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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mars 2024
11° - 22 ° // du soleil est à prévoir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


le jardin d'eden est un café/pâtisserie qui commence à se faire un nom à island bay.
si vous voulez rejoindre l'équipe, les portes vous sont grandes ouvertes !

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 (kenny) parfois, il faut faire preuve de beaucoup de courage (flashback)

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MessageSujet: (kenny) parfois, il faut faire preuve de beaucoup de courage (flashback) (#)   (kenny) parfois, il faut faire preuve de beaucoup de courage (flashback) EmptyDim 9 Juil - 20:42

Les sons, les images, les lieux... Pas une journée ne passait sans que je repense à ces événements qui me hantaient sans cesse. C'était comme un cauchemar sans fin qui s'amplifiait de jour en jour, m'empêchant de dormir et me causant des crises d'angoisse. Je me sentais prisonnière. Prisonnière de mon propre corps et surtout prisonnière du silence. Quatre jours. Quatres jours que cette personne m'avait volé mon intimité, ma pudeur et toute ma dignité. Je n'avais pas vu de visage dans la pénombre, mais ce que j'avais ressenti à cet instant était terrible. Depuis, j'avais des flash d'images qui me revenaient à tout moment comme pour me rappeler à quel point l'humain peut être dégueulasse. Je vivais comme dans un brouillard, avançant à tâton, incertaine, en essayant de reprendre ma routine. Mais je hurle à l'intérieur. La bête en moi commence à se réveiller, prête à se révolter et à tout détruire. À détruire cette personne totalement inhumaine et insensible dépourvue de coeur et qui n'a aucune morale. Je ne voulais rien dire. Je ne savais pas comment l'aborder. Les gens allaient-ils me croire ? C'est difficile à croire les choses que l'on n'a pas vécues soi-même. En même temps, c'était ma parole contre la sienne. Si j'attendais trop avant de le dénoncer, les gens ne me croiraient plus et il resterait libre et sans châtiment. Quatre jours... Est-ce qu'il était déjà trop tard ? Je ne savais plus quoi penser. J'avais besoin de conseils, mais à qui demander. D'un côté, je n'avais pas envie de reparler de ce cauchemar, mais d'un autre côté comment dénoncer une personne dont on ne connaissait pas l'identité ? Dilemme. Je prends une inspiration de courage et je franchis les quelques rues qui me séparent du commissariat. J'ai mal au ventre et mes mains sont moites. Je ne sais pas si je fais la bonne chose, mais je fonce avant de changer d'idée. Je passe la porte et je constate que je suis seule dans l'endroit. La seule citoyenne du moins. Il y a beaucoup de policiers a l'air sévère qui sont en train de discuter à voix basse ou en train de pianoter sur leurs claviers d'ordinateur en buvant du café. Soirée tranquille on dirait. Tant mieux pour les gens qui vont bien. Tant pis pour les policiers qui sont payés à rien faire. Tant pis pour moi qui a tous les regards rivés sur moi comme si je dérangeais quelque chose. Comme si ce n'était pas déjà assez difficile comme ça... Je m'approche du comptoir d'accueil et me racle la gorge discrètement. "Excusez-moi. Est-ce que ce serait possible de parler à quelqu'un des affaires sexuelles ?" Je suis gênée quand je mentionne "affaires sexuelles". J'ai peur que l'on me juge ou que l'on m'étiquette comme une victime. C'est un peu ce que je suis non ? L'homme moustachu m'ordonne de le suivre et m'emmene dans un local aux murs blancs, froids, qui ressemble fortement à une salle d'interrogatoire. "Patientez ici. Un agent viendra vous voir dans quelques minutes." Sur ce, il part en me laissant seule avec mon angoisse.
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MessageSujet: Re: (kenny) parfois, il faut faire preuve de beaucoup de courage (flashback) (#)   (kenny) parfois, il faut faire preuve de beaucoup de courage (flashback) EmptyLun 7 Aoû - 20:03

Ca ne faisait que deux petites semaines que j'avais posé mes valises à Island Bay et prit mes fonctions au sein du commissariat de Wellington. L'ambiance en comparaison à New-York là où j'avais résidé depuis ma naissance y était très différente mais dans le bon sens du terme... Ici le personnel était moins stressé, beaucoup plus cordial, c'était plus petit aussi et il y avait cette impression de ''grande famille'' que je n'avais pas là où je bossais avant..... Mes premières impressions vis à vis de cette nouvelle affectation étaient donc plutôt positives d'autant plus que suite à cette mutation je m'occupais aujourd'hui des affaires dites à caractères sexuelles, des cas qui m'intéressaient énormément et pour lesquels j'avais envie de me battre.... Pourquoi ? Parce que moi aussi dans mon adolescence j'avais endossé le rôle de la victime... Personne n'était au courant et personne n'avait cherché à punir les coupables sachant que je n'en avais pas parlé autour de moi et je ne voulais pas que quelqu'un vive la même chose que moi.

