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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mars 2024
11° - 22 ° // du soleil est à prévoir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


le jardin d'eden est un café/pâtisserie qui commence à se faire un nom à island bay.
si vous voulez rejoindre l'équipe, les portes vous sont grandes ouvertes !

une fratrie de trois enfants attend d'être complétée.
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 cuite existencielle [helios]

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MessageSujet: cuite existencielle [helios] (#)   cuite existencielle [helios] EmptyVen 14 Juil - 13:23




❝ CUITE EXISTENCIELLE  ❞


L'impression que tout ne va plus. L'impression que le monde ne tourne pas comme il faut , que le bordel est partout et l'envie d'y foutre un grand coup de hâche. Un grand coup bien planté dans leurs gueules de bureaucrates faux culs, et leurs minois de pucelles effarouchées qui pourraient te couper les couilles pour avoir ne serait-ce qu'un compte en banque même pas plein.

Mais aujourd'hui, tout est bon à prendre, basés sur des préjugés sans fondements, juste parce qu'il faut appartenir à un groupe pour ne pas se faire évincer de l'existence humaine. Alors Qaïn acceptait d'être une bête, celle qui se ballade à poil dans sa cuisine avec le café, celle qui séquestre des petits malins qui se sont introduit chez lui, celle qui se fait voler du whisky par son clébard, celle qui baise , qui boit, qui fume, qui bouffe comme un malpropre, et qui dort pas plus habillé, avec un flingue sous son oreiller des fois qu'une guérilla quelconque viendrait se venger de s'être fait pulvériser y'a des années par son ancienne unité et qui n'attendaient que sa sortie pour lui pétait la gueule. Un animal qui ne s'était pas rouillé avec les années et ce qui le pensait bon pour la retraite était bien loin du compte. Il repartait à la guerre quand on veut et ça lui manquait de plus en plus qui plus est. Son job au ranch ne lui procurait pas assez d’adrénaline et faute de le vivre le jour, ses cauchemars se faisaient encore plus violents. Il s'était retrouvé en Colombie devant un massacre qui le hantait depuis plus de vingt ans maintenant. Femmes, enfants, bébés, l'échec le plus morbide de leurs missions. Ils étaient arrivé trop tard. La règle était "ça arrive parfois" . Mais il ne pouvait se résoudre à ça. Ils les avaient massacré en retour, ces enfoirés auteurs de ce monstrueux et ostentatoire spectacle, mais pour quel résultat hormis d'avoir marquer des âmes à vie, d'en avoir volé d'autres et d'avoir un peu plus énervé le groupuscule en question... Mais être légionnaire ça passait aussi par ça, le sale boulot dégueulasse en la fermant. Et retourner d'où on vient.

Et ce soir, Qaïn était accoudé à ce bar, sorti de chez lui en mode errance, déjà entamé par l'alcool, il avait fini sa promenade hasardeuse sur un comptoir qui sentait le sable et le sel et tout semblait si parfait autour de lui. Tous ces jeunes qui s'amusaient, tous ces coeurs qui s'enflammaient. Tous ces sourires, ces alcools bien digérés et ces petits culs qui se trémoussent sur la piste de danse de ce bar idyllique, et lui. Juste lui. Le fléau dans un coin. Sa main imposante sur ce verre presque vide. Il ne sait plus le nombre qui a coulé dans sa gorge, mais il sent ses muscles brulants et tendus par ce qui se déroule autour de lui , alors que d'autres crêvent dans le monde. Certes, on ne devrait pas penser à ces merdes, mais voir ces pucelles tordre du cul et se plaignant ensuite de se faire violer, lui foutait la gerbe. Il avait besoin de plus à présent. Plus de sensations, plus de force, plus d'adrénaline, plus de non sens, plus de stimulation et tout ça n'était que du menu fretin sans difficulté sans puissance d'échange. Avec le temps, c'était compliqué d'être satisfait ... trop compliqué et l'idée de retourner au service pour crever sur le champ de bataille était de plus en plus présent. Né soldat , mort soldat.

