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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mars 2024
11° - 22 ° // du soleil est à prévoir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


le jardin d'eden est un café/pâtisserie qui commence à se faire un nom à island bay.
si vous voulez rejoindre l'équipe, les portes vous sont grandes ouvertes !

une fratrie de trois enfants attend d'être complétée.
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 J'ai comme un truc dans la gorge et dans le ventre (Aoline & Kenzo)

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MessageSujet: J'ai comme un truc dans la gorge et dans le ventre (Aoline & Kenzo) (#)   J'ai comme un truc dans la gorge et dans le ventre (Aoline & Kenzo) EmptySam 22 Juil - 17:57

Je peste et je jette le peigne dans le lavabo. Une heure que j'y suis... rien à faire ! Ces saletés de cheveux n'en font qu'à leur tête, ils se montrent particulièrement récalcitrants. Je suis sûr que c'est un fait exprès. Ils savent que je suis stressé et ils se sont dit, ben tiens, si on l'embêtait le Kenzo ! Je me fixe dans le miroir. Je ne me plais pas du tout... J'ai l'air d'un ahuri sorti tout droit d'un asile ! Et comme si ça suffisait pas, j'ai un spot sur le menton... tout rouge parce que je l'ai percé hier et qu'il peine à cicatriser. Qui a encore des spots à mon âge ? Je suis désabusé... Parfois j'ai l'impression d'être un bon à rien. J'ai voulu raser les quelques poils de barbe qui se battent en duel et je me suis taillé la joue. J'ai mis un pansement mais je trouve ça moche. Et le comble du comble, j'ai l'oeil tout rouge, parce que je me suis mis du savon dedans en prenant ma douche. Cette maladresse est toujours là, elle ne veut pas me quitter. Je dois dire que je finis par ne plus la remarquer. A force, elle fait partie de mon quotidien, point à la ligne. J'ai fini de m'en faire, c'est comme ça. J'arrête de lutter, de toute façon... je me résigne. Je laisse mes cheveux en bataille. Je me passe un coup de déodorant et de parfum, c'est un petit plus sympa, qu'ils disent sur internet ! Est-ce ça rattrapera mon aspect négligé ? J'enfile un haut, pour couvrir ce torse nu qui ne me plait pas plus. Trop maigre, trop pâle, trop éloigné des super pectoraux de mes personnages de jeux vidéos. Je fais sobre, niveau vêtement. Un jean gris foncé, avec un t-shirt à motif, le bouclier d'Hyrule, sur fond vert pâle. Je sors de la salle de bains, tout habillé car il n'est pas question que quelqu'un me surprenne dans le plus simple appareil. Je ferme toujours la porte à clé. En même temps, à part ma mère, tout le monde a déserté. Noa est je ne sais où avec je ne sais qui. Lukas et Lenny sont partis depuis que ma mère l'a trompée. Je suis seul, avec maman, qui ne va pas bien du tout et qui me cause bien du souci. Ce soir, je sors, mais j'angoisse. J'ai peur de ce qu'il pourrait arriver pendant mon absence. J'ai beau passer les 3/4 de mon temps devant mon écran, je suis rassuré par le fait d'être à côté. Je peux faire un détour par la pool-house et m'assurer que tout ne va pas pire.

J'aurais aimé quelqu'un pour me soutenir, là. Je prends mon téléphone et je suis à deux doigts d'envoyer un texto à Line pour annuler. Qu'est-ce que je suis en train de faire ? Je crois que je perds les pédales. Nous sommes amis, cela fait un temps déjà. Je l'ai aidée à son arrivée puis ensuite avec son téléphone. Je sais qu'elle a des problèmes, je l'ai accompagnée jusqu'à son groupe de soutien. Je ne cherche pas vraiment à savoir, ça ne me regarde pas... et puis cela ne se fait pas, ce n'est pas poli. Ma mère, du moins, ne m'a pas appris à agir ainsi. Je suis un peu égaré je pense. C'est que je ne sais pas trop quoi dire de notre relation. J'ai l'impression que je n'ai pas que de l'amitié et de l'affection pour elle. son regard m'impressionne. Elle a une capacité à me regarder qui me donne l'impression d'être analysé. J'ai parfois le sentiment qu'elle lit en moi, ça m'angoisse. La sortie de ce soir, c'est mon idée. Stupide... absurde, je m'en veux d'avoir proposé d'aller ensemble à la fête foraine... Qu'est-ce qu'elle va penser de moi ? J'ai l'air d'un plouc, je suis mal fagotté, pas très beau... et j'ai le cafard. Sortir me fera du bien, me murmure une petite voix dans l'oreille. Je sursaute et je me rends compte que personne n'est là. J'ai imaginé l'intonnation. Tristesse... Je vérifie mon porte-feuille, je prends mes clés et je sors. Je n'ai pas fait un pas que la chaleur me saute à la gorge. Le soleil est en train de descendre dans l'horizon et pourtant il règne ici un climat plus que clément. Je cours pour ne pas rater le bus et je commence à me demander si Line sera là. Elle doit surement avoir d'autres garçons avec lesquels elle s'éclate. J'ai du mal à croire qu'une fille aussi gentille et mignonne n'ait pas déjà quelqu'un. C'est sûr ce n'est pas un tocard comme moi. Je reste debout pour laisser ma place aux personnes âgées tout en essayant de relativiser. J'ai tellement peur qu'elle se demande si notre sortie ne cache pas quelque chose... je ne veux pas ruiner notre amitié, surtout pour des choses que je semble être le seul à ressentir. J'observe Island Bay à travers la vitre. La ville est paisible, calme, sans doute à cause de la canicule. Je regarde un homme faire son jogging avec son chien, le long du trottoir. Quelle folie ! Comment peut-on s'agiter autant par ce temps là ? Je suis tellement plongé dans ma réflexion que je ne me rends pas compte que j'ai loupé mon arrêt. Je bondis sur le bouton Stop mais il est trop tard... Quel boulet...

Je descends du bus et je regarde ma montre. Je vais être en retard. Je me mets à courir, pour éviter de faire attendre Line. Très mauvaise idée... je le sais pourtant que je dois faire attention, parce que je ne suis pas adroit. Je glisse sur un morceau de donuts jeté au sol et je m'étale de tout mon long par terre. J'ai mal... mais je n'ai pas le temps pour pleurer. Je me redresse. Mon t-shirt est tâché, mon jean trouvé... je boitille. C'est comme ça que j'arrive avec cinq minutes de retard devant la fête foraine. Essouflé, en sueur, je m'excuse autant que je rougis de honte :

- Coucou... Je suis désolé... j'ai raté mon arrêt... je suis tombé... je suis en retard...