L'homme chargé de l'accueil en ce début de soirée m'avait avertit qu'une jeune femme souhaitait parler à quelqu'un de mon service... Ayant bouclé les divers rapports de la journée je ne mit pas très longtemps avant d'aller à sa rencontre... ''Bonsoir, Inspecteur Mathisson, je vais m'occuper de vous.'' Ce n'était pas très difficile de comprendre ce qui lui était arrivé, son visage, sa posture parlaient à sa place... J'étais pourtant jeune inspecteur mais certains signes en disaient beaucoup plus que des mots ! Blasé ? Jamais de la vie ! Chaque cas était différent, chaque victime étaient différentes et hormis deux ou trois petites choses, les affaires ne se traitent pas de la même façon... La lassitude ne s'installait donc jamais dans mon boulot. ''Je vous laisse me suivre jusqu'à mon bureau.'' Une fois à l'intérieur de celui-si je refermais la porte derrière nous. Toutefois la petite blonde pouvait être rassurée, mon bureau comportait de grande baies vitrées, on pouvait donc voir ce qui s'y passait. ''Qu'est-ce qui vous est arrivé ?'' Je détestais poser cette question et pourtant j'y étais bien obligé. ''Sachez que vous avez fait le plus difficile en franchissant les portes de ce commissariat.'' Je gardais volontairement une distance et pour l'instant je ne m'autorisais aucun contact physique quitte à passer pour quelqu'un de froid mais c'était ma méthode et jusqu'à présent cette dernière avait fait ses preuves.

@River Hamilton pardon pour le retard, je pensais avoir posté ma réponse (kenny) parfois, il faut faire preuve de beaucoup de courage (flashback) 792901804 (kenny) parfois, il faut faire preuve de beaucoup de courage (flashback) 2087359824
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MessageSujet: Re: (kenny) parfois, il faut faire preuve de beaucoup de courage (flashback) (#)   (kenny) parfois, il faut faire preuve de beaucoup de courage (flashback) EmptyMar 5 Sep - 3:25


Dès que j'entre dans le commissariat, je sais que le geste que je m'apprête à faire sera plus dur que je le pensais. Il me faudrait beaucoup de courage pour aller au bout de ma démarche, mais c'était essentiel pour ma santé mental et mon bien-être. En même temps, j'étais déterminée à passer par dessus tout ça et à ce que ce fautif paie pour son crime. Et le seul moyen était de le dénoncer. Il fallait que le coupable soit puni. Je pense que je n'ai jamais été aussi stressée de ma vie. Ça me prend tout mon petit change pour franchir les quelques pas qui me séparent du comptoir de réception. Tout est trop silencieux ici, trop calme. Tous les employés s'affairent à leurs tâches respectives et personne ne s'occupe trop de moi. Je me sens encore plus seule. Avec l'énorme acte que je m'apprête à poser, j'aurais aimé avoir plus de soutien et un accueil plus chaleureux, ça m'aurait probablement rassurée. Maintenant, j'ai juste l'impression que je dérange. J'aurais pu demander à quelqu'un de m'accompagner, mais jusqu'à présent, j'étais la seule prise avec ce secret et je n'en avait parlé à personne. Je ne voulais pas non plus que quelqu'un soit au courant de tous les détails que je m'apprêtais à raconter à l'inspecteur. Je voulais raconter aux gens que ce dont j'avais envie qu'ils sachent. J'annonce à l'officier que j'ai besoin de parler à un responsable des affaires sexuelles. J'ai l'impression que ma voix résonne tellement c'est silencieux dans la pièce. J'ai aussitôt le réflexe de chuchoter. Je suis l'homme qui m'emmène dieu sait où et j'ai l'impression de me diriger tout deoit vers le bûcher. Je regarde le sol durant tout le trajet pour finalement arriver dans une salle d'interrogatoire. On me dit de patienter, alors j'obéis. J'attends pendant ce qui me semble être une éternité. J'ai le temps de me faire mille scénarios plus stressants les uns que les autres. J'espère vraiment que l'homme à qui je raconterai mon histoire sera plus sympathique que celui-ci. Ils ont tous l'air pareil ici... De vieux hommes proches de la retraite qui occupent le même poste depuis des dizaines d'années. Heureusement, un poids immense quitte mes épaules quand je vois un jeune inspecteur franchir la porte. Il se présente et je suis heureuse quand il me dit que nous irons sans son bureau. Un endroit moins intimidant j'espère ! Il ferme la porte pendant que je prend place sur une chaise. La confidentialité sera de mise, mais les grandes fenêtres permettront quand même aux vieux moustachus de nous regarder. Il me demande ce qui m'est arrivé. Je reste silencieuse un instant, ne sachant pas par où commencer. Il est direct et je ne m'attendais pas à ça. Disons que j'aurais préféré une entrée en matière plus en douceur. "C'est hum... Bonjour inspecteur. Je... Désolé je suis un peu prise au dépourvu. Je m'attendais pas à ce que ce soit si direct, mais c'est votre travail j'imagine. Je ne sais pas par où commencer. Les fenêtres tout ça c'est spécial et je... hum.. je me sens pas bien. Je crois que je devrais partir." Ça y est. Je perds déjà mes moyens. Je pensais que ça allait être facile, mais ça ne correspondait pas vraiment à ce à quoi je m'attendais. J'ai l'impression d'étouffer. Je dois partir d'ici et vite.
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