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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 PARKER&HEAVEN ♦ Do you remember ?

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MessageSujet: PARKER&HEAVEN ♦ Do you remember ? (#)   PARKER&HEAVEN ♦ Do you remember ? EmptyMar 20 Juin - 22:12

Do you remember ?
On dit que certaines vies sont liées à travers le temps...
Unies par un ancien appel qui résonne à travers les siècles.
Elle était là dans son bureau, il était 21h tapante alors qu’on aurait dû fermer il y a plus de 2h. Je regardais Parker de mon bureau, là, près de l’accueil et non loin de sa porte. Elle était absorbée par ce qu’elle faisait et c’était en parti pour cela que je l’admirais tant.

Il n’y avait plus que nous deux ici et la secrétaire qui devait aussi attendre le feu vert pour partir. La fin de l’année approchait ce qui rimait avec vacances d’été alors il fallait tout donner avant deux mois « fantômes » comme je les appelais…. Mais là, mon cœur souffrait.

A une époque, j’aurais été la voir, sans gêne, sans crainte, je lui aurais massé les épaules en lui susurrant des mots à l’oreille avant de venir embrasser son cou, tout en caressant ses longs cheveux châtains… Mais là, qu’est-ce que je pouvais faire ?

Parker me parlait vraiment comme une assistante en manquant parfois d’humanité même si je sentais que dans son regard… Il se passait encore quelque chose. Je n’étais pas folle quand même… Si ?

- Vous pouvez partir si vous le souhaitez. Je préviendrai Miss Lane de votre départ.

Mais de quoi je me mêlais ? Je regardais la secrétaire d’un air menaçant malgré moi avant de sourire… Sourire forcé mais sourire quand même.

- Non, non, je vous assure que tout va bien. Elle m’a demandé de rester jusqu’à la fin. Ordre de Miss Lane ! Vous savez comment elle est quand on lui refuse quelque chose. Puis je n’ai rien à faire ce soir, je peux m’avancer dans mon travail…

Je fis mine de regarder dans un minable agenda.

- Oh d’ailleurs je dois aller parler à Miss Lane d’un entretien qu’elle aura la semaine prochaine avec une entreprise japonaise. Pardonnez-moi.

Je souriais vaguement avant de me diriger vers le bureau de Parker en mode « ni vu ni connu. » J’avançais d’un pas affirmé et j’entrais dans son bureau sans crier gare avant de refermer la porte derrière moi.

- Parker, tu dois y aller. Tu es fatiguée. Je peux finir pour toi ce que tu es en train de faire si tu le souhaites. Je reconnais tes signes de fatigue. Tu as besoin de repos.

Je parlais d’une voix mielleuse sauf qu’être là, seule dans son si grand bureau, à une telle heure, en la voyant « ainsi » ça me tuait de l’intérieur. J’étais si proche et si loin à la fois… Je voulais la toucher, être près d’elle et l’aider et là il y avait comme un mur tout entier entre elle et moi. Mais je sentais… Que je devais rester. L’idée de la laisser encore une fois m’hérissait les poils des bras… Et… me peinait davantage.

- Rentre. Je dirais à ta secrétaire que tu m’as demandé de finir le dossier pour toi.

Je regardais son visage, il était si pâle. Malgré son beau maquillage, les cernes se voyaient et elle avait besoin… D’être détendue.

- Parker, s’il te plaît.

Je m’approchais d’elle et instinctivement j’approchai ma main de sa joue lui caressant cette dernière du bout de mon pouce. Pourquoi je m’obstinais tant à vouloir la toucher et être proche d’elle, alors qu’elle avait refait sa vie sans prendre la peine de me contacter une seule fois après mon départ il y a deux ans ?

