AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


vous voulez vivre à center bay ? sans trop payer ?
cette colocation devrait vous ravir !

jouer de la musique est votre passion, venez rejoindre ce groupe de musique.
Le Deal du moment :
Tablette 11″ Xiaomi- Mi Pad 6 global version ...
Voir le deal
224.97 €

 

 can we date again ? [luker #19]

Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: can we date again ? [luker #19] (#)   can we date again ? [luker #19] EmptyLun 18 Sep - 20:12

Je commence à reprendre confiance en moi, peu à peu, mais la pente est dure à remonter, surtout sans la femme que j’aime. Je la sais chez son frère, avec notre fils, mais j’imagine surtout qu’elle se laisse le droit d’aller voir ailleurs. Elle en serait totalement légitime, mais cette simple pensée me retourne le ventre. La dernière fois que j’ai vu Lukas, c’était quand Noa est rentrée, et heureusement qu’elle était là, parce que je n’aurai clairement pas tenu le choc. Les jours se succèdent et je reprends du poil de la bête. Il m’a fallu quelques semaines après le retour de Noa pour calmer mes angoisses vis à vis de mes enfants, mais heureusement, Kenzo est là pour veiller sur sa soeur et sur moi. Je sais que c’est aussi difficile pour lui, mais il est beaucoup plus fort qu’il ne laisse sembler. Je recommence à manger, comme un moineau mais régulièrement, je crois que c’est le plus important. J’ai remis les pieds au boulot, mais je n’ai pas encore réussi à virer Heaven. La seule chose que j’ai réussi à faire, c’est la mettre au standard, histoire de ne pas l’avoir dans les pattes toute la journée. Ce n’est pas de sa faute à elle si j’ai flanché, si je l’ai laissée me corrompre. Mais chaque fois que je pose mon regard sur elle, je revois les yeux de Lukas lorsqu’elle a compris, et je me sens comme la dernière des merdes. Alors pour mon bien-être et celui de ma putain de maladie, il est plus judicieux qu’elle ne reste pas dans mes pattes.

Notre seul contact avec mon ex-petite amie, ce sont les sms que nous nous envoyons de temps en temps, lorsque je prends des nouvelles de Lenny, qu’elle m’envoie des photos. Je peine encore à trouver le moyen de discuter avec elle, je la sens encore fuyante, et c’est légitime. Ce midi, je sens l’envie de l’inviter à dîner, j’ai besoin de la voir, de lui montrer à quel point je me bats, pour elle, pour notre fils, pour nous. Remonter la pente, je ne le fais pas pour moi, mais pour elle. Mais ça, je ne lui dirai pas. Je lui envoie donc un message pour l’inviter à dîner, dans le restaurant où nous avions l’habitude de dîner toutes les deux pour les grandes occasions. J’attends sa réponse, impatiente, tournant en rond jusqu’à ce que mon téléphone sonne. Elle accepte, et je sens une chaleur immense s’immiscer en moi. Enfin, je vais avoir une chance de lui prouver que je peux faire les choses bien.

Un peu avant vingt heures, j’arrive au rendez-vous vêtue d’un tailleurs élégant mais suffisamment ample pour cacher les kilos que j’ai perdu pendant cette longue période de dépression. Je prends place à la table que j’ai réservée, que le serveur m’indique en m’y accompagnant. Lukas ne devrait plus tarder, je ne sais pas si elle viendra avec Lenny. Au fond de moi je ne l’espère pas, même si j’aime mon fils et qu’il me manque, je voudrais vraiment pouvoir passer un moment seule avec Lukas. Lorsqu’elle arrive et que mon regard croise sa silhouette au fond du restaurant, je sens mon coeur s’emballer. Elle est là. Je lui souris et me lève pour l’accueillir, ne sachant pas tout à fait comment me comporter. « Merci d’être venue. Tu es magnifique. » Un sourire et je m’approche, fébrile, pour la serrer contre moi dans une étreinte lourde de sens, me concernant.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: can we date again ? [luker #19] (#)   can we date again ? [luker #19] EmptyLun 18 Sep - 23:23

