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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 We're walking the wire (Cameal #11)

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MessageSujet: We're walking the wire (Cameal #11) (#)   We're walking the wire (Cameal #11) EmptyJeu 14 Sep - 15:18

Je ne sais pas bien pourquoi j’ai proposé à Cameron de m’accompagner au dîner de fiançailles de ma sœur. Non c’est une connerie que j’essaye de me faire croire, je sais très bien pourquoi je l’ai fait. J’ai envie de passer du temps avec elle, profiter au maximum d’être totalement hors du contexte professionnel et de la voir être elle-même. Et puis quitte à avoir fait des milliers de kilomètres autant rentabiliser son temps sur le sol anglais, comme nous l’avons fait hier. J’ai probablement un peu trop apprécié cet après-midi passé en sa compagnie, oubliant presque qu’habituellement ce genre de répit ne dure pas vraiment. J’ai bonne espoir que cette trêve persiste, et sans parler de faire oublier nos désaccords, de nous apprendre à être moins dans l’impulsivité. Parce que la journée d’hier est une preuve supplémentaire de notre capacité à maitriser nos tempéraments de feu. Mais ça a un petit quelque chose de perturbant cette complicité, l’apaisement que je ressens aux côtés de la jeune femme dès qu’elle cesse d’être une foutue diva insupportable. Pourtant même ça dans un sens je l’apprécie… j’aime la manière dont elle me fait passer par plusieurs émotions différentes, même négatives. Cameron a le don de me faire sentir vivant, sans cesse mis au défi, avec à la clé la satisfaction de la percer un peu plus à jour quand elle me le permet. « Bon alors tu viens accompagné et tu ne veux même pas me dire par qui ? » proteste ma sœur en quête de réponses. Je secoue la tête et lui souris « Non. En plus ça va tu vas le savoir dans… » un regard sur ma montre « Une heure et demi. » elle soupire, sa curiosité mise à mal « T’es vraiment pas drôle ! » je hausse les épaules « Mais ça n’est pas une nouveauté. Tu devrais aller pas te préparer plutôt que de jouer les curieuses ? » elle me fait une grimace digne de la jeune femme mature qu’elle est « Si ! J’y vais. A tout à l’heure rabat-joie ! ».
Je devais passer la journée avec ma mère, alors j’ai dit à Cameron que je passerais la chercher ce soir et que nous irions ensemble où se déroule le dîner. Mon taxi s’arrête devant son hôtel et je lui demande d’attendre. En entrant dans le hall je sens un léger stress m’envahir. Ai-je eu une si bonne idée ? J’imagine que je le saurais une fois là-bas ou à la fin de la soirée. J’attends dans le hall, j’ai prévu un timing assez large au cas où Miss McKenzie se ferait désirer mais à peine trois minutes après que j’ai mis les pieds dans l’hôtel je la vois avancer dans le hall. Mon regard glisse le long de sa silhouette. C’était quoi déjà que je me demandais ? Si c’est une bonne idée de l’avoir invité… ça dépend si j’ai envie d’être attentif durant le dîner ou pas. Je lui souris « Bonsoir. Vous attendez quelqu’un ? Parce que si ce n’est pas le cas je vous kidnappe sans hésitation. » plaisanté-je pour dissiper mon léger trac. Je lui offre mon bras pour l’escorter jusqu’au taxi qui nous attend dehors et lui ouvre la portière. M’installant à bord j’indique l’adresse au chauffeur qui démarre aussitôt. « Ça va ? A quoi est-ce que tu as occupé ta journée ? Shopping encore ? » demandé-je avec un petit sourire en coin.


Dernière édition par Neal Lohnsbury le Ven 15 Sep - 18:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: We're walking the wire (Cameal #11) (#)   We're walking the wire (Cameal #11) EmptyJeu 14 Sep - 20:04

Je peine à croire que c’est en train d’arriver. Enveloppée dans une serviette face au miroir de l’immense salle de bain de ma chambre d’hôtel, je regarde mon reflet et soupire, bien consciente de mon coeur qui s’affole déjà dans ma poitrine. Neal m’a invitée à un repas de famille, avec SA famille, et pas des moindre, le repas de fiançailles de sa soeur. A cette simple pensée, je sens une sueur froide me glacer le dos, et je retire toutes les serviettes qui m’entouraient pour les balancer sur le sèche serviettes. Nouveau soupir. Le stress me gagne, je n’ai encore jamais ressenti ça avant aujourd’hui, pas même pendant mon premier entretien avec Iris le jour où elle m’a dit vouloir m’embaucher comme égérie. Pas même le jour où ma mère m’a annoncé qu’elle partait et qu’elle me laissait seule avec mon père. Rien n’avait généré autant de stress et d’émotions que la simple proposition de Neal, c’est pour dire. Je souffle à nouveau et fais les cent pas dans la chambre, puis dans la salle de bain. J’ai encore acheté un million de trucs aujourd’hui et je ne sais pas quelle tenue sera la meilleure. Il est dix-sept heures, j’ai trois heures devant moi pour que tout soit parfait, et commence alors un vrai ballet de tenues, sans avoir le moindre avis de personne pour m’orienter. Je rage, m’énerve, crie même sans pour autant penser à mes voisins de chambre. Je parle seule comme une tarée. Je suis tarée. Il me rend tarée putain. Nouveau soupir.

Dix-neuf heures, il arrive dans trente minutes et je suis prête, j’y crois pas. Je passe et repasse devant le grand miroir de la chambre pour être sûre que tout est parfait, jusqu’au moindre détail. Mais bien sûr, trop indécise, je change de tenue au dernier moment. La robe ça fait trop. Peur d’être trop habillée, peur de trop en faire, peur de ne pas être aussi bien qu’il l’aurait voulu, de lui faire honte. Je stresse complètement. C’est donc à l’heure tapante que je descends dans le hall là où il m’a donné rendez-vous et balaye l’endroit du regard à la recherche de la silhouette du brun. C’est en entendant sa voix que je me retourne, sentant mon coeur s’affoler considérablement. « Bonsoir. Vous attendez quelqu’un ? Parce que si ce n’est pas le cas je vous kidnappe sans hésitation. » Je me sens rougir, chose qui ne m’arrive jamais, et ris légèrement en me tournant vers lui, plongeant mon regard dans le sien. « J’attendais quelqu’un mais il tarde à arriver, alors… » Je m’approche de lui et murmure d’une voix sensuellement joueuse. « Kidnappez-moi. » Nouveau sourire faisant naître en mon regard une étincelle que lui seul a su éveiller, et il me tend son bras pour que je puisse le prendre et nous diriger vers le taxi qui nous attend à l’extérieur. « Ça va ? A quoi est-ce que tu as occupé ta journée ? Shopping encore ? » Je me mords la lèvre inférieure en souriant, malicieuse. « Il fallait que je trouve la tenue parfaite pour ce soir. J’ai eu du mal, j’avais peur d’être trop habillée, ou trop peu habillée… » Mais au vue du noeud papillon de mon appolon, je pense que j’ai trouvé la bonne parade. Ce pantalon souligne ma ligne sans me rendre vulgaire et ce bustier ajoute une touche plus sexy sans en faire trop. Et avec la veste de smoking cintrée, je suis parfaitement dans les clous, du moins, je l’espère. « Il manque quand même le collier que le cavalier est censé offrir à sa cavalière. » Je hausse un peu les épaules, mutine. « Mais je m’en passerai. »

(tenue de Cameron)
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MessageSujet: Re: We're walking the wire (Cameal #11) (#)   We're walking the wire (Cameal #11) EmptyVen 15 Sep - 14:08