J'ai du mal à articuler parce que je cherche de l'air. J'ai envie de rentrer chez moi, de me terrer sous ma couette et de me faire oublier pour longtemps. Je n'ose pas lui faire la bise. Je transpire à grosses gouttes, j'ai peur qu'elle ne trouve ça écoeurant... Je ne mérite pas d'être en sa compagnie, j'en ai pleinement conscience. Je me tais, les yeux baissés et la mine honteuse.
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MessageSujet: Re: J'ai comme un truc dans la gorge et dans le ventre (Aoline & Kenzo) (#)   J'ai comme un truc dans la gorge et dans le ventre (Aoline & Kenzo) EmptyJeu 10 Aoû - 14:49

❝ J'ai comme un truc dans la gorge et dans le ventre ❞
Kenzo & Aoline

Tu fermes ton dossier. Techniquement, tu n'as pas encore commencé à travailler au commissariat mais tu détestes arriver non-préparée. Alors tu as contacté Sean pour lui faire part de ta requête afin d'être en mesure de bosser dans d'excellentes conditions. D'ici peu, tu prendras ton poste et deviendras, officiellement, la partenaire de Kenny. Vous vous êtes rencontrés par hasard lorsque tu étais en stage là-bas et le courant est passé entre vous. Si bien, qu'il t'a proposé d'être sa partenaire afin de lui donner ton avis sur certaines de ses affaires. Tu commences réellement à vivre selon tes choix, à avancer comme tu l'entends. La reprise de tes études et l'obtention de ton diplôme ont prouvé à tes détracteurs que tu pouvais y arriver. Tu sais que ton frère serait fière de toi s'il était à tes côtés aujourd'hui. Il s'est passé tellement de choses en un an. Tu te souviens encore du jour de arrivée à Island Bay. Complètement perdue, Maxym, ta meilleure amie n'arrivait qu'avec le prochain vol et tu savais pas quoi faire. Ton portable faisait des siennes et véritable buse avec la technologie moderne que tu es, tu as passé un moment avant de demander de l'aide. Finalement, c'est Kenzo, ton meilleur ami aujourd'hui, qui t'a filé un coup de pouce. D'ailleurs, il a même fini par t'accompagner à ta réunion. Il n'a pas posé de question et n'en jamais posé d'ailleurs. En parlant de Kenzo. Tu jettes un coup d’œil à ta montre. Si tu ne pars pas dans les dix minutes, tu vas être en retard. Quasiment prête, il ne te reste plus qu'à mettre tes chaussures et filer.

Tu descends les escaliers et laisses un mot pour ta meilleure amie afin qu'elle ne s'inquiète pas. Tu la connais, lorsque tu omets de lui préciser où tu files, elle flippe. Autant l'éviter sinon elle jouerait les mamans ourses et te téléphonerait toutes les cinq minutes et le but de la journée est de s'amuser. T'attrapes tes clés, ton sac et pars en direction de la fête foraine, votre point de rendez-vous. Tu te gares où tu peux, le parking étant bondé et t'installes près de l'entrée afin que Kenzo soit en mesure de te trouver rapidement. Les minutes passent et aucun signe du jeune homme. Ce n'est pourtant pas son genre d'être en retard. Finalement, une tête se distingue parmi nous la foule et ce dernier se présente devant toi, essoufflé et blessé. Tu te lèves inquiète tandis qu'il se justifie et s'excuse. Tu secoues la tête «  On s'en fiche de ça. Viens avec moi, on va déjà soigner tout ça. » Tu lui adresses un sourire rassurant, passes ton bras sous le sien et l'entraines avec toi. Kenzo est rapidement devenu un pilier dans ta vie, quelqu'un sur qui tu as pu compter lorsque ça n'allait pas. Il t'a encouragé lorsque tu doutais pendant ta reprise d'étude, il a assisté à la présentation de ton mémoire. Il a fait partie des bons comme des mauvais moments de ta vie durant cette année. Vous vous dirigez vers toilettes   « Ne bouge pas, je reviens dans une minute » Tu t'y engouffres et en ressors peu de temps après avec du papier toilette. Tu te poses à côté de lui et attrapes ton sac. Fièrement tu en sors une petite pochette avec de quoi improviser les premiers secours. Rien de gradiose mais maintenant tu es préparée « C'est que je commence à te connaître » Sa maladresse t'a toujours fait sourire. C'est aussi ce qui fait son charme .


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MessageSujet: Re: J'ai comme un truc dans la gorge et dans le ventre (Aoline & Kenzo) (#)   J'ai comme un truc dans la gorge et dans le ventre (Aoline & Kenzo) EmptySam 26 Aoû - 20:27

Je m'attendais à des reproches, à une mine un peu renfrognée. Je sais que nous sommes amis, mais j'ai lu sur internet, sur un site de sociologie, qu'arriver en retard, c'est très souvent mal perçu. Contre toute attente, ce que je lis, c'est de l'inquiétude. Elle n'est pas fâchée, elle se préoccupe de mon état. Ce n'est plus du jeu ! A chaque fois que j'essaie de comprendre comment fonctionne l'être humain, on me change les règles ! Quand elle me prend par le bras, c'est un peu comme si elle venait de m'envoyer un missile dans la figure. J'ai du mal à comprendre ce qu'il se passe et à trouver un sens logique à tout ça. Elle me sourit et je dois bien l'admettre, je ne vois plus que ça. J'en oublie même de pleurer parce que j'ai mal et que j'ai pas pu le faire tout à l'heure. J'ai toujours été douillet et croyez-moi ça ne m'arrange pas. Pire, avec le temps, rien ne s'améliore ! Heureusement pour moi, Lina est là. Et elle semble plus belle que la dernière fois. Elle a un regard apaisant, que je tâche de ne pas trop capter pour le moment. Je n'ose même pas imaginer ce qu'il se passerait si elle comprenait ce que je ressens quand je la vois. Quand elle s'éclipse quelques instants dans les toilettes, je me sens presque comme abandonné. C'est dire comme je déraille. Je ne comprends pas trop ce qu'il m'arrive. Nous sommes amis, et moi, je nourris d'autres pensées farfelues. Est-ce qu'elle me trouve beau ? Est-ce que je suis son type de garçon ? Est-elle encore célibataire ? Tant d'interrogations qui m'amènent à penser que je suis sous son charme et qui me font, du coup, culpabiliser. Elle ressort rapidement avec du papier toilette.

