Ginnifer • Make you stay

Ginnifer Costa

petite citation pour faire joli

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ + Son père est parti quand elle avait douze ans. Elle ne se souvient pas de son visage, ou que très peu, sauf par les photos. La psy a dit qu'elle faisait un blocage, comme un rejet de celui qui les a abandonnées elle et sa mère, et qui a trahi sa confiance en la vie.
+ C'est une jeune femme plutôt renfermée. Elle n'a aucun problème avec les gens en général, mais plutôt envers les gens qui tentent d'en savoir plus sur elle sans qu'elle ne l'aie décidé. Elle a déjà attaqué un camarade de classe, il y a trois ans, quand elle était partie pendant un an avec sa mère en Angleterre, parce qu'il cherchait à savoir d'où venait son accent, et en apprendre plus sur elle. Il a du se souvenir longtemps de sa griffure qui partait de la joue jusqu'en bas du cou, venant de ses longs ongles limés au carré par sa mère, quand elle a fini par lui sauter dessus pour le faire taire.
+ Elle est très douée en informatique, elle a très vite appris à pirater, à créer des sites web, et autres bêtises dans le genre. Son rêve, ce serait d'arriver à combiner cette passion avec un design informatique. Comme ça, elle pourrait travailler à la sécurité nationale informatique, pourquoi pas même internationale, et à côté, elle s'occuperait de sites informatique pour des entreprises qui ne savaient rien faire d'un ordinateur à programmer.
+ Dans le fond, Ginnie adore la mode. Elle aime regarder les styles de ses camarades et de les caractériser. Pour elle, la mode à proprement dit, c'est un passage. Ce qui reste, c'est le style. Elle ne se souvient plus de qui a dit ça, mais elle est entièrement d'accord. Elle ne voit pas comment dire ça autrement. Parce qu'il n'y a pas meilleure façon. Les styles de ses camarades, elle les admire. Parce qu'elle, dans le fond, elle n'en a pas vraiment. Sa mère lui achète tout ce qu'elle trouve à sa taille dans les friperies. Des trucs moches, sans forme, avec des couleurs qui pêtent la vue. Dans le fond, Ginnie rêve d'une chose, pouvoir tout bruler pour s'acheter des "vrais" vêtements.
+ Gin' a une vraie passion pour les fruits. Le melon, les banane, les pêches, les pommes, le citron, et j'en passe. Quand elle a faim, elle va d'abord chercher les fruits dans le frigo pour se faire une salade de fruits. Quand sa mère oublie d'en acheter, elle se rabat sur les barres vitaminées, et encore une fois, s'il n'y a pas, elle attaque les glaces et les autres choses que les autres mangent en général : chocolat, chips, biscuits.
+ D'ailleurs, Ginnifer est un véritable estomac sur patte. Elle passe son temps à manger. Mais contrairement à ce que pense et dit sa mère, elle ne passe pas tout son temps derrière l'ordinateur. Certes, son métabolisme l'aide à ne pas grossir facilement, mais elle se tue pendant les cours de sports pour éliminer, et avant que sa mère ne rentre, elle va toujours courir le tour du pâté de maison. De plus, elle mange vegan, pour ne pas compliquer la vie des gens qui l'entoure, et évidemment, sans gluten.
+ Ginnie chante mal. C'est su, c'est un fait avéré. Mais elle n'y peut rien, elle adore chanter, faire du bruit. Sous la douche, c'est bien, mais pendant que sa mère regarde un film qu'elle veut absolument voir, c'est le top ! Elle aime chanter, et en fait "profiter" tout le monde. Que vous le vouliez ou non.
+ Elle a des gros problèmes avec sa mère. Elle déteste voir sa mère se laisser aller, elle sait qu'elle sort avec d'autres hommes que son père, sauf qu'elle a passé les quatre dernières années à lui dire qu'il n'allait pas tarder à revenir, qu'il était en mission. Elle a longtemps admiré son père pour ce qu'il faisait dans l'humanitaire, que lui racontait sa mère. Alors, elle, elle la détestait de plus encore de la voir avec d'autres hommes, ou à faire l'amour à des bouteilles d'alcool. Pourtant, quand elle a su la vérité sur son père et qu'il est tombé du piedestal sur lequel elle le plaçait, ça n'a pas équilibré, en augmentant l'affection de sa mère.. La vérité, c'est qu'avec elle, elle danse d'un pied à l'autre. Par moment, elle a l'impression d'avoir les meilleurs moments de sa vie avec elle, et d'autres, ce sont les pires. Il n'y a pas de juste milieu, que des extrêmes. C'est certainement ça qu'elle lui reproche.
+ Ce qu'elle déteste peut-être plus que sa mère, c'est ce fichu prénom que lui ont collé ses parents à sa naissance. Ginnifer. C'est moche, c'est grand, ça ne sonne pas bien. Les gens qui ne veulent pas se facher avec elle l'appellent avec un surnom. Mais pas Gigi. Quand elle a passé des vacances en France avec ses deux parents, quand elle avait huit ans, elle se souvient trop bien des enfants du camping qui chantaient une chanson de Dalida "Gigi l'amoroso" et qui se foutaient toute la journée de sa tête.
+ Ginnifer est parfois très impulsive, elle répond du tac au tac, et ensuite, elle regrette. Elle s'en veut de ne pas réfléchir avant de parler, et elle passe son temps à s'excuser d'avoir parlé trop vite.
+ Ginnie est pleine de vie, malgré tout ce qu'elle veut bien faire croire. Elle ne manque pas d'enthousiasme sur ce qu'elle doit ou va faire. Cela dit, elle a l'art de faire des bêtises, et de se retrouver dans des situations très désagréables. Comme par exemple, pirater les institutions de l'Etat. Ce serait tout à fait son genre. Tellement qu'il serait presque pas impressionnant de la voir finir en maison de redressement.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ rowan blanchard</pris> ginnifer costa

