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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 There's not a cloud in sight [Anna & Brendon]

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MessageSujet: Re: There's not a cloud in sight [Anna & Brendon] (#)   There's not a cloud in sight [Anna & Brendon] - Page 2 EmptyVen 29 Sep - 19:07


Je dois avoué que moi aussi, en découvrant qu’il a eu une enfance assez solitaire, je commence à me demander si une force supérieure ne se serait pas amuser à nous réunir. Pourquoi ? Vous n’êtes certainement pas les seuls en ce monde à avoir vécue ça non plus. Je suis d’ailleurs certaine que dans ce restaurant, on peut trouver facilement dix autres personnes ayant eu une enfance malheureuse autant qu’isolé du reste du monde. Certes. Mais que l’on soit si semblables est tout de même surprenant. Je veux dire : combien de chance avions nous de tombés l’un sur l’autre réellement ? Là, tu m’en demandes beaucoup trop, Anna. J’ignore totalement le pourcentage de probabilité que vous aviez de ne serait-ce que vous croisez à Palerme mais, ce que je sais, c’est que c’est une chance assez inespérée alors ne la gâche pas. Effectivement. ‘Tomber’ – sans mauvais jeu de mot, sur un homme comme Brendon, après des années à m’être convaincue que je ne pourrais plus jamais aimer, c’est une chance inattendu. Et désormais, je comprends mieux pourquoi nous sommes si naturellement complices, proches, autant qu’affectueux auprès de l’autre. Puisque cela vient justement de ces quelques ressemblances concernant nos enfances respectives. Le fait que nous ayons vécu sans l’amour d’un parent – ou deux dans son cas, et que nous étions si isolés du reste du monde jusqu’à l’adolescence, amène une forme de compréhension mutuelle. C’est également pour ça, d’ailleurs, que j’ai à cœur de le réconforter par le biais de nos mains qui ne se séparent plus. C’est parce que je sais ce qu’il a pu ressentir, même encore aujourd’hui à la simple évocation de ces périodes douloureuses, et cela me peine par répercussion. Je ne pouvais pas… Non. Je ne peux pas le laisser en souffrir, comme me laisser en souffrir, alors que nous sommes ici pour nous bâtir un avenir meilleur. Ouhla. Doucement, Anna. A aucun moment il n’a été question que ce rendez-vous aboutisse sur un beau mariage, hein. Je n’ai pas dis le contraire. J’ai juste souligner que – qu’importe l’issue de ce rendez-vous, le but n’est pas de nous faire replonger dans nos vieilles douleurs, mais bien de nous permettre d’entrevoir un plus bel avenir. Alors oui, quand il partira, je subirais les conséquences fâcheuses d’un amour trop brutal qui s’achève bien trop rapidement mais, grâce à lui je saurais que je suis ‘guérie’ de Sasha, que j’ai enfin appris à me pardonner mes erreurs passés, et que je peux de nouveau m’ouvrir à l’amour. L’idéal serait de conserver celui-ci, n’est-ce pas ? Je l’admets. Or, c’est impossible. Nos vies sont établis sur deux continents très éloignés l’un de l’autre, et nous ne pourrons rien bâtir à partir de ça. Tu ne crois pas à l’amour à distance, on dirait. Pas du tout. Mais je suis de la vieille école, comme on dit. J’ai grandie avec l’idée que l’amour se rencontre réellement, et qu’il n’a une chance de survivre que si les deux personnes peuvent le cultiver en face à face. De toute façon, même si j’y croyais, cela me serait frustrant de ne pas pouvoir le toucher comme je le fais présentement, parce que nous sommes chacun face à une webcam. J’ai besoin de contact, de tendresse, ce n’est pas mon ordinateur qui va pouvoir le faire à sa place. Mais voilà que je digresse. Lui rendant son sourire, je le remercie d’un regard  pour le compliment qu’il me fait quant à mon choix avisé de carrière, avant de rire aux éclats à l’évocation de l’hypothétique infirmière qui m’aurait remplacé. Il prétends qu’elle l’aurait détesté parce qu’il peut être exécrable sous la douleur mais, qui ne l’est pas ? « C’est tout à fait humain de se montrer désagréable avec le personnel médical lorsque l’on a subit un accident comme le tien. » Lui fais-je charmante avec de lui spécifier. «  Et c’est de notre devoir de ne pas vous en tenir rigueur. Au contraire. N'oublie jamais, Brendon. Une infirmière antipathique n’est pas une bonne infirmière. » Les patients qui viennent à l’hôpital, dans des cas d’urgences ou non, n’ont pas besoin d’avoir affaire à ce genre de personne. Loin de là. Un sourire, quelques paroles réconfortantes, suffisent bien souvent à apaiser les craintes de ces derniers à défaut de la douleur qu’ils éprouvent. Car oui, il n’y a pas de miracle. Si je n’administre pas un anti douleur à la personne que je soigne, elle ne risque pas de s’en sentir soulagé. Toutefois, si au premier abord je me montre attentive à elle, charmante en toute circonstance, elle saura qu’elle est entre de bonnes mains. Tout ça, c’est de la théorie qu’on t’a enseigné à l’université. Tu sais très bien que – souvent, tu as affaire à des personnes méprisantes qui, parce qu’elles ont mal, se permettent de t’insulter toi autant que ta bienveillance. C’est exact. Or, lorsque l’on côtoie des êtres comme Brendon, qui ne se plaignent pas au delà de quelques grimaces, et vous parle avec délicatesse, cela compense tout le reste. Je me rappelle soudainement la première fois que l’on s’est vu, tout les deux. J’étais affectée au service des urgences et – après que le médecin lui ait donné son diagnostic, je me suis chargée de lui fournir les soins. Il a gardé un regard charmant à mon attention tout du long, ainsi que ce petit sourire qui me fait davantage craquer ce soir. Tu n’es plus objective. Tes sentiments pour cet homme modifie ta perception de ce souvenir et, Alors ? En quoi est-ce si grave que je trouve ça adorable maintenant ? L’important c’est que ma perception des choses présentes soit juste et – ne le lâchant pas du regard, je comprends où