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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 #148 Lovers always drift apart || Casey ||

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MessageSujet: #148 Lovers always drift apart || Casey || (#)   #148 Lovers always drift apart || Casey || EmptyMar 12 Sep - 7:44

Lovers always drift apart.J’hésitais longuement à répondre favorablement à l’invitation de Casey. Cela pouvait paraître étrange, pas commun à une relation de couple. Et pourtant, il y avait tant de choses qui ne fonctionnaient pas entre nous. Je lui reprochais son implication dans notre vie de famille tandis  qu’elle me reprochait tant de choses. J’avais cette impression que nous étions déconnectés, que notre amour, le véritable amour que l’on a pu connaître l’un envers l’autre s’en était allé avec l’inspiration que j’avais pour mon livre. C’était un lourd parallèle à faire, je l’aimais, ça il n’y avait aucun doute là dessus. Mais inexorablement, nous nous déchirions pour un rien tandis que notre famille croulait sous le poids de cette situation. Je m’inquiétais pour Emily, pour Jake aussi qui étaient au milieu de tout ça. Mais j’avais tout de même foi. Je voulais de tout mon cœur, de tout mon être que nous revenions à nos première fois où nous étions fougueux l’uns envers l’autre. Je craignais que cette vie de famille pour laquelle Casey avait fait tant de sacrifices ne se transforme en tombeau de notre amour. Il n’y avait pas un seul instant où j’envisageais une séparation, c’était tout bonnement inconcevable. Mais encore et encore, on se détachait, on ne se parlait pas ou peu. Son absence à notre anniversaire de mariage m’avait fait du mal. Non pas pour le fait qu’elle ne soit pas présente, je pouvais en faire mon deuil, après tout ce n’était qu’une date parmi tant d’autres. C’était l’image que nous donnions à nos enfants, alors que nous avions toujours cherché à leur servir de modèle, nous devenions tout l’opposé d’un couple heureux.

Je regardais ma montre tandis que je me préparais, nœud papillon obligé, après tout elle m’avait glissé qu’il fallait être joliment apprêté pour l’occasion. Je portais du soin dans les tenues que je mettais pour ce genre d’occasion et surtout je voulais qu’elle me voie. Une sorte de jeu de séduction que je voulais installer entre nous, comme aux premiers jours de notre relation, de notre mariage. Ce mot mariage, il avait fonctionné tant de temps et j’avais peur qu’il ne nous ait usés, tous les deux. Ce train-train, cette habitude de se voir chaque jour, elle était là, la crainte que j’exprimais ces temps-ci. Mais après quinze ans, pourquoi nous retrouver ainsi ? N’était-ce pas là, l’un de ces clichés sur le mariage, où au bout de quelques années on se lasse de l’autre ? Je continuais dans mes idées noires sur l’union sacrée entre deux personne quand j’aperçu de la fenêtre ma chère et tendre épouse en bas de la maison … Elle était ravissante. Tandis que les années passait, elle me paraissait pourtant de plus en plus belle, mais aussi de plus en plus inaccessible. Mais je n’arrivais pas à lui dire tout cela, je ne faisais que rabâcher les mêmes reproches et à chaque fois je sentais cette pointe d’exaspération en elle. Chose étrange, je ne savais plus ce qu’elle pensait, un comble dans notre couple. Je ne me souviens plus de la dernière fois que nous avons partagés des moments intimes, à nous deux.  Depuis quand n’avions nous pas passés un après-midi à pique-niquer avec nos enfants ? Tandis que je voyais sa silhouette se rapprocher de la maison, je ne pouvais m’empêcher d’analyser notre situation. Je me sentais coupable, mais aussi tellement abandonné et en colère. Elle ne pouvait pas me laisser comme ça, à fuir nos problèmes de couple dans le travail, solution de facilité qu’elle avait trouvé pour échapper à nos disputes. Je sentais, comprenais qu’elle veuille mettre en avant sa carrière professionnelle, mais je m’en voulais qu’elle le fasse au détriment de sa famille et sans réellement m’en parler. J’avais l’impression d’être face à une étrangère avec qui il m’arrivait de discuter vaguement des bulletins scolaires de nos enfants. Etait-ce là un mariage saint et viable ? Je voulais profiter de cette soirée pour que l’on se reconnecte, que l’on se reparle. Mais je craignais aussi que cette soirée se transforme en conflit armé, avec les couteaux et les fourchettes d’argent comme armes de prédilection.

Oui, j’étais bel et bien en proie au doute, mais je ne pouvais pas mettre en péril cette occasion que l’on avait d’être nous deux, sans avoir à se soucier des enfants. Que l’on ait une vraie discussion, comme les adultes que nous étions … Ou alors étions nous restés des enfants ? « - Tu peux m’aider avec ce nœud ? » Je sortais de la chambre, je l’avais entendue monter les escaliers. Elle semblait un peu fatiguée, mais je sentais aussi sa détermination. Elle voulait se racheter : « - Et tu comptes m’emmener où comme ça ? Tu sais on aurait très bien pu rester ici, je me serais contenté d’un bon plat et du bon vin … » Mais je voulais la tester, c’était plus fort que moi.
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MessageSujet: Re: #148 Lovers always drift apart || Casey || (#)   #148 Lovers always drift apart || Casey || EmptyJeu 14 Sep - 19:02