Son pouce passe sur le bord du verre, râpeux de cales sur des doigts qui avaient encaissé une vie violente et intouchable dans sa profondeur, même si une personne avait posé un doute dans son esprit depuis quelques jours. Au point de finir par se cuver encore la gueule, sans compter cette putain d'escapade nocturne où il avait eu à ramener des shetlands échappés par deux ados à leur box. Sans déconner. Lui. Des shetlands. Il allait toucher le fond et buter quelqu'un. Il redemande un verre et vu sa carrure, le barman ne lui dit pas non. Il s'enfile le dernier verre d'une traite et se lève pour sortir du bar, le col remonté jusqu'aux joues creusées par le temps et les épreuves. Sa lourde silhouette se déplace lentement à travers les autres humains, ne s'arrêtant pas pour un coup d'épaule ou un regard de travers. Si ça coince, il force , c'est du Qaïn point barre, peu lui importe que ça plaise ou pas. Alcoolisé à souhait, sa psychologie est tranchante. Il décide et on ne dit pas non, c'est comme ça, donc tu dégages ou il te pète un genou. Dieu merci pour le moment personne n'a jamais eu l'inconscience de trop faire chier. Il se fraye un passage jusqu'à la sortie où il s'allume une clope après s'être arrêté à la porte arrière, croisant un serveur , qu'il regarde filer du coin de l’œil.

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MessageSujet: Re: cuite existencielle [helios] (#)   cuite existencielle [helios] EmptyDim 16 Juil - 17:15

ces temps si, tu as de moins en moins de raisons pour boire. enfin, au fond, si. une. et c'est toujours la même, misérable, un peu douteuse, certain diront qu'il faut savoir tourner la page, oublier, passer à autre chose et sourire un peu dans cette vie de merde. mais t'es pas de ces gens là. toi tu t'es toujours donné à fond dans tout ce que t'as pu entreprendre et ton couple en faisait parti. tu ne peux pas juste oublier six ans de relation, tu ne peux pas penser à autre chose quand ton cœur s'emballe encore alors que tu penses à celui qui partageait ta vie il y a encore quelques semaines. tu n'y arrives juste pas. alors t'as tendance à boire un peu plus et un peu trop pour espérer réchauffer ton cœur froid et combler ce vide installé en toi. tu fermes les yeux, tu soupires. c'est un peu misérable d'être seul dans un bar, de juste boire pour boire et de ne pas profiter. mais ce soir, tu as les idées noires, tu n'as pas envie de t'amuser, tu veux juste te foutre minable et rentrer chez toi par la suite, dormir une heure ou deux de trop et ensuite reprendre ta vie comme si de rien n'était, parce que rien ne va changer et t'auras toujours ce poids derrière toi, ce vide dans ton cœur et t'auras toujours aussi froid la nuit, sans dyl à tes côtés.

tu soupires lourdement. accoudé au bar, un verre à moitié vide dans les mains. et sans doute, que ta sœur te dirait de le voir à moitié plein, que tout va s'arranger. mais tu ne veux pas, tu n'en as pas envie, pas ce soir, pas maintenant. tu termines le verre cul sec, sans faire attention à ce que tu peux bien boire. ça brûle ta gorge et ça te suffit. tu demandes un autre verre. plein cette fois. tu laisses un billet sur le comptoir, tu récupères ton paquet de clopes, ton verre et tu te diriges vers l'extérieur. l'air frais te fait un peu de bien et tu t'assois sur un petit muret, tirant un tube de ton paquet. tu réchauffes à peine ton cœur quand la flamme de ton briquet brille devant ton regard et tu fermes les yeux, soupirant quand la fumée envahie tes poumons. tu fermes les yeux un moment, le silence et la solitude te faisant du bien et du mal à la fois. la solitude, elle crève ton appart et ton lit, le froid, il t'empêche de dormir et il te donne mal au crâne. et pourtant t'en as terriblement besoin, dans un sens, d'être seul un peu. réfléchir à tes conneries à la manière d'un ado capricieux. tu rouvres les yeux quand un bruit se fait entendre. tu te mords la lèvre, relevant à peine la tête. il t'as pas vu, l'inconnu. il t'as pas remarqué. tu tires longuement sur ta clope, soupirant doucement alors que la fumée forme des arabesques imaginaires face à toi. entre âmes esseulées. tu souffles doucement, t'en foutant bien de savoir ce que l'autre fou la. tu lèves ton verre en direction de l'inconnu. santé. tu rajoutes, un sourire bancal sur ton visage, alors que tu portes le verre à tes lèvres, ne te privant pas d'une longue gorgée.
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MessageSujet: Re: cuite existencielle [helios] (#)   cuite existencielle [helios] EmptyMar 25 Juil - 16:26




