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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
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 Un ami, c'est celui qui voit clair en vous, et qui continue à apprécier le spectacle. [Rafael]

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MessageSujet: Un ami, c'est celui qui voit clair en vous, et qui continue à apprécier le spectacle. [Rafael] (#)   Un ami, c'est celui qui voit clair en vous, et qui continue à apprécier le spectacle. [Rafael] EmptyJeu 18 Mai - 14:55

Un ami, c'est celui qui voit clair en vous, et qui continue à apprécier le spectacle.
Nilo & Rafael

Depuis quelques jours j’avais pris une bonne résolution : celle de me remettre au jogging. Les combats dans le bar F19 étaient autre chose, mais si je voulais pouvoir garder forme et endurance, il fallait sérieusement que je me remette au sport. Seulement je m’ordonnais de m’y mettre mais trouvais toujours une excellente raison pour procrastiner. Alors c’était décidé, aujourd’hui samedi 17, j’allais courir coûte que coûte. Plus d’excuse pour me défiler, il fallait que je le fasse. Je sortis de mon lit et l’injuriai de tous les noms d’oiseau lorsque mes orteils buttèrent contre l’angle de celui-ci. Etait-ce là un acte manqué pour me dire de ne pas aller courir ? De rester mollement allongé dans mon lit pour essuyer une belle grasse-matinée ? Non Nil, arrête de jouer au con. Tu vas aller courir, même tu dois y laisser bras et jambes sur le chemin. Je mis en route la machine à café et pris deux dosettes pour avoir ma dose de caféine. Il avait beau être 9 heures du matin, j’étais encore à côté de mes pompes. Mais pour m’installer dans une atmosphère de gaieté et de bonne humeur, je lançai la clé USB enclenchée dans ma chaîne Hi-FI et choisi de chanter à tue-tête une chanson française de Mr Roux, Petit rasta. Je ne comprenais pas le français car je ne l’avais jamais appris, mais un tour sur Google et les mots clés « Mr Roux, Petit Rasta translation » me permirent de découvrir une chanson agréable, légère et surtout bourrée d’humour. Alors je travaillais durement mon accent pour la chanter par cœur et avec le plus de justesse possible, et m’éclatai honnêtement ce matin en dansant comme un idiot dans mon appartement. Petite virée hypomaniaque aujourd’hui, semblait-il, car des milliards de pensées traversaient mon cerveau et des projets qui venaient de je ne sais où. Mais je savais parfaitement comment réagir dans ce cas-là : je devais redoser mes médicaments. Seulement pour cela il fallait que j’admette de ne pas être dans un état normal, et que j’accepte que les médicaments calment le jeu pour ne pas que je retombe dans une dépression profonde et grave qui me menait vers l’automutilation. En parlant de cela, je n’étais toujours pas allé voir un médecin pour qu’il me fasse des points de suture sur toutes les dernières scarifications que je mettais faites dernièrement. J’avais entouré mes plaies multiples d’une bande pour contenir l’hémorragie qui me faisait sans cesse tourner la tête. Mais il ne fallait pas que j’y pense. Il s’agissait davantage de faire diversion et, sur conseil de Riley, j’avais au moins entrepris d’aller chercher des médicaments pour lutter contre la fièvre due à l’infection. Et si je cachais parfaitement mes indénombrables scarifications qui peuplaient l’entièreté de mes deux bras, aujourd’hui ne dérogeait pas à la règle. D’une part, malgré la saison, le temps était curieusement estival, alors j’avais décidé de porter un tee-shirt noir bien évidemment manches longues assez près du corps pour mettre les muscles finement sculptés de mon torse et de mes bras en valeur. Puis j’enfilai un jogging noir, une paire de chaussettes de sport ainsi que mes baskets Adidas.