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Dire que j’essaye de me rattraper et un euphémisme, mais c’est aussi un signal d’alarme. Pour que je ne sois pas présente, pour notre quinzième anniversaire de mariage, c’est bien la preuve qu’il y a un vrai dysfonctionnement dans notre couple. On ne peut plus se voiler la face, comme on l’a fait pendant tant de mois, et même me réfugier dans le travail, ne suffira pas. J’ai enfin accepter la situation, mais je ne peux me résoudre à me dire que tout cela est bien normale après dix-sept dans de vie commune. Je sais que la passion du début ne peut pas perdurer à jamais, cependant je ne nous reconnais plus tout simplement; et cela n’a rien à voir avec la routine, les enfants où se genre de choses. On a simplement mûri mais surtout on s’est donné de nouveaux buts, qui nous ont perdu en chemin. J’espère simplement qu’on saura se retrouver, même si le chemin des retrouvailles semble bien long, et semé d'embûches! Je suis restée assez longtemps sans rien faire, prostrée attendant que la situation s’inverse, et finalement c’est un fossé qui s’est creusé petit à petit entre nous. A ma décharge, Miles lui aussi semble avoir lâcher prise, et je dois l’avouer la peur de le perdre reste omniprésente dans mon esprit. Les années sont certes passées, mais je l’aime toujours malgré tout, malgré le fait que c’est dernier temps tous les deux nous semblions l’avoir oublié!

J’ai eu donc l’idée de ce dîner, et Anna m’a accompagnée faire quelques achats pour complémenter ma tenue. J’ai posé une journée afin d’aller dans un institut, histoire d’être aussi belle que possible pour ce soir. Oui comme beaucoup de femme, depuis longtemps mariée, je me demande si mon mari me désire encore; alors si pour ce soir je pouvait réveiller cette flamme, il n’y a pas à hésiter. Mais sur le chemin du retour, alors que je lui annonce juste de se préparer, en effet j’ai réussi à avoir l’accord d’Emily pour garder Jack c’est dire, par sms sa réponse est loin de me plaire, et c’est une petite guerre technologique qui s’engage. Voilà qui me donne très très envie de dîner ce soir, c’est dingue avant qu’il s’excuse disant que c’est la colère qui parle, j’ai l’impression que niveau colère tout les deux les jauges sont assez remplies; moi qui pensais à une soirée romantique je commence à sentir le fiasco venir.

Quelque peu stressée donc, je sens mon estomac se nouer alors que je m’apprête à sortir de la voiture, prenant sur le siège arrière de la voiture la housse de ma robe récupérée au pressing. Robe qu’il m’a offerte il y à trois ans, pour notre anniversaire justement. Lorsque j’entends ses pas, malgré tout je ne peux m’empêcher de sourire. Dans tout ce blizzard c’est les enfants qui souffrent aussi, et ma tornade de fille et en guerre avec moi, alors qu’elle fasse la baby-sitter c’est bien la preuve qu’ils ressentent les tensions, si même elle l’adolescente rebelle fait des efforts. Alors que je monte les escaliers, je le vois en costume, se débattre et c’est plus fort que moi, mon sourire s’élargit . ”Je vais arranger cela ...Approche”

Afin de nouer le papillon, je dois me hisser sur la pointes des pieds pour être à sa hauteur, si proche de lui alors que mes lèvres pourraient presque effleurer les siennes, je me perds quelques secondes dans ses yeux. Je réalise que cela fait des lustres que nous avons pas été si proche l’un de l’autre, mes sens semblent vouloir se souvenir, de la douceur de sa peau, du goût de ses lèvres et pourtant je reste interdite à l’aider à finir de se préparer, alors que je sens un petit pic dans sa question. Moi aussi à une époque il m’aurait fallu peu de choses, un bon bain moussant des bougies et une bonne bouteille de vin. Aujourd’hui on en est pas vraiment là. Me détachant légèrement, reprenant ma hauteur je lui réponds le regardant dans les yeux. ”Je sais que tu as toujours voulu dîner dans ce restaurant, et c’est moi qui d’habitude ne suis pas très à l’aise dans ces lieux, donc je veux te faire plaisir premièrement, et ensuite je voulais que l’on se retrouve seuls tous les deux.”

Est-ce si difficile à comprendre? Certes j’aime plus que tout nos enfants, mais je serais dire depuis quand nous ne nous sommes pas retrouvés rien que tous les deux, une éternité mais surtout bien trop longtemps. Alors oui je n’aime pas trop les restaurant guindé, mais ce dernier est l’un des meilleurs de la ville, et c’est dans un restaurant comme celui-ci qu’il m’a demandé de l’épouser, c’est juste un petit clin d’oeil, espérant qu’il s’en souvienne. ”Tu peux m’attendre en bas.. Je ne suis pas tout à fait prête, je te laisse revoir avec Emily les règles, j’ai noté le numéro du restaurant sur le frigo en plus de nos portables, je ne serais pas longue.

Déposant un baiser sur le coin de ses lèvres, je vais alors vite dans la chambre récupérer le paquet acheté avec ma meilleure amie, puis me rends dans la salle de bain. Les dessous, et la robe enfilée, je fais une retouche maquillage, étant coiffée en salon pendant cette préparation j’essaye de me souvenirs de l’ambiance de ces dîners que nous partagions autrefois. Quinze minutes après me voilà enfilant mes talons hauts, prenant ma veste légère noire, me voilà qui descends. Je retrouve Miles en compagnie des enfants ; leur donnant ainsi les dernières recommandations. Je promets à Jack de venir l’embrasser quand il dormira, et fait promettre à Emily d’éviter les films d’horreurs, avant de prendre les clés de voiture dans mon sac. Glissant mon bras dans celui de mon cher et tendre, je lui dis alors que nous sortons de la maison. ”Je conduis.” Espérons que durant le trajet, le silence ne reprenne pas encore sa place, et que nous passions enfin une soirée entre amoureux.


