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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 La timidité ressemble à la dissimulation, elle en a toute la profondeur. [Alastair]

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MessageSujet: La timidité ressemble à la dissimulation, elle en a toute la profondeur. [Alastair] (#)   La timidité ressemble à la dissimulation, elle en a toute la profondeur. [Alastair] EmptyMar 4 Juil - 19:03

La timidité ressemble à la dissimulation, elle en a toute la profondeur.



Je regardais le paysage défiler à travers la vitre de la voiture de sport de Sasha. Silencieux, je ne disais pas mot, craignant intérieurement de rentrer chez ma famille d’accueil. Comment réagiraient-ils en me voyant ? Comment comprendraient-ils ma fuite ? Ils n’étaient pas de mauvaises personnes, du moins concernant Tom et sa mère, les deux seules personnes que j’ai pu rencontrer. J’ai très rapidement aperçu au détour d’un couloir Monsieur Berenson, mais il eut tout juste le temps de me saluer avant de retourner dans son bureau dans lequel, disait-il, beaucoup de travail l’attendait. Soit, ça ne m’avait pas dérangé, déjà parce que je n’étais pas une priorité, mais aussi parce que… je devais avouer qu’il me faisait un peu peur… Il était grand et des cicatrices barraient son visage dur et froid. Plus je pourrai l’éviter, mieux je me porterai, même si j’étais là pour au moins trois ans, c’est-à-dire jusqu’à ma majorité.
Le cœur battant la chamade, je voyais l’océan et son écume perler au loin sur le sable alors que nous longions la côte, la plage était dépeuplée de baigneurs en ces temps glacials. Seuls quelques couples se baladaient en amoureux, bras dessus, bras dessous ou bien main dans la main, tandis que des chiens s’amusaient à courir sur le sable mouillé. J’enviais tellement leur innocence passagère, à toutes ces personnes qui savaient profiter de la vie comme moi j’en avais pu profiter lorsque Papa rentrait, c’est-à-dire trop peu souvent, et pas si longtemps. J’aurai tout donné pour profiter à fond de ce dernier moment passé avec lui avant qu’il ne reparte définitivement en mission et ne revienne jamais. Je me souviens que c’était un mois d’août, et que nous avions décidés de quitter New York pour nous rendre en Floride. Ce fut les vacances les plus magiques que je n’eus jamais connues, où nous nous étions arrêtés au parc d’attraction de Orlando, avant de descendre vers Miami. La plage, les surfeurs, des femmes magnifiques que je ne regardais pas, trop occupé à admirer les muscles que les jeunes hommes exploitaient. Etait-ce eux que je regardais, ou bien leur physionomie que je leur enviais ? Je l’ignorais, même si plus le temps passait, plus je me faisais une idée sur la question. Alors je m’étais mis en maillot, enroulé autour d’une serviette pour que l’on ne me regarde pas, moi qui à dix ans encore était si frêle. Et je vous rassure, cinq ans plus tard ça n’a toujours pas changé… A dix ans, c’est bien normal de ne pas être musclé et d’avoir le corps d’un petit garçon que nous sommes encore. Mais à quinze ans… j’aurais au moins aimé avoir un quart de ce qu’ils avaient. Mais Sasha m’avait promis que nous ferions du sport ensemble, et je le croyais. Après tout, il était l’une des rares personnes en qui je faisais confiance. Tout du moins même la seule personne vivante en qui c’était le cas et que j’estimais. Mais qui sait, peut-être qu’ici, à Island Bay, les choses changeront. Je n’avais pas grand espoir en la chose, mais après tout je n’avais que quinze ans et n’avais encore vu que le côté diabolique d’une existence qui semblait ne pas vouloir me faire de fleur. Mais rassuré et réconforté par Sasha, j’avais envie de voir les choses plus positivement, même si j’avais peur de ce qui se passerait quand je rentrerai. Les Berenson seront-ils en colère contre moi ? M’en voudront-ils d’avoir fugué ? Le verront-ils comme une attaque personnelle, ce qui n’était pourtant pas le cas ? Du peu que je connaissais d’eux, ils étaient suffisamment généreux et ouverts pour que ça ne soit pas le cas. Tout ce que j’espérais, c’était de tomber sur Madame Berenson ou bien sur Tom, les deux seuls que je connaissais et qui, je le sentais, ne me feraient pas d’histoire et chercheraient d’avantage à me comprendre.
Je lâchai un soupir et passai une main dans mes cheveux, avant de regarder à l’arrière de la voiture pour trouver un Chiffon totalement endormi. Encore ? Décidément, le voyage l’avait fatigué. Après tout, cela ne faisait que quatre jours aujourd’hui que nous étions arrivés, nous avions veillé tard puisque j’avais décidé de fuguer en pleine nuit, à trois heures du matin, et que nous nous étions couchés aux alentours de cinq heures, après mon malaise dû à toutes ces émotions fortes de tristesse et de désespoir qui se percutaient et s’entrechoquaient entre elles. Enfin, je reconnus le chemin qui menait à leur immense et luxueuse demeure. Mon ventre se serra, et nous passâmes le portail d’entrée avant de nous aventurer jusqu’à la propriété. Sasha me déposa à l’entrée sans descendre, puisqu’il avait déjà eu Madame Berenson au téléphone, et me souhaita bon courage. Je le remerciai une nouvelle fois, fis descendre Chiffon qui se réveilla et se mit à bâiller avant de s’étirer, pépère, et descendre de la voiture qui s’en alla et s’éloigna pour disparaître. Je lâchai un nouveau soupir, cette fois pour me donner du courage, et frappai à la porte d’entrée, n’ayant pas encore acquis l’habitude de rentrer comme si c’était mon nouveau chez moi, ce qui était pourtant le cas. Je pénétrai dans le hall, me retournai pour refermer la lourde porte, et me figeai soudain lorsque je reconnus cette voix. Oh non, pas Monsieur Berenson… Mon chien se mit aussitôt à aboyer avec fracas et je me penchai aussitôt pour le prendre dans mes bras, sac-à-dos sur le dos, et le caressai pour le calmer, en vain, avant de remonter lentement mon regard vers lui. Ou plutôt vers eux… Mes yeux bleus océan se posèrent tout d’abord sur l’immense rottweiler qui semblait déclencher la fureur de mon chien pourtant si petit comparé à lui – à beaucoup d’autres espèces – avant qu’ils ne se posent sur lui.

« B… bonjour… » Bégayai-je, intimidé.


