Lucy Allen - I've got sunshine on a cloudy day

Lucy Allen

le passé c'est douloureux, mais à mon sens, on peut soit le fuir soit... tout en apprendre !

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ Elle se pensait stérile, condamnée à ne jamais pouvoir donner la vie, un utérus inutile, elle qui rêvait d'une vie douce et tranquille avec mari et enfants, puis bébé miracle est arrivé - Elle vit en colocation improvisée avec sa grande sœur depuis quelques mois... si les deux s'adorent elles sont aussi assez différentes et elles se disputent régulièrement, surtout avec les sautes d'humeur de la future maman qui n'a jamais supporté l'attitude de diva que peut parfois avoir sa sœur. Elle ne veut pas la mettre dehors mais avec l'arrivée du bébé elles n'auront bientôt plus d'espace privé du tout - Son père est un grand acteur américain et producteur, chose dont elle ne se vante absolument pas de même qu'elle ne précise jamais que sa grande soeur Lexie est en réalité l'ancienne étoile montante du cinéma. C'est pas pour rien si elle est partis si loin de New York, la notoriété ça ne l'a jamais intéressée alors elle garde le silence sur cet aspect de son nom de famille -  Elle a un chat avec qui elle passe son temps à se prendre la tête, oui elle s'engueule avec son chat, il est vieux, énorme, il laisse traîner ses poils partout, il refuse de manger des croquettes premier prix et suite à un accident, il n'a plus que trois pattes en, un amour, elle l'a appelé Lucifer, ça lui va bien ! Elle a aussi un poisson rouge qui lui a hérité d'un sobriquet plus classe, Dieu - Lucy a un fort caractère, le conflit ne lui fait pas peur même si elle préfère l'éviter, la jeune femme ne se laisse juste pas marcher sur les pieds, faire des doigts d'honneur aux paparazzis ? C'était son péché favoris, d'où le surnom "Vilain petit canard" que la presse lui avait attribué. A côté de ça elle peut aussi se montrer très douce et sage, entre elle et sa soeur, c'est elle la plus calme, cependant il ne faut pas trop la chercher.- Sous son jean qu'est ce qu'elle porte ? Une petite culotte avec des tortues ninjas dessus, Lucy a toute une collection de sous-vêtements à l'effigie de dessins animés et super-héros, on ne juge pas, elle dit que ça lui porte bonheur, elle en portait une Batman quand bébé miracle a été conçu, c'est un signe du destin - Petite elle adorait se rendre au zoo, elle pouvait y passer des heures, une fois pour son anniversaire son père a fait réservé le parc une heure entière pour elle, on est une Allen ou on ne l'est pas, être enfant de star ça a ces petits avantages -  Depuis le début de sa grossesse elle tente de pratiquer le yoga, c'est beaucoup plus difficile qu'il n'y parait, mais ça l'aide à déstresser, conseil du médecin  - Elle adore la période de noël et porte fièrement son bonnet de père noël dès le premier décembre ainsi que son pull hideux vers sapin avec une tête de rêne dessus - Elle ne rend visite à ses parents que très rarement bien qu'elle ait souvent sa mère au téléphone. Elle ne leur a même pas dit qu'elle était enceinte de peur de les voir débarquer dans la minute... c'est égoïste, elle le sait -  Elle a vécu en colocation pendant 3 ans à son arrivée, de 2010 à 2013 avant d'enfin avoir les moyens de prendre son propre appartement

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ ana de armas</pris> lucy allen

l'histoire de ma vie

Es-tu là dedans petit foetus ? Dans neuf mois tu quitteras mon uterus. Et moi, je fêterais ça au Chateau Petrus.

Juillet 2006.

"Lucy Allen, Overdose ou coma ethylique ? La fille du célèbre acteur et producteur George Allen et soeur de la nouvelle actrice tendance du moment Lexie Allen, à été admise d'urgence à l’hôpital il y a deux semaines aux alentours de 3 heures du matin, d'après une source proche la jeune Allen aurait la main lourde sur la boisson et pas seulement... En phase de rébellion, elle a été aperçu à la soirée de Cameron Daniel le moi dernier, un invité affirme l'avoir vu dans un piteuse état."

