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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 C'était pourtant entre tes mains [Luker]

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MessageSujet: Re: C'était pourtant entre tes mains [Luker] (#)   C'était pourtant entre tes mains [Luker] - Page 2 EmptyMer 7 Juin - 13:31

❝ C’était pourtant entre tes mains ❞
Parker & Lukas

Je suffoque, ne trouve plus assez d’air pour me tenir debout sans vaciller. C’est avec difficulté que je me rends jusque dans la maison et que je retrouve Lukas dans la chambre de notre fils, la suppliant de réfléchir, je pourrai faire des efforts, arrêter mes conneries, j’ai besoin d’elle, aujourd’hui plus que jamais. « Oh si tu vas t’en sortir, tu t’en sortiras très bien ! » Je sais bien que non, elle me l’a dit tout à l’heure, je ne sais pas me gérer, je ne prends pas mon traitement correctement et si elle part, je sais que je vais sombrer, je me connais. Je tente de la retenir à nouveau, je dois tenter le tout pour le tout mais Lukas est déterminée. « Ne commence pas Parker, n’inverse pas les rôles. J’ai peut-être une part de responsabilité, mais jamais je t’ai trompée parce que tu rentrais tard ou que tu étais trop crevée pour me regarder. Jamais. J’ai même jamais regardé quelqu’un d’autre. Je suis trop conne. Pousse-toi. » Je secoue la tête, je ne veux pas lâcher l’affaire. Trop bornée, trop têtue, trop amoureuse. « J’ai fait une connerie, j’aurai pas dû, je suis désolée, Lukas s’il te plait, s’il te plait… » Je sens qu’elle ne veut pas me regarder, sans doute parce qu’elle pourrait lâcher prise, accepter que j’ai fait une connerie, peut-être pas me pardonner déjà, mais j’espère, j’espère toujours. « Pousse-toi Parker, je suis pas en train de te faire une feinte, c’est pas un appel à l’aide, c’est fini, c’est tout. » Enfin elle plonge son regard dans le mien mais son ton déterminé me laisse conne et je n’arrive même pas à trouver la force de la retenir. C’est fini. C’est tout. C’est fini. Je secoue la tête et une dernière fois je me dois de l’empêcher de partir. Elle récupère Lenny et mon coeur se brise encore un peu plus. « Parker… » « Mon amour, mon amour je t’en supplie regarde-moi, regarde-moi. » Je prends ses poignets sans vouloir lui faire mal mais je veux juste qu’elle me regarde. « Je suis perdue, j’ai peur, je fais n’importe quoi mais je voulais pas te faire mal, je t’en supplie me laisse pas… » Je m’approche, l’entoure de mes bras et embrasse sa joue, son cou, beaucoup plus tendrement que tout à l’heure. « Laisse-moi passer. » Elle me pousse à nouveau et je sens que cette fois, c’est la dernière fois. Rien ne lui fera changer d’avis. Alors je capitule et me décale pour la laisser passer, les larmes roulant en silence sur mes joues. Je reste immobile, j’entends ses pas dans les escaliers et jusqu’à la porte d’entrée et finalement, cette porte qui se referme. Les yeux clos, je suffoque, j’ai envie de vomir, de me tirer une balle. Comment j’ai pu faire un truc pareil putain, comment j’ai pu. J’ai encore tout brisé, je ne suis faite que pour ça, vivre seule, seule avec cette putain de maladie qui me rend folle. Dans un excès de colère, je hurle pour exorciser ma peine. Je hurle et commence à tout casser dans la chambre, comme à chaque fois que je ne vais pas bien. Je ne voulais pas réveiller Kenzo mais il accourt dans ma chambre. « Maman qu’est-ce qu’il se passe ? » Je continue de hurler comme une folle et heureusement mon fils arrive à me maîtriser, il m’allonge près de lui dans mon lit et je pleure comme je crois n’avoir jamais autant pleuré. Même la présence de mon fils ne suffit plus.
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