i'm still hoping it's you and me in the end. #dylios3

dyl a osé. il a osé t'appeler par ton prénom entier. parce qu'en réalité hélios, c'est juste un surnom, la première partie d'un prénom que tu as en horreur. et ça, très peu de personnes le savent s'ils n'ont pas regardés ta carte d'identité pour "voir ta tête dessus" et "oh, mais ton prénom complet c'est pas hélios !!". ça te fait toujours sourire discrètement, ça dépend de ton humeur, en réalité. booordel de merde. tu ris doucement, ayant glissé tes mains sous les épaisses couches de vêtements de dyl, au contact même de sa peau brûlante. tu l'embrasses doucement pour te faire pardonner et tu l'aides à se relever après avoir ajouté que s'il est sage, peut-être que ce soir, tu pourras lui montrer de quoi tu es capable, lui qui te réclame un strip-tease. et mais j'suis tout le temps sage. tu l'observes essayer de se débarrasser du sable et tu ris doucement, frottant tes genoux pour en retirer également le sable. et pourquoi tu n'aimes pas ton second prénom déjà paul ? tu lèves les yeux au ciel, retenant un long et lourd soupire. tu lui as déjà expliqué. et tu sais très bien qu'il fait ça pour te taquiner, mais tu ne lui donneras pas ce qu'il veut. tu comptes bien rester calme. c'est vieux et moche comme prénom. puis encore si c'était que mon second prénom ça irait ! mais non, un prénom composé. genre comme si hélios, c'était pas assez original, ils ont foutu un tiret et mit paul. merci l'héritage quoi. tu marmonnes en soupirant, passant une main dans tes cheveux. tu n'aimes pas ton prénom et c'est un fait avéré. tout le monde le sait. tes parents aussi. et d'ailleurs j'ai parlé de toi à mes parents. et ils ont tout nié. ils trouvent qu'hélios est un très joli prénom pour une fille, et que tu devrais laisser pousser tes cheveux pour accentuer le coté féminin de ta personne. tu pouffes de rire, levant les yeux au ciel. tu te rapproches de dyl et tu passes tes bras derrière sa nuque, venant l'embrasser avec douceur. tu mordilles sa lèvre avant de te contenter d'enfouir ton visage dans le creux de son cou. j'vais me laisser pousser la barbe aussi, ce sera très féminin. tu pouffes doucement. ou alors je t'accompagne leur rendre visite et j'me fou à poil. comme ça, ils verront que j'ai bien des attributs de meufs. tu proposes, un sourire sur les lèvres alors que tu appuies tes hanches contre celles de dyl. ça pourrait être drôle. nah ? tu ajoutes en glissant tes doigts dans ses cheveux, jouant doucement avec. ou alors t'envoies une photo de moi nu. tu ris. t'es bien conscient que ça arrivera jamais, que, de toute manière, ses parents ne changeront jamais et tu t'en fiche bien. t'as pas besoin de leur accord pour aimer dyl, et pour vouloir passer toute ta vie avec lui. j'ai pas dit à mes parents qu'on se donnait une autre chance. tu chuchotes doucement, presque honteusement, en réalité. parce que tu veux pas passer pour un gamin capricieux auprès de tes parents. tu sais pas. t'appréhendes leur réaction. sans doute plus que le moment ou tu as annoncé être en couple avec un homme.