C'est qui Cameron Daniel ? Elle n'en a aucune idée et elle n'a été à aucune soirée depuis des mois... le reste de l'article n'est pas plus glorieux, pas plus vrai non plus, connerie sur connerie, mensonge sur mensonge... alors c'est ça être "journaliste" monter une histoire de toute pièce quand on a aucun élément ? Lucy Allen dépeinte comme le vilain petit canard de la famille, soit disant en pleine crise existentielle et jalouse de la célébrité de sa sœur serre les dents tandis que l'infirmier qui vient d'entrer dans sa chambre lui prend le magazine des mains. Le jeune homme jette un coup d’œil au haut de l'article qui couvre bien une page entière de ce foutu magazine et hausse les sourcils de surprise en déclarant sur le ton de l'amusement "On devrait peut-être pas te donner autant de medoc si t'es une junkie". Ça la fait sourire, il est gentil Samuel, il lui parle pas comme a une attardée, il mâche pas ses mots avec elle, il la fait sourire parfois il arrive aussi à la faire rire. "Y en a beaucoup des comme ça ?" demande la jeune femme avec inquiétude alors qu'elle sait bien que les vautours se battent le "scandale". Sam soupire en jetant le torchon dans la poubelle la plus proche puis il lui fait face, l'aidant à s'installer le plus confortablement possible dans son énorme lit. "Tu crois vraiment que j'ai le temps de lire la presse people ? Je dois prendre soin de toi c'est déjà bien assez chiant comme ça." plaisante l'infirmier en préparant tout son petit matériel sur la table de chevet de Lucy. Elle sait qu'il plaisante même si en effet il est le seul infirmier à prendre soin d'elle, l'avantage des soins à domicile, l'avantage d'avoir un père plutôt plein aux as.  "Tes con." Sourit-elle en grimaçant alors qu'il s'apprête à placer sa  première perfusion hebdomadaire dans son cathéter. "Je vais leur dire que tu insultes le personnel en plus de ça. Respire, ça brûle toujours au début." Murmure-t-il pour tenter de la détendre, elle laisse aller sa tête contre ses oreillers en fermant les yeux, elle respire calmement, du moins elle essaye. "La fatigue ne va pas venir tout de suite, tu vas même te sentir très bien après cette chimio, c'est l'effet de la première séance mais après ça ne sera pas toujours le cas, d'ailleurs ça sera l'unique fois." Elle écoute attentivement même si elle s'est déjà renseignée sur le sujet, elle sait aussi que les effets secondaires vont être très rapides par la suite, nausée, fatigue, chute de tension, perte d’appétit, perte des cheveux, des poils en général. Le dernier point reste le plus flippant, alors elle a demandé à Samuel de lui raser le crâne, pas à blanc mais presque, avant que ça ne se produise, au moins ainsi elle prend le temps de s'y habituer et ça reste moins flippant que de les perdre mèche par mèche, alors elle a pris les devants, unique contrôle qu'elle a sur cette situation. Bien sûr les premières photos de sa nouvelle coupe de cheveux ont fuité quelques jours plus tard lors de son unique sortie de la semaine pour se rendre à l’hôpital. Dès le lendemain on pouvait lire dans les journaux : "Lucy Allen, fan de Britney ou pétage de plomb ?" c'que les gens peuvent être cons. Puis elle a fini par craquer, elle qui avait demander à son père et sa sœur de ne faire aucune déclaration sur son état de santé a finalement décidé de publier un message sur les réseaux sociaux accompagné d'une photo d'elle avec son infirmier, Samuel, lors d'une séance de chimio, un turban coloré sur le crane cachant l'absence total de cheveux, suivi de la description suivante : "Flash Info : Lucy Allen sans cheveux, sans sourcils, sans cils, accro à la chimio, elle pète un plomb et demande à se faire retirer un ovaire." Après ça bien sûr les rumeurs n'ont pas cessé, seulement les articles étaient plus sombres, mélancoliques à la limite de l'éloge funèbre. Les premiers mois ont donc été difficiles mais avec le temps les vautours se sont lassés, elle n'allait ni mourir demain, ni guérir le jour suivant, alors ils l'ont laissé respirer.

Octobre 2010.

"Pourquoi un zoo si loin ? Il y en a plein dans le coin Lucy, tu pourrais rester..." Oui elle pourrait, il y a des zoo à New York, il y a même des zoo partout aux Etats-Unis, mais non Lucy a choisi d'effectuer son stage à des milliers de kilomètres de cette ville qui lui a pourri la vie ces dernières années. "Maman j'ai besoin de partir, je ne veux pas vivre dans cette ville avec ces étiquettes au-dessus de ma tête, fille de,  soeur de, ancienne cancéreuse stérile"  argumente la jeune femme, elle sait déjà ce que sa mère va répondre, que c'est dangereux, qu'elle pourrait aussi faire une rechute, alors avant qu'elle n'ouvre la bouche Lucy reprend.  "J'ai l'avale du médecin, aucune rechute depuis deux ans maman, c'est le moment pour moi de commencer ma vie, une vie simple, sans extravagance et au soleil. New York est une ville trop grande pour mes rêves  à moi." C'était l'élan dont elle avait besoin, après trois ans de traitement et quatre années de cours par correspondance il était temps pour elle de commencer à vivre et son stage de fin d'étude lui donnait l'opportunité qu'elle espérait pour quitter New York. Prise comme stagiaire au parc animalier de Wellington, en Nouvelle Zélande, elle s'est envolée loin des lumières braquées sur sa famille et de cette ville qui connaissait ces faiblesses, un choix que sa famille a fini par comprendre et par respecter. Une nouvelle page toute neuve avec l'occasion de l'écrire par elle-même, avec des hauts et des bas mais avec fierté. Elle a trouvé une colocation à Island Bay où elle a vécu pendant trois ans avant d'enfin prendre son propre appartement, minuscule certes mais totalement à elle, puis elle a gravi les échelons au zoo passant de stagiaire à un véritable poste de soigneuse. Island Bay, c'est son coin de paradis, elle ne voudrait vivre nulle part ailleurs, personne ne sait ici que son nom de famille est rattaché à celui du producteur et de l'actrice du même nom et si les gens savaient ils s'en ficheraient probablement, être la sœur de quelqu'un ici c'est pas important.