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MessageSujet: Re: #148 Lovers always drift apart || Casey || (#)   #148 Lovers always drift apart || Casey || EmptySam 23 Sep - 22:57

Lovers always drift apart.Cette tension entre nous, je la rejetais de tout mon être. Mais il fallait bien me faire à cette situation qui n’était plus nouvelle pour nous deux : on avait perdu quelque chose dans ce mariage. Casey était pourtant celle qui m’avait permis de revivre, d’être ce que je suis aujourd’hui. Elle avait été un moteur essentiel pour moi, une source d’inspiration, notamment pour mon deuxième livre. Mais malgré tout, malgré la proximité de nos deux corps, de nos lèvres, rien ne se passait, pas même un baiser volé, geste qui semblait pourtant simple, preuve d’une complicité que nous avions perdu. « - Merci … Pour tout. » Je venais de lâcher ça tandis qu’elle finissait de nouer ce nœud papillon. Je pouvais voir dans son regard, dans sa façon de me parler qu’elle prenait sur elle pour ce soir. Et au fond de moi-même, je me sentais quelque peu coupable de lui infliger ça. Mais je trouvais aussi normal qu’elle fasse quelques sacrifices, car n’est-ce pas là la définition d’une famille ? Tandis que je me retenais de lui répondre, par crainte d’envenimer une situation qui était assez peu confortable sur le moment, je descendais l’escalier, prenant la direction des enfants et comme d’habitude je sentais l’air dédaigneux de cette fille qui nous causait tant de maux ces temps-ci : « - Tu sais ce qu’il te reste à faire, hésites pas à appeler au moindre soucis … J’ai l’impression que ça fait des années qu’on ne vous a pas laissés tous les deux !  » Je laissais un rire nerveux s’échapper. Mais notre fille ne semblait pas trouver la situation cocasse, loin de là. « - Je suis sûr que vous allez encore vous disputer … Et ce sera sa faute à elle. » « - Tu ne parles pas de ta mère comme ça jeune fille. Je veux bien comprendre ta petite période rebelle, mais elle est encore ta mère. Alors tu vas me faire le plaisir quand elle descendra de lui faire le plus magnifique des sourires et de déguerpir vite fait de là. » L’adolescente qui se tenait devant moi commençait à devenir une femme, mais il fallait encore que je remplisse ce rôle ingrat du parent autoritaire. C’est à ce moment là que Casey se montra. Une beauté, il n’y avait pas d’autre mot pour la décrire. J’en rougissais presque, tandis qu’elle s’adressait aux enfants, les saluant au passage, lâchant un regard plein de reproche à cette fille qui était la nôtre. Je fermais la porte de la maison, et je suivais mon épouse qui prenait décidément les devant ce soir, ce ne me déplaisait absolument pas. Je lui reconnaissais le fait d’essayer de se rattraper et je ne pouvais pas être celui qui freinait une réconciliation.

Malheureusement, dans la voiture, nous étions silencieux, je regardais par le rétroviseur mon propre reflet, pas un mot ne sortait de ma bouche. C’était un silence pesant, auquel je voulais mettre fin, mais c’était comme si je n’avais rien à dire. Peut-être las de nos discussions, je n’avais pour le moment aucun sujet de discussion. Pourtant, nous étions de vraies pipelettes par le passé. Notre première rencontre, à cette fameuse soirée de dédicace, nous avions discuté jusqu’à l’aube. On avait trouvé uns de ces cafés qui restaient ouverts toute la nuit, et on a parlé encore et encore. Je pense bien que c’était là où je m’étais dit qu’elle était faîte pour moi, que l’on serait inséparables, que l’on n’aurait aucun problème. Tout coulait de source entre nous, l’impression que nous étions le couple parfait. Un couple parfait, j’étais intimement convaincu que nous l’étions. J’étais moins sûr à propos du bonheur de notre mariage. J’étais facilement en proie au doute, c’était dans ma nature. Et tandis que nous nous dirigions vers le restaurant, je ne pouvais m’empêcher de songer à ce que nous étions devenus. Je me décidais finalement à briser la glace, même si je ne prenais pas de la bonne manière, ce silence m’agaçait : « - Je peux pas m’empêcher de penser que tu aurais dû faire l’effort de venir le soir de notre anniversaire … » Jeter un pavé dans la mare, allumer la mèche, toutes mes métaphores étaient là pour décrire ce que je venais de faire. Mais j’avais besoin d’en parler. Malgré toute la volonté qui m’animait de ne pas gâcher le moment que nous aurions eu, je ne me sentais pas d’ignorer ce moment, ces efforts que j’avais dû faire. « - Je suis désolé mais j’ai l’impression que ta famille ne t’intéresse plus, que je ne t’intéresse plus … Il n’y en a que pour ton travail et je comprend que ça t’occupe mais … Cela fait combien de temps qu’on a pas pris de vacances ? Combien de soirs tu arrives à des heures impossibles pour filer le matin, limite en nous esquivant ? Tu ne peux pas juste effacer ça avec une soirée dans un restaurant. » Je sentais qu’elle était furieuse, mais j’avais aussi mes raisons. C’était l’uns des seuls moments où nous étions loin des enfants et c’était quelque chose dont j’avais besoin de parler, d’extérioriser. « - J’en suis venu à me poser des questions sur ce que tu fais aussi tard ! Avec qui tu es ou je sais pas quoi ! » C’était dit, lâché, d’une traite.