En voyant Cameron une partie de mon stress s’envole déjà au profit d’une toute autre émotion beaucoup plus plaisante. Ce n’est plus un secret, elle a le don de me faire tourner la tête et d’éveiller mon désir. Sa tenue sobre et élégante la met parfaitement en valeur, un délice pour mes yeux, une torture pour mon âme. Je crois que c’est pire encore que si elle avait porté une robe dévoilant ses jambes fines, je sais ce qui se dissimule sous sa tenue pourtant mon imagination ne peut s’empêcher de se mettre en action. Je l’aborde avec un trait d’humour visant à me détendre encore d’avantage et lorsqu’elle se retourne pour me faire face je ne peux m’empêcher de sourire un peu plus. Joueuse elle se prête à ma petite plaisanterie, et son murmure le donne un coup de chaud. Ok. Doucement c’est le début de la soirée, que dis-je elle n’a même pas encore vraiment commencée ! Son regard brillant, sa voix et son sourire… elle veut que je la bouffe sur place ? Mais en bon gentleman que je suis je lui tend le bras pour que nous rejoignons le taxi. Je m’enquiers de son état et du déroulement de sa journée, elle ne répond qu’à la seconde partie de ma question. Sait-elle seulement à quel point elle peut être adorable quand elle se montre sous ce jour là ? « Tu as réussi, c’est parfait. » dis-je pour la rassurer, si tant est qu’elle ai besoin de l’être. Elle souligne cependant un accessoire manquant pour parfaire totalement sa tenue, un collier. Je hausse les épaules « Je viens de te kidnapper, je n’avais pas idée il y a deux minutes que je serai en si bonne compagnie. » lâché-je sur un ton amusé. « Tu veux qu’on braque une bijouterie sur le chemin ? » soufflé-je à son oreille avec malice.
Malgré l’ambiance légère il règne une certaine tension et elle est d’autant plus palpable que je vois les doigts de Cameron s’agiter nerveusement. Je pose ma main sur la sienne et la serre doucement « Relax, je t’emmène pas à l’abattoir. » j’esquisse un sourire « Déjà parce que tu n’es pas une bête. » retour à Londres et l’humour anglais revient en un claquement de doigt « Et je ne t’aurais pas proposé de m’accompagner si je n’étais pas sûr que ça allait bien se passer. ». Je caresse le dessus de sa main pour tenter de l’apaiser, je comprends que ce soit d’autant plus stressant pour elle que ça ne l’est pour moi, parce qu’elle va être ne terrain totalement inconnu et rencontré ma famille. Je n’avais d’ailleurs peut-être pas mesuré complètement ce que ça peut représenter. Enfin même si dans le cas présent ça ne veut rien dire, c’est juste que je me voyais mal passer cette soirée en sachant que Cameron était seule dans sa chambre d’hôtel, ou pas forcément seule… Non ça j’aurais clairement évité d’y penser. Nous arrivons à l’endroit où se déroule le dîner, je règle la course et nous quittons le taxi. « Ça va aller. Je suis ton garde du corps, non ? Alors il peut rien t’arriver. » je lui adresse un regard complice et nous voilà partit pour la soirée. Quand nous entrons dans la salle je repère aussitôt mes parents ainsi que ma sœur au milieu d’autres visages inconnus qui doivent être de la famille de son fiancé. « Tu veux qu’on se donne un mot code en cas d’urgence ? » chuchoté-je à l’intention de Cameron avant de me mettre à rire.
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MessageSujet: Re: We're walking the wire (Cameal #11) (#)   We're walking the wire (Cameal #11) EmptyVen 15 Sep - 15:43

Je suis une boule de nerfs, je ne sais plus qui je suis, ce que je fous là, et j’ai juste une peur bleu de ne pas être à la hauteur. Si dans mon métier je sais le potentiel et les atouts que j’ai, ce soir, je perds totalement confiance en moi. Je tente pourtant de ne rien montrer, en très bonne comédienne que je suis. Neal est là, il est beau. Je n’ai pas l’habitude de le voir souvent habillé en costume puisqu’il est l’un des seuls bodyguards que je connais qui ne porte pas de costume en travaillant. Il m’escorte jusqu’à la voiture où nous prenons place, et je cherche à passer mes nerfs sans trop le montrer en tripotant la lanière de ma minaudière. « Tu as réussi, c’est parfait. » Je me mords un peu la lèvre inférieure en souriant. Sans attendre, je le taquine un peu à propos d’un éventuel manque de collier. Mais après tout, le mien fait très bien l’affaire, c’est juste que ça aurait été galant de sa part de m’offrir quelque chose pour parfaire ma tenue. Il faut que j’arrête d’en vouloir trop. « Je viens de te kidnapper, je n’avais pas idée il y a deux minutes que je serai en si bonne compagnie. » Je ris un peu, mon regard dans le sien pétillant plus que de raison. « Tu veux qu’on braque une bijouterie sur le chemin ? » me demande-t-il au creux de l’oreille, me faisant frissonner. Nouveau rire naturel. Il a vraiment tout pour lui, ça en devient presque énervant. La main du jeune homme vient finalement se poser sur la mienne, stoppant net mes signes de stress, et je pose mon regard sur cette dernière, avant de le regarder lui. « Relax, je t’emmène pas à l’abattoir. Déjà parce que tu n’es pas une bête.  » Je plisse un peu les yeux, son humour est fortement douteux. « Et je ne t’aurais pas proposé de m’accompagner si je n’étais pas sûr que ça allait bien se passer. » Un long soupir plus tard, je hoche la tête en détournant le regard, et mon pouce vient passer sur sa main un peu, comme pour me réconforter. « C’est plus fort que moi. » Je ne suis pas une grande stressée, mais il faut croire que l’impression que je ferai sur la famille de Neal est importante pour moi, plus encore que je ne l’aurai imaginé.

Nous arrivons à l’endroit du dîner et sortons de la voiture. Nouveau soupir pour me donner du courage avant de rejoindre Neal et le suivre, silencieuse. « Ça va aller. Je suis ton garde du corps, non ? Alors il peut rien t’arriver. » Le regard complice qu’il m’adresse me fait beaucoup de bien, mais je ne suis pas sûre que ce soit suffisant. Je me contenterai de ça. Mes pieds foulent déjà la salle et mon coeur bat à tout rompre dans ma poitrine alors que je suis Neal, tentant de sourire légèrement pour donner le change. « Tu veux qu’on se donne un mot code en cas d’urgence ? » Je relève les yeux vers lui mais ne ris pas, je suis totalement stressée. Et puis soudain, avant que nous soyons trop près du monde, j’attrape sa main et le force à se retourner pour me faire face. « Neal attends. » J’ai envie de m’enfuir, j’ai rien à faire ici, je devrais pas être là, je vais foirer j’en suis sûre. J’ancre mon regard au sien tout en gardant sa main dans la mienne. « Je suis quoi pour toi ? » Je vois son regard s’emplit d’une certaine incompréhension. « Je veux dire, à leurs yeux, je suis quoi ? » Je ne lui demande pas de me dire ce qu’il ressent pour moi, on en est pas là et surtout ça ne nous ressemble pas. « Tu leur a dit quoi ? Juste qu’on bossait ensemble ? Qu’on couchait ensemble ? Ou tu leur a rien dit du tout ? » Je suis au bout de ma vie, je sais plus où j’habite, je vais tressaillir. Je m’accroche un peu plus à son regard, serrant d’avantage sa main, j’ai besoin de savoir, de me rassurer. « Je sais pas comment je dois me comporter avec toi faut que tu m’aides. » Où est la Cameron si sûre d’elle que je dépeins dans mon comportement chaque jour ?
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MessageSujet: Re: We're walking the wire (Cameal #11) (#)   We're walking the wire (Cameal #11) EmptyVen 15 Sep - 21:25