dyl est de nature curieuse. il est intrigué. depuis qu'il connait hélios, il a toujours su que son second prénom était sa hantise. un peu comme si à chaque fois que quelqu'un le prononçait quelque chose d'horrible allait suivre. le jeune josovan avait donc toujours fait très attention de ne pas l'employer pour ne pas irriter son conjoint. à part lorsqu'il était énervé. dire hélios-paul pouvait accentuer la dureté de ses mots. mais il n'avait jamais abordé le sujet. de peur de se faire engueuler. comme on dit la curiosité fini toujours par tuer le chat. il était donc soulagé de voir son petit ami en parler. mêem si c'était avec un certain dédain. c'est vieux et moche comme prénom. puis encore si c'était que mon second prénom ça irait ! mais non, un prénom composé. genre comme si hélios, c'était pas assez original, ils ont foutu un tiret et mit paul. merci l'héritage quoi. il était mignon à marmonner. un petit sourire apparu sur les commissures de ses lèvres. moi j'trouve ça beau. j'aime bien le son que cela fait quand je le prononce. et j'adore encore plus voir tes réactions. je trouve ça très attirant. il ne disait pas cela pour le réconforter. il le pensait vraiment. puis ça aurait pu être pire, tes parents auraient pu t'appeler nugget ou un autre nom bien bizarre. il tentait de relativiser. de lui remonter le moral. et en parlant de parents, dyl commença à parler des siens. du moins pas exactement. disons qu'il avait parlé d'hélios à ses derniers. et comme il l'avait pressenti, son père et sa mère n'avaient pas très bien réagi à la nouvelle. ils étaient très étroit d'esprit, et refusaient de se remettre en question. dyl était bien conscient, à leur yeux il avait surement échoué. ce n'était qu'un moins que rien. les années avaient créés une distance qui n'avait fait que de s'amplifier. au moins cela faisait rire hélios. j'vais me laisser pousser la barbe aussi, ce sera très féminin.  ou alors je t'accompagne leur rendre visite et j'me fou à poil. comme ça, ils verront que j'ai bien des attributs de meufs. dyl affichait une mine choquée. jamais il ne le laisserait faire. puis si ses parents le voyaient à poil, ils feraient une crise cardiaque.  hélios devait avoir lu dans ses pensées.ce dernier enfoui son visage dans le cou de dyl, qui l’accueillit avec plaisir. il aimait bien le sentir contre lui. si proche. ça pourrait être drôle. nah ?  ou alors t'envoies une photo de moi nu. son petit ami ne manquait décidément pas d'idées. dyl souriait. ses yeux pétillaient. non j'veux que personne te voit à poil. qu'il contredit jaloux comme un poux.  à part moi qu'il rectifia. déjà qu'il devait le partager avec pleins d'inconnus au strip club, il allait pas non plus le partager avec ses parents. non. non. entre temps, les doigts d'hélios avait trouvé ses cheveux. j'ai pas dit à mes parents qu'on se donnait une autre chance. qu'il avoua. dyl soupira légèrement. pas parce qu'il était énervé. bien au contraire. il enlaça tendrement hélios dans ses bras. à la recherche de sa chaleur. hélios. qu'il chuchote. dyl glissa sa main avec douceur sous son menton, l'obligeant à le regarder. il replongea ses yeux dans les siens. ses yeux, merveilles inventions dans lesquels il aurait pu se noyer sans craindre de mourir. ça ne me dérange pas. tu n'as pas besoin de te forcer. il sourit. je t'aime quand même.

ton prénom, c'est un sujet sensible. tu n'as jamais adoré en parlé, tu n'as jamais aimé être au centre de la conversation, encore plus quand il s'agit de ton prénom. tu retiens un soupir, tu expliques calmement à dyl. tu n'as pas envie de t'énerver contre lui, de gâcher le moment. moi j'trouve ça beau. j'aime bien le son que cela fait quand je le prononce. et j'adore encore plus voir tes réactions. je trouve ça très attirant. puis ça aurait pu être pire, tes parents auraient pu t'appeler nugget ou un autre nom bien bizarre. tu pouffes doucement, haussant les épaules, levant les yeux au ciel. tu sais pas. définitivement, personne n'arrivera à te convaincre de ton propre prénom. et pas même dyl qui t'avoues trouver ça attirant, la manière dont tu y réagis. tu te mords le bout de la lèvre. il te parle de ses parents, et, au fond, tu t'attendais à ce qu'il te raconte ça. enfin, la réaction de ses parents. tu ris, tu racontes des conneries avant d'enfouir ton visage dans son cou, embrassant sa peau du bout des lèvres. tu passes tes bras autour de sa taille et tu le gardes contre toi. pire qu'un koala. non j'veux que personne te voit à poil. à part moi. tu pouffes de rire contre sa peau, l'embrassant doucement avant de fermer les yeux. tu lui avoues ne pas avoir reparlé à tes parents. hélios. tu relèves doucement la tête en sentant ses doigts sous ton menton. tu glisses ton regard dans le sien, te perdant dans ses yeux. encore et encore. ça ne me dérange pas. tu n'as pas besoin de te forcer. je t'aime quand même. tu retiens un soupir, tu viens l'embrasser avec douceur, tes lèvres glissant contre les siennes, tes doigts se faisant une place dans ses mèches brunes. moi aussi, je t'aime. tu murmures contre ses lèvres. je leur dirais. je veux juste ... être certain que ... ça marche. à nouveau. tu fermes les yeux, ton front contre le sien. tu te mords la lèvre doucement. tu retiens un soupir. tu te détaches de lui et tu passes ta main autour de sa taille. on continue de marcher ? tu souffles, un sourire discret sur les lèvres. tu préfères marcher et parler en même temps, pouvoir laisser ton regard vagabonder un peu partout sans être obligé de fixer dyl un peu bêtement. tu serres la taille de dyl entre tes doigts. tu ne sais plus quoi dire ou quoi faire, t'es un peu perdu. vous deux, c'est plus comme avant. sans doute que ça ne le sera plus jamais. tu te mords la lèvre, avant de souffler, la voix tremblante. il faut que je te rende la bague. c'est un sujet sensible, mais tu ne peux pas t'en empêcher. tu as besoin de la lui rendre. de savoir que c'est lui qui l'a. tu retiens un soupir, restant blottis contre lui alors que le vent souffle autour de vous.

