les nouvelles tombent. - Leeth

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Voilà que je viens de passer plus heures à l’hôpital et le verdict est tombé. Je sais enfin ce que j’ai. Pour digéré tout ça je me suis diriger vers le cimetière. Pourquoi là-bas ? Tout simplement parce que j’ai besoin de parler, on va dire ça comme ça, j’ai besoin de parler à ma sœur qui est décédé il y a longtemps. J’ai besoin de me confier à elle et surtout d’être un peu seul. Une fois arriver, je coupe le moteur de ma moto et je marche le long pour aller jusqu’au la tombe de ma sœur. Je viens alors y rester quelques heures, des heures pour lui parler, me confier à elle mais surtout être le petit enfant que je pouvais être : pleuré. C’était rare, mais avec cette foutu nouvelle qui vient de me tomber sur le coin de la gueule, ouais ça m’arrive encore de le faire. Au bout de plusieurs heures, je viens sortir de cette endroit, je monte sur ma moto, enfilant mon casque, mes lunettes, vue que la nuit commence à tomber. Puis avant de partir, je viens prendre mon téléphone puis je t’envoie un message pour savoir si tu es chez toi. Je te réponds une dernière fois avant de mettre le moteur en route et de roulé, Le centre et le cimetière n’était pas la porte à coter alors il me faut plusieurs minutes avant d’arriver à Center Bay. Le bruit d’une Harley dans le quartier c’était rare que les gens l’entendent. Quand je trouve une place, je me gare puis je coupe le moteur en soupirant doucement. Je me lève de ma moto que j’ai mise sur sa béquille et je viens vais rejoindre alors la porte de chez toi, passant mes lunettes dans mon blouson de cuir, casque en main. Je frappe que deux coups quand je vois la porte s’ouvrir. Je t’avais promis, promis de te tenir au courant des événements et c’est ce que je fais aujourd’hui, ouais je dois le faire sinon je vais encore me faire « engueuler » comme quoi je ne dis rien. Quand je te vois je m’avance pour te saluer, la bise père fils comme toujours sauf que cette fois, je passe ma main derrière ta tête. Genre comme quand quelque chose est grave et que je ne peux pas m’en empêcher. « Bonsoir fils. » j’entre après que tu m’aies laisser la place et je referme derrière moi. Ouais quand même je peux le faire. Je viens déposer mon casque part terre et ma veste sur l’accoudoir de ton canapé. « T’offre une bière à ton vieux père fils ? » je dis en soupirant doucement. Je me permets en suite de venir m’asseoir sur ton canapé en soupirant doucement.

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tu as passé la journée au disquaire, à bosser. depuis que tu as ouvert ton propre petit commerce, ça marche plutôt bien et t'es fier. fier d'avoir réussis à te démerder seul et sans l'aide de personne. prouver à tout le monde que même en étant le gamin raté de la fratrie, on arrive à faire quelque chose de bien. enfin, tu t'en fiches bien de ça maintenant. tu fermes à l'heure habituelle, ne mettant que quelques minutes pour rentrer. ton appartement se situe au centre d'island bay et, ça aussi t'es fier d'avoir pu te l'offrir. enfin, d'être capable de payer ton loyer tous les mois quoi. tu soupires doucement en poussant la porte de l'appartement, profitant du calme qui y règnes. pour une fois. en arrivant, tu déposes tes affaires et récupères ton téléphone checker les mails et messages que tu as pu recevoir alors que tu fermais le disquaire et rentrais chez toi. tu fronces les sourcils en voyant un message de ton père et, tout de suite, une boule d'angoisse se forme malgré toi dans ton ventre. tu lui réponds immédiatement qu'il peut passer et tu passes une main sur ton visage. tu as à peine le temps de te poser totalement et de boire un verre d'eau, que ton père sonne à la porte. tu te mords la lèvre et te dépêches de lui ouvrir, lui faisant la bise comme toujours. tu fermes les yeux quand sa main glisse dans ta nuque et retiens un léger soupir. hey. bonsoir fils. tu t'effaces pour le laisser entre dans ton appartement. t'es même pas certain qu'il soit déjà venu, hormis peut-être le jour de ton emménagement. tu sais plus trop. tu l'observes du coin de l'oeil déposer ses affaires. t’offre une bière à ton vieux père fils ? tu hoches la tête, le laissant s'installer au salon alors que tu récupères deux bières dans le frigo. tu les ouvres avant de rejoindre ton père et de t'asseoir à côté de lui, posant les boissons sur la table basse en verre. ça va ? j'veux dire, c'pas souvent que tu viens jusqu'à mon appartement alors ... tu te mords la lèvre. t'es pas très doué toi et sans doute que tu dis de la merde, comme d'habitude. désolé, j'voulais pas dire ça. c'est juste que ... tu ne viens pas souvent dans mon appart. tu retiens un soupir. qu'est-ce qu'il se passe ? tu demandes de but en blanc, faisant référence à son message reçu un peu plus tôt dans la soirée.