- Désolée…

Je stoppais ce geste immédiatement. A quoi bon ? Elle allait me rappeler qu’elle était en couple et heureuse ainsi et que moi je n’avais été qu’une petite aventure sans rien derrière. A quoi je jouais ? J’étais ridicule mais c’était au-delà de mes forces. Dès qu’elle était près de moi, je voulais la prendre dans mes bras et regoûter à nouveau ses lèvres et bien plus encore. 2 ans que je n’avais rien fait avec la gente féminine tant Parker était dans ma tête… 2 malheureuses années… Elle me manquait éperdument mais c’était trop tard. N’est-ce pas ?
©junne.
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MessageSujet: Re: PARKER&HEAVEN ♦ Do you remember ? (#)   PARKER&HEAVEN ♦ Do you remember ? EmptyMar 20 Juin - 23:11

Les journées me semblent plus longues qu’elles n’ont jamais été et pour cause, elles le sont. Je m’échappe plus que jamais dans mon boulot depuis que Lenny est rentré de l’hôpital, depuis que nous savons qu’il est hors de danger. Mais ça, Lukas ne semble pas vouloir l’accepter puisqu’elle passe le plus clair de son temps à surveiller notre fils, et particulièrement lorsqu’il dort. Je connais ses angoisses vis à vis de son premier fils qu’elle a perdu de la mort du nourrisson, et c’est bien ce qui me fait le plus peur. Elle est déjà en train de trop couver cet enfant, et plus que ça, elle s’enferme dans une bulle, seule avec lui. Bulle dans laquelle je n’ai pas ma place, ou du moins elle ne me fait pas comprendre que je pourrai éventuellement y trouver la mienne. Alors pour palier à tout ça, je me rue dans le travail, plus encore que je ne l’ai jamais fait. Les heures passent et se ressemblent, j’enchaîne les dossiers, les rendez-vous, les réunions, rien n’est laissé au hasard. Mais je suis obligée de lever le nez de mon dossier lorsque j’entends la porte de mon bureau s’ouvrir puis se refermer. Je pose alors mon regard sur ma jeune et jolie assistante, plissant les yeux pour essayer de savoir ce qu’elle vient faire là alors que je ne lui ai pas demandé de venir. « Parker, tu dois y aller. Tu es fatiguée. Je peux finir pour toi ce que tu es en train de faire si tu le souhaites. Je reconnais tes signes de fatigue. Tu as besoin de repos. » Je secoue la tête avant de soupirer et réajuster les lunettes sur le bout de mon nez, replongeant dans mon dossier. « Rentre. Je dirais à ta secrétaire que tu m’as demandé de finir le dossier pour toi. » Elle me force à nouveau à la regarder et cette fois je retire mes lunettes, me masse l’arrête du nez et soupire une fois encore. « Ça va, t’en fais pas. Je suis déjà restée bien plus tard que ça. » Le regard qu’elle laisse posé sur moi me déstabilise alors que jusqu’à présent j’avais encore assez d’aplomb et de recul pour la remettre à sa place quand je la sentais trop envahissante. Heaven est une merveilleuse assistante, je n’en ai eu aucune qui ne lui arrivait à la cheville, mais il y a un mais. Ce lien que nous avons tissé il y a deux ans, cette complicité, cette osmose charnelle qui semble refaire surface chez elle assez régulièrement. Ce soir, je suis exténuée, elle le sait, et je la soupçonne d’en profiter. « Parker, s’il te plaît. » me dit-elle en venant poser ses fesses sur le rebord du bureau, et sa main sur ma joue. Je ferme les yeux une seconde avant de me reprendre. « Heaven… » « Désolée… » me dit-elle en retirant sa main, me faisant réouvrir immédiatement les yeux. « Oui je suis exténuée, mais j’ai pas envie de rentrer chez moi ce soir. Laisse-moi travailler tu veux ? » On peut sentir dans ma voix à quel point je suis au bord du précipice, mais je ne veux pas lui laisser une brèche dans laquelle se faufiler, parce que je sais que je ne serai pas assez forte ce soir pour lui résister.
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MessageSujet: Re: PARKER&HEAVEN ♦ Do you remember ? (#)   PARKER&HEAVEN ♦ Do you remember ? EmptyMer 21 Juin - 10:21

Do you remember ?
On dit que certaines vies sont liées à travers le temps...
Unies par un ancien appel qui résonne à travers les siècles.
Elle ne me repoussait même pas, elle semblait si fatiguée, ailleurs. Son corps était là mais son esprit l’était-il aussi ?

