every moment matters [Tawan #7]

Être surprise ? Comme a quatre vingt pour cent du temps que je passe en compagnie de Tawny. Elle est surprenante, atypique et avec une personnalité haute en couleur. L’ennui n’existe pas avec elle, les discussions sont toujours animées et son humour aide à cela, même si elle s’en sert beaucoup pour me taquiner. Ça ne me déplait pas, la preuve mes amies m’ont faussé compagnie et j’ai décidé de passer la fin de la soirée en compagnie de la recrue, alors que j’aurais tout à fait pu choisir de rentrer. Et puis on a un chaton en commun, ça créé inévitablement des liens. Une fois de plus la brune se joue de moi en m’offrant un lait fraise, prétexte de plus pour se moquer gentiment de mon côté très raisonnable, trop si j’en crois le sous-entendus que contient sa proposition de goûter le cocktail qu’elle s’est commandée. Convaincue, je garde sa boisson et lui refile la mienne, malgré sa protestation je l’entraine ensuite pour aller danser. Petite vengeance pour sa plaisanterie, elle se coltine le lait fraise et tant pis si elle n’aime pas ça. Je me mets à danser comme si de rien était et Tawny reste immobile, contrariée par ce verre qu’elle tient et dont elle n’a rien à faire. A moins que ce soit parce qu’elle est trop occupée à me regarder ? Je décèle comme une petite pointe de surprise dans son regard, je n’ai pas besoin de son approbation, je danse comme j’en ai envie et que ça soit bien ou pas je m’en fous. Pourtant c’est con mais ça me fait plaisir de la surprendre, de même que sa façon d’acquiescer. Je la vois se retourner, l’observe refiler le verre à un type trop ivre pour se rendre compte qu’il se fait complètement escroquer. Je doute que la combinaison trop plein d’alcool et lait fraise soit très bonne… mais je plaide coupable, ça m’amuse de le voir vider le verre.
Débarrassée de son fardeau Tawny me rejoint pour danser, privée de boisson elle ne se prive pas de venir se servir dans mon verre qui était à la base le sien. Elle se rapproche, je danse plus lentement pour qu’elle puisse boire et éviter de lui renverser le cocktail dessus. Dans un même temps je me sens un peu troublée par sa proximité, ça me ramène à ce qu’il s’est passé ou a failli se passer dehors et que j’essaye de chasser de mon esprit depuis. Son regard accroche le mien, je crois que c’est ce qui me perturbe le plus chez elle, ses yeux. Je ne sais pas pourquoi mais pendant une fraction de seconde un truc se passe, et j’ignore quoi c’est simplement troublant, encore. La musique change, je mets quelques secondes à m’en rendre compte, le rythme n’est plus tout à fait le même c’est un autre genre, de ceux qui incite les rapprochements et ça Tawny ne tarde pas à le confirmer. Nous sommes de plus en plus proches, comme à l’extérieur où j’étais littéralement dos au mur. Là rien ne me retient, je peux m’esquiver, prendre du recul, fuir même si j’en ai envie. Mais le problème, si tant est que ça en soit un, c’est que je n’en ai pas envie. J’ai encore en moi un semblant de frustration qui se mêle à ma curiosité et ce goût du défi que la brune fait naitre en moi. Je ne repousse pas la main qu’elle pose sur ma hanche puis dans mon dos, m’invitant à me rapprocher d’avantage. Ce n’est pas l’alcool, il n’y en a pas assez dans ce cocktail pour me faire tourner la tête. Je suis en pleine possession de mes moyens, tout à fait capable de réflexion, lucide sur ce que je fais. Est-ce son regard ? Son attitude ? Ses mots, pas ceux de ce soir, pas que, mais aussi de nos précédentes discussions. Tout se mélange dans ma tête puis me reviennent ces questions : ai-je déjà fait quelque chose de fou pour me sentir vivante ? Jusqu’où je suis prête à aller pour l’expérience ? Je crois que je dépasse déjà pas mal de limites, j’ai déjà dansé avec des amies, mais pas comme ça, pas avec cette tension là, je dois bien me rendre à l’évidence. De plus en plus désarmée face à Tawny je me raccroche à ce que je peux, en l’occurrence mon verre, duquel je bois deux longues gorgées à la paille. J’ai chaud, j’ai soif… j’ai… j’en sais rien.