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Ouais en arrivant pour te dire bonjour j’ai passé ma main derrière ta nuque parce que, et bien parce que j’avais besoin d’un petit contact et ça prévient quand, et bien quand quelque chose ne va pas et c’était le cas ce soir. Ce soir c’était le moment que je te dise ce qui se passe pour moi, ce qui va se passer dans quelques jours. hey. Je sais que tu vas me poser la question et je ne vais pas tournée autour du pot bien longtemps. C’était peut-être rare que je vienne ici mais bon, ça pouvait m’arriver de temps en temps quand j’étais de bonne humeur ou tout simplement pour pouvoir te parler comme ce soir. Je te demande si tu m’offres une bière, je te laisse aller à la cuisine, je m’installe sur ton canapé entre temps. Quand tu reviens, je te regarde t’installer à mes coter. ça va ? j'veux dire, c'pas souvent que tu viens jusqu'à mon appartement alors ... Tu peux le dire franchement, ce soir je ne vais pas hurler, pas une seule seconde je pense. Je hausse juste des épaules à ta question. désolé, j'voulais pas dire ça. C’est juste que ... Je hoche doucement la tête de haut en bas. « Je sais, je ne viens pas souvent et j’en suis désolée ! » Je te dis franchement en te regardant dans les yeux. qu'est-ce qu'il se passe ? Je soupire doucement que tu me dis ça, je viens doucement prendre la bière que tu as déposé sur la table et avaler une gorgée. « Tu sais, l’autre jour quand tu as débarquer dans mon bureau pour me parler de mes migraines ? » je dépose la bière et je viens te regarder doucement. Je prends une petite inspiration. « Je sais ce que j’ai fils. » je déglutis doucement ne te lâchant pas du regard. Je passe doucement une main sur mon bouc pour le frotter un peut, comment te dire ? « C’est grave, mais, pas tant que ça. » je n’ai pas envie de te faire peur, je n’ai pas envie que fuis en courant ou bien même que tu hurles mais si tu le fais ça te soulagerait et, j’en douterais pas une seule seconde. Car c’est ce que j’ai fait quand j’avais pris la maladie de ma mère, j’ai hurlé sur mes parents. Je passe une main sur ton genou. « J’ai une tumeur au cerveau fils, c’est opérable. » je dis directement en te regardant. « Je viens d’apprendre ça, et je vais accepter de me faire opéré. Pour ne plus l’avoir mais surtout être tranquille. » je me pince doucement les lèvres après t’avoir dit ça, ouais j’avais pas envie de tournée autour du pot, puis je t’avais aussi promis de te tenir au courant des événements qui allait se passer pour moi.