l'histoire de ma vie

I won't give up, don't give up !

Cher journal,
Aujourd'hui, je me suis encore disputée avec maman. On parlait de papa, qui est parti depuis plus de quatre ans pour une mission humanitaire en Asie. Je ne sais pas ce qu'il fait, de temps en temps, il nous envoie une carte postale. Je crois que je n'ai aucun souvenir de son visage. J'ai beau forcer, je ne me souviens pas. C'est flou. Évidemment, je peux entrevoir une tête, deux yeux, un nez, une bouche, deux bras et deux jambes quand je me l'imagine. Mais rien. Si je le croisais en ville, je ne suis même pas sûre de le reconnaître. On vient encore de déménager avec maman. Pas loin de là où on était cette fois-ci. On est restées en Nouvelle-Zélande, ça fait trois ans qu'on est rentrées "à la maison", et même dans la même ville, ce qui fait que je vais pouvoir continuer à aller au lycée et à voir Jaimie et Ennie. Je les adore, ces deux là. Je ne sais pas ce que je ferais sans eux. Ce sont mes deux seules amis. Elle, je l'ai connue en premier. C'est elle qui m'a fait visiter l'école, et qui a tout fait pour essayer de m'intégrer. M'intégrer mieux qu'elle, elle disait. La blague. Elle avait un seul ami, Jaimie. Je ne vois pas comment avec son aide j'aurais pu mieux m'intégrer. Enfin, si il y avait son frère de deux ans notre ainé et l'autre qui allait intégrer l'université l'an prochain. Pas dans notre genre pour être ami. Quoi que Bryan, l'enfant du milieu, ça ne m'aurait pas gênée qu'on soit ami tous les deux, si tu vois ce que je veux dire, cher journal. Bref, revenons à nos moutons. Si maman me fait déménager encore une fois, et que ce n'est pas pour revoir papa, je jure que je demande de me faire adopter par les parents d'Ennie.


Cher journal,
Aujourd'hui, c'était une bonne journée. Papa est rentré. Enfin, rentré dans ma mémoire. Maman est allée chercher dans son armoire une boite à chaussure. J'étais derrière elle, j'ai tout vu ! Elle doit avoir des dizaines de boites dans lesquelles il y a des informations sur papa ! Elle m'a montré aussi mon acte de naissance, c'était vraiment touchant. Je me sentais vraiment proche de lui. Et en voyant une photo de son visage, avec moi dans ses bras, tout m'est revenu. Tous mes souvenirs avec ce visage à peine dessiné, ces yeux vides de sens et d'âme, ces traits dessinés au crayon gris, mais sans aucune couleur, tout ! Tout a retrouvé un sens, une odeur, une couleur. J'en ai même pleuré de joie. Maman a toujours refusé de me donner cet accès à la vie de mon père. De pouvoir me sentir proche de lui. Parfois, j'ai peur qu'elle m'annonce qu'il est mort, tellement elle veut garder de secrets sur lui, comme pour me préserver. Mais Ennie le dit, les adultes ont des comportements bizarres. Elle me raconte parfois ce que ses parents font, et je me dis que j'ai de la chance de n'avoir qu'un parent, pour ne pas devoir subir tout ça. Alors, je dois accepter que maman mette un cadenas sur mes souvenirs. Cela dit, maintenant que je sais, que j'ai vu où elle cachait les affaires de papa, j'irais regardé. Qu'elle ne me fasse pas croire que sur les dix boîtes que j'ai vu, il n'y avait que deux d'intéressantes. Je veux savoir ! Et je suis prête à mener l'enquête, cher journal ! Ginnifer Holmes, au rapport !