Si je suis un peu tendu ça n’a rien de comparable avec Cameron qui peine à évacuer son stress. Je la comprends et j’essaye de me montrer le plus rassurant possible. J’ai presque peur qu’elle prenne ses jambes à son cou et s’enfuit tant elle a l’air nerveuse à mesure que nous approchons du lieu du dîner. A la fois je sais qu’elle tente de faire bonne figure et je m’en veux presque un peu de la mettre dans une pareille situation. Je ne lui ai pas mis le couteau sous la gorge en l’invitant mais si elle est là, si stressée, c’est ma faute. Ne plaisantant qu’à moitié je lui offre la possibilité qu’on se trouve un code si jamais elle a besoin d’un échappatoire, ça ne la fait pas rire et je me rends compte que le stress a vraiment pris le dessus. Bon c’est comme un pansement, faut le retirer d’un coup et ça ira mieux ensuite, autant se jeter à l’eau une fois dans le bain elle se rendra compte que tout va bien se passer. Cameron n’a pas l’air de la même idée et me retient, je me retourne pour lui faire face, l’interrogeant du regard. Sa question me prend totalement de cours et c’est mon propre stress qui grimpe en flèche. Comment ça elle est quoi pour moi ? Je la regarde sans répondre, pas sûr de bien comprendre la question. La jeune femme précise la nature de son interrogation. Aux yeux de ma famille… oui évidemment. Putain j’ai quand même flippé un quart de seconde là. « Rien. Ils savent que finalement je suis accompagné mais je n’ai rien dit de plus. » est-ce une bonne chose ? En tout cas c’est ce que j’ai trouvé de mieux. Je me voyais mal la présenter comme étant la mannequin que je protège et avec qui je couche occasionnellement parce que nous avons une relation un peu tordue sur fond de dispute et de désir.
Je n’aime pas voir Cameron autant en détresse, elle serre d’avantage ma main et je lui souris, me voulant rassurant « Comporte toi comme tu en as envie… » soufflé-je, finalement je n’ai pas la moindre idée moi-même de la façon dont on doit agir l’un envers l’autre. Je ne veux pas qu’elle soit juste quelqu’un avec qui je travaille, c’est trop formel et éloigné des instants de complicité que nous connaissons. Je suis stupide de ne pas y avoir pensé avant, j’aurais dû prévoir… au lieu de ça je me suis laissé emporter par l’envie de l’avoir près de moi ce soir, sans réfléchir plus loin. « Sois qui tu veux… T’as des talents d’actrice, non ? » non ça c’est nul et ça l’aide pas du tout je m’en rends compte, je soupire puis échappe un rire « Ok. Moi aussi je suis stressé. Mais… je sais pas… on a qu’à être comme on est, comme hier ? Sans réfléchir ? » je crains qu’en s’imposant une ligne de conduite nos comportements soient trop calculés et que ça nous gâche la soirée de faire attention à nos faits et gestes. « Sois naturelle. » je fais une petite moue « Le côté diva en moins. » je passe ma main sur son bras « Ça va aller, j’ai confiance en toi Cameron. » je ne pensais pas le dire un jour, pourtant je le pense sinon elle ne serait pas là. « On y va ? » j’attends son accord et nous nous approchons de mes parents ainsi que ma sœur laquelle est la première à remarquer notre présence. Je fais les présentations, présentant la mannequin comme étant juste Cameron, n’ajoutant rien de plus et c’est très bien ainsi puisqu’ils accueillent chaleureusement la présence de la jeune femme.
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MessageSujet: Re: We're walking the wire (Cameal #11) (#)   We're walking the wire (Cameal #11) EmptySam 16 Sep - 11:54

J’ai l’impression que le sol est à deux doigts de se dérober sous mes pieds, et je me dois de demander à Neal un peu d’aide sur la façon dont je dois me comporter avec lui. Je le prends à part avant d’arriver auprès de sa famille, sa main dans la mienne, et je le supplie presque de me dire à quelle sauce je vais être mangée. « Rien. Ils savent que finalement je suis accompagné mais je n’ai rien dit de plus. » Ça ne m’aide pas vraiment, finalement, je ne connais pas grand chose du jeune homme, il ne s’est pas dévoilé outre mesure, ou très peu, et… j’en sais rien, peut-être qu’il avait une copine avant de venir en Nouvelle Zélande, peut-être même une fiancée qui sait ? J’ai besoin de savoir, je ne veux surtout pas passer pour la gourde de service. « Comporte toi comme tu en as envie… » Mon regard ancré au sien comme pour être sûre de ne pas sombrer, je lui demande de m’aider un peu plus que ça, parce que je ne vais pas aller très loin avec ce genre de réponse aussi floue. « Sois qui tu veux… T’as des talents d’actrice, non ? » Il rit légèrement et je me pince les lèvres, toujours aussi stressée. « Ok. Moi aussi je suis stressé. Mais… je sais pas… on a qu’à être comme on est, comme hier ? Sans réfléchir ? » Mon regard alterne entre ses yeux noisette qui me font tant chavirer. Comme hier. Complices. Qu’est-ce qu’il veut ? Je je joue les amies ? Les amoureuses transies et frustrées de n’avoir ce qu’elle veut ? « Sois naturelle. Le côté diva en moins. » Je plisse un peu les yeux pour le fusiller légèrement, mais j’avoue que ça me fait un peu sourire quand même. Sa main sur mon bras me provoque un long frisson et je soupire largement, comme pour prendre un peu d’oxygène avant que mon souffle ne soit coupé par l’angoisse. « Ça va aller, j’ai confiance en toi Cameron. » Mon regard se met à briller. Jamais on ne m’avait dit cette phrase avant aujourd’hui, personne avant lui n’avait prononcé ces mots à mon égard, et j’ai envie de pleurer tellement je suis à fleur de peau. Mais je me retiendrai. Je me mords la lèvre inférieure avant de déglutir avec un peu de difficulté. « On y va ? » Je hoche la tête légèrement et lâche sa main que j’avais attrapée comme une bouée de sauvetage. Nous nous rapprochons donc de sa famille et c’est sa soeur qui vient la première à notre rencontre, je la reconnais, de l’aéroport. Je lui adresse mes félicitations et nous faisons le tour de la famille de Neal pour qu’il me présente à tout le monde. Je joue les gamines effarouchées, timides. Le pire c’est que j’ai pas l’impression de jouer, je suis littéralement terrorisée, restant près de mon ‘prince’, c’est la seule chose qui me rassure. Mais lorsqu’il est pris à partie pour aller donner un coup de main de ses gros bras musclés, je me sens affreusement seule et pas à ma place. C’est alors que sa soeur s’approche de moi et mon coeur s’emballe. « Neal est très cachotier, il m’a même pas parlé de toi ce vilain ! » Elle rit et moi je me sens d’autant plus mal. « Ça fait longtemps que vous êtes ensemble ? » Que… quoi ? Je secoue un peu la tête et ris légèrement, mal à l’aise. « Non on… enfin on est pas ensemble. » « Pitié ça saute au yeux, la façon dont il te regarde. Je connais mon frère. » Je me pince les lèvres, faut dire qu’à l’intérieur de moi c’est l’euphorie. « C’est un peu compliqué, on bosse ensemble… » Elle hoche la tête et souris. « Rien n’est compliqué quand on se bouffe du regard comme vous. » Elle me donne un petit coup d’épaule mignon et m’adresse un clin d’oeil avant de filer, et nous prenons tous place à table, je retrouve donc Neal près duquel je m’assieds. Je me penche vers lui et murmure à son oreille. « Ta soeur a dit que tu me bouffais des yeux. Tu es trop professionnel ! » Je retrouve peu à peu confiance, et ce côté taquin et complice que j’ai avec lui.
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MessageSujet: Re: We're walking the wire (Cameal #11) (#)   We're walking the wire (Cameal #11) EmptyLun 18 Sep - 23:48

