different approaches (alastair)

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alastair & reid

Le nez plongé dans un dossier, tu traites les informations données par le psychiatre du foyer concernant l’un de tes jeunes. Il semble en progrès et ça te fait vraiment plaisir de l’apprendre. Quand vous l’avez recueilli, il était totalement renfermé sur lui-même. Il parlait peu et avait tendance à se montrer hostile envers ses pairs. Aujourd’hui, il est un peu moins renfrogné, il traine avec les autres et tu peux voir qu’il fait des efforts. Tu notes les observations de tes collègues ainsi que les tiennes dans son dossier avant de passer au suivant. Tu continues ainsi pendant une bonne partie de la matinée. Une grande partie de ton boulot consiste à prendre note de ce qui a été dit sur les jeunes dont tu t’occupes. Ça t’aide à prévoir tes activités. Tu cernes ce qui ne va pas et tu appuies dessus. Grossièrement, on peut résumer ta profession à ça. Pourtant, pour toi, c’est beaucoup plus que ça. Le plus important à tes yeux, c’est d’établir avec eux une relation de confiance. Tu veux qu’ils puissent te parler sans tabou et qu’ils sachent que tu es là pour eux. Car sans ça, tu ne peux rien faire pour eux. S’ils ne te font pas confiance, ils ne te diront rien et s’ils ne te disent rien … tu ne peux pas vraiment les aider à progresser. Lorsque l’heure de déjeuner arrive, tu quittes ton bureau et te diriges vers le self où sont déjà installés la plus part des gamins. Tu fournis ton plateau, puis tu viens t’installer à une table au hasard. Alors que tu discutes avec plusieurs ados, l’un de tes collègues s’approche de toi. « Bane, y’a un certain Berenson pour toi, » te prévient-il. Tu arques un sourcil, surpris. Devant le caractère inédit de cette situation, tu ne perds pas de temps. Tu attrapes la pomme que tu t’étais pris pour le dessert et la fourres dans ta poche avant de débarrasser ton plateau.

Arrivé dans le hall, tu aperçois Alastair Berenson. Tu te diriges droit sur lui et lui tends une main assurée. « Monsieur Berenson ? Bonjour, » dis-tu en lui adressant un sourire poli. Si tu es surpris de le voir, c’est parce que tu n’as pas l’habitude de le voir au foyer. Habituellement, tu le croises uniquement lorsque tu fais le tour des familles d’accueil pour vérifier que tout se passe bien avec tes jeunes. Sa femme et lui s’occupent de plusieurs enfants de l’état dont l’un des tiens. Enfin … ‘des tiens’, disons que tu l’as suivi pendant plusieurs mois avant qu’il ne soit placé chez eux. « Suivez-moi, on sera plus tranquille dans mon bureau. » Tu l’invites à te suivre et il s’exécute. Vous arrivez bientôt dans ton bureau, tu prends place sur ta chaise et l’invites à s’assoir en face de toi. « Que puis-je faire pour vous ? » lui demandes-tu en croisant tes mains sur ton bureau.