Je me dis que pour un rendez-vous, encore une fois, j'ai fait dans le glamour ! Bref, elle sort son kit de premier secours improvisé et me dit, amusée, qu'elle commence à me connaitre. Je rougis, évidemment... Ma maladresse n'est hélas pas que légendaire ! Elle est réelle et régulière. Aoline le sait. Je me sens bête et je ne vois pas trop, à ce moment là, comment elle pourrait être intéressée par un boulet comme moi. Au fond, ça me touche qu'elle ne me laisse pas tomber dans un moment pareil. Je la laisse me soigner et je tâche de rester digne. Pas évident... Je meuble en lui racontant ce qu'il s'est passé. Je parle trop vite, parce que je suis stressé et parce que j'ai mal, je me retiens de pleurer. Ca se voit, mes yeux sont quand même un peu embués. C'est probablement la première fois de ma vie que je fais un effort de ce genre pour ne pas me montrer trop sensible. Sur les forums, ils disent qu'on ne plait pas à quelqu'un en pleurant comme un bébé.

- Je suis vraiment désolé. En fait, j'étais à l'heure à la base. Mais j'ai oublié de sonner quand je suis arrivé au niveau de l'arrêt. Sauf que sur cette fichue ligne, c'est trop espacé. Je suis descendu plus loin, mais le temps de faire le trajet à pied... Puis j'ai voulu courir, faire vite pour te rejoindre et j'ai glissé sur un morceau de donut. Je ne l'avais pas vu. La suite, tu la connais... je suis arrivé en retard et en plus je te fais perdre ton temps à me soigner. Je me sens ridicule... et je tiens vraiment à m'excuser.

Elle n'en veut pas. C'est moi qui suis dur à mon égard. Alors que je n'y suis pour rien. J'ai tellement l'angoisse de tout faire foirer ! La meilleure défense étant l'esquive, je décide de changer de sujet :

- Il y a un nouveau manège, il a l'air trop cool. J'ai vu ça sur internet. C'est un palais des glaces avec des énigmes à résoudre dedans. Une sorte de chasse au trésor ! J'ai trop envie de le faire ! Il y a aussi le simulateur Star Wars ! Tu veux peut-être manger quelque chose avant ? Je connais une dame, elle fait des barbes à papa trop bonnes ! Tu en as à tous les parfums ! Le meilleur, c'est noisette ! Une vraie tuerie !

Je fais un grand geste avec le bras comme j'en fais souvent quand je parle de quelque chose qui m'emballe. Ma main heurte le mur... forcément ! J'étouffe un aïe. A ce stade, ça va se finir à l'hopital ! Quel naze !
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MessageSujet: Re: J'ai comme un truc dans la gorge et dans le ventre (Aoline & Kenzo) (#)   J'ai comme un truc dans la gorge et dans le ventre (Aoline & Kenzo) EmptyDim 1 Oct - 16:50

❝ J'ai comme un truc dans la gorge et dans le ventre ❞
Kenzo & Aoline

Tu t'improvises infirmière. Il faut avouer qu'avec Kenzo, tu commences à prendre le coup de main mais ce n'est rien. Au moins, tu es préparée. Tandis que tu lui prodigues les premiers soins, ce dernier tâche de t'expliquer les raisons de son retard. Tu ouvres la bouche pour lui dire que ce n'est pas nécessaire avant de la refermer. Un sourire naît sur tes lèvres. On parle de ton meilleur ami là, bien sûr qu'il va s'excuser et te raconter le pourquoi du comment. Alors tu préfères le laisser terminer et continues ton pansement. Tu termines enfin et ranges tout ton nécessaire dans ton sac. «  Et voilà, c'est fini ! Et arrête de t'excuser, ce n'est pas grave. Le plus important c'est que tu ailles bien. » Et tu le penses, le reste n'a aucune importance. Tu réfléchis à ce que vous pourriez faire pour commencer votre sortie mais Kenzo te devance et visiblement, il y a beaucoup pensé. Tu secoues la tête en riant, l'écoutant partir dans tous les sens. Sa main heurte le mur et tu le saisis pas les épaules en souriant « Respire sinon, tu vas finir par te blesser de nouveau.  Alors je te propose qu'on mange d'abord. Et ensuite on avise, après tout, on a tout le temps qu'on veut. Oh et ce soir, je te ramène, hors de question que l'épisode du bus se reproduise » ajoutes-tu pour le taquiner. Tu déposes un baiser sur sa joue, saisis son bras et l’entraînes avec toi. Sur les conseils de Kenzo, vous prenez la direction des barbes à papa. Il ne tarissait pas d'éloges alors, tu te dis qu'il faut vérifier si elles sont aussi bonnes qu'il le dit. Vous arrivez à hauteur de la dame dont il t'a parlé et passez commande « Bonjour on va vous prendre deux barbe à papas. Une noisette et l'autre au parfum que vous souhaitez. Surprenez-nous » Elle hoche la tête et tu te tournes vers ton meilleur ami « On va voir si goût noisette est bon ou pas. » Cinq minutes plus tard, on vous tend les bâtonnets et tu aperçois Kenzo sortir son porte-monnaie pour régler. La galanterie est donc encore de ce monde. « On partage ? Noisette et framboise visiblement.»Tu prends un bout de des deux et tu souris « D'accord, tu avais raison, noisette c'est une tuerie ! »

Vous repartez et trainez un peu dans les allées de la foire. Vos barbes à papa disparaissent en un rien de temps et tu t'arrêtes devant une attraction « C'est ce dont tu m'as parlé tout à l'heure. » Kenzo hoche la tête. Tu attrapes sa main en souriant « Alors allons jouer les Indiana Jones ! » Personne ne fait la queue, aussi vous passez immédiatement. Une fois à l'intérieur, tu ne lâches pas sa main. Manquerait plus que vous vous perdiez. Hors de question « Bon allez c'est parti. Gauche ou droite à ton avis ? » Ces moments-là, tu les chéris. Ta vie commence enfin à te ressembler, tu avances sans regarder derrière même si tu auras toujours des regrets comme le fait de ne pas savoir où se trouve ton frère aîné mais malgré tout, tu vis. Tu sais que c'est ce qu'il voudrait et Kenzo t'y aide énormément. Tu ne sais vraiment pas ce que tu ferais sans lui aujourd'hui.