Je bus mon café d’une traite, me lavai le visage, les dents et passai un coup de spray déodorant/parfum Axe, avant de prendre mon MP3 que je glissai dans la poche de mon pantalon de sport. Les écouteurs aux oreilles, je lançai la playlist où débutait Shape of you d’Ed Sheeran et quittai mon appartement pour rejoindre la rue. Je m’échauffai tranquillement les muscles sur le chemin, prenant la direction du centre-ville pour me rendre dans le parc afin de faire mon sport qui se devait d’être quotidien. Une fois arrivé, je lâchai un profond soupir de bien-être, un sourire aux lèvres, les paupières closes et le visage tourné vers le soleil pour profiter de ses rayons cajolants et réconfortants. Je m’élançai sur le chemin où je trottinai d’un pas rapide mais qui était le mien, dans des foulées légères et souples, tout en me concentrant sur ma respiration. J’écoutai tranquillement la musique qui accompagnait mes pas, avant de sentir que je peinais de plus en plus à avancer. Je jetai un coup d’œil à ma montre, et constatai que cela faisait à peine trente minutes que je courrais. C’était une blague… ? Alors je luttai pour avancer, avant de voir au loin un banc vide qui faisait face au petit lac du parc où les canards et les cygnes se plaisaient à barboter. Oh et puis merde… Je me forçai d’aller au moins jusqu’au banc où je me laissai tomber comme une loque. Je savais parfaitement pourquoi je manquais de souffle : la raison évidente était que je fumais beaucoup trop, ce qui me pourrissait les poumons. J’avais également lu à maintes reprises qu’il ne fallait jamais fumer une demi-heure avant et après l’effort si on voulait préserver nos bronches. Mais là je m’en fichais, il fallait vraiment que je fume. Il était vital de se faire du mal. Je plongeai alors ma main droite dans la poche de mon jogging et pris mon paquet de cigarettes qui me suivait n’importe où. J’ouvris le paquet, fis tomber une clope et mon briquet que je rangeai toujours dans le paquet lorsqu’une petite place se libérait pour ne jamais le perdre. Je glissai la cigarette entre mes lèvres et lâcha un gémissement de douleur en pliant mon bras. Les sourcils froncés par la douleur, j’allumai ma cigarette, rangeai le paquet puis remontai doucement la manche de mon bras gauche où la bande était sanguinolente. Les soins de Riley n’avaient pas fait long feu…

« Putain… » lâchais-je, ne sachant que faire.

Je remis délicatement ma manche en place, devenue collante à cause du sang que plus rien n’empêchait de couler. Les doigts pleins de sang, il fallait que je trouve comment me laver les mains, sachant que, comme à chaque fois que je faisais un jogging, j’avais oublié de prendre une bouteille d’eau. Je décidai alors de me débarbouiller avec l’eau du lac auprès duquel je m’approchai. Je m’accroupis là, la cigarette fermement maintenant entre mes lèvres pincées, et me frottai les mains dans l’eau glaciale sans me rendre compte qu’un homme était venu à ma rencontre. Je fis un léger bond lorsque j’entendis sa voix s’adresser à moi, et tournai la tête vers lui.

« Deux secondes, avec mes écouteurs je ne vous entends pas. » Lui dis-je en me redressant.

J’essuyai mes mains trempées sur mon pantalon noir et retirai mes écouteurs en éteignant le MP3.

« Voilà, excusez-moi. Vous disiez ? » Lui demandais-je dans un franc sourire que je ne parvenais à adopter que lorsque ma maladie me faisait grimper en haut de la montagne russe des émotions et de l'humeur.
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MessageSujet: Re: Un ami, c'est celui qui voit clair en vous, et qui continue à apprécier le spectacle. [Rafael] (#)   Un ami, c'est celui qui voit clair en vous, et qui continue à apprécier le spectacle. [Rafael] EmptyDim 4 Juin - 11:54

C'était surement on ne peut plus clichés mais pour Rafael le footing était un exutoire, un moyen de se vider la tête tout en entretenant sa condition physique ! Il n'était pas adepte des salles de sport n'aimant pas se sentir enfermé alors le bon compromis était d'enfiler sa paire de basket achetée chez Nike et de se rendre dans les espaces verts d'Island Bay pour courir à travers les divers sentiers mit en place par la municipalité. Même si Manning se fichait complètement de la politique et de tout ce qu'il y a autour il fallait reconnaître que Madame le Maire avait fait de très bonnes choses au niveau des prestations que pouvaient offrir la ville.

Ces dernières semaines son agenda professionnel avait frôlé l'overdose, le jeune 'infirmier enchaînait les gardes et n'avait que très peu de temps pour lui... Oh il ne s'en plaignait pas car il adorait ça, ce n'est pas pour rien qu'il avait décidé de suivre une formation pour devenir kinésithérapeute mais comme tout le monde il y arrivait un moment ou il fallait savoir dire stop et se poser un peu... Pas question de faire un burnout !

On lui avait donc accordé trois jours consécutifs, chose qui n'arrivait que très rarement mais difficile de lui refuser car il était toujours partant pour remplacer quelqu'un en cas de besoin.... Oh non il ne fallait pas voir son comportement comme de la lèche mais plus comme quelqu'un qui mettait tout les moyens pour réaliser ses rêves et atteindre ses objectifs.