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MessageSujet: Re: La timidité ressemble à la dissimulation, elle en a toute la profondeur. [Alastair] (#)   La timidité ressemble à la dissimulation, elle en a toute la profondeur. [Alastair] EmptyMer 5 Juil - 19:07

la timidité ressemble à la dissimulation.
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Rien, rien n'est facile quand on vie dans cette grande maison. Cette maison qui est partager avec plusieurs gamins. Entre mes propres enfants, mais aussi les enfants adoptifs je n'ai pas le temps de m'occuper de tout le monde. Je n'ai pas le temps d'aller voir tout le monde. J'ai déjà du mal a m'occuper des sales caractères de mes propres enfants, alors quand ma femme vient m'annoncer la fugue d'un jeune qui venait toujours d'arriver il y a deux jours. Je ne sais pas quoi faire sur le coup. Mais je finis mes papiers. Mes papiers pour le boulot. Oui mon boulot passe avant tout car malgré tout c'est quand même grâce à moi que cette maison tourne plus bien, très bien même. Je viens alors me poser la question de où tu as pu aller. Bon c'est pas comme je t'avais déjà parler parce que oui, oui je ne suis pas du genre a sauter sur les petits nouveaux. A sauter sur les petits nouveaux qui arrive à la maison pour les accueillir, c'est peut-être mon seul problème. Je n'ai jamais été une personne très accueillante et je ne le serais jamais malgré moi. Mais tu as l'air d'être un gamin qui a besoin qu'on le recarde et qu'on le soutienne tout simplement. Mais déjà je n'ai pas réussi a soutenir mon propre fils dans ses choix alors comme je vais faire pour te soutenir toi. Mais c'est comme ça et pas autrement on verra bien. J'avais passer quelques coups de fils pour essayer de savoir ou tu es partie mais je n'ai pas eu grand retour. Assis à mon bureau je viens alors passer une main sur mon visage en soupirant. Si ma femme apprend que j'ai pas eu grand chose je vais passer un sale quart d'heure. Mon chien est allonger juste devant mon bureau a somnolé. Je le regarde en soupirant. Je viens alors me lever de ma chaise mais un bruit l'attire l'attention de mon chien mais moi aussi. La porte, je sais que ma femme est partie avec les enfants s'aéré la tête. Je viens alors ouvrir les portes de mon bureau pour commencer à marcher dans le hall qui rejoint rapidement la grande pièce qui est le hall d'entré. Je viens jusqu'au escalier puis je m'appuie doucement contre les barreaux quand je vois que c'est toi un soulagement se fait en moi, réellement. Mon chien se mets à aboyer parce qu'il ne reconnaît pas les personnes directement. Je siffle un coup et il s'arrête juste devant toi. Je pouvais voir qu'il a foute un trouille d'enfer a ton petit chien mais à toi aussi. Mon rottweiler noir avec une tâche marron dans le coup s'assoit face à toi, mais il reconnaît. Même lui te reconnaît mieux que moi. Je vois que je te mets mal à l'aise. Mes cicatrices sur le visage, ma carrure assez imposante et cet voix, grave et imposante elle aussi. « Bonjour Joshua. » je dis calmement en descendant les marches pour venir face à toi. Je vois ton petit chien apeuré dans t'es bras. « Tu peux le toucher Jack. Il n'est pas méchant, très imposant mais fait moi confiance il se laisse faire. » Je te dis toujours aussi calmement pour que tu n'es pas peur. Bon je suis peut-être le bourreau de cette maison le bourreau timide, mais non, j'ai quand même un savoir vivre malgré tout. Je me permets alors t'approcher doucement ma main vers ton chien pour lui caresser le haut de la tête, il est apaiser par ta présence ce qui est tout à fait normal. On a toujours accepter les animaux, mais certains animaux sont interdits, comme les serpents ou autres. J'adore les animaux, mais par moment ma femme accepte bien trop d’animaux qui ne sont pas supportable. Les oiseaux, je trouve ça beau mais... dans la maison, la dernière fois qu'on a eu un j'ai ouvert la cage pour qu'il s'envole. On tient pas un oiseau en cage. Bon après tout j'ai eu la colère du jeune mais ce n'est pas grave, pour ma part c'était qu'une petite crise et quand ce jeune a compris qu'il ne fallait pas oser la voix avec moi c'était très vite cette personne n'a jamais recommencer. Ouais je ne supporte pas ça, mais les chiens, je trouve ça adorable. « Laisse le cavalé tu vas voir qu'il va vite s'entendre avec Jack. » tu pouvais voir que mon chien ne bouge toujours pas et ne bougera pas si tu veux le caresser. « Alors Joshua, tu veux aller poser t'es affaires dans ta chambre ? » je ne veux pas te brusquer maintenant, je n'ai pas envie de te demander pourquoi tu es partie mais ça viendra rapidement. Je vais essayer de te mettre à l'aise avant tout. C'est pas facile mais bon, je trouve que je m'en sors pas trop mal pour le moment. Puis t'es un môme paumé, je ne veux pas te faire plus peur que je ne le paraît déjà. Même si tu n'es pas bavarre je vais réussi a te faire parler, doucement mais surement, te montré que même si j'ose la voix la plus part du temps je ne suis pas con.

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MessageSujet: Re: La timidité ressemble à la dissimulation, elle en a toute la profondeur. [Alastair] (#)   La timidité ressemble à la dissimulation, elle en a toute la profondeur. [Alastair] EmptyVen 7 Juil - 17:25

La timidité ressemble à la dissimulation, elle en a toute la profondeur.