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MessageSujet: Re: J'ai comme un truc dans la gorge et dans le ventre (Aoline & Kenzo) (#)   J'ai comme un truc dans la gorge et dans le ventre (Aoline & Kenzo) EmptyMar 17 Oct - 1:07

Aoline me rassure autant qu'elle m'angoisse. Cela me fait penser au film d'animation "Vice-Versa" que j'ai vu deux fois. J'imagine dans mon cerveau tout plein de boules de couleur qui se mélangent. Joie serait la chef d'orchestre de tout ce désordre, à m'envoyer plein de truc marrants. Je suis content d'être là ! Aoline égaye ma vie, en ce moment. Elle a un rire tellement contagieux et une façon de positiver qui m'emballe vraiment. Tout devrait aller comme sur des roulettes. Pourtant, il y a la panique, la peur, l'appréhension. J'essaie d'agir avec prudence, de me mettre en tête que tout va bien se passer si je ne commets pas d'impair. Enfin, bon... on n'a même pas commencé un ménage que je suis déjà blessé ! Quel raté ! A tout cela s'ajoute des sirènes d'alarme "FILLE ! FILLE !! FILLE !!!". C'est l'anarchie ! Je suis son ami ! Elle me voit comme son ami et c'est tout ! Je perds les pédales mais elle parvient à me canaliser, à me calmer, à ordonner le chaos de mes pensées et de mes idées. Ouf... Je respire mieux. Comme toujours quand nous nous voyons, elle apporte une trame réfléchie et une organisation à toutes mes suggestions. Une petite voix me murmure à l'oreille que nous sommes complémentaires et c'est vrai. Nos différences ne sont pas clivantes, au contraire. Nous levons le camp pour entrer et nous nous dirigeons vers la dame aux barbes à papa. J'adore venir là. Elle est gentille et elle ne lésine pas sur la quantité. Quand elle nous remet les deux batonnets, une énorme boule est présente au bout. On dirait un très gros coton tige ! Je règle, parce que ma mère m'a toujours appris à être galant. Et je partage volontiers les deux parfums pour qu'elle puisse se faire une idée. J'affiche un grand sourire lorsqu'elle valide celle à la noisette. Je savais que ça lui plairait ! Je lui en laisse un grande partie, pour lui faire plaisir et aussi parce que j'ai déjà gouté à plusieurs reprises ce parfum. A outrance, même !

Nous marchons au milieu des allées. Il y a pas mal de monde, mais je ne me sens pas mal à l'aise. J'ai Aoline à mes côtés. Près du nouveau manège, il y a moins de monde. Et c'est normal. Ce soir, j'ai vu à l'entrée qu'il y avait demi-tarif sur les montagnes russes et les attractions à sensations fortes. Tout le monde s'est donc rué dessus. Personnellement, j'espère que mon amie ne sera pas intéressée pour y aller. Je n'aime pas trop ce type de manège. J'ai toujours l'estomac dans un drôle d'état après ça et pourtant, ce n'est pas la première fois que j'y vais avec Gaby. Mon meilleur ami arrive à m'entrainer dans les lieux les plus fous. Je ne sais pas comment il fait pour me convaincre ! Ce soir, j'ai plutôt envie d'un truc cool, pas au dessus du vide, à me demander par quel orifice vont sortir mes entrailles ! C'est appréciable de ne pas attendre, je suis plutôt patient mais l'excitation l'emporte. Je règle et nous entrons à l'intérieur. Je ne connais pas du tout le lieu mais j'ai l'impression d'être dans un jeu vidéo. Je jubile et tout confiant, je lui tiens la main pour que notre aventure commence. Je regarde à droite, puis à gauche. A droite, il y a le palais des glaces, à gauche, une allée sombre. Je n'ai pas peur du noir, mais je préfère quand même l'idée des glaces pour commencer. Je m'avance, un peu trop sûr de moi. Après quelques pas, je me prends, en plein visage la vitre épaisse et incassable. Évidemment, ça fait un énorme fracas. Je me masse, les joues rougies par la honte et je bredouille :

- Mince... je croyais que c'était comme ailleurs, qu'il fallait se fier au sol... mais c'est pas du tout comme ça... Ah attends, il y a des marques sur les jointures...

Je viens de remarquer le détail. A droite de la vitre, il y a un triangle. Je tends la main vers la droite et je traverse sans difficulté. Je commence à comprendre. J'avance à nouveau. Je vois un autre triangle et je m'avance franchement. Nouveau choc. Je ne m'y attendais absolument pas !!! Je fais un recul, parce que j'y allais avec un bal élan. Décontenancé, je regarde attentivement le triangle.

- Ben... je comprends pas... il y a un triangle pourtant... Ahhhh !!! Mais oui !!! regarde, la pointe du triangle indique le haut ! C'est tout droit !

Je mets ma main et je traverse. Je souris, tout fier de moi. Nous continuons un peu et nous arrivons bientôt dans un cul de sac. Au sol, il y a une énigme, la première. Je la lis :

- Je mets fin au matin, je débute la nuit et je ne me produis que deux fois dans une année. Qui suis-je ?

Je commence à partir dans un raisonnement purement mathématique et logique. Je ne me rends pas compte que la réponse est littéraire. Nous devons inscrire la réponse sur un écran tactile devant nous. Je tends le doigt pour y mettre "éclipse". Cela ne fonctionne pas.

- Je ne comprends pas... ça ne peut-être qu'une éclipse ! Elle fait tomber le soleil du matin. Elle installe la nuit. Et elle se produit deux fois dans la même année... quoique... je ne sais pas trop en fait... maintenant qu'on en parle, deux fois, ça me parait peu.

Je me gratte les cheveux. Les déductions logiques, je suis un véritable adepte. Mais là, je sens bien que quelque chose m'échappe. Je me tourne vers Aoline, penaud.