Rafael allait donc mettre se temps à profit pour s'occuper de lui, n'étant pas un très gros dormeur il s'était levé de très bonne heure pour prendre un café au starbucks en compagnie d'un de ses amis pour ensuite se diriger chez son esthéticienne afin de se faire épiler les sourcils, oui il faisait partit de ces hommes qui aiment prendre soin d'eux... En même temps avec son boulot il voyait pas mal de monde alors il fallait être propre, question de respect, il repassa ensuite rapidement par chez afind enfiler sa tenue de sport ! Comme vous l'aurez comprit, la remise en forme c'était pour aujourd'hui !

Mais il fallait croire que le destin semblait s'acharner sur lui, voilà que Manning faisait face à un jeune homme aux doigts ensanglantés.

''Tout va bien ?'' Aucune réponse ! Mais Rafael comprit qu'à cause de la musique l'inconnu n'entendait rien. ''Je disais est-ce que tout va bien ? J'ai remarqué le sang sur vos doigts... Je suis infirmier c'est pour ça que je me permets''
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MessageSujet: Re: Un ami, c'est celui qui voit clair en vous, et qui continue à apprécier le spectacle. [Rafael] (#)   Un ami, c'est celui qui voit clair en vous, et qui continue à apprécier le spectacle. [Rafael] EmptyDim 4 Juin - 21:50

Un ami, c'est celui qui voit clair en vous, et qui continue à apprécier le spectacle.
Nilo & Rafael

Entendant derrière moi le son d’une voix dont je ne pus déchiffrer la moindre parole à cause des écouteurs que je portais à mes oreilles et qui diffusaient la fin de Dark horse de Katy Perry, je secouai mes mains pour les sécher un minimum et fis volte-face pour faire face à cet inconnu. Je retirai mes écouteurs et éteignis l’appareil que je rangeai dans la poche de mon jogging. Je lui demandai de bien vouloir répéter ce qu’il venait de me dire, et celui-ci se présenta comme étant un infirmier qui venait de voir le sang qui avait gorgé mes mains quelques secondes à peine plus tôt. Je me mordis la lèvre inférieure, embarrassé, et fuyais un instant son regard comme si je pouvais m’échapper. Mais je ne le pouvais pas, et, au fond, cet homme ne cherchait pas à me faire de mal. Non, au contraire, même. Je ne sais pas, mais peut-être devais-je en sa présence infortune un signe de la part de je ne sais qui là-haut qui venait de placer un homme issu du milieu médical pour me venir en aide, pile lorsque j’en avais besoin. Ma mère, très certainement… Car oui, je croyais au paranormal et en l’existence d’êtres protecteurs, essentiellement les proches que nous avons perdus, et qui venaient nous aider ici-bas. Bon, je devais bien avouer que si ma mère veillait moi, elle avait bien des choses à faire certainement car elle jouait très souvent aux abonnés absents. Quoique… Si elle était vraiment absente, je serai mort un nombre incalculable de fois vu les innombrables tentatives que j’ai faites jusqu’à présent. Alors si, Maman devait bien veiller sur moi, d’une manière ou d’une autre. Je lâchai un soupir, baissai le regard et fixai un instant mes mains, coupable. Qu’est-ce que je pouvais bien lui répondre ? « Oh ce n’est rien, juste une bonne grosse dizaine de scarifications que je me suis faites ! ». Tu parles… Si c’était un infirmier, il allait appeler de sitôt une ambulance ou allait de lui-même m’envoyer en secteur psychiatrique. Et ça, non, je ne le voulais pas. Il fallait que je travaille si je voulais pouvoir payer mon loyer, mes cigarettes, mon alcool et tout le tralala. Bref, si je ne voulais pas finir pauvre et en manque total de toutes mes substances. En parlant de cigarettes, j’inhalai la dernière taffe, et cherchai un court instant une poubelle des yeux.

« Vous m’excusez un instant ? » Lui demandais-je en désignant le mégot de ma cigarette que je venais de terminer.