dyl n'aimait pas spécialement montrer des gestes d'affections en public. il avait l'impression d'étaler leur vie à la vue de tous, et cela le rendait mal à l'aise. pourtant il faisait des efforts. après tout ils avaient besoin de se redécouvrir. d'apprendre. de s'habituer. alors dyl prenait sur lui, trouvant du réconfort dans chacun des baisers.  moi aussi, je t'aime. ses mots lui réchauffait le coeur. l’apaisait. il pouvait les entendre encore et encore. il aimait aussi sentir ses doigts dans ses cheveux. si proche. je leur dirais. je veux juste ... être certain que ... ça marche. à nouveau.  le jeune josovan fut quelque peu blessé par ses mots. il tenta de ne pas le montrer, laissant hélios poser son front contre le sien. une telle proximité et pourtant. parfois il semblait qu'ils soient loin de l'autre. est-ce qu'hélios n'avait pas confiance en dyl? ou en leur relation? ou peut-être qu'il ne souhaitait pas se faire de faux espoirs. dyl soupirait. il avait l'impression que c'était de sa faute. qu'il avait foiré quelque part. d'accord. merci pour la confiance  qu'il murmure avec une pointe de sarcasme toujours aussi vexé. son petit ami se détache de lui, mais le prend toujours par la taille. on continue de marcher ? dyl hoche de la tête pour lui dire de continuer. il regarde un peu autour de lui. il n'a plus vraiment envie de regarder hélios. son regard se perd sur l'horizon. il se complet dans le silence. cela lui donne le temps d'organiser ses idées. de réfléchir. il se dit qu'il en faudra bien plus pour le reconquérir. c'était les gestes du quotidien qui allaient surement faire la différence. cependant, dyl ne sait pas quoi faire. depuis leur rupture, il sent qu'il y a ce petit faussé entre les deux. quelque chose qui les sépare. ce n'est plus exactement comme avant. alors peut-être qu'il va falloir construire un pont pour traverser. il faut que je te rende la bague.  sa voix tremble. il peut le sentir. la machoire de dyl se serre. il se mord l'intérieur de la joue. il n'a pas vraiment envie de parler de ce sujet. tu ne veux pas la garder? il ne comprend pas. il fronce les sourcils. un sentiment lui tiraille le ventre, mais il n'arrive pas à mettre le doigt dessus. il passe une main dans ses cheveux, se décalant un peu plus d'hélios. ses pieds deviennent soudainement un sujet bien intéressant. tu sais quoi? c'est bon tu me la rendras quand on sera à l'appart. qu'il ronchonne boudeur. il se braque. c'est un sujet sensible.

tu n'as pas encore informé tes parents de ta remise en couple avec dyl. tu sais pas trop pourquoi, en réalité. y'a cette peur qui te ronge, la peur de le voir partir ou de toi, devoir partir. et tu sais que c'est bête. qu'il n'y a pas de raisons, aucune, mais elle est la, bien ancrée dans un coin de ton esprit. et tu n'arrives pas à t'en détacher. pas encore. d'accord. merci pour la confiance. tu te mords la lèvre. tu vois bien qui est vexé et tu secoues faiblement la tête. c'est juste que ... j'sais pas. c'est compliqué d'annoncer à sa famille une rupture et d'annoncer deux semaines après qu'en fait non. tu hausses les épaules. tu le prends par la taille et vous continuez à marcher dans le sable, tes pieds s'enfonçant légèrement. tu te mords la lèvre, observant l'océan non loin de vous. les vagues qui s'écrasent tranquillement sur la plage. une invitation à la baignade, si le temps était moins froid. tu penses soudainement à la bague. et tu veux la lui rendre. parce que tu ne te sens pas à l'aise, de savoir ou elle se trouve. que lui ne le sache pas. tu ne veux pas la garder ? tu retiens un soupir. il s'éloigne de toi, et tu laisses ta main tomber mollement le long de ton corps. tu restes comme ça quelques secondes, avant de sortir ton paquet de cigarettes de la poche de ta veste. tu en tires une que tu coinces entre tes lèvres et que tu allumes rapidement, la faisant ensuite tourner entre tes doigts pour palier au stress. tu sais quoi ? c'est bon tu me la rendras quand on sera à l'appart. tu passes ta main libre sur ton visage, tu portes le tube de goudron à tes lèvres et tu inspires lentement la fumée. tu retiens un soupir, secouant la tête de gauche à droite. arrête dyl. tu recraches la fumée en parlant. t'es le premier à savoir que j'aimerais la porter, cette bague. je veux juste que ce soit toi qui l'as. j'ai aucune raison de la garder. tu chuchotes. t'es maladroit, comme toujours. tu sais pas vraiment quels mots utiliser. tu l'as achetée, tu l'as choisie ... c'est logique que ce soit toi qui l'aies ... si jamais ... tu baisses la tête, tu restes silencieux et tu t'arrêtes de marcher, fixant tes chaussures enfoncées dans le sable. tu tires une nouvelle fois si ta cigarette, nerveusement, tes doigts mordant doucement le filtre. tu es incapable de terminer ta phrase. si jamais quoi ? tu sais pas. si jamais il veut réessayer. si jamais, si jamais la vie. tu sais pas. le temps peut passer, peut-être qu'un jour finirez mariés, bel et bien unis. et alors, tu veux pas posséder la bague. tu veux que ce soit lui qu'il l'ait. qu'il te le demande, comme il compte le faire il y a peu de temps. tu retiens un soupir, tires une nouvelle fois sur ta clope avant d'en faire tomber la cendre dans le sable. tu attends nerveusement sa réponse, sa réaction.