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peut-être bien qu'au fond, tu t'inquiètes pour ton père. un peu. beaucoup. t'as beau pas l'dire souvent voir même ne jamais le dire, tu tiens à lui et, quoi qu'il arrive, il restera ton père. je sais, je ne viens pas souvent et j’en suis désolé ! c'pas comme si je vous invitais souvent aussi... tu retiens un rire nerveux, tu essayes de justifier tes paroles qui auraient pu être blessantes. tu te mords la lèvre, passant une main dans tes cheveux assez nerveusement. tu sais, l’autre jour quand tu as débarquer dans mon bureau pour me parler de mes migraines ? ... ouai ? ok, t'es p'être carrément flippé en réalité. tu bois une longue gorgée de bière, comme si ça allait t'aider à aller mieux et à encaisser la nouvelle que tu t'apprêtes à apprendre. je sais ce que j’ai fils. c'est grave, mais pas tant que ça. tu joues nerveusement avec l'ourlet de ton t-shirt, incapable de réfléchir à quelque chose de censé. incapable de parler ou de dire quoi que ce soit. t'as l'impression que tout pourrait s'écrouler d'un moment à l'autre. tu fais tourner ta bière entre tes mains, buvant une nouvelle gorgée. j’ai une tumeur au cerveau fils, c’est opérable. je viens d’apprendre ça, et je vais accepter de me faire opéré. pour ne plus l’avoir mais surtout être tranquille. une partie s'écroule. ton père n'est pas invincible comme tu voulais bien le croire en étant gosse. ton père n'est pas intouchable. ton père est malade. ton père a une tumeur. ton père va se faire opérer. ta tête tourne soudainement et t'as envie de vomir. tu te mords la lèvre, te contentant de terminer ta bière cul-sec, sans doute un peut trop rapidement. tu cherches tes mots, longuement, incapable de réagir correctement. tu ... putain. putain de bordel de merde. tu te mords la lèvre, fixant le mur en face de toi. ok, la t'étais carrément pas prêt à apprendre ça. pas si grave que ça ?! merde. tu passes une main sur ton visage, soupirant longuement. tu te laisses lourdement tomber contre le dossier du canapé, te grattant la joue. maman est déjà au courant ? tu termines par demander. parce que t'as bien vu l'état d'inquiétude dans lequel était ta mère la fois ou elle t'as simplement parlée des migraines de son mari. tu retiens un soupir. il va rien t'arriver hein ? tu souffles en tournant la tête, cherchant le regard de ton père.

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c'pas comme si je vous invitais souvent aussi... Et c’est pas comme si on s’invitais aussi avec ta mère, donc ouais je ne t’en veux pas non plus pour ça. Je viens alors te parler de mes migraines, si tu te souviens de la conversation qu’on a eu quelques jours avant ça. ... ouai ? je peux voir que tu te prépares, que tu te prépares a entendre ce que j’ai à te dire car ouais c’est pas simple à dire ni même à entendre. Je vais tranquillement, j’ai bu un peu de bière avant ça puis j’ai lâcher la bombe, une énorme bombe qui peut faire du mal. tu ... putain. je te laisse hausser la voix, t’exprime même sans même te couper la parole. pas si grave que ça ?! merde. J’avais vu que tu avais finis ta bière aussi vite que possible pour faire passer la nouvelle. Mais je soupire doucement, ouais pas si grave. « J’ai le meilleur chirurgien de la ville Leeth, donc j’ai confiance en lui vraiment. » je te dis en te regardant dans les yeux, je veux aussi te rassuré autant que je peux me rassuré moi-même en réalité. Je te laisse t’installer, je prends une longue gorgée de ma bière à mon tour, en te regardant toujours tout en me tournant un peut vers toi. maman est déjà au courant ? je hoche la tête de haut en bas en te regardant. « Oui et elle aura besoin de vous. Savoir ça aussi, elle l’accepte pas même si je l’ai rassuré comme je pouvais en lui expliquant tout. » Je te continue de te regarder car ouais, ouais je fais face à cette merde moi aussi. il va rien t'arriver hein ? je peux lire ton inquiétude dans ton regard, sur ton visage, mais aussi que tu veux pas qu’il m’arrive quelque chose. Je viens alors passer une main sur ton épaule en te regardant dans les yeux et du voir sur de moi je te dis : « Non fils il ne m’arrivera rien, je te le promets ok ? » J’en sais rien en réalité, mais je ne vais pas te dire ça. Je vais laisser mon cerveau a un homme et on verra du résultat après ça. « Par contre, je voudrais personne quand je vais sortir du bloc. Même pas ta mère, personne. S’il te plait. » je te dis droit dans les yeux.