Je me dirigeai vers la poubelle située à trois pas de ma position, écrasai ma cigarette pour l’éteindre définitivement contre la ferraille de la poubelle puis la jetai à l’intérieur. L’homme devait penser que j’essayai de le fuir, et honnêtement il y avait de cela. Mais je savais très bien que je ne le pouvais pas, alors j’essayai simplement de retarder l’échéance, et de réfléchir à un moyen de lui répondre sans l’air louche. Mais il faudrait être carrément idiot pour penser que l’infirmer allait se contenter d’une piètre excuse du genre « je me suis gamellé il y a une minute ». Non, s’il avait vu la quantité industrielle de sang qui avait été sur mes mains un peu plus tôt lorsque je me rinçai au lac, et celle qui était restée encore sur mes doigts jusqu’à présent, je me doutais que je devais être honnête envers lui. Pire, il lui suffisait de poser son regard brun sur ma manche certes noire, mais totalement humidifiée et collante sur mes multiples plaies que je m’étais faites sans vergogne il y a plusieurs jours. Alors je plongeai mon regard dans le sien, et lâchai un nouveau soupir, risquant un léger sourire bien embarrassé :

« C’est… trois fois rien, je me suis fait mal bêtement et… je ne me suis pas occupé de ma plaie. Enfin, de mes plaies… » Précisais-je.

A tous les coups il allait vouloir savoir ce que je m’étais fait, et je serai pris comme un bleu. Alors peut-être pourrais-je tenter une parade, ais j’avais bien peur qu’il ne tombe pas dans le panneau.

« Mais ne vous inquiétez pas, je ne vais pas gâcher votre journée de repos. Je verrai un médecin plus tard, tout va bien. » Lui dis-je en faisant quelques pas pour m’échapper.

Mais plus le soleil montait haut dans le ciel, plus la chaleur s’abattait sur les pauvres habitants de la Nouvelle-Zélande. Oui, il faisait de plus en plus chaud, à tel point que chaque pas que je faisais pour m’éloigner de cet homme qui ne voulait pourtant que mon bien me semblait devenir extrêmement difficile. Soudain, les bruits de la ville semblèrent s’éteindre. Plus de chant des oiseaux, ni même cette nouvelle voix qui me hélait à nouveau. Ma tête était lourde, très lourde, et très vite le silence fut remplacé par un brouhaha immense. Et, alors que tous mes sens me trompaient, je ne me sentis pas m’écrouler au sol, inconscient.
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MessageSujet: Re: Un ami, c'est celui qui voit clair en vous, et qui continue à apprécier le spectacle. [Rafael] (#)   Un ami, c'est celui qui voit clair en vous, et qui continue à apprécier le spectacle. [Rafael] EmptyJeu 8 Juin - 6:34

Ne rien dire alors qu'un homme était en souffrance devant lui était totalement impensable pour Rafael, ce serait un peu comme de la non assistance à personne en danger et pour un infirmier ça ne se faisait pas... Certes le jeune inconnu n'était pas en train de faire une crise cardiaque, ne se tordait pas de douleurs, il n'y avait aucun signe alarmant mais en soit on ne sait jamais comment le corps humain peut réagir, il était donc préférable de prendre quelques précautions.... Et puis la quantité de sang semblait assez abondante... Ce n'était pas une simple petite égratignure...

Très clairement Manning s'attendait à se faire rembarrer car l'être humain n'aimait pas beaucoup qu'on s'introduise dans sa vie comme il venait de le faire mais encore une fois c'était plus fort que lui... Autant avant son ''road-trip'' il serait passé devant cet homme sans rien mais son ''pèlerinage'' l'avait transformé... Aujourd'hui Rafael voyait les choses d'une toute autre façon et ce n'était pas seulement lié à sa profession.... Son indifférence du passée avait totalement disparu laissant place à une envie de bien faire et d'aider son prochain... Ca n'en faisait pas quelqu'un de trop gentil pour autant mais la conclusion qu'il fallait en tirer c'est que depuis son retour à Island Bay, Manning se regardait un peu moins le nombril qu'auparavant...

''Je vous en prie.'' L'inconnu ne semblait pas agacé par son intervention.... Un bon point.... Rafael le regarda s'éloigner pour jeter son mégot dans l'une des nombreuses poubelles du grand parc tout en faisant attention à chacun de ses gestes prêt à intervenir en cas de besoin... Il se surprenait lui même à être aussi soucieux....