❝ Can we date again… ? ❞
Parker & Lukas


Mon portable vibre sur le bureau en bois que j’occupe dans l’open space du commissariat Central. Je sursaute, se pourrait-il que mon frère ait un problème avec Lenny ? Non, c’est Parker. Ça me rassure. Je lis prestement, une invitation à dîner. Oh… si je saute de joie le premier quart de seconde, je me souviens vite que je lui en veux, et qu’elle n’est pas la seule à qui j’en veux. Parviendrais-je à passer au-dessus du visage de Heaven qui se superpose à celui de ma femme à chaque fois que je la regarde ? Je dois faire un effort, et laisser mon fils, ce soir…
Je préviens déjà ma brigade qu’il est hors de question que je ne fasse la nuit, mais ils sont au courant, enfin surtout mon boss, qui ne m’impose qu’un mi-temps, il sait que je dois rester près de Lenny et m’encourage pourtant à le laisser de temps en temps. Il m’autorise même à checker la petite caméra au-dessus du lit de mon fils et à garder le baby phone au besoin. Il n’a pas eu de gosse et son âge fait qu’il m’a prise sous son aile très tôt. Quand j’ai fait mes premiers pas dans ce commissariat. Têtue, un peu rebelle, révoltée, une anticonformiste, tout comme lui, ça ne pouvait que lui plaire.
Je rentre chez moi à la fin de mon service. « Bonjour mon amour. Bonjour mon cœur… » Je fond littéralement sur mon petit bout qui joue assis sur la couverture, près du canapé, envoyant valser ses cubes et ses jouets, maladroitement pour le moment, mais c’est normal. Je passe un long moment à jouer avec lui, et informe par la suite mon frère que je dois sortir. Ça ne le dérange pas, il a beaucoup de boulot. « Tu évites de ramener des filles sous le nez de ton filleul, il a encore le temps avant de trouver les autres plus intéressantes que moi, vu ? » Je crois qu’il a compris et il en rit encore. Petit con qu’il est ! Je vais prendre une douche et en sors en serviette. « Ne cherche plus, c’est cette tenue là qu’il te faut ! » « Tu m’as fait peur… » Il m’indique une autre tenue. Autrement plus sexy, il se fout de ma gueule en plus ? Un tailleur noir, des talons aiguilles, sans chemise. « Le message c’est pas que je compte la ramener à l’arrière de ma bagnole après le resto Théo… » Il rit, encore une fois, taquin, en me sommant de quelques compliments. J’ai l’air d’être canon. Mouais. Je m’attache les cheveux, et les détache, je ne sais pas comment me coiffer, si ce n’est quelques mèches bouclées, pour donner un style différent, et me maquille sans que ça ne soit outrageant mais souligne tout de même mes yeux clairs. Une fois prête, j’attrape ma pochette, embrasse une dernière fois mon fils en caressant ses cheveux blonds, il dort à poings fermés.
Je rejoins Parker au restaurant indiqué, apparemment elle est en avance. Je demande ma table et un homme m’indique la direction. Je retrouve la mère de mon fils, ayant repris couleurs et formes, un peu, et j’en ressens tout un chamboulement à l’intérieur. « Bonsoir. » « Merci d’être venue. Tu es magnifique. » Je lui souris, tendrement, et elle me prend dans ses bras. Je me vois dans l’obligation et le bonheur de répondre à son étreinte, passant une main délicate dans son dos, sentant avec bonheur qu’elle ait repris quelques formes, encore que… Mon pouce s’attarde sur son flanc et je prends place face à elle. « Tu as l’air d’être un peu plus en forme. Tu as l’air… d’une femme d’affaires. » A nouveau. Le sommelier vient nous demander si nous avons fait notre choix pour le vin et je laisse Parker faire son choix. Après tout, elle a toujours eu le goût plus sûr que moi concernant ces choses-là. J’aime le vin, en cuisinant, face à un bon film, mais Parker sait de quoi elle parle. « Il y a quelque-chose de nouveau dans ta vie ? » Entre mes lèvres, d’une voix douce. Nous n’avons jamais eu besoin de parler très fort pour parler, pour communiquer, même si le ton monte très vite pendant une dispute. Mais le reste du temps, nous discutons plutôt en susurrant. « Je te trouve très belle moi aussi… » Buvant une gorgée de vin. Je me sens bien, moins stressée que je ne le pensais, je me sens surtout en confiance, et ça ne m’était pas arrivé depuis longtemps.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: can we date again ? [luker #19] (#)   can we date again ? [luker #19] EmptyMer 27 Sep - 17:05