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tu ne sais pas quoi penser de la relation avec ton père qui est clairement en train de changer. est-ce qu'il te fait confiance ? est ce qu'il ce confie ? est-ce qu'il fait juste ça parce que tu le lui as demandé ? t'es incapable de le dire. tu sais pas. tu sais pas et t'as p'être pas envie de savoir, en fait. merde, t'avais pas forcément envie d'apprendre que ton père se retrouver avec un tumeur dans l'cerveau et qu'il va devoir se faire opérer dans les temps qui viennent. tu veux pas être le seul à savoir ça, tu veux pas qu'on t'accuse de le garder secret quand tes frères et sœurs sauront eux aussi. tu sais pas comment réagir. t'es partagé entre la peur et le doute, la colère et la tristesse. t'as envie de hurler contre le monde tout entier, mais t'es incapable de le faire. j’ai le meilleur chirurgien de la ville leeth, donc j’ai confiance en lui vraiment. tu te mords la joue, pas vraiment rassuré par ces paroles. t'as tendance à pas trop faire confiance aux autres de base. oui et elle aura besoin de vous. savoir ça aussi, elle l’accepte pas même si je l’ai rassuré comme je pouvais en lui expliquant tout. tu retiens un soupir. donc tu comptes l'annoncer aux autres ? tes frères et tes sœurs. tu veux qu'ils sachent aussi. ils ont le droit de savoir. et pourtant, t'es prit de doute. et t'es inquiet. pour la première fois depuis longtemps, t'es certain qu'on peut voir l'inquiétude se lire sur ton visage, toi qui es d'habitude impassible à tout ce qu'on te dit. non fils il ne m’arrivera rien, je te le promets ok ? par contre, je voudrais personne quand je vais sortir du bloc. même pas ta mère, personne. s’il te plait. tu déglutis lentement, et même la main de ton père contre ton épaule n'arrive pas à calmer tes angoisses intérieures. je ... vais faire ce que je peux. tu murmures doucement, te mordant la lèvre. c'est ... quand ? bloc. opération. et merde. rien que d'imaginer la situation t'as envie de vomir. tu tournes légèrement la tête et repousses ta bière d'un léger mouvement. boire n'est clairement pas une bonne idée en fait. tu prends une légère inspiration, passant une main sur ton visage. et dire que je pensais que c'était une bonne journée. tu railles, les dents serrées, retenant un énième soupir. t'as envie de jouer du violon. mais tu sais que si tu te mets à jouer maintenant, tes voisins vont sans doute te haïr. et puis, tu sais que tu dois faire en sorte d'affronter ça, pas juste de fuir. 

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La bombe est lâcher et oui, oui fallait que je t’en parle. Je ne sais pas si c’est parce que je chance ou si c’est ça qui me fait changer mais je suis obligé de le dire, je me sens obliger. Que ce soit pour toi ou pour les autres. Ouais faut que vous sachiez ce qu’il va m’arriver, je ne vais pas garder ça secret surtout pas. donc tu comptes l'annoncer aux autres ? je hoche la tête de haut en bas en te regardant. « Bien sûr que oui je vais le dire aux autres, faut que t’es frères et sœurs le sache aussi. Je ne vois pas pourquoi tu serais le seul à le savoir de fratrie. » bonne idée, ou non, faut que je le fasse rapidement. Tom, Bonnie et Matthew sont au courant avec toi. Manque plus que Aline, mais je ne sais pas trop comment lui dire pour qu’elle ne part pas en vrille, ou qu’elle hurle contre le monde entier. Je sais qu’elle en serait capable, ou bien même me rejeter la faute sur moi mais je commence à en avoir l’habitude avec elle, c’est comme ça, elle a toujours été comme ça et ne sera jamais autrement. Elle a ce foutu caractère, que, ouais ça je ne sais pas de qui elle le tient. Mais c’est comme ça pas autrement, je viens alors te dire que je ne veux personne, même pas ta mère à la sortie du bloc, ou bien même quand je serais à l’hôpital. je ... vais faire ce que je peux. je hoche doucement la tête de haut en bas en te regardant. « Merci… » je dis doucement en te regardant toujours j’avais repris ma bière pour la finir aussi vite que je peux. c'est ... quand ? je soupire doucement en te regardant. Je passe une main sur mon bouc doucement, puis je pince mes lèvres rapidement. « Dans le courant de la semaine prochaine… Faut faire ça le plus vite possible, pour que la tumeur ne s’agrandisse pas. » Je ne vois pas pourquoi je vais te cacher ses choses, mon doc’ me la dit franchement alors, ouais, je vais être franc avec toi. Quand je vois que tu t’énerve contre toi, ou je ne sais pas trop qui je soupire doucement. et dire que je pensais que c'était une bonne journée. puis je me relève rapidement en venant remettre ma chemise noir comme il faut. « Désolé, je n’aurais pas dû venir aujourd’hui, mais je savais que ta mère t’aurais appeler demain pour t’annoncer la nouvelle, je voulais que ça viennent de ma propre bouche. » je soupire doucement et commence à reprendre ma veste en main. « Le mieux serait que je te laisse je pense, j’ai gâcher ta soirée, donc bon, a quoi bon rester je pense. » je dis en enfilant ma veste tout en te regardant.