il voulait en venir en me parlant de son attitude auprès d’une autre potentielle infirmière. Lui souriant toujours, je lui déclare avec tendresse : « Merci de t’être montré si charmant avec moi malgré la douleur que tu ressentais. C’était une délicate attention. » Où est passé cette humour derrière lequel tu te cachais depuis tout à l’heure ? Disparue. Envolé. J’en ai marre de lui cacher que je suis on ne peut plus sérieuse à chacune  de mes déclarations. J’en peux plus de lui dissimuler derrière des rires que je suis sincère depuis le début de notre conversation à cette table. Alors, je me décide – même si c’est gênant, à lui admettre ce qui me traverse l’esprit depuis de longues minutes. Que je ne regrette pas que cela ne soit pas une autre femme qui l’est soigné car – le cas échéant, j’aurais manquée la plus belle rencontre depuis mon divorce. D’ailleurs, je ne ressentirais pas ce plaisir de sentir mon cœur battre pour un autre homme que Sasha, qui conserve jalousement sa place au delà de son absence dans mon existence. Et je n’aurais pas se désir puissant qu’il m’embrasse. Brièvement, j’ai peur qu’il me dise que je vais bien trop vite – ce qui est le cas j’en ai conscience, mais rapidement Brendon me rassure en serrant d’avantage ma main dans la sienne. Il me semble voir briller ses prunelles or, quelques clignements de ses magnifiques yeux plus tard, et j’ai le sentiment de mettre fais des illusions. « Je compte bien le découvrir incessamment sous peu, Brendon Elder. » Dis-je aussitôt, avec une certaine sensualité dans ma voix, en réponse au fait que je n’ai aucune idée de l’effet que je provoque chez lui. Ce n’est pas une parole en l’air, d’ailleurs. J’envisage réellement de m’offrir l’opportunité de savoir ce que je provoque en lui. J’espère que c’est aussi ‘violent’ que ça ne l’est chez moi. Constatant que le serveur nous dépose nos assiettes devant nous, je l’en remercie, avant de souhaiter un bon appétit à Brendon. Puis, à contre cœur, je lui lâche la main. Il faut bien que tu manges. Je pourrais bien vivre d’amour et d’eau fraîche présentement. Mio Dio. J’avais oubliée combien tu pouvais être irrationnelle lorsque tu es amoureuse. Le repas se déroulant dans un silence – nullement pesant, j’échange quelques regard en savourant mon repas que j’ai choisie le plus léger – caloriquement parlant. C’est absolument divin. La tarte aux courgettes et crevettes se marie bien aux légumes qui l’accompagnent, ainsi qu’au velouté de gingembre/pomme de terre. Je me régale. Du gingembre ? Mais c’est aphrodisiaque ce truc là ! Et ? Je sais encore faire preuve de décence même excitée, hein. Je ne suis pas une bête sauvage se fiant à ces instincts primaux. Déposant mes couverts lorsque j’ai terminée mon repas, je bois une gorgée de vin pour faire passer le tout, avant de répondre favorablement à l’invitation de Brendon à lui tenir la main. Ce contact retrouvé m’est agréable et, lui souriant, je lui réponds avec amusement. « Gagné. Je suis effectivement américaine de naissance. Ton sens de déduction m’impressionne. » Un  nouveau point commun que nous partageons, apparemment. « Puis-je te demander ce qui m’a trahie ? » Je me pensais définitivement italienne dans le comportement, alors c’est une véritable surprise de découvrir que ce n’est pas le cas. « D’ailleurs, pour être plus précise, j’ai vu le jour dans la ville des anges, L.A. Toutefois je préfère de loin l’architecture italienne et le cadre de vie qu’offre Palerme. » Cela n’a rien de comparable avec mon véritable berceau qui – pour le coup, ne me manque absolument pas. « Mais, parle moi un peu de toi, de Wellington. Est-ce que tu es né en Nouvelle-Zélande ? Est ce que le cadre de vie te plait ? Comment c’est chez toi ? » J’entends par là son pays, pas son domicile.    

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MessageSujet: Re: There's not a cloud in sight [Anna & Brendon] (#)   There's not a cloud in sight [Anna & Brendon] - Page 2 EmptySam 30 Sep - 18:46


Encore et toujours, me voilà en train de sourire. Anna a cet effet sur moi, qui m’amène dans un endroit si agréable de mon esprit. Un endroit nouveau, jamais exploré, exclusif à notre complicité, il semblerait. J’y suis transporté à chacune de ses paroles tendres, à chacun de ses rires délicats et par la chaleur de sa peau. Voilà qu’elle me remercie pour mon attitude lors de notre première rencontre. Réalise-t-elle au moins qu’alors elle m’avait déjà conquis ? Que j’étais sous son charme, amoureux. Ce qui me fait surtout sourire à cet instant, c’est qu’elle semble saisir le message derrière mes paroles. Anna semble enfin avoir une idée de la valeur que je lui donne. Elle est unique à mes yeux. Aucune autre infirmière n’aurait pu avoir cet effet sur moi, j’en suis convaincu. Voilà pourquoi lorsque vient le temps de nous déclarer mutuellement nos sentiments, il n’y a plus aucun doute dans mon esprit. Je n’ai plus peur de lui avouer. Cela n’a suffit que d’une heure à peine en sa présence pour le réaliser. C’est un record. Cet amour est fort, mais surtout inconnu. Elle a déjà été mariée, donc peut-être que pour elle s’est familier. Moi, je n’ai été que partenaire de plusieurs femmes au cours de ma vie et jamais avec chacune d’entre elle, l’affection n’avait été aussi vive et prononcée qu’avec cette Italienne. Je ne crois pas au coup de foudre, mais je dois me rendre à l’évidence que je suis tombé raide dingue d’elle au premier regard et que plus nous nous côtoyons et plus ma condition se détériore. Je dis cela comme si c’était négatif, comme si l’amour était une maladie. Hors pas du tout, je ne me suis jamais sentie aussi bien que maintenant. Et je sais que c’est la même chose pour elle. Le fait qu’elle veuille découvrir l’étendu de son effet sur moi en est la preuve. Elle est dans la même situation que moi. Plongée jusqu’au cou dans cette aventure. Je ne peux qu’en être