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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 A pleasant surprise [Anna & Brendon]

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MessageSujet: A pleasant surprise [Anna & Brendon] (#)   A pleasant surprise [Anna & Brendon] EmptyJeu 9 Nov - 17:13


Vendredi le 17 novembre 2017

Ce rendez-vous, je l’attends depuis des semaines désormais. Celui où moi et Anna allons enfin entendre pour la première fois le petit cœur de l’être qui grandi en elle. Le voir aussi, si possible. Je ne me fais pas trop d’attente car la crevette est en ce moment vraiment minuscule donc il se peut que nous ne puissions pas l’apercevoir correctement. Sauf que le cœur lui, il va battre dans nos oreilles et cette idée me rend incapable de tenir sur place. Je quitte le travail en vitesse, laissant tout en suspend pour ce moment en commun avec ma compagne. Je vais d’abord la chercher à la maison, me permettant de conduire avec une main sur le volant et la seconde dans la sienne. La route vers l’hôpital n’est pas très longue, sauf que cela est suffisant pour faire accroitre mon excitation. Nous avons de la chance, nous ne rencontrons pas trop de trafic. Nous trouvons également une place de stationnement raisonnablement éloignée de l’entrée de l’édifice. Nous sommes attendus au deuxième étage, là où les suivis de grossesse se font avec des rencontres privés avec les médecins obstétriciens. Je sais qu’Anna a déjà rencontré celle qui va s’occuper d’elle tout au long de la grossesse. À ce moment là, je n’étais pas vraiment invité puisqu’il s’agissait surtout d’un examen physique de routine pour ma compagne. De plus, comme Anna souffre d’un diabète de grossesse, elle a un suivi en périnatalité plus important que d’autres femmes enceintes. Encore une fois, je ne peux pas assister à ces moments car se sont des infirmières qui se déplacent à domicile pour lui donner des conseils et s’assurer que tout va bien. Du coup, cette fois, je me sens vraiment impliqué car c’est la première fois qu’Anna va subir une échographie. Nous ne pourrons pas encore connaître le sexe du bébé, cela sera pour la prochaine fois, mais fille ou garçon, je n’ai aucune préférence. Je suis encore sur mon petit nuage, à me sentir tellement privilégié d’avoir cette chance de devenir père. Je n’ai réfléchis à rien d’autre qu’au bien-être d’Anna ainsi qu’à cette idée d’avoir le ou la petit(e) dans mes bras dans quelques mois. Je suis impatient que notre famille se forme enfin. Et dire que j’ai longtemps hésité à avoir des enfants. À présent, ça me semble l’évidence même. Lorsque j’arrête le moteur et que je regarde l’heure, nous avons presque vingt-cinq minutes d’avance. Ce n’est pas grave. Moi et Anna nous dirigeons vers la salle d’attente où il y a déjà trois autres couples. Je m’occupe de prévenir la réceptionniste de notre arrivée et je vais ensuite m’assoir à côté d’Anna. J’ai vraiment hâte, au point de tenir difficilement immobile sur ma chaise. Un couple sort de la salle. Un autre entre. Je regarde l’heure. Nous sommes les prochains. Je me penche vers l’italienne pour l’embrasser sur la tempe. Je garde ma tête un moment collée à la sienne avant de m’éloigner quand le couple avant nous sort à leur tour de la salle. J’inspire un grand coup, souriant à celle qui partage ma vie. Finalement, une femme en sarrau blanc nous appelle. Ou plutôt, elle appelle Anna et moi je suis derrière. Nous commençons par nous assoir à un bureau afin que le médecin vérifie avec ma compagne comment elle va et lui pose d’autres questions techniques dont je n’ai pas les réponses. Finalement, le médecin nous invite à passer à la salle adjacente et demande à la future mère de s’installer en position couchée sur le lit d’examen qui me semble aussi confortable que la chaise d’un dentiste. Je vais m’assoir juste à côté, près de l’écran pour le moment noir. Ma main trouve celle d’Anna et nous attendons tous les deux d’enfin entendre le cœur de notre bébé.


Dernière édition par Brendon Elder le Lun 20 Nov - 15:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A pleasant surprise [Anna & Brendon] (#)   A pleasant surprise [Anna & Brendon] EmptyLun 13 Nov - 22:25