- Tu as une idée ?
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MessageSujet: Re: J'ai comme un truc dans la gorge et dans le ventre (Aoline & Kenzo) (#)   J'ai comme un truc dans la gorge et dans le ventre (Aoline & Kenzo) EmptyLun 6 Nov - 13:14

❝ J'ai comme un truc dans la gorge et dans le ventre ❞
Kenzo & Aoline

Avant de commencer les manèges, vous passez par la case sucrerie. Tu suis Kenzo en toute confiance, quelque chose te dit que c’est l’expert pour ce genre de situation. Et tu fais bien, écoutes ses conseils. Votre pause gourmande terminée, vous vous dirigez vers une espèce de labyrinthe/palais des glaces/énigmes en tout genre. Tu préfères très largement ce type d’attraction aux manèges à sensation. Tu te souviens lorsque tu étais gamine, Paul t’avait emmené à la foire et ça avait tourné au drame. Alors les manèges comme ça, plus jamais ! Vous vous engagez gaiement, profitant de l’absence de participants. Kenzo prend la tête de la marche, volontaire et déterminé, si bien qu’il ne voit pas le miroir en face de lui. Et une bosse en plus ! Avant que tu n’aies pu dire quoi que ce soit, ton meilleur ami repart de plus belle et de nouveau rencontre un obstacle, décidément, ce n’est pas sa journée. Mais visiblement il comprend le fonctionnement du jeu et vous avancez sans difficultés. Pour autant, tu ne peux t’empêcher de le taquiner un peu « Jouer aux infirmières ne me dérange pas » lui dis-tu en désignant ton sac contenant ton kit de fortune, avant de poursuivre  « Mais par contre, je pense que ta mère va finir par me découper en petits morceaux si tu rentres estropié. Surtout que techniquement, on ne s'est jamais vue. Quelle réputation je vais avoir après ? » Tu sais que Kenzo a une relation très fusionnelle avec sa mère, c’est quelque chose qui t’échappe à toi. Lorsque tes parents ont découvert ce que ton aîné te faisait subir, ils se sont renfermés sur eux-mêmes et le départ d’Evan n’a rien arrangé. Après ce jour-là, tu n’as plus connu l’amour d’une mère, précisément au moment où tu en aurais eu le plus besoin. Finalement, vous arrivez devant une sorte de tablette où une énigme y est inscrite. En gros, résolvez-là ou vous êtes coincés. Je mets fin au matin, je débute la nuit et je ne me produis que deux fois dans une année. Qui suis-je ? Tu réfléchis à toute vitesse, essayant d’y trouver une certaine logique. Kenzo part dans un raisonnement purement mathématique, scientifique et tape le mot éclipse sur l’écran. Une croix rouge apparait alors. Visiblement ce n’est pas la bonne réponse. Tu prononces de nouveau la phrase à voix haute « Je mets fin au matin, je débute la nuit et je ne me produis que deux fois dans une année. Qui suis-je ? » Rien de correct ne te vient à l’esprit. Et quelque chose finit par te sauter aux yeux. Tu te tournes vers le jeune homme, incertaine « Le N ? » Tu le vois chercher dans sa tête pendant quelques secondes « Je mets fin au matin, le mot matin. La dernière lettre est un N et si tu appliques ça à la suite, ça colle. Je débute la nuit, première lettre, un N et je ne me produis que deux fois dans une année, deux N dans le mot. » Il te sourit et tu tapes la lettre sur l’écran. Un smiley rigolo apparait alors, et quelque part, tu ne peux t’empêcher de rire. La porte juste derrière la tablette s’ouvre et vous vous y engouffrez. Tu n’as toujours pas lâché sa main et vous voilà devant deux écrans. Sont projetées deux images et tu comprends qu’il s’agit des 7 différences. Mais quelque chose te dit que ce ne sera pas aussi simple qu’il n’y parait. Les images montrent une famille souriante, bien loin de ce que tu connais aujourd’hui « Au fait, ça fait longtemps que tu ne m’en as pas parlé, mais comment va ta maman ? » Si tu n’avais pas réellement abordé le sujet de tes proches, Kenzo s’était confié à toi à plusieurs reprises. Tu te sentais toujours en faute, indigne et quelque part injuste de le pousser à te parler sans partager ton plus gros secret. Mais il ne t’en a jamais tenu rigueur, au contraire.


Dernière édition par Aoline Sandersen le Dim 14 Jan - 21:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: J'ai comme un truc dans la gorge et dans le ventre (Aoline & Kenzo) (#)   J'ai comme un truc dans la gorge et dans le ventre (Aoline & Kenzo) EmptySam 18 Nov - 23:04

Maman a l'habitude que je me fasse mal tout seul. Je me rappelerai toujours de la fois où elle est rentrée et où elle m'a trouvé avec le visage tuméfié. Evidemment qu'elle s'est inquiétée, j'ai du lui dire la vérité, à savoir que je courais comme un idiot dans la maison, surexcité d'avoir reçu mon nouveau jeu et que je n'avais pas vu la porte devant moi. Résultat : un gros choc et une terrible bosse qui m'avait fait un mal de chien pendant deux semaines. Je suis maladroit, et encore plus quand je suis gêné. Mon corps me trahit tout le temps et il le fait, de préférence, pour me mettre encore plus quand l'embarras. Comme là, avec Aoline. Je tente de me rassurer et de me dire qu'un jour, ça passera, mais je vis toujours avec cette épée de Damoclès au dessus de la tête. Cela dit, je sais que maman ne pourra jamais penser qu'Aoline est responsable de mes bleus. Elle me connait par coeur. Je n'ai pas besoin de me faire taper dessus pour gagner des ecchymoses ! Et elle n'est pas non plus du genre à découper les gens en morceaux. Elle a une mentalité de gagnante, certes, mais pas au point de mettre mon amie dans des petits sacs poubelles pour les disperser dans le Gulf Stream. Je me surprends à penser comme Dexter, mon Dieu ! Je me reprends en main lorsqu'elle prend la parole à nouveau pour me parler de notre énigme. Tous mes neurones sont mobilisés, je sens que ma matière grise surchauffe, elle dissèque, elle opère, elle fait ses calculs. L'éclipse n'est pas la solution. Je chercher un phénomène scientifique, parce que c'est logique dans ma tête. Tout est mathématique, physique, astronomique. Puis Aoline me parle de la lettre "N". Je ne comprends pas ce qu'elle veut dire, je reste dubitatif alors elle m'explique. Et à mesure qu'elle parle, je comprends qu'elle a raison. Un sourire béat se dessine sur mon visage. Je la laisse faire, à elle l'honneur. Je ne peux m'empêcher de la regarder. J'ai des fourmis dans le ventre, mon coeur s'accélère. Je ne peux que constater qu'elle est rayonnante. Un autre preuve, qu'elle me plait.