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tu te sens perdu. pour la première fois depuis, longtemps, tu te sens complétement à l'ouest. paumé. t'arrives pas à feindre ton impassibilité habituelle. sans doute, parce que c'est vraiment sérieux cette fois. un tumeur. au cerveau. de ton père. t'es pas le plus centré sur la famille chez les berenson, mais quoique tu dises, tu seras toujours la pour eux. quoiqu'il arrive, si on veut bien de ton aide. bien sûr que oui je vais le dire aux autres, faut que t’es frères et sœurs le sache aussi. je ne vois pas pourquoi tu serais le seul à le savoir de fratrie. tes yeux roulent dans tes orbites et tu te mords la lèvre. parce qu'il y a même pas un mois, personne était au courant de tes soucis de santé. tu marmonnes en passant une main sur ton visage. s'il y a bien une chose qui ne changera sans doute jamais, c'est ta franchise. t'arrives pas toujours à contrôler ce qu'il se passe dans ton esprit et tu dis réellement tout ce que tu penses. en général. mais c'est comme ça, tes proches ont l'habitude, ta famille d'autant plus qu'ils ont tous du te supporter à la maison jusqu'à ta vingtaine. tu retiens un soupir. tu sais pas trop quoi dire à ton père, tu sais pas trop quoi dire, tout simplement. tu te mords l'intérieur de la joue, alors tu préfères ne rien dire. sauf quand ton père te demande de ne pas venir le voir quand il sortira de ... son opération. tu hoches la tête, tu ne promets pas d'empêcher ta mère de se retrouver comme une folle à l'hôpital, mais ... tu lui en parleras. et finalement, tu arrives à lui demander quand est-ce qu'il va passer sur le billard, comme on dit si bien. dans le courant de la semaine prochaine… faut faire ça le plus vite possible, pour que la tumeur ne s’agrandisse pas. tu encaisses le choc une nouvelle fois, tu retiens cette colère qui coule dans tes veines. t'es en colère. contre ces médecins qui n'ont pas su voir ça plus tôt, contre ton père de ne pas s'être soigné plus tôt, contre toi-même pour réagir de la sorte. tu t'énerves contre le monde même si tu sais que ça ne changeras absolument rien. désolé, je n’aurais pas dû venir aujourd’hui, mais je savais que ta mère t’aurais appeler demain pour t’annoncer la nouvelle, je voulais que ça viennent de ma propre bouche. le mieux serait que je te laisse je pense, j’ai gâcher ta soirée, donc bon, a quoi bon rester je pense. ne part pas. tu souffles en le voyant enfiler sa veste. tu te mords l'intérieur de la joue. j'ai pas encore mangé ... on peut, genre, se commander un truc, si tu veux ? tu demandes finalement. crois-moi, tu veux pas que je cuisine. tu ajoutes en riant doucement. il doit bien y avoir pire que toi niveau cuisine, mais tu ne voles pas très haut dans ce domaine.

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parce qu'il y a même pas un mois, personne était au courant de tes soucis de santé. je soupire doucement en te regardant. « Aline, Aline n'est pas encore au courant, mais je pense que ta mère a du le faire pour moi... Je... Je sais que c'est plus une enfant mais je n'arrive pas a lui dire. » Je dis en soupirant doucement, non pas que j'ai peur de sa réaction mais simplement qu'entre nous deux en ce moment ce n'est pas du tout ça. Entre ses cours qui, et bien qui ne vont pas droit et moi qui a découvert ses bulletins, ouais c'est pas simple du tout à la maison. Mais quand tu me poses la question à quand je me fais opéré, je viens alors être franc en te le disant mais je sens que, et bien que quelque chose se passe en toi. Tu es quand même mon fils et je pense encore savoir comment tu réagis comme ça. Ouais c'est clair, ça pas la meilleure des nouvelles, mais je sens que tu as envie d'éclater, de hurler, de te défouler, mais non tu ne le fais. Je te demande aussi d'éviter que quelqu'un vienne me voir, j'ai pas envie, je ne veux pas que vous me voyez ainsi tout simplement. Puis quand tu m'expliques que c'était une journée de merde je viens te dire que je n'aurais pas du passer dont, je me lève et commence a remettre ma veste. ne part pas. Ouais je suis quand même un peut surpris, je viens alors te regarder prêt a dire quelque chose mais tu enchaînes un peut trop rapidement pour moi. j'ai pas encore mangé ... on peut, genre, se commander un truc, si tu veux ? Je hausse des épaules et fait un oui de la tête en venant retiré ma veste. crois-moi, tu veux pas que je cuisine. je souris amusé quand tu me dis ça, et je hoche la tête. « Je n'ai pas trop envie d'appeler les pompiers ce soir en réalité. » je me souviens encore quand tu avais fais limites cramé le repas quand tu avais essayer de le faire, ça partait d'une bonne attention malgré tout. Puis je viens réfléchir un instant. « Sinon, tu as de quoi faire a manger rapidement ? » je te dis en te regardant, restant debout en continuant de réfléchir. « Même si tu ne m'a jamais vue faire la cuisine à la maison, des fois, c'était moi qui faisait le repas quand ta mère avait pas le temps ou s'occupait de vous. » je dis en haussant des épaules. « Des trucs simples hein. Rapide aussi, comme ça, ça évite aussi de commander. » Je passe une main sur mon bouc en le frottant doucement. « Mh... Patate, crème fraîche, lardons et... je sais pas on peut mettre quoi d'autre ? » je dis en souriant. Je ne refuse pas cette invitation et pourquoi pas passer un moment sympathique ensemble, autre que de parler de... de ma futur opération.