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MessageSujet: Re: #148 Lovers always drift apart || Casey || (#)   #148 Lovers always drift apart || Casey || EmptyDim 24 Sep - 18:20


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J'ai l'impression qu'un vent glacial s'est installé, lorsque nous sommes si proche l'un de l'autre, et que rien ne se passe. La vérité ? Une partie de mon cerveau me dit de l'embrasser fougueusement comme autrefois, plutôt qu'un baiser volé timide ; après tout nous nous connaissons depuis dix-sept ans et j'aimerais croire que la passion est toujours là. Juste éteinte pour le moment en somme, mais la raison l'emporte je frôle juste ses lèvres, avec retenue. J'ai conscience de cet éloignement et même le langage corporel joue un rôle, car au fond c'est triste à dire mais j'ignore la réaction de mon mari, si j'avais agit !
Et ce « Merci, pour tout » qu'il me lâche ainsi, c'est comme un coup dans le cœur, en général quand on prononce des mots pareils, c'est qu'on s'apprête à se dire adieu. Est-ce qu'il veut ? Mettre fin à dix-sept ans de vie commune, quinze ans de mariage, parce qu'on traverse une mauvaise passe ? Il ne souhaite pas se battre, même un peu ? J'avoue que je vacille à ce moment précis, mais je ne montre rien, mes yeux brillent juste d'avantage.

Pour couper court, je lui dis de m'attendre n'étant pas tout à fait prête, il s'occupe donc des enfants, pendant que je m'apprête. Sachant pertinemment que si c'était moi qui avait parlé, à notre fille elle m'aurait tout simplement envoyée sur les roses. Ces derniers temps, je ne peux pas lui adresser un mot, sans que le diable en elle s'éveille. J'entends d'ailleurs sa phrase assassine à mon égard. Ne voulant pas montrer mon trouble, je descends les escaliers ; une pensée adoucit mon cœur : Jack lui est encore mon petit prince, et même si lui aussi est conscient des problèmes. Car oui contrairement à ce qu'on peut croire ; les enfants ressentent tout malheureusement, il n'est pas aussi venimeux que ma fille. Emily m'en voudrait-elle d'avoir arrêté de travailler à la maison, pour me consacrer au Magic ? Je n'avais pas le choix, mon père attendait cela de moi, et je voulais en rien le décevoir, j'ai sacrifier trop de choses, pour lâcher maintenant.
Bref je fais comme-ci je n'avais rien entendu, et descends calmement les escaliers, disant bonne soirée aux deux enfants, et d'être sage, et redemande encore une fois à la forme à Jack de bien se brosser les dents avant de se coucher.

Une fois le pas de la porte de la maison, j'annonce que je conduis, et ce que je craignais se passe : le silence s'impose ! Je le vois qui fixe son rétroviseur, et mon estomac ne fait que se nouer davantage. Inutile d'allumer la radio ça rendrait la situation encore pire, je redoute donc notre dîner. Voyant aux traits de son visage, qu'une soirée en amoureux, n'est pas vraiment dans son optique, mais alors pas du tout, et je n'ai qu'une envie : soupirer. Alors qu'il me parle encore, du soir de notre anniversaire de mariage, je ne rétorque pas, ça doit faire mille fois que je m'excuse. Mais cela semble entrer par une oreille et ressortir par l'autre, mais c'est la suite qui me fait bourdonner les oreilles.

Mes doigts se crispent alors sur le volant alors que je réponds la mâchoire serrée :

« Tu sais très bien que je travaille autant parce que mon père est malade, qu'il me reste peu de temps pour qu'il est la preuve que je suis à la hauteur de la boîte familiale ! Peut-être que si tu n'étais pas si glacial, je passerais beaucoup plus de temps à la maison.... Et je n'ai jamais dit qu'un restaurant rattraperait tout, mais si tu pouvais arrêté de croire que je suis la seule fautive de nos problèmes ça serait pas mal ! »

Je commence à en avoir marre, comme-ci c'était mon absence à notre anniversaire de mariage le réel problème, c'est bien plus profond ; et au-moins moi j'essaye d'arranger les choses. De chercher un moyen afin qu'on puisse enfin se retrouver. Car oui je veux retrouver mon homme, et cette fluidité qu'il y avait autrefois entre nous autant dans nos discussions, que dans nos gestes. Oui il est vrai, je viens de le reconnaître, je redoute les heures passées à mon domicile. D'une parce qu'avec Emily tout est compliqué, et qu'avec Miles c'est un froid polaire entre nous. Il reste enfermé dans son bureau, tentant d'écrire et j'ai plus l'impression d'avoir un colocataire à la maison, qu'un mari. Et il serait tant qu'il reconnaisse ses torts lui aussi. Il ne me porte plus d'intérêts, souvent quand je rentre tard, et que j'ai tout simplement disons le clairement envie de lui, il préfère jouer la personne profondément endormie, parce qu'il est fatigué : il ne se rend pas compte à quel point cela peut faire mal de se sentir rejetée ainsi, par l'homme qu'on aime. Me sentant rejeté, sachant qu'il me porte autant d'intérêt qu'à une plante, verte comment avoir hâte de rentrer chez soi ? Je vous le demande !