''Trois fois rien ? C'est pas ce dont j'ai l'impression...'' Dit-il clairement. Oui il suffisait d'être un peu observateur pour remarquer que les blessures semblaient beaucoup plus graves qu'il ne voulait bien l'avouer. Pour le coup l'infirmier était embarrassé... Que faire ? Insister et prendre le risque de s'en prendre une et de se faire insulter ? Oh il ne risquait pas grand chose car l'inconnu était beaucoup plus frêle que lui et il n'aurait aucun mal à le maîtriser mais Rafael n'avait pas très envie d'en venir aux mains. ''Tu gâches pas ma journée mais je vais pas pouvoir te laisser partir comme ça... Et le coup du plus tard on me l'a déjà fait des dizaines et des dizaines de fois alors je commence à remarquer quand on essaye de m'enfumer'' Le tutoiement était totalement volontaire, il permettait de casser une barrière et d'installer une certaine autorité.... Autant il avait été hésité autant quand il avait décidé de ne pas lâcher le morceau il employait les grands moyens et Manning semblait avoir vu juste... L'inconnu venait de s'écrouler. ''Putain !'' Sans attendre Raf' s'accroupit pour prendre l'inconscient dans ses bras et l'emmener un peu plus loin sur un banc... Difficile de faire quelque chose pour le moment... ''Est-ce que vous m'entendez ?'' Il essayait de prendre son pouls ce dernier était faible mais ça allait et en relevant la manche Manning découvrit l'horreur... ''Et merde !'' Que faire ? L'hôpital était assez loin par contre son appartement....

Raf' n'eut aucun mal à le prendre dans ses bras et à le mener jusqu'à chez lui, les regards autour de lui ? Clairement il s'en fichait. Une fois chez lui, il installa l'inconnu sur son canapé qui peu à peu reprenait connaissance... Rafael en profita pour lui apporter un verre d'eau prenant au passage de quoi désinfecter et nettoyer les blessures. ''Essaye de boire un peu... T'as besoin de t’hydrater...''
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MessageSujet: Re: Un ami, c'est celui qui voit clair en vous, et qui continue à apprécier le spectacle. [Rafael] (#)   Un ami, c'est celui qui voit clair en vous, et qui continue à apprécier le spectacle. [Rafael] EmptyDim 20 Aoû - 21:16

Un ami, c'est celui qui voit clair en vous, et qui continue à apprécier le spectacle.
Nilo & Rafael

Qu’avait-il dit ? Où étions-nous ? Et même qui étais-je ? Tout autant de questions qui ne trouvaient plus de réponses. Je ne sais pas qui était cet homme, ni pourquoi la brise qui soufflait tout-à-l’heure s’était éteinte. Le banc me semblait moins dur, plus moelleux qu’auparavant, et les bruits de la ville s’étaient tus. J’ouvris lentement et péniblement les yeux pour découvrir l’intérieur d’un appartement cosy qui sentait bon… un parfum que je ne reconnaissais pas. De mon bras valide je passai ma main sur mon visage, et poussai un profond soupir.

« Où suis-je ? » Demandais-je avec fébrilité.

Rouvrant les yeux, mon regard se posa sur… l’infirmier, c’est ça ? Enfin bref, en tout cas l’homme qui s’affairait à soigner mes scarifications. Mes putains de scarifications qui me soulageaient autant qu’elles me faisaient vraiment honte lorsqu’on les découvrait. Et cette fois-ci, c’était le cas. Un homme de plus venait de remarquer mes faiblesses, et je ne savais plus où me mettre. Je sentis quelque chose me brûler la peau. Serait-ce du désinfectant, ou bien une aiguille stérilisée que l’on m’enfonçait d’un côté de la peau pour la faire ressortir de l’autre côté afin de suturer la plaie longue et profonde ? Car je n’y étais pas allé mollo une fois de plus. J’avais enlevé les lames qui composaient mon rasoir, et m’étais ouvert avec l’une d’elle, du plus profond que je le pouvais. Et si je pouvais mourir en même temps, tant mieux ! Je n’allais pas cracher sur cette… disons opportunité. Pourquoi étais-je si monstrueux envers moi-même ? Toutes les épreuves que j’avais endurées, la mort de ma mère, le meurtre de mon père orchestré par moi-même, l’emprisonnement… tout cela aurait dû me forger. Mais à la place de tout cela, j’avais un dégoût profond pour la vie, sans compter pour moi-même et ma maladie qui me pourrissait l’existence. Je ne mettais pas tout sur le dos de la bipolarité, mais il fallait bien dire que dans certains pays du globe, elle était reconnue comme étant un handicap. En Nouvelle-Zélande, j’ignorais si tel était le cas, il faudrait peut-être que je me renseigne, mais… non. Je ne voulais pas que l’on me voit comme étant un malade, et pire : un handicapé. Je voulais être une personne entre guillemets « normale », mais je savais bien que c’était-là peine perdue. Jamais je ne serai comme les autres, je le savais, je le voyais bien, et ce même si je faisais le forcené pour me prouver le contraire.

« Ne vous embêtez pas, ce n’est rien de grave. J’ai dû attraper une insolation. Courir avec cette chaleur, ça n’était pas une bonne idée. » Dis-je à l’homme en essayant de me redresser, en vain.

