chez le médecin a pris plus de temps que prévu. Il a confirmé qu'il faut que j'arrête d'y aller aussi fort à la salle de boxe, à priori une bonne foulure, mais elle peut encore donner de bons coups ! Il lui fit un clin d’œil amusé et puis s'adressa aux trois hommes qui les écoutaient. Messieurs ! Je crois comprendre que vous vous êtes trompé de table, ma femme avait réservé celle-ci. Une erreur j'imagine... Il haussa un sourcil de façon peu commode, les invitant clairement à déguerpir. En son fort intérieur il espérait qu'il n'ait pas à aller plus loin. Un silence s'installa quelques secondes où chacun se toisait et puis l'un des hommes s'anima enfin. Excusez-nous, c'est un erreur oui. On retourne au bar les gars ? Maxwell leur sourit sans rien perdre de sa superbe alors que les trois idiots quittaient la table. La brune put reprendre sa place et lui hésita un instant avant de s'asseoir en face d'elle. Je crois que vous allez devoir me supporter un instant, sinon on est cuits. Je m'appelle Max. Il lui sourit, soulagé pour elle mais aussi un peu ennuyer de devoir s'imposer.
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MessageSujet: Re: La fille en détresse (Maxwell). (#)   La fille en détresse (Maxwell). EmptySam 29 Avr - 8:45

Lorsque j’avais poussé la porte du bar dans le but de prendre mon déjeuner, je savais déjà que ce n’était pas une bonne idée. Je ne suis pas voyante, empathique ou quoique ce soit du genre, je ne pense même pas à avoir une sorte de sixième sens, disons que j’ai vu venir la catastrophe avant même qu’elle est lieu et je ne sais pas pourquoi. Ou plutôt si. J’avais tellement peur qu’il puisse m’arriver quelque chose que malgré moi, je devais attirer les ennuis. En poussant la porte de ce bar, j’aurais dû voir les trois types assis au bar, j’aurais du savoir, que, étant une femme, qui plus est, seule, j’allais avoir droit à un numéro de drague insupportable. Et ça n’a pas manquer. Je venais à peine de poser mes fesses sur la chaise, que déjà, ils venaient s’assoir à la table, face à moi, et en insistant lourdement. La peur m’empêchait de donner plus de forces à mes paroles. Je savais me défendre, je prenais des cours de self-défense pour cela, mais jamais, je n’avais eu à m’en servir et jamais ils n’avaient eu aussi peut d’efficacité. J’avais envie de disparaitre sous terre tellement je ne savais pas quoi faire. Personne ne semblait vouloir lever le petit doigt pour me venir en aide. Je voyais des hommes se moquer, le barman essuyer le même verre depuis cinq minutes. Clairement, ces types pouvaient m’agresser, personne ne ferait rien pour m‘aider. Malheureusement. Bon, j’exagérais peut-être un peu en pensant à une agression, mais on n’est jamais trop prudent dans la vie. Finalement, un homme s’approcha de moi et passa un bras autour de mes épaules. D’abord surprise, je compris rapidement qu’il me venait en aide de la même manière que moi, lorsque j’avais aidé Fabian, face à cette adolescente hystérique. Mon cœur rata un battement, tandis qu’il parlait, faisant ainsi comprendre à cette bande d’abruti, que je n’étais pas libre. J’avais peur qu’ils ne comprennent la supercherie, car je restais muette. Aussi muette que lorsqu’ils étaient venus s’assoir à ma table. Enfin, ils s’éloignèrent. Il se leva et alla s’assoir face à moi et je poussais un soupir de soulagement. « Je … Merci ! Vous m’avez sauvé la vie, je crois ! » fis-je. Oh, ce n’était pas exagérer, j’étais à un cheveu de tomber dans les pommes. C’est à cause de types comme ces trois-là, que j’avais aussi peur des hommes, que j’étais incapable d’ouvrir mon cœur à un homme. « Je m’appelle Helsie ! » lui dis-je, avec un sourire. Mon cœur, lui, retrouvait peu à peu son rythme normal.
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