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alastair & reid

Assit a mon bureau, chez moi je suis entrain d'essayer de suivre un des dossiers des plus difficiles car oui. Je n'aime pas que je sois déranger, c'est pour ça que j'avais fermé les portes de mon bureau. Lunettes sur le nez, entrain de lire tranquillement quand tout à coup les portes s'ouvrent brutalement. Très calme je referme le dossier en relevant doucement le nez pour voir qui c'est. Rien qu'à entendre les hurlements du gens je comprends rapidement que ouais, se que j'ai dis hier et les autres jours n'est pas entré dans sa petite tête de caboche et d'adolescent grincheux. Ca peut que m'énerver d'avoir un jeune comme ça. Même si mon fils et de retour à la maison lui au moins respecte les règles imposés qui ont toujours exister mais lui non. Déjà, ce n'est pas la première fois qu'il me menace, qu'il me dit qu'il n'a rien a faire ici mais surtout qu'il veut partir mais avant tout qu'il veut me faire du mal. Un morveux comme ça, non c'est bon ce n'est pas pour moi. Quand il a vue que je me suis relever d'un seul coup il a reculer ne pensant pas que j'allais bouger. « Tu sors, immédiatement de ce bureau ! » je commence calmement puis je hausse rapidement le ton. Il recule tout à coup puis je me regarde en secouant la tête de gauche à droite en se disant surement que je suis assez tarer. Je viens alors ranger mon dossier, déposer mes lunettes et d'un pas assez énerver je sors de mon bureau pour aller rejoindre ma femme. Je la prends a part et lui demander ou elle a mit le dossier du jeune. Paniquer elle ne me répond pas. Juste besoin d'un regard pour lui faire comprendre que je ne rigole pas. Elle aimait cacher certain dossier comme celui-ci pour, pour que je ne m'inquiète pas. Je lui prends en la remerciant et me renferme dans mon bureau. Je le lis rapidement, puis je remarque l'adresse, l'adresse de l'endroit ou il vient. Je relève le nez sur mon horloge puis je ressors dossier en main. Je me dirige vers la porte. « Chéri tu fais quoi ? Tu viens pas manger ? » je m'arrête puis je me retourne vers la femme que j'embrasse pour la rassurée. « Je mangerais un truc en chemain t'inquiète pas. » je lui souris doucement puis je prends les clefs de la voiture pour aller a l'adresse indiquer. Bien sûr il y avait ton nom et prénom. J'imagine toujours des personnes, assez âgées dans ce métier mais aussi très, très bizarre. J'ai toujours trouver ses personnes bizarre. Comme j'ai dis à ma femme je m'arrête a une boulangerie pour prendre un sandwich que je mange en deux temps trois mouvements. Je relie le dossier en soupirant doucement, je dois quand même me calmer un peu avant de venir te voir. Une fois devant l'établissement je gare ma voiture puis je descends de celle-ci le dossier en main. Je m'avance à l'intérieur puis quand je vois une personne je l'interpelle tranquillement. « Bonjour excusez moi, est-ce que je peux voir monsieur Bane-Levy s'il vous plaît ? » je dis en souriant doucement, un hochement de la tête et on me demande d'attendre ici. C'est se que je fais. Passant ma main dans ma poche de mon jean en vant doucement regarder autour de moi. Je plisse de temps à autre les yeux pour lire des écritures un peut petite pour moi. « Monsieur Berenson ? Bonjour, » quand t'as voix retenti je me retourne, un peut surpris de voir une … vraie personne et non un vieux fou comme je les appels. Mais en me rappelant bien oui je me souviens de toi, tu étais déjà venu plusieurs fois, mais vue que c'est la plus part du temps ma femme qui s'en occupe et que je lui fais confiance... je ne m'attardes jamais. « En personne. » je dis en souriant tout aussi poliment que toi. « Suivez-moi, on sera plus tranquille dans mon bureau. » je hoche la tête de haut en bas pour dire que je te suis puis une fois à l’intérieur de ton bureau. Je referme la porte derrière moi puis m'installe sur une chaise quand tu m'invites a le faire. « Que puis-je faire pour vous ? » je viens alors m'installer correctement puis dépose le dossier sur ton bureau. Je croise mes jambes et d'un voix calme je m'adresse à toi. « J'ai quelques problèmes avec ce jeune. Ma femme n'ose pas m'en parler, mais vue ses dernier paroles de ce matin, j'ai préférer venir vous voir en premier au lieu d'appeler la police. J'ai pas spécialement envie que vous ayez des problèmes non plus. » je passe une main sur ma barbichette puis je reprends rapidement. « Il y a des règles à la maison, comme partout mais il ne les respectent pas depuis un moment. Je lui ai laisse un temps d'adaptation, ce qui est normal. Sauf que là, c'est trop. Les menaces qu'il peut faire ne me plaisent pas spécialement. C'est pour ça que je suis là. J'aimerais voir avec vous si c'est la première fois ou non. » je reste très calme car je ne vois pas pourquoi je m'énerverais sur toi, alors que tu n'as rien fais bien au contraire. Tout le monde c'est que la plus part des jeunes qui débarquent à la maison sont rapidement remit dans le droit chemin mais lui. J'ai du mal, je n'arrive pas a le faire respecter les règles. 