encore plus heureux. Mon cœur est si actif à présent que je l’entends résonner dans ma tête. Il y a une forte chaleur qui l’enrobe, se diffusant dans mon thorax. Chaque respiration devient une opportunité de savourer les émotions consécutives de cet amour naissant. Et c’est aussi agréable que la vision d’Anna devant moi. Nous devons par conte cesser notre contact afin de pouvoir déguster notre repas. J’ai toutefois hâte de tout terminé afin d’avoir une chance supplémentaire de prendre sa main dans la mienne. Je ne pense presque qu’à cela tout du long, me rendant silencieux. Nos regards amoureux comblent à merveille l’absence de parole. Nous n’avons plus besoin de mots pour nous comprendre alors que nous mangeons. Dès qu’elle termine également son plat, nos mains se retrouvent et je souris à nouveau. Comme ce simple geste m’est agréable. Je décide alors de redémarrer notre conversation destinée à nous connaître un peu plus. À présent que le côté sentimental de la relation a été exploré, il me reste encore tellement à apprendre sur elle. Au moins, j’ai visé juste en situant ses origines. Elle me demande comment j’ai pu le deviner et à cela, je me penche un peu vers l’avant, afin de mieux plonger mon regard dans le sien. « Deux choses : ton sens de l’humour et tes yeux. Il y a une étincelle rêveuse dans le fond de ton regard, ce qui typiquement américain, je dois dire. Une étincelle rebelle aussi. » Je dis cela sans arrière pensée, parfaitement sincère. Elle a quelque chose de fort, qui m’a poussé à l’associer à l’un des peuples les plus influents de la planète. Anna précise qu’elle est née à Los Angeles et je rebondis aussitôt. « Je suis déjà allé à LA. Deux fois, en fait. Il y a peut-être 5 ou 6 ans, il me semble. Et je suis d’accord, Palerme est magnifique. Ce n’est même pas comparable, sans rien enlever à Los Angeles. » Mon cœur à toujours été pour mon pays, la Nouvelle-Zélande, qu’aborde justement Anna. Elle veut que je lui parle un peu de comment c’est là-bas et je dois réfléchir un peu à la question avant de lui répondre. « Et bien, c’est assez différent des villes européens. C’est semblable à la culture américaine, je dirais, mais sans non plus en être une pâle copie. Les gens sont chaleureux, s’entraident et sont proches également les uns des autres, un peu comme si on était dans un petit village alors que ce n’est pas du tout le cas. Wellington est magnifique, évidemment. Pas comme ici, mais les paysages sont remarquables lorsqu’on s’y arrête. Hum, quoi d’autre ? Les saisons sont inversées, ce qui est amusant, je trouve. Sinon oui, je suis un kiwi sauf je ne suis pas né à Wellington, mais plutôt à Auckland. Je me souviens mal de ma ville natale, mais je sais que je me sens bien mieux où je suis présentement. » Le serveur reviens afin de nous débarrasser de nos assiettes, il nous indique qu’il compte revenir avec la carte des desserts, ce à quoi je souris. Je me tourne vers Anna. Nous avons assez bien mangé tout les deux, mais soyons fous j’ai envie de dire, voilà pourquoi je n’ai pas stoppé le serveur. « Prend ce que tu veux. Il faut bien célébrer un peu ce qui nous arrive. » Je dis avec une joie un peu gamine, agitant nos mains jointes. Je me sens toujours un peu joueur et je pense que ça ne partira pas avant la fin de cette soirée. La fin. Déjà ?
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MessageSujet: Re: There's not a cloud in sight [Anna & Brendon] (#)   There's not a cloud in sight [Anna & Brendon] - Page 2 EmptyLun 2 Oct - 23:09


Effectivement. J’ai été mariée, oui. Durant sept années, même. Mais je peux vous dire que l’amour que j’ai ressenti pour Sasha n’a rien de comparable avec celui que j’éprouve pour Brendon. Loin de là. Je ne sais d’ailleurs pas s’il existe des mots pour le décrire. Tout ce que je sais, c’est que c’est tellement violent, puissant, qu’il m’apparaît comme vitale. Alors certes, on dit que le premier amour est le plus fort de tous dans une vie mais, je n’en suis pas si certaine que cela. Brendon prend tellement de place dans mon cœur que j’en viens même à conclure que c’est une connerie. On peut aimer bien plus qu’on a aimé la toute première fois de notre vie, et se soir j’aime l’homme qui me fait face bien plus que je n’ai aimé mon ex-mari. Comment peux-tu le prétendre, Anna ? Comment peux-tu t’en convaincre alors que tu as passé trois années à pleurer Sasha, au point même de vouloir en mourir à deux reprises ? Et toi comment peux-tu remettre en doute mes propos ? Tu es ma conscience. Tu es sensée m’aider. A garder les pieds sur terre, oui. A agir de la bonne manière, oui. A extrapoler au risque de te retrouver brisée en milles morceaux, non. Pour ce soir je n’ai donc plus besoin de toi. J’agis de la meilleure façon qu’il soit, en mon âme et conscience, en gardant les pieds sur terre. C’est évident. Tellement que c’est pour ça que je dois te rappeler à l’ordre pour ne serait-ce que lui lâcher la main. Il y a une nuance entre ne pas vouloir lui lâcher la main parce que j’aime son contact, et oublier de la lâcher parce que je suis distraite par son regard autant que ses sourires. Quoique. Les deux sont intimement liés actuellement et – je te l’accorde conscience, si tu ne me signalais pas de le libérer, nous aurions été contraint de manger nos repas d’une seule main. Ce qui n’aurait pas été l’idéale puisque nos deux plats, que l’on a savourés dans un silence brisé par l’ambiance générale du restaurant, nécessitaient justement l’utilisation d’un couteau autant que d’une fourchette. Mais quel bonheur j’éprouve de la retrouver une fois que nos assiettes sont vidées de leur contenu. Je sens mon cœur en faire des bonds dans ma poitrine, alors que furtivement – à quelques discrètes occasions, j’admire ses lèvres souriantes qu’il me plaît à imaginer sur les miennes. Par chance, Brendon me captive tellement que je ne fournis aucun effort pour me