Avant, je travaillais à la maison et je gérais tout à la maison, mais il a accepté que les rôles s'inversent il y a de cela cinq ans. En plus ce dernier contrairement à moi, à la chance de faire de sa passion son métier. Miles sait très bien que je rêvais d'un autre métier, beaucoup plus artistique, il sait tout de mes rêves de danseuse. Il sait que je me sacrifie pour mon père, pour qu'il soit fière, que ce boulot ne m'épanouie pas tant que cela, et en plus il m'enfonce je dois avouer que là je ne comprends plus.

Mais la phrase qu'il me sort-là s'en est trop, je pile sur le bas côté et en me détachant je lui assène une bonne gifle, avant de sortir de la voiture en furie. Il a pas pu dire cela, c'est pas possible j'ai mal compris. Faisant les cent pas, je tente de me calmer respirant à plein poumons, alors qu'il sort de la voiture, quand je le vois c'est plus fort que moi, je lance alors que mes yeux le foudroient :

« Tu es sérieux là ?! Non parce que je semble t'inspirer autant que ton nouveau roman, tu sais depuis combien de temps on a pas fait l'amour ? Parce que moi Oui ! Ou alors tu te pose la question, parce que comme je le ressens tu n'as plus envie de moi, et tu préférais qu'un autre se charge de mon épanouissement sexuel ! »

Je souffre tellement, de ce sentiment d'être invisible à ses yeux, j'ai l'impression qu'il n'a plus envie de moi ; certes nous nous rapprochons de la quarantaine, mais ce n'est pas encore l'âge des troubles de l'érection que je sache. Et comme il n'accepte plus mes réveils nocturnes, qui pourtant avant semblait lui donner de l'inspiration. Je fais tout pour raviver la flamme, mais là qu'il m'accuse d'infidélité c'est le comble. J'aurais pu aller voir ailleurs ne me sentant plus désirée, je ne l'ai jamais fait, alors que beaucoup m'ont certifié que je suis encore séduisante. Cela serait donc plus à moi de me poser des questions, est-ce qu'une petite midinette qu'il a pour fan lui ferait tourner la tête ? Oui je suis blessée de sa phrase et je lui dis ce que j'ai sur le cœur, je crois que c'est un comble qu'une femme reproche à son mari de ne plus la toucher en général, c'est l'inverse . Alors j'aimerais qu'il se réveille, s'il veut lui aussi sauver notre couple, car il y a vraiment du travail !



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MessageSujet: Re: #148 Lovers always drift apart || Casey || (#)   #148 Lovers always drift apart || Casey || EmptyDim 24 Sep - 19:11

Lovers always drift apart.Pour le coup, je n’avais pas volé cette bonne claque. Je lui avais manqué de respect et j’en étais conscient. Mais j’avais mal, mal dans ma chair et dans mes entrailles. Elle était tout et bien plus pour moi, mais j’étais prisonnier de cette fichue rancœur, vis à vis de ce que nous étions devenus, de ce que l’avenir nous réservait. Je lui en voulais autant à elle qu’à moi, je tentais vainement de me voiler la face. J’imaginais que c’était difficile pour moi, mais j’avais aussi l’impression de ne pas être entendu, supporté. Nous étions dans une impasse et quand je me tournais vers elle, je ne voyais tout simplement personne car elle était soit trop occupée par son travail soit trop obnubilée par un soi-disant rejet de ma part. Je ne la rejetais pas, mais l’impression qu’elle ne répondait jamais à mes attentes, où plutôt la déception que je produisait chez elle me dégoutait plus que tout. Il n’était pas chose aisée de mettre des mots sur ce que je ressentais dans l’instant présent, je n’avais plus la parole aussi libre que je le désirais. Avec les enfants, je faisais toujours attention à ce qu’ils n’entendent rien de ce qui nous séparait. Mais malgré moi, malgré ces efforts de ma part de les tenir écartés des difficultés de notre couple, je voyais qu’eux même se rendaient compte de la distance qui s’était installée entre leur mère et moi. Tandis qu’elle était sortie l’air furibond de la voiture, faisant les cents pas en talons hauts sur la chaussée, je ne pouvais m’empêcher de me demander si au final, il n’y avait aucun effort à faire, que la situation était si désespérée que l’on ne faisait à terme que du mal à l’autre en restant ensemble. Mais très vite cette idée s’effaça pour laisser place à de la détermination, ajoutée à un once de colère : « - Donc maintenant tu veux parler ? Formidable ! » Je disais cela en sortant de la voiture et claquant la porte, geste de dépit et de colère « - Tu n’arrêtes pas de dire que tu n’es pas la seule fautive, mais qui a décidé de travailler d’arrache-pied en mettant de côté sa famille ? On était très bien avant ça ! Dès qu’on s’est rencontré, je t’ai dit à quel point la famille était quelque chose d’important pour moi ! Comment j’ai souffert de ne pas avoir un père qui soit présent. Mais tu l’infliges à nos enfants ! Est-ce qu’au moins tu sais que j’ai trouvé ta fille à fumer dans sa chambre sous notre propre toit ? Comment tu le saurais, tu n’es jamais là ! J’ai l’impression que tu t’en fiche de ce qui se passe autour de toi, tu ne prends même pas la peine de savoir comment vont tes enfants ! » J’étais lancé, je voulais vider mon sac, dire ce que j’avais sur la conscience. Je n’en pouvais plus, de cette mascarade que nous avions créée.