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alastair & reid

Monsieur Berenson referme la porte derrière lui et s’installe sur la chaise que tu lui désignes. Tu es réellement surpris de le voir ici. Tu as l’habitude d’avoir affaire à sa femme quand il s’agit de tes jeunes et non à lui. Pourtant, tu sais qu’à la maison, c’est lui qui fait la loi. Tu n’as pas souvent eu l’occasion d’échanger avec lui, mais tu sais qu’il a une approche relativement stricte … voire même militaire. C’est un choix que tu respectes parfaitement. Pour avoir connu d’autres familles fonctionnant de la même façon, tu sais que ça peut être une bonne chose. Seulement, tu sais que tous les jeunes dont tu t’occupes ne réagissent pas très bien à tant d’autorité. Surtout ceux qui n’y ont jamais été confrontés par le passé. Tu t’assoies derrière ton bureau et sors ta pomme pour la poser sur à côté de ta pile de dossiers. À vue d’œil, on pourrait se demander comment tu fais pour t’y retrouver dans tous ces documents qui jonchent ton bureau, pourtant tu sais exactement où se trouve chaque item. C’est un désordre organisé comme tu aimes l’appeler. Tu te doutes cependant que ça ne doit pas beaucoup plaire à ton interlocuteur. Tu l’imagines juste tellement ordonné et maniaque. Ce n’est peut-être pas le cas, mais tu en doutes fort. Finalement installé, tu poses tes avant-bras sur ton bureau et entrelaces tes doigts. « J'ai quelques problèmes avec ce jeune. Ma femme n'ose pas m'en parler, mais vue ses dernières paroles de ce matin, j'ai préféré venir vous voir en premier au lieu d'appeler la police. J'ai pas spécialement envie que vous ayez des problèmes non plus, » t’explique-t-il alors en déposant un dossier devant toi. Tu t’en saisis et commences à le feuilleter. « Il y a des règles à la maison, comme partout mais il ne les respecte pas depuis un moment. Je lui ai laissé un temps d'adaptation, ce qui est normal. Sauf que là, c'est trop. Les menaces qu'il peut faire ne me plaisent pas spécialement. C'est pour ça que je suis là. J'aimerais voir avec vous si c'est la première fois ou non, » poursuit-il. Tu lèves la tête et poses ton regard sur lui. « Je vois … » lui réponds-tu simplement avant de te lever et d’aller chercher les antécédents du jeune en question dans ton armoire. Il te faut un peu moins d’une minute pour trouver ce que tu cherches. Encore une fois, le pouvoir du désordre organisé. Tu retournes t’assoir et parcours rapidement les feuilles à la recherche de réponses que tu pourrais donner à l’homme assis en face de toi. « Dites-moi, qu’est-ce que votre femme vous a dit à propos d’Iwan ? » lui demandes-tu en relevant la tête du dossier. « Je vous demande ça car je pense avoir une idée de ce qui coince. » Tu saisis une page, la retournes et la pousses vers monsieur Berenson pour qu’il puisse la lire. « Iwan n’a jamais eu ce genre de comportement auparavant, seulement comme vous pouvez le constater, il a été habitué à l’autorité par les coups … » Tu marques une légère pause en croisant à nouveau tes mains sur ton bureau. « Je pense qu’il associe l’autorité et les règles trop strictes à son passé et par conséquent, il se rebelle, » lui expliques-tu. Tu ne cherches en rien à insulter sa façon de fonctionner ou d’organiser sa vie de famille, seulement tu tentes de lui faire comprendre qu’Iwan n’est peut-être pas le seul à devoir s’adapter dans cette situation. Si jamais il décide de passer la main et de demander le placement de ce gamin dans une autre famille d’accueil, tu comprendrais. Seulement, tu trouverais cela dommage d’abandonner aussi rapidement. « Peut-être pourriez-vous tenter une autre approche avec lui ? » proposes-tu alors en jaugeant ton interlocuteur.