C’était prévisible, j’ai beaucoup trop de mal à garder une amie amie. Elles sont rares ces filles que j’ai pas essayé d’embrasser. Même Phoebe, ma meilleure amie de tous les temps, ma soeur de coeur, on a failli faire une belle connerie quand on était ados. C’est un gros problème que j’ai, faudrait que j’aille voir quelqu’un pour ça. Sans doute. C’est un peu comme les amitiés garçon/fille entre hétéros, on sait tous que c’est super compliqué. Et puis, j’ai pas envie de réfléchir, d’aller chercher plus loin. En général, je sais que l’alcool agit sur moi comme un déclic qui me fait assumer ce que j’ai loisir de ne pas assumer, une attirance par exemple. Et ce soir, c’est la présence de Joan qui me met dans tous mes états. Je fais genre d’être naturelle, je campe dans mon jeu de fille aventureuse qui ne cherche que de nouvelles choses pour se sentir un peu plus vivante mais le fond du problème, c’est qu’elle me plait. Et c’est un réel problème pour bien des raisons, la première c’est que c’est la fille de mon général, qu’elle est bien trop jeune pour entrer dans la case des filles potentiellement intéressante à mes yeux, elle est hétéro, et pour couronner le tout, c’est la demi-sœur de ma meilleure amie. On a pas fait mieux. Mais évidemment j’en fais qu’à ma tête et à peine la musique change que je me rapproche de la jeune femme, glissant ma main mine de rien dans son dos. Nos échanges de regards sont électriques, elle ne semble pas super expérimentée en la matière mais faudrait vraiment être idiot pour pas s’en rendre compte. Mais elle ne s’échappe pas, elle reste la, et moi j’en profite avant qu’elle ne me file encore entre les doigts.
Je la vois finir le cocktail et je souris, elle est déboussolée la pauvre. Mais si elle crois que je vais m’arrêter la... elle ne m’a pas répondu tout à l’heure, elle ne m’a pas dit si elle se serait laissée embrasser. Et moi j’ai qu’une envie, essayer. Quitte à me prendre la baffe ou le râteau du siècle, je suis plus à ça près. Et puis j’ai toujours préféré les remords que les regrets, à choisir. Mine de rien, je bouge à peine mes doigts dans son dos de manière à soulever son t-shirt et toucher sa peau, juste au dessus de la ceinture de son jean. Juste assez pour la sentir frissonner. Et je souris. Je m’approche d’elle d’avantage, ne laissant que quelques minuscules centimètres entre nos visages. Elle ne bouge pas mais j’entends son coeur battre jusqu’ici. Nos regards ancrés, j’avance encore, deux centimètres, je frôle presque ses lèvres et je sens son souffle s’écraser sur les miennes. Mais je me ravise, volontairement, et viens déposer un baiser que sa joue, au presque coin de ses lèvres. Je glisse finalement ma joue contre la sienne, mes lèvres approchant de son oreille pour y laisser traîner mon souffle un peu plus rapide, et je resserre la prise de ma main dans le bas de son dos. « Je pensais pas que tu dansais aussi bien... » je ne la vois pas sourire mais je la devine. Nous restons comme ça encore peut être une minute, à danser l’une contre l’autre le cœur battant la chamade. « Ferme les yeux. » Je me recule pour la regarder et me saisis de son verre que je glisse dans la poche arrière de mon jean, histoire de la libérer. « Concentre toi seulement sur les sons, les sensations. Fais moi confiance. » je la sens hésitant amis elle s’execute. Je prends ses bras que je glisse autour de mon cou, posant ma seconde mains dans son dos. Je continue de danser sans la quitter des yeux, me délectant de son souffle sur ma peau. Elle est belle. Beaucoup trop belle. Je louche sur ses lèvres, hésitante, mais elle finit par réouvrir les yeux et c’est ce moment que je choisis pour venir l’embrasser. Juste lèvres contre lèvres, elle n’a jamais embrassé une fille, je ne lui ferai pas la surprise d’un baiser plus engagé. Une certaine forme de respect j’imagine.

