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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mars 2024
11° - 22 ° // du soleil est à prévoir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


le jardin d'eden est un café/pâtisserie qui commence à se faire un nom à island bay.
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 A mouse may be of service to a lion

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MessageSujet: A mouse may be of service to a lion (#)   A mouse may be of service to a lion EmptySam 18 Mar - 17:01


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La demoiselle déposa ses sacs de courses sur le plan de travail, bien contente d'en avoir terminé avec cette corvée. Enfin... Pour aujourd'hui, du moins. Car oui, si la jeune femme était une grande gourmande et adorait manger, elle détestait devoir se rendre au supermarché dans le but de remplir frigo et placards. Corvée était donc le mot adapté pour cette tâche, au même titre que la vaisselle et le repassage. Oui, Gabriella n'aimait pas grand chose, au niveau des tâches ménagères. Elle ne se débrouillait bien qu'en cuisine, et faire le ménage la détendait. Et par faire le ménage, elle entendait passer l'aspirateur. Bref, la Néo-Zélandaise n'était pas faite pour la vie de femme au foyer, clairement. Alors qu'elle rangeait ses achats, une sonnerie se fit entendre. Une sonnerie qu'elle connaissait par coeur, puisqu'il s'agissait de la sienne. La blondinette abandonna alors son rangement pour aller chercher son téléphone, dans le fin fond de son sac à main. Un nouveau message. "Hé microbe ! Il faut qu'on parle ! T'es dans le coin pour passer par chez moi ?" Microbe... L'affectueux surnom que lui donnait son frère depuis... Depuis toujours. Un surnom qu'elle détestait. Heureusement, elle ne se laissait pas faire. La jeune femme répondit aussitôt: "Hey you! J'ai envie de te massacrer, tu n'as pas idée ! Tu sais très bien que je déteste le "il faut qu'on parle". Je passe chez toi dès que possible !". Le temps de ranger la suite et fin de ses courses, et de préparer un gâteau. Son "il faut qu'on parle" l'intriguait beaucoup... La stressait aussi. Cela devait être très important. Elle avait peur que ce soit grave. Mais qu'est-ce qu'il avait de si important à lui dire, au point quand même de l'inviter à venir chez lui ? D'habitude, c'était elle qui le recevait, car Gabriella était plus "famille" que Sean. Bon, pas de panique, elle saurait en temps voulu. Une petite heure et demi plus tard, Gabriella envoya un autre SMS à son frangin. "Prépare le café, j'suis là dans un petit quart d'heure ! Elle enveloppa le gâteau encore tiède dans du papier d'aluminium, et prit sa voiture pour se rendre jusqu'à chez Sean. Devant sa porte, elle toqua quelques coups irréguliers, comme si elle s'amusait à reproduire une mélodie. Tout était bon à prendre pour embêter son frangin préféré. "Hello ! Je te dérange, j'espère !" Sa phrase préférée ! Bon, pour l'effet de surprise, par contre, on repassera.   


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MessageSujet: Re: A mouse may be of service to a lion (#)   A mouse may be of service to a lion EmptyMar 21 Mar - 16:57


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sean & gabriella
Jamais, au grand jamais, je n’aurais pensé qu’une telle histoire se ferait entendre dans notre famille. Ces derniers temps, pourtant, tout semblait si calme, enfin si j’oublie mon divorce, mais ça c’est une affaire personnelle. Cette histoire-là touche tous les Sawyers dans le fond puisqu’elle va engendrer un changement dans nos mœurs. Pour commencer, Rhett, mon oncle, m’en avait touché un mot auprès de ma demi-sœur en débarquant à l’improviste à mon appartement de bon matin. Par la même occasion, me découvrant dans le plus simple appareil avec tout de même une serviette enroulée autour de ma taille pour recouvrir mes parties intimes à la sortie de la douche, même s’il s’agissait de mon oncle, mon sang, j’étais tout de même mal à l’aise à l’idée que ma demi-sœur était en petite tenue à côté de moi dans cet accoutrement, en plus de ça. Cette scène pouvait prêter à confusion et le faire cogiter à propos de notre relation même s’il ne s’était rien passé entre nous deux après notre verre de réconciliation suivi de plusieurs autres verres. Il ne doute de rien de notre relation d’antan compromettant notre lien fraternel, personne n’est au courant pour tout dire. Il ne me manquerait guère de me rappeler cette situation, plus que cocasse pour certains, pour me gêner, bien qu’au contraire elle le fasse rire. Pour revenir à nos moutons, c’était à ce moment-là que mon oncle m’annonçait être père. Sincèrement, mon oncle, père ? Je n’y avais pas cru une seule seconde au début. Il faut dire qu’il m’a toujours fait comprendre qu’il n’a aucune attache avec les femmes donc me l’imaginer entrain de changer des couches et tout ce qui s’en suit, cette image était impensable pour moi. Cependant, il m’avait très vite convaincu et mis au courant de son identité : une rousse d’une vingtaine d’année et de plus, mignonne, selon lui. Il n’en manque jamais une. Celle-ci ne s’était pas gênée en prétextant vouloir un stage au sein de sa société pour pouvoir l’approcher. Toutefois, le plus drôle restait à venir puisque accidentellement, un soir de tempête où le vent et la pluie s’abattaient sur Island Bay, je prenais en auto-stop une jeune fille me sentant d’humeur charitable à ce moment-là pour la ramener chez elle de ce temps déplorable et faisais sa connaissance alors que deux arbres d’une part et d’autre de la route nous bloquaient sur place, découvrant ainsi qu’il s’agissait de sa fille en question, soi-disant, Nina. Certes, je ne vois pas cette fille d’un très bon œil imaginant qu’elle puisse nuire à mon oncle que je considère presque comme un père puisqu’il m’a été d’un grand soutien à la mort de ma mère, à l’inverse de cet homme avançant être mon père. Il ne me manquait plus qu’à mettre au courant le reste de la famille de cette nouvelle, d’un nouveau membre dans la famille, et raconter cette scène hilarante à ma sœur d’où mon message limite inquiétant. J’en ai pris conscient qu'après. D’autant plus que divers scénarios peuvent lui traverser l’esprit, mais ceci était un état d’urgence, selon moi.  Ma sœur n’avait tardé à me répondre et comme je m’y attendais, ce message ne lui avait pas du tout plu, mais au moins par sa réponse immédiate et positive je sais pertinemment que je peux compter sur ma sœur en cas de malheur. De plus, ce message pouvait lui paraitre étrange puisqu’il n’est pas dans mon habitude d’inviter ma sœur chez moi surtout depuis le départ d’Avery de l’appartement qui ne ressemble dés à présent plus à rien, car certains objets et meubles ne sont plus à leur place, limite volatilisés. Une bonne heure après son premier message, je recevais un nouveau message me faisant savoir son arrivée sous peu et son envie de café. Aussitôt dit aussitôt fait, je lui préparais ça. A croire qu’elle aime préparer ses entrées, car elle s’était faite entendre à la porte en s’amusant à créer une mélodie par ses cognements sur la porte. Je ne pouvais m’empêcher de lever les yeux au ciel et faire un petit hochement de tête pour exprimer mon léger agacement face à son comportement enfantin, mais ceci finissait par me laisser sourire. « Entre ! » hurlais-je afin qu’elle puisse m’entendre de la cuisine où je n’attendais plus qu’elle. Je la voyais ensuite apparaitre face à moi avec quelque chose d'intriguant dans les mains. Qu’est ce qui se cachait sous ce papier aluminium ?! « Hello ! Je te dérange, j'espère ! » Sûrement des cookies ou un bon gros gâteau confectionné par ses soins. Je revenais à la réalité, me perdant presque dans mes pensées en me questionnant sur ça. « Salut toi. C’est quoi ce que tu tiens dans les mains, dis moi ? » Je m’impatientais de savoir et rétorquais : « Un gâteau pour ton frère adoré ? Mais quel genre de gâteau aussi ?! » Puis je me rappelais de mon message qui lui avait sans doute fait peur. « J’espère que je t’ai pas trop inquiété avec mon message ? Je m’en suis rendu compte qu’après. » dis-je en faisant une légère grimace, peu fier de ma bêtise. « Installe toi » Je me levais alors pour lui préparer une tasse de café.