La situation n’est pas simple pour Cameron j’en ai bien conscience. Cependant je ne lui aurais pas proposé de m’accompagner si je ne la sentais pas capable de gérer ça. Mais entre les capacités et la réalité, parfois il y a un écart. J’essaye de la mettre à l’aise, étant moi-même un peu tendu je ne suis pas le plus doué pour ça. J’ai malgré tout l’impression d’y parvenir en lui affirmant que j’ai confiance en elle et de ce fait il n’y a pas de raison que les choses se passent mal. Je le crois sincèrement, laissant de côté tous les contre-exemples que Cameron m’a donné le loisir d’expérimenter, je sais qu’elle ne va pas tout faire foirer pour le plaisir. Cette pression c’est la preuve de sa volonté d’agir correctement, et rien que pour ça je lui suis reconnaissant. J’ai son feu vert pour que finalement nous nous approchions de ma famille afin de les saluer mais surtout que je fasse les présentations. Tout se passe bien mais je sens malgré tout que Cameron peine à retrouver sa sérénité. Elle donne le change en s’affichant comme souriante, mais je me rends compte que je commence à bien connaître sa façon d’être, je sais de mieux en mieux déchiffrer ses attitudes. Je suis son point de repère au milieu de l’inconnu, et quand on réclame mon aide je m’en veux un peu de devoir la laisser. Certes elle n’est pas seule, mais je crains de la laisser dans une certaine forme de détresse. Alors que j’aide a ramener des cartons de bouteilles je jette un coup d’œil dans sa direction, quand je dis que c’est devenu un vrai réflexe de veiller sur elle… Ma mission est d’assez courte durée, je rejoins Cameron et nous nous installons à table. Je l’ai vu discuter avec ma sœur, et je n’ai même pas besoin de poser de question sur ce qu’elles ont bien pu se dire puisque la jeune femme me le dévoile d’elle-même.
« Ma sœur est une fouine. » dis-je avec un sourire en coin « Simple déformation professionnelle. » nos regards se croisent, bien sûr que je la bouffe du regard elle fait tout pour et parfois même sans le vouloir. « Je m’en voulais de te laisser seule, mais plus que de ta solitude c’est des discussions dont j’aurais dû me méfier. » j’arque un sourcil « C’est tout ce qu’elle t’a dit ? ». Le dîner se déroule sans encombres, petit à petit Cameron a l’air d’être plus à l’aise et notre complicité est indéniable. Je fais tout pour qu’elle ne se sente pas à l’écart malgré le fait que je sois entouré de ma famille, mais elle s’intègre plutôt bien. Ma sœur est de nature très sociable et elle a tout l’air de vouloir se trouver une alliée pour se liguer gentiment contre moi. « On dirait que je vais avoir une raison de plus de te garder à l’œil. » glissé-je à l’intention de Cameron, je pose ma main sur la sienne « Tu vois que tu t’en sors très bien. » mon geste n’est que de courte durée je crois que ma sœur se fait déjà trop de film sur le fait que nous ayons une relation. Alors certes nous ne sommes pas totalement innocents mais de là à former un couple il y a beaucoup de chemin. Cameron s’excuse et s’éclipse pour aller aux toilettes, sans doute pour un raccord maquillage ou quelque chose de ce style, ça la regarde. Ma cadette s’empresse alors de s’approcher de moi pour me parler, je sentais qu’elle en mourrait d’envie. « Tu les choisis plus jeunes maintenant ? C’est pas dans tes habitudes ça. » elle sourit, je lève les yeux « Quoi ? Tu vas pas nier. Ok Jane avait ton âge, mais… ta prof à la fac… » je me mets à rire « Ça date cette histoire. Et puis qu’est-ce que ça peut te faire ? Je ne suis pas avec Cameron. » elle soupire « Non mais vous êtes proches, complices et… » « Et on bosse ensemble. » quand ma sœur est comme ça je sais qu’elle ne lâche pas l’affaire facilement « Donc c’est elle la mannequin dont tu es le garde du corps. » je hoche la tête positivement « Garde très rapprochée ? » elle se met à rire et je ne peux m’empêcher de faire de même « T’as pas d’autres invités à embêter ? Ou ton fiance par exemple… » elle me tire la langue et se lève « T’es un rabat joie, mais je sais que j’ai raison. ». Oui… elle a raison. Je m’étonne de ne pas voir Cameron revenir, je me lève et prends la direction des toilettes. Je frappe à la porte « Tout va bien ? ».
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MessageSujet: Re: We're walking the wire (Cameal #11) (#)   We're walking the wire (Cameal #11) EmptyMar 19 Sep - 19:39

Je n’en menais pas large il y a quelques minutes face à la soeur de Neal mais maintenant qu’il est là près de moi, je me sens beaucoup mieux, et mon côté taquin se porte pas si mal. « Ma sœur est une fouine. » Je ris un peu « Simple déformation professionnelle. » Le regard et le sourire que je lui offre sont lourds de sens, je comprends que d’un regard extérieur on puisse penser que nous sommes ensemble. Pourtant, ce n’est pas le cas. « Je m’en voulais de te laisser seule, mais plus que de ta solitude c’est des discussions dont j’aurais dû me méfier. C’est tout ce qu’elle t’a dit ? » Je hausse un peu les épaules avant de soupirer. « Non, elle a aussi dit que tu savais garder les femmes aussi longtemps qu’une bière dans un frigo ! » Je hausse les épaules d’un air nonchalant et en voyant sa tête, je me mets à rire de bon coeur, en tentant du mieux que je peux de me retenir même si c’est drôle. « Je plaisante fais pas cette tête ! » J’aime cette complicité que nous avons su tisser au fil des mois, elle est naturelle et réelle, rien d’artificiel comme le voudrait mon métier. Le dîner se déroule plutôt très bien, je reste silencieuse et attentive à tout ce qu’il se passe autour de moi, répondant parfois à quelques réponses m’étant posées. Je ne prends pas vraiment part aux grands débats, je ne m’en sens pas légitime. Je remarque cependant que la soeur de Neal cherche a tisser un lien avec moi, sans doute pour que nous puissions nous liguer contre lui un jour. L’idée m’amuse pas mal. « On dirait que je vais avoir une raison de plus de te garder à l’œil. » me dit-il discrètement tout en posant sa main sur la mienne. Un frisson me parcourt et je pose mes yeux sur nos mains, mon coeur s’emballant légèrement. « Tu vois que tu t’en sors très bien. » Je plonge mon regard dans le sien en hochant à peine la tête, mince sourire au coin des lèvres. Je crois que je viens de retomber sous son charme. Putain de merde. Il retire rapidement sa main et je soupire, cherchant un autre point d’ancrage pour mon regard. Finalement, je choisis de m’éclipser un moment, m’excusant discrètement en profitant d’un moment de latence entre deux plats. Une fois aux toilettes, je tente de prendre le dessus mais j’ai du mal à me concentrer, ressentant encore les papillons dans mon ventre lorsqu’il a posé sa main sur la mienne. Faut que j’arrête de me comporter comme une gamine amoureuse, je suis ridicule. Un long soupir plus tard et je m’apprête à sortir quand j’entends quelqu’un frapper à la porte, et rapidement, la voix de Neal se fait entendre. « Tout va bien ? » Mon coeur s’emballe à nouveau. Mais merde à la fin ! J’ouvre la porte et croise le regard de mon garde du corps, esquissant un sourire. « Oui. Ça va. Je crois. » Nouveau soupire. Je passe une main nerveuse dans mes cheveux bouclés pour l’occasion.  « C’est juste que… » Je grimace un peu, pour moi-même. Non Cam, ne commence pas à t’aventurer sur cette pente glissante. Mais à l’instant même où je pose mon regard sur lui, je tressaille. Merde. Merde merde merde. Mon cerveau vient de se déconnecter et je me  précipite vers lui, une main dans sa nuque avant de presser mes lèvres sur les siennes dans un baiser pour le moins équivoque. Je me rassure de sentir qu’il prolonge un peu cet instant, posant une main dans le creux de mon dos. Mais ça c’était avant qu’un enfant ne court dans près de nous en criant « Ouh les amoureuuuuuuxxx ! » me faisant immédiatement me décoller de Neal, le souffle un peu plus court. « Je suis désolée. Mais attends il vient d’où ce gnome là ? » Je soupire et secoue la tête comme pour reprendre mes esprits. « Pardon. Je sais pas c’qui m’a pris. On ferait mieux d’y retourner avant que ta soeur ne s’imagine n’importe quoi. » Je lui souris, un peu mal à l’aise, et nous retournons en direction de la table. Bien sûr, c’est sans compter le gnome qui nous a grillés tout à l’heure, en train de murmurer quelque chose à l’oreille de la soeur de Neal. Ok. Je crois que là c’est mort pour la couverture.
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MessageSujet: Re: We're walking the wire (Cameal #11) (#)   We're walking the wire (Cameal #11) EmptyJeu 21 Sep - 10:58