Je sais que mes silences ont laissé l’ambiguïté s’installer. Est-ce que j’aurais dû dire à Tawny ne pas avoir la moindre idée de si je l’aurais laissé m’embrasser ou pas ? Peut-être que oui, ou alors je me serais défilée au dernière moment, l’aurais stopper. Je pense beaucoup trop et c’est inutile, l’avoir laissé s’approcher c’était déjà jouer avec le feu mais le pire c’est de voir les flammes approcher et de ne pas bouger. Je suis complètement perturbée par les mots de la brune. Est-ce que ça serait différent avec une femme ? Suis-je trop coincée ? Vais-je oser dépasser encore plus de limites ? Et merde ! Pourquoi je pense à tout ça, j’étais juste venue là pour m’amuser, danser… La vérité c’est que je m’amuse, c’est peut-être le plus perturbant finalement. Je trouve ça grisant, cette tension, ce jeu avec Tawny dont je ne maitrise pas grand chose parce que je ne suis pas à la hauteur, son assurance et son audace me dépassent. J’oscille entre lucidité et flou total, c’est encore plus déroutant parce que je sais ce que son comportement amorce, elle ne se rapproche pas par taquinerie désormais j’en suis sûre, la brune a une autre idée en tête et je suis complètement perdue face à cela. Si je n’ai pas encore pris mes jambes à mon cou c’est qu’une part de moi en a envie, non ? Ma curiosité est peut-être la plus forte finalement, ou la jeune femme vraiment douée pour m’amener à le penser. Nous dansons, aussi proches que ce que nous étions dehors. Je sens ses doigts sur ma peau dans le bas de mon dos, je frissonne sous l’effet de la surprise, enfin je crois que c’est à cause de ça. Elle sourit, et j’ai bien l’impression que je suis face à un démon. Assez attachant dans son genre, mais elle manie l’art de la tentation mieux que personne.
Totalement dépassée parce ce qui est en train de se passer je m’accroche à son regard, ce qui n’est pas l’idée du siècle vu l’effet qu’à son regard sur moi. Quasi hypnotique, c’est à cause de ça que je suis comme paralysée. Enfin pas tout à fait parce que je continue de danser, je joue le jeu même si je n’en contrôle plus rien. Mon cœur bat plus fort, y’a pas un truc à faire pour maitriser ça ? C’est chiant, j’ai l’impression qu’il s’entend à des kilomètres… ce qui ne s’arrange pas alors que la brune s’approche d’avantage, son souffle se mêlant au mien, ses lèvres prêtent à frôler les miennes. J’imagine que si je veux faire machine arrière c’est maintenant ou jamais. Mais je suis incapable de faire quoi que ce soit, alors je m’apprête à ce que finalement ce qui a échoué dehors arrive. Mais Tawny se détourne, embrassant ma joue d’une telle manière que mon cœur rate un battement. Hey oh ! Reste concentré toi là dedans, j’ai pas envie de faire une attaque ici. Son compliment sur ma manière de danser me fait sourire, c’est con parce qu’elle le pense peut-être même pas. Et merde, j’ai envie de croire que c’est vrai « Merci… tu t’en sors pas mal non plus. » l’humour en bouée de sauvetage, ça ne suffira pas. Je profite de ne plus être confrontée à son regard électrisant presque magnétique. Répit de court durée, elle recule tout en me demandant de fermer les yeux et récupérant mon verre vide. Je le fais ou pas ? J’hésite, un court instant et cède finalement. Suivant son conseil je me concentre sur ce qui m’entoure. La musique, elle, contre moi, ses mains qui font passer mes bras autour de son cou avant de retrouver leur place dans mon dos. Je ne sais pas bien si fermer les yeux est une si bonne idée parce que dans ma tête c’est un vrai marathon que mes pensées se mettent à courir. Putain c’est pas possible d’être si idiote ! Je rouvre les yeux comme si ça allait éteindre mon esprit. Ce n’est pas ça qui fait disparaître le ballet de pensées contradictoires qui m’assaillent mais les lèvres de Tawny qui cette fois se posent sur les miennes. Je referme les yeux, mettant à nouveau son conseil en application je me concentre sur les sensations. Mon cœur qui joue je ne sais quel rythme, mes bras qui se referment un peu plus, ses lèvres, l’envie que ça continue juste encore un peu. Je crois que je prends un petit shoot à l’adrénaline. Je finis par reculer, n’osant pas croiser le regard de la brune mais continue pourtant de danser si proche d’elle.