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MessageSujet: Re: A mouse may be of service to a lion (#)   A mouse may be of service to a lion EmptySam 25 Mar - 20:42


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Un frère qui avait entretenu une relation -sexuelle, avait-on besoin de le préciser ?- avec sa demi-soeur, un oncle qui avait appris sa paternité sur le tard après avoir couché avec une prostituée... On pourrait penser que ces personnages haut en couleur sortaient tout droit d'un bouquin écrit par Gabriella. Mais non. Il s'agissait des membres de sa famille. Son frère, Sean, qui avait vécu une histoire avec Heather, leur demi-soeur. Aucun lien de sang ne les liait, mais ils se considéraient comme tel. Et Rhett, leur oncle, qui s'était beaucoup occupé de Sean, celui-ci reniant son père après l'accident qui avait coûté la vie à leur maman, papa d'une fille âgée d'aujourd'hui vingt ans... Comment dire que Gabriella était loin, très loin même, d'imaginer ce qui se passait dans sa propre famille ? Et nul sait comment la blondinette réagira lorsque tout cela sera révélé au grand jour. Mais pour le moment, ce qui préoccupe la Néo-Zélandaise, c'est le message que lui a envoyé Sean un peu auparavant. Il voulait parler. Bon, elle était d'accord, elle aimait bien parler. Mais... De quoi ? Cela avait l'air si... Grave, dans sa façon d'écrire. "Il faut qu'on parle". Elle détestait cette phrase, cela ne présageait rien de bon, d'habitude. Pour se rassurer, Gabriella se dit que s'il s'agissait de quelque chose de vraiment grave, il lui en aurait fait part avant, et serait venu de lui-même. Non ? Enfin. Histoire d'apporter un peu de légèreté à toute cette histoire, l'écrivaine prépara un gâteau. Et une fois prête, se rendit chez Sean. "Entre !" entendit-elle après qu'elle se soit amusée à cogner un peu n'importe comment. Oui, du haut de ses 29 ans, Gabriella s'amusait toujours d'un rien. Elle débarqua alors dans l'appartement avec sa réplique préférée. Sa réplique préférée pour son frangin, oui. Car elle espérait bien à chaque fois le déranger. Ah, l'amour fraternel... C'était sacré du côté de Sean et Gabriella ! "Salut toi. C’est quoi ce que tu tiens dans les mains, dis moi ?" La petite blonde leva les yeux au ciel, amusée. "Mais ça va très bien, c'est très gentil de ta part de me demander. Et toi, ça va ?" Elle se mit à rire, toujours de bonne humeur lorsqu'il s'agissait de le taquiner. A bien y réfléchir, c'était certainement son passe-temps favori. "C'est un gâteau ! Mais pas touche ! A manger avec le café, que tu as préparé comme je t'ai demandé, j'espère". Gabriella et son café... "Un gâteau pour ton frère adoré ? Mais quel genre de gâteau aussi ?! Cette fois, la blondinette se mit à rire. "T'es pas croyable ! Ta petite soeur préférée te fait gentiment un gâteau, et même pas un merci !" Elle secoue la tête. "On va faire un jeu: tu goûtes et tu devines à quoi est le gâteau." Preuve qu'elle aimait embêter son frangin: le large sourire qui ornait ses lèvres. "J’espère que je t’ai pas trop inquiété avec mon message ? Je m’en suis rendu compte qu’après." Elle haussa doucement les épaules, ne sachant pas si elle devait mentir gentiment ou lui dire la vérité. "Eh bien... Je t'avoue que je me suis posé quelques questions. Tu semblais si sérieux, j'ai pas l'habitude, faut dire". Là encore, un sourire satisfait de le taquiner, encore et toujours. "Installe toi" l'invita alors son frangin. Mais d'abord, elle s'empara d'un couteau pour couper le gâteau, maintenant un peu refroidi. "Sean... Est-ce que je dois avoir peur ?" demanda-t-elle cette fois-ci très sérieusement, installée, prête à couper le gâteau.      


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MessageSujet: Re: A mouse may be of service to a lion (#)   A mouse may be of service to a lion EmptyMar 28 Mar - 15:59


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A force de me focaliser sur ce que ma sœur tenait entre ses mains, j’en avais presque oublié les bonnes manières au point même de faire abstraction de sa présence. Cependant, celle-ci ne perdait pas de temps pour me le rappeler et me sortir de mes pensées : « Mais ça va très bien, c'est très gentil de ta part de me demander. Et toi, ça va ? » A ce moment, un sourire amusé se dessinait sur mes lèvres, car je me sentais un tant soit peu idiot de mettre toute mon attention sur ce gâteau peut-être qu’elle possédait plutôt que sur ma sœur. « Tu sais que la nourriture me met hors de moi, donc désolé si j’ai oublié de te poser la question ! Tant mieux si tu vas bien, pour ma part on ne peut pas dire que c’est la joie, mais si c’est un gâteau tu risques d’améliorer mon humeur. » Ma sœur finissait enfin par mettre fin à mon interrogation en me dévoilant ce qu’il se cachait dans cet aluminium : « C'est un gâteau ! Mais pas touche ! A manger avec le café, que tu as préparé comme je t'ai demandé, j'espère » A la bonne heure ! Voici comment me faire tout simplement plaisir, un gâteau, d’où le large sourire sur mes lèvres. « T'es pas croyable ! Ta petite sœur préférée te fait gentiment un gâteau, et même pas un merci ! » Décidément, je n’étais en rien un exemple de grand frère en enchainant les gaffes, ce que je conçois. Je me rattrapais tout de même en la remerciant, mais à ma façon. « Merci microbe ! Ton café est prêt justement ! Pire qu’une drogue ! » C’est vrai, quand je rends visite à ma sœur, par exemple, je ne me souviens pas l’avoir vu entrain de boire autre chose que du café. « On va faire un jeu: tu goûtes et tu devines à quoi est le gâteau. » A croire que nous sommes toujours bloqués au temps où nous étions enfants à nous chamailler et jouer ensemble, mais cette proposition m’enchantait malgré tout. « Je vais gagner comme toujours ! » Je me souvenais ensuite de mon message très peu confortant que je lui avais envoyé afin qu’elle puisse très vite arriver à l’appartement pour lui raconter ce qui tergiversait dans mon esprit depuis quelques jours. « Eh bien... Je t'avoue que je me suis posé quelques questions. Tu semblais si sérieux, j'ai pas l'habitude, faut dire » Bonne réponse, il n’est pas dans mon habitude d’agir ainsi. « C’est sûr que par rapport à d’habitude, je suis plus jovial avec toi. » Je m’empressais de lui servir une tasse de café après lui avoir demandé de s’installer sur une chaise dans la cuisine. « Sean... Est-ce que je dois avoir peur ? » Cette question m’étonnait quelque peu, d’autant plus avec le ton qu’elle avait employé pour le demander. Dos à elle, celle-ci ne pouvait d’ailleurs guère apercevoir mes sourcils froncés après l’entente de sa question. Je tentais ainsi de la rassurer tout en servant le café dans une tasse puis dans une autre. « Peur ?! Nan ! C’est … complexe, on va dire ça comme ça. » Je finissais par me retourner et la rejoindre. « J’espère que t’es bien assise. » Je déposais les tasses en mettant la sienne en évidence face à elle et m’installais après ça sur ma chaise. Je devenais beaucoup moins souriant réfléchissant à comment aborder le sujet avec elle. Je me décidais à la regarder dans les yeux pour lui raconter. « Il y a quelques jours, Rhett est venu à l’appartement pour me toucher un mot sur un événement qui s’est produit récemment. Une fille s’est pointée à son bureau pour une demande de stage dans sa société, il l’a reçu dans son bureau sauf qu’en fait elle n’était pas là pour un simple stage. En réalité, cette fille se dit être sa fille, donc que Rhett est son père ! Pour appuyer ça, elle lui balance des informations qui coïncident avec celles de Rhett. Pour te dire, il y a vingt ans, Rhett aurait couché avec une prostituée et c’est exactement l’âge de la fille. » Je lui laissais un temps pour digérer ça dans un premier temps, car je ne lui avais pas encore tout dit. « Hilarant, nan ? » Bien sûr, ceci n’était en rien drôle, au contraire. « Le plus drôle reste à venir … Tu sais, ce récent soir où il y avait une tempête, le vent, la pluie et même le tonnerre ? Voyant une jeune fille dans une rue malfamée et de ce temps, je me suis senti charitable et l’ai pris en voiture pour la ramener chez elle. Sur le chemin, on finit par se retrouver coincés sur la route par deux troncs d’arbres couchés sur le sol qui bloquent d’une part et d’autre de la route. Quelle ironie du sort ! Pour occuper le temps, on a parlé et fait connaissance. Au fur et à mesure, je me suis rendu compte que je la connaissais d’avant grâce à une enquête mêlée avec sa mère, sa mère qui a eu une aventure avec Rhett justement. » Cette situation était tellement cocasse pour l’avoir vécue qu’un léger rire nerveux de ma part s’était fait entendre. « Cette fille s’appelle  Nina Baranovski, elle a donc vingt ans. Tu peux facilement la repérer avec ses cheveux orange, mais je trouve en rien qu’elle ressemble à Rhett. Je pense juste que c’est une fille qui veut nuire à notre oncle et ça ne sera pas aussi facile pour elle avec moi dans les parages ! D’ailleurs, je lui ai bien fait comprendre. » Voilà, je venais de tout lui déballer et pouvais prendre ma première gorgée de café.