Le meilleur indicateur dont je dispose pour savoir si Cameron est plus détendue, autre que de garder mes yeux fixés sur elle en quête du moindre indice, c’est sa capacité à se montrer aussi taquine qu’à son habitude. Si elle se joue gentiment de moi, c’est rassurant elle commence à trouver ses marques. Ce n’était en rien calculé mais je me rends compte que de l’avoir invité ici me fait découvrir encore un nouvel aspect de sa personnalité complexe. Plutôt sociable et un brin provocante lorsqu’elle est sur son terrain, elle s’affiche beaucoup plus en retrait, presque timide. A part quand elle joue à la gamine insupportable, j’ai tendance à oublier que dix ans nous sépare, ce soir je m’en rends compte et ça ne fait que me donner encore un peu plus envie de la protéger. Pas que Cameron soit en danger ici, pas du tout, du moins pas physiquement, mais émotionnellement peut-être. Je sais que je suis en train de perdre de plus en plus de vue certaines limites, que je m’investis trop mais c’est plus fort que moi. J’aime notre complicité, et la sensation d’être un des rares à pouvoir la voir agir ainsi, se comporter avec tant de naturel. Au cours du dîner je lui assure qu’elle s’en sort très bien voulant la rassurer au cas où elle aurait encore des doutes sur l’attitude à tenir. Je sais que notre attitude l’un envers l’autre prête à confusion, c’est ambiguë aux yeux des autres mais aux nôtres c’est clair. Ou presque… nous ne sommes pas un couple ça c’est sûr, mais la question posée précédemment par Cameron me revient de manière fugace : qui est-elle pour moi ? On invite pas une simple collègue de travail à un dîner de famille surtout pas quand ce dernier se déroule à des milliers de kilomètres du pays où l’on vit. De même qu’il est plutôt rare de parcourir cette même distance juste pour passer un savon à son garde du corps.
Ma sœur profite que la mannequin parte aux toilettes pour venir semer un peu plus le trouble avec ses insinuations. Elle a le mérite de me connaître, et il ne lui a pas fallu plus de quelques minutes pour comprendre qu’entre Cameron et moi un truc se trame. Etonné de ne pas voir réapparaitre la jeune femme je me lève pour aller m’assurer qu’elle n’a pas de problème, comme un coup de stress par exemple. Je frappe à la porte, qui s’ouvre instantanément sur elle, souriante. Elle m’assure que ça va, émet une légère réserve et j’arque un sourcil l’invitant à m’en dire plus. Sa nervosité ne m’échappe pas, je reste perplexe mais attentif quand elle s’apprête à me faire part de ce qui la tracasse. Ou pas, elle se stoppe à peine sa phrase commencée. Ok elle va tourner autour du pot ? Elle se sent mal et veut rentrer ? Je ne le prendrai pas mal et j’espère qu’elle le sait. Pas un mots de plus ne franchis ses lèvres mais en une fraction de seconde ces dernières viennent s’écraser contre les miennes. Je ne m’attendais pas à ça, mais accueille ce baiser bien volontiers. Dire que je n’en avais pas envie serait mentir, je glisse une main dans son dos et prolonge notre échange. J’avais eu envie de l’embrasser hier, je me suis retenu mais puisque la démarche vient d’elle je serai con de ne pas en profiter. Un élément perturbateur d’environs un mètre quinze vient troubler le moment. Cameron recule presque comme si elle venait de se brûler, ça me fait sourire à moins que ce soit juste le contexte que je trouve amusant. « Euh… c’est le neveu de mon beau-frère je crois. Insupportable selon ma sœur. » et il repart aussi vite qu’il est arrivé en direction de la salle. La jeune femme s’excuse pour son geste, c’est bien la première fois que je la sens gênée de m’avoir embrassé. « Je crois que c’est un peu tard, elle se fait déjà des films. » dis-je avec un haussement d’épaules.
Retour dans la salle, les discussions vont bon train et notre retour ne suscite pas l’attention, hormis celle de ma sœur à laquelle le gnome vient sûrement de raconter ce qu’il a vu. Son regard se braque aussitôt dans ma direction, je la connais par cœur et prends un air qui se veut innocent, un léger sourire flottant sur mes lèvres. Je pose une main dans le dos de Cameron « Tu vois ? C’est trop tard. Je ne mentais pas en disant que c’est une fouine. » je ris légèrement et ajoute « Elle a peut-être payé le gamin en gâteaux pour qu’il espionne. » plaisanté-je alors que nous retournons nous asseoir. « Après le dîner, on sort rejoindre des amis James et moi, vous vous joindrez à nous ? » propose ma cadette avec un large sourire soulignant son enthousiasme. Je regarde Cameron, l’interrogeant silencieusement sur ce qu’elle pense de cette proposition. « Si vous êtes trop fatigués à cause du décalage horaire et préférez rentrer, je comprends. » elle dit ça sur un ton que je lui connais bien, je lui offre un regard qui en dit long sur ce que je pense de sa manière, presque subtile, de faire.
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MessageSujet: Re: We're walking the wire (Cameal #11) (#)   We're walking the wire (Cameal #11) EmptyDim 24 Sep - 11:34