Je feinte, posant un baiser au coin de ses lèvres alors que je sais qu’elle s’attendait à ce que je l’embrasse. Souffler le chaud et le froid, c’est mon quotidien. Pour autant, je suis toujours là, tout contre elle ou elle contre moi, dépend de comment on voit les choses. Je m’amuse à murmurer quelques mots dans son oreille tout en laissant aller mon pouce à des caresses à même sa peau. « Merci… tu t’en sors pas mal non plus. » Je souris, pour moi-même puisqu’elle ne le voit pas, et me décide à lui proposer un exercice. Fermer les yeux. J’ai ainsi le loisir de la regarder sans qu’elle puisse comprendre que le regard que je pose sur elle est sensiblement en train de changer. Je n’en ai pas réellement conscience non plus cela dit. Elle finit par réouvrir les yeux et c’est ce moment que je choisis pour venir poser mes lèvres sur les siennes, avec beaucoup de délicatesse. Et c’est un grand pas quand on me connaît, en général je suis plus sauvage que délicate. Mais Birdy c’est Birdy. Elle serre un peu plus ses bras dans mon cou et j’hésite à prolonger mon baiser, lui donner un peu plus de corps. Mais elle se recule avant que l’envie n’ait fini de faire le tour dans ma tête. Je garde les yeux fermés, j’ai juste peur qu’elle s’enfuit, qu’elle court loin. Mais non elle reste là à danser contre moi, et mon coeur qui s’est emballé ne semble pas vouloir se calmer, ce qui m’agace particulièrement. Joan n’est pas une fille pour moi, pour toutes les raisons énoncées plus tôt dans le dédale de mes pensées. Je soupire un peu et ressens l’envie de prendre l’air, j’ai chaud, je me sens vraiment bizarre. L’envie de fuir est plus présente encore que ce que je ne l’aurai imaginé. Fuir les problèmes, fuir cette attirance que j’ai pour elle, parce qu’elle ne ressemble pas à celle que je peux ressentir pour les filles avec qui je passe une nuit. Seulement une nuit. Parce que ça ressemble à s’y méprendre à l’accélération de mon coeur le jour où j’ai assumé mes sentiments pour Loïs. Parce que ça pue l’arnaque à dix kilomètres. « Je vais aller me chercher un truc à boire, tu veux quelque chose ? » Elle réouvre les yeux et j’ai du mal à rester de marbre. Ses bras se desserrent de mon cou et je tente un petit sourire maladroit. Elle refuse, et je me fais violence pour m’éloigner d’elle. Je récupère le verre dans la poche arrière de mon jean et m’éclipse pour souffler. Une fois au bar, je commande un shot de vodka, juste pour me réveiller un peu. Pas forcément une bonne idée vu que je rentre en moto. Mais ce sera pas la première fois. Je gère. Je repose le shot sur le bar et soupire, me retournant pour tomber nez à nez avec melle la fille de mon colonel. « Hey Birdy ! Je vais devoir y aller, j’ai eu un message de ma meilleure amie, elle a pas le moral. » C’est pas un peu toujours la même excuse ? « Je te propose pas de te ramener, j’ai un peu bu, j’veux bien me mettre en danger, mais je vais éviter d’en faire de même avec toi. » Je lui offre un petit sourire bienveillant et tends la main pour caresser tendrement sa joue. « Bonne nuit Birdy. » Je m’approche et plaque un baiser sur sa joue, avant de m’éclipser, et fuir ces sentiments bien trop prononcés.