J’ai l’impression de voir une apparition divine, elle est magnifique et même si je n’ai jamais douté de son charisme et de sa beauté, j’ai l’impression de la redécouvrir ce soir, et ça me fait un bien fou. « Bonsoir. » C’est avec un large sourire que je l’accueille, ne me gênant pas pour la prendre délicatement dans mes bras, sentant avec plaisir qu’elle me rend cette étreinte sans rechigner. Une fois fait, nous prenons place l’une en face de l’autre alors que je la dévore déjà des yeux, sourire au coin des lèvres. Je dois avoir l’air sans doute un peu folle. « Tu as l’air d’être un peu plus en forme. Tu as l’air… d’une femme d’affaires. » Je lui souris d’avantage et hoche très légèrement la tête. Mais avant que je n’ai eu le temps de dire quoi que ce soit, le serveur nous propose la carte des vins. J’hésite un instant, je n’ai pas bu depuis un moment, je vais juste faire attention. Je commande pour nous deux comme j’en ai toujours eu l’habitude, du vin blanc, plus sucré et plus doux. Deux verres seulement. La bouteille incite à boire d’avantage. Je dois me montrer raisonnable face à elle. « Il y a quelque-chose de nouveau dans ta vie ? » « Disons qu’il y a du mieux. » Nouveau sourire. « Je te trouve très belle moi aussi… » Mon regard lové dans le sien, je m’imprègne de cet instant l’espace d’une seconde. « Merci. » J’ai tellement envie de l’appeller chérie, mon amour, comme je le faisais avant, comme un réflexe, mais je me retiens, même si c’est difficile. « J’ai repris le boulot, depuis presque trois semaines. J’ai restructuré une bonne partie de mon équipe, pour le moment ça fonctionne plutôt pas mal. » Mon index glisse sur le rebord de mon verre pendant que mon regard alterne entre ce dernier et le regard de la femme que j’aime. Je n’ai pas volontairement mentionné Heaven mais j’ai besoin qu’elle sache que j’ai tenu promesse. « Tu verrais ma nouvelle assistante, la pauvre. Elle a du mal à prendre ses marques. » Je ne précise pas qu’elle n’est pas à mon goût, je ne voudrais pas qu’elle imagine que j’en fais des caisses pour la rassurer. « Je reprends du poil de la bête comme tu vois. » Penchant légèrement la tête sur le côté, plissant légèrement les yeux. « Comment va mon adorable fils dis moi ? Quels sont les progrès depuis que je l’ai vu la dernière fois ? » Je la laisse me raconter la vie de notre petit mec, souriant chaque fois qu’elle énonce une nouvelle phrase. « J’ai hâte de le voir. Et toi alors, comment vas-tu ? » Je tends le bras pour glisser le bout de mon index sur le côté de sa mâchoire sur laquelle se trouve une petite blessure, plutôt bien camouflée, mais on me la fait pas à moi. « Tu as repris le boulot ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: can we date again ? [luker #19] (#)   can we date again ? [luker #19] EmptyMer 27 Sep - 22:53