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aline, aline n'est pas encore au courant, mais je pense que ta mère a du le faire pour moi... je... je sais que c'est plus une enfant mais je n'arrive pas a lui dire. tu hausses doucement les épaules. aline a toujours été le bébé de la famille. même pour toi, tu dois bien l'avouer de temps à autre. c'est la plus jeune, tu veux la préserver et c'est normal. tu murmures doucement. et dire que j'étais censé l'être. un sourire taquin se dessine sur tes lèvres. en même temps, sept ans te séparent de ta cadette, alors qu'il n'y a que six ans qui te sépare de tom, l'aîné de la famille. c'est facile à comprendre, que tu étais censé être le dernier de la famille. la discussion suit son cours, dérape un peu. y'a des mots que t'aurais aimé dire d'une manière moins maladroite, mais, t'as jamais été doué pour ça. tu retiens un soupir, tu te mords l'intérieur de la joue. tu retiens ton père. tu veux qu'il reste. sans savoir pourquoi. tu lui proposes de manger avec toi. commander un truc parce que t'es pas vraiment doué. je n'ai pas trop envie d'appeler les pompiers ce soir en réalité. tu ricanes. tes premières expériences en matière de cuisine n'étaient pas vraiment concluantes. elles étaient loin de l'être. sinon, tu as de quoi faire a manger rapidement ? même si tu ne m'a jamais vue faire la cuisine à la maison, des fois, c'était moi qui faisais le repas quand ta mère avait pas le temps ou s'occupait de vous. des trucs simples hein. rapide aussi, comme ça, ça évite aussi de commander. tu souris doucement en te levant et te dirigeant vers la cuisine, fouillant tes placards. tu commandes assez souvent et quelques plats préparés trainent dans ton frigo. mh... Patate, crème fraîche, lardons et... je sais pas, on peut mettre quoi d'autre ? j'ai des spaghettis. on peut toujours tenter des carbo' si ça te dit. tu souffles en sortant le paquet de pâtes du placard et le posant sur le plan de travail. tu te retournes vers ton père, un léger sourire sur les lèvres. au fond t'es heureux de pouvoir partagez un moment comme celui-là, même si t'es pas le plus expressif des enfants.