Ça n’était pas prévu, je n’étais pas sortie de table pour que Neal me rejoigne dans les toilettes, et je n’avais pas non plus prévu de l’embrasser en sortant de ces dernières. Mais en le voyant là, ça a été plus fort que moi, et j’en rêve depuis quelques jours déjà. Je pense m’être retenue assez longtemps, mais de toute façon, je n’y réfléchis pas, je fonds sur lui et me laisse embarquer dans le tourbillon de sentiments qui me dévorent lorsque je suis contre lui. Heureusement, Neal ne me rejette pas, je pense que je l’aurai mal vécu après tout ça. Je ne sais pas exactement ce que ce baiser représente, ni même ce que je représente à ses yeux, je n’ai pas envie d’y réfléchir, ni même de savoir. Je ne suis pas comme toutes ces filles qui n’attendent qu’une chose, être la prunelle des yeux d’un mec, n’importe lequel fera l’affaire. Moi je n’ai jamais appris à aimer, alors je serai bien emmerdée. Et puis je ne suis pas faite pour être en couple avec quelqu’un. Je n’ai jamais essayé, mais j’en suis convaincue. Je reprends connaissance avec le monde réel en entendant une voix d’enfant crier un truc de gosse et me sépare de Neal, m’excusant immédiatement. Je sais pas ce qu’il m’a pris, et je suis pas sûre que ce soit l’endroit ni même le moment pour jouer à ce genre de jeu dangereux. « Euh… c’est le neveu de mon beau-frère je crois. Insupportable selon ma sœur. » A vrai dire, j’en ai bien rien à foutre de qui est ce gnome. Me mordant la lèvre, j’évite soigneusement le regard de mon garde du corps et cherche à nouveau à m’excuser pour mon geste, même s’il en a pris part et que ça n’avait pas l’air de le déranger outre mesure. « Je crois que c’est un peu tard, elle se fait déjà des films. » Il n’a pas tout à fait tord. Nous retournons à table et j’évite soigneusement de croiser le regard de la soeur de Neal, j’ai peur qu’elle me fasse un regard qui en dit long. Mais trop tard, surtout que le gnome a visiblement déjà mis son plan à exécution. « Tu vois ? C’est trop tard. Je ne mentais pas en disant que c’est une fouine. » dit-il en plaçant sa main dans mon dos. « Elle a peut-être payé le gamin en gâteaux pour qu’il espionne. » Je ris un peu, toujours aussi sensible à son humour anglais, et nous retrouvons nos places le temps que le dîner se finisse. Mais c’est sans compter la soeur de Neal qui semble établir un nouveau plan pour arriver à ses fins, nous proposant de sortir boire un verre avec son fiancé après le dîner. « Si vous êtes trop fatigués à cause du décalage horaire et préférez rentrer, je comprends. » dit-elle dans un sous-entendu plus qu’équivoque. Ça m’amuse plus qu’autre chose, je crois que j’en ai fait mon parti. « Pourquoi pas oui, je crois que ça y est je suis quasiment à l’heure anglaise. Mais c’est toi surtout… » Je me tourne vers Neal un léger sourire narquois au bout des lèvres. « Tu dors chez tes parents, faut être sûr que tu as la permission de minuit, Cendrillon. » Je ris un peu, accompagnée de sa soeur qui visiblement est bien heureuse d’avoir trouvé une alliée pour taquiner son cher frère. Le dîner se termine et nous saluons le reste des invités, pour la plupart visiblement ravis d’avoir fait ma connaissance, et quittons le restaurant. Assis à l’arrière de la voiture de James, je jette des regards à Neal et nous échangeons quelques regards complices. C’est plus fort que moi, je le bouffe des yeux, et j’adore sentir son regard sur moi. Je ne rêve que d’une chose, c’est qu’il rentre avec moi ce soir, et qu’il reste dormir près de moi. Mais cette simple pensée me fait dérailler. Faut que j’arrête.
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MessageSujet: Re: We're walking the wire (Cameal #11) (#)   We're walking the wire (Cameal #11) EmptyLun 25 Sep - 13:01

Le sourire de ma sœur alors qu’elle nous voit réapparaitre Cameron et moi laisse peu de doute quant à ses pensées. Le petit gnome cafteur n’est pas étranger à cela et je souligne à la mannequin que j’avais vu juste, il est trop tard. Notre comportement ambiguë, un peu malgré nous a eu tôt fait de mettre la puce à l’oreille de la fouine qui me sert de frangine. J’ai cherché à sauver les apparences jusque là, mais force est de constaté que c’est un échec. Est-ce encore pertinent de nier notre complicité ? Plus qu’une question sur mon comportement c’est sur la dynamique de notre relation que je m’interroge. Mais le moment est mal choisi, j’aurais tout le temps de me poser une multitude de questions plus tard, quand je serai seul face à ce flou que représente les émotions par lesquelles je passe depuis des mois, depuis que je connais Cameron. Nous regagnons nos places et le dîner se poursuit. Ma sœur propose que l’on se joigne à elle et son fiancé pour aller boire un verre avec des amis à eux. Je laisse le choix à l’australienne sur ce qu’elle souhaite faire de la fin de sa soirée, passant outre la petite remarque remplie de sous-entendus faite par ma sœur. Prenant confiance et se sentant plus à l’aise Cameron retrouve son côté taquin, et voilà… elles vont me persécuter à deux. Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? « Je pense pouvoir sortir sans risquer de me transformer en citrouille. » répliqué-je avec le sourire, il y a presque un petit air de défi dans mon attitude, nous verrons bien qui sera le premier à être fatigué. La fin du dîner se passe au mieux, vient l’heure de prendre congé et avec ça de saluer les autres convives. J’ai plaisir à voir que Cameron n’a plus l’air mal à l’aise du tout, au contraire. Cependant il lui reste une petite pointe de timidité que je ne lui connaissais pas, je la trouve adorable. Fais chier.
Comme prévu nous quittons le restaurant en compagnie de ma sœur et son fiancé, lequel sera notre chauffeur puisqu’il ne boit pas d’alcool, jamais. Ceci étant je n’ai pas l’intention de m’alcoolisé ce soir, j’ai bu un peu de vin à table et du champagne c’est déjà pas mal. Durant le trajet je ne peux m’empêcher de glisser mon regard en direction de Cameron, je repense à notre conversation du début de soirée, sa détresse, puis ce baiser plus tard. Tout tourne dans ma tête et nous serions dans un taxi je pense que j’aurais déjà laissé libre cours à mon envie de l’embrasser. Je me contente de nos échange de regards et sourires complices, en quelques jours j’ai la sensation que des choses ont changé pourtant je garde à l’esprit que c’est temporaire, juste lié au contexte particulier de ce temps passé ensemble. Arrivés à destination nous quittons la voiture pour parcourir les quelques mètres qui nous sépare de l’endroit où ma sœur et son fiancé doivent retrouver leurs amis. C’est un endroit réputé de la ville, rien de trop dépaysant pour Cameron. Nous marchons côte à côte, involontairement nos mains se frôlent une fois, puis une seconde j’en profite pour doucement attraper ses doigts avec les miens et finalement prendre sa main. Je sais au fond que c’est une connerie, je débloque mais c’est plus fort que moi. Juste ce soir je vais oublier être son garde du corps, être juste Neal et tant pis si demain ou dans deux jours il faut reprendre le cours de la réalité. Je me fous pas mal que ma sœur voit mon geste, de toute façon elle n’est pas dupe, elle me connaît et elle a comprit plus vite que moi…
Nous entrons dans l’établissement, j’aime l’ambiance qui s’en dégage. Je me penche à l’oreille de Cameron « N’hésite pas à me dire quand tu veux rentrer. Je comprendrais que tu sois fatiguée. » je recule et lui souris, je la taquine en retour de sa petite vanne plus tôt au restaurant. Machinalement mon regard balaye l’ensemble des lieux, c’est vraiment devenu une habitude. Nous rejoignons trois personnes qui attendaient James et ma sœur, les présentations sont rapidement faites et nous nous installons avec eux à la table réservée. Ma cadette, particulièrement déterminée à me taquiner, se tourne vers Cameron « Je te mets au défi de faire danser ce rabat-joie qu’est mon frère. » elle rit, quelle saloperie « Il fait le difficile mais en plus il danse bien ! Monsieur a pris des cours pour… » je fronce les sourcils mon regard suffit à ce qu’elle se taise et prenne conscience que ces détails ne sont pas le bienvenus « Avoir plus confiance en lui. » lâche t’elle pour éviter que la situation soit trop louche. Je hausse les épaules « Elle m’a déjà vu danser. » nous avons même danser ensemble et la suite on la connaît…
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MessageSujet: Re: We're walking the wire (Cameal #11) (#)   We're walking the wire (Cameal #11) EmptyMer 27 Sep - 17:03