Quoique je fasse, il ne me laisserait pas m’en sortir comme ça. Je pris le verre d’eau qu’il me tendait depuis tout-à-l’heure et le remerciai avant de me redresser quelque peu pour en boire plusieurs gorgées revigorantes.

« Merci. » Lui répondis-je en tendant le verre pour le poser sur la table basse, avant de grimacer.

Il faudrait peut-être que j’arrête de gigoter autant, moi. Surtout lorsqu’on me fait des points de suture. Je lâchai un profond soupir, et fixai le plafond pour m’apaiser ne sentant presque plus la douleur. Etait-ce parce que j’y étais bien trop habitué, ou parce qu’il avait mis un médicament dans mon verre ? Les deux possibilités étaient envisageables.

« Je suis Nilo. Et vous êtes ? » Lui demandais-je, histoire de faire une conversation un peu moins dramatique que l’histoire de mes propres blessures.

« Ce n’est pas très sympa de ma part de vous donner du taf le jour de votre repos. On va dire que je ne suis pas le genre de type que l’on aime croiser sur sa route lorsque l’on fait ce genre de profession tel que la vôtre. » Lui dis-je dans un sourire.
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MessageSujet: Re: Un ami, c'est celui qui voit clair en vous, et qui continue à apprécier le spectacle. [Rafael] (#)   Un ami, c'est celui qui voit clair en vous, et qui continue à apprécier le spectacle. [Rafael] EmptyMer 23 Aoû - 19:57

Bien évidemment que jouer les sauveurs de damoiseaux en détresse avaient eu comme conséquences de diriger plusieurs regards en notre direction mais je m'en fichais complètement et en même temps je me voyais mal laisser cet homme aux mains ensanglantées en plein milieu du parc de la ville.... Cette petite course m'avait néanmoins prendre conscience qu'il était grand temps que je me remette au sport.... Essoufflé, je manquais clairement d'endurance ! La faute à mes horaires de boulots des plus abracadabrants mais aussi à une certaine flemmardise de ma part... Heureusement l'inconnu qui n'allait certainement plus en être un dans les minutes à venir était hors de danger....

Mon attitude était sûrement beaucoup trop chevaleresque et la logique aurait sans doute voulue que je demande à un passant d’appeler les secours mais dans la précipitation et habitant à seulement quelques pas du ''sinistre'' mon cerveau n'avait fait qu'un tour et mes jambes m'avaient directement amené dans mon appartement.... Le pire venait d’être évité ! Du moins espérons le !

''West Bay, on est chez moi... On vient de se rencontrer au parc..'' précisais-je tentant de lui affranchir la mémoire du mieux possible.

Espérons qu'il ne prenne pas peur et surtout qu'il ne voit pas en moi un pervers qui l'aurait ramené chez lui pour commettre de vilaines choses. ''On va juste éviter de me prendre pour un lapin de trois semaines sinon je sens que ça va le faire... On se retrouve pas dans un tel état suite à une insolation... On parle pas d'un simple malaise... J'ai nettoyé vos blessures.'' annonçais-je sèchement. ''Je ne suis pas là pour te juger...'' Bien que ''nouveau'' il n'était pas difficile de comprendre que les coupures sur les bras et les mains du jeune homme n'étaient pas la cause du chute sur une bouteille de verre ou d'un passage dans un champ d’orties ! Il s'était infligé ça tout seul....

Choqué ? Pas plus que ça ! Ce genre de ''maux'' étaient très difficile à comprendre et je n'étais d'ailleurs pas en capacité de le faire... Soigner les blessures physiques c'était dans mes cordes mais les blessures psychologiques ce n'était pas pour moi... Ce n'est pas que ça m'intéressait pas mais je n'avais pas les qualifications pour... ''Au risque de me répéter je suis infirmier... J'ai déjà vu ce types de blessures à l'hôpital alors ce n'était pas la peine de noyer le poisson'' ajoutais-je cette fois si beaucoup plus calmement en lui offrant même un léger sourire.