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MessageSujet: Re: A mouse may be of service to a lion (#)   A mouse may be of service to a lion EmptySam 1 Avr - 16:31


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Depuis maintenant vingt-neuf ans, presque trente, taquiner son grand-frère était devenu plus qu'un passe-temps pour la jolie Gabriella. C'était là une véritable passion. A ses yeux, toutes les occasions étaient bonnes à prendre pour l'embêter, et, elle l'espérait, le faire râler. En même temps, en tant que petite soeur, bébé de la famille Sawyers, c'était bien là son devoir, non ? Et Sean lui tendait de sacrées perches lorsqu'il manquait aux siens, omettant par exemple de prendre de ses nouvelles, s'intéressant nettement plus à l'éventuel gâteau qu'elle tenait dans les mains. C'était difficile par la suite de ne pas l'embêter. "Tu sais que la nourriture me met hors de moi, donc désolé si j’ai oublié de te poser la question ! Tant mieux si tu vas bien, pour ma part on ne peut pas dire que c’est la joie, mais si c’est un gâteau tu risques d’améliorer mon humeur." Elle connaissait Sean par coeur. Enfin presque, car elle ne se doutait pas des quelques secrets qu'il lui cachait. Mais elle savait qu'en ce moment, son frère traversait une période pénible, et que la nourriture avait le don de lui remonter instantanément le moral. D'où son choix aussi de venir accompagnée d'un gâteau. Heureusement, elle n'était pas mauvaise cuisinière. Bien au contraire, même. Sans plus tarder, elle confirma que oui, c'était bel et bien un gâteau qu'elle avait avec elle, et ne manqua pas, au passage, de souligner l'absence d'un quelconque remerciement. Là encore, c'était bien pour le taquiner, car ils n'avaient pas besoin de ça entre eux. "Merci microbe ! Ton café est prêt justement ! Pire qu’une drogue !" La blondinette lui adressa un sourire innocent. Il était vrai que le café était une vraie drogue pour la jeune femme, qui appréciait ses nombreuses déclinaisons et les différents parfums qu'on pouvait y mêler, comme la vanille ou la noisette. Gabriella s'installa alors, défiant Sean de trouver à quoi pouvait bien être le gâteau. Sa seule aide ? Le goût. "Je vais gagner comme toujours !" Un sourire au coin des lèvres, l'écrivaine acquiesça. "Oui, je n'ai pas fait très compliqué, exprès". Son sourire s'élargit, et enfin, Sean aborda le sujet qui l'avait pas mal préoccupé: le texto. Gabriella lui avoua à demi-mot avoir été assez préoccupée par le ton qu'il avait employé avec elle. "C’est sûr que par rapport à d’habitude, je suis plus jovial avec toi." Ils étaient d'accord sur ce point. Et c'est bien pour cela que la petite blonde s'était posé tout un tas de questions. Ainsi, elle lui demanda si elle devait avoir peur, car la belle s'était imaginé tout un tas de scénarios: est-ce qu'il allait lui annoncer qu'il était atteint d'une maladie incurable ? Ou est-ce qu'il comptait quitter la ville, voire le pays, et l'abandonner une fois encore ? "Peur ?! Nan ! C’est … complexe, on va dire ça comme ça. J’espère que t’es bien assise." Les yeux rivés sur son frère, Gabriella s'empara de sa tasse de café. "Oh la la... Arrête, tu me stresses là !" Vraiment, elle s'attendait au pire. Sean enchaîna alors pendant que sa soeur lui tend une part de gâteau. "Il y a quelques jours, Rhett est venu à l’appartement pour me toucher un mot sur un événement qui s’est produit récemment. Une fille s’est pointée à son bureau pour une demande de stage dans sa société, il l’a reçu dans son bureau sauf qu’en fait elle n’était pas là pour un simple stage. En réalité, cette fille se dit être sa fille, donc que Rhett est son père ! Pour appuyer ça, elle lui balance des informations qui coïncident avec celles de Rhett. Pour te dire, il y a vingt ans, Rhett aurait couché avec une prostituée et c’est exactement l’âge de la fille." Gloups. Gabriella manqua d'avaler sa gorgée de café de travers. "Pardon ? Tu peux répéter ? Rhett est... Papa ? Rhet ?! Notre oncle ? Et avec une prostituée en plus.." Ca alors... "Hilarant, non ?"  Pour toute réponse, la jeune femme roula des yeux. "Non mais honnêtement Sean, tu me fais marcher ?" demanda-t-elle, soudainement suspicieuse. Elle avait du mal à croire en toute cette histoire. "Le plus drôle reste à venir … Tu sais, ce récent soir où il y avait une tempête, le vent, la pluie et même le tonnerre ? Voyant une jeune fille dans une rue malfamée et de ce temps, je me suis senti charitable et l’ai pris en voiture pour la ramener chez elle. Sur le chemin, on finit par se retrouver coincés sur la route par deux troncs d’arbres couchés sur le sol qui bloquent d’une part et d’autre de la route. Quelle ironie du sort ! Pour occuper le temps, on a parlé et fait connaissance. Au fur et à mesure, je me suis rendu compte que je la connaissais d’avant grâce à une enquête mêlée avec sa mère, sa mère qui a eu une aventure avec Rhett justement." Toujours très attentive au récit de son frangin, Gabriella haussa un sourcil. C'était une histoire assez intéressante, voire drôle, mais pourquoi la lui raconter maintenant ? "Et donc ?" le pressa-t-elle gentiment, curieuse de connaître la fin de ce récit. En réalité, elle ne faisait pas le lien entre cette aventure et cette fille rencontrée lors de la tempête. Ou plutôt, elle ne voulait pas faire le lien. "Cette fille s’appelle  Nina Baranovski, elle a donc vingt ans. Tu peux facilement la repérer avec ses cheveux orange, mais je trouve en rien qu’elle ressemble à Rhett. Je pense juste que c’est une fille qui veut nuire à notre oncle et ça ne sera pas aussi facile pour elle avec moi dans les parages ! D’ailleurs, je lui ai bien fait comprendre." Bouche-bée. Voilà dans quel état se trouvait Gabriella lorsque Sean mit un point final à toute cette histoire. Il fallait maintenant qu'elle réalise que leur oncle était potentiellement papa d'une jeune femme de vingt ans. "Non mais... Sérieusement Sean, tu as lu quel bouquin pour me sortir une telle histoire ?" Car cette histoire semblait tout droit sorti d'un roman tant elle était... Abracadabrantesque. Sean lui assura qu'il s'agissait de la réalité, et en scrutant son visage, la petite blonde sut qu'il disait la vérité. "Wow.. C'est... Fou. Complètement fou. Et... Pourquoi cette fille voudrait nuire à notre oncle, à ton avis ? Je veux dire... Qu'est-ce qu'elle aurait à y gagner ?" Est-ce qu'elle y croyait ? Elle ne savait pas. Seulement, si cette fille n'était pas réellement la fille de Rhett, qu'est-ce qu'elle voulait ? Et à l'inverse, si elle était sa file, pourquoi être réapparue ainsi, après vingt ans ? Pour le connaître ? C'était son droit, après tout. Ou alors était-ce pour une autre raison ? Toute cette histoire était folle.    