❝ Can we date again… ? ❞
Parker & Lukas


Les regards qu’elle me lance ne trompent pas. Je lui plais et pour être tout à fait honnête, ça me rassure. C’est dingue comme il m’est facile de perdre toute confiance en moi, ça n’est pourtant pas ce à quoi on s’attend en me voyant. Je sais que Parker pense que je suis solide, plus qu’elle, c’est peut-être vrai au fond, mais je ne suis pas aussi forte que ce qu’elle peut penser. Je me contente de me taire, paraître faible m’a toujours été refusé et depuis j’ai peur. Je suis tétanisée. Peur de ne pas savoir éduquer mon fils, peur de ne pas le rendre heureux, peur qu’il lui arrive quelque-chose, peur que Parker ne me trouve pas aussi attirante que Heaven. Tout un tas de questions qui me bouffent la vie et me rongent la tête. « Disons qu’il y a du mieux. » Oui, je le vois, et son sourire, ses yeux pétillants, qu’est-ce-que ça avait pu me manquer ! C’était même totalement injuste de manquer d’elle à ce point-là. [color:33b8=# cc6666]« J’ai repris le boulot, depuis presque trois semaines. J’ai restructuré une bonne partie de mon équipe, pour le moment ça fonctionne plutôt pas mal. » « T’as viré la petite stagiaire ? T’abuses, je l’aimais bien elle ! » Je fais de l’humour, mais j’aimais bien sa petite stagiaire qui tremblait à chaque fois qu’elle entendait les talons de Parker claquer sur le sol, elle détalait comme une petite souris apeurée, et ça me faisait marrer, pardon. Je suis un peu sadique à mes heures perdues. Il fallait cependant avouer qu’au moins, elle, elle n’aurait jamais osé poser un regard un peu déplacé sur Parker et remplissait son boulot mieux que personne ! « Tu verrais ma nouvelle assistante, la pauvre. Elle a du mal à prendre ses marques. » « Tant qu’elle est moche c’est qu’elle est faite pour le poste. » Je laisse trainer ça comme ça, ni vu ni connu mais je ne comprends toujours pas, comment elle peut laisser trainer Heaven autour d’elle ? OK, elle est douée dans son boulot mais des boites qui ont besoin de ses compétences ça doit courir les rues, non ? « Comment va mon adorable fils dis moi ? Quels sont les progrès depuis que je l’ai vu la dernière fois ? » Elle est sure ? Je suis intarissable sur le sujet ! « Et ben… » Je souris, pour moi-même. Et prends mon téléphone pour lui montrer la dernière vidéo que j’ai faite de lui en train d’éclater de rire. « Ca lui arrive à chaque fois que je fais ce bruit là où que je lui lance mes fringues quand je m’habille. Le bruit du micro-ondes aussi, ça le fait beaucoup marrer, va comprendre pourquoi. » Je ne peux m’arrêter de parler de mon fils et lui met la vidéo en direct de son petit lit. Il dort, il est tard pour lui. « Il tient assis tout seul, il fait des tas de petits bruits, il tape des mains et il a déjà un fort caractère. Je pense que l’adolescence se profile… » Je ris, pour moi-même, mais aussi pour nous deux parce que je me sens bien ses côtés. Je suis tellement seule quand elle est loin de moi, je me sens tellement perdue… « J’ai hâte de le voir. Et toi alors, comment vas-tu ? » Je repose mon téléphone, le met en veille et repose mes coudes sur la table pour y poser mon menton en évitant son regard. « Je fais ce que je peux… » Mais c’est dur sans toi, sauf que je ne peux pas lui répondre ça. Soudain, ses doigts glissent sur mon visage et mon corps se voit parcouru d’un frisson. « Tu as repris le boulot ? » « Je… Oui, à mi-temps, dans un premier temps. » Je recule mon visage parce que je ne me contrôle pas. « Je ne confie Lenny qu’à mon frère et encore, pas sans lui répéter dix fois les mêmes choses avant de partir. Je bosse autant que je peux depuis la chambre d’hôtel. » Je ne suis pas encore prête à m’en séparer toute une journée et lui non plus de toute façon, Lenny pleure pas mal quand je ne suis pas là, et pourtant, il faut en passer par là. « Tu m’en veux toujours ? » Pour l’avoir oubliée, négligée, tout ça. Je me demande encore pourquoi je suis la première à lui poser la question mais c’est un fait. « Excuse-moi de te poser la question mais… tu as revu Heaven ? Elle est toujours près de ton bureau ? » La jalousie me ronge, je dois lui poser la question, tout en jouant tendrement avec ses doigts en en entremêlant les nôtres.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: can we date again ? [luker #19] (#)   can we date again ? [luker #19] EmptyJeu 28 Sep - 14:11