Par contre, UNE phrase avait évoqué mon attention. Elle ne voulait pas rentrer chez elle. Pourquoi ? Etait-elle en froid avec sa copine ? Peut-être même sur le point de la quitter ? Je détestais me réjouir du malheur des autres mais là, mon cœur avait dangereusement accéléré. Je ne pouvais pas faire n’importe quoi même si j’en mourais d’envie. Mais si j’allais trop vite, j’allais la braquer et elle allait m’ordonner de partir, or là, elle s’était juste contentée de me laisser faire…

Quand j’ai posé ma main sur son visage, je pensais qu’elle allait me rejeter mais elle s’était contentée de fermer les yeux avant de les rouvrir quand je m’étais excusée. Parker ? Ma Parker d’il y a deux ans ?

- Je refuse de t’abandonner.

Disais-je à voix haute avant de susurrer très doucement….

- Pas encore…

Je me mis derrière elle, en regardant son écran. Elle était encore en train d’écrire je ne sais trop quoi, elle avait un million de fenêtres d’ouvertes et instinctivement mes mains vinrent se poser sur ses épaules tandis que je lisais ce qu’il y avait à l’écran.

- Parker, tu es tendue… Et tu dois te reposer. Tu es la femme la plus brillante que je connaisse mais tu as besoin d’une pause.

Pendant que je parlais, je lui massais délicatement les épaules. Je pouvais sentir son parfum de là où j’étais, même ses cheveux avaient une odeur exquise.

- Je vais te chercher un café pour te booster, je vais rester avec toi pour t’aider.

Sans même attendre son autorisation, j’avais quitté le bureau, allant dans le couloir nous prendre deux cafés avant de revenir cinq minutes plus tard.

- Tiens. Je t’ai pris deux sucres au cas où si tu en as le besoin.

J’étais subjuguée par son regard. Elle était si épuisée et si belle. J’avais envie de la prendre dans mes bras et de l’embrasser comme à l’époque mais je ne pouvais… Et je ne voulais pas la forcer et qu’elle me vire une bonne fois pour toute. J’avais besoin d’elle et elle était la raison principale de ma venue ici… Certes j’avais des petits rendez-vous en tant qu’influenceuse mais ils étaient minimes… Mon véritable travail était à NYC mais pas ici… J’étais « madame passe partout » en Nouvelle-Zélande ou peut être alors cinq ou six ados devaient me connaître au collège et au lycée vu que mon public était jeune… Mais rien égalait Parker, rien et personne.

Devant elle, je touillais mon café avant de boire deux premières gorgées. Je fis une grimace monumentale avant de rire à moitié en m’étouffant.

- Il est corsé !

Sans blague, elle n’avait pas remarqué que tu t’étouffais à cause de ça… Je commençais à tousser assez fort en ayant les larmes aux yeux. Bravo, j’avais en plus avalé de travers comme une pauvre imbécile. Pour qui elle allait me prendre désormais ? Une empotée finit ?
©junne.
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MessageSujet: Re: PARKER&HEAVEN ♦ Do you remember ? (#)   PARKER&HEAVEN ♦ Do you remember ? EmptyMer 21 Juin - 13:55