C’est le grand jour. Aujourd’hui, Brendon et moi allons pouvoir enfin voir notre bébé à l’échographie. Bon, au vu de sa taille minuscule, il ne sera qu’un petit point sur une image flou d’un échographe mais, nous allons pouvoir également entendre son petit cœur battre et ça c’est déjà merveilleux. Tellement que je meurs d’impatience à attendre mon compagnon qui doit venir me chercher pour aller à l’hôpital. Je fais bien le tour de tout l’étage inférieur de notre maison dix fois lorsqu’enfin, enfin, il frappe à la porte. Immédiatement, nous regagnons sa voiture pour prendre la direction de l’hôpital. J’apprécie le contact de sa main dans la mienne tout le long du trajet. Il me permet de faire preuve plus de patience que je n’en suis physiquement capable en ce moment. Après quelques minutes de trajet, nous arrivons sur le parking de l’hôpital. Pour y avoir travailler fin deux mille quinze, je le connais parfaitement. Cependant, cela me fait toujours un peu bizarre d’y aller en tant que patiente. Car oui, souffrant d’un diabète de grossesse qui partira sitôt la naissance du bébé, je suis amenée à y aller plus souvent que la norme. Une chance que je n’ai pas une aversion pour le domaine médicale. M’assurant de l’heure qu’il est, je quitte la voiture l’esprit serein. Nous avons vingt cinq minutes d’avance. Cela nous donne largement le temps de rejoindre le second étage, où nous sommes attendus. Je connais le chemin par cœur. Je pourrais presque l’emprunter les yeux clos. Lorsque nous arrivons en salle d’attente, Brendon va nous annoncer à la réceptionniste, pendant que je prends place à une chaise. Il y a trois couples présents. J’observe aussitôt avec tendresse le ventre arrondi des mamans au stade plus avancé que le mien. J’ai tellement envie de leur poser des questions futiles du style : quand ont elles su qu’elles étaient enceinte ; est-ce qu’elles attendent un garçon ou une fille ; est-ce qu’elles connaissent déjà le prénom de leur futur bébé ; que je suis contente que la présence de Brendon vienne m’en ôter l’idée. Je lui prends d’ailleurs la main, pour l’aider à tenir en place. On doit avoir l’air de deux cinglés. Heureusement, notre tour arrive assez rapidement. Souriant à mon homme, je l’entraine dans le bureau avec moi. C’est la première fois qu’il est le bienvenu à une visite, je suis tellement heureuse pour lui. Prenant tout deux place face au bureau du médecin, je réponds à des questions sur mon état, avant d’être priée de rejoindre la pièce adjacente. Je ne me fais pas languir. J’y vais aussitôt pour prendre place sur le lit d’examen. Brendon se saisie dés lors de ma main. Je lui offre un sourire amoureux en retour. Le médecin relève mon haut pour accéder à mon ventre. Je l’aide en le décoinçant de sous mon dos, pour le remonter suffisamment haut. « Attention, ça va être un peu froid. » M’informe t’il charmant en s’emparant du gel qu’il applique à même ma peau. Effectivement, il ne plaisantait pas. Le produit est très frais. Cependant, je n’en fais aucune remarque, préférant me concentrer sur ce que la sonde dévoile à l’écran. Pour le moment, pas grand-chose d’ailleurs. Le médecin cherche à localiser la minuscule crevette qui est à peine visible. Lorsqu’il la trouve enfin, il nous le signale en la pointant de l’index. Nos regards de jeunes parents s’attardent dés lors sur l’écran pour voir le fruit de notre amour. Comme je le pensais, rien de bien folichon, encore. Bébé est trop petit pour ne serait-ce qu’en avoir l’allure mais, aux battements de cœur qui résonne dans la salle d’examen, nous avons la confirmation qu’il est bien viable. Le rythme est très rapide. C’est on ne peut plus normale. Je serre la main de mon homme alors que notre bonheur est à son paroxysme. Inutile de dire que l’émotion nous étreins, tout les deux. Alors que j’échange un regard complice avec le futur papa, le médecin nous interpelle. « Je perçois le son d’un second cœur. » Aussitôt, je tourne ma tête vers le médecin pour lui demander, inquiète : « Mon bébé a pour malformation d’avoir deux cœurs ? C’est possible, ça ! » Est-ce qu’il peut vivre normalement dans ces conditions ? Je m’interroge réellement. Je ne veux pas avoir à le faire partir pour ça ! Je ne le supporterais pas.

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MessageSujet: Re: A pleasant surprise [Anna & Brendon] (#)   A pleasant surprise [Anna & Brendon] EmptyLun 13 Nov - 23:00


Je fixe l’écran de façon obsessive. Je ne prête même pas attention au médecin qui s’approche d’Anna et qui l’informe que le gel sera froid. Elle commence l’examen et je me penche naturellement vers l’écran. Des formes grises apparaissent d’abord. Puis, le médecin commence à chercher en remontant j’imagine car l’image suis un contour plus foncé. Faire la différence est assez difficile. Finalement, l’image s’arrête sur une forme à la silhouette blanche. Je cesse de respirer. Alors, dans nos oreilles, le cœur de la petite chose s’anime et je souris très grand. Je retiens des larmes, me tournant vers Anna afin de célébrer avec elle la vue de cet être, la preuve de notre union. Je reviens à l’écran dès que la voix du médecin annonce le battement d’un second cœur. Je fronce les sourcils, me rapprochant le visage. Il y a, pas très loin du fœtus, une sorte de séparation grise claire. En continuant à explorer de ce côté, je comprends que notre bébé se trouve entouré par une sorte de sac. Je ne pensais pas que c’était fait ainsi. La sonde se tasse encore et là une autre silhouette est visible. Quoi ? Ça ne peut être la même car celle-là est près de la délimitation du sac dans en sens opposé. Anna s’enquit d’une malformation et s’inquiète. Moi je m’empare de sa main encore plus fort et je pointe l’écran. Je comprends tout seul, touchant du doigt le second bébé. « Il y en a deux. » Je souffle, ahuri. Le médecin hoche la tête alors que j’arrive enfin à regarder dans leur direction. Je cherche à recommencer à respirer normalement, mais le choc me garde surpris jusqu’à ce qu’elle nous offre une explication. « Des faux jumeaux. La petite délimitation que vous voyez montre qu’il y a deux poches des eaux. Donc deux placentas pour chaque fœtus. Ils ne seront donc pas identiques. Mais se sont biens des jumeaux. » Je ne sais absolument pas quoi dire. Je ferme les yeux, souriant tellement fort que je m’en donne mal aux joues. Puis, je réalise enfin. Nous n’allons pas avoir un enfant. Nous attendons deux bébés. Nous avons fait deux bébés. Je ne peux que me sentir fier. Vraiment. C’est rare à mon esprit des jumeaux. Il n’y en a aucun dans ma famille. Je n’en ai pas non plus connu dans mon entourage. Du coup, c’est presque l’inconnu total pour moi. Je commence à rire doucement, tellement heureux de nous en ce moment. Je me lève de ma chaise et vais embrasser Anna d’abord sur la bouche, avant de m’en prendre à son front. Je la regarde, les yeux brillant. « On va avoir deux bébés ! » Je lui dis comme si je lui annonçais un fait qu’elle ne savait pas déjà. Le médecin continue l’examen pendant que nous célébrons. Elle doit avoir l’habitude de ce genre de réaction, surtout à la première échographie. « Deux fœtus en parfaite santé. » Elle nous apprend enfin en retirant la sonde du ventre d’Anna. Elle passe ensuite une serviette pour essuyer doucement le gel. « Prenez le temps nécessaire, nous allons discuter dès que vous allez être prêts dans mon bureau à côté. » Je remercie la femme d’un sourire et d’un signe de la tête et elle nous laisse. Je viens coller ma tête contre celle d’Anna. C’est un vrai miracle.
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MessageSujet: Re: A pleasant surprise [Anna & Brendon] (#)   A pleasant surprise [Anna & Brendon] EmptyMar 14 Nov - 0:54