Lukas me demande des nouvelles, où j’en suis. Elle semble avoir remarqué que je vais mieux, et ça me fait plaisir, parce qu’avant même de le faire pour moi, je le fais pour elle. Parce que ma vie sans la sienne dans les parages, ce n’est plus une vie. J’en ai pris conscience beaucoup trop tard. « T’as viré la petite stagiaire ? T’abuses, je l’aimais bien elle ! » Je souris et secoue la tête à la négative. « Non, c’est une des seules que j’ai gardées. Elle fait pas mal de conneries mais elle est gentille. » C’est vrai qu’elle a encore beaucoup de choses à apprendre, et je lui fais toujours aussi peur, mais je crois qu’il n’y a pas grand monde autour de moi dans les bureaux de BMW qui ne me craint pas ou à qui je ne fais pas peur. Hormis Heaven. Evidemment. Je lui place d’ailleurs mine de rien que j’ai changé d’assistante, puisque c’est ce qu’elle voulait. « Tant qu’elle est moche c’est qu’elle est faite pour le poste. » Je penche un peu la tête sur le côté, sentant toute la rancoeur de la jeune femme sur mon adultère. Mon coeur se serre un peu mais je choisis de ne pas répondre à ce petit affront volontaire. « Elle a les dents du bonheur. » Ce simple détail suffit à faire comprendre à Lukas qu’elle n’est pas à mon goût. J’ai toujours détesté les filles qui avaient un trou au milieu de leur dentition, ça a tendance à me rebuter totalement. J’adresse un regard complice à Lukas, qu’elle me rend, visiblement amusée par le détail que je viens de lui donner. Sans tarder je lui demande des nouvelles de Lenny, et je vois son regard s’illuminer immédiatement. Je regarde la vidéo et mon sourire s’étire jusque derrière mes oreilles. Il rit, il est adorable. Elle m’explique que ça arrive dans des moments plutôt particuliers, ce qui me fait rire d’ailleurs. Le micro-ondes. Ce gosse est aussi étrange que l’est sa mère. Les chiens ne font pas des chats. « Il tient assis tout seul, il fait des tas de petits bruits, il tape des mains et il a déjà un fort caractère. Je pense que l’adolescence se profile… » Je ris à nouveau en secouant la tête. « Il va faire des ravages à l’adolescence, va falloir se préparer… » Ça changera de Kenzo qui a toujours été extrêmement sage. Une fois les vidéos de Lenny terminées, je demande à la femme de ma vie de me dire comment elle va, sa réponse n’est pas très précise, elle reste en suspension. Je crois comprendre qu’elle a repris le boulot, c’est une bonne chose, du moins j’imagine. « Je… Oui, à mi-temps, dans un premier temps. » Elle se recule un peu pour que je retire ma main, je saisis le message et la repose sur la table, avec un léger pincement au coeur. « Je ne confie Lenny qu’à mon frère et encore, pas sans lui répéter dix fois les mêmes choses avant de partir. Je bosse autant que je peux depuis la chambre d’hôtel. » Hochant la tête, je garde mon regard ancré au sien pour l’écouter avec grande attention. « Tu m’en veux toujours ? » Je plisse cette fois les yeux, pas sûre de comprendre sa question. Je secoue la tête légèrement et viens me saisir de ses mains sur la table. « Lukas non… c’est pas à toi que j’en veux. C’est à moi. » Et c’est d’autant plus difficile à gérer. « Excuse-moi de te poser la question mais… tu as revu Heaven ? Elle est toujours près de ton bureau ? » Je me pince un peu les lèvres, parce que c’est évident que sa question me fait mal au coeur et me ronge. « J’ai été obligée de discuter avec elle à mon retour, pour lui expliquer que je ne pouvais pas la garder. Elle est au standard pour le moment le temps pour moi de lui trouver une autre place similaire dans une autre boîte. Je la croise seulement le matin en arrivant et le soir en partant. » J’entremêle mes doigts aux siens et cherche son regard du mien. Une fois accroché, je lui dis d’une voix calme et posée. « Lukas, je sais que tu la détestes mais c’est pas elle le problème. C’est moi. Je voudrais vraiment que tu comprennes ça. Elle a rien fait de mal, c’est moi qui ai flanché et commis l’irréparable. » Je ne suis pas sûre que mon discours change grand chose sur la vision que Lukas a d’Heaven, mais peu importe, la blonde ne fera bientôt plus partie de ma vie. Je soupire un peu et baisse cette fois les yeux pour regarder nos mains. « Tu me manques. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: can we date again ? [luker #19] (#)   can we date again ? [luker #19] EmptyJeu 28 Sep - 17:46