Je n’ai absolument aucune idée de ce à quoi je joue. Enfin si… franchir des limites pour l’expérience. Paraît que c’est à ça que sert la jeunesse, non ? Faut croire que j’en ai eu marre de me montrer raisonnable, et Tawny est très douée pour me pousser dans cette voie. Le mystère qui l’entoure, ça manière d’être tout ça me dépasse complètement. Etrangement je n’ai pas spécialement peur, je suis juste troublée peut-être parce que je ne me reconnais pas totalement dans cette manière d’agir. A moins que je n’ai tout simplement jamais osé laisser s’exprimer ce côté aventureux qui sommeille en moi. Danser avec la brune est une première étape, je sais que les choses ne vont pas s’en tenir là, elle a été plutôt clair là dessus. C’est vrai que je n’en mène par large quand elle s’approche encore d’avantage. J’ai l’impression que ça serait le moment idéal pour prendre la fuite, mais je suis comme paralysée par la tension entre nous. Je m’en remets à Tawny, et joue le jeu. C’est que je suis prête à assumer, je crois. Finalement mon esprit s’emballe quand je ferme les yeux pour me concentrer sur ce qui m’entoure, et c’est au moment où je ré-ouvre les yeux que la brune posent ses lèvres contre les miennes. Ma tête se met sur off un court instant, sans doute saturée par le décodage de ce qui est une totale nouveauté pour moi. Mon cœur bat à un rythme anarchique, j’essaye de l’ignorer puisqu’il fait n’importe quoi depuis plusieurs minutes. Lorsque je recule je n’ose pas regarder Tawny ce qui est un peu ridicule et à vrai dire je ne comprends pas vraiment pourquoi. Je n’ai honte de rien, mais je suis encore un peu troublée, ça passera. Je finis par poser mon regard sur la brune à l’instant où elle déclare aller se chercher un truc à boire, secouant la tête je décline son offre « Non ça va je te remercie. ».
La jeune femme s’éloigne, je continue de danser en essayant de ne pas penser à ce qui vient de se passer. C’était juste une expérience, je n’ai pas à me soucier de conséquences donc inutile de me prendre la tête. Je pense qu’il est tant pour moi de renter, la fatigue se fait sentir et je pense que la soirée a été bien assez animée. Je repère Tawny au bar et la rejoins pour lui faire part de mon départ imminent, j’espère juste qu’elle ne va pas croire que je fuis même si ça y ressemble un peu. Elle se retourne et me fait face, j’esquisse un léger sourire pas trop crispé je l’espère mais pas le temps de dire quoi que ce soit, elle m’informe avoir reçu un message de sa meilleure amie qui n’a pas le moral. Décidément… elle s’excuse de ne pas pouvoir me ramener étant donné qu’elle a bu, je secoue la tête « J’ai ma voiture de toute façon mais tu dev… » je m’interrompe au moment où elle caresse ma joue et lui souris également « Bonne nuit. » répondis-je après qu’elle ai embrassé ma joue. Même pas le temps de dire quoi que ce soit d’autre Tawny se faufile déjà entre la foule pour quitter les lieux. Je reste un court instant plantée là et regarde l’heure sur mon portable. Oh putain il est vraiment l’heure que je rentre ! Je quitte la boite à mon tour et conduis jusqu’à la base, non sans me soucier que la recrue soit bien rentrée malgré qu’elle ai bu. Je me gare devant chez moi et soupire, je n’avais pas prévue une telle soirée, une bonne nuit de sommeil va être la bienvenue.