Cher journal,
Je ne sais pas trop ce que je dois penser. Je suis perdue. Peut-être que toi, tu pourras m'aider ? Mais tu n'es qu'un journal, je ne vois pas ce que tu pourrais faire pour moi. Je me suis écoutée. Je n'aurais pas du. Je suis allée fouiller dans les affaires de maman. Enfin, de papa. Enfin, ce que maman gardait de papa, tu m'as très bien comprise, ne commence pas à m'énerver ! Je ne comprends pas ce que ça veut dire. Je vois papa sur les photos. De vieilles photos. Elles sont usées par le temps. Je doute qu'elles aient moins de seize ans. La lumière les a ternis et les a un peu effritées. Sur certaines, il est à côté d'une femme, et ils tiennent un bébé. Sur une autre, c'est à l'hôpital qu'ils sont. La femme tient un bébé qui vient de naître, et mon père, lui, l'embrasse sur le front. On ne fait pas ça avec une inconnue. Je n'ose pas demander à maman, elle va savoir que j'ai fouillé. Je pense qu'il est temps que j'utilise mon ordinateur.


Cher journal,
Je ne sais pas pourquoi je continue à écrire dans ce journal, et à t'appeler cher journal. J'ai délaissé mon blog pour toi. Au final, les gens, eux, ils me répondent et me soutiennent. Pas comme toi, ou comme ma mère. J'ai poussé mes recherches. J'ai trouvé ce que je n'aurais jamais voulu savoir. Quand on cherche Abraham Costa, sur internet, on tombe sur un "Marc A. Costa", avec la tête de mon père sur des photos. Il a une autre identité, ou il avait. Il a signé un acte de naissance, d'un petit garçon s'appelant Emrys, il y a un peu plus de vingt-sept ans maintenant. J'ai trouvé ça sur le système d'Island Bay, pour retracer sa vie. Et c'est là-bas qu'il a eu ce garçon. Certainement celui de la photo. Mais pire ! Quand j'ai approfondi mes recherches, j'ai découvert qu'il avait une nouvelle femme, avec un certificat de mariage en Asie. Tu comprends ? ça veut dire que papa ne reviendra jamais ! Que maman a menti ! Il nous a abandonné ! Et maman m'a trahie ! Mais lui aussi, il nous a menti. Il avait un autre enfant. Ce soir, au repas, je confronte maman. Je veux la vérité. Je veux savoir ce qu'elle sait. Je n'en peux plus du mensonge, ça ne me préserve pas, même si je sais que la première excuse qu'elle me sortira, c'est ça. Elle n'a que ça comme excuse, pour justifier de ses actes.


Cher journal,
tu sais quoi ? Eh bien, j'avais raison. Elle a dit qu'elle n'avait voulu qu'une chose, "me préserver". Mais oui. Et moi, je suis Gandhi ! Non mais elle est sérieuse ? Quoi qu'il en soit, si jamais c'est vrai, c'est raté. Je la déteste encore plus que toutes les fois où je t'ai déjà dit que je la détestais.. soit, encore plus que sur toutes les autres pages de ce journal où j'ai raturé quelque chose. J'ai trouvé le facebook d'Emrys. J'ai passé ma journée dessus sa page, à me torturer. Qu'est-ce que je dois faire ? Est-ce que je dois l'ajouter ? Lui envoyer un message ? Lui faire un coucou -oui, moi non plus je ne comprends pas cette fonctionnalité- ? J'ai tout lu sur lui. Sa date de naissance, ses passions, ses livres lus, ses films lus. J'ai même regardé les différents groupes facebook où il était. On n'a pas forcément beaucoup en commun de ce côté là, juste quelques romans classiques, mais peut-être plus au niveau des jeux vidéos. J'ai envie d'en apprendre plus sur son enfance. Est-ce que lui il me connait ? J'aimerais tellement le savoir..