concentrer sur la nouvelle conversation qu’il instaure. Il me demande d’où je suis réellement originaire et – a la suite, m’impressionne d’avoir visé juste en supposant l’Amérique. Je suis curieuse de connaître ce qui m’a trahit. Ce que le temps n’a pas pu effacer de mon véritable berceau pour faire de moi une véritable italienne. Je ris quelque peu à la réponse qu’il me fournit. Selon lui mon humour, mais surtout l’étincelle rêveuse de mes yeux, sont typiquement américains. « J’ignorais que mes yeux disaient tout cela de moi. » Lui confis-je avec amusement. « J’apprécie beaucoup de l’apprendre. » Marquant une pause, pour laisser échapper un nouvel éclat de rire, je lui demande finalement avec sensualité. « Est-ce cela qui t’as plus chez moi ou… c’est tout autre chose ? » J’ai envie de le découvrir. J’ai envie de savoir ce qui l’a rendu si amoureux de moi du premier regard. Non. J’en ai besoin. J’ai besoin qu’il me dise ce qu’il a directement aimé chez la femme née au cœur même de la ville des anges. Me confiant qu’il est allé à L.A il y a peut-être cinq ou six ans, je rétorque aussitôt assez troublée. « Tiens. C’est une drôle de coïncidence. J’y suis allée il y également cinq ans en arrière et… c’est bizarre de ce dire que… qu’on aurait pu si croiser. » Enfin. Si on augmente considérablement le pourcentage de probabilité de se rencontrer dans une ville aussi immense, et qu’on suppose que j’aurais pu plus passé mon temps à sortir qu’à m’occuper de l’enterrement de mon père. Je sens mon cœur s’étreindre à ce souvenir. L’image de mon père dans son cercueil m’est toujours autant douloureux qu’à l’époque. Inspirant un grand coup pour chasser l’envie de pleurer qui pointe à l’horizon, je retrouve le sourire que j’avais auparavant alors que je déclare doucement. « Je dis ça mais je pense que nous avions très peu de chance de nous y rencontrer réellement. J’y étais pour… enterrer mon père et… » Non Anna. Tu ne vas pas lui dire ça ? Il faut. Au risque de le faire fuir ? Je ne veux lui cacher aucun fait important sur moi. Il va partir dans quelques jours ! Pourquoi vouloir tout gâcher dés à présent ? Parce que j’ai besoin de savoir qu’il peut m’aimer au delà de mes erreurs que je ne me pardonne pas moi-même. Ne fais pas ça. « Et… » Je baisse les yeux, honteuse. « J’étais en compagnie du meilleur ami de mon ex-époux. » Arrête toi là. Non ! Je redresse mon regard vers lui et – les yeux brillants de larmes, je poursuis le cœur serré à l’idée qu’il me laisse en plan. « Il était sensé m’aider à surmonter mon chagrin, à la place de mon ex-mari qui ne semblait plus se préoccuper de mon mal être, et au lieu de ça il a provoqué notre divorce. » Je déglutis péniblement ma salive à cause de la boule que je sens se loger dans le fond de ma gorge. « J’ai couchée avec lui alors que je ne le désirais pas vraiment. Je… Je me sentais seule et il était disposé à prendre soin de moi je… » Je baisse la tête pour cacher les larmes qui coulent sur mes joues avant de bredouiller, absolument confuse. « Je suis désolé… J’avais besoin d’être honnête vis-à-vis de toi à se sujet… Je tenais à ce que tu saches que je ne suis pas la femme idéale que tu imagines peut-être. » Bravo. Me raclant la gorge, je m’essuie les joues promptement de ma main libre, puis plonge mon regard à nouveau dans le sien pour changer de sujet. Je désire noyer cette révélation dans la masse d’une conversation bien plus agréable et, pour ce faire, je l’invite à me parler de lui ainsi que son pays. Je tiens tout de même à le découvrir même si ces désillusions l’éloignent de moi dans les minutes à suivre. S’y prêtant, Brendon m’explique que la culture néozélandaise lui rappelle l’américaine sans que cela ne soit pourtant une copie. Il m’explique que les gens y sont chaleureux, beaucoup dans l’entraide, un peu comme s’ils vivaient dans un village. Il me détaille Wellington comme une grande ville magnifique qui – même si elle n’a rien de comparable avec Palerme, offre des paysages remarquables. J’aime le découvrir si plein de passion pour son pays natal où les saisons sont inversés, vraiment. Il chasse la tristesse qui m’habitait auparavant pour la remplacer par un immense bonheur. Lui souriant, je déclare sincère. « Ta description donne envie de découvrir Wellington. » puis demande intriguée. « Mais… pourquoi dis-tu que tu es un kiwi ? » J’ai bien compris que cela à un rapport directement avec les habitants de la Nouvelle-Zélande, mais je suis curieuse d’en découvrir la raison. D’ailleurs, je note notre nouveau point commun. Ou presque, du moins. Qui est ? Que nous ne vivons pas dans nos villes de naissances, et que nous sommes heureux ainsi. Interrompu par le serveur qui récupère nos assiettes, il nous annonce qu’il rapporte la carte des desserts. C’est embêtant. Ton obsession des calories te reprend. Je ne la met jamais longtemps en sourdine, hélas. D’ailleurs, en temps normal je refuse catégoriquement de manger du sucré en fin de repas mais, vu la joie de Brendon à ce qu’on en partage un ensemble, je ne me vois pas lui refuser. Je me contente donc d’hocher de la tête, avant de regarder les choix qui s’offrent à nous sur les cartes que nous dépose le serveur. Pourquoi ne pas lui soumettre l’idée de partager le même ? C’est romantique, ça contribuera à votre rapprochement qui prend un peu de plomb dans l’aile a chaque révélation, et tu ingéreras moins de calories ? J’aime cette idée ! Redressant mon regard vers le sien, je lui suggère immédiatement – enjouée. « Et si nous en prenions un pour deux ? » Je lui sourie. « Je n’ai plus très faim et… enfin… » Tu ne sais plus quoi argumenter ? Non. « Je… » Je rie un peu nerveusement. « J’avoue ne pas avoir d’autre argument que celui d’avoir envie de partager le tien. » Là tu ne révèle pas ce qui te fait tant honte ? Il n’est pas nécessaire qu’il sache maintenant que je suis cinglée au sujet de mon poids.    