Mon souffle se coupa lorsque mes yeux se posèrent sur le chien, puis sur son maître. Je ne saurai dire lequel des deux me fait le plus peur, mais j’en avais bien une petite idée. Je pris Chiffon dans mes bras et le caressai lentement pour qu’il se calme, lui qui n’avait de cesse d’aboyer et de trembler à la fois. Il voulait certainement montrer qu’il était apte à se défendre malgré sa peur, lui qui semblait donc être plus courageux que moi. Car dans ma voix mon salut mourut. J’avais toujours été et serai toujours poli, mais face à lui j’avouais que je ne savais quoi faire. Est-ce que je devais expressément demander pardon et justifier ma fugue, ou bien devais-je attendre en silence qu’il me donne l’accord pour prendre la parole ? En le regardant, des centaines de questions n’essaient dans mon esprit : qui était-il réellement ? Personne ne semblait traumatisait ici, alors quel jeu cachait-il ? Comment s’était-il faites ces cicatrices sur son visage ? Avait-on le droit de parler en sa présence ? Qu’attendait-il de nous ? Faisait-il des messes noires en sacrifiant de jeunes adolescents comme moi ? Bon d’accord, je l’admets ma dernière question était stupide, mais c’était simplement pour montrer à quel point il me faisait peur et m’impressionnait. Pourtant, c’est d’une voix parfaitement calme et maîtrisée qu’il me rendit on salut, mon prénom sortant de sa gorge comme autant d’autorité que d’une certaine forme de douceur. Il descendit les marches calmement, et je le regardais faire en déglutissant avec peine. Il m’invita à caresser son chien qui, disait-il, était tout sauf méchant. Je voulais bien le croire, ça. L’habit n’a jamais fait le moine, et vu comme il semblait obéir envers son maître, je supposais qu’il était bien éduqué. D’un autre côté il était franchement intimidant, mais j’avais comme la conviction que si je refusais l’invitation de Monsieur Berenson, j’allais en payer le prix fort. Etait-ce idiot comme pensée, ça ? Je l’ignorais également. Alors je posai mon chien au sol, qui se précipita aussitôt derrière mes jambes, et je levai lentement ma main vers le rottweiler. Je le laissai la sentir pour qu’il s’habitue et afin de ne pas faire de gestes brusques, avant de caresser doucement la tête. Ses paupières papillonnèrent, comme si mes douces caressent avaient le pouvoir de l’apaiser. Et alors seulement mon cœur commença à reprendre un battement un peu moins anarchique. Je dis bien « un peu moins », car il n’en demeurait pas moins que ses cognements étaient si forts qu’ils me faisaient mal à la cage thoracique. Après tout, ne l’appelait-on pas ici le « bourreau » ? A le voir, je comprenais qu’on lui donne ce surnom, même si… en fait il avait l’air plutôt gentil. Mais comme j’étais un éternel méfiant, il me faudrait encore un peu de temps et d’autres preuves avant de m’en faire mon propre opinion. Je me raidis lorsqu’il arriva à ma hauteur, et repris mon chien qui venait renifler le sien d’un air curieux. Le serrant légèrement plus contre moi comme si j’étais plus fort en présence de mon petit bichon maltais blanc sa grande main vint se poser sur lui pour le caresser avec douceur. Chiffon renifla le bout de ses doigts et les lâcha paisiblement. Bon, visiblement le feeling passait entre eux, et je faisais toujours confiance à mon chien pour cela. Il avait toujours eu la faculté de ressentir les gens bien qu’il distinguait aisément des mauvais. Alors si lui lui avait laissé une chance, pourquoi moi ne le devrais-je pas ? Il m’invita alors à le reposer à nouveau et à le laisser vivre sa vie, et certainement, ce que j’avais craint jusqu’alors, le laisser jouer avec le rottweiler prénommé Jack. J’acquiesçai d’un hochement de la tête, étant toujours aussi craintif personnellement, et murmurai à mon chien :

« Allez, vas-y. »

Sa toute petite queue battant les airs, il se mit à tourner autour de Jack et celui-ci se redressa pour le renifler. Puis mon chien commença à entamer un jeu avec lui et se mit aussitôt par aboyer joyeusement, avant que tous deux ne se mettent à courir dans le hall. Les quittant des yeux, je relevai lentement la tête vers Mr Berenson, et répondis à sa question qui était de savoir si je voulais bien aller poser mon sac-à-dos dans « ma » chambre, un timide et à peine audible :

« Oui, Monsieur. »

Je montais les larges escaliers qui menaient au premier étage, et traversai le couloir, Monsieur Berenson marchant près de moi avant de rejoindre l’une des nombreuses portes qui, elle, menait à ma vaste chambre. Ils devaient vraiment être fortunés, leur maison était superbe. Je posai mon sac contre le pied du lit, et poussai un profond soupir avant de me tourner vers lui, et d’oser à peine croiser son regard pour lui dire :

« Je… je vous demande pardon d’être parti. Je ne pense pas que vous ayez eu peur pour moi mais davantage pour les services sociaux. Ce serait logique. J’ose espérer qu’ils ne sont pas au courant de ce que j’ai fait. Je… ne voudrais pas vous causer d’ennuis. » Lui dis-je.

« Et puis je ne veux pas que vous preniez cette fuite pour quelque chose de personnel. Vous n’avez rien fait, et Tom et Mrs Berenson sont très gentils. »


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MessageSujet: Re: La timidité ressemble à la dissimulation, elle en a toute la profondeur. [Alastair] (#)   La timidité ressemble à la dissimulation, elle en a toute la profondeur. [Alastair] EmptyMer 19 Juil - 13:53