La colère parlait, mais les mots de Casey m’avaient blessés. C’était mon amour propre, ma virilité qui était touché. Je ne me rappelais même plus de la dernière fois où nous avions étés intimes, complices. Tout ce dont je me souvenais, c’est à quel point le soir, elle me manquait. Et c’était toute cette frustration que je rejetais sur elle, chaque soir où elle était absente. Ces soirs-là, au départ étaient rares, mais au fur et à mesure que l’on s’éloignait, ils se multipliaient. Et je lui en voulais de sacrifier ainsi le temps que nous avions ensemble. Et je m’en voulais de ne pas évoluer moi-même. « - Je t’aime et ça je ne le répèterai jamais assez Casey. » Cela venait du fond de mon cœur, je le pensais sincèrement. « - Tu es une femme magnifique et c’est une raison parmi les milliards d’autres qui m’ont poussées à t’épouser. » Mon ton se voulait tout de même calme, même si une distance de sécurité se dressait entre nous, la joue encore rouge et chaude du coup qu’elle venait de me porter « - Tu as des responsabilités et je ne peux pas te remplacer. Que ce soit pour les enfants ou pour moi, tu es toujours ma femme, alors agis comme tel ! Je n’ai pas besoin que tu te rattrapes, d’un dîner au chandelle ou que sais-je encore … J’ai besoin que tu sois là, présente et pas que physiquement ! Je ne sais même pas combien de temps je vais tenir, car ça, ce qu’on vit en ce moment, je n’en veux plus. » Une forme d’ultimatum, de rupture complète avec notre situation actuelle. Je voulais frapper fort, tenter de la raisonner, lui faire prendre conscience qu’elle ratait des moments qu’elle ne pourrait cette fois-ci pas rattraper.  


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MessageSujet: Re: #148 Lovers always drift apart || Casey || (#)   #148 Lovers always drift apart || Casey || EmptyDim 24 Sep - 22:26


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La gifle, j'ai peut-être été loin mais je me suis sentie insultée dans ses paroles ; comment peut-il imaginer que mes absences, et le fait que je sois peu à la maison soit explicable pour de vulgaire partie de jambes en l'air. Je crois qu'il n'aurait pas pu me faire plus mal, qu'en insinuant cela, voilà que je suis furibonde en sortant de la voiture, et que mes propos sont si venimeux en ce qui concerne nos derniers échanges charnels. la portière claque, tous les sons me parviennent de manière sourds, sauf le son de sa voix.
Biensûr que je veux parler, cela fait des mois que je garde tout en moi, tout comme lui, parce que je ne veux pas exposer nos deux enfants, je ne veux pas qui soient témoins de nos disputes de nos reproches.
Alors je me retrouve ainsi comme une cocotte minute, sauf que je viens d'exploser. Certes je suis consciente que la situation n'est pas facile non plus, cela fait des semaines qu'il n'arrive plus à écrire ; que le syndrome de la feuille blanche s'est installée. Il déteste cela, je le sais, mais pourquoi moi devrais-je tout le temps me mettre à sa place et le comprendre et pas lui ? Après tout je sais qu'il est frustré pour son livre malgré notre éloignement, et mon mari ne peut pas s'imaginer que je fais tout cela pour que mon père soit fière de moi, avant qu'il ne soit plus de ce monde ?

Pourtant fut un temps, on se comprenait sans même se parler, comme de la télépathie il n'y pas d'autres termes. Et là c'est l'incompréhension totale, et dans ses propos je ressens tellement de colère, presque une rage pour être exacte. Mon travail revient sur le tapis, levant les yeux aux ciel je rétorque alors .

« Tu sais très bien que la famille compte aussi pour moi, tu sais combien j'ai souffert de l'absence de ma mère ! Alors ne dit pas cela, tu étais d'accord pour que je me consacre au Magic il y a cinq ans, je n'ai pas prise cette décision seule. C'est même toi qui m'a récupéré à la petite cuillère quand j'ai repris contact avec Annalyn , alors ne dit pas des choses inexactes même sur le coup de la colère. Alors que je t'avoue de mon propre chef, fuir notre foyer, parce que cet air glacial entre nous, me terrifie, que te perdre toi et les enfants me terrifie ! »

Je ne peux être plus honnête, et en me répondant ainsi, il semble se mentir à lui-même oubliant mes propres blessures, à moins qu'il ne soit omnibulé par les siennes. Je ne pensais jamais dire cela mais pour le coup, il se montre très égocentrique, tout le problème quand on est avec un auteur, je le savais mais là c'est flagrant, et j'en suis offusquée oui. Surtout qu'il me jette au visage d'autres soucis avec Emily, alors qu'il sait très bien que je vis mal le fait qu'elle me repousse : crise de l'adolescence où non. C'est trop facile d'aborder les problèmes de nos enfants, afin de ne pas faire face aux nôtres, et c'est ce que je lui demande là, de faire face !
M'approchant de lui, je hausse le ton quand il me dit que je me fiche de mes enfants, c'est complètement absurde, comment diable peut-il penser une chose pareille , je me retiens de perdre encore le contrôle de mes nerfs encore une fois.