même quand c'était le calme plat, ils trouvaient toujours quelque chose à se reprocher. à croire qu'ils n'étaient pas capable d'embrasser leur retrouvaille. bien au contraire, les deux jeunes hommes semblaient vouloir toujours tout compliquer. même quand c'était facile. à se chamailler. à se trouver des excuses pour ne pas se lancer. dyl aimait croire que c'était sa faute. qu'il avait toujours tendance à vouloir trouver la petite bête. mais le fait qu'hélios repousse le moment de parler à ses parents l'embêtait grandement. à croire qu'il avait honte de lui. qu'il le cachait. qu'il voulait que tout cela reste secret. c'est juste que ... j'sais pas. c'est compliqué d'annoncer à sa famille une rupture et d'annoncer deux semaines après qu'en fait non. dyl ricane en entendant les paroles de son petit ami. il se renfrogne légèrement. il a l'impression qu'on l'accuse. qu'on le pointe du doigt. et dire qu'à la base il était simplement venu passer un bon moment avec sa moitié. doux rêve. sachant que je suis resté dormir chez toi durant le temps de notre rupture, ce n'est pas tellement comme si j'étais parti loin. il se braque. déçu. triste. il observe hélios mettre une cigarette dans sa bouche, alors que dyl s'éloigne. de lui. mais aussi de la fumée. il n'aime pas trop ça. surtout quand il embrasse hélios. cependant, il ne le forcera jamais à arrêter. puis vient le sujet de la bague. grosse blague en perspective. désaccord à l'horizon. arrête dyl. t'es le premier à savoir que j'aimerais la porter, cette bague. je veux juste que ce soit toi qui l'as. j'ai aucune raison de la garder. dis tout de suite que tu ne la veux pas. il s'énerve légèrement. le regard froid. il n'a pas besoin qu'on lui dessine un dessin. il a depuis bien longtemps compris les intentions d'hélios. il sait qu'il rêve de se marriage. lui aussi. mais vu comment les choses sont pour le moment ce n'est pas une très bonne idée. tu l'as achetée, tu l'as choisie ... c'est logique que ce soit toi qui l'aies ... si jamais ... si jamais quoi? on peut sentir une pointe de sarcasme dans sa voix. il comprend l'allusion. le jeune josovan passe une main dans sa nuque. énervé. énervé de la tournure des évènements. ce n'est pas comme si j'allais la garder de toute façon... sa voix se tue. dyl commence à marcher plus vite murmurant des mots comme idiot dans sa barbe.

tu ne sais pas trop pourquoi vous n'arrivez pas à simplement être heureux l'un avec l'autre. comme avant. ou rien ne vous dérangeait. c'était dyl et toi contre le reste du monde. ça l'a toujours été, depuis le jour ou vous vous êtes réveillés dans le même lit sans savoir comment vous en êtes arrivez la. et ça t'avais fait carrément bizarre d'apprendre que le jour-là, tu l'avais littéralement dépucelé. ça t'as toujours fait rire, cette petite anecdote. puis avec le temps t'as appris pourquoi. t'as appris à connaître dyl, à l'aimer, à ne jamais le quitter. et en ce moment, t'as l'impression que vous faites tout pour vous éloigner l'un de l'autre malgré la douleur que ça provoque. sachant que je suis resté dormir chez toi durant le temps de notre rupture, ce n'est pas tellement comme si j'étais parti loin. tu te mords la lèvre, tu passes une main sur ton visage et tu retiens un soupir, préférant sortir une clope et la glisser entre tes lèvres. mon père est au courant de ça. il est passé l'autre jour. tu marmonnes faiblement. t'as pas envie de te justifier, merde. t'as jamais vraiment eu à le faire, en réalité. pas avec dyl. il t'as jamais demandé quoi que ce soit. tu abordes un sujet épineux. la bague. sa bague. celle que tu devrais porter. tu te mords violemment la lèvre. t'aurais du te la fermer, pour une fois. mais c'est trop tard. tu t'expliques maladroitement. tu sais pas comment lui dire ce que tu ressens. t'es pas le plus doué pour ça. tu l'as jamais été, en réalité. tu retiens un soupir, tu préfères te concentrer sur ta cigarette et sur le fait que tu t'intoxiques tout seul. si jamais quoi ? ce n'est pas comme si j'allais la garder de toute façon... tu te mords la lèvre. putain. tu marches derrière lui, silencieux un moment. puis tu le rattrapes et tu enroules tes doigts autour de son poignet pour qu'il s'arrête. si jamais quoi ? putain dyl. tu peux pas dire ça, merde ! tu peux pas juste laisser ça derrière toi comme si ça allait jamais arriver.tu passes une main dans tes cheveux, tu sais pas quoi faire. tu sais quoi ? fais-en ce que tu veux, j'en ai rien à foutre. c'pas comme si on se donnait une deuxième chance, c'pas comme si je t'aimais, c'pas comme si on le voulait tous les deux. c'pas comme si ça faisait plus de six ans maintenant. tu tires une dernière fois sur ta clope avant de la jeter dans le sable. tu souffles la fumée sans faire attention et tu te dis que tu feras attention une prochaine fois, parce que clairement t'en as rien à foutre sur le moment de polluer ou pas. c'est pas ton genre, mais dyl t'énerve, cette situation t'énerves. tu ne sais pas comme t'en sortir.