Je ne peux m’en empêcher. Je sens que la soeur de Neal m’aime bien, c’est un point pour moi, et je comprends surtout que continuer de taquiner mon frère lui plait bien, alors j’en profite, le traitant de Cendrillon. « Je pense pouvoir sortir sans risquer de me transformer en citrouille. » Je ris en entendant sa réponse, le regard pétillant de malice et de ce petit quelque chose en plus, encore jamais ressenti jusque là. Nous prenons donc le chemin pour le bar, et je ne me retiens pas de regarder Neal dans la voiture, sans faire attention au regard amusé de sa soeur dans le rétroviseur. Une fois garés, nous quittons la voiture et je laisse volontairement traîner ma main librement le long de mon corps, venant frôler les doigts de Neal du bout des miens. C’est finalement lui qui fait cette fois le premier pas en venant se saisir de ma main, glissant ses doigts entre les miens. Je frissonne à ce contact et baisse les yeux pour regarder le sol, souriant pour moi-même. Définitivement, nous ne sommes plus seulement deux personnes qui travaillent ensemble. Je ne sais pas ce que ça donnera lorsque nous rentrerons à Wellington, et je n’ai pas envie d’y penser. Je veux simplement profiter de ces instants avec lui, sans réfléchir, juste les vivre, à fond, sans savoir de quoi demain sera fait. Nous entrons finalement dans le bar lounge, plus agréable qu’une boîte de nuit assourdissante, on s’entend parler, et plus loin les gens peuvent danser. « N’hésite pas à me dire quand tu veux rentrer. Je comprendrais que tu sois fatiguée. » J’arque un sourcil en le regardant, souriante. « Je dois te rappeler que c’est toi qui a dix piges de plus que moi ? » que je lui glisse à l’oreille le plus naturellement du monde, mais sans que personne ne puisse entendre. Je ne tiens pas à ce que tout le monde connaisse mon âge, je peux grappiller quelques années comme ça. Je me sépare de la main de Neal et nous nous asseyons après avoir rejoint leurs amis. C’est là que sa soeur semble vouloir me prendre à partie, me mettant au défi de faire danser Neal. Je souris, parce que je sais déjà comment il danse, et mieux que quiconque d’ailleurs. « Il fait le difficile mais en plus il danse bien ! Monsieur a pris des cours pour… » Je remarque l’arrêt de la phrase et le regard réprobateur de Neal, me mettant la puce à l’oreille. Je penche un peu la tête, curieuse, mais je comprends que je n’aurai rien de plus pour le moment. « Avoir plus confiance en lui. » Bah voyons. « Elle m’a déjà vu danser. » Cette fois je souris en regardant Neal. « Je lui ai pas tellement laissé le choix en même temps. » Je finis par rire un peu avant de poursuivre. « Mais c’est vrai qu’il danse bien. » Je finirai par savoir pourquoi il a pris des cours de danse. Même sous la torture. « On y va maintenant ? J’ai besoin de me défouler ! » Je lui tends la main, large sourire, et dépose ma veste et mon sac sur ma chaise en me levant. « Allez viens fais pas le rabat-joie, c’est pas moi qui le dit c’est ta soeur, montre lui que t’es pas un vieux croulant ! » Je ris et me saisis de sa main pour le tirer avec moi sur la piste de danse. J’adore le regard qu’il pose sur moi et ces instants de complicité qui me semble nous couper du monde. Pourtant nous sommes observés, mais j’en ai bien rien à faire. Je joue avec lui, danse contre lui, cherche son regard qui grimpe en température, ses mains qui me frôlent me touchent. Je me tourne dos à lui et danse sans être trop provocante, je n’en ai pas besoin. Je me tourne finalement et joue du bout des doigts de ma main gauche dans sa nuque, l’autre posée sur son torse, sa main dans le creux de mes reins. J’ai chaud, horriblement chaud, et je meurs d’envie de l’embrasser. Mais j’ai déjà fait le premier pas une fois, faudrait pas abuser non plus.
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MessageSujet: Re: We're walking the wire (Cameal #11) (#)   We're walking the wire (Cameal #11) EmptyJeu 28 Sep - 23:24

Effectivement dix ans nous séparent Cameron et moi. Des fois je ne vois que ça, quand elle joue les gamines capricieuses, et puis dans les moments comme celui-ci je l’oublie. Ce soir je ne réfléchis plus à tout cela, je profite seulement de notre soirée et la bonne ambiance qui règne entre nous pour l’instant. Ma sœur manque de faire une gaffe, révélant presque des éléments de mon passé desquels je voudrais parler moi-même à Cameron si l’occasion se présente. Je n’ai pas honte d’avoir été fiancé, mais je ne suis pas fier de la manière dont je suis parti. J’avoue que la jeune femme a déjà eu le loisir de me voir danser ce qu’elle confirme, affichant un peu plus notre complicité aux yeux des autres. Nous avons toujours caché notre attirance, les moments de rapprochement, sauf depuis que nous sommes à Londres. Sans doute qu’être sur un autre continent aide pas mal, après tout c’est les vacances et il ne pèse sur nous aucune pression professionnelle. Visiblement motivée à relever le défi proposer par ma sœur, Cameron décide qu’il est temps d’aller danser. Evidemment la menace de passer pour un rabat-joie m’est resservie mais ce n’est pas ça qui me décide à me lever. C’est plutôt le sourire qui accompagne sa requête « On dirait qu’une fois encore je n’ai pas vraiment le choix. » c’est directement confirmé quand elle prend ma main et m’embarque avec elle me laissant juste le temps de constater l’air satisfait de ma sœur. Nous rejoignons l’espace réservé aux danseurs, il suffit que Cameron se mette en mouvement et je n’ai plus d’yeux que pour elle. Je ne nie plus le pouvoir d’attraction qu’elle a sur moi, c’est un problème mais en avoir conscience est un premier pas vers le contrôle. Nos jeux de regards s’intensifient, on serait seuls dans la salle le résultat serait le même. Plus rien n’existe autour.
La température monte, c’est inévitable mais nous restons soft, notre attirance se manifestant plus subtilement avec comme une légère retenue. Je crois que ça rend ce jeu encore plus plaisant, Cameron n’a de toute façon pas besoin d’en faire beaucoup pour me faire tourner la tête. Mes mains frôlent son corps, glissent sur elle au rythme de notre danse et finalement je la garde près de moi en posant l’une d’elles dans son dos. Ses doigts sur ma nuque, elle veut me rendre dingue je crois. Nos regards s’accrochent je ne peux résister plus longtemps à me rapprocher d’avantage. Mon souffle contre sa joue, je vais lui chuchoter à l’oreille « Ça fait vieux croulant si je te propose de rentrer ? » je dépose un baiser dans son cou et souris en la sentant frissonner « Crois pas que je sois fatigué… » ce n’est pas le cas, j’ai juste envie d’être seul avec elle et pour une fois je l’assume totalement. Je pense qu’au fond il y a une infime partie de moi qui se retient encore de laisser totalement cours à mon envie. C’est parfaitement ridicule, notre attitude ne trompe pas. Ok voilà une preuve de plus que je suis par moment un vrai crétin. Surtout quand Cameron est dans les environs, en fait. « En fait oublie, on peut rester encore un peu si tu veux. » je ne lui laisse pas le temps de répondre, mes lèvres se posant sur les siennes. Je traine cette envie de l’embrasser depuis l’instant où elle s’est détachée beaucoup trop vite de moi dans ce couloir un peu plus tôt dans la soirée. J’ai conscience que mon comportement est un peu contradictoire, et finalement j’ai tout autant envie de rentrer que quand je retenais ce geste, mais plus pour les mêmes raisons. « Enfin quand je parlais de rentrer… je voulais dire te raccompagner… évidemment. » dis-je en esquissant un sourire qui en dit long.
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MessageSujet: Re: We're walking the wire (Cameal #11) (#)   We're walking the wire (Cameal #11) EmptyVen 29 Sep - 18:36