« Tu connais mes souffrances sur ma vie de famille, mieux que personne et tu me balance cela au visage, Miles fait face toi aussi, m'exposer les problèmes de notre fille, c'est pour mieux fuir les notres, ils ne pourront aller mieux, que si notre couple va mieux . Je ne fais pas les choses comme il faut en ce moment, je te l'accorde mais ne remet en rien mon amour, et mon intérêt pour nos enfants. »

Sur cette dernière phrase, je me fais beaucoup plus ferme, et énervée je refuse qu'il remette cela en cause. S'il veut me perdre définitivement il ne pourrait pas mieux s'y prendre. Je n'ai jamais pensé une seconde, que notre couple était arrivé à la fin du livre, mais à le voir ainsi je commence à comprendre que lui, semble y avoir songé plus d'une fois, et pas seulement pour le bien des enfants.

« Le problème est là Miles, ces derniers mois ça ne va pas , pas seulement par mon absence, parce que tu viens de me dire je t'aime et je ne le ressens pas, depuis des mois c'est ainsi. Dieu sait que tu es l'un des plus doué pour faire dire leur sentiments à tes personnages, mais toi tu es fermé comme une huître ces derniers temps, je ne peux même plus moi ta femme entrer. J'ai toujours été celle a qui tu as toujours tout dit, ce n'est plus le cas aujourd'hui.... Tu te renferme et me tient à l'écart sans que je ne sache pourquoi. »

Il veut que l'on déballe tout, alors allons-y c'est vrai que moi, j'ai toujours été celle qui rassure, et qui sait écouter lorsqu'il doute. Celle qui doute aujourd'hui c'est moi, celle qui a besoin de preuves c'est moi encore ; et celle qui à besoin de l'autre là encore c'est moi.
Des perles d'eau salées roulent sur mes joues et cette fois, je n'ai aucune envie de les dissimuler.

« Moi aussi je ne veux plus de cela Miles, certes comme tu le dis j'ai des responsabilités que je ne peux ignorer. Mais plus que tout j'ai besoin de retrouver mon mari, l'homme que j'aime, ne serait-ce que la sécurité de tes bras, la nuit lorsque je suis terrifiée qu'au petit matin on m'annonce le décès de mon père. J'ai besoin de savoir après dix-sept ans tu me désire encore, mais aussi que l'on retrouve ces moment à deux qui n'appartiennent qu'à nous ; ce soir je fais un pas vers toi, et pas avec ce maudit dîner, non je fais un pas vers toi, pour ne pas te perdre mais je ne peux en rien me battre seule, ça serait perdu d'avance. »

Je le regarde toujours en pleurant à moitié, et réalise que j'ai là en face moi en toute sa splendeur les reproches d'un auteur maudit, lorsqu'il perd son inventivité, mais avant j'étais sa muse, n'est-ce plus le cas aujourd'hui. Où est-ce une manifestation de nos soucis de couple, le fait qu'il ne puisse pas écrire , j'ajoute juste articulant chaque mots, pour que cela lui rentre bien dans le crâne.

« Je t'aime, je t'aime même on peut le dire à en crever, ces derniers temps je meurs doucement de cet éloignement forcé ! Mais à te voir là je ne te reconnais pas, tu ne semble même pas vouloir te battre un minimum pour nous ! Tu semble prêt à nous jeter, comme tu jetterais une épreuve ratée de ton roman, je veux retrouver mon M-A-R-I tu entends ! »

Il veut retrouver sa femme, mais cette fois il ne pourra pas trouver cette même femme dévouée prête à ne pas travailler pour qu'il écrive à sa guise, moi aussi alors que la quarantaine approche je souhaite me réaliser à mon tour. Même si ce n'est pas dans ma passion, comme lui en à la chance. Et doit être prêt à l'entendre .

« Tu veux que je me comporte comme ton épouse, que je suis, mais soit mon mari avant tout bordel, j'ai besoin de soutient, pas qu'on m'enfonce la tête sous l'eau alors que je coule déjà, l'assistance on le mentionne dans nos veux non ? Tu as déjà oublié où cela ne marche-t-il que quand toi tu as besoin de soutien ! Tu es l'ombre de l'homme que j'ai connu ; tu étais passionnée, amoureux attentif ; Tu ne remarques même pas ma détresse! Je ne sais pas si ton comportement est dû à l'écriture de ton fichu bouquin, mais je pensais être au dessus de tes ouvrages dans ta liste de priorités !. Je suis prête à faire des efforts, travailler moins … même qu'on suive une thérapie à une seule condition que ce soir je retrouve mon mari ! »

Je ne peux pas être plus précise, sur mes attentes, j'en ai moi aussi, mais est-il prêt à l'entendre, accepter que lui aussi m'a délaissé, qu'il m'a laissé m'éloigner sans protestation. Qu'il a attendu que ce gouffre prenne place, pour tout laisser sortir, avant il m'aurait parlé bien plus tôt. Il ne serait jamais resté aussi longtemps sans faire l'amour, même après mes deux grossesse tenir, le délai conseillé par le médecin pour les rapports sexuels nous semblait une éternité. Là on dort dos à dos , mais il n'a plus aucun geste tendre envers moi plus rien. Comme s'il était déjà prêt à me perdre, où plutôt comme-ci c'était déjà fait. Ce qui me révolte au plus haut point. La balle est dans son camp.