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Ce qui est sur c'est que je trouverais ça tout a fait normal que tu te poses des tas de questions à mon sujet mais surtout, surtout que je te fasse peur, je peux le voir à la façon que tu tiens ton chien, la façon d'avoir se regard fuiant. C'est normal. Le jour ou un adolescent me dira qu'il n'a pas peur de moi je pense que je m'inquiéterais mais bon c'est comme ça. Quand je vois que Jack te fais assez peur je te propose de le caresser te montré que malgré tout, lui non plus est pas méchant. Chien de garde mais pas méchant quand il connait les personnes. Je t'observe faire, je te laisse déposer le tien puis je te laisse approcher Jack. Quand je vois qu'il se laisse totalement faire mais surtout qu'il apprécie je laisse un fin sourire se faire sur mes lèvres. Voilà qui peut te rassuré, tu sais qu'il n'est pas méchant et qu'il ne s'en prendrait pas à toi. Je viens alors faire de même avce le tien, quand tu l'as a nouveau contre toi. Je le laisse me lécher les doigts mais aussi je vois qu'il se laisse faire, se laisse caresser. Puis quand je te propose de le laisse aller, je voyais bien que les deux avaient juste envie de jouer tout simplement. Quand tu le dépose à terre et que le mien se lève juste pour le sentir je souris toujours mais doucement. Les laissant partir jouer dans le hall je peux voir qu'ils s'amusent simplement. Quand je te propose de monter déposer t'es affaires, je garde toujours un regard sur ta personne, je veux être rassurant malgré tout. Puis je ne sais pas, je ne pense pas que tu sera le genre de gosse a vouloir foutre la merde, a être méchant et ingrat, car tu n'aurais pas cette attitude de toute façon. « Oui, Monsieur. » je te laisse passer devant moi pour que tu puisses monté, tu sais très bien ou se trouve ta propre chambre. Les chambres sont la plus part du temps à l'étage se qui est assez pratique la plus part du temps mais bon, je ne sais pas si je pourrais quitter cette maison un jour. Je te suis tranquillement, te laissant marcher devant moi puis une fois que tu ouvres la porte je reste a l'encardrement de celle-ci. J'appuie doucement mon épaule contre et croise mes bras sur mon torse. Quand je te vois te retourner rapidement vers moi je t'observe tranquillement. « Je… je vous demande pardon d’être parti. Je ne pense pas que vous ayez eu peur pour moi mais davantage pour les services sociaux. Ce serait logique. J’ose espérer qu’ils ne sont pas au courant de ce que j’ai fait. Je… ne voudrais pas vous causer d’ennuis. » je t'écoute tout simplement, je vois aussi que tu as envie de dire autre chose alors je te laisse le temps de le faire. « Et puis je ne veux pas que vous preniez cette fuite pour quelque chose de personnel. Vous n’avez rien fait, et Tom et Mrs Berenson sont très gentils. » je secoue doucement la tête de gauhce à droite puis je m'approche docuement de ta personne, je dépose une main rassurante sur ton épaule. « Ne te tracasse pour tout se qui est services sociaux etc, je ne les ai même pas prévenu et ma femme ma dit que tu allais revenir à la maison et j'en étais perçoidé aussi. » je te fais une signe de t'asseoir sur ton lit puis je viens tiré la chaise de bureau pour m'installer dessus à mon tour. « Je peux très bien comprendre que ça soit difficile pour toi ici. Même si Tom et Jane sont très gentil avec toi. Je suis peut-être le bourreau de service comme beaucoup le pense mais je me suis quand même inquiéter pour toi quand j'ai appris que tu étais partie. » Je garde une voix calme mais aussi je veux te rassuré. « Tu sais, même si je te fais peur, ou que j'impressionne assez je suis aussi là pour t'écouter quand ça ne va pas. Si tu ne te sens pas à ta place ici, vient me voir on peut essayer d'en parler et de trouver une solution. Aussi, si quiconque te cherche des embrouilles au lieu d'essayer de les reglés seul, surtout ici, parle moi s'en c'est le mieux à faire tu sais ? » je me penche un peu appuyant mes coudes sur mes jambes continuant de te regarder. « Puis pour ta fuite, je l'ai déjà oublier. Tu veux me parler des raisons qui ton poussé à faire ça ? » j'aimerais juste que tu réussisse a te confier, mais aussi je veux te prouver que je suis peut-être le méchant ici mais aussi que je suis à l'écoute des enfants qui vivent sous mon toit et que je ne veux que leur bien.

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MessageSujet: Re: La timidité ressemble à la dissimulation, elle en a toute la profondeur. [Alastair] (#)   La timidité ressemble à la dissimulation, elle en a toute la profondeur. [Alastair] EmptyLun 21 Aoû - 20:56

La timidité ressemble à la dissimulation, elle en a toute la profondeur.



Chiffon et Jack partirent jouer dans le hall, s’amusant comme deux chiots qui se connaissaient depuis toujours. Deux chiots dont l’un deux faisait trois fois la taille de l’autre, au moins… Mon sac serrait contre moi, je sentais mon visage me brûlait tant je rougissais, et tremblais discrètement à la fois. La vérité était stupide, mais Monsieur Berenson me faisait peur, et surtout j’avais peur de la manière dont il prendrait ma fugue. Etre puni ne m’effrayait pas, ça non, c’était simplement le fait d’apporter des ennuis à cette famille qui m’inquiétait, et j’avais peur que pour se faire il… se vengerait ? Après tout, ça serait logique. Si sa famille venait à avoir des soucis par ma faute, il serait normal de me congédier comme il se doit, physiquement ou psychologiquement. Je ne les connaissais pas encore après tout, à part Mrs Berenson que j’avais du mal à appeler Jane, et Tom. Je n’avais pas encore eu le temps de rencontrer les autres occupants de ces lieux, les fuyants comme la peste dès le premier jour. J’avais peur qu’ils se rient de moi, que je devienne leur petite tête de turc comme je l’avais toujours été partout où j’allais. Je voulais être seul avec mon chien et rentrer chez moi. C’est tout.
Je m’exécutai lorsque Monsieur Berenson – dont j’avais déjà oublié le prénom que je n’utiliserai sans doute jamais – me proposa de monter dans ma chambre pour poser mon sac à dos, et montai les superbes et larges escaliers avant de traverser le long couloir et me rendre vers l’une des chambres du fond qui m’avait été attribuée. J’ouvris la porte, et celle-ci était encore plongée dans le noir tandis que les premières lueurs tardives du jour commençaient à se lever, l’hiver approchant de plus en plus. J’appuyai sur l’interrupteur pour allumer la vaste pièce, tandis que Monsieur Berenson s’était adossé à l’encadrement de la porte. J’allumai la lampe du bureau pour avoir une lumière moins forte et éteignis l’éclairage principal avant de poser mon sac au pied du lit et de me tourner lentement vers lui en poussant un léger soupir. Je fixai le bout de mes Converses, gardai encore mon manteau sur moi, et dis d’une voix aussi gênée qu’intimidée, sans croiser une seule fois son regard inquiétant, que j’étais sincèrement navré d’être parti. Il était évident pour moi que ma seule absence en elle-même n’est pas affolée, mais que c’étaient davantage les services sociaux qui pourraient leur causer des ennuis. Tout ce que j’espérais, c’était qu’ils ne furent pas au courant de ce que je venais de commettre la veille. Il resta silencieux. Suffisamment pour que j’ai le temps d’ajouter que ça n’était en rien à cause d’eux que j’avais fait cela. C’est vrai quoi, ils étaient tous très gentils ici, du moins les deux seules personnes que j’avais croisées, à savoir sa femme et l’un de leur fils Tom. Je vis Monsieur Berenson hocher la tête. Je ne savais pas vraiment ce que cela signifiait, mais je me raidis lorsqu’il s’approcha de moi et qu’il posa sa grande main sur ma frêle épaule. A mon plus grand soulagement, il m’expliqua que personne n’avait appelé les réseaux sociaux, et qu’ils étaient tous persuadés que j’allais revenir. S’il n’y avait pas eu Sasha… s’aurait été moins une en tout cas. A l’heure qu’il était je serais encore dans l’avion direction les Etats-Unis, si je ne m’étais pas fait arrêter à la frontière.
D’un signe de la tête, il me demanda (ou m’ordonna ?) de m’assoir, ce que je fis aussitôt au bord de mon lit. Il tira alors la chaise roulante du bureau pour se placer face à moi, et me dit d’une voix qui demeurait aussi virile que profondément douce que lui aussi, tout comme sa femme et son fils, s’étaient inquiétés pour moi. Surpris, je redressai légèrement la tête, sa oser toutefois croiser son regard. Et là, il eut ses paroles qui surent me toucher très sincèrement, lorsqu’il m’expliqua que quand bien même il était pour le moins intimidant, il serait toujours là pour moi et pour m’aider à régler mes soucis. Et lorsqu’il posa son menton sur la paume de ses mains et arriva à ma hauteur, il déclara qu’il avait déjà oublié ma fugue. Je lâchai un nouveau soupir, avant de me raidir légèrement lorsqu’il me demanda les raisons de ma fuite. Décidément, cet homme n’était pas tel que je le croyais. Jusqu’à présent, je voyais en lui un bourreau, et chacune des cicatrices qui barraient son visage m’interpellaient. Au fond, elles avaient toutes une histoire, et si j’aurai indiscrètement aimé savoir lesquelles, j’en avais aussi peur. Mais peur de quoi ? D’un homme qui avait lui aussi eu son passif ? Lui aussi ses misères ? Non, il était peut-être dur, mais aujourd’hui il était doux avec moi, et je sentais que ça n’était pas un mensonge, pas une attitude feinte.
Je nouai mes mains, et restai un instant silencieux, sans savoir par où commencer. Et puis finalement, je décidai de lui laisser sa chance. Sans savoir pourquoi, j’avais confiance en lui. Confiance en la manière qu’il avait de me parler, d’aborder les choses pour m’apaiser.