comme d'habitude, la conversation part dans tous les sens. à croire qu'ils sont incapable de se comporter en adulte. qu'au fond ils sont toujours des adolescents, trop épris par leur sentiment pour réfléchir convenablement. ils se faisaient tous les deux guider par leurs émotions. ils étaient des idiots. et pourtant aucun des deux voulaient perdre du terrain. affirmant leurs positions. dans quel but? dyl n'était pas certain de le savoir. se blesser très certainement. mon père est au courant de ça. il est passé l'autre jour. le jeune josovan haussa un sourcil. il était plutôt surpris. il avait toujours apprécié azariah. et encore plus son ouverture d'esprit. il aurait aimé que son père soit pareil. avec ses qualités. avec ses défauts. au fil des années il s'était attaché à cette personne. il était maintenant gêné de l'avoir mis dans l'embarra. ah bon? tu ne me l'avais pas dit. ce n'était pas comme s'il était obligé de le savoir ou que cela changeait sa vie. hélios n'avait pas non plus besoin de se justifier. il s'agissait de sa famille après tout, pas celle de dyl. il se demandait tout de même comment ils avaient pris la nouvelle, pas qu'ils soient forcément très proches. maintenant ils parlent du sujet épineux. la bague. cela avait été une bien mauvaise idée. surtout dans l'état de dyl, déjà énervé. déjà frustré. déjà angoissé. si jamais quoi ? putain dyl. tu peux pas dire ça, merde ! tu peux pas juste laisser ça derrière toi comme si ça allait jamais arriver. dyl roule les yeux au ciel. hélios avait mal interprété ses propos. pas qu'il se soit montré très compréhensible de son coté. quand il disait qu'il n'allait pas la garder de toute façon, c'était dans le sens que bientôt elle ne serait plus en sa possession. qu'elle appartiendrait à quelqu'un d'autre. hélios. quand dyl lui demanderait officiellement de l'épouser. mais puisque son petit ami l'avait rendu de mauvaise humeur, il ne prit pas la peine de le corriger. bien au contraire. il le laissa s'enfoncer. petite vengeance personnelle. il sent les doigts de son petit ami autour de son poignet, le forçant à s'arrêter. il tourne son regard vers lui. il le jauge. il l'examine. il le calcule. tu sais quoi ? fais-en ce que tu veux, j'en ai rien à foutre. c'pas comme si on se donnait une deuxième chance, c'pas comme si je t'aimais, c'pas comme si on le voulait tous les deux. c'pas comme si ça faisait plus de six ans maintenant. et pourtant ses mots lui faisaient mal. cela lui brûlait les oreilles. le rendait fou. triste de le voir baisser les bras aussi vite. où était l'étincelle? t'as vraiment rien compris qu'il baragouine cette fois-ci exaspéré. c'est pas ça que je te disais. ses yeux sont froid, distant. petit rappel à moi-même, ne plus partir en balade. tout était gaché. plus rien ne valait la peine. dyl se dégage de sa poigne. il a besoin d'espace. de respirer. de souffler.