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MessageSujet: Re: A mouse may be of service to a lion (#)   A mouse may be of service to a lion EmptyMer 12 Avr - 19:02


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Sur le point de tout déballer à ma sœur au sujet de la soi-disant fille de notre oncle, je me demandais sincèrement, comment réagirait-elle ? Pour cette raison, je lui conseillais de bien s’asseoir afin que celle-ci ne glisse pas et tombe de sa chaise rien qu’à la nouvelle. « Oh la la... Arrête, tu me stresses là ! » Je comprenais tout à fait l’état dans lequel elle se trouvait, à rester dans le doute. Je décidais donc de me jeter à l’eau pour mettre fin à son calvaire. Pour commencer, je lui répétais ce que Rhett m’avait raconté après avoir débarqué à l’improviste à l’appartement. Je m’emparais de la part de gâteau que ma sœur me tendait tout en lui racontant, mais me la gardait pour plus tard. J’étais sur ma lancée. A mon ordinaire, je l’aurais déjà dévoré. « Pardon ? Tu peux répéter ? Rhett est... Papa ? Rhett ?! Notre oncle ? Et avec une prostituée en plus. » Tout comme moi, ma sœur avait du mal à l’imaginer père et en plus de ça qu'il est couché avec une prostituée. Il faut dire que notre oncle s’est toujours vanté de son côté séducteur, donc cette image casse en quelque sorte le mythe. « Ne me le fais surtout pas répéter ! C’est déjà assez pénible pour moi d’en parler et de devoir m’en rappeler. J’ai encore du mal à le digérer … » Certes, depuis cette découverte, je n’arrive toujours pas à me faire une raison. J’ai l’impression que tout ceci est un rêve où je n’ai besoin que de me réveiller de mon sommeil pour revenir à la réalité. « Non mais honnêtement Sean, tu me fais marcher ? » Pourtant, ma tête montrait bien que je ne plaisais en rien puisque aucune expression sur mon visage n’apparaissait et le montrait. « A ton avis, j’ai l’air de te faire marcher quand tu vois ma tête ? » lui dis-je en pointant mes doigts d’une par et d’autre de ma tête. Décidément, ma sœur ne voulait pas croire à ceci, elle aussi. « Et donc ? » Suite à ses mots, je terminais ainsi mon monologue, essayant de ne pas me distraire au risque d’oublier certaines parties de l’histoire. Cette histoire terminée, Gabriella restait muette avant de reprendre ses esprits. « Non mais... Sérieusement Sean, tu as lu quel bouquin pour me sortir une telle histoire ? » Tellement chamboulée, ma sœur avait même oublié que je ne lisais pas ! « Gaby ! J’ai une tête à lire des bouquins ?! Je te rappelle que j’ai aucune patiente pour lire, même s’il s’agit de tes livres. » Je m’attendais à recevoir une petite tape ou autre de la part de ma sœur à propos de ses livres que je n’ai jamais lu par manque de patience, non parce qu’ils ne me donnent guère envie. « Wow.. C'est... Fou. Complètement fou. Et... Pourquoi cette fille voudrait nuire à notre oncle, à ton avis ? Je veux dire... Qu'est-ce qu'elle aurait à y gagner ? » Cette question était logique, selon moi. Gabriella, elle, ne comprenait pas. Mon métier, en tant que commissaire de police, me permet de pouvoir cerner la situation et me faire plusieurs idées sur les intentions de la fille, soi-disant je rappelle, de Rhett. « Après tout, elle n’a plus de famille d’après ce qu’elle m’a dit, donc peut-être de son temps et de son attention, mais je pense surtout à son argent. Notre oncle a une vie plaisante de ce côté-là. Pour tout dire, avec sa mère anciennement prostituée et son passé, elle ne peut rien apporter de bien à notre famille, si ce n’est que des ennuis … » Je ne pouvais pas être plus clair avec ma sœur. De toute façon, elle me connait, je ne peux qu’être honnête avec elle et mes proches. « Si elle entre dans notre famille, crois-moi que je vais l’avoir à l’œil. » Je ne peux pas croire qu’elle apporte quelque chose de bien à notre oncle et notre famille. Tout ce que je pense c’est que cette fille va mettre une distance entre moi et mon oncle et je ne veux surtout pas ça. « Tu sais à quel point je tiens à notre oncle, même si je ne lui dis presque jamais. » Je ne lui montre jamais, en réalité comme je montre jamais à ma sœur et mon cousin, qui me sont proches, qu'ils me sont chers. « Bon je vais goûter à ce gâteau ! » Je m'exécutais en prenant la part de gâteau qui n'attendait plus que moi et prenais une bouchée en essayant de deviner son goût. « POMMES ! Trop facile ! » m'exclamais-je, tout fier d'avoir trouvé. « Quoi de nouveau pour toi sinon ? Tu écris un nouveau livre ? »


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MessageSujet: Re: A mouse may be of service to a lion (#)   A mouse may be of service to a lion EmptyLun 17 Avr - 12:32