Juin 2017.

"Bon et le père du bébé alors ? Tu comptes lui dire quand, parce que franchement là tu sembles être sur le point d'exploser Lulu." Arg, Lexie Allen n'est là que depuis quelques heures que les hostilités commencent déjà, la colocation s'annonce joyeuse. "Déjà "Lulu" c'était bien quand j'avais 10 ans et il n'y a pas de père, c'est mon bébé miracle." annonce Lucy en aidant sa sœur à s'installer dans le minuscule bureau réaménagé en chambre pour l'occasion. Un sourire niai s'est peint sur son visage, un bébé miracle c'est exactement ça et depuis elle rayonne, un vrai bisounours. "Même l'histoire de la vierge Marie j'y crois pas alors l'immaculée conception tu te calmes et tu me dis tout." renchérie l'aînée des deux sœurs qui depuis dix minutes fait semblant de ranger ses affaires, Lucy se demande subitement si elle sait au moins plier un t-shirt par elle-même -coup-bas, bien sûr qu'elle sait le faire... "Je ne vais pas lui dire, c'était... un coup d'un soir pour tout te dire, alors-" "Pardon ?! La sage Lucienda a eu un coup d'un soir ?" la coupe Lexie avant d'exploser de rire comme si c'était la chose la plus absurde qu'elle n'ait jamais entendu. Lucy grince des dents et lui jette au visage le premier vêtement qui lui tombe sous la main."On reprend, Lulu et Lucienda tu oublies et oui j'ai eu un coup d'un soir, je suis une grande fille Lexie tu sais, c'était pas le premier et ça ne sera surement pas le dernier." Enfin peut-être que si, elle sera bientôt maman à plein temps, elle n'a pas vraiment réfléchi à sa vie sentimentale future mais tant pis si ça n'arrive plus, son plus grand souhait se réalise alors elle se fiche pas mal des "contraintes" engendrées par la suite."Ça me déçois, tu es toujours tellement... réfléchie, donc tu ne sais même pas comment il s'appelle ?" Hmmm... si peut-être, elle suppose qu'il s'appelle William vu qu'elle a susurré, crié, supplié, gémi et souri "Billy" une bonne partie de la nuit, du moins d'après les vagues souvenirs qui lui reviennent sur cette nuit survenue 7 mois plus tôt. "Peu importe Lexie, je ne lui dirai pas." Les hostilités sont officiellement lancées cette fois, le ton de Lucy est calme mais tranchant, elle ne veut plus en parler et elle ne cédera pas, seulement les filles Allen sont têtues et si c'est souvent Lucy la voix de la raison c'est pourtant Lexie qui depuis des semaines tannes sa sœur à ce sujet et tente de la faire changer d'avis. Mais Lucy refuse d'entendre raison, elle est au comble du bonheur, avoir un bébé elle y avait renoncé dès ses 19 ans, pas de son plein gré, c'était un futur sur lequel elle avait fait une immense croix rouge. Elle n'a même jamais essayé d'en avoir préférant laisser son dernier ovaire fragile tranquille. Puis un peu d'alcool, un regard, un sourire, du charme et du plaisir, voilà un utérus fécondé. Un bébé miracle implanté. Et le père du bébé est un sujet plutôt houleux pour Lucy, elle a pris la décision de le garder, de l'aimer, elle ne voit pas pourquoi elle inclurait dans le lot un mec qui clairement n'avait pas l'intention de se caser et d'élever des bébés le soir où ils se sont rencontrés, surtout qu'elle lui a laissé son numéro et qu'il n'a jamais cherché à la joindre, pas qu'elle en avait forcément envie bien que ce fut une nuit... torride. Mais il se pourrait bien qu'elle change d'avis.