t'es perdu. complètement paumé. t'arrives pas à réfléchir et à agir comme tu devrais le faire. pas avec dyl. parce que t'as l'impression d'être encore un adolescent et de pouvoir gravir le monde à ses côtés. tu aimes cet effet qu'il a sur toi, mais tu ne supportes pas ne pas être en pleine possession de tes moyens. tu sais pas comment réagir et ça t'irrites encore plus. et dire que vous étiez simplement censés passer une après-midi tous les deux. en amoureux. mais non. y'a un truc qui a merdé. comme d'habitude. c'est toi qui as merdé, toi qui as parlé de cette foutue bague alors que tout allait bien, que tout avait bien commencé. tu retiens un soupir, passant ta main sur ton visage. tu sais pas quoi faire et tu sais pas comment le faire. parfois, t'aimerais qu'on t'explique comment ça marche, tout ça. l'amour. ces conneries. parce que c'est beau, comme ça, mais c'est tellement compliqué à gérer. d'autant plus dans votre situation. tu ignores la remarque de dyl sur le fait que tu ne lui ai pas parlé de la visite de ton père. t'avais pas de comptes à lui rendre à l'époque. et tu ne penses pas en avoir aujoud'hui, parce que c'est ton père et qu'il peut bien passer te voir s'il le veut ou non. tu retiens un soupir, la conversation part en vrille, et tu aurais mieux fait de te taire. tu te braques sans doute trop rapidement, mais t'as ton caractère et t'as besoin de l'exprimer. t'as vraiment rien compris. c'est pas ça que je te disais. petit rappel à moi-même, ne plus partir en balade. tu retiens un soupir, il se défait de ton emprise et tu laisses ton bras retomber le long de ton corps, immobile. explique-moi alors. tu lâches, las. tes épaules s'affaissent et tu plies finalement. tu le laisses gagner. avoir raison. et toi avoir tord. encore une fois. tu abandonnes face à lui. t'es faible face à dyl, de toute manière. il pourrait te demander ce qu'il veut, tu serais capable de le faire. explique-moi parce que la, non j'ai rien compris. j'ai pas compris c'que tu me disais. j'deviens un peu sourd avec l'temps. tu marmonnes doucement, retenant un soupir, secouant la tête. tu peux pas vraiment t'en empêcher, tu sors une autre clope que tu glisses entre tes lèvres. t'es beaucoup trop stressé pour penser à ta santé. la fumée te calme quelque peut, alors que tu te mords la lèvre, cherchant désespérément le regard de dyl.

dyl en avait marre. marre que cela se passe toujours comme cela. marre de se battre. marre de continuer. à croire qu'ils parlaient tous les deux à des murs. l'incompréhension la plus total. chacun comprenant ce qu'ils veulent entendre. une énième crise. souffrance. blessure. alors dyl soupire parce que soudainement tout devient trop lourd. trop étouffant. trop énervant. ils font des efforts, et pourtant ils reculs. le jeune josovan ne s'était pas imaginé que cela serait aussi dur. aussi fatiguant. explique-moi alors. dyl ne devait pas être le seul dans cet état. il pouvait sentir une lassitude dans la voix d'hélios. explique-moi parce que la, non j'ai rien compris. j'ai pas compris c'que tu me disais. j'deviens un peu sourd avec l'temps. faiblesse. mais il faut bien que quelqu'un baisse les armes. fasse le premier pas. il pourrait presque rigoler en entendant qu'hélios devient sourd. mais il ne le fait pas. bien trop frustré. c'est dommage, parce que sourire illumine bien souvent ses journées. je...je...je..je ne sais pas comment. qu'il commence avec hésitation. il devait choisir les mots suivant avec soin. il se laisse tomber sur le sable, décidant de s'asseoir. de faire face à la mer. peut-être que cela le calmera. il laisse le silence s'étirant, se demandant si son petit ami allait le rejoindre. là devant l’immensité. disons que je dois surement regarder plus loin dans notre futur que toi. il se mordille les lèvres, ses doigts jouant avec le sable froid. il sentait que ce n'était pas forcément la chose à dire. hélios andersson je compte bien t'épouser un jour. surtout après tout cela. c'était comme s'arrêter devant la ligne d'arrivée. cela ne sera pas forcement demain. ni après-demain. mais un jour. il fixe l'horizon. dyl humecte ses lèvres se demandant s'il devait continuer. quand j'dis que j'vais pas la garder, c'est parce que j'vais t'la donner. il bafouille un peu. mais t'as pas l'air de comprendre qu'il décide de réenfonçer.