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Maintenant qu'elle était bien assise, comme le lui conseillait son frangin, Gabriella pouvait écouter le récit du policier. Cependant, elle ne pouvait s'empêcher de gigoter un peu, anxieuse. Qu'avait-il de si important à lui dire ? De si délicat au point de s'assurer qu'elle était bien assise sur sa chaise ? Tout de suite, un tas de scénarii lui vint à l'esprit, mais Sean la rassura en lui disant qu'elle ne devait pas avoir peur. Bon, c'était déjà ça. Cependant, en voyant que sa petite soeur n'allait pas forcément bien et commençait à se ronger les sangs, Sean ne perdit pas plus de temps et débuta son récit... Et quel récit !!! En effet, il venait de lui apprendre que Rhett, leur oncle, était papa. Rien que ça, déjà, c'était totalement fou. Il avait été très présent pour eux, et particulièrement pour Sean qui avait coupé les ponts avec leur père après l'accident, au grand désespoir de Gabriella. Mais l'imaginer en tant que papa... Ca lui faisait tout drôle. Mais ce n'était pas tout. Sa potentielle fille serait aujourd'hui âgée de vingt ans et sa mère ne serait rien d'autre qu'une... Prostituée. C'était trop. Choquée et abasourdie, la petite blonde répéta chacune de ces infos qui, à ses yeux, n'avait ni queue ni tête. "Ne me le fais surtout pas répéter ! C’est déjà assez pénible pour moi d’en parler et de devoir m’en rappeler. J’ai encore du mal à le digérer …" Elle posa ses coudes sur la table, et prit sa tête entre ses mains. C'était complètement fou. Rhett quiaurait une fille de vingt ans avec une prostituée. Tellement fou qu'elle pensait que 'était une blague que lui faisait Sean. Vous savez, une sorte de caméra cachée, ou un truc du genre. Il la faisait marcher, c'était certain. Ca ne pouvait pas en être autrement. "A ton avis, j’ai l’air de te faire marcher quand tu vois ma tête ?" Gabriella posa son regard sur son frère et prit un instant pour l'observer. Non, il n'avait pas l'air de plaisanter. Doucement, elle l'invita à terminer son récit, ce que Sean fit. Cette histoire semblait tout droit sorti d'un film, ou d'un livre. Oui voilà ! Sean était en train de lui faire une blague ! Il était tombé sur un livre avec une histoire complètement loufoque et, d'humeur taquine, avait décidé de faire marcher sa soeur. "Gaby ! J’ai une tête à lire des bouquins ?! Je te rappelle que j’ai aucune patiente pour lire, même s’il s’agit de tes livres." "Hé !" s'exclama-t-elle spontanément. "Tu as de la chance que j'aime beaucoup trop le café, parce que je te l'aurais bien envoyé en pleine figure !" Ele sourit un peu, mais redevint sérieuse. Cette histoire, aussi folle soit-elle, était-elle donc vraie ? Le visage fermé et sérieux de sean lui indiquait que oui. Gabriella prit un temps pour remettre tout ça dans l'ordre. Cependant, une chose l'intrigua. Pourquoi cette fille voudrait nuire à Rhett ? Il n'était pas parfait, comme tout être humain, mais il ne méritait pas à ce qu'on lui fasse du mal. Alors pourquoi l'aurait-elle choisi lui, précisément ? Qu'aurait-elle à y gagner en s'attaquant à leur oncle ? "Après tout, elle n’a plus de famille d’après ce qu’elle m’a dit, donc peut-être de son temps et de son attention, mais je pense surtout à son argent. Notre oncle a une vie plaisante de ce côté-là. Pour tout dire, avec sa mère anciennement prostituée et son passé, elle ne peut rien apporter de bien à notre famille, si ce n’est que des ennuis …" L'écrivaine reposa sa tasse et hocha la tête. Ca se tenait, comme explication. "Oui, enfin... Rhett n'est pas stupide. Il ne va pas gâcher son argent pour une minette de vingt dont il ne connait rien..." Elle fronça doucement les sourcils. "Après, s'il s'agit effectivement de sa fille... Il t'a parlé de cette rencontre avec Nina ? Est-ce qu'il t'a dit des choses qui pourraient t'inquiéter ?" Soudainement, cette histoire devenait... Complexe, comme l'avait si bien dit Sean. "Si elle entre dans notre famille, crois-moi que je vais l’avoir à l’œil." Gabriella observa son frère, qui semblait encore chamboulé par cette nouvelle... Pour le moins surprenante ! "Tu sais à quel point je tiens à notre oncle, même si je ne lui dis presque jamais." La demoiselle hocha la tête. Ca oui, elle le savait. Rhett était comme un second père pour Sean. Mieux que ça, il le considérait comme son père. Alors oui, elle savait qu'il tenait à lui plus que tout au monde. "Je sais, Sean" dit-elle doucement. "Et cette Nina, lorsque tu lui as parlé, elle t'a semblé comment ? Je veux dire... Saine d'esprit ou... ?" Une chance que Sean l'ait rencontrée. Gaby pourrait ainsi se faire une idée de la demoiselle en question. Cependant, les Sawyers revinrent à un sujet plus léger: le gâteau. "Bon je vais goûter à ce gâteau !" La blondinette s'empara elle aussi d'une part, mais attendit que Sean joue le jeu et trouve à quoi était le gâteau, comme elle l'avait défié un peu avant. "POMMES ! Trop facile !" Gabriella ne put s'empêcher de rire un peu. "Tellement facile que tu n'as aucun mérite !" Elle mangea quelques bouchées accompagnées de son café. "Quoi de nouveau pour toi sinon ? Tu écris un nouveau livre ?" Elle reposa sa tasse avant de répondre. "Pas vraiment, disons que j'ai différentes idées en tête, mais ce ne sont que des projets, pour le moment... Mais tu ne sais pas ce qui m'est arrivé il y a peu ?" Sean n'allait pas en croire ses oreilles.   


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MessageSujet: Re: A mouse may be of service to a lion (#)   A mouse may be of service to a lion EmptyJeu 4 Mai - 15:51


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« Tu as de la chance que j'aime beaucoup trop le café, parce que je te l'aurais bien envoyé en pleine figure ! » Par cette phrase sortie tout droit de la bouche de Gabriella, on peut très vite se rendre compte de l’amour fraternel qui existe entre elle et moi, son frère. Aucune surprise pour ma part d’entendre ces mots, car en réalité c’est presque naturel voir même habituel d’avoir ce genre d’échange entre nous et ça depuis notre enfance. Rien de bien méchant, puis ceci simule toujours mes zygomatiques. Ainsi, ma sœur avait réussi à me sortir pour quelques temps de l’ambiance sérieuse qui s’était installée suite à ma confidence sur notre oncle. Après ça, nous reprenions notre sujet donc, notre oncle. Je m’inquiétais sérieusement de la suite pour lui tout comme pour notre famille. « Oui, enfin... Rhett n'est pas stupide. Il ne va pas gâcher son argent pour une minette de vingt dont il ne connait rien... Après, s'il s'agit effectivement de sa fille... Il t'a parlé de cette rencontre avec Nina ? Est-ce qu'il t'a dit des choses qui pourraient t'inquiéter ? » Je pense me souvenir pendant longtemps du moment où mon oncle est venu m’annoncer qu’il est peut-être père en débarquant à l’improviste à mon appartement. Je réitérais donc la scène à ma sœur, essayant de me rappeler de quelque chose ayant pu m’inquiéter et me mettre dans cet état. « A part, comme je te disais, qu’une fille rousse d’une vingtaine d’année s’est pointée à son bureau et lui a annoncé qu’elle n’est pas venue pour un entretien pour son stage mais parce qu’elle pense qu’il est son père avec une photo de sa mère à l’appui … Aussi, en me précisant qu’il a couché avec sa mère il y a vingt ans sans l’avoir revu depuis, sinon nan, rien d’autre qui aurait pu m’inquiéter. Il ne connait rien d’elle, certes, donc il m’a précisé qu’il comptait faire un test de paternité déjà. » Bonne initiative de mon oncle pour savoir si cette fille est bien son enfant ou une vulgaire usurpatrice. De toute façon, s’il n’y avait pas pensé, je n’aurais pas hésité à lui proposer. Par la même occasion, je rappelais à ma sœur mon attachement pour mon oncle que je considère même comme un père. « Je sais, Sean » entendais-je doucement en tendant une oreille. « Et cette Nina, lorsque tu lui as parlé, elle t'a semblé comment ? Je veux dire... Saine d'esprit ou... ? » Interrogé par la questions de ma sœur, j’essayais de me souvenir de ma conversation avec Nina lors de cette fameuse soirée où nous étions bloqués dans ma voiture par une tempête alors que je ne cherchais qu’à la ramener chez elle au départ. « Banale, enfin … une fille comme une autre d’apparence qui me disait qu’elle n’avait plus de famille et recherchait son père après de multiples faux espoirs. Comment veux-tu être sain d’esprit avec un passé tumultueux comme elle a vécu, avec une mère prostituée qui est morte dans de drôles circonstances et aucune famille ? » Il serait inhumain de ne pas être atteint mentalement par ces événements. Je me demande même si elle n’est pas tombée dans la drogue pour pouvoir oublier son passé, d’autant qu’avec sa mère, une ancienne prostituée, la drogue est monnaie courante. Je me décidais ensuite à gouter le gâteau de ma sœur que j’avais presque oublié jusque là et de m’intéresser à elle. Je ne souhaitais pas accaparer toute mon attention sur cette fille, soi-disant fille de notre oncle, et faire abstraction de ma sœur. Je lui demandais donc des nouvelles comme par exemple un futur livre. « Pas vraiment, disons que j'ai différentes idées en tête, mais ce ne sont que des projets, pour le moment... Mais tu ne sais pas ce qui m'est arrivé il y a peu ? » Cette question pouvait tout autant m’inquiéter que m’aviver. Il ne manquerait plus qu’il arrive quelque chose de malsain à ma sœur pour ne pas réussir d’avantage à me débarrasser de la mélancolie me poursuivant ces derniers temps. « Nan je ne sais pas, mais tu vas me le dire ! »


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MessageSujet: Re: A mouse may be of service to a lion (#)   A mouse may be of service to a lion EmptyMar 9 Mai - 14:56