La porte s'ouvre et nous nous y engouffrons. Je me laisse guider. Elle me tient la main, avec un naturel qui me perturbe. Ce contact, doux, attentionné, il compte beaucoup pour moi. Je n'ai pas envie que l'on y mette un terme. J'aimerais sentir la tiédeur de sa paume contre la mienne pour longtemps encore. Nous arrivons à un jeu de sept différences. Je sens qu'elle se met un peu en retrait et je n'ai pas besoin de lui demander pourquoi. La famille est un sujet qu'elle n'aime pas aborder. Je pense qu'elle a souffert de certaines choses sur lesquelles, elle refuse de se confier. Je ne suis pas du genre à l'y contraindre. Evidemment que ça m'intéresse ! Je sens que ça la mine et je n'aime pas l'idée de ne servir à rien. Mais je ne veux pas m'immiscer dans sa vie, lui paraitre intrusif. Elle me parlera quand elle sera prête, quand elle le voudra. En attendant, je tâche de rester attentif et de ne surtout pas la heurter sur ce qui est sensible. J'entends sa question et je baisse un peu les yeux. Je sais que je peux me confier, et dire ce que j'ai vraiment sur le coeur. Elle ne me jugera pas. Distraitement, je répère les différences et je lui dis :

- En ce moment, elle ne va pas fort... j'essaie de la dorloter, de m'occuper d'elle, mais c'est de pire en pire. Elle ne veut voir personne. Elle s'est disputée avec Noa, qui du coup est partie. Je lui fais à manger, mais elle ne touche pas son assiette. Elle passe ses journées à dormir, dans le noir d'une pièce.

Je sens que les larmes viennent. Et il est trop tard pour que j'arrive à les retenir ou les contenir. Je formule mes angoisses, la voix étranglée, ça me fait un bien fou :

- Je crois que je suis en train de la perdre... je ne contrôle plus rien, je n'ai plus de prise sur elle. Tous les matins, j'appréhende qu'elle ne respire plus. Je tremble en ouvrant la porte. Comme une feuille... J'essaie de lui tendre la main, pourtant j'ai l'impression qu'elle veut se laisser hâper par l'abîme et qu'elle n'attend que ça. Je... je ne sais pas quoi faire...

Je ne peux parler de ça à personne d'autre. Gaby est mon meilleur ami mais il connait bien la famille. Ma soeur est partie, Lukas se reconstruit après la trahison dont elle a été victime et puis ma mère, ce n'est même pas la peine d'y songer. Je sens la honte et la gêne m'envahir. Aoline ne devait probablement pas s'attendre à ça. J'essuie mes larmes, qui ont littéralement inondé mes joues, sans oser la regarder. Je viens de finir de résoudre le jeu des sept différences. Un autre smiley rigolo apparait et une nouvelle porte s'ouvre. La salle suivante est sombre. Il y a des chiffres phosphorescents qui sont présents. Nous devons trouver la bonne combinaison qui ouvrira la salle suivante. Quelques indices trainent. Je ne les regarde pas tout de suite. Je ne peux pas me sortir de la tête mes angoisses.

- S'il lui arrivait quelque chose... je ne pourrais jamais me le pardonner...
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MessageSujet: Re: J'ai comme un truc dans la gorge et dans le ventre (Aoline & Kenzo) (#)   J'ai comme un truc dans la gorge et dans le ventre (Aoline & Kenzo) EmptyMar 12 Déc - 6:13

❝ J'ai comme un truc dans la gorge et dans le ventre ❞
Kenzo & Aoline

Ce labyrinthe d’énigmes était une excellente idée ! De toute manière tu n’aurais pas supporté les autres manèges et visiblement Kenzo partage ton enthousiasme. Vous passez les deux premières épreuves non sans quelques difficultés et bientôt vous arrivez devant le jeu des sept différences. Une famille parfaite se dresse devant toi et sans réellement t’en rendre compte, tu t’effaces, te mets en retrait. D’instinct, comme s’il te comprenait, ton meilleur ami prend la tête de l’énigme. Alors tu choisis de te distraire. Tu sais depuis quelques temps déjà que sa mère ne va pas très bien, et pour cause. Du coin de l’œil, tu remarques qu’il s’applique à repérer toutes les fautes entre les deux images. Sa voix te ramène à la réalité et tu te concentres sur ses propos. Visiblement, cela ne s’arrange pas. Et tu le sens désespéré et impuissant face à cette situation. Tu constates qu’il ne peut pas se retenir et finit par craquer. Comment l’en blâmer ? La suite ne te rassure guère et tu n’as qu’une peur, qu’il se perde en voulant sauver sa mère. C’est peut-être égoïste de le penser mais tu n’as pas envie de le perdre. Cette idée t’angoisse bien plus que tu ne l’aurais cru et tu réalises que tu n’imagines pas ta vie sans lui. Avant que tu ne puisses dire ou faire quoique ce soit, un smiley s’affiche sur l’écran tactile et la porte s’ouvre. Kenzo s’y engouffre et tu le suis. La pièce est sombre et plusieurs chiffres se baladent un peu partout accompagnés d’indices. Le jeune homme n’y prête alors aucune attention, son discours se faisant de plus en plus fataliste. Alors au lieu d’ajouter quoique ce soit, tu l’attrapes pour les épaules pour le forcer à te regarder et le serres contre toi. Il a besoin de sentir qu’il n’est pas seul « Il ne lui arrivera rien d’accord ? L’amour que ta mère vous porte à toi, Noa et Lukas est beaucoup trop fort. Elle ne s’en rend peut-être pas encore compte, mais elle est forte et grâce à vous, elle remontera la pente » C’est une chose que tu ne connais pas. Lorsque Paul est mort et que ta mère a découvert toutes les horreurs qu’il t’avait fait subir, elle s’est concentrée sur sa propre peine plutôt que t’apporter son aide. A partir de ce moment-là, tout a changé. Une véritable descente aux enfers et enfin, la lumière au bout du tunnel. T’en as bavé mais tu as fini par t’en sortir. Tu gardes Kenzo encore quelques secondes dans tes bras avant de le lâcher « Désolée, je pense que j’ai failli t’étouffer. Mais tu sais que si tu as besoin d’aide, je suis là pour toi. Il ne faut surtout pas que tu hésites à demander » Tu ponctues ta phrase d’un sourire lumineux. Tu saisis sa main pour le garder près de toi avant de te tourner vers le clavier tactile. Uniquement du numérique et visiblement, c’est un raisonnement mathématique qu’il va falloir adopter. Tu te tournes vers le jeune homme « Je pense que c’est de ton cerveau dont on va avoir besoin. Parce que les chiffres, ce n’est vraiment pas mon truc » ajoutes-tu en riant. Tout ce qui touche de près ou de loin aux mathématiques te rebutent. Il n’y a vraiment rien à faire, ça rentre par une oreille et ça ressort par l’autre. Il faut croire que lors de ta création, ils ont oublié d’ajouter « logique » dans tes capacités. Une catastrophe ! « Honnêtement, les mathématiques c’est aussi clair que du kryptonien pour moi » La référence est importante ! Depuis que tu connais Kenzo, tu essayes d’élargir ta culture et tu fais des efforts. Pour lui.