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Oui il n'y avais que Aline qui n'était pas au courant, et je ne sais pas trop comment lui dire en réalité. c'est la plus jeune, tu veux la préserver et c'est normal. je hoche doucement la tête en souriant. et dire que j'étais censé l'être. puis mon sourire s'agrandis un peut plus à t'es paroles. « Tu es toujours mon petit garçon sache le. Que ce soit toi ou tes frères et sœurs, je vous protèges tous d'une certaine façon mais différente des autres. » je te dis en souriant, tout en passant ma main sur ta joue en te regardant. Ouais, j'essaye du moins de vous protéger comme je peux, car même si vous pouvez être plus grand, vous êtes mes enfants c'est pour ça que je fais de mon mieux pour vous protéger. Je ne veux pas qu'il vous arrive quoi que ce soit et que je sois dans l'incapacité de vous aider. C'est au moment, ou je m'apprête à partir que tu me retiens en me proposant de rester manger avec toi, au fond de moi, ça me fait plus que plaisir ouais, c'est pour ça que j'ai un petit sourire aux lèvres mais aussi que je te propose que je fasses à manger pour que tu ne fasses pas tout brûler, surtout dans ton appartement. Ouais les premières fois en cuisine était plutôt catastrophique, mais tu n'étais pas le seul je pense. Quand je te fais ma proposition. Alors que je retire a nouveau ma veste, je te laisse aller vers ta cuisine pour voir se que tu pourrais avoir au fond d'un placard. j'ai des spaghettis. on peut toujours tenter des carbo' si ça te dit. je hoche la tête en souriant puis je m'avance vers toi. « Parfait, on part sur des carbo, tu vas voir c'est aussi simple que de faire cuir que des pâtes » je te dis en souriant en te faisant un clin d'oeil. color=#859368]« Par contre, vue que je ne sais pas où ça se trouve chez toi, il me faudrait une grande casserole pour les spaghettis s'il te plait. »[/color] J'étais ravie d'être là, et que ouais, tu m'aies retenue. J'attends que tu me sores se que je t'es demander puis je la prends en main en venant tiré de l'eau limite bouillante. Je replis la casserole, puis je vais la mettre sur le feu. Je pense que ta soirée va être mieux, malgré la nouvelle que je t'es annoncés il y a quelques minutes, mais, on va se rattraper comme ça, ça nous fera du bien à nous deux.

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aline, c'est la petite dernière. ça a toujours été un peu différent, en réalité. pas en mal, c'est juste pas pareil qu'avec tes aînés. c'est ta seule petite sœur et t'as envie d'en prendre soin toi aussi. si seulement t'avais le tact pour y arriver. tu es toujours mon petit garçon sache le. que ce soit toi ou tes frères et sœurs, je vous protèges tous d'une certaine façon mais différente des autres. tu lèves les yeux au ciel et esquisse un petite sourire tout de même. j'suis plus un petit garçon depuis longtemps. tu souffles en retenant un rire. si tu vois c'que je veux dire ... tu pouffes de rire, secouant légèrement la tête, t'excusant silencieusement d'être toujours aussi con. c'était trop tentant, désolé. tu souffles. tu retiens ton père de partir. tu lui proposes de manger avec toi et, c'est sans doute la première fois que ça arrive. tu te diriges vers la cuisine en ouvrant les placards pour voir ce que tu as. tu retiens un léger soupir. parfait, on part sur des carbo, tu vas voir c'est aussi simple que de faire cuir que des pâtes. ça je sais faire ! tu t'exclames comme un gamin fier de lui. tu te mords la lèvre. par contre, vue que je ne sais pas où ça se trouve chez toi, il me faudrait une grande casserole pour les spaghettis s'il te plait. tu hoches la tête, sortant rapidement les ustensiles nécessaires pour cuisiner. tu le fais pas souvent, c'est vrai, mais au moins t'as des casseroles et tout ce qu'il faut. m'man serait contente de nous voir cuisiner. tu souffles en souriant doucement. tu te pinces les lèvres. quand j'étais petit, je la regardais faire. mais j'ai jamais vraiment réussi à l'imiter. tu passes une main dans tes cheveux pour les coincer derrière ton oreille. c'est sa l'inconvenant d'avoir des cheveux assez longs - tout du moins pour un homme. ça va à la maison ? tu tentes maladroitement. parce que t'as vu tom récemment. et d'après lui, vos parents s'engueulent assez souvent. t'as pas envie de t'immiscer dans leur vie, mais t'es curieux. tu veux aussi essayer de voir que tout va bien, que ça va pas mener à une séparation comme dans la plupart des couples. tu retiens un soupir, te concentrant sur la cuisine.