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MessageSujet: Re: There's not a cloud in sight [Anna & Brendon] (#)   There's not a cloud in sight [Anna & Brendon] - Page 2 EmptyMar 3 Oct - 2:59


Ses yeux sont en effet brillants et magnifiques. On peut y lire tellement de beauté, de compassion, d’authenticité et de malice que je ne peux que me laisser attraper par ses prunelles. Je ne cherche alors pas à m’en libéré, beaucoup trop satisfait d’en être prisonnier. Lorsqu’elle pose son regard sur moi, j’ai vraiment l’impression qu’elle voit à travers les masques que j’enfile à l’occasion, qu’elle saisit l’essence de ma personne. Je me sens confortable en sa présence, apaisé des peurs de jugement que d’autres individus peuvent générer en moi. Je me sens vrai avec Anna. Aimé aussi, désormais que je connais l’origine de ses yeux étincelant qu’elle pose sur moi depuis plus d’une heure. Je ne peux pas être plus à l’aise que maintenant, ma main réchauffée par la sienne. Elle est surprise que j’arrive à lire en elle un caractère semblable à l’Amérique. Je dois avouer avoir pris une chance, n’étant moi-même pas certain d’avoir visé juste en tentant une supposition. À présent, elle cherche à découvrir si c’est cela qui m’a attiré en elle à notre première rencontre. Je souris, me remémorant la scène. Je me souviens de la douleur à mon bras. Du médecin au triage qui sentait beaucoup trop le parfum et qui évitait de croiser mon regard. Je me souviens avoir soupiré en apprenant que je devais attendre qu’une infirmière s’occupe de mes points car lui était débordé. Il y a ensuite eu une attente, que j’ai tenté de combler en regardant les autres patients se faire traiter. Tout le monde autour de moi parlait en italien et je me sentais étourdis par autant de brouhaha incompréhensible. J’ai alors fermé les paupières, plusieurs secondes il me semble. Assez longtemps pour que quelqu’un se sente obligé de m’appeler. Une voix féminine. Je me souviens clairement de ce que j’ai ressenti lorsque j’ai finalement ouvert les yeux pour voir Anna pour la première fois. Je souris, soudain de retour dans le restaurant. « Tu étais rayonnante. J’avais un de ses mal de crâne à cause de mon coup à la tête et tout le monde parlait fort, trop fort. Alors j’avais fermé les yeux. Et quand je les ais ouvert, tu étais là. Belle. Souriante. Tu t’es approché et comme un idiot je n’ai pas été capable de te lâcher du regard. Je ne sais pas trop ce que tu devais penser de moi, mais tu es resté professionnelle alors que je te fixais. Un vrai débile. » Je ris, secouant la tête comme si je m’exaspérais moi-même. « Donc oui, j’ai remarqué l’étincelle dans tes yeux. Mais ça ne m’a pas indiqué que tu étais américaine, du moins pas à ce moment là. Ton regard m’a simplement fait comprendre que je pouvais te faire confiance. Je sais que tu vas me dire que c’est normal, que tu dois inspirer cela pour le bien-être de tes patients. Sauf que c’était plus fort que ça. Tu as fait tomber toutes mes barrières d’un coup alors que tu ne savais même pas que j’en avais. » Mon sourire se fane légèrement, mes yeux baissant pour retrouver la nappe. Je remarque une tache de sauce sur la blancheur de celle-ci. Est-ce que je dois interpréter cela comme un signe quelconque, comme une métaphore ? Ou c’est juste une vulgaire tache de sauce ? Je relève les yeux vers elle, de nouveau chaleureux. Je l’invite ainsi à me parler toujours plus. Ce qu’elle fait avec joie. Je viens de lui avouer pour mes passages à LA et encore une fois nous avons un point commun. Je ne peux que rire à cela. « Se croiser là-bas aurait été bien aussi. Quoique improbable car je passais mes journées enfermés dans un bureau. Je n’étais pas là en vacances comme maintenant. » On s’est peut-être manqué de peu par moment par contre. Qui sait ce qui serait arrivé si nous avions fait connaissance cinq ans plus tôt. Je ne me souviens pas si j’étais célibataire comme maintenant au moment de ce voyage d’affaire, mais je doute que cela aurait affecté mon coup de foudre pour Anna. Il y a cinq ans ou trois semaines, quelle aurait-été la différence ? Soudain, son regard s’éteint quelque peu et aussitôt, me voilà inquiet. Qu’est-ce qui a changé ? Pourquoi me donne-t-elle l’impression d’être chagrinée ? Ai-je dis quelque chose qu’il ne fallait pas ? Elle me confirme plutôt avec un sourire que je sens forcé qu’elle pense elle-même que nous n’aurions pas pu nous croiser. À la mention de l’enterrement de son père, je suis moi-même bouleversé. Je suis empathique envers Anna, plus qu’envers n’importe qui. Je lui offre donc beaucoup de tendresse dans mon regard chocolat et je caresse sa main avec douceur. « Je suis désolé d’apprendre pour ton père. » Je lui dis, sincèrement triste de découvrir sa perte. J’ai encore mes parents, mais puisqu’ils ne se sont jamais vraiment occupés de moi, j’ai souvent l’impression d’être orphelin. Pourtant, si l’un d’eux devait mourir, je sais que je serais triste malgré toute la souffrance qu’ils m’ont causée. Je demeure respectueusement silencieux, ne m’attendant pas à une suite. Pourtant, elle reprend. Je suis toujours plus inquiet de la voir décupler son mal être face au sujet qu’elle aborde. Je choisis de la laisser poursuivre, sentant qu’elle a besoin de me dire ce qu’elle sur le cœur. Ses yeux deviennent des océans et mon cœur semble s’arrêter. Je retiens mon souffle, paralysé par les larmes que je vois tomber sur son beau visage. Elle m’avoue son infidélité. Ou plutôt, l’abus qu’elle a subit. Car à ses mots, je comprends qu’elle était profondément vulnérable et que le supposé meilleur ami de son ex-mari a usé de cela pour se satisfaire charnellement. Elle s’excuse alors qu’en moi se réveille un instinct protecteur que je pensais depuis longtemps disparu. Je me lève donc, ne lâchant pas sa main. Je tire de mon autre main ma chaise, m’attirant les regards de tous. Sauf que je m’en fiche. Je me retrouve ainsi à côté d’Anna, venant m’assoir sur la chaise que j’ai placée là, déposant nos mains jointes sur mes cuisses. Je la regarde, portant mon autre main à sa joue pour la libérer de certaines de ses larmes. « Oh mais c’est là que tu te trompes. Je ne recherche pas la femme idéale, de toute façon ça n’existe pas. Je veux être avec la femme qui me comprend, qui n’a pas peur d’être honnête avec moi, même lorsque ce qu’elle a à dire être très douloureux. C’est cette femme là que j’aime, Anna. » Je m’approche pour finalement déposer un baiser sur sa joue encore humide. Mon visage demeure près du sien et durant un instant je songe à l’embrasser. Je plonge même mon regard incertain dans le sien avant de constater que l’on nous observe toujours. Je souris donc à Anna. « Attends, je vais juste… » Je dis, sans terminer ma phrase, recommençant à tirer la chaise afin de revenir sagement face à elle. Tout du long, je n’ai jamais lâché cette même main. C’est presque un exploit, je dois dire. Elle initie le changement de sujet et je l’accompagne sans discuter. J’aime bien parler de mon pays. Je n’ai donc aucun mal à le faire pour Anna, content de voir que cela semble lui ramener un peu de joie, malgré les traces de larmes que je distingue toujours brillées sous la lumière synthétique et ce même si elle les a essuyé promptement. Elle cherche à comprendre pourquoi les néozélandais se surnomme « kiwi » et à cela je dois sérieusement m’arrêter pour trouver une réponse, tellement que je me fige un moment. « Un petit oiseau maladroit qui ne sait pas voler, ça ne te rappelle pas quelqu’un ? » Je lui dis finalement, faisant évidemment référence à moi-même. Le serveur revient juste à temps pour rouler les yeux devant mes blagues. Je souligne qu’il nous faut un dessert. Anna propose d’en partager un et je trouve ses arguments très plaisant à entendre. N’ayant rien de mon côté pour m’y opposer, je lui souris, me retenant de rire. « Excellente idée. Et si tu es sage, tu pourras même avoir la boule de crème glacée. » Je réalise ce que je viens de dire trop tard. Je fixe le ciel, comme pour attendre la punition du tout puissant. « Est-ce que je viens vraiment de dire ça, moi ? » Je demande à la fois au plafond et à Anna. Je lance ma carte des desserts sur la table, secouant de nouveau la tête face au désespoir que je suis.