''Rafael, Rafael Manning'' J'avais envie de me foutre de moi tellement j'étais ''formel'' depuis toute à l'heure mais en même temps cette situation était un peu inédite pour moi alors il ne fallait pas me reprocher de ne pas être totalement moi-même. ''Quand on fait ce métier, on sait très bien qu'on rapporte toujours un peu de boulot à la maison... Sans mauvais jeux de mots...'' Une nouvelle fois le ton de ma voix se voulait plein d'humour dans le but d'apaiser cette entrevue. ''Tu n'as pas à t'excuser... Ni même de te justifier sur le pourquoi du comment tu te retrouves ici... Ca me regarde pas... Pas vraiment... '' Oui je n'étais pas là pour lui tirer les vers du nez ! Respecter un patient c'est aussi respecter son silence et le jour où un infirmier à apprit cela il peut se dire fière d'avoir accomplit un énorme pas en avant. ''Je n'ai pas le droit de te retenir chez moi mais ce serait mieux pour toi si tu restais un moment histoire de voir comment ton état s'améliore''.
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MessageSujet: Re: Un ami, c'est celui qui voit clair en vous, et qui continue à apprécier le spectacle. [Rafael] (#)   Un ami, c'est celui qui voit clair en vous, et qui continue à apprécier le spectacle. [Rafael] EmptyMar 29 Aoû - 22:21

Un ami, c'est celui qui voit clair en vous, et qui continue à apprécier le spectacle.
Nilo & Rafael

Non, ce Rafael avait raison, ça ne servait à rien que je mente et que je prétendre avoir eu une insolation ou une connerie du genre. Ça n’était clairement pas le cas, et sentant l’aiguille qui me transperçait la peau pour me recoudre, je savais qu’il avait vu mes blessures. D’ailleurs, la mémoire me revint quelques peu… nous ne nous étions pas rencontrés justement parce que j’avais les mains ensanglantées, au parc ? Si, alors Nilo, cesse de jouer aux ânes bâtés et assumes tes bêtises jusqu’au bout. Si seulement la honte de me faire découvrir avec toutes mes scarifications suffisait à ce que j’arrête d’en faire, ça serait trop beau. Mais ça n’était pas le cas. Quand cette pulsion me reprenait, quand je sentais que j’avais un besoin irrépressible de me faire du mal, je devrais repenser à toutes ces fois où l’on a vu mes cicatrices, et à cette fois à présent où l’on est même en train de me soigner. Peut-être que cela me freinerait dans mon élan, je l’ignore. Non en fait j’en doute, même. Rien n’a jamais réussi à stopper ce besoin que j’ai de me blesser. J’éprouve en réalité une telle haine envers moi-même qu’il le faut. Et surtout, c’est étrange… En fait je me sens clairement dépossédé de mon corps lorsque la pulsion arrive. C’est comme si je flottais quelque part par-là, comme si je n’étais plus dans mon corps et qu’il faudrait que j’y revienne coûte que coûte. Revenir dans mon corps, quitte à y laisser la peau… c’est étrange comme concept, non ? Et puis d’autres fois, ça ne s’explique pas. D’autres fois j’ai juste besoin de me punir. De quoi ? Je ne le sais pas toujours. Il le faut, c’est tout.
Rafael m’expliqua alors qu’en faisant ce métier, il « rapportait toujours un peu de boulot à la maison », dit-il. Je ne pus m’empêcher de soupirer légèrement à sa réflexion tant j’étais gêné pour lui, quand bien même c’était dit sur le ton de l’humour.

« Je suis vraiment navré, Rafael. Je ne voulais pas… Je ne voulais pas t’emmerder avec cette histoire. T’as bien mieux à faire. T’entrainer pour le prochain marathon, par exemple. » Lui dis-je en riant légèrement, me rappelant que je l’avais vu quelques peu galérer lors de son footing dans le parc.

Il me répondit alors que je n’avais pas à me justifier du pourquoi ni du comment je me retrouvai ici chez lui, car cela ne le regardait pas. Je retins un soupir de soulagement, n’ayant absolument pas envie de parler de mes éternels problèmes. Et puis pour quoi dire ? Avancer à la limite que je suis bipolaire, et que l’automutilation est souvent monnaie courante dans cette maladie ? Pourquoi pas, mais il avait un peu raison dans le fond : ça n’était pas pensé méchamment de ma part, mais ça ne le regardait pas. Et si jamais je voulais taire ma maladie, je pourrais très bien lui parler du meurtre que je ne me suis au fond jamais vraiment pardonné, ou bien de mon emprisonnement, non ? Qu’en pensez-vous ? Crétin que je suis, franchement…
Rafael me coupa dans l’élan de mes pensées, et me dit alors qu’il n’avait pas le droit de me retenir ici, mais qu’il aurait l’esprit plus tranquille si tel était le cas pour surveiller l’amélioration de mon état.

« Je te remercie, mais je ne voudrais pas gâcher le reste de ta journée. » Lui répondis-je, en tentant au moins de m’assoir.