Dernière édition par Aoline Sandersen le Dim 14 Jan - 21:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: J'ai comme un truc dans la gorge et dans le ventre (Aoline & Kenzo) (#)   J'ai comme un truc dans la gorge et dans le ventre (Aoline & Kenzo) EmptyVen 22 Déc - 21:30

Je sais que je ne devrais pas ressentir cela, mais quand elle me prend dans ses bras et qu'elle m'enserre, j'ai la sensation d'être sur un petit nuage. Ce contact me plait autant qu'il me terrifie. Je ressens tout l'impact qu'il a sur moi, toute l'explosion qu'il suscite. Et je suis crispé, plus que jamais, parce que je ne sais pas comment réagir. Si je me love contre elle, j'ai peur qu'elle pense que je profite de la situation et que je suis mal intentionné. Alors que c'est tout l'inverse. Je ne m'attendais pas à ce câlin improvisé. Mon coeur s'accélère. Comment quand je me réveille au beau milieu de la nuit, après avoir rêvé d'elle. Je ne lui avouerais jamais cela. Elle me prendrait pour un gros pervers narcissique et elle aurait bien raison. Je suis un garçon, j'ai lu sur internet que je n'étais pas le seul à fantasmer de la sorte. Mais je sais que ce n'est pas bien, ce n'est pas respectueux. J'ai la chance d'être encore vierge et de ne pas ressentir le besoin absolu et véritable de coucher avec une fille. Bien entendu, ça me travaille, mais je ne veux pas basculer dans une façon de penser que je trouve profondément irrespectueuse et narcissique. J'ai envie d'autre chose d'abord, d'être heureux, de la rendre heureuse. De lui offrir de mon temps, de petits cadeaux, matériels ou non. J'ai besoin de sa présence et de son assurance. Elles me guident dans mon quotidien actuel. Aoline est comme une véritable perle, pour moi. Tout chez elle me manque quand nous nous quittons. Ses yeux, son sourire, son parfum... Ce que j'aime ce parfum... On dirait du jasmin. Ce doux effluve m'apaise autant qu'il m'éveille. Je me sens plus grand, moins maladroit. Et en même temps si petit face à ce qu'elle impose. Rien ne semble la faire trembler, alors que je ne cesse de me faire dévorer par les doutes. Elle s'écarte et j'aurais presque envie de fondre en larmes à nouveau, pour qu'elle me serre contre elle. Je rougis et elle en déduit qu'elle m'a serré trop fort.

Je me sens mieux. C'est égoïste et je culpabilise. Je parlais de ma mère et elle me l'a faite oublier, au profit d'émotions discutables et d'émois que même un adolescent arriverait à maîtriser, sans souci. J'ai honte... pardon maman... je suis désolé. Je me sens rassuré qu'Aoline soit présente, c'est vrai qu'en ce moment, je galère un peu à trouver du soutien à la maison. Je sais que ce n'est pas volontaire, de me laisser seul gérer la situation. Je n'ai ni rancoeur, ni colère. Juste la solitude qui m'accompagne. Une solitude que mon amie brise et je lui en suis reconnaissant. Elle prend ma main qui est moite, à cause du stress. Si ça ne tenait qu'à moi, je prendrais un sac en plastique pour me le mettre sur la tête. Elle n'a pas de réaction de dégoût. Elle me relance sur notre parcours bourrés d'énigmes et plus particulièrement sur le problème mathématique, qui nous concerne et nous bloque pour avancer. Je me secoue pour me remettre dedans. Et je regarde ce nouveau mystère à élucider. Il me faut peu de temps pour comprendre. Il s'agit en fait du nombre Pi, 3.14 dont il faut classer les décimales. Je fais la combinaison adéquate et enthousiaste j'explique :

- Oh, ce n'est pas du kryptonien, rassure-toi, c'est bien du terrien ! C'est Pi, en fait. 3,14 159 265 359... etc... un jeu d'enfant, tu aurais pu trouver toi aussi !

Une porte s'ouvre devant nous et je l'entraine au travers. Nous arrivons dans la salle finale, car je vois un panneau EXIT. Une grille s'ouvre doucement. Je constate que nous avons le droit d'essayer d'attraper un cadeau avec une perche. Je vois un ours en peluche trop mignon et je me dis que je vais tenter ma chance ! Ca sera ma façon de la remercier parce qu'elle me supporte. Hélas, rien ne se passe comme prévu. Tandis que j'attrape le nounours avec la perche et que je crois parvenir à l'amener vers nous, ma maladresse frappe, redoutable. La peluche m'échappe et tombe dans une corbeille. Un gros PERDU rouge apparait devant moi. La grille se referme, impitoyable. Je pose la perche, rouge de honte, penaud... J'y étais presque mais il fallait que je fasse une sottise... encore. J'ai envie de sortir et de me cacher dans le premier coussin venu. Je me sens si nul...

- Je suis désolé... je pensais pouvoir te le gagner...