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MessageSujet: Re: There's not a cloud in sight [Anna & Brendon] (#)   There's not a cloud in sight [Anna & Brendon] - Page 2 EmptyMar 3 Oct - 20:13


Je sourie à l’évocation de notre toute première rencontre. J’avoue que j’ignorais totalement avoir fait autant d’effet sur Brendon aussi vite. Je pensais que mon charme – que je m’ignorais encore jusqu’à ce soir, avait mit plus de temps à opérer sur lui en faite. Alors, c’est une excellente surprise d’apprendre que j’avais déjà conquis son cœur à ce moment là. Je m’en sens fière, d’ailleurs. Ce qui est étrange car je ne suis pas de nature à me sentir satisfaite de ce que je peux provoquer chez les autres, ou encore accomplir personnellement. Il faut croire que Brendon te change. Il semblerait, oui. Et c’est en positif puisque à son contact, je n’ai plus cette image négative que j’avais sur moi. Je ne me vois plus comme une femme monstrueuse, égoïste, qui ne mérite aucun homme. Tu as le sentiment de le mériter, Anna ? Je n’ai pas la prétention de le croire, non. Puisque je sais que j’ai mes preuves à faire pour mériter son amour. Pour mériter son attention. Mais paradoxalement je ressens qu’il ne me juge pas. Qu’il m’aime pour ce que je suis, ce que je peux avoir été, et c’est agréable. Tellement que je me rends compte que – cette confiance qu’il aborde au cours de notre première entrevue médicale, elle était déjà partagée. D’un regard échangé j’ai su que je pouvais ôter toutes ces barrières que je mets entre moi et le reste du monde. Voyant son sourire se faner quelque peu, je lui demande – inquiète. « Est-ce que ça va ? » Se souvenir est sensé être heureux, non ? Oh. Suis-je conne ? Ce n’est pas ça qui le rend si mélancolique d’un coup. C’est ce qui l’encourage à mettre des barrières. Je comprends tellement ce qu’il peut ressentir à cet instant précis que je lui dis, d’une voix très douce. « Hey. Ça va aller Brendon. Je te promets de faire ton bonheur tout le temps que tu resteras à Palerme. » Ce n’est pas une parole en l’air. Je suis sincère. Tout le temps qu’il restera dans mon pays, je m’assurerais qu’il ait ce magnifique sourire qu’il porte sur son merveilleux visage. « Et je ne t’es pas pris pour un vrai débile, au contraire. » Reprends-je avec humour pour entendre son rire à nouveau. « C’est flatteur de voir un homme vous dévorer du regard et… » Plus sensuelle. « Ça l’est davantage quand l’homme en question est aussi sexy que tu ne l’es. » Mio Dio. Qu’est ce qu’il ne faut pas entendre. Redevenant plus sérieuse. « Ceci dit, j’ai ressentie également ce sentiment de confiance dont tu parles et… je suis très contente d’être parvenu à te séduire dés cet instant là. Tu es un homme formidable. Je me sens chanceuse de t’avoir auprès de moi se soir. » A ces mots, je le dévore d’un regard brûlant d’amour autant que de désir. Je ne crois jamais avoir autant voulu un autre homme que lui en cet instant et – Dieu soit loué, le fait que l’on parle de Los Angeles calme immédiatement mes ardeurs. Bon, très violemment – certes, mais je ne vais pas m’en plaindre. Je ne désire pas que Brendon me croie obséder par le sexe. C’est le gingembre qui fait son petit effet. Où son charme, aussi. Enfin. Je soulève assez troublée le fait que c’est une drôle de coïncidence que nous ayons était à L.A en même temps il y a cinq ans. C’est presque à croire que la vie cherchait à nous mettre sur le chemin de l’autre sauf que, à l’époque, contrairement à cette année, les éléments ne nous permettaient pas véritablement de faire connaissance. J’apprends qu’il passait tout son temps dans un bureau, et je l’informe que je me chargeais moi-même d’aider ma mère pour les obsèques de mon père. La sollicitude de Brendon me touche. Je le remercie d’un fin sourire avant de me lancer à évoquer l’autre raison qui aurait également rendu impossible notre rencontre. Le meilleur ami de mon ex-mari. J’ai conscience que lui parler de mon adultère peut l’encourager à me laisser sur place, mais je ne peux me soustraire au besoin de le faire. Je veux qu’il sache que je ne suis pas la femme idéale qu’il semble s’imaginer, qu’il dépeint lorsqu’il m’évoque, pour être certaine qu’il puisse m’aimer au delà de tout ça. Je m’excuse d’ailleurs de le mettre face à cette vérité. J’essuie promptement mes larmes, honteuse, alors que j’entends le bruit de sa chaise glissant sur le sol. Passablement inquiète, je m’imagine qu’il part le temps d’une brève seconde, lorsque je constate qu’il ne lâche pas ma main. Que fait t’il ? Il prend place à côté de moi, sous le regard méprisant des autres clients qui n’existent pas davantage à mon esprit. Intriguée, je l’écoute attentivement me faire part du fait qu’il ne recherche pas la femme idéale, qui de toute façon n’existe pas, tout en essuyant de sa main libre mes larmes. Mon cœur fait des bonds dans ma poitrine. De plus en plus lorsqu’il m’avoue vouloir être auprès de celle qui le comprend et qui n’a pas peur d’être honnête avec lui même quand le sujet est particulièrement douloureux. Il parle de toi ? Si j’en doutais, son je t’aime vient me prouver le contraire. Au même titre que son baiser sur ma joue, d’ailleurs, qui me fait frissonner. Ancrant mes prunelles aux siennes, alors que nos visages sont toujours étroitement proches, je me laisse séduire par l’idée d’un premier baiser mais, alors que j’avale les quelques centimètres qui nous séparaient encore, Brendon me dit de patienter avant de retrouver sa place en face de moi. Un cours instant, pendant qu’il se déplace, je ferme les paupières en soupirant de déception. Puis, je me dis que ce n’est que parti remise. Nous aurons d’autres occasions plus appropriées pour le faire. Séchant mes larmes rapidement, je me décide d’instaurer une autre conversation que je veux plus joviale. Son pays. J’ai envie de le découvrir par le biais de ces mots et je ne suis pas déçu. Brendon m’en parle avec une telle passion que j’éprouve l’envie d’aller à l’avenir le visiter. Toutefois, je ne comprends pas pourquoi il se surnomme « kiwi ». J’imagine bien que c’est en rapport avec la culture de son pays mais, je reste curieuse d’en découvrir la véritable raison. Si Brendon prend le temps d’y réfléchir, sa réponse ne manque pas de me faire rire quelque peu. « Si. » Dois-je en conclure que les néozélandais sont tous maladroits ? Hum. Non. Je pense que l’association avec cet oiseau doit être la conséquence d’un événement historique. Je me renseignerais sur internet. Je n’ai pas envie d’ennuyer Brendon avec ceci. Lui suggérant que l’on partage un dessert ensemble, par soucie d’alléger les calories ingéraient au cours de ce dîner, je suis heureuse d’entendre qu’il trouve cette idée excellente avant d’éclater de rire à son allusion à la boule de crème glacée. Je me retiens d’ailleurs d’y ajouter quoique se soit. Cela serait de très mauvais goût. Je préfère plutôt lui déclarer, rassurante. « Ce n’est rien. C’est très drôle au contraire. » Le but premier n’était pas que cela provoque l’hilarité, j’entends bien, mais il vaut mieux que cela reste ainsi. « Je te laisse l’honneur de choisir pour nous. » Je sais que je vais choisir, une fois encore, le truc le plus allégé possible. Il est donc préférable que cela soit lui qui décide. En attendant que le serveur ne vienne prendre notre commande, je lui confis charmante. « Après que nous serons partie de ce restaurant, j’aimerais beaucoup qu’on aille se promener le long de la plage. Est-ce que cela te tenterait ? » Je prends une initiative pour rallonger notre soirée de quelques minutes. Je n’ai pas envie qu’elle se termine trop vite.