« Je… j’ai peur, en fait. Peur que ça se passe ici comme aux Etats-Unis, que je sois une victime gratuite envers des personnes qui se complairaient à me torturer physiquement et mentalement. Ça a toujours été comme ça, vous savez. Au lycée, au collège, à l’école… Je… ne sais pas comment ça va être ici, mais j’en ai une farouche idée. Et puis j’avais peur que dans votre maison je ne sois pas accepté. Que je sois un numéro parmi d’autres adolescents. Vous êtes tellement nombreux… Et… ne le prenez pas mal mais envers vous aussi. J’avais peur de ne pas être accepté parmi vos enfants et votre femme, même si je connais déjà un peu Tom et votre épouse. Et puis… » C’était tellement dur de se livrer, et cela faisait tellement de bien à la fois.

Je ne pensais pas que je parviendrai autant à m’exprimer envers Monsieur Berenson, et j’essuyai d’un revers de la manche deux larmes qui s’étaient misent à poindre.

« Et puis j’ai peur de commencer le lycée. Et je refuse que la maison de ma mère et de son… fiancé ne soit vendue. C’est aussi la mienne et je ne veux pas que tous mes souvenirs que j’ai d’elle ne disparaissent avec l’arrivée d’une nouvelle famille alors que tout ce qu’il me reste d’elle et de mon Papa se trouve dans ce sac et autour de mon cou. » Lui dis-je en sortant de mon haut le collier de la plaque militaire de mon père disparu au combat.


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MessageSujet: Re: La timidité ressemble à la dissimulation, elle en a toute la profondeur. [Alastair] (#)   La timidité ressemble à la dissimulation, elle en a toute la profondeur. [Alastair] EmptyMar 22 Aoû - 13:46