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Tout un tas de scénarii tous plus fous les uns que les autres lui avaient traversé l'esprit lorsque Sean lui avait envoyé ces quelques mots: "Il faut qu'on parle". En même temps, en tant qu'écrivaine, Gabriella avait l'imagination assez débordante. Et pourtant, pourtant... Les aveux de Sean étaient bien plus fous que tout ce qu'elle avait pu imaginer. Beaucoup, beaucoup plus. Il lui apprenait ainsi que leur oncle était père. Non pas qu'elle doutait de ses capacités à être père, car Rhett s'était très bien occupé d'elle et de Sean, qu'il avait particulièrement pris sous son aile lorsque celui-ci s'était embrouillé avec son père. Mais tout de même... C'était une nouvelle renversante, et totalement inattendue, pour le coup. Après avoir pris plus ou moins conscience de la situation, Gaby demanda à Sean de lui en dire un peu plus à ce propos, puisqu'il semblait avoir quelques inquiétudes quant au débarquement de cette jeune fille dans la famille Sawyers, ce qu'elle pouvait comprendre. « A part, comme je te disais, qu’une fille rousse d’une vingtaine d’année s’est pointée à son bureau et lui a annoncé qu’elle n’est pas venue pour un entretien pour son stage mais parce qu’elle pense qu’il est son père avec une photo de sa mère à l’appui … Aussi, en me précisant qu’il a couché avec sa mère il y a vingt ans sans l’avoir revu depuis, sinon nan, rien d’autre qui aurait pu m’inquiéter. Il ne connait rien d’elle, certes, donc il m’a précisé qu’il comptait faire un test de paternité déjà. » La petite blonde l'écouta avec attention avant d'acquiescer. Bon, déjà, faire ce test de paternité était la première chose à faire afin de s'assurer que la demoiselle disait vrai. Elle était rassurée de voir que Rhett avait eu cette idée car, après tout, lui aussi devait être chamboulé par cette soudaine arrivée dans sa vie. "C'est ce qu'il y a de mieux à faire. Et je pense qu'il faudrait attendre les résultats avant de faire quoi que ce soit..." Est-ce qu'une part d'elle-même espérait que cette histoire soit montée de toute pièce ? Sans doute. Peut-être que cette fille était effectivement une usurpatrice qui avait monté ce stratagème avec une idée précise derrière la tête, ou peut-être que c'était une fille complètement paumée et qui s'était trompé de père... Là encore, tant que le test de paternité n'était pas fait, les spéculations étaient nombreuses. Mais puisque Sean avait rencontré cette fille, Gabriella lui demanda de lui donner son avis concernant cette dernière. Est-ce qu'elle lui avait paru saine d'esprit ? Ou était-elle plutôt du genre à délirer ? "Banale, enfin … une fille comme une autre d’apparence qui me disait qu’elle n’avait plus de famille et recherchait son père après de multiples faux espoirs. Comment veux-tu être sain d’esprit avec un passé tumultueux comme elle a vécu, avec une mère prostituée qui est morte dans de drôles circonstances et aucune famille ?" Le tableau que dressait Sean était peu flatteur. Cette fille, du haut de ses vingt ans, n'avait pas l'air d'avoir une vie facile, loin de là même. Gabriella ressentit même de la peine pour elle. C'est qu'elle était assez sensible, au fond... Elle haussa les épaules. "Oui, tu m'étonnes... C'est assez triste quand même. Et du coup, comment Rhett vit-il tout ça ? Est-ce qu'il va bien ?" Puisque Sean l'avait apparemment eu dernièrement, il devrait être en mesure de répondre, alors qu'elle, n'était au courant de rien. La conversation dériva ensuite sur elle. Oh, il y avait bien moins de choses à se mettre sous la dent, mais au moins, la conversation devenait un peu plus légère et joyeuse. « Nan je ne sais pas, mais tu vas me le dire ! » Un sourire amusé étira ses lèvres. "Mh... Non finalement, j'ai décidé de ne rien te dire". Elle but son café, comme si elle allait effectivement rester silencieuse. Mais en reposant la tasse, elle ne put s'empêcher de rire. "Bon, bon... L'autre jour, je faisais une séance de dédicace lorsqu'un mec est venu vers moi pour me complimenter.... Enfin complimenter mon livre. Et pas celui que j'étais en train de dédicacer, non. Le tout premier que j'ai pu écrire. Et tu sais qui était ce mec ?" Gabriella, ou l'art de maintenir le suspens. "Un producteur de cinéma! Tu devines ce qu'il voulait ? Mon autorisation pour adapter mon livre en film ! Tu te rends compte ? Ceci dit, j'ai dit que je je réfléchirais à sa proposition, mais je pense dire non. Ce livre est trop personnel pour que je veuille le voir sur grand écran. Enfin... Tu ferais quoi toi, à ma place ?"


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MessageSujet: Re: A mouse may be of service to a lion (#)   A mouse may be of service to a lion EmptyJeu 11 Mai - 11:56


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« Oui, tu m'étonnes... C'est assez triste quand même. Et du coup, comment Rhett vit-il tout ça ? Est-ce qu'il va bien ? » Au vu de sa dernière visite à l’improviste à l’appartement, il n’était en rien serein à se dire qu’il était peut-être père d’une fille d’une vingtaine d’année. Comment l’être aussi quand on découvre brusquement qu’on est père d’une fille dont on ignorait son existence jusque là ? Tel un cadeau empoisonné. « Comme quelqu’un de chamboulé. Il m’a réclamé de lui servir plusieurs verres de whisky pour qu’il puisse digérer avant de m’annoncer cette nouvelle. Il ne tenait même pas en place, mais je pense qu’il va bien, c’est juste qu’il est moralement secoué. Je ne l’ai jamais vu dans cet état en tout cas. » D’ailleurs, il m’avait quelque peu peiné de le voir ainsi. Je tentais de dissiper mes pensées maussades en dirigeant le sujet sur ma sœur. « Bon, bon... L'autre jour, je faisais une séance de dédicace lorsqu'un mec est venu vers moi pour me complimenter.... Enfin complimenter mon livre. Et pas celui que j'étais en train de dédicacer, non. Le tout premier que j'ai pu écrire. Et tu sais qui était ce mec ? » Sa question me semblait d'une bêtise, donc sans réfléchir je lui répondais : « Quelqu’un est venu complimenter ton premier livre ? Il t’a aussi demandé un autographe nan ? C’est juste un fan de la première heure à une séance de dédicace pour pouvoir rencontrer son idole ! Tu devrais te sentir flatter que quelqu’un t’idolâtre. » Voyant la mine de ma sœur suite à mon observation, j’en déduisais que je me trompais sur toute la ligne. « Ce n’est pas ça ? » Ainsi, plus sérieusement, je réfléchissais sur l’identité de cet homme, mais rien ne me venait à l’esprit. « Je vois pas … » Ne serait-ce même qu’une minime idée. Malgré mon temps de réflexion, ma sœur ne m’aidait pas pour autant et continuer de me laisser cogiter. « Bon, tu comptes me le dire aujourd’hui ou demain ? » Je voyais qu’elle prenait un malin plaisir à me voir dans cet état, mais elle finissait enfin par tout me déballer. « Un producteur de cinéma! Tu devines ce qu'il voulait ? Mon autorisation pour adapter mon livre en film ! Tu te rends compte ? Ceci dit, j'ai dit que je je réfléchirais à sa proposition, mais je pense dire non. Ce livre est trop personnel pour que je veuille le voir sur grand écran. Enfin... Tu ferais quoi toi, à ma place ? » Je n’en croyais pas mes oreilles. « Quoi ?! Attends deux minutes ! Un producteur de cinéma ? » Je n’hésitais pas à prendre un instant pour me réitérer mot par mot dans mon esprit ce que ma sœur venait tout juste de me dire. Au final, j’étais donc loin de me douter qu’il s’agissait d’un producteur de cinéma, très loin du compte même. Une chose est sûre, je n’aurais pas réagi de la même façon que ma sœur. « Tu ne devrais même pas hésiter Gaby ! C’est une chance qui s’offre à toi là et que tu dois saisir ! » Pour une fois que la chance était de son côté pour qu’un de ses livres puisse plaire à un producteur de cinéma et lui donner la gloire dont elle mérite. Il fallait que je la convainque de ne pas rater cette occasion. « C’est comme-ci qu’on te tendait la gloire et l’argent qui va avec et tu veux les refuser ? Personnellement, je ne refuse pas ça ! Puis ça serait un bon moyen de t’offrir tout ce que tu veux comme un meilleur nid douillet même si tu viens d’emménager dans un nouvel appartement … Tu vérifies juste les termes du contrat pour voir si tout te correspond. » Pourquoi ne pas accepter cette offre alléchante pour la simple raison que son livre se trouve trop personnel ? Comment pouvait-il l’être autant par ailleurs ? « Ce livre parle de quoi juste pour qu’il soit autant personnel ? » Autant lui demander directement pour être fixé. Je n’oubliais pas de la féliciter pour son gâteau que j’avais englouti en moins de deux. « Ton gâteau était très bon, au fait ! »