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MessageSujet: Re: There's not a cloud in sight [Anna & Brendon] (#)   There's not a cloud in sight [Anna & Brendon] - Page 2 EmptyMer 4 Oct - 2:41


Ses mots sont rassurants. Son inquiétude momentanée me touche. J’apprécie lorsqu’elle me complimente. Un peu trop d’ailleurs. J’hausse même les sourcils à l’évocation de mon apparence sexy. Je ne suis pas narcissique, mais je dois avouer que cela me flatte au point d’augmenter mon égo masculin. Je me redresse même inconsciemment. C’est fou ce que les mots d’une femme peuvent faire pour accentuer ou détruire la confiance d’un homme. C’est leur opinion qui importe le plus, après tout. C’est assez indéniable. Elle continue à me lancer des fleurs, me faisant toujours un peu plus sourire. La couvant d’un regard chaleureux et lumineux, je lui avoue : « La chance est partagée. » Bien évidemment que je me considère chanceux d’être en sa compagnie. Davantage en réalisant qu’elle croit elle-même être privilégiée. La conversation s’est ensuite dirigée dans un sens puis dans l’autre. Passant de la surprise aux larmes. Et je dois dire que la voir dans ce dernier état m’a poussé à agir. Je tiens à elle au point de chercher à la protéger, coûte que coûte, même des évènements passés. J’ai donc pris place à côté d’elle, sentant qu’elle avait besoin d’une présence pour la rassurer. Mon baiser vient tout naturellement à ma plus grande surprise. Les regards sont brûlants dans mon dos, incluant ceux de certains serveurs. Si je ne veux pas qu’on nous jette dehors, je dois faire preuve d’un peu plus de retenu. Sauf qu’à présent que mes sentiments pour Anna font vibrer chaque cellule de mon corps, se contenir n’est plus aussi aisé. Je retourne toutefois à ma place, sage et souriant. Je reprends la conversation, finissant une nouvelle fois par m’embarrasser. Je fais quitter mes yeux du plafond pour son regard lorsqu’elle m’assure que j’ai été drôle. J’ai le sentiment qu’elle tente de me faire plaisir là, pour éviter que je me sente mal. J’apprécie le geste. Elle me demande de choisir ce que nous allons manger ensuite, ce à quoi je ne sais pas quoi répondre. La carte des desserts est à nouveau dans ma main libre, l’ayant récupérée pour me faire une idée. Comme je le craignais, tout est en italien encore. Merde. Je fais un « ma petite vache à mal aux pattes » mental et m’arrête sur un choix juste au moment où Anna me propose une balade nocturne après le repas. L’invitation me fait immédiatement sourire très grand. Comment dire non ? « C’est une excellente idée. » Je dis en lui caressant à nouveau la main. Le serveur arrive et aussitôt son regard se pose sur moi. Je lui pointe mon choix sur la carte des desserts et une fois de plus son visage est inexpressif. Ce type serait excellent au poker. Nous n’avons pas à attendre bien longtemps pour le dessert. Quelques minutes à peine. Cela ne nous laisse même pas le temps de converser comme nous l’aurions voulu. Lorsque l’espèce de petit soufflé au chocolat arrive entre nous deux, je demande d’ailleurs l’addition. Cela semble précipité, mais il me tarde d’être un peu seul avec Anna. L’ambiance presque snobe du restaurant commence à m’étouffer. « J’ai envie de prendre l’air. » Je lui dis en souriant, sentant qu’elle a elle-même besoin de cette promenade en duo. Je commence à manger, surpris par le fait que le dessert ne soit pas aussi sucré qu’il n’y parait. L’amertume du chocolat se sent bien, mais sans être trop poignante et désagréable. Me rendant compte que j’en ai mangé le deux tiers par rapport à Anna, je me contente de terminer ma bouchée, assez satisfait du choix aux vues des circonstances. L’addition se présente alors et je m’excuse auprès d’Anna afin de suivre le serveur pour aller payer. Le prix est exorbitant, mais je donne un généreux pourboire tout de même. Je me sens beaucoup trop engourdie par l’amour pour négocier un prix ou critiquer sur quoique se soit. Je retrouve ma compagne, lui offrant de nouveau un bras pour la conduire à l’extérieur. Aussitôt que nous sortons, la différence de température se fait sentir. Évidemment qu’avec l’absence du soleil, Palerme s’est refroidis considérablement. Cela me pousse à me rapprocher d’Anna, enrobant son dos d’un bras de nouveau protecteur. Ainsi,  la jeune femme peu trouver refuge contre mon épaule, voir même mon torse si l’air devient trop frais à son goût. Nous marchons jusqu’en direction de la plage, n’étant pas très loin du restaurant de base. Observer les vagues sombres me fait sourire à nouveau. Cet endroit va me manquer. Sans m’en rendre compte, je dirige Anna dans la direction de mon hôtel. C’est même à proximité, le bâtiment en vue, que je m’arrête pour le fixer. « Tu vas rire, mais c’est mon hôtel là-bas. » Je lui pointe. « Hum, est-ce que tu veux que je te ramène chez toi ? Ou que je t’appelle un taxi ? Ça ne me fait rien de faire ça pour toi. C’est la moindre des choses. » Sauf que je ne bouge pas. Je laisse mon téléphone bien sagement dans la poche de mon veston. J’observe à la place Anna, déchiré. Je ne veux pas qu’elle parte. Je sais pourtant que ce n’est pas raisonnable. Mais j’ai… j’ai ce sentiment que peut-être que… peut-être qu’elle… Peut-être bien. « Est-ce que tu veux monter avec moi ? » La question sort avant que je puisse l’arrêter, mon visage s’étant instinctivement rapproché du sien. Si elle me dit oui, je sais que plus jamais je ne vais pouvoir me séparer de cette femme. Que même les continents qui nous éloignerons ne changeront rien à mes sentiments pour cette belle infirmière. C’est presque effrayant de ce dire ça. De réaliser qu’au fond, il n’y a plus vraiment rien d’autre qui compte. Pas même mon travail, ni même ma raison. Juste un homme et une femme qui cherche à s’aimer. À condition de se donner cette chance. Malgré l’obscurité de la nuit, un sourire se dessine lentement sur mon visage. Je sais déjà ce qu’elle va me répondre.