Elle est têtue, et j’ai bien peur qu’elle ne capitule pas immédiatement. Le seul moyen que j’ai pour la faire quitter ce bureau, c’est l’engueuler ou lui parler mal. Mais je n’en ai pas la force ce soir, ni même l’envie je dois être honnête. « Je refuse de t’abandonner. Pas encore… » me dit-elle en murmurant presque complice. Cet aveu me fait lâcher un rire amusé avant que je ne vienne passer mes mains sur mon visage en soupirant. « Tu as eu du culot ce jour là, personne à part toi n’avait jamais pris la poudre d’escampette. En général, c’est moi qui suis la plus douée pour ce genre de chose. » Repenser à notre histoire passée n’est pas si désagréable finalement. Je ne lui en veux de rien, nous avons vécu ce qu’il y avait à vivre, mais jamais je n’aurai cherché à la recontacter après qu’elle soit partie. Elle avait fait son choix. « Parker, tu es tendue… Et tu dois te reposer. Tu es la femme la plus brillante que je connaisse mais tu as besoin d’une pause. » me dit-elle en venant poser ses mains sur mes épaules effectivement tendues. « Heaven tu ne devrais… » et à peine commence-t-elle à masser mes trapèze que je sens une vague de bien-être s’emparer de moi, lâchant entre mes lèvres un « Putain… » presque orgasmique. Je penche la tête en avant pour lui laisser libre cours à ce massage improvisé, dieu que c’est divin. « Je vais te chercher un café pour te booster, je vais rester avec toi pour t’aider. » Sans tarder, la voilà déjà partie. Elle me fatigue. Comment fait-elle pour avoir autant d’énergie ? Je soupire et viens masser mes cervicales d’une main, le temps qu’elle ne revienne, déposant sur mon bureau le café qu’elle vient de me faire couler. Et du sucre. Heureusement depuis qu’elle travaille pour moi, elle sait que je prend mon café noir, serré et sans sucre. A l’image de ma personnalité. Je récupère l’espresso et laisse mon regard se fondre dans la noirceur du café avant d’entendre Heaven grimacer, me faisant relever la tête. « Il est corsé ! » J’esquisse un sourire. « Tant mieux, c’est exactement ce dont j’ai besoin. » J’avale le liquide noir d’une traite, deux gorgées me faisant plisser les yeux. Par dessus, quelques gorgées de ma bouteille d’eau plate posée à mes pieds, et je peux repartir pour quelques heures. Je me lève de mon fauteuil en cuir et passe mes mains sur ma jupe pour la redresser. J’ai besoin de me dégourdir un peu les jambes. « Je vais dire à la secrétaire qu’elle peut partir. Tu veux bien m’imprimer le dossier qui est à l’écran s’il te plait ? » lui dis-je en désignant mon ordinateur avant de quitter la pièce. Je somme finalement à la secrétaire du soir de prendre congé, mais avant, elle doit appeler ma conjointe pour lui dire que je dois rester travailler tard, prétextant un repas avec des investisseurs japonais. Lorsque je retourne dans mon bureau, Heaven est déjà là, elle a visiblement déjà récupéré le dossier à la photocopieuse. Je soupire un peu en m’approchant d’elle. « Qu’est-ce que je ferai sans toi ? » Un léger sourire et je feuillette le dossier avant de me pencher pour attraper mon agrafeuse et lier les quelques pages. Je prends appui de mes fesses sur le bureau en verre, mes mains sur le rebord, et je ferme les yeux en soupirant une nouvelle fois.
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MessageSujet: Re: PARKER&HEAVEN ♦ Do you remember ? (#)   PARKER&HEAVEN ♦ Do you remember ? EmptyMer 21 Juin - 14:26

Do you remember ?
On dit que certaines vies sont liées à travers le temps...
Unies par un ancien appel qui résonne à travers les siècles.
J’étais tellement dans mon « délire » que j’avais du mal à croire ce qu’elle me disait. Depuis que j’étais revenue on n’avait JAMAIS reparlé de notre relation. Comme si elle avait été inexistante, comme si à ses yeux on n’avait jamais été quelque chose. Je m’étais donnée ça en guise d’excuses mais à l’attente de ses mots pour cœur sursauta.

- J’ai été la première et la plus conne oui.

Répliquais-je directement à ses mots. Quelle conne j’avais été, mais quelle conne… Au final pourquoi j’étais partie ? Pour ma famille ? Ma carrière ? Je ne savais même plus à vrai dire. La seule chose que je voyais c’était qu’aujourd’hui Parker avait avancé alors que moi j’avais un pied coincé dans le passé.

Quand j’avais commencé à la masser, j’avais souri comme une imbécile à l’entente de son « putain » quand je la massais. Elle se laissait faire, trop faire même et je ne pouvais qu’apprécier. Elle aurait pu hurler, me dégager et même pas… Elle aimait ce que je lui donnais même si j’avais vite stopper le tout pour aller lui chercher son café. Mais est-ce qu’elle accepterait… Plus ? Pourquoi elle ne voulait pas rentrer chez elle ?

J’étais là à m’étouffer avec mon café mais la crise passa vite quand je vis Parker boire cul-sec son café bien corsé avant de se lever et de remonter sa jupe. J’étais toujours aussi subjuguée par son corps de déesse et mes yeux étaient bloqués sur elle.

- Vos désirs sont des ordres Maîtresse.