ça dégénère. tu aurais aimé que ce moment reste agréable, doux, juste vous deux. t'avais envie de profiter de dyl et de pouvoir le câliner encore et encore. mais y'a fallu que t'ouvres la bouche, que tu fasses une simple remarque sur cette foutue bague pour que tout part en vrille. comme si c'était écrit. comme si vous ne pouviez tout simplement plus vous aimez sans faire attention aux autres et à ce qui vous entoure. elle te manque, cette époque ou vous étiez jeune et ou vous vous moquiez totalement du regard des autres. elle te manque l'époque ou tout semblait si simple, ou il suffisait que dyl serre ta main pour que tu te sentes invincible. elle te semble tellement loin. et surtout, inaccessible. totalement hors de portée pour le moment. tu étouffes un soupir alors que t'en ai déjà à ta deuxième clope en quelques minutes. je...je...je..je ne sais pas comment. tu restes silencieux, tes doigts suspendus à quelques centimètres de ton visage, ta cigarette coincée entre. tu termines finalement ton geste, coinçant le filtre orangé entre tes lèvres. tu observes dyl s'asseoir sur le sable et tu te sens incapable de le rejoindre. ton regard se tourne vers l'océan. disons que je dois surement regarder plus loin dans notre futur que toi. hélios andersson je compte bien t'épouser un jour. cela ne sera pas forcement demain. ni après-demain. mais un jour. tu te mords la lèvre, tes doigts serrant le tube blanc. et merde. t'as vraiment tout fait foiré aujourd'hui. encore une fois. ça en devient une habitude. tu te rapproches un peu de dyl, hésitant à dire ou à faire quoi que ce soit. quand j'dis que j'vais pas la garder, c'est parce que j'vais t'la donner. mais t'as pas l'air de comprendre t'es vraiment con, merde. tu tires une dernière fois sur la cigarette avant d'écraser le mégot dans le sable. tu viens t'asseoir prêt de dyl, silencieusement, et tu viens poser ta tête contre son épaule. tu fixes l'horizon, l'océan qui semble assez calme pour une journée d'hiver. tu sens tout de suite l'humidité du sable contre ton jean, mais tu t'en fiches bien. désolé. tu murmures doucement, après un temps que tu ne saurais jauger. je pensais que c'était plus à l'ordre du jour. tu chuchotes presque, hésitant clairement à parler, de peur de dire une connerie. tu fermes les yeux, te laissant bercer par le bruit des vagues. je t'aime. tu ajoutes d'une voix presque tremblante. parce que tu veux qu'il le sache. tu l'aimes. tu l'aimes tellement. et tu ne pourrais pas vivre sans lui. plus maintenant.

il n'y avait rien de simple dans la vie d'un couple. hélios et dyl en subissaient encore les aléas. les risques. les craintes. mais aussi les joies. il ne fallait surtout pas l'oublier. parce que malgré toutes les mauvaises choses qui se passaient, et les atrocités entendues, ils s'aimaient toujours. pour le moment les deux jeunes hommes étaient bien plus en colère qu'autre chose. incompris. alors dyl s'était mis à expliquer son point de vue. il tentait de lui montrer comment lui voyait les choses. lui ouvrir les yeux. communiquer. il ne voulait pas baisser les bras. pas si rapidement. et peut-être qu'avec un peu de chance, hélios se rangera de son coté. ce dernier ne semble pas comprendre que dyl souhaite toujours l'épouser. même si cela ne se fera pas dans l'immédiat ou ne serait-ce cette année. mais un jour. parce qu'il ne voit personne d'autre pour le supporter jusqu'à la fin de ses jours. même si dyl a toujours aussi peur de se faire rejeter. il sent que le jeune andersson le rejoint sur le sable. il continu de parler. bien trop éprit dans son discours. les mots sortent de sa bouche. ce sont des paroles sincères. désolé.je pensais que c'était plus à l'ordre du jour. qu'il chuchote. sa voix fait craquer le coeur du jeune homme. il veut le serrer dans ses bras. l'embrasser. mais il ne fait rien. légèrement mal à l'aise parce ses propres révélations. hélios. il soupire. il passe une main dans ses cheveux alors que la tête de son petit ami se place sur son épaule. tu sais que j'ai une bague, et que je comptais t'épouser, mais tu abandonnes l'idée? il hausse un sourcil. on pourrait presque déceler une pointe d'amusement. mais je suppose que c'est normal. tu veux vérifier qu'on est vraiment fait l'un pour l'autre. que ce qui s'est passé ne se repassera pas. il pense tout haut. dans un sens il comprend son point de vue. alors il prend sa main dans la sienne et la serre. je t'aime. il ferme les yeux. il pourrait entendre ses mots tous les jours. moi ça dépend des jours. qu'il rigole avant de déposer un baiser sur son front.

même si tu le voulais, tu serais incapable d'arrêter d'aimer dyl. tu ne t'en ai pas rendu compte de suite, mais tu es tombé sous son charme dés le début. tout de suite. tu as mis un peu de temps à t'en rendre compte. c'est vrai. mais maintenant, tu ne comptes pas le lâcher. plus jamais. même si tu as l'impression qu'il te file entre les doigts, qu'il s'échappe lentement. il semble si loin de toi. tu viens t'asseoir prêt de lui, silencieusement, tu observes l'océan et les vagues face à toi. tu pourrais t'y perdre. un peu comme dans le regard de dyl. hélios. tu sais que j'ai une bague, et que je comptais t'épouser, mais tu abandonnes l'idée ? tu te mords la lèvre, reposant ta tête contre son épaule. tu fermes les yeux et tu as envie de te glisser entre ses bras. mais je suppose que c'est normal. tu veux vérifier qu'on est vraiment fait l'un pour l'autre. que ce qui s'est passé ne se repassera pas. tu retiens un soupir. tu rouvres les yeux et tu te rapproches un peu de dyl. je ... pense juste qu'on a besoin de temps. pour être comme avant. tu chuchotes, presque avec retenue. tu te mords la lèvre. tu lui murmures que tu l'aimes. parce que c'est la vérité. pure et dure. tellement puissante. tu ne sais pas vraiment comment contrôler tout ça. tu ne le fais pas, tu te laisses porter. moi ça dépend des jours. tu ris doucement, savourant la sensation de ses lèvres contre ton front. tu ne t'attendais pas à un véritable baiser. et puis, de toute manière, tu sais qu'il n'aime pas vraiment t'embrasser quand tu as fumé. attends. bouge pas. tu murmures doucement. tu te lèves pour écarter ses jambes et t'installer entre ses dernières, appuyant ton dos contre son torse. j'suis bien la. tu souffles en souriant, tournant la tête pour embrasser l'angle de sa mâchoire.