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MessageSujet: Re: #148 Lovers always drift apart || Casey || (#)   #148 Lovers always drift apart || Casey || EmptyDim 1 Oct - 19:10

Lovers always drift apart.Les mots de Casey étaient cruels, mais une grande partie reflétait exactement la situation dans laquelle on était. Alors que j’écoutais ma femme, l’entendre se débattre entre ses mots et ses sanglots, une part de moi-même s’en voulait, de faire subir ça à la femme que j’aimais. Quand exactement avait-je abandonné l’idée de la chérir chaque soir, d’être l’épaule sur laquelle elle pouvait s’appuyer quand elle même vacillait ? Ma vie était réduite à reprocher à ma femme, ma moitié, mes propres fautes. Criant de désespoir au fond de moi-même, je souffrais tout autant qu’elle à l’écoute de chaque mot prononcé par Casey. Je sentais le désarroi de cette dernière, la souffrance qu’elle éprouvait chaque soir où je lui tournais le dos, où je ne remplissais pas mon devoir, que je ne respectais pas la promesse que je lui avais faite lorsque nous avions prononcé nos vœux. Mes yeux s’injectaient de sang, tandis que je mettais ma main sur mes tempes, tentant de retenir ces larmes qui montraient à quel point je n’en pouvais plus. Réduit à des ultimatums, à lui reprocher mes propres erreurs, la voir ainsi, se battre pour sauver ce qu’elle pouvait, c’était comme un électrochoc pour moi. Certes elle s’y prenait mal sur certains points, mais je la laissais seule dans l’arène. J’utilisais nos propres enfants, dans une bataille que j’avais créé de toute pièce. J’avais moi-même imaginé, cette pièce dramatique où tout s’acharnait contre moi alors qu’au final, c’était elle qui souffrait le plus. Je m’en voulais, terriblement. A chaque mot, chaque parole, je la regardais, recrachant tout ce qu’elle avait avalé, par amour pour moi. J’avais la preuve, devant mes yeux, que les torts que je lui reprochais, m’étaient enfaite adressés. Mon propre subconscient, à travers elle, s’exprimait. Et tandis qu’elle criait son désir de me voir enfin lui montrer tout l’amour que j’éprouvais pour elle, je la serrais dans mes bras, comme pour la récupérer, ou plutôt pour ne pas la perdre. Elle était la seule. L’unique personne qui ne m’avait jamais jugé, qui avait toujours souhaité être présente. « - Je suis désolé Casey, je … » Les mots ne sortaient plus. Je ne faisais que m’en vouloir, de la faire souffrir de la sorte, de la rendre dans un état pareil. Mais je doutais aussi. Pouvait-on réellement dépasser tout ça ? Etais-je capable de me battre comme elle semblait vouloir le faire ?

Elle était toujours dans mes bras, je cherchais tant bien que mal à la réconforter, à la rassurer, mais je me demandais aussi si j’étais l’homme qu’elle méritait. En proie au doute, je ne me sentais pas capable de répondre à ses exigences, d’être à nouveau celui qu’elle avait épousé. J’avais changé, elle aussi. Mais je sentais aussi qu’elle m’en voulait, de pouvoir vivre de ma propre passion quand elle devait répondre aux exigences de son paternel. Je desserrai mon étreinte, tandis que je la fixais, ses deux joues dans le creux de mes mains. Délicatement, je tentais de sécher ses larmes, armé de mes pouces et je tentais tant bien que mal de lui faire comprendre ce que moi aussi j’endurais et ressentais. J’étais dans une situation où les mots ne suffisaient pas, où j’avais besoin du contact de sa peau, de son regard qui me scrutait. Je décidais alors, de poser délicatement mes lèvres sur les siennes, comme pour lui transmettre tout l’amour que j’avais pour elle. Ce moment était totalement hors du temps, il se voulait spécial, un baiser comme nous n’en avions jamais partagé jusqu’à présent. Je l’enlaçais dans mes bras, tout en continuant à l’embrasser, cherchant par dessus tout à travers ce baiser à lui montrer l’amour que j’éprouvais pour elle. Ces quelques secondes partagées paraissaient longues, comme des minutes qui s’écoulaient. Je finissais par me détacher d’elle, tout en la fixant, me plongeant dans son regard d’où je voyais la détresse qu’elle éprouvait. Les mots me venaient enfin : « - T’aimer est la meilleure chose qui me soit arrivé, et je veux que tu le comprennes … Je sais que c’est difficile, pour nous deux, mais quoiqu’il arrive, ne doute jamais de mes sentiments, de ce que j’éprouve pour toi ! » Je me retournais alors vers la voiture, tentant désespérément de sécher mes yeux, humidifiés par ce qu’il venait de se passer. On avait mis les mots sur ce qui nous posait problème, il était donc peut-être temps de passer aux actes. « - Mais tu ne peux pas continuer à te noyer dans le travail … Je sais maintenant ce que tu ressens, mais nos enfants ne doivent pas payer pour nos erreurs à nous ! Ils ont besoin de leur mère … Et j’ai besoin de ma femme ! » Toujours le dos tourné, je ne pouvais pas non plus nier que je me sentais quand même abandonné par elle. Tout n’était pas réglé. Mais je ne pouvais pas croire qu’elle doutait de mes sentiments à son égard. « - Et pour ce qui est de … Je veux dire, je pensais que tu étais trop fatiguée en rentrant et … » Oui, je parlais bien de faire l’amour. L’envie était là. Après tout, c’était ma femme et surtout, une créature magnifique. Mais ces temps-ci, mes idées étaient brouillées, je n’étais même plus certain des envies de cette dernière.

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