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Une fois que je suis assis face à toi et que je te vois sortir ta pomme, je me dis que je t'es couper dans ton repas, et que bon j'aurais pu attendre mais après toi j'ai un rendez-vous, rendez-vous des plus important en faite. Mais je m'attarde un instant sur le désordre de ton bureau, après tout même si je ne suis pas pareil et que j'aime que tout soit bien ranger, surtout dans mon bureau je ne fais pas de remarque. Quand je vois la chambre des mômes par moment je me dis que, et bien qu'ils s'y retrouvent mais j'ordre un peut de rangement quand même. Mais quand je te vois prêt a m'écouter je viens t'expliquer que j'ai eu un problème avec un jeune ce matin et que c'était la dernière chose qu'il fallait, me menacer, moi en particulier. Je ne sais pas s'il la fait avec les autres mais fallait mieux pas que je l'apprennes. Puis je te dis que je préfère venir te voir toi que d'avoir affaire a la police, je ne les aimes pas spécialement alors si je peux les évités au maximum c'est le mieux. Je t'explique aussi que j'ai des règles à la maison mais qu'il ne les respectes pas. « Je vois … » Je te suis du regard quand tu te lève pour aller chercher le dossier. « Dites-moi, qu’est-ce que votre femme vous a dit à propos d’Iwan ? » je hausse des épaules doucement. « Ma femme le trouve adorable et qu'elle ne la jamais vue se comporter comme ça avec elle surtout. Après, avec les autres enfants il est dur, même très dur surtout pour le plus jeune que l'on a. Mais elle a du mal aussi a se faire respecter dans certaine moment c'est pour ça qu'elle m'appelle le plus souvent possible. » je te dis avant que tu me dis la suite de ton idée. « Je vous demande ça car je pense avoir une idée de ce qui coince. » Je hausse doucement des épaules en te regardant ouvrir le dossier mais cette fois je te laisse m'expliquer les raisons du comportement d'Iwan. « Iwan n’a jamais eu ce genre de comportement auparavant, seulement comme vous pouvez le constater, il a été habitué à l’autorité par les coups … » J'appuie mon coude gauche sur le rebord de la chaise, passant mes doigts sur ma lèvres inférieur tout en la touchant. Je t'écoute attentivement et t'observe. Je hoche doucement la tête de haut en bas. « Je pense qu’il associe l’autorité et les règles trop strictes à son passé et par conséquent, il se rebelle, » je passe ensuite ma main dans mon bouque pour le toucher en réfléchissant a tout se que tu me dis. « Peut-être pourriez-vous tenter une autre approche avec lui ? » quand tu rajoutes ses paroles je viens alors m'appuyer pour me redresser. « Ce n'est pas si strict que ça en réalité. Tout le monde que c'est limite militaire à la maison mais non. Les mômes sont quand même assez libre, pour tout se qui est sortie, envie de vouloir … je ne sais pas, exemple tout bête, l'avant dernier a voulu un ordinateur car le sien lui a lâcher on ne lui a jamais refuser en faite. On fait tout pour que les mômes se sentent bien et, je pense que ma femme a du vous dire tout ça. Mais avec Iwan. » je plisse doucement les yeux, ne te lâchant pas du regard. « Lui c'est plus compliquer ouais, il sait que c'est pas comme avant et que, et bien j'essaye de lui faire comprendre, de lui montré comme je peux et a savoir que pour moi c'est un énorme effort. Mais, non il me cherche toujours autant. Je ne sais pas si c'est parce qu'un soir il m'a vue pratiquer mon sport fétiche mais. Non il me cherche et me pousse à bout. Et je ne suis pas du genre a frapper un gosse. Aucun de mes propres enfants n'a reçu une seule claque, même sur les fesses de leur vie de ma part alors je ne vois pas pourquoi je commencerais maintenant. » je lève un peut mes mains en te regardant. « Dite moi se que je fais de mal, parce que là, s'il continue ou même si j'apprends que les menaces qu'il a pu me faire il les reportes sur les mômes, ma femme ou mes gamins... j'en connais de mes gamins qui ne seraient pas calme avec lui alors je veux éviter tout ça. » je te dis sincèrement, et j'avais vraiment envie d'aider ce môme. 