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Rien n'est parfait dans la vie, alors ouais, ouais j'essaye de te mettre en confiance comme je le peux mais aussi te prouver que non, non je ne suis pas le bourreau de la maison comme beaucoup penser, mais surtout si tu écoutes les paroles d'Andrew, ouais lui te dira exactement ça sans aucun gêne mais c'est surtout pour que tu ne sois pas en confiance et ce n'est pas le but du jeu, ni le but tout simplement. Un marmot comme ça qui pense faire la loie ou même se pense plus fort que tu le monde, il n'y arrivera pas avec moi. Une fois que je t'es accompagner dans ta chambre, je t'es laisser le temps de te poser, puis je t'explique que non je n'aurais pas eu de problème avec les services sociaux et que oui, oui je me suis inquiété pour toi car malgré tout tu es un jeune et que ouais, tu as besoin d'être soutenu ici. Je me suis approcher en te proposant de t'asseoir pour qu'on puisse discuté un peut. J'ai prit ta chaise de bureau, appuyer mes bras sur mes jambes pour être à ta hauteur puis je t'es demander pourquoi tu avais fais ça, bien sûr je te laisse le temps de parler, je ne veux pas non plus te brusquer plus que tu ne l'ai mais aussi je sais être patient. « Je… j’ai peur, en fait. Peur que ça se passe ici comme aux Etats-Unis, que je sois une victime gratuite envers des personnes qui se complairaient à me torturer physiquement et mentalement. Ça a toujours été comme ça, vous savez. Au lycée, au collège, à l’école… Je… ne sais pas comment ça va être ici, mais j’en ai une farouche idée. Et puis j’avais peur que dans votre maison je ne sois pas accepté. Que je sois un numéro parmi d’autres adolescents. Vous êtes tellement nombreux… Et… ne le prenez pas mal mais envers vous aussi. J’avais peur de ne pas être accepté parmi vos enfants et votre femme, même si je connais déjà un peu Tom et votre épouse. Et puis… » Je comprends mieux, tu ne veux pas que tout recommence, et ça vaux mieux que je le sache et que ouais, je sache tout se qu'il se passe pour que je puisse intervenir comme il se doit. Mais je sens qu'il y a autre chose, je pouvais voir que ça te rends triste, l'homme le moins tactile au monde c'était moi, mais non, non je ne jugerais pas que tu laisses exprimer tes émotions, que ouais tu souffres et que tu veux exprimer ça part des larmes c'était naturelle tout simplement. « Et puis j’ai peur de commencer le lycée. Et je refuse que la maison de ma mère et de son… fiancé ne soit vendue. C’est aussi la mienne et je ne veux pas que tous mes souvenirs que j’ai d’elle ne disparaissent avec l’arrivée d’une nouvelle famille alors que tout ce qu’il me reste d’elle et de mon Papa se trouve dans ce sac et autour de mon cou. » je plisse doucement des sourcils, ça non plus je ne le savais. Quand tu sors les plaques militaire de dessous de ton tee-shirt je relève un peut plus le nez pour les observé, c'était beau, beau que ton père aille été au combat pour son pays. Je me pince doucement les lèvres puis je viens alors prendre cette même voix, posé, pour te parler. « Tu sais, je peux très bien comprendre se que tu as vécu au lycée, collège et à l'école. C'est quelque chose de dur et pas simple, j'avais un ami comme ça et qui a réussi a trouver de l'aide en vers de grande personne. Donc, si ça recommence faut pas que tu hésites a venir m'en parler. Je suis là pour t'aider, même si tu avais peur de ne pas être accepter ici qui, bien au contraire tu l'ai réellement. Ma femme, mes enfants ou même moi on veut t'aider. Veut tu que tu puisses prendre confiance en toi mais surtout que tu saches que tu peux compter sur des personnes plus âgés que toi. » je te dis en hochant doucement la tête. « Après pour se qui est du nombre d'enfants qui a pu avoir ici, mes enfants, ne t'inquiète pas tu n'es pas un nombre parmi d'autre, tu es un jeune qui a besoin d'être soutenu et écouter et ont sera tous là pour ça. Si tu as aussi le moindre problème a la maison, que ma femme n'arrive pas a le géré ou que tu veux directement m'en parler, je vais te passer mon numéro comme ça, tu m'appelles directement et je réglerais le problème d'accord ? Je ne veux pas que tout se que tu as vécu continue a te poursuivre dans ta vie futur. Si tu es ici c'est pour que tout ça change. » Je te dis sur toujours sur le même timbre de voix mais aussi avec sincérité. Ouais, j'ai pas envie que tu te sentes mal à l'aise et que tu ne veux plus rester ici. « La peur de commencer le lycée c'est normal. C'est un endroit nouveau, où tu ne connais personnes mais je suis sur que tu réussira a te faire des amis Joshua. Vaux juste que tu réussisses à t'ouvrir un peut plus, sans raconter tout se que tu as vécu, mais que tu réussisses a t'intégrer comme une personne dite normal tu vois ? » je dis en hochant doucement la tête. « Et pour se qui est ta maison familiale, je ne peux pas faire grand chose. A moins que tu veux récupéré d'autre chose là-bas, d'autre objet, photo ou tout se que tu veux, rien est débile. On ira y chercher ensemble si tu veux d'accord ? » ouais je veux que tu te sentes aussi chez toi, et tout se qui peux te rappeler tes parents, t'es souvenirs on ne refuse pas. « C'est beau que tu aies encore les plaques de ton père, ne les caches pas, laisse les bien autour de ton cou et tu sais que ton père sera toujours près de toi mon grand. » je dis en souriant, puis je viens me lever doucement pour m'asseoir à coter. Je passe doucement mon bras autour de t'es épaules en te regardant doucement. « Ce n'est pas simple de perdre ses parents croient moi, j'ai perdu ma maman très jeune et je sais que c'est une souffrance. Mais dit toi que, tu n'l'oublieras jamais. Même si en vivant tout les jours tu penses que c'est le cas, non, tu auras toujours un petit truc qui te fera rappeler qu'elle t'aime et que toi aussi tu l'aimes. Toi c'est ton père, tu as ses plaques et grâce à ça tu n'oubliera jamais ton père qui t'aimais plus que tout au monde parce que tu es son fils, son enfant, sa cher, son sang. Tu sais, j'ai aussi quelque chose de ma maman que je porte très souvent. » je retire doucement mon bras de ta personne, puis je viens remonter ma manche de ma veste en laine, laissant apparaître quelques tatouages mais je viens te montré mon bracelet de perle noir, trois rangés lié, que j'ai autour du poignet. « C'était à ma mère et elle le portait tout les jours maintenant c'est moi qui le porte tout les jours, car oui je sais qu'elle sera toujours dan mon cœur. Donc n'est pas peur de vivre malgré les événements, tu sais que tu n'l'oubliera jamais. » je veux te réconforter, mais aussi te montré que ouais, ça arrive a tout le monde. Même si j'aurais pu te parler de ma sœur que j'ai perdu, je ne le fais pas, je préfère te parler de ma mère, mère qui est décédé quand j'étais un peine plus vieux que toi, mais aussi te montré que, ouais on a tous quelques choses qui nous rappelle nos personnes que l'on aime et qui nous ont quitté.

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MessageSujet: Re: La timidité ressemble à la dissimulation, elle en a toute la profondeur. [Alastair] (#)   La timidité ressemble à la dissimulation, elle en a toute la profondeur. [Alastair] EmptyMer 23 Aoû - 20:49

La timidité ressemble à la dissimulation, elle en a toute la profondeur.



Il voulait comprendre pourquoi j’avais fugué. Normal. Je savais bien que je ne passerai pas outre cette question. J’osai à peine croiser son regard, alors que j’étais assis au bord de mon lit, mal-à-l’aise, face à lui qui se tenait là, sur la chaise de mon bureau, le visage posé sur ses paumes de main à attendre patiemment ma réponse. Réponse que je lui fournis au bout de quelques instants. Je lui expliquais que j’avais peur de revivre ce que j’avais toujours vécu depuis le premier âge où l’on va à l’école. Où l’on me torturait physiquement avant d’être assez grand et évolué pour le faire psychiquement. Enfin, « évolué » est un bien grand mot, car l’est-on vraiment lorsque l’on fait subir pareille torture à autrui ? Je lui expliquai que même si la rentrée n’avait pas encore reprise, je savais très bien comment cela se passerait. Il ne fallait pas être un voyant médium pour cela. Et puis je n’étais pas le seul ici, et loin de moi l’idée d’accaparer l’attention, j’avais peur que ce qui se passerait au lycée ne se déroule ici aussi. Et que… oui, égoïstement je craignais que l’on ne me délaisse. Que l’on me laisse subir maints maux, sans réagir. Bref, que l’on me laisse crever à petit feu, sans que cela n’alerte qui que ce soit. C’était comme ça partout où j’allais, et ce qui allait cruellement me manquer c’était une présence maternelle et paternelle. Oui, ça peut paraître totalement gamin, mais qui au fond parvient à se débrouiller sans parents pour s’en sortir ? Moi j’allais fonctionner comme ça, parce que c’était toujours comme ça que je faisais. Chiffon avait remplacé Papa, et je trouverai bien un substitut pour remplacer Maman. Enfin, « remplacer »… Non, ça c’était grandement impossible. Personne ne pourra jamais les remplacer, je désire juste un peu de… tendresse ? C’est possible, ça ? Alors je lui fis part de ma seconde crainte. Seconde ? Non, j’ai perdu le fil du compte. Bref, j’ai peur pour ma maison. Parce qu’elle est le seul souvenir qu’il me reste, après que nous ayons dû déménager il y a cinq ans et demi du grand appartement dans lequel nous vivions à New York avec Papa, après qu’elle ait rencontré David, qui devint récemment son fiancé, jusqu’à ce que la mort les sépare à jamais précocement. J’étais attaché à la maison et aux biens matériels qui y étaient restés sans que l’on ne m’autorise à les emporter lorsque je partis à l’orphelinat. C’étaient tout autant de souvenirs dont je refusais de me séparer. Et à voir le regard de Monsieur Berenson que je croisai à la va-vite, je voyais qu’il me comprenait. Je repensai alors à la proposition de rachat de ma maison par Sasha. J’ignorais si je devais lui en parler ou pas. Devais-je dire à Monsieur Berenson qu’un sombre inconnu jusqu’à la veille au soir où je l’avais rencontré avait proposé de racheter l’entièreté des biens qui auraient dû me revenir de droit à ma majorité, mais qui disparaissaient à cause d’une politique mal ficelée ? Alors je lui confiais que tout ce qu’il me restait d’elle c’était mon chien et quelques photos, et de Papa ses plaques militaires qu’il m’avait confié avant de repartir à la guerre… définitivement. Je les sortais de mon col et les lui montrais avant de perdre mon regard dessus, silencieux, le cœur pincé, jusqu’à ce que la voix de Monsieur Berenson ne retentisse dans « ma » chambre. Il me dit qu’il comprenait que j’ai peur de revivre les maltraitances scolaires que j’avais subies jusqu’à lors, et que si elles reprenaient, je devais à tout prix lui en parler, moi qui étais totalement accepté parmi les siens. Ils voulaient tous m’aider, me dit-il. Ils seront tous là pour moi, qu’importe le nombre qu’ils sont. Je comprenais que chacun était un membre à part entière de cette famille auquel il appartenait légalement, mais pas par le sang. Il me dit même qu’il me passerait son numéro de téléphone au cas où je rencontrerai un problème quelconque, et il s’occuperait du problème. Il termina sur ces belles paroles que j’étais ici pour que tout cela change. Je hochai la tête et la baissai, lâchant d’une petite voix :