Une fois contre lui, je profite de notre proximité, parce qu’elle me rassure, au fond. Je joue de mes doigts dans sa nuque et de mes regards toujours plus intenses. Cette trêve est agréable, je ne peux le nier, mais qu’en sera-t-il lorsque nous foulerons à nouveau les terres néo-zélandaises ? Le boulot, la pression, les photographes, la presse à scandale, et tout son passé qui m’est encore inconnu. Je sonde son âme à travers son regard, je me noie même dans ses iris sombres desquelles je suis carrément dingue. Il s’approche, nos joues se frôlent, je sens sa barbe de quelques jours chatouiller ma joue jusqu’à ce qu’il me souffle quelques mots à l’oreille. « Ça fait vieux croulant si je te propose de rentrer ? » Je ris un peu et frissonne au baiser qu’il dépose dans mon cou. « Crois pas que je sois fatigué… » Je lui souris, mutine. « Ça fait surtout très intéressé… » Je vois qu’il ne cherche plus à se cacher, qu’il ne dévie pas les mots ou les pensées pour ne pas avouer ce qui l’anime, et ce n’est pas pour me déplaire. « En fait oublie, on peut rester encore un peu si tu veux. » Je plisse un peu les yeux, il ne sait pas ce qu’il veut, et je ne peux pas vraiment l’y aider. Ou peut-être que si après tout. Mais avant même que je n’ai essayé de le dissuader de changer d’avis, il vient chercher mes lèvres et je fonds totalement, soupirant même contre les siennes. Ma langue cherche la sienne, presque timidement, intensifiant un peu le baiser sans en faire trop, par peur sûrement de voir décupler nos envies. Ma main glisse de sa nuque à sa joue, ses cheveux, tout y passe, je meurs d’envie qu’il me fasse l’amour, mais ce n’est pas l’endroit, et je crois dire sans trop me tromper que la soeur de Neal nous espionne. Nous mettons un terme à ce baiser et je soupire légèrement, me mordant la lèvre inférieure pour me raviser de me jeter à nouveau sur ses lèvres. « Enfin quand je parlais de rentrer… je voulais dire te raccompagner… évidemment. » Je ne peux m’empêcher de lâcher un petit rire amusé. « Me raccompagner oui. Avant de repartir dormir dans ton lit d’adolescent chez tes parents. » Je secoue un peu la tête et me hisse un peu pour déposer un baiser sur ses lèvres sans chercher à me retenir. Juste un baiser. Et je me retourne, croisant le regard de la soeur de Neal, avant de reposer le regard sur mon apollon. « On boit un verre avant ? » Je me saisis de sa main et nous retournons auprès du groupe d’amis. Les regards complice de sa soeur sont adorables, je ne peux le nier. Nous buvons un verre et prenons part aux conversations, sans oublier de continuer de nous bouffer du regard. Ma main glisse sur sa jambe l’air de rien, caressant sa cuisse de haut en bas. Une fois mon verre terminé, je me tourne vers Neal et m’approche pour approcher mes lèvres de son oreille. « On a fait acte de présence, et j’ai très envie que tu me fasse l’amour toute la nuit… On rentre ? » Comment déstabiliser un homme en une fraction de seconde.
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MessageSujet: Re: We're walking the wire (Cameal #11) (#)   We're walking the wire (Cameal #11) EmptySam 30 Sep - 18:44

A cet instant Cameron doit avoir un peu de mal à me suivre, mais finalement ce n’est pas le plus important. Proposer de rentrer fait effectivement très intéressé, et je ne vais pas jouer l’innocent. Mais si je me ravise ça n’a rien à voir avec de l’indécision. La seule chose à retenir c’est que je lâche prise et m’autorise à embrasser la jeune femme alors que nous ne sommes pas seuls, bien au contraire. Je sais que ma sœur nous épie probablement mais je m’en fous, d’autant plus qu’elle nous a déjà grillé depuis le début. Je pense ne pas trop m’avancer en disant que Cameron devait en avoir tout autant envie que moi étant donné la manière dont elle prolonge cet échange. Je lui suis reconnaissant de ne pas trop faire monter d’avantage la température, ça peut vite devenir très électrique entre nous et pas seulement lorsqu’il s’agit de se prendre la tête. Ses gestes trahissent son désir, je le partage totalement mais tout en gardant dans un coin de mon esprit que si je suis là c’est aussi pour passer du temps avec ma sœur. Raison de plus pour mettre fin à ce baiser même si le prolonger encore ne m’aurait pas déplu. Je nuance mes propos quand au fait de rentrer avec elle, jouant sur les mots en sachant que ça ne dupe pas Cameron. « Exactement. Sauf que mon lit d’ado a été remplacé par un clic-clac. » inconfortable au possible d’ailleurs, mais je fais avec. Ou sans confort, tout dépend du point de vue. Je souris, elle m’embrasse à nouveau et je crois que j’aime un peu trop cette dynamique entre nous. Un regard en direction de la table que nous avons quitté auparavant et bien évidemment ma sœur n’en a pas raté une miette. Je hoche la tête « Oui, pas le choix sinon je vais en entendre parler pendant des lustres. Même si déjà… enfin bref. » je lève les yeux et nous rejoignons la table.
« Je le savais ! J’avais raison. » voilà ce que crie le regard de ma sœur quand je me rassois, je hausse un peu les sourcils et feint l’innocence comme si je n’y étais pour rien dans ce revirement de situation. Bah voyons ! « Je ne suis pas un rabat-joie je l’ai prouvé, mais on ne vous a pas beaucoup vu danser, vous. » dis-je avec un sourire en coin en regardant tour à tour les autres personnes autour de la table. L’ambiance est bonne, les conversations s’enchainent, et c’est agréable de pouvoir agir sans avoir à faire attention à ce que mes gestes à l’égard de Cameron ne soient pas trop ambiguës. Nous ne nous cachons pas, et même si je sais que je ne dois pas m’y habituer j’apprécie ce moment. Ses caresses tendent à me déconcentrer brièvement par moment, mais ce n’est rien à côté de ce qu’elle me murmure à l’oreille. Heureusement que j’avais fini de boire parce que dans le cas contraire j’aurai probablement avaler de travers. Là elle fait fort, très fort et je réponds, chuchotant à mon tour « Demandé comme ça je ne vois pas bien comment je pourrais refuser. » j’embrasse sa joue au passage et me redresse, prêt à me lever « On va y aller pendant qu’il y a encore des taxis. ». Le temps de saluer tout le monde et de prendre congé, quelques minutes plus tard nous sommes à l’extérieur du bar et chanceux que nous sommes un taxi est libre. Une fois à bord, commençant à connaître Miss McKenzie je m’approche et lui dis à l’oreille « Tu penses pouvoir te tenir tranquille ? Faut pas choquer ce pauvre chauffeur londonien. » je l’embrasse furtivement avant de me remettre à ma place.
Ce jeu de regards entre nous est peut-être plus excitant encore que si nous nous étions sautés dessus à l’arrière de ce taxi. Il s’arrête juste devant l’hôtel de Cameron, je règle la course et nous descendons, je prends sa main dans la mienne. La tension monte alors que nous traversons le hall jusqu’à l’ascenseur, elle continue son ascension une fois dans ce dernier, et si je meurs d’envie de me jeter sur ses lèvres je n’en fais rien. Les portes s’ouvrent, je fais deux pas dans le couloir et m’arrête en souriant. Cameron me regarde avec un air intriguée, se demandant probablement à quoi je joue et je souris « T’as pas changé d’avis ? » j’arque un sourcil, le regard malicieux. A priori non. A peine le seuil de sa chambre d’hôtel franchit je fonds sur ses lèvres avant de la soulever pour l’emmener jusqu’à ce lit sans doute mille fois plus confortable que ce foutu clic-clac chez mes parents. Je m’y assois sans perdre le contact avec les lèvres de Cameron, mes mains glissant sur ses épaules pour la débarrasser de sa veste. J’ai terriblement envie d’elle, ce n’est pas la première fois, et pourtant c’est différent.
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