Disais-je en plaisantant tout en la scrutant et inconsciemment je me mordillais ma lèvre inférieure. Je n’étais clairement pas discrète mais elle avait besoin de bouger… De ce pas, j’imprimais tout le dossier qu’elle avait elle-même monté pour de riches entrepreneurs japonais, j’allais à la photocopieuse récupérer les 20-25 pages avant de revenir dans son bureau pour m’apprêter à les agrafer et trier mais Parker fut plus rapide que moi. J’avais vu la secrétaire partir, on était plus que toutes les deux… Et rien que cette idée me rendait totalement ivre d’elle… Mais je devais me calmer… Je ne voulais pas prendre le risque de la perdre définitivement même si je l’avais déjà beaucoup perdu… Je voulais assurer ma sécurité et profiter du peu qu’il me restait que rien du tout… Mais dès que nos yeux se croisaient, je repensais à notre passé. Nos baisers, le sexe, notre relation en général. Les femmes me manquaient, Parker me manquait. Son côté dominatrice, femme qui assure et qui sait ce qu’elle veut… Son parfum, son tout. Ses lèvres charnues et si sensuelles se balader sur mon corps… STOP ! Alarme activée. Qu’avait-elle dit ? Qu’est ce qu’elle ferait sans moi ?

- C’est étrange je me posais la même question te concernant…

A peine assise sur son bureau, je revenais derrière elle reprenant mon massage où je l’avais laissé.

- Tu en as besoin, tu es tellement tendue. Comment tu fais pour être si parfaite ?

Je laissais mes doigts caresser ses cheveux tandis qu’il lui massait sa nuque et les épaules comme des petits chefs, en accentuant par endroit selon où le muscle était trop contracté…. J’étais si proche d’elle que ma poitrine frôlait son dos et que le parfum de ses cheveux chatouillait mes narines… Ca me rappelait de bons nombres choses... Moi et elle dans son ancien appartement… Mais je devais arrêter là dans mes souvenirs, je ne voulais pas davantage me faire souffrir. C’était du passé et je devais vivre le présent. Et là, j’étais tout près d’elle, mes mains sur sa nuque et ses épaules, quasiment collée à elle de tout mon corps, on était seules dans ce grand building… Seules contre tous ? Là était la question.
©junne.
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MessageSujet: Re: PARKER&HEAVEN ♦ Do you remember ? (#)   PARKER&HEAVEN ♦ Do you remember ? EmptyMer 21 Juin - 15:02

« J’ai été la première et la plus conne oui. » Je hausse un peu les épaules avant de lui répondre simplement « Le passé c’est le passé. » Et c’est ce que je m’efforce de penser chaque jour. Parce que vivre dans le passé n’est jamais une bonne alternative, et je me dois aujourd’hui de penser à l’avenir. J’ai des enfants, la plupart sont grands mais le dernier n’a que quelques mois et je m’efforce de penser déjà à son avenir. Pourtant, Heaven arrive très facilement à me faire penser à autre chose grâce à ses mains sur mes épaules. Je devrais lui dire d’arrêter. J’ai essayé, mais ça me fait beaucoup trop de bien. Lukas n’a plus pris son de moi de cette manière depuis trop longtemps et ce serait mentir que de dire que ça me manque. Mais heureusement mon assistante arrête rapidement ses gestes avant que je ne déchante, et va nous chercher un café. Suite à ça je décide d’aller me dégourdir un peu les jambes et congédier la secrétaire pour ce soir. Lorsque je reviens, Heaven a déjà tout imprimé et je plaisante en lui disant que je ne ferai rien sans elle. Ce n’est pas tout à fait vrai, mais la complimenter est sans doute un bon point si je veux qu’elle reste travailler pour moi. Ce n’est pas en la martyrisant quelle restera, et elle est clairement la plus douée que j’ai eu depuis que je suis à la tête de cette entreprise. « C’est étrange je me posais la même question te concernant… » Un léger sourire, sans aucune réponse mais déjà la jeune femme revient poser ses mains sur mes épaules. Je ne me sens pas la force de l’en empêcher, je crois qu’elle est beaucoup trop douée pour ça, j’en avais presque oublié les effets. « Tu en as besoin, tu es tellement tendue. Comment tu fais pour être si parfaite ? » La tête penchée en avant à nouveau, elle laisse aller ses doigts sur ma peau, dénouant mes muscles tendus par la fatigue et le stress. « Je suis loin d’être parfaite je s’assure. » Je ne peux m’empêcher de grogner légèrement lorsqu’elle passe sur ma nuque, et j’en frissonne déjà. « J’avais presque oublié tes talents de masseuse. » Ma voix s’est fait plus rauque, plus sensuelle sûrement sans même que je n’arrive à la canaliser. Je dois refermer mes doigts contre le verre du bureau pour me calmer le temps qu’elle fait naître en moi un désir qui ne devrait être. Je retiens les gémissements qui ne cherchent qu’à sortir et reprends contenance en me rendant compte à quel point mon corps est devenu brûlant. Elle a beaucoup trop de pouvoir avec ses mains. On ne doit surtout pas faire de bêtises. Je suis en couple, j’aime ma compagne, je viens d’avoir un bébé, il n’est pas question que je foute tout en l’air. Ni maintenant ni jamais. Alors doucement je viens poser ma main sur la sienne au niveau de mon épaule pour la stopper. « Merci Heaven. ça ira. » Je me retourne et lorsque je plonge mon regard dans le sien, je sens tout un monde qui s’écroule, et toute cette pression qui ne cherche qu’à s’échapper. Lâcher prise. Je m’en empêcher, encore un peu, du mieux que je peux.
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MessageSujet: Re: PARKER&HEAVEN ♦ Do you remember ? (#)   PARKER&HEAVEN ♦ Do you remember ? EmptyJeu 29 Juin - 17:39

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Elle avait presque oublié mes talents disait-t-elle. Je devrais prendre cela bien ou mal ? Le « presque » voulait sûrement tout dire… Elle s’en souvenait encore alors que désormais elle était mariée, mère de famille…. Pensait-t-elle encore à moi ou pas du tout ?

Je continuais de la masser profondément en me faisant à l’idée que c’était la seule chose possible entre nous alors que mon corps tout entier était en manque d’elle. De ses mains, ses lèvres si charnues et si sensuelles, sa langue, son parfum, même juste le ton de sa voix… Alors je profitais de ce moment, la sentant se relaxer… Je voyais ses doigts se serrer autour de son père et je m’en mordis discrètement ma lèvre inférieure… Je me laissais submerger par son parfum et je profitais à fond de cet instant mais tout avait une fin…

Alors, que je continuais mes mouvements sur ses épaules, elle mit une de ses mains sur la mienne et me dit doucement « stop. » J’avais envie de la forcer à se retourner et de m’embrasser comme avant mais désormais elle avait des « principes » en tant que mère et femme. Ce fut très dur à faire mais je lâchai prise.

Je baissais les yeux et ce « stop » voulait tout dire… Tout. Alors que deux minutes plus tôt elle m’avait donné espoir avec son « presque oublié »…. Que devais-je faire ? Qu’allait-t-elle faire ? Me forcer à partir en me hurlant dessus comme si de rien était ?

Je reculais d’un pas et à peine ce pas fait, elle se retournait. Pourquoi ? Pourquoi cherchait-t-elle ce contact si tout était si parfait dans sa vie ? Ou alors je me leurrais ? Tout à l’heure elle avait dit qu’elle ne voulait pas rentrer chez elle. Serait-t-elle en plein divorce ? Ou alors je rêvais ?

Je ne lâchais pas son regard jusqu’à la forcer à se plonger droit dans mes yeux et ça ne manqua pas. Je restais immobilisée un instant avant de venir dégager une mèche de ses cheveux que je mettais délicatement derrière son oreille.

- Tu es toujours aussi belle Parker. Qu’importe ton taux de fatigue.

Puis, encore une fois, ma main se perdit. Je le laissais caresser son oreille, avant de descendre dans sa nuque, laissant mon pouce caressant sa joue si douce et si bien maquillée. Pourquoi, soudain, elle se laissait faire ? Pourquoi après tant de semaines passées à ses côtés, ce soir, elle décidait de se « rappeler » de notre vie commune passée ? Qu’est-ce qui avait bien pu changer ? La fatigue ? Ou autre chose de bien plus profond ?

C’était plus fort que moi. Je ne pouvais pas laisser passer ma chance… Alors, doucement, je vins approcher mon corps tout entier d’elle, la laissant assise sur le bord de son bureau… Je m’approchais si doucement qu’elle avait le temps de me stopper si elle le voulait. Jamais je ne la forcerai à faire quoique ce soit contre sa volonté. Là, j’étais si proche d’elle que je sentais son souffle chaud rebondir contre ma peau… Ma main était désormais sur sa nuque et je caressais ses cheveux tout en douceur, tandis que ma main de libre vint relever délicatement son menton, pour que ses lèvres soient à ma portée… Lèvres que j’approchais toujours aussi assurément… J’approchais les miennes des siennes mais je ne forçais rien…. Nos visages étaient si proches et j’attendais « son message. » Son non définitif ou peut-être une nouvelle chance de sa part… Ses lèvres étaient si proches, mais elle devait faire le prochain geste… Alors je me contentais de les effleurer, laissant ma main sur sa nuque, tandis que mon autre main glissait le long de son bras…
©junne.
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MessageSujet: Re: PARKER&HEAVEN ♦ Do you remember ? (#)   PARKER&HEAVEN ♦ Do you remember ? EmptySam 1 Juil - 20:52

Je me contiens même si je sens que j’ai de plus en plus de mal à me retenir, mes doigts doivent se serrer contre mon bureau tellement je sens mon corps se réchauffer plus que de raison, et mon souffle qui devient plus court par la simple pression de ses doigts sur mes épaules. Je ne devrais pas ressentir ce désir à nouveau pour elle, je sais que ce n’est pas bien, mais c’est plus fort que moi. Un dernier effort et je lui demande de s’arrêter, je crois que c’est mieux pour mon état mental. Si Lukas savait à quel point je suis forte ce soir, à quel point je fais tout ça pour elle. Mon regard se pose pourtant sur la jeune femme, avec une intensité rare, et voilà qu’elle tend la main pour remettre une mèche de mes cheveux derrière mon oreille, me forçant à fermer les yeux une seconde de trop, soupirant pour traduire l’effet qu’elle peut me faire. « Tu es toujours aussi belle Parker. Qu’importe ton taux de fatigue. » Je réouvre les yeux pour la regarder, un rictus s’esquisse au coin de mes lèvres, parce qu’un compliment est toujours plaisant à entendre. La main de la jeune femme glisse sur mon oreille, ma joue, mon cou, et voilà que son corps s’approche, doucement, comme pour me laisser le temps de la stopper, mais j’en suis bien incapable. Voilà que ses jambes viennent frôler les miennes, créant une vague de chaleur dans tout le bas de mon corps et remontant jusqu’à la pointe de mes oreilles. Je me cramponne au bureau pour rester maître de mes mains, pour ne pas être tentée de la toucher, la caresser, et cette envie qui me brûle le ventre sans tarir. Heaven s’approche encore, son visage si proche du mien désormais que je peux sentir son souffle s’écraser sur mes lèvres. Déjà haletante, je me contracte un maximum pour ne pas avoir à flancher, mais je sais qu’il es trop tard, elle est trop proche et l’envie est là, si bien que la frustration serait trop difficile à encaisser. Alors que je sens ses doigts glisser dans ma nuque à la naissance de mon cuir chevelu, je perds pied et d’un geste rapide, comme piquée par une vive envie, je me saisis de son visage et presse mes lèvres contre les siennes. Baiser qui ne reste pas chaste plus d’une demi seconde puisque déjà la passion s’invite et nos langues de cherchent pour assurer la pérennité de ce désir ardent qui nous tourne autour depuis trop longtemps. Une main dans le creux de ses reins, je l’attire à moi pour la sentir plus proche, pour sentir la chaleur de son corps et ce désir qui en émane, cette envie puissante de nous retrouver de manière charnelle. Il n’aurai fallu qu’une seconde pour déconnecter mon cerveau. Je ne suis plus la même et l’adrénaline qui coule dans mes veines n’est plus alimentée que par l’envie de son corps nu contre le mien. Aucune notion de bien ou de mal, je retombe dans les travers de mon addiction pour les femmes et le sexe. Je dévore littéralement la bouche de la jolie blonde et déjà mes mains s’invitent sous sa chemise pour toucher à nouveau sa peau brûlante. Et malgré l’envie, je sépare mes lèvres des siennes tout en lui murmurant contre ces dernières. « Pas ici. On va à l’hôtel. Va chercher tes affaires. » Ma voix est devenue plus rauque, plus sensuelle. Elle n’a pas intérêt de faire demi-tour maintenant.
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MessageSujet: Re: PARKER&HEAVEN ♦ Do you remember ? (#)   PARKER&HEAVEN ♦ Do you remember ? Empty

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