dyl ne savait pas vraiment pourquoi il s’était mis dans des états pareils. surement trop emprisonné dans l’instant présent. mais avec leur recule, il trouvait leur dispute presque risible tellement c’était stupide. ils étaient deux adultes, et étaient donc capable de se comporter comme tels. le jeune josovan n’avait pas souhaité resté sur un quiproquo. il lui avait donc expliqué la situation pour la bague. hélios semblait soulagé. du moins dyl l’interprétait comme tel. lui aussi l’était. c’était du stress en moins. l’inquiétude avait tendance à le ronger de l’intérieur. je ... pense juste qu'on a besoin de temps. pour être comme avant. il hochait de la tête. au moins ils étaient d’accord là-dessus. le temps c’est tout ce qui leur restait. ils allaient devoir se montrer patient l’un en vers l’autre. et il savait déjà que cela ne serait pas facile. attends. bouge pas. arquant un sourcil, il observa son petit ami se placer dans le creux de ses jambes. ses bras se roula instinctivement autour de la taille du jeune homme. il aimait le savoir là. avec lui. et personne d’autre. j'suis bien la. qu’il chuchote, et vient embrasser sa machoire. un sourire apparait sur le bout des lèvres de dyl. moi aussi. il engouffre sa tête dans le creux de son cou. inspirant son odeur, mélangé avec une trop forte odeur de cigarette. cela le rebute quelque peu mais il ne dit rien. il sait à quel point hélios à besoin de fumer. il ne peut vraiment lui interdire. timidement. dyl dépose des baisers le long de sa nuque. j’aime ton odeur. qu’il avoue avec une certaine hésitation. cela me donne envie de te manger. qu’il rigole, avant de commencer à mordiller avec douceur sa peau. non dyl n’a pas des envies de cannibalisme. je suis désolé de mettre emporter, il faut que j’apprenne à contrôler mon tempérament. murmura le jeune josovan dans l’oreille de sa moitié. c’était un petit pas vers l’avant. aussi riquiqui soit-il.

l'air marin, te fait du bien. inconsciemment, tu te sens mieux qu'enfermer entre quatre murs. tu te sens bien avec dyl même si vous vous prenez sans cesse la tête en ce moment. tu te mords la lèvre, assis prêt de lui, le cul dans le sable humide, mais ça, sincèrement, tu t'en fiches bien. tu fermes les yeux, l'écoutant doucement. essayant de t'exprimer toi aussi. tu termines par te relever, juste le temps de te glisser entre ses jambes et de t'appuyer contre son torse. les mains de dyl glissent autour de ta taille et tu entremêles vos doigts, serrant doucement ta main contre la sienne. t'es bien comme ça. contre lui. tu embrasses l'angle de sa mâchoire, tournant légèrement la tête. moi aussi. tu souris doucement, fermant les yeux, venant glisser une main dans ses cheveux quand ses lèvres glissent dans ton cou et ta nuque. tu retiens un gémissement quand il embrasse ta peau. j’aime ton odeur. cela me donne envie de te manger. tu ris doucement, fermant les yeux en sentant ses dents mordiller doucement ta peau. tes doigts se crispent légèrement dans ses cheveux, gémissant faiblement. j'savais pas que j'te faisais cet effet quand je fume ... parce que clairement, tu dois puer la clope, et tu sais très bien qu'il n'aime pas particulièrement cette odeur. encore moins sur ta peau. je suis désolé de mettre emporter, il faut que j’apprenne à contrôler mon tempérament. tu frissonnes en sentant son souffle tout contre ton oreille. tu fermes les yeux, serrant un peu plus ses doigts entre les tiens. j'suis désolé aussi. d'être con. tu pouffes doucement de rire, te mordant la lèvre. tu laisses ta tête tomber contre son épaule, tournant un peu le visage pour l'observer. t'as du sable dans les cheveux. tu ris doucement, tu sais pertinemment que c'est de ta faute, quand tu l'as fais tomber dans le sable tout à l'heure. mais tu t'en fiches. tu te sens bien maintenant.