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MessageSujet: Re: A mouse may be of service to a lion (#)   A mouse may be of service to a lion EmptySam 13 Mai - 16:07


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Il était maintenant grand temps de savoir comment se sentait Rhett, leur oncle, par rapport à toute cette histoire. Après tout, ce n'était pas tous les jours qu'une jeune femme débarquait dans votre bureau et dans votre vie pour vous lâcher une bombe pareille: "Je suis votre fille". Alors certes, Gabriella était du genre à penser qu'il fallait, tôt ou tard, payer ses erreurs, mais il restait son oncle, et malgré ce qu'il avait pu faire, elle l'aimait et ne voulait que son bonheur. "Comme quelqu’un de chamboulé. Il m’a réclamé de lui servir plusieurs verres de whisky pour qu’il puisse digérer avant de m’annoncer cette nouvelle. Il ne tenait même pas en place, mais je pense qu’il va bien, c’est juste qu’il est moralement secoué. Je ne l’ai jamais vu dans cet état en tout cas." A sa réponse, la petite blonde ne put s'empêcher de grimacer un peu. Après tout, c'était normal qu'il se retrouve secoué après une telle annonce. N'avoir aucune réaction aurait été certainement plus inquiétant. "Oui, il y a de quoi être un peu chamboulé, en même temps. Je l'appellerai dans les prochains jours pour parler un peu avec lui". Elle n'apprendrait certainement rien de plus que ce que Sean savait déjà, mais bon... En tant que nièce, elle devait tout de même prendre de ses nouvelles. Après quoi, la conversation dériva sur Gabie. Oh, elle n'avait pas grand chose à raconter. Les jours se ressemblaient plus ou moins, la vie poursuivait son cours, tranquillement. Seulement, il y a quelques jours de cela, lors d'une séance de dédicaces, elle avait reçu la visite surprise d'un réalisateur de film qui souhaitait adapter son livre en film, rien que ça ! Ne voulant pas dévoiler le mystère immédiatement, Gabriella raconta son anecdote point par point. Sean devait à présent deviner qui était cet homme venu la complimenter. "Quelqu’un est venu complimenter ton premier livre ? Il t’a aussi demandé un autographe nan ? C’est juste un fan de la première heure à une séance de dédicace pour pouvoir rencontrer son idole ! Tu devrais te sentir flatter que quelqu’un t’idolâtre." A cet instant précis, si ses yeux pouvaient lancer des éclairs, Sean serait sûrement mort foudroyé. "Ce n’est pas ça ?" demanda-t-il alors. La Néo-Zélandaise roula des yeux. Ca voulait tout dire. "Je vois pas …" C'en était presque amusant de le voir cogiter ainsi. Rectification: c'était amusant. La jeune femme se tut, préférant le laisser mariner. C'était en quelque sorte sa punition pour s'être un tantinet moqué d'elle juste avant. "Bon, tu comptes me le dire aujourd’hui ou demain ?" Il capitulait. Un léger sourire étira les lèvres de la jeune femme, qui, enfin, cracha le morceau. La réponse de Sean ne se fit pas attendre. "Quoi ?! Attends deux minutes ! Un producteur de cinéma ?" Elle hocha la tête. "Oui oui, tu as bien entendu: un producteur de cinéma. Thomas Waltham, plus connu sous le nom de Mark Austrench. Son premier film a été un succès, autant du côté de la presse que du côté spectateurs. Enfin encore faudrait-il avoir un minimum de culture pour connaître..." Elle sourit, fière de sa petite pique digne d'une petite soeur ! Seulement voilà, si l'opportunité était superbe, Gabriella pensait à le refuser. "Tu ne devrais même pas hésiter Gaby ! C’est une chance qui s’offre à toi là et que tu dois saisir ! C’est comme-ci qu’on te tendait la gloire et l’argent qui va avec et tu veux les refuser ? Personnellement, je ne refuse pas ça ! Puis ça serait un bon moyen de t’offrir tout ce que tu veux comme un meilleur nid douillet même si tu viens d’emménager dans un nouvel appartement … Tu vérifies juste les termes du contrat pour voir si tout te correspond." La jolie blonde grimaça doucement. Au fond, elle savait que Sean la pousserait à accepter cette chance qui s'offrait à elle tout en restant prudente au contenu du contrat qui la lierait à ce projet. Il n'avait pas tort concernant l'argent et la gloire, même si elle n'exerçait clairement pas ce métier pour ces raisons. Elle aurait eu tort de le faire tellement ce métier reposait sur le talent, mais aussi et surtout sur la chance. "Oui, je sais bien, mais..." Mais. Voilà le mot que Gabriella sortait sans arrêt: mais. Mais si le film n'était pas fidèle à ce qu'elle avait écrit ? Thomas lui avait assuré qu'il le serait. Il lui avait même proposé de bosser sur ce projet, avec lui, pour qu'elle s'en assure aussi. Oui mais... Mais. "Ce livre parle de quoi juste pour qu’il soit autant personnel ?" Gabriella plongea son regard dans celui de Sean. "Ah ouais, donc même la quatrième de couverture, tu fais impasse dessus ?" Elle roula des yeux. "Ton soutien me va droit au coeur...". Elle soupira avant de lui répondre. "Ca parle des départs que j'ai dû subir. Tous". Sa mère, son premier amour, son meilleur d'enfance, et Sean, évidemment. "Tu comprends maintenant pourquoi j'hésite ? Ce livre me touche plus que tous les autres". S'il ne lisait pas ses écrits, en revanche, il engloutissait sa cuisine avec appétit. "Ton gâteau était très bon, au fait !" Elle sourit. "Je vois ça. Je te retourne le compliment pour le café, il était comme je les aime! Bien que, la prochaine fois, je ne serai pas contre une petite pointe de caramel". Les Sawyers et la gourmandise, une grande histoire.


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MessageSujet: Re: A mouse may be of service to a lion (#)   A mouse may be of service to a lion EmptyMar 16 Mai - 20:04