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MessageSujet: Re: There's not a cloud in sight [Anna & Brendon] (#)   There's not a cloud in sight [Anna & Brendon] - Page 2 EmptyMer 4 Oct - 18:51


En acceptant ce dîner avec Brendon, je n’imaginais absolument pas que notre relation prendrait une telle tournure. Que nous pourrions être autant heureux de nous connaître, de nous aimer, tout en restant tout à la fois deux étrangers pour l’autre. Car oui. Il reste encore tellement de choses à découvrir sur nous. Et si peu de temps pour le faire. Effectivement. Le repas touche à sa fin, par le biais d’un désert très amer que pour partageons à nouveau dans un silence profond, et j’ai le sentiment que l’essentiel n’a pas encore été abordé. Nous savons de l’autre que nous avons eu des enfances difficiles avec nos parents, nous savons que cela nous a forgé pour devenir ce que nous sommes aujourd’hui, mais sur le plan sentimentale nous ne pouvons pas nous vanter d’être à égalité. Tant s’en faut. Si Brendon sait désormais que j’ai été une épouse infidèle, suite à la perte de mon père en deux mille dix, j’ignore totalement quel est son parcours affectif. A t’il été marié, lui aussi ? L’est t’il encore, actuellement ? La question peut-être posé. Je lui voue déjà une énorme confiance aveugle mais, n’ai-je pas tort quelque part ? Tu fais marche arrière après tout ce que tu lui a dit ? Non. Je me demande juste pourquoi – lorsque nous avons évoqués toutes nos confessions, il n’a jamais fait une référence à son propre passif amoureux. Peut-être n’en a t’il pas ? J’en doute. Même si Brendon me semble être quelqu’un de modeste lorsque l’on fait référence à son charme, il reste un homme parfaitement séduisant. Je ne connais aucune femme – dans mon entourage, qui aurait crachée sur une nuit en sa compagnie. Tu veux dire, dés sa première demande ? Où dés son premier sourire, qui sait ? Je pense que tu réfléchis beaucoup trop parce que tu as peur. Tu as peur de ce qu’il va se passer, maintenant, alors que vous allez réellement vous retrouvez en tête à tête. Et c’est normal ! Tu n’as plus l’habitude de passer du temps en compagnie d’un homme qui t’es cher, pour ne pas dire dont tu es éperdument amoureuse, alors tu te cherches des excuses vaseuses pour potentiellement fuir. N’es-tu pas sensé m’éviter de faire quelque chose de mal ? Aimer un homme n’est pas quelque chose de mal, Anna. Profite de l’instant. Mais il va partir, bientôt. Oui. C’est une raison de plus pour ne plus agir rationnellement. Ecoute ton cœur. Fais confiance à ton instinct. Qu’est ce qu’il te dicte ? De ne surtout pas le laisser partir cette nuit. Et nous sommes bien d’accord sur une chose. Quitter ce restaurant va nous faire beaucoup de bien. Je ne me sentirais plus épiée lorsque j’oserais faire preuve d’affection vis-à-vis de Brendon. D’ailleurs, je délaisse bien vite le désert lorsque celui-ci part payer l’addition. Il est définitivement peu appétissant et, ma balance m’en remerciera demain matin. Alors qu’il s’éloigne avec le serveur, j’imagine le montant de la note. Elle doit être salée. Je regrette brièvement de ne pas lui avoir suggérer un petit restaurant familiale où j’aime allée avec ma tante. L’ambiance y est moins guindée mais on ne peut plus chaleureuse. Peut-être un autre soir ? Oui. Pourquoi pas. Si l’occasion se présente je ne manquerais pas de lui soumettre cette idée. En attendant, le revoilà et – me munissant de ma pochette, je me lève de ma chaise pour lui prendre le bras. Lorsque nous atteignons la rue, j’inspire une profonde bouffée d’air iodé. Cela me fait un bien fou de quitter cet endroit en sa compagnie. Prévenant, Brendon enrobe mon dos de son bras pour le couvrir de la fraicheur nocturne. D’un regard amoureux, d’un sourire charmant, je l’en remercie alors que nos pas nous dirigent vers la plage. Blottie contre lui, pour me réchauffer de l’air maritime, je savoure cette promenade sans dire un mot. Finalement, je n'ai pas besoin de connaitre le nombre de femmes qui ont partagés sa vie, ainsi que la durée de chacune. Je n’ai besoin que de lui. Cela me suffit pour me convaincre d’attendre qu’il fasse le pas de m’en parlé spontanément. Soudainement, Brendon prend la parole pour m’annoncer que nous sommes à proximité de son hôtel, qu’il m’indique de l’index. Beaucoup de femmes se seraient offusqués d’y comprendre une intention cachée mais, pas moi. Je me contente de lui sourire, charmante, alors qu’il me propose de m’appeler un taxi ou même de me raccompagner chez moi. Je ne réponds rien. J’ancre juste mes prunelles chocolats aux siennes, toujours parfaitement souriante. Nos visages se rapprochent naturellement, avec douceur, même, pendant que mes yeux bifurquent sur ces lèvres que je désire caresser des miennes. Je l’entends me proposer d’y monter avec lui et – échangeant un nouveau regard complice avec lui, je me contente d’un sourire amoureux en guise de réponse. Il n’a pas besoin de mot pour comprendre que la réponse est affirmative. Il n’a pas besoin de mot pour savoir que je ne désire pas le quitter immédiatement. Nous avons peu de temps pour nous aimer, et chaque heure est précieuse.  
FIN

@Brendon Elder
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