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alastair & reid

Concentré sur ton interlocuteur, tu l’écoutes attentivement répondre à tes questions. Mentalement, tu prends des notes. Tu connais Iwan et tu sais comment il peut être, seulement tu as beaucoup de mal à l’imaginer adopter un comportement agressif ou dangereux avec les plus petits. Cependant, si monsieur Berenson est dans ton bureau aujourd’hui, tu n’as aucune raison de douter de ses paroles. Sa femme et lui ont souvent pris en charge des jeunes venant du foyer où tu travailles et il n’y a jamais eu de vrai problème. Rien qui ne s’apparente à ce qu’il semble se passer avec Iwan. Tu dois admettre que ça t’inquiète un peu. Tu pensais que le caractère strict de la maison était peut-être le problème, mais si tu écoutes ce que t’explique l’homme en face de toi, il sait faire la part des choses. Tu comprends que leurs règles sont relativement strictes, mais qu’en revanche, un bon comportement est récompensé. C’est une bonne approche et, selon toi, ça devrait fonctionner. Mais visiblement, ce n’est pas le cas avec Iwan. « Votre sport fétiche ? » lui demandes-tu une fois ses explications terminées. Tu imagines un sport de combat pour qu’il pense que ça pourrait être la cause du comportement braqué d’Iwan. Cependant, tu ne vois pas comment ça pourrait être le cas. Ce jeune est intelligent, il sait faire la part des choses entre un sport et de la maltraitance. Or, si monsieur Berenson ne s’est jamais montré agressif envers lui, il n’y a aucune raison qu’il s’emballe pour ça. Tu es vraiment perplexe. « Je ne saurais vraiment pas vous dire c’que vous faites de travers avec lui. Mais j’comprends qu’ce soit un véritable problème pour votre vie d’famille, » lui dis-tu en arborant un air embêté. Tu aimerais avoir la solution, seulement tu ne l’as pas. Le fait est qu’il n’avait pas ses soucis avant d’être placé et que maintenant … « Comment s’entend-t-il avec les autres enfants ? Vous dites qu’il est dur, mais est-ce que c’est réciproque ? Ce serait possible qu’il réagisse ainsi face à un autre jeune agressif … » Tu proposes cette explication très calmement. Après tout, tu ne connais pas les enfants qu’ils ont, lui et sa femme, chez eux. Ça serait une explication plausible. Seulement, ce n’est peut-être pas la bonne. Passant ton regard de l’homme assis en face de toi à la pomme qui trône sur ton bureau, tu t’en saisis pour la faire tourner entre tes doigts. Tu pinces ta lèvre inférieure avec tes dents avant de reporter ton attention sur monsieur Berenson. « Après, j’comprends vos inquiétudes et votre présence ici est légitime. Seulement, j’n’ai pas d’solution miracle à vous proposer. J’peux essayer d’lui parler si vous voulez ? Mais, si ça n’colle pas avec votre famille, peut-être qu’la seule chose à faire s’rait d’le faire rev’nir au foyer et tenter d’le placer dans une famille différente … seulement, si on fait ça, ce s’ra marqué son dossier et c’n’est pas dit qu’on trouve une autre famille pour l’accueillir, » lui expliques-tu finalement. Parfois, tu te dis que tu aimerais pouvoir prendre tous ces gosses perdus chez toi et les aider à atteindre leur majorité sans encombre, seulement tes colocataires verraient sûrement ça d’un autre œil. Et puis, surtout, tu n’as pas les moyens. Tu soupires légèrement. Le regard rivé sur ton interlocuteur alors que tes doigts continuent de faire tourner la pomme entre eux.