« Merci, et… désolé d’être déjà un poids pour vous tous… »

Puis nous parlâmes du lycée. Il m’expliqua que c’était normal d’avoir peur de faire ma rentrée. Après tout, je ne connaissais ni les lieux, ni personne. Le temps m’aidera à me faire de nouveaux amis, et sans parler de moi comme un livre ouvert, je pourrai réussir à m’intégrer aux autres comme une personne lambda. Je hochai une nouvelle fois la tête, les yeux rivés sur mes Converses noire et blanches. Puis les paroles qu’il ajouta concernant ma maison et le fait d’aller un jour prochain y chercher les souvenirs qu’elle y recelait étaient possible. Et nous pourrions y aller ensemble. Je reniflai, et passai un revers de main sur mes yeux embués. Je refusai de pleurer, et je ne pleurerai pas. Il me parla également des plaques de Papa et me conseilla de ne pas les cacher. Mais j’avais tellement peur qu’on ne me les arrache ou je ne sais quoi qu’il m’était impossible de les montrer. Et puis, je préférais les garder près du cœur. C’était certainement idiot, mais c’était ma croyance. Je croisai son sourire et me demandai si cela lui arrivait souvent de le faire. De sourire. Il avait l’air tellement dur, mais était en réalité tellement gentil que je n’en revenais pas moi-même. Comme quoi, on peut faire des rencontres vraiment surprenantes !
Monsieur Berenson se redressa et vint s’assoir à mes côtés. Son bras passa autour de mes frêles épaules, et sa voix me parvint avec douceur lorsque je relevai lentement le visage vers lui. Il me parla de sa mère et du souvenir impérissable qu’elle lui avait laissé. Il retira son bras de mes épaules et me montra ce bracelet de perles toutes noires qu’il portait à son poignet tatoué. Avait-il beaucoup de tatouages ? C’est comme ça que je me l’imaginais en tout cas. Je hochai à nouveau lentement la tête lorsqu’il me dit que je ne pourrai jamais les oublier. Malgré moi, malgré que je me l’étais toujours interdit de le faire devant qui que ce soit et pour la seconde fois en deux jours, je laissai des larmes s’écouler sur mes joues, et dans un petit et triste sourire cependant très sincère, je lui dis :

« Merci, Monsieur Berenson. Merci beaucoup. Et encore pardon, je ne pensais vraiment pas que je tomberai sur des gens aussi doux et compréhensifs que vous. A vrai dire, vous… m’impressionniez un peu… » Lui dis-je en riant légèrement.

Prenant une légère inspiration, je vis la tête de mon chien apparaître sur le pas de la porte et je me penchai pour qu’il vienne sitôt me voir, rejoignant mes mains pour des caresses.

« Je vous promets que je me tiendrai à carreaux et que je ne ferai plus de fugues. C’était idiot, j’en ai conscience. Il aurait suffi que j’ai moins peur de vous parler… »

Dans la famille Pétochard, je demande le fils…


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MessageSujet: Re: La timidité ressemble à la dissimulation, elle en a toute la profondeur. [Alastair] (#)   La timidité ressemble à la dissimulation, elle en a toute la profondeur. [Alastair] EmptyLun 28 Aoû - 0:51