❝ CUITE EXISTENCIELLE  ❞



Qaïn sort, retenant la porte grinçante derrière, le regard perdu entre pensées et alcool vaporeux, allégeant un peu son âme étranglée pour ce soir. Il se rappelle calmement du Congo et de cette soirée qui s'était bien passé, une des rares avec ses congénères légionnaires du moment. Mais ce souvenir ne lui tira qu'un maigre sourire en coin. Aucun d'eux n'avait pris la peine de venir quand il était en taule. Les espoirs c'est bon pour les petits jeunes. Qaïn était fait de brut, coupé à la hache dans la douleur de la vie, avec une odeur de clope chaude et d'alcool de qualité. Il souffle lourdement une fumée âcre et doucereuse à la fois, une main rangeant le briquet dans sa poche de cuir. Silencieux, il capte néanmoins une présence sur le coté. La porte s'enclenche derrière lui. On peut sortir par ici mais pas rerentrer. Le néon EXIT au dessus de sa tête clignote vulgairement et il fait quelques pas pour se sortir de cette lumière dégueulasse qui lui aurait filé la nausée à force, le regard vers le bas, ses chaussures avançant lentement dans un bruit régulier vers le jeune homme qui vient de lui adresser la parole.

Qu'avons-nous là.... un jeune type complètement beurré et bien amoché mentalement on dirait. Il ote sa clope de ses lèvres salées par l'air de là où il vit et observe le petit brun. Jolie petite gueule pour un depressif alcoolisé. Qaïn n'a pas non plus les idées très claires, et la clope calée dans la bouche, il observe ces grands yeux sombres et sa langue passe sur ses molaires, inspirant une dose de nicotine. Leur regard se croise et son expression résonne dans sa tête. Âmes esseulées. L'alcool fait souvent partir toute bienséance, alors déjà que Qaïn n'en a pas vraiment... Son regard franc et calme transperce le sien et il souffle de la fumée en le fixant à un petit mètre. Il le laisse boire, mais avance la main lentement pour lui prendre son verre, à peine fini et le finir à sa place. Il jette le verre par dessus son épaule et tourne les talons avec un simple: "Suis-moi si tu veux un peu de compagnie, j'ai du meilleur alcool que cette pisse de chèvre mal fermentée."

Ce n'était pas son genre de draguer ou les longues conversations, sauf exception. L'offre était claire, c'était à prendre ou à laisser. Sans un mot, il longe la ruelle où est garer l'énorme pick up, et sort les clefs de sa poche de cuir pour ouvrir et entrer à l'intérieur, au chaud et à l'abri de ce vent qui semblait s'amplifier.  Il finit néanmoins sa clope tranquillement en démarrant, mais ne part pas pour le moment. Il est bien alcoolisé mais ce n'est pas ce qui l'arrête. Ne pas voir le monde dans son état normal il le fait tout le temps et il ne va pas rouler comme un déjanter. Il lui en faut bien plus. Il a les idées bien plus claires que ce petit brun.


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