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| Sujet: maladresse (loterie, marley) (#) Sam 1 Juil - 15:37 | |
| Les jours passent à Island Bay, mais ne se ressemblent pas. Principalement à cause des hormones. Un jour je me lève, la demi-heure d’après je suis au boulot, alors que le lendemain, je peux comater dans mon lit jusqu’à midi passé. Rohan, mon fiancé, doit supporter cela et franchement, je le respecte. Car je ne suis pas très agréable à vivre, encore moins que d’habitude, c’est pour dire. Il faut savoir que la grossesse me fatigue beaucoup, cela influence sur mon moral et sur mes émotions. C’est cela qui fait que je peux très bien être ravie d’aller travailler ou alors épuisée au point de rester la journée au lit. Heureusement pour moi, aujourd’hui c’est mon jour de congé et je semble en forme. C’est bien pour cette raison que je décide de me rendre en ville pour faire quelques achats pour le bébé. Rohan n’est pas là pour voir cela et ce n’est pas plus mal, il m’aurait encore répété que nous avons déjà le nécessaire à la maison. Ce n’est pas de ma faute, pour mon futur fils, je suis une acheteuse compulsive. Je commence à bien connaître les magasins de la rue commerçante, tout comme les vendeurs commencent à me connaître. Je veux que tout soit parfait pour dans trois mois et je n’arrive pas à me contrôler. La chambre est bientôt terminée, les armoires sont remplies, suffisamment, et pourtant, je trouve toujours une petite place pour rajouter un ou deux pyjamas. Malheureusement pour moi, tous ces achats font que je me retrouve en mauvaise posture en sortant de la boutique. J’ai plusieurs sacs sur l’épaule, d’autres au bout de ma main et à cela s’ajoute le café que j’ai eu la bonne idée d’acheter en sortant de la galerie marchande. C’était à éviter, je m’en rends bien compte maintenant. C’est donc bien chargée que je décide d’appeler Rohan pour qu’il vienne me chercher en ville. Laisser rentrer une femme enceinte aussi chargée ne serait clairement pas gentil de sa part. Mais le coup de fil n’a pas le temps d’être passé que la catastrophe arrive. L’un de mes sacs s’accrochent à un poteau, je perds légèrement l’équilibre et ma tasse de café se renverse, non pas parterre, mais sur le chemisier d’une femme qui passait à côté de moi. « M*rde. Je suis vraiment désolée. Je suis rentrée dans le poteau et j’ai perdu l’équilibre. Je suis vraiment désolée. » Dis-je rapidement avant que des cris de colère ne s’échappent des lèvres de la femme. |
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