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« Oui oui, tu as bien entendu: un producteur de cinéma. Thomas Waltham, plus connu sous le nom de Mark Austrench. Son premier film a été un succès, autant du côté de la presse que du côté spectateurs. Enfin encore faudrait-il avoir un minimum de culture pour connaître... » Pour ne pas changer les bonnes vieilles habitudes, ma sœur cherchait à me charrier. Je ne réagissais guère, à l’inverse de ce qu’elle espérait en me provoquant. J’étais lucide d’avoir un minimum de culture où je ne serais, par exemple, pas à la place que j’occupe professionnellement en tant que commissaire de police. Il serait irréfléchi de confier un tel poste à n’importe qui. « Bon, la culture générale et moi, ça peut faire deux ! Par contre, le cinéma, je m’y connais quand même pour avoir une armoire remplie de films, mais ce nom ne me dit vraiment rien donc surement pas dans mon registre, m’enfin s’il est célèbre … » J’enchainais ensuite de façon à la convaincre de ne pas laisser passer cette chance au risque qu’elle regrette à l’avenir. D’autant plus que son œuvre risque de rencontrer un succès au cinéma avec la renommée de ce producteur, selon ma sœur. Ainsi, la gloire ne pouvait que lui sourire ce qu’elle n’avait pas l’air de se rendre compte. Il était dans mon but de lui en faire prendre conscience. « Oui, je sais bien, mais... » Cherchait-elle à trouver une excuse pour ne pas se lancer dans ce projet ? Peut-être pas peur ? Pour quelle raison, en fait ? Au final, aucune explication suivie, car elle ne terminait pas cette phrase. « Tu prends le temps pour y réfléchir, s’il le faut, de toute façon ce n’est pas pressant ? J’espère juste que tu ne le regretteras pas. » Je finissais par ces derniers mots en espérant que mon monologue et le temps lui feront décider à aller dans mon sens avant de m’intéresser à son livre en question. « Ah ouais, donc même la quatrième de couverture, tu fais impasse dessus ? » Celle-ci venait tout juste de deviner à quel point la lecture et moi, ce n’est pas une grande historie d’amour même pour quelques lignes. Il faut dire que mes dossiers à traiter au commissariat me donnent assez de travail au point de me monter à la tête parfois et de finir sur la pile de dossier sur mon bureau. Réalisant ma crétinerie pour ne pas avoir ne serait-ce que lu sa quatrième de couverture, un sourire gêné se dessinait sur mon visage. « Ton soutien me va droit au cœur ... » Forcément, elle s’était mise à soupirer face à mon intérêt pour son œuvre ou plutôt ma bêtise à ne pas avoir fait l'effort de jeter un œil à son livre. Toutefois, ce qu’elle ne sait pas et ne saurait surement jamais, ses livres étaient renfermés dans le tiroir de mon chevet. Tellement fier d’elle, dés la sortie de son premier livre, je n’avais manqué de me les procurer à chacune de leurs parutions tels des trophées. « Ca parle des départs que j'ai dû subir. Tous. » Tous. Ce mot résonnait presque dans mon esprit. Je restais silencieux comprenant qu’il s’agissait du départ de notre mère ou encore du mien même si il est tout autre. Je ne savais pas réellement où me mettre avec cette révélation. « Tu comprends maintenant pourquoi j’hésite ? Ce livre me touche plus que tous les autres. » En effet, je comprenais maintenant pourquoi son livre est si personnel et je ne manquais pas de lui faire savoir tout de même. « Je comprends. » A partir de ce moment, j’étais curieux de connaitre plus en détail son livre. D’ailleurs, je lui en faisais part, car ce point pourrait définitivement la convaincre de faire affaire avec ce producteur de cinéma. « En tout cas, ça pourrait être un moyen pour moi de connaitre vraiment ce que ton livre renferme par le cinéma. » Dernière phrase choc en espérant qu’elle fasse son effet. Toute mon attention revenait sur ce gâteau qui m’avait obnubilé  à son entrée dans l’appartement. Après l’avoir dévoré des yeux, je venais tout juste de l’engloutir. Ce gâteau, comme tous ses autres gâteaux, était un délice. Ma sœur est une vraie cuisinière. « Je vois ça. Je te retourne le compliment pour le café, il était comme je les aime! Bien que, la prochaine fois, je ne serai pas contre une petite pointe de caramel » Rien à faire, elle essayait de nouveau de me chercher, ce qui me faisait sourire. « Je demanderai à ma machine à expresso, elle est compétente pour ça ! » Celle-ci m’était d’une grande utilité quand j’oublie ou n’ai pas la force de faire mon café. « Je peux garder le reste du gâteau ? » Je prenais alors des yeux de chien battu même si je savais qu’elle me le laisserait sans aucun souci avec son appétit de moineau si on compare avec le mien.


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MessageSujet: Re: A mouse may be of service to a lion (#)   A mouse may be of service to a lion EmptyJeu 1 Juin - 15:37


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La vie de Gabriella se révélait être assez monotone depuis quelques temps. Pas dans le sens péjoratif du terme, puisqu'elle avait voulu cette vie, cette petite vie tranquille composée d'écriture, bien évidemment, et de petits moments complices en compagnie de ses amis et de sa famille.  Une petite vie tranquille qui lui convenait parfaitement puisque c'est tout ce dont elle avait besoin. Mais voilà. Il suffisait d'un instant, d'une personne, pour que tout se retrouve chamboulé. Il avait suffi que Thomas vienne à elle pour que Gabriella se retrouve bousculée dans sa petite vie tranquille. Réalisateur, voilà qu'il lui proposait d'adapter son roman au cinéma. Jamais la petite blonde n'avait cru que cela lui arriverait. Cette rencontre pouvait changer beaucoup de choses... Et elle ne savait pas si elle était prête pour cela. "Bon, la culture générale et moi, ça peut faire deux ! Par contre, le cinéma, je m’y connais quand même pour avoir une armoire remplie de films, mais ce nom ne me dit vraiment rien donc surement pas dans mon registre, m’enfin s’il est célèbre …" Un petit sourire au coin des lèvres, Gabriella acquiesça. "Eh bien tu sais quel film mettre sur ta liste de films à voir, maintenant". Cela lui permettrait de voir également le travail de Thomas qui, il fallait l'avouer, avait du talent. Le roman de Gabriella semblait être entre de bonnes mains, et malgré ça, la voilà qu'elle hésitait toujours. Est-ce qu'elle devait accepter sa proposition ? Oui ? Non ? Du côté de Sean, cela semblait coulait de source: il fallait qu'elle accepte ! C'était le genre d'opportunité qui ne se présentait qu'une fois dans sa vie. Il n'avait pas tort. Mais... "Tu prends le temps pour y réfléchir, s’il le faut, de toute façon ce n’est pas pressant ? J’espère juste que tu ne le regretteras pas." La petite blonde esquissa un léger sourire, assez touchée par les bons conseils de Sean. Ils avaient beau adorer se taquiner l'un et l'autre, il fallait avouer que lorsqu'ils étaient sérieux, Sean était parfait dans le rôle du grand frère. "Non, il me laisse le temps d'y réfléchir" ce qu'elle appréciait, grandement. Mais cette discussion avec Sean la ferait réfléchir davantage, pour sûr. D'ailleurs, ce dernier voulut en savoir un peu plus sur le contenu de ce bouquin, son premier bébé. Ne sachant pas si d'autres allaient suivre, elle y avait mis tout son coeur et toute son âme, afin de rien regretter. Il s'agissait de son histoire. Romancée, certes, mais son histoire quand même. Ainsi, elle avait retranscris tous les départs qu'elle avait pu connaître dès sa plus jeune enfance. Et ils étaient anormalement nombreux pour une jeune femme de trente ans. "Je comprends" dit alors Sean lorsque celui-ci comprit pourquoi sa soeur était si réservée à l'idée d'une adaptation cinématographique d'un roman qui lui était si personnel, puisqu'il ne semblait pas l'avoir lu. En réalité, Gaby ne savait même pas qu'il avait acheté chacun de ses livres. Si jamais cela venait à se savoir, un jour, il était clair que ça la surprendrait beaucoup. "En tout cas, ça pourrait être un moyen pour moi de connaitre vraiment ce que ton livre renferme par le cinéma." Silencieuse, l'écrivaine observa son frère, se repassant sa phrase en boucle dans sa tête. Ce n'était pas idiot, comme façon de penser. Adapter le roman au cinéma pourrait être un moyen de toucher encore davantage de personnes, comme Sean, des personnes qui n'avaient pas le temps ou pas le goût de la lecture. Pourquoi pas... Elle devait y réfléchir. Sérieusement. Longuement. "C'est vrai... Je vais y songer sérieusement, l'idée est intéressante". Enfin, le frère et la soeur revinrent à un sujet plus léger, à savoir la nourriture,une passion qu'ils en avaient en commun.Et même sur ce sujet là, Gaby ne pouvait s'empêcher de taquiner son frère. "Je demanderai à ma machine à expresso, elle est compétente pour ça !" La jeune femme se mit à rire tout en se levant de sa chaise. "Je peux garder le reste du gâteau ?" Elle esquissa une petite moue hésitante. "Je comptais le rapporter pour le terminer devant un épisode de Friends... Mais bon, avec tes puppy eyes, comment te dire non ?" En réalité, elle comptait, depuis le début, le lui laisser. "Du coup, on se revoit bientôt ?" Avec tout ce qu'ils se sont dis aujourd'hui, ils doivent bien assurer le suivi. Après confirmation du jeune homme, la petite soeur l'enlaça un instant avant de lui demander de prendre soin de lui. Eh oui, elle avait beau se montrer souvent taquine et agaçante, elle tenait à lui. Cependant, nul doute qu'ils se reverraient très bientôt, comme il était convenu. Et peut-être même que cette fois, ils seraient accompagnés des autres membres de la famille Sawyers.

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