❝ Can we date again… ? ❞
Parker & Lukas


« Non, c’est une des seules que j’ai gardées. Elle fait pas mal de conneries mais elle est gentille. » Je souris pour moi-même. Elle doit en faire un paquet des conneries en croisant le regard de ma femme, parce que non seulement il peut être glacial mais je sais aussi que n’importe qui se retrouve complètement tétanisé quand il s’agit de remettre les choses à leur place. Parker n’est pas délicate, elle a toujours été franche et directe et ce n’est pas autrement qu’elle aurait pu franchir le seuil de la réussite. Parker était au sommet il n’y a pas si longtemps et elle n’y a pas toujours été. J’étais plutôt parmi ces gens-là, moi aussi quand elle m’a rencontré, et elle, faisait partie des gens modestes, et peu fiers de sa condition. Sa réussite, elle ne le doit qu’à elle-même. Je suis toujours en train de l’admirer, et je me rends compte que mon amour pour elle est en grande partie de la fierté de la femme qu’elle est devenue. Je prends sur moi pour rester distante, non pas froide mais correcte, face à elle, parce que je meurs d’envie de la retrouver dans la plus stricte intimité, sauf que je ne peux plus être ce genre de femmes, je suis maman. Les emmerdes, j’y ai toujours foncé tête baissée et avec fierté, mais là… « Elle a les dents du bonheur. » « Alors garde-là ! » Je ris, encore une fois, parce que je pense que l’humour et la complicité seront nos meilleurs alliés, et que j’ai besoin de retrouver ça avec elle. Je suis encore une enfant, l’enfant au fond de moi qui ne grandira au fond jamais, mais je ne peux plus me permettre de le laisser prendre le pas sur moi-même. La femme que je suis, tout du moins la maman. J’ai toujours fais des choix déplorables de toute façon. Il suffit de voir où j’en suis à présent. « Il va faire des ravages à l’adolescence, va falloir se préparer… » « On avait bien dit que le discours moralisateur il était pour toi ? Et que la crise de nerfs parce que mon fils ne s’intéresse plus qu’à moi et moi seule était pour moi ? » Encore un peu d’humour, j’ai tellement envie de la retrouver. Près de moi, côte à côte à éduquer un enfant que nous avons presque fait toutes les deux… Bon, OK, je l’ai fais un peu toute seule, mais elle l’a assumée encore mieux que si c’était le sien. Les liens du sang ne valent pas grand-chose, je sais de quoi je parle.
« Lukas non… c’est pas à toi que j’en veux. C’est à moi. » « Oui, mais en dehors de ça ? Tu disais que je n’y étais pas pour rien dans tout ça, et j’ai compris que tu avais raison. J’aimerais savoir ce qu’il en est. J’ai compris mes erreurs Parker. Mais je suis toujours maman. » Je vais changer, lâcher un peu mon fils pour ne plus faire souffrir Parker. Ce n’est pas de la jalousie mal placée qu’elle avance, au contraire, c’est légitime. Et c’est à moi de trouver le bon équilibre. « J’ai été obligée de discuter avec elle à mon retour, pour lui expliquer que je ne pouvais pas la garder. Elle est au standard pour le moment le temps pour moi de lui trouver une autre place similaire dans une autre boîte. Je la croise seulement le matin en arrivant et le soir en partant. » « J’ai aucun droit de te demander ça, c’est ridicule… » Me reculant avec un rictus cynique pour moi-même, je me déteste autant que j’ai peur de la réponse. « Lukas, je sais que tu la détestes mais c’est pas elle le problème. C’est moi. Je voudrais vraiment que tu comprennes ça. Elle a rien fait de mal, c’est moi qui ai flanché et commis l’irréparable. » « Arrête de la défendre Parker putain. Tu vas pas me faire croire que c’est toi l’a coincée dans un coin. Elle bavait depuis le début, elle a juste profité de la situation et elle savait très bien que ça allait mal entre nous. Et tu sais comment on appelle ce genre de filles ? Des salopes. Et là t’as un bel exemple. » Je ne m’énerve pas, je le dis, toute italienne que je suis. Je suis nerveuse et jalouse, terriblement jalouse. Et je persiste à dire que ce n’est pas de la faute des deux, mais bel et bien à au moins 70% la faute de l’autre avion de chasse. Quand je commence à faire des maths, ce n’est bon pour personne.
« Tu me manques. » Ses mains dans les miennes, ou les miennes dans les siennes. Je ne sais pas trop, mais toujours est-il que je suis incapable de faire la part des choses. « Toi aussi… Je me sens seule… je me sens vide… Et je trouve pas de solution. » Fuyant Parker du regard tout en caressant ses doigts des miens. « Même au boulot je pense qu’à toi, y a rien qui parvient à me sortir tes yeux de la tête. » Ses beaux yeux clairs, entre le bleu et le vert, selon le temps qu’il fait. Ce regard qui me rassurait et dans lequel j’aimais grandir, me voir et m’abandonner. « Comment vont les enfants ? » En fait, je le sais très bien, j’ai au moins un message par jour, si ce n’est plus, de la part de Noa. Le serveur nous interrompt pour prendre les commandes, je l’attends au tournant. Elle doit manger, se reprendre, elle le sait.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: can we date again ? [luker #19] (#)   can we date again ? [luker #19] EmptyVen 29 Sep - 18:39