Dans ma tête, je me fais déjà tout un scénario catastrophe. Je me vois contrainte d’avorter, pour cette malformation plus que surprenante. Pour ne pas dire inédite, même. C’est bien simple, dans toute ma carrière médicale, je n’ai jamais entendu une telle chose. Jamais aucune femme n’a mise au monde un enfant avec deux cœurs. Pourtant, des malformations bizarres, ce n’est pas ce qui manque. Mais ça. Ça c’est véritablement inédit, voir rare. Ah moins que je ne m’informe pas assez. Râââ je n’en sais rien. Tout ce que dont j’ai conscience c’est que je commence à paniquer alors que j’entends bien distinctement, désormais, deux cœurs se faire écho. Je ne prête même plus attention à l’écran, à Brendon, à la sonde, rien. Je m’enferme dans ce cauchemar que je crois vivre. Seigneur, cela devait être l’un des plus beaux jours de ma vie, pas une pareille épreuve ! Jamais je ne me relèverais de ça. Jamais. Je commence à manquer d’air, sous l’angoisse. J’ai l’impression de ne plus être en mesure de prendre ce qu’il me faut, nous faut, en oxygène. Je sens la main de Brendon se serrer plus fortement sur la mienne. Les mots qu’il m’adresse m’encouragent immédiatement à retenir mon souffle. Il y en a deux. Je regarde l’écran de l’échographe, interdite. Je ne comprends pas encore véritablement la portée de cette parole, ni ce qu’elle signifie. Cela ne m’est possible que lorsque c’est le médecin qui explique ce que nous voyons à l’écran. Des jumeaux. Deux bébés. Ce n’est pas deux cœur pour un fœtus mais bien deux cœurs pour deux fœtus. Je porte en mon ventre deux vies distinctes, qui ne se ressembleront pas, mais naitront bien le même jour. Je sens des larmes coulées le long de mes joues. Je m’interroge brièvement sur la probabilité que cela nous arrive, à nous. Puis soudain, je me rappelle de ce que disait mon père de ma grand-mère. Elle avait une sœur jumelle. Cela fait sens, désormais. J’accueille le baiser de mon homme avec plaisir. Je suis tellement heureuse que, enfin, je commence à exprimer de la joie. Je lui sourie de toutes mes dents. Nous attendons deux enfants ! C’est fantastique ! Et ce qui l’est d’avantage est également ces mots qui font échos à ma pensée. J’hoche de la tête, promptement. Oui. On va avoir deux bébés. L’idée que mon enfant ne se retrouve pas seul comme nous l’avons été dans nos enfances respectifs décuple cette euphorie. Jamais il ne connaitra cette solitude trop longtemps éprouvée. Jamais il ne connaitra l’ennui trop longtemps ressentie. Bon sang, je suis tellement fière de moi, et de Brendon surtout. C’est grâce à lui que c’est possible. C’est grâce à lui que nous avons deux fœtus en parfaites santés, comme nous l’annonce le docteur. D’ailleurs, l’échographie est terminée. Je sens cette dernière essuyer le gel sur mon ventre en nous annonçant que nous discuterons à côté quand nous serons prêt. Je la remercie brièvement avant qu’elle ne parte. « Deux bébés. » Je souffle à mon compagnon, encore sous le choc. « Nous attendons deux bébés c’est… Oh bon sang c’est la plus belle chose qui pouvait nous arriver. Je suis tellement heureuse. » Je lui caresse la joue, avec tendresse. « Je t’aime tant mon amour. Tant. » Il n’imagine pas comme m’offrir deux enfants en même temps est un cadeau inestimable à mes yeux. Mio Dio, je vais être maman de deux beaux enfants.