La tête me tourna aussitôt comme si je venais de faire cent tours de toupie sur moi-même. Je m’appuyai à nouveau contre le dossier du canapé sur lequel j’avais été allongé et dis en riant :

« Waouw, et en plus je ne suis même pas bourré. » Plaisantais-je.

Je poussais alors un soupir, et lui dis :

« Bon, je crois que je n’ai d’autres choix que d’accepter de rester encore un peu, au moins le temps que j’arrive à me lever sans danser la polka. »

« Merci en tout cas. » Ajoutais-je dans un sourire doux et sincère, en appuyant ma tête contre mon poing.
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MessageSujet: Re: Un ami, c'est celui qui voit clair en vous, et qui continue à apprécier le spectacle. [Rafael] (#)   Un ami, c'est celui qui voit clair en vous, et qui continue à apprécier le spectacle. [Rafael] EmptyDim 3 Sep - 7:22

Lorsqu'on rencontrait un patient on ne savait jamais vraiment à quoi s'attendre et c'est pour cette simple et bonne raison qu'il était nécessaire de prendre des gants et de ne pas y aller en mode ''conquérant''. Oui chaque être humain était différent et tout le monde ne se laissait pas approcher facilement.... Il était donc préférable d'y aller avec douceur et d'avancer petit à petit au niveau du questionnement sous risque de voir la personne se fermer comme une huitre et de rien pouvoir faire avec elle.....

Là pour le coup c'était quelque peu différent vu que nous n'étions pas dans un contexte hospitalier mais bel et bien chez moi dans mon appartement. Ce cadre étant plus intimiste je me permettais un langage plus familier et une démarche qui l'était tout autant qu'à l'accoutumé !''Enfoiré... Fait attention à ce que tu dis quand même.... Les infirmiers ont le droit de faire mal quand les patients se montrent trop récalcitrant ou dans ton cas irrespectueux.'' C'était encore une fois prononcé avec beaucoup d'humour ! Loin de moi l'idée de le blâmer pour sa petite pique quant à mes compétences en terme de course à pied ! Je faisais partit de ces personnes qui savaient rire de tout et surtout d'elles-mêmes !''J'ai rien de prévu et je viens de revenir d'un tour du monde alors entre etre tout seul ou faire la connaissance de quelqu'un tu sais je préfère opter pour la deuxième option mais encore une fois je ne te retiens pas.'' Certes je radotais comme une petite vieille mais il était important pour moi d'expliquer comment je voyais les choses histoire qu'aucun malentendu ne prenne naissance.

''Sage décison en plus la Polka ce n'est plus vraiment à la mode si tant est qu'il y ait encore une danse à la mode'' N'étant pas et n'aimant pas le monde de la nuit il y a tout un tas de choses pour lesquelles je n'avais pas de réponses et les ''modes'' actuelles du moins à ce niveau en faisait partit. Ca pouvait parfois surprendre qu'un homme de mon âge n'aime pas passer sa vie dans les boites et pourtant c'était le cas, je me limitais au bar voir au pub et encore c'était très rare. ''De rien ! Vraiment... Je vais me faire du café tu en veux un ?'' Tout en attendant sa réponse, je commençais donc à démarrer la cafetiere avec du VRAI café et pas ses dosettes ou ses capsules dégueulasses. Ayant fait le tour du monde, je ne pouvais plus boire n'importe quoi, il me fallait une marque bien précise avec un goût bien précis.... Chacun à ses petites manies après tout !

Je n'allais pas à m'intéresser aux raisons qui l'avaient pousser à se faire du mal, pas maintenant, peut-être un autre jour si jamais il y avait un APRES à cette journée mais toujours est-il que j'avais envie d'en savoir un peu plus sur lui d'autant plus que plus je le regardais plus je le trouvais séduisant.... Des pensées qui m'étaient pourtant interdites !!!! Je n'étais plus ce garçon homosexuel et puis j'étais en couple avec Olivia bordel de merde ! ''Qu'est-ce que tu fais dans la vie ? Parce que tu sais que je suis infirmier que je suis nul en course à pied.... Faut bien que je puisse te taquiner sur un truc.''
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MessageSujet: Re: Un ami, c'est celui qui voit clair en vous, et qui continue à apprécier le spectacle. [Rafael] (#)   Un ami, c'est celui qui voit clair en vous, et qui continue à apprécier le spectacle. [Rafael] Empty

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Un ami, c'est celui qui voit clair en vous, et qui continue à apprécier le spectacle. [Rafael]
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