la timidité ressemble à la dissimulation.
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Rien, rien n'est facile dans la vie et je peux entendre que pour toi non plus. C'est pour ça que je te propose clairement que si tu as le moindre problème de m'appeler moi en premier et je viendrais à ton secours ouais, c'est le principale je trouve. « Merci, et… désolé d’être déjà un poids pour vous tous… » je secoue doucement la tête de gauche à droite à t'es paroles. « Ne dit pas ça. Plus tu vas te dire que tu es un poids pour moi, ou les autres moins tu vas réussir a être prit au sérieux. Dit toi plus que, et bien que même si tu as fais une erreur et surtout que personne ne t'en veux et bien tu vas pouvoir continuer a vivre avec ça et a avancer. » Bien sûr je t'écouter, je t'écoute me parler de tes parents, mais aussi je te laisse le temps de t'exprimer, de trouver les mots justes a t'es idées, et t'es émotions. Je peux très bien voir que tout ça te fait du mal et te bouleverse se qui est totalement normal, mais se que je peux totalement comprendre aussi. Car tu peux avoir pas grand chose des personnes qui te sont cher mais qui ne sont plus là pour toi, et bien rien qu'en revoient cet objet, ce souvenir tu sais à quel point tu l'aimes mais surtout que tu ne peux pas te passer d'elle car oui, oui tu l'as enfuis dans ton cœur à tout jamais sans vouloir le quitter et c'est pour ça que je viens à t'es coter en t'expliquant plusieurs choses, surtout en te montrant le bracelet que j'ai autour du poignet et que je t'explique que ça vient de ma mère. Mais aussi qu'il ne faut pas grand chose pour avoir un simple souvenir, même une photo tout te revient en mémoire. Mais je rajoutes aussi : « Sache que si tu es tout seul le soir dans ton lit et que tu veux pleuré n'hésite pas. N'écoute pas les personnes bêtent qui te dise « je ne pleure pas moi, je suis fort » c'est faux, tu as toujours envie de pleuré quand tu te remémore ses souvenirs et c'est normal, d'accord ? » je te dis en souriant doucement. Puis je rebaisse doucement ma manche pour la remettre comme il faut. Je garde mon regard sur toi. « Merci, Monsieur Berenson. Merci beaucoup. Et encore pardon, je ne pensais vraiment pas que je tomberai sur des gens aussi doux et compréhensifs que vous. A vrai dire, vous… m’impressionniez un peu… » je souris doucement, de nouveau. Je hoche doucement de la tête.« L'habit ne fait pas le moine comme l'on dit si bien. Je ne suis pas très tactile, pas trop du genre a prendre des personnes dans mes bras pour les réconfortés, mais j'arrive toujours a trouver les mots qu'il faut pour ça. » Je regarde ton chien arrivé dans la chambre et je te laisse le prendre dans t'es bras, le mien reste sur le pas de la porte car il sait qu'il ne doit pas entré dans les chambres. « Je vous promets que je me tiendrai à carreaux et que je ne ferai plus de fugues. C’était idiot, j’en ai conscience. Il aurait suffi que j’ai moins peur de vous parler… » Je souris doucement. « Maintenant tu sais que tu peux venir me parler quoiqu'il arrive et que je ne manges personne. » je dis avec de l'amusement dans la voix. Je viens alors me relever de ton lit. « Réinstalle toi comme tu veux, vraiment, n'hésite pas a en faire se que tu veux de cette chambre sauf la repeindre bien sûr. » je dis en souriant toujours. « Va manger un bout Jane à fait un gâteau ce matin, prends en un bout, pose toi devant la télé si tu veux, mais vas-y ne te gêne pas d'accord ? Si tu me cherche je suis dans mon bureau. » je te dis en souriant avant de partir de ta chambre pour te laisse seul.

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MessageSujet: Re: La timidité ressemble à la dissimulation, elle en a toute la profondeur. [Alastair] (#)   La timidité ressemble à la dissimulation, elle en a toute la profondeur. [Alastair] EmptyMar 29 Aoû - 18:55

La timidité ressemble à la dissimulation, elle en a toute la profondeur.



Il savait trouver les mots justes pour pouvoir me consoler. Je n’aurai jamais imaginé qu’un homme aussi impressionnant que lui puisse être aussi doux et compréhensif. Comme il l’eut dit si bien, « l’habit ne fait pas le moine », et dans son cas c’était tout-à-fait véridique. Il était si grand, ses cicatrices laissaient présager un passé dur et douloureux, et il n’était pas bien souriant. Sauf ce soir, avec moi. Je devinais aisément qu’il ne fallait pas lui chercher des noises, mais je n’avais pas l’intention de le faire. Déjà parce que ça n’était clairement pas mon genre, et ensuite parce que je n’en voyais pas l’intérêt. Bien sûr c’était plus du style de ses propres enfants d’aimer taquiner leur père ou bien de lui annoncer des choses qui le mettraient en pétard, mais me concernant il n’avait aucun risque à se faire. J’avais bien compris par deux fois l’inutilité des fugues, et la première le danger qu’elles pouvaient représenter puisque j’y avais perdu ma famille, paniquée par mon acte. Alors je hochai la tête, caressant doucement mon chien sur lequel j’avais les yeux rivés, le regard pensif, lorsqu’il me dit que si j’avais besoin de pleurer, il n’y avait aucune honte à avoir. Il était normal, selon lui et selon moi aussi, c’est vrai, de pleurer à l’évocation de souvenirs douloureux. Je le remerciai alors du fond du cœur pour toutes ses belles paroles dont j’avais mentalement bien pris note, et lui promis de la manière la plus sincère et honnête du monde, de ne plus fuguer, et d’aller lui parler si jamais j’avais des problèmes. Du moins de moins hésiter à le faire, même si ça n’était pas mon genre de venir me plaindre pour un oui ou pour un non.
Alastair se leva alors de mon lit, et me dit une nouvelle fois ce que je n’avais pas fait jusqu’alors : m’installer véritablement dans ma chambre et me l’approprier pour en faire un lieu de vie dans lequel je saurai trouver mes marques et me sentir à mon aise. Ensuite, il m’enjoignit à descendre manger un morceau de gâteau qu’avait fait sa femme, et de m’installer confortablement devant la télévision. Si j’avais besoin de quoi que ce soit, il serait dans son bureau. Je le remerciai d’un grand sourire sincère, et mon chien dû sentir à quel point je lui étais reconnaissant. Il aboya une fois en se redressant, sa petite queue battant les airs, et réclama une caresse avant de revenir à mes pieds. Je ne pus m’empêcher de rire à cet acte, et lançai à Monsieur Berenson un dernier :

« Bonne journée et… merci encore ! »

Je vidai alors mon sac et rangeai mes affaires dans mon placard/penderie. Je balayai ma chambre du regard, l’index posé sur le menton tout en me demandant comment j’allais arranger celle-ci. Mon imagination se mit alors en route, et je pensai aussitôt à mon drapeau des Etats-Unis. Il était obligatoire, en parfait compatriote, du moins ancien à présent depuis trois jours, de l’afficher haut et grand. Je l’installai alors au-dessus de mon bureau, légèrement de biais, et lentement les choses s’en suivirent. D’une chambre lambda et sans couleur se dressa une véritable chambre d’adolescent, avec des posters de mes groupes préférés que personnes ne soupçonneraient, comme la Black Parade des My Chemical Romance, mon album préféré de ce groupe dont j’étais totalement fan.
Je descendis une heure et demi plus tard et saluai Mrs Berenson d’un sourire, lui demandant si je pouvais prendre un morceau de gâteau, ce qui fut une évidence pour elle. Pommes et pépites de chocolat… comment résister ? Je mangeai tranquillement et m’installai devant la télévision, fou de joie de voir qu’ici aussi ils passaient les épisodes du britannique Mister Bean. Ainsi, le temps passa et je m’endormis sur l’un des fauteuils du salon, alors que d’une triste journée nous passâmes à quelque chose de plus joyeux.


- FIN -


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