Nous sortons. Je suis bredouille et je ne peux m'empêcher de pencher la tête. Avant de sortir, nous devons passer à travers un petit dédale de tapis et de rouleaux. Je décide d'ouvrir le chemin pour oublier ma mésaventure mais au moment où je pose le pied sur le tapis, je m'aperçois qu'il bouge ! Trop tard. Déséquilibré, je tombe lourdement à plat ventre, à moitié sonné. Ouch... je l'ai pas venir celle là ! La douleur me coupe le souffle. Le mécanisme s'arrête et j'entends le forain qui accourt :

- Ca va petit ?

- Oui... oui... merci... ça va...

Aoline et lui m'aident à me relever. Je suis en train de me liquéfier tellement je me sens ridicule. Je me masse l'abdomen et nous sortons du manège, escortés par le Monsieur qui semble quelque peu inquiet. Il me fait m'asseoir, parce que j'ai la tête qui tourne. Quelle soirée pourrie, elle doit passer Aoline... Je suis minable. Je veux rentrer chez moi... Je n'ai pas la notion du temps, le forain me ramène un verre d'eau et le nounours que j'avais essayé d'attraper. Je fais donc autant pitié ?

- Tiens ! Vous l'avez bien mérité tous les deux ! La semaine prochaine, il y aura d'autres énigmes si vous voulez revenir ! J'espère que ça va aller ! Attention où tu mets les pieds Indiana Jones !

Je le remercie et le regarde retourner à son poste. Puis je tends la peluche à Aoline. Il y avait des téléphones, des trucs électroniques, mais je sais qu'elle y est formellement allergique. Alors j'ai pris ce qui me paraissait le plus proche de ce qu'elle incarnait pour moi. De la douceur.

- Tiens... elle est pour toi. C'est pas grand chose, mais j'espère qu'elle te portera bonheur !

Avec cette chute, je dois dire que je suis un peu stone. La peluche m'échappe mais je la rattrape in-extremis avant qu'elle ne tombe par terre.

- Désolé... je suis un peu sonné.

J'ai mal partout. Je n'ai rien de cassé mais j'ai l'impression qu'un gros bras m'a cassé la figure avec sa bande.
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MessageSujet: Re: J'ai comme un truc dans la gorge et dans le ventre (Aoline & Kenzo) (#)   J'ai comme un truc dans la gorge et dans le ventre (Aoline & Kenzo) EmptyLun 22 Jan - 16:17

❝ J'ai comme un truc dans la gorge et dans le ventre ❞
Kenzo & Aoline

Kenzo t'a tellement apporté au cours de ces dernières années. Dès le premier jour, il a été présent pour toi. Mais surtout, il ne t'a pas jugé et c'est le plus important. Quelque part, tu sais que c'est à partir de ce moment précis que vous vous êtes liés, que tu as recommencé à faire confiance. Et tout ça, c'est grâce à lui. Il t'est précieux mais tu n'imagines pas encore à quel point. Tu sens qu'il a besoin de toi, maintenant, alors tu le rassures comme tu peux, lui apportant ta chaleur, ta confiance, ton amitié et ton amour aussi. Il semble se détendre et tu t'écartes. Tu ne veux pas le tuer en le serrant trop fort. Vous décidez de retourner à l'énigme, il ne faudrait pas passer la journée dans ce labyrinthe. Mais c'est une véritable énigme, sans mauvais jeu de mots, qui se dresse devant toi. Des chiffres dans tous les sens, qui ne représentent rien. Ton cerveau semble incapable d'analyser et traiter les données présentées. Alors tu te tournes vers le jeune homme, bien plus débrouillard que toi dans ce domaine. Et tu fais bien. En un rien de temps, il résout le problème, avec une facilité déconcertante d'ailleurs, et prend même le temps de te donner son raisonnement. Comme à chaque fois qu'il t'explique, tout semble limpide, simple, évident. « T'es génial ! » Vous vous dirigez vers la fin et un dernier jeu vous offre la possibilité de gagner une peluche. Tu te souviens de ça. Lorsque tu étais gamine, Evan et toi passiez des heures à tenter de récupérer ces jouets. C'était devenu une sorte de rituel entre vous. Mais malheureusement, la pince en décida autrement. Tu vois Kenzo se tourner vers toi, tout penaud et s'excuser. « Ne t'inquiète pas. Et puis je ne suis pas perdante dans l'histoire, j'ai passé l'après-midi en ta compagnie » Ton meilleur ami passe devant toi, ouvrant ainsi la marche sur le dernier obstacle. Il s'agit d'un immense cylindre qu'il faut traverser pour rejoindre la sortie. A peine le jeune homme pose-t-il le pied, que le tonneau se met à tourner. Déséquilibré, Kenzo s'étale alors de tout son long. Tu mets un quart de seconde à réagir et tu te précipites vers lui « Kenzo ! Est-ce que ça va ? » Le forain vient te donner un coup de main et tous deux, l'aidez à s'asseoir un peu à l'écart. Sa tête ne te rassure guère. Le responsable, bienveillant, lui tend un verre d’eau et la peluche qu’il avait essayé de gagner, avant de vous inviter à revenir la semaine prochaine. Tu le remercies et t’installes aux côtés du jeune homme. Ce dernier te tend la fameuse peluche. Elle lui échappe des mains mais il la rattrape avant qu’elle ne touche le sol. Tu la serres contre toi, un sourire jusqu’aux oreilles « On  l’appellera Lucky. Allez viens, je te ramène et non, hors de question que tu prennes les transports en commun. Je ne serais pas rassurée. »

Tu l’aides à se relever et vous vous dirigez vers ta voiture. Le trajet retour se passe sans encombre et vous discutez de tout et de rien. C’est ça que tu aimes avec lui, tout est tellement simple ! Pas de prise de tête. Tu te gares devant chez lui et coupes le moteur « Et voilà, tu sais la prochaine fois, nous pourrions y aller ensemble. On habite à deux maisons l’un de l’autre, c’est dommage de ne pas en profiter. » Tu regardes la grande villa des Lane « Quand ta maman ira mieux, ça me ferait plaisir de la rencontrer. Enfin si tu es d’accord bien sûr » Tu lui souris « En tout cas, j’ai passé un très bon moment, merci beaucoup Kenzo. Et merci pour Lucky » Tu plantes un baiser sur sa joue et vous quittez. Kenzo est ton roc et tu n’imagines pas ta vie sans lui. Alors ne signifierait-il pas plus pour toi ?

THE END
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