Cher journal,
C'est décidé ! Je m'en vais. Maman m'a poussée à bout aujourd'hui, parce que je passais trop de temps sur mon ordinateur, à faire des choses qu'elle appelle bizarres -oui, du code source, du code de programme et du piratage - au lieu d'aller me faire des amis. Je n'ai pas besoin de plus d'amis. Ennie est sur la même longueur d'onde que moi. Et elle est encore plus renfermée que moi, j'aime aussi la mode, mais ça, c'est un secret bien gardé. J'ai appelé Ennie, on s'est parlé pendant deux heures. Elle et sa famille déménage. Elle part vivre en Europe. J'aurais voulu partir avec elle. D'ailleurs, comme j'avais pour but de partir, elle me l'a proposé. Quand je te dis qu'elle est comme une sœur pour moi, voilà, tu as désormais toutes les raisons et toutes les cartes en main pour le croire. Mais j'étais rongée par l'envie de connaître mon frère, mon frère de sang. Après qu'on ait parlé pendant longtemps, elle a finit par comprendre. Et on a convenu d'un pacte : rien ne nous sépareras, et on laissera des codes spécifiques, qu'on a créés toutes les deux pour dire qu'on pense l'une à l'autre. C'est à la fois un jeu et un moyen de se souvenir de notre amitié indélébile. Elle prépare son départ désormais. A moi de préparer le mien.


Cher journal,
voilà désormais deux mois que je prépare mon départ, dans l'ombre de maman. Elle ne se rend compte de rien. Elle est vraiment aveugle, concentrée sur sa petite personne. Voilà, c'est le grand jour. J'ai coupé mes cheveux colorés, ça m'a fait bizarre. Mais j'étais obligée, on m'aurait trop facilement reconnue. J'ai dépensé une partie de mon épargne cachée sous mon lit pour m'acheter des vêtements qu'elle ne reconnaitrait pas, ou ne remarquerait pas comme disparus. J'ai aussi coupé une frange sur mon front. Pas très courte, ça fait plus comme une mèche, mais je ne pense pas que c'était une bonne idée. Mais c'est quand même mieux que rien non ? On me reconnaîtra moins facilement. Maman ne rentre pas avant 19 heures 30. J'ai laissé un mot comme quoi je passais la nuit chez Ennie, et le lendemain chez Jaimie. Comme ça, elle commencera à me chercher plus tard, et j'aurais le temps de m'éloigner. Partir comme ça de ma ville natale alors que je viens juste d'y rentrer, même si c'est pour rester en Nouvelle-Zélande, c'est pas forcément facile quand on a seize ans. Mais j'ai tout prévu. Je vais aller dans un orphelinat de Island Bay. J'ai piraté les informations du système d'adoption. Normalement, je devrais avoir au moins un mois, en espérant plus, même s'il faut que je m'y remette, avant qu'ils ne retrouvent mon identité et mon lien avec maman, si elle me porte disparue. Donc, je devrais avoir de quoi connaître mon frère. Je t'imagine déjà faire les gros yeux ! Ah mais non, t'es un journal, c'est vrai. Je sais que c'est mal, ce que je fais. Mais d'un autre côté, je n'aurais jamais eu l'occasion de le rencontrer si j'en avais parlé a maman. J'aurais été punie, et c'est tout. Allez, je te tiens au courant de mon avancé vers mon frère !


Cher journal,
Je suis arrivée à Island Bay. J'ai le trac. Et si quelqu'un m'avait vue prendre le bus ? Et si quelqu'un de l'Etat ou d'Interpol m'avait pistée faire mes magouilles sur internet ? J'ai tout fait pour qu'on ne me retrouve pas. J'ai même laissé mon portable et acheté un prépayé. Je ne te dis pas, c'est comme si j'avais toujours su qu'il fallait que j'économise le moindre dollar, comme si c'était destiné pour ma petite aventure.. J'ai l'étoffe d'un agent secret superhéros ! Imagine, mon petit journal ! Je vais rencontrer mon frère. Et si.. Et s'il ne m'aimait pas ? S'il me rejetait ? Mon coeur se viderait de tout espoir d'avoir une famille, je n'aurais plus qu'à me jeter dans l'océan.. Je suis toute impatiente. Je suis arrivée à l'orphelinat, et j'ai prétexté que l'agent qui devait m'accompagner était parti en urgence. J'espère qu'il n'aura pas de souci que j'ai utilisé son nom pour accréditer mon histoire. Je suis inscrite au lycée, et il ne me restera plus qu'à sécher les cours, bien que ça m'horripile, pour aller rencontrer Emrys, à son boulot. Tiens, d'ailleurs laisse moi voir sur ma tablette où c'est...