« On avait bien dit que le discours moralisateur il était pour toi ? Et que la crise de nerfs parce que mon fils ne s’intéresse plus qu’à moi et moi seule était pour moi ? » Je ris un peu, ça l’arrange bien de voir les choses de cette manière, mais ça me fait surtout plaisir parce que ça insinue que j’ai réellement ma place dans la vie de Lenny. Je sais qu’elle me le répète souvent, mais j’ai visiblement encore besoin de l’entendre, de le sentir. Et ce genre de petite phrase me fait beaucoup de bien, mine de rien. « On va dire ça oui. » Nous jouons avec nos mains jusqu’à ce qu’elle me demande si je lui en veux toujours. Je fronce les sourcils et secoue la tête. Non, bien sûr que non. « Oui, mais en dehors de ça ? Tu disais que je n’y étais pas pour rien dans tout ça, et j’ai compris que tu avais raison. J’aimerais savoir ce qu’il en est. J’ai compris mes erreurs Parker. Mais je suis toujours maman. » Je me pince un peu les lèvres, gardant mon regard sur nos mains avant de la regarder à nouveau. « Lenny est plus grand, il a dépassé l’âge de Wyatt, j’imagine que ça va changer oui… Mais j’ai été idiote de pas en discuter avec toi, je me suis dit que ça passerait et j’ai pété un plomb. C’est moi. » Je soupire un peu, je m’en veux d’avoir trompé la femme que j’aime, bien sûr. Et si je lui ai remis quelques tords dessus, les miens sont quand même plus importants.

C’est alors qu’elle me demande ce que j’ai fait d’Heaven. Je me suis promis de lui dire la vérité, et c’est ce que je fais. Les bonnes résolutions, il faut les tenir. « J’ai aucun droit de te demander ça, c’est ridicule… » Je soupire un peu et tente de lui expliquer qu’au final, Heaven n’y est pour rien. C’est moi qui aurait dû l’envoyer balader plutôt que de succomber à ses avances. « Arrête de la défendre Parker putain. Tu vas pas me faire croire que c’est toi l’a coincée dans un coin. Elle bavait depuis le début, elle a juste profité de la situation et elle savait très bien que ça allait mal entre nous. Et tu sais comment on appelle ce genre de filles ? Des salopes. Et là t’as un bel exemple. » Je soupire un peu. Au fond elle a un peu raison, Heaven en a profité, elle n’attendait que ça. Mais j’aurai très bien pu la repousser comme je le faisais depuis qu’elle est arrivée. Un silence s’installe et je le brise en lui avouant qu’elle me manque. Je n’ai trouvé que ça, et c’est la stricte vérité. « Toi aussi… Je me sens seule… je me sens vide… Et je trouve pas de solution. » Je la regarde alors qu’elle, elle fuit mes yeux volontairement. « Même au boulot je pense qu’à toi, y a rien qui parvient à me sortir tes yeux de la tête. » