contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
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La Néo-Zélandaise vérifia une nouvelle fois l'adresse qu'elle avait griffonné rapidement sur un bout de papier. East Bay. Maison numéro 31. Elle était juste devant. Un sourire étira alors ses lèvres légèrement recouvertes d'un lipstick couleur framboise, et sa main vint cogner à trois reprises la porte d'entrée, attendant maintenant patiemment de voir la silhouette du jeune homme face à elle.
Il y a quelques jours de cela, l'écrivaine avait reçu un appel totalement inattendu: celui de Jonathan Weller. Les choses avaient plutôt mal commencées entre eux deux. En effet, Gabriella, par le plus grand hasard, avait retrouvé le précieux carnet de Jonathan, perdu dans un coin du parc, où étaient notés ses plus lourds et inavouables secrets. Et, évidemment, afin de retrouver le propriétaire, et poussée par la curiosité, la petite blonde avait lu l'intégralité du contenu de ce carnet. Elle avait été chamboulée en refermant celui-ci tant les mots de Jonathan l'avait percutée. Ils étaient forts, et choisis avec une extrême délicatesse. Gabriella avait vu en Jonathan, en plutôt en ses mots, un talent pour l'écriture. Elle l'avait alors rencontrée dans la boulangerie que tenait le brun pour lui rendre l'objet qui l'accompagnait partout et tout le temps. Et la réaction du jeune homme n'était pas celle attendue par la blonde. Jonathan lui en voulait d'être entré dans son intimité. Ils avaient alors longuement discuté, notamment de ce qu'elle avait pu lire dans ce carnet, de ce qu'elle avait ressenti à la lecture de sa plume, du fait qu'elle était persuadée qu'il devait faire de l'écriture plus qu'un défouloir, plus qu'un passe-temps. Il lui avait promis alors de la rappeler lorsque celle-ci lui avait donné son numéro. Il avait tenu sa promesse. Gabriella savait qu'elle pouvait lui faire confiance. Mais elle ne s'était pas attendue à ce que ça arrive aussi vite. Elle en était ravie.
Alors à présent, elle attendait devant sa porte. Elle rangea le papier dans la porte de sa veste en jean et attendit. Jonathan l'ayant invitée chez lui, elle avait pris soin d'apporter une boîte de donuts qu'ils pourraient déguster tout en papotant. Car oui, lorsque Gabriella était invitée quelque part, elle n'arrivait jamais les mains vides. Enfin, le boulanger fit son apparition. "Bonjour" dit-elle alors en souriant tout en lui tendant la boîte. "Ca, c'est pour vous remercier d'avoir tenu votre promesse".
Cela faisait déjà plusieurs jours qu'il était rivé au téléphone de chez lui avec un papier en main. Le papier sur lequel figurait le numéro de la jeune femme qui était venue lui rapporter son carnet à la boulangerie. Il lui avait promis de revenir vers elle mais c'était quelque chose de compliqué pour le jeune allemand.
Après plusieurs jours d'hésitation, il s'était quand même décidé à l'appeler. Bien décidé à ne pas changer de ses repères, c'est chez lui qui lui avait donné rendez-vous. C'était inédit pour lui, personne n'était jamais entré chez lui, c'était la première fois qu'il permettait à une personne d'entrer dans sa bulle, dans son univers et ce n'était pas chose aisée.
Il s'était questionné durant plusieurs jours à savoir s'il devait ou non la rappeler, mais les paroles de Gabriella ne cessait fe raisonner dans sa tête. Et puis en plus de cela, qu'il le veuille ou non, elle savait tout sur son passé puisqu'elle avait lu le contenu de son carnet. D'un côté c'était peut-être mieux comme ça, parce que lui n'arrivait pas à en parler en mettant des mots sur ce qu'il ressentait, au moins dans son carnet il n'avait plus besoin de parler puisque tout était mentionné dedans, parfois même en détails.
Après s'être décidé à l'appeler, il lui avait fixé rendez-vous le soir même après son travail, et elle avait accepté. Bien évidemment Jon était rentré un peu plus tôt et avait remis de l'ordre dans sa maison, déjà impeccable rangée, mais il était légèrement maniaque sur les bords, alors il lui arrivait de faire le ménage deux fois par jour des fois. Ça y est. Tout était en place. Il avait revêti un simple pantalon et un tee shirt uni et s'était installé sur le canapé, montrant certains signes comme quoi il était nerveux de ce rendez-vous, pourtant c'est lui qui l'avait recontacté.
Soudain, quelqu'un frappa à la porte. Ce ne pouvait être qu'elle. En quelques secondes, le rythme cardiaque de l'allemand se lit à accélérer avant de baisser lentement. Il se leva tremblant, pour aller vers la porte. Une fois à hauteur de celle-ci, il prit une grande bouffée d'air pour se donner du courage et finit par l'ouvrir.
" - Bonsoir." dit-il timidement.
Puis, lorsqu'elle lui tendit la boîte, le jeune homme fronca légèrement les sourcils en se demandant ce qu'elle avait pu amener. Il l'invita à entrer puis déposa la boîte sur le plan de la cuisine avant que de l'ouvrir et du découvrir des donuts. Un léger sourire se posa sur le coin de ses lèvres qu'il effaca rapidement rse retournant vers son invité.
" - Merci mais vous n'étiez pas obligé.. Vous désirez quelque chose à boire ?"
Il espérait simplement qu'elle ne buvait pas d'alcool, car étant donné que lui n'y touchait pas, il n'avait aucune bouteille de bière dans son frigo. Mais il avait pas de diversité tout de même.
Gabriella avait été assez surprise déjà de ce coup de téléphone qu'elle n'attendait pas de sitôt, tant le jeune homme lui avait paru dubitatif lorsqu'elle lui avait parlé de son don pour l'écriture. Pire, il était dans le déni total, manquant de confiance en lui. Mais la Néo-Zélandaise était têtue, et avait longuement insisté avant de le laisser cogiter. Elle ne lui avait laissé que son numéro de téléphone, au cas où, un jour, il se sentirait prêt à lui parler et à lui faire confiance. Il lui avait promis de le faire. Mais tellement de gens font des promesses qu'ils ne tiennent finalement pas que Gabriella ne pouvait pas s'appuyer sur cette parole pour être sûre d'avoir, un jour, Jonathan à l'autre bout du fil. Mais il l'avait fait. Il avait tenu sa promesse. Et il lui avait donné rendez-vous chez lui, dans sa maison située à East Bay. Une autre surprise pour la jeune femme. Chez lui. Son cocon, sa petite bulle. Elle ne connaissait pas personnellement le boulanger -quoique après la lecture de son carnet, c'était tout comme- mais après leur première discussion, elle imaginait bien qu'elle devait être l'une des rares personnes à pénétrer cet espace, son espace. Cependant, si elle prenait le temps d'y réfléchir, ce choix était une évidence. Jamais il n'aurait osé parler de lui, de son histoire, alors qu'il se savait entouré d'un tas d'inconnus qui, parfois, laissent traîner leurs oreilles... Et puis, chez lui, il avait ses repères, il s'y sentait plus à l'aise que n'importe où ailleurs. Oui, avec le recul, ce lieu était l'endroit idéal pour se retrouver. Après avoir toqué, Jonathan vint lui ouvrir. "Bonsoir" dit-il timidement. Gabriella lui sourit gentiment, et, comme pour le mettre à l'aise, lui tendit la boîte de donuts. Il s'en empara avant de la laisser entrer. "Merci mais vous n'étiez pas obligé.. Vous désirez quelque chose à boire ?" Après avoir balayé la pièce principale du regard, elle se retourna vers Jonathan. "Vous plaisantez ? C'est le moins que je puisse faire. Ceci dit, j'appréhende un peu, parce que je les ai faits moi-même, et comme vous êtes pâtissier... J'espère qu'ils vous plairont malgré tout" Car la cuisine était une véritable passion pour la blondinette, et particulièrement la pâtisserie. Elle adorait passer son temps en cuisine à confectionner toute sorte de gâteaux, notamment pour sa famille, heureuse de profiter de ses talents culinaires. Et elle espérait que ces donuts le mettent à l'aise en sa compagnie. "Eh bien... Si vous avez du café, je veux bien ? Autrement, un verre d'eau me suffira, c'est très gentil". Gabriella n'était pas du genre à faire des chichis. Le café était sa boisson de prédilection, mais elle pouvait aussi se contenter d'un verre d'eau, tout simplement.
En vérité, même lui se demandait encore pourquoi il l'avait appelé, il ne se sentait pas prêt à quoique ce soit, et c'est notamment la raison pour laquelle il avait fixé le point de rendez-vous chez lui. Au moins, il ne risquait rien, c'était sa petite bulle, ses habitudes. Ça l'aidera peut-être à être plus sociable pour une fois. Il ne se voyait clairement pas aller dans un café, ou pire, dans un bar. C'était des endroits qu'il ne fréquentait jamais puisqu'il ne sortait pas. Et puis, le fait de savoir que quelqu'un pourrait entendre leur conversation, ça n'aidait pas Jon à rester serein. C'est pour toutes ces raisons qu'il avait donné son adresse et qu'il s'apprêtait à la recevoir chez lui.
On aurait presque dit qu'il se préparait pour un rencard, bien habillé, bien coiffé. Alors qu'en temps normal, il traînait en jogging ou du moins, avec de vieilles affaires sur lui, se fichant bien du style qu'il pouvait avoir. C'était quelque chose qui lui était étranger, être à la mode, être "stylé", tout ça lui passait au-dessus.
" - Je suis sûr qu'ils seront comestibles, et puis, la simple apparence fait qu'ils ont l'air appétissant. J'ai déjà vu pire ne vous inquiétez pas."
Après tout, il n'était pas là pour juger ses talents de pâtissière ou autre, c'était l'intention qui comptait, d'autant plus qu'il ne s'y attendait pas. Donc la surprise était encore plus agréable. Il lui proposa alors de boire quelque chose, et elle opta pour du café. Même s'il n'en buvait pas, il avait de quoi en faire chez lui, il alluma la cafetière pour lui préparer une tasse. Deux minutes plus tard, il revient vers elle pour lui tendre la tasse.
" - Vous voulez du sucre ou du lait avec ?"
Au fond, il espérait retarder le plus possible leur entrevue, parce qu'il n'était pas du tout serein, et le stress le gagnait de plus en plus. D'ailleurs, il commençait à jouer avec ses doigts, comme lorsqu'il était nerveux et qu'il ne savait pas comment se comporter, ce qu'il devait dire ou faire.
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Sujet: The comeback (