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j'suis plus un petit garçon depuis longtemps. si tu vois c'que je veux dire ... Je laisse un petit rire m'échapper à t'es paroles. « Oui je vois très bien mais tu es toujours mon petit garçon. » je te dis en te faisant un clin d'oeil. Alors que l'on va pour faire des pâtes carbo, je te dis qu'il ne faut pas brûler les pâtes, bien sûr avec amusement et non avec méchanceté. ça je sais faire ! je souris en te regardant, heureusement que tu sais le faire, alors que je suis entrain de remplir la casserole pour ensuite la mettre sur le feu, je t'écoute toujours autant. m'man serait contente de nous voir cuisiner. Malgré que je sois dos à toi, je laisse un sourire s'afficher sur mes lèvres color=#859368]« C'est sur oui ! »[/color] Je continue de sourire mais tu peux entendre dans ma voix une certaine nostalgie. quand j'étais petit, je la regardais faire. mais j'ai jamais vraiment réussi à l'imiter. En levant un peut la tête je me mets a penser sans m'en rendre compte. « Je te comprends tellement oui, c'est vrai qu'elle à quelque chose de spéciale ta mère quand elle cuisine. Je faisais exactement comme toi avec ta grand-mère, toujours à l'observer faire, l'observer cuisiner ses grands plats qu'elle aimait faire. » je garde mon sourire aux lèvres mais je laisse un petit soupire m'échapper malgré moi sans vraiment le vouloir, car en repensant à sa ouais ça me fout une certaine nostalgie. Je viens alors mettre un peut de sel dans l'eau puis je me retourne vers toi en te regardant, en attendant que l'eau bout mais surtout quand tu changes de conversation c'est assez bizarre. ça va à la maison ? malgré moi un autre petit soupire se fait entendre. Je m'approche de toi et, je suis pris d'un élan de tendresse. Je viens alors te prendre dans mes bras, ouais, je ne sais pas j'ai envie surtout après cette question. Je te garde un peu contre moi. « Je ne sais pas se qu'on t'a dis, mais, je pense que Tom est passer part là... » je dis doucement, ouais il vit à la maison et il entend tout et remarque tout. Je te lâche doucement et revient à la place, appuyer contre l'évier. « Je me doute que Tom à du te dire que ta mère et moi on s'engueule assez souvent non ? » je me mords doucement la lèvre inférieur, ça dur depuis bien trop longtemps ses disputes et j'essaye d'éviter la question à chaque fois mais je ne peux pas éternellement le faire. Alors autant... autant essaye d'être franc pour une fois ce soir.

les nouvelles tombent •

father & son
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tu ne passes pas beaucoup de temps avec ton père et tu le sais très bien. c'est de ta faute, dans une certaine mesure. c'est toi le gamin qui déçoit, toi qui t'es barré jeune de la maison et c'est toi qui préfères vivre seul qu'avec ses frères et sœurs. mais bon. c'est comme ça après tout, on ne te changera pas et c'est trop tard pour réparer le mal qui a pu être fait pas le passé. cependant, passer un peu de temps, comme ça, à cuisiner avec ton père, ça t'fais du bien. au fond de toi, tu sais que ça te fais du bien. juste, pouvoir être toi-même avec un membre de ta famille. penser à pas-grand-chose et ne pas devoir jouer au gamin parfait. parce qu'avec le temps, tes parents ont sans doute abandonné l'idée de te voir faire de grandes choses. je te comprends tellement oui, c'est vrai qu'elle à quelque chose de spéciale ta mère quand elle cuisine. je faisais exactement comme toi avec ta grand-mère, toujours à l'observer faire, l'observer cuisiner ses grands plats qu'elle aimait faire. tu laisses ton père prendre l'opération carbonara en main. il est un peu plus doué que toi en cuisine, sans doute, parce que t'es vraiment une catastrophe, de ton côté. tu termines par poser une question un peu fragile, un peu bancale. tu as discuté avec tom il y a peu de temps et tu veux tirer tout ça au claire. tu es un peu étonné quand ton père te prends dans ses bras, et tu glisses tes mains dans son dos pour lui rendre son étreinte. tu comprends qu'il en a sans doute besoin. je ne sais pas se qu'on t'a dis, mais, je pense que tom est passer part là... pas grand chose. tu souffles. tu ne démens pas l'implication de ton frère dans l'histoire. je me doute que tom à du te dire que ta mère et moi on s'engueule assez souvent non ? tu hoches doucement la tête. c'est à peu prêt tout ce que j'sais. à la base, j'étais venu voir tom parce qu'il était de retour à la maison. tu souffles en te mordant l'intérieur de la joue. tu retiens un soupir, passe une main dans tes cheveux. t'es pas obligé d'en parler. tu ajoutes soudainement. 'fin j'pense pas que t'ai foncièrement envie de causer de ça avec ton fils. tu hausses les épaules en te grattant la joue. surtout avec son fils qui connaît rien à l'amour et qui a jamais été posé avec qui que ce soit. tu sais même pas si tu serrais en mesure comprendre totalement ce qu'il se passer entre tes parents. mais bon. c'est comme ça. tu retiens un léger soupir.