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MessageSujet: Re: A pleasant surprise [Anna & Brendon] (#)   A pleasant surprise [Anna & Brendon] EmptyMar 14 Nov - 1:32


Je me sens tellement bien. Il n’y a plus de douleurs, plus d’inquiétudes, plus même de cicatrices du temps de mon enfance. Il y a juste moi, Anna et nos deux miracles qui grandissent tranquillement. Je me sens si serein en cet instant, à voir la réaction de ma compagne. À entendre ses paroles aussi ahuris que les miennes. À être témoin d’une nouvelle déclaration d’amour. Mes doigts se retrouvent sur son ventre légèrement froid. Ils se promènent doucement sur sa surface comme pour sentir sous la peau la vie que nous avons créée ensemble il y a peu. Je porte mon autre main afin de me saisir des doigts de l’italienne qui explorent ma joue. J’amène le revers de sa main à ma bouche que j’embrasse tendrement. « Je t’aime plus que tout. » Ce moment est à nous. Même si je sais que le médecin nous attend de l’autre côté pour nous parler, je laisse le temps à notre couple de se ressaisir de la nouvelle. C’est absolument formidable ce qui nous arrive. Je me crois dans un rêve, bien que le contact de la peau d’Anna contre la mienne soit suffisant pour me prouver que c’est loin d’être un songe. Nous allons être parents de jumeaux et ils seront notre fierté. Ils le sont déjà. J’ai d’autant plus hâte de les accueillir dans ce monde et de les aider à traverser les âges. Ma patience doit tenir jusque là. Je vais devoir faire de gros efforts pour attendre que ces deux êtres miraculeux soient prêts avant de pouvoir les serrer dans mes bras. J’ai besoin de leur offrir mon amour. De recevoir leur affection. C’est même devenu une évidence alors que j’inspire un grand coup et que je me décide à me redresser. Je souris à ma beauté qui est plus que radieuse sous la grossesse. Je l’invite en caressant doucement sa main toujours dans la mienne à tranquillement se mettre en position assise. Je lui laisse le temps nécessaire. J’ignore d’ailleurs combien de temps exactement nous avons prit à nous remettre de cette annonce. Au final, je viens embrasser la joue mouillée d’Anna alors qu’elle est sur ses pieds. Je prends quelques secondes pour la libérer de ses larmes de joie avant de passer avec elle dans la pièce où nous attends le médecin. Elle nous sourit, ce qui m’invite à mimer son expression. Je m’assois sur la même chaise que précédemment, tenant toujours jalousement la main de la future mère. Je ne souhaite en rien la lâcher. La femme en sarrau blanc sort une nouvelle feuille et commence à y inscrire des informations. Elle lève ensuite un regard sur Anna. Je les observe en silence. « Les grossesses gémellaires sont plus difficiles sur le corps, comme vous devez le savoir, madame Castelli. Les symptômes de fatigue, de nausée, de vomissement ainsi que d’irritabilité seront donc plus grands dans les semaines à venir. De plus, compte-tenu de votre âge ainsi que du fait qu’il s’agit d’une première grossesse, je vous annonce dès maintenant que je recommande la césarienne à trente-six semaines par prévention. Même si la grossesse se passe sans absolument aucun problème, il demeure un risque important lors de l’accouchement que vous éprouviez des difficiles. Votre tension est normale aujourd’hui, mais vous savez comme moi que le risque de pré-éclampsie n’est jamais à écarter, surtout dans une grossesse aussi stressante. Je vais vous référez à une nutritionniste dès aujourd’hui afin de suivre une diète stricte étant donné que vous souffrez d’un diabète de grossesse depuis le premier trimestre et qu’il est primordial que vous ayez tous les nutriments nécessaires pour votre deux bébés. Vous aurez probablement à prendre plusieurs suppléments. » Le docteur s’arrête et commence à écrire une prescription pour Anna. Puis, elle continue avec les symptômes à surveiller qui pourrait indiquer une fausse couche ou un problème inhérent à la grossesse. Je cesse d’écouter à partir de ce moment-là. Je réalise pour la première fois le danger que représente la grossesse pour la femme de ma vie. Surtout, la possibilité que l’un ou les deux de mes enfants y passent avant de naître. Et en moi, une panique se réveille.
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MessageSujet: Re: A pleasant surprise [Anna & Brendon] (#)   A pleasant surprise [Anna & Brendon] EmptyMar 14 Nov - 2:31


C’est incroyable. Je ne réalise pas encore totalement. Pourtant, je ne cesse de répéter que je suis enceinte de deux enfants mais, une partie de moi refuse de l’assimiler totalement. Je présume que c’est normal, que c’est du au choc. Car s’en est un, mine de rien. Jamais je ne me serais permise d’imaginer que j’attendais deux bébés. Jamais. Et pourtant, c’est le cas. Le bonheur qui m’habite, que je lis dans les yeux de l’homme de ma vie, est on ne peut plus agréable. Cet instant est parfait. Idyllique. Là encore pas une seconde je n’aurais eu l’audace d’imaginer un tel instant de béatitude. Je savais que nous serions sur un petit nuage d’entendre le cœur de cette vie qui grandit en mon être mais, j’ignorais que cela puisse être multipliée par deux. Mio Dio. Deux. Tandis que les doigts de Brendon se déposent sur la peau de mon ventre, je commence à imaginer comment seront nos enfants dans quelques années. Du moins, à dessiner mentalement dans mon esprit les caractéristiques qu’ils me plairaient qu’ils possèdent. Déjà, je ne peux pas faire d’erreur sur la couleur des yeux ou des cheveux : ils seront chocolat. Enfin, si la génétique ne s’amuse pas à faire de nous les fiers parents de bébés héritant de gênes que nous nous ignorons tout deux. Mais là-dessus, je suis confiante. Ensuite, ils seront élancés, comme leur père. Ou peut-être qu’un le sera alors que l’autre sera plus costaud. Cela ne me gêne pas. Je n’ai pas de réels problèmes avec le poids, quand il reste dans la norme santé. Mes troubles n’existent à ce sujet que parce que ma mère les à créer. De visage, l’idéal serait qu’il nous ressemble tout les deux. Où que chacun hérite plus de chacun de nous. Je sourie à la vision d’un Brendon « enfant ». Il sera tellement mignon. Quant à l’autre, celui que je juxtapose avec ma version enfantine, il sera tellement adorable. Quoi d’autre encore… Ah, oui. La grande question : est-ce que je préférerais des filles, des garçons, ou un petit couple ? Hum. Je dirais l’option trois. Je pense que c’est bien de pouvoir avoir les deux en une seule grossesse. Oui. Vraiment, ça serait l’idéal. Cependant, je prendrais ce que la nature a décidé de m’offrir. C’est tellement merveilleux ce qu’ils nous arrivent, que je serais stupide de me montrer plus exigeante à ce propos. Je sors de mes pensées au contact des lèvres de mon homme sur le dos de ma main. Je sourie à cette déclaration d’amour qu’il me plaît tant à entendre. Depuis mon retour, j’aime plus que de raison cela. Particulièrement dans les murmures durant nos ébats. Oui. J’ai une libido conséquente. Une chance que mon compagnon ne soit pas encore lasse de cet appétit tout nouveau. Avec l’aide de celui-ci, je m’assois. Il est, je pense, grand temps qu’on rejoigne le docteur qui nous attend dans la pièce voisine. Je m’empare d’un morceau de papier pour essuyer le gèle qui subsiste à quelques endroits de ma peau. Ensuite, je baisse mon chemisier pour me couvrir. Lorsque je suis fin prête, je me lève. Je tends ma joue à Brendon qui y dépose un baiser, avant d’effacer la trace de mes larmes de joie. Dio que j’aime cet homme. Je suis autant comblée par sa présence que celle de nos enfants dans le creux de mon ventre. Main dans la main, nous rejoignons le bureau du docteur où nous retrouvons nos places précédentes. Je ne romps pas notre contact. J’ai besoin de conserver cette étreinte de nos doigts entremêlés maintenant que nous allons aborder le côté plus sérieux de cette visite. Je ne suis pas inquiète, cependant. J’ai confiance en ma grossesse à venir, malgré les risques que je ne connais déjà depuis ma visite d’urgence à Palerme. Se munissant d’une feuille, le docteur me fait part de son compte rendu. Elle m’informe de chose que je sais déjà, bien que je n’ai jamais travailler de manière régulière au service gynécologique. Je ne suis donc pas étonnée de savoir que mes symptômes seront plus importants que ceux qu’à pu avoir Lexie du temps de sa grossesse, ainsi que la difficulté que représente la gestation de deux bébés. Ce qui m’étonne le plus, je dois l’avouer, c’est le choix de me faire accoucher par césarienne avant la fin du terme. Cependant, je ne discute pas cet ordre. C’est pour mon bien, ainsi que celui de nos enfants. S’en vient le sujet de ma tension, excellente en ce jour, qui pourrait changer au cours des mois à venir. Je n’ignore pas que je ne suis pas à l’abri de courir un gros danger, à mon âge, dans mon état. Je vais donc suivre les conseils du nutritionniste qu’elle me conseille pour prendre au mieux soin de mon diabète gestationnel, ainsi que fournir les nutriments nécessaires au bon développement des fœtus. Elle suggère également la probabilité que j’ai des suppléments à prendre. Aucun problème. Je suis déjà une maman dévouée au bien-être de ces petits. Le sujet le plus difficile arrive avec l’évocation des symptômes indiquant une fausse-couche, ou autre problème. Or, il ne l’est pas pour moi contrairement à ce qu’on pourrait penser. Il l’est pour mon homme que je surveille du coin de l’œil. Je pressens que le docteur lui a fait peur. Cela me contrarie quelque peu. J’attends donc que nous soyons sortie de son bureau, a la fin de la visite, pour lui dire ces mots. « Mon ange. Regarde moi. » Je lui demande en l’arrêtant, pour qu’il me fasse face. « Dans les yeux. » Je lui intime pour qu’il lise ma confiance à même mes prunelles. « Je sais que ce que vient de dire le docteur est effrayant. Or, il existe aussi de grandes chances pour que tout se passe bien autant pour moi que nos bébés. Alors, aie confiance en eux mon ange. Nos enfants seront forts, ils tiendront jusqu’au bout. Et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour les aider en ce sens. » Je marque une pause. Je lui sourie tendrement, puis frotte le bout de mon nez au sien. « Déjà, on va commencer par aller prendre rendez-vous avec le nutritionniste qu’elle m’a indiquée pour suivre son régime. C’est un bon début, tu ne trouves pas ? » Je n’en doute pas, moi. Qu’en est t’il de lui ?

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MessageSujet: Re: A pleasant surprise [Anna & Brendon] (#)   A pleasant surprise [Anna & Brendon] EmptyMar 14 Nov - 3:18


Après quelques paroles supplémentaires du docteur, dont des conseils donnés à Anna, elle nous félicite pour la grossesse et nous laisse aller. Nous sortons du bureau et je me laisse trainer par ma compagne sans dire un mot et sans vraiment être pleinement conscient de ce qui se passe. Je vois la salle d’attente, je vois le regard de certaines personnes sur moi, je sens la pression de la main d’Anna se raffermir pour me faire avancer plus vite. Puis, nous nous arrêtons quelque part, dans un couloir j’imagine puisqu’il y a un néon juste au-dessus de nos têtes. Je plisse les yeux lorsqu’elle me demande de la regarder. Je l’observe mais sans la voir. Elle insiste pour que je capture ses prunelles et mon regard se lève juste un peu instinctivement pour atterrir à l’endroit demandé. Dans ma poitrine il y a comme un nœud épouvantablement serré qui comprime ma respiration au point de la rendre très audible à mes oreilles. Je sais que j’inspire puis expire à un rythme plus intense, que j’ai même la bouche qui s’entrouvre afin de me laisser capturer plus d’air. Ma tête tourne. Mes jambes sont tremblantes. Bon sang, je me sens vraiment mal d’un coup. Anna me parle et je la fixe comme si cela pouvait me sauver de ce qui est en train de me noyer. Il doit y avoir des ascenseurs pas très loin de nous car quelqu’un s’arrête et je l’observe en image floue au loin alors que le focus de mon regard est sur ma compagne. Tout ce qu’elle dit est vrai. Je ne devrais pas m’inquiéter. Je devrais me ressaisir et la suivre pour voir le nutritionniste. Je devrais être joyeux. Joyeux. Joyeux, merde ! Sauf que ma respiration s’intensifie d’un coup et je pose ma main à plat sur le mur pour me retenir. L’ascenseur s’ouvre dans un « ding » familier mais à figure humaine au loin n’entre pas à l’intérieur. Je me sens de plus en plus mal. Je penche dangereusement vers l’avant, puis vers l’arrière. Ma vision s’embrouille. Mon cœur bat trop vite. Mes pensées deviennent si intenses dans mon esprit que je les entends presque dans des hurlements. Puis, je tangue finalement et commence à m’écraser au sol. Quelqu’un me rattrape. Du blanc, il porte du blanc. Il me fait me coucher à même le sol, gardant ma tête sur ses genoux. Je tente de le voir à travers la brume, mais tout ce que je distingue se sont des yeux sombres et une barbe toute aussi sombre. « Calme. Calme. » Il me répète. Il reparle, mais plus fort. Il ne s’adresse pas à moi. « Je suis le Dr Ross, psychiatre. Ne vous inquiétez pas madame, des crises de panique, j’ai l’habitude. J’ai légèrement entendu votre discussion juste avant. Je ne voulais pas m’interposer, je pensais que vous alliez réussir à le calmer. » Le médecin vient poser d’un coup ses mains sur mes yeux pour me bloquer la vue. Il me répète encore de me calmer. C’est ce que j’essaie de faire ! Le fait de m’offrir un voile noir au niveau de ma vision m’aide étrangement. Il retire doucement ses mains et j’ai les yeux fermés. Il bouge, il semble inviter Anna à se rapprocher. « Des gestes apaisants. » Je l’entends dire. Une main commence à me toucher et je sursaute. Puis, je reconnais la douceur de cette peau. Anna. Je me concentre sur sa présence dans cet environnement sombre. Cela prend de nombreuses minutes mais je finis par reprendre une respiration normale. Je m’autorise enfin à ouvrir les yeux. Anna et le psychiatre sont toujours là, à m’observer. Il lui parle d’ailleurs. « Transmettre du calme, toujours. Physiquement. Toucher le au maximum pour le garder avec vous. Si vous sentez que vous le perdez, éviter les paroles, ça ne sert à rien. Toucher. Rassurer. » Il lui conseille de sa voix si zen. « C’est la première fois qu’il fait une crise de panique ? » Il demande à Anna. Je fronce les sourcils. Je viens de faire une crise ? Je ne l’ai même pas réalisé.
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MessageSujet: Re: A pleasant surprise [Anna & Brendon] (#)   A pleasant surprise [Anna & Brendon] EmptyMar 14 Nov - 4:55


Brendon n’est pas normal. Je le vois directement dans ses yeux. Il est là, il me regarde, mais c’est comme si il n’était pas là. D’ailleurs, sa respiration commence sérieusement à m’indiquer qu’il panique. J’essaye par mes paroles positives de le faire relativiser, voir les choses sur un meilleur angle, or cela n’a aucun effet. Il serait tentant, à ma place, de céder à l’angoisse aussi. Cependant, en tant qu’ex-infirmière, je sais que mon homme à surtout besoin de mon calme. Je tente donc des approches tendres pour le stimuler, le forcer à reprendre le contrôle de cette peur grandissante. Je pense même que ma proposition d’aller prendre mon rendez-vous chez le nutritionniste peut l’aider à s’accrocher à quelque chose, notamment l’espoir de nous voir, nous et nos enfants, sortir en bonne santé de la maternité dans plusieurs mois. Car j’en suis convaincue, c’est la seule issue possible à ma grossesse multiple. Malheureusement, je n’arrive pas à lui transmettre cette même confiance en notre avenir. Brendon se noie de plus en plus dans sa crise de panique. Je le vois même s’appuyer contre le mur pour se rattraper. J’essaye de le retenir alors qu’il penche en avant, puis en arrière. Je l’appelle pour l’inviter à se focaliser sur moi. Sans succès. Il tangue trop au point de s’écraser au sol. Aussitôt, je reçois l’aide bienvenue d’un médecin qui amortie bien mieux sa chute que je n’en aurais été capable seule. Je m’écarte pour lui laisser prendre le relais. Réflexe d’infirmière. Il demande à Brendon de se calmer. Je crains que cela ne suffise plus, hélas. Toutefois, je ne cède toujours pas à l’angoisse que je serais pourtant en droit d’éprouver à la vue de mon homme étendue sur le sol. Je me concentre surtout sur ma respiration, que je veux régulière, en écoutant le docteur Ross se présenter à moi. Il dit être habitué aux crises de panique. En tant que psychiatre, je le crois sans mal. Pour ma part, j’en ai déjà vécue, mais je ne tenais pas aux personnes en faisant comme je tiens à Brendon. Je me sens donc totalement démunie à cause des sentiments que je lui voue, aussi surprenant soit t’il. « Je pensais également y parvenir, pour tout vous avouez. » Je lui déclare doucement, en observant ce qu’il fait. Déjà, il l’empêche de voir en posant ses mains sur ces yeux, et ce en lui répétant toujours de ce calmer. J’ai foi en cette méthode. A son invitation silencieuse, je m’agenouille à côté de la tête de Brendon. Il m’indique l’importance de gestes apaisants. Je sais que c’est dans mes cordes. Ma douceur a toujours été efficace sur l’homme qui partage ma vie. Je dépose donc ma main sur l’une de ses joues pour la caresser. Malgré son sursaut, je ne la retire pas. Au contraire, j’applique cette caresse pour l’aider à retrouver son calme, tout en lui soufflant brièvement. « Calme-toi mon ange. Calme-toi, je suis là. » Autour de nous, quelques curieux se sont arrêtés pour observer la scène. Je reste imperturbable, concentré sur l’état du père de mes jumeaux, ainsi que le médecin. Plusieurs minutes s’écoulent avant que Brendon n’ouvre enfin les yeux, en respirant de manière totalement normale. Je lui sourie, affectueusement. Le docteur m’indique aussitôt comment gérer ce genre de crise. Pour l’avenir, je suppose, puisque le facteur déclencheur a tout de même été ma grossesse à risque. Elle ne va pas s’arrêter avant plusieurs mois, hélas. Enfin, dans mon scénario idéal on s’entend. Je réfléchis brièvement à la question que Docteur Ross. Je fouille ma mémoire à la recherche d’une potentiellement précédente crise de panique chez mon compagnon. Rien. La seule chose de grave qu’il a traversé était un choc émotionnel survenu au retour de Sasha dans nos vies. Ce qui n’a absolument rien de comparable. « Oui. » Je réponds finalement, très sérieusement. « Du moins, en ma présence. » Peut-être en a t’il déjà fait en présence de Lexie. Seule elle pourrait répondre à cette question.

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MessageSujet: Re: A pleasant surprise [Anna & Brendon] (#)   A pleasant surprise [Anna & Brendon] EmptyMar 14 Nov - 18:40


Le psychiatre a les mains sur mes deux épaules. Il y applique une légère pression. Je comprends inconsciemment qu’il souhaite que je reste couché au sol, même si cette position commence vraiment à me rendre inconfortable. Je ne lutte pas sous ses soins. Je cherche à comprendre ce qui vient de m’arriver. J’ai comme un blackout total. Cela me frustre, pour être honnête. Le médecin doit le sentir car l’une de ses mains vient se poser sur mon front au moment où mon visage se contracte sous la colère. Je libère mon être de ce sentiment en me concentrant plutôt sur le contact qu’il vient d’appliquer sur moi. C’est homme n’est pas psychiatre, c’est un mentaliste ou un hypnotiseur. Le genre de personne qui arrive à vous faire faire n’importe quoi une fois tombé sous leur charme. Cette pensée me distrait de toutes celles négatives qui tentent de prendre le dessus sur moi. « Un cas isolé alors. » Il parle à Anna alors que je le regarde à nouveau en levant les yeux. « Votre compagnon est une personne émotive et sensible au stress et aux changements dans son environnement, je présume ? » Une question que j’aimerais bien répondre mais nier n’est pas une bonne attitude. « Il n’y a malheureusement pas de solution miracle. Si une seconde crise se déclenche, revenez me voir. Je vais évaluer avec lui la meilleure ressource pour l’aider le temps de la grossesse. Surtout, gardez cet état d’esprit. Ne cédez pas à la panique vous-même. Ça ne serait pas bon pour les petits. » Je suis une potentielle source de stress pour Anna, donc pour nos enfants… Mais qu’est-ce que je fais encore par terre ? Je me redresse d’un coup, retenu par le contact doux du Dr Ross. Il me laisse me mettre en position assise et je me tourne aussitôt vers Anna. Mes mais se retrouvent à plat sur son ventre et je sens mon regard se remplir d’eau. « Pardonne-moi mon amour, je ne sais pas ce qui m’a prit. Je ne vais plus recommencer, promis. » Ma voix résonne dans ma tête comme celle d’un enfant et je chasse aussitôt cette pensée ridicule. « Allons voir le nutritionniste. » Je décide. Je sens à nouveau les mains du psychiatre sur moi. Je ne le repousse pas. Il m’aide à me remettre sur pieds puisque Anna ne doit pas faire d’effort de la sorte depuis qu’elle est enceinte. Je me tourne vers lui. Il me sourit. « Bonne journée à vous deux. Félicitation pour la grossesse ! » Il nous dit alors que je le fixe presque durement. Je ne sais pas quoi penser de lui. Il ne se formalise pas de mon attitude. Il doit avoir l’habitude des cas dix fois plus menaçant dans l’aile psychiatrique. Il retourne à l’ascenseur et cette fois dès qu’il s’ouvre, il s’engouffre à l’intérieur. Dès qu’il est partie, je prends Anna dans mes bras et je la garde contre moi. « Je ne veux pas te rendre la grossesse encore plus difficile. Je vais faire attention à mon comportement. » Je lui murmure à l’oreille. Je le pense sincèrement. Pour rien au monde je veux être écarté d’elle durant ces mois de bonheur. Je veux être un père présent, un compagnon qui l’aide dès qu’elle en a besoin. Je ne peux donc pas être toxique pour elle en faisant des crises de la sorte de temps à autre sous le stress. Je dois être fort pour ma famille. Ignorer la panique qui est toujours là, quelque part au fond de moi.
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MessageSujet: Re: A pleasant surprise [Anna & Brendon] (#)   A pleasant surprise [Anna & Brendon] EmptyMar 14 Nov - 19:56


Le docteur Ross maintient Brendon au sol, sans brutalité. Je suppose que c’est pour lui intimer de conserver son calme, de ne pas se précipiter. Je suis d’accord avec ça. Après la crise de panique dont vient d’être victime mon homme, il est plus sage qu’il prenne le temps de s’en remettre. Je me demande même s’il ne serait pas préférable qu’il ne retourne pas au travail aussi vite, comme il l’était convenu. Ce n’est pas anodin ce qu’il a traversé. Je serais plus rassurée de le savoir avec moi, à la maison, plutôt qu’à son bureau. Ne voyez pas en cela un manque de confiance en Lexie, puisque je sais qu’elle saurait autant que moi se chargeais de lui. Seulement, je doute qu’elle ait cette même capacité que moi à conserver son calme. Je pense notamment à cette confidence qu’elle m’a faite au sujet de son voyage au Canada. Confidence au sujet de Drake que Brendon ignore lui-même, d’ailleurs. Par conséquent, je me promets de convaincre mon compagnon de poser le reste de son après-midi dés que nous serons de nouveau en tête-à-tête. Pour le moment, j’écoute avec soin le docteur Ross qui conclut que cette crise est un cas isolé, ce que j’espère sincèrement, avant de s’assurer sur la nature de mon compagnon. Il n’imagine pas à quel point il a raison en présumant Brendon aussi émotif, autant que sensible au moindre bouleversement survenant dans nos vies.  Voilà pourquoi je lui confirme, très sérieusement. « Oh oui. Vous n’avez pas idée à quel point tout peut-être sujet à stress chez lui. » On pourrait croire que cela m’embête au fond, mais ce n’est pas le cas. J’en fais part au médecin parce que c’est une chance, de mon point de vue, de pouvoir enfin en parler à quelqu’un susceptible de l’aider vraiment. Je pense d’ailleurs que la suggestion du docteur Ross, de le revoir pour évaluer en sa compagnie la meilleure ressource pour l’aider durant ma grossesse, est une excellente idée. J’aimerais que Brendon le fasse, avec ou sans seconde crise. Je suis convaincue que ça ne peut être que positif, pour nous. Je ne peux pas me permettre de vivre des situations aussi préoccupantes, stressantes. Je cours le risque de mettre en danger nos enfants. « Je vous remercie pour vos conseils et votre aide, docteur. » Lui dis-je charmante tandis que Brendon se retrouve en position assise. Aussitôt, son premier réflexe est de se tourner vers moi pour déposer ses mains sur mon ventre, avant de s’excuser, les larmes aux yeux. Je refuse qu’il se culpabilise. Il n’a pas fait exprès de se mettre dans un tel état. Je lui caresse donc la joue avec amour, avant de lui souffler avec tendresse. « Tu n’as rien à te faire pardonner, mon amour. Ce qui vient de se produire n’est en aucun cas de ta faute. Et je te promets que nous allons tout faire pour que cela ne se reproduise plus. » Dés cette parole prononcée, Brendon décide qu’on aille voir mon nutritionniste pour obtenir un premier rendez-vous. Je ne discute pas cette initiative. Je me redresse pendant que le docteur aide mon homme à en faire autant. Une fois que nous sommes à nouveau tout deux sur nos pieds, le psychiatre nous souhaite une bonne journée, ainsi que toutes ces félicitations pour ma grossesse. Je l’en remercie sincèrement avant qu’il ne parte. Je suis véritablement heureuse qu’il ait été présent dans ce service au bon moment. Sans lui, je n’aurais peut-être pas réussie à aider mon compagnon de façon aussi rapide, aussi efficace. Dés qu’il est entré dans l’ascenseur, Brendon me prends dans ses bras. Je lui rends son étreinte, spontanément. Je tiens à ce qu’il sache que je ne lui tiens pas rigueur de ce nous venons de vivre aux yeux de tous ces curieux qui reprennent doucement le cours de leurs vies. Je ne réponds rien à son murmure. Je me contente d’embrasser avec douceur ses lèvres. Je sais qu’il est dévoué à faire les choses bien. Je vais l’y aider. Mais pour l’heure, je l’invite à me suivre jusqu’au secrétariat du nutritionniste. Prendre rendez-vous avec celui-ci sera un bon début. Pour le reste, chaque chose en son temps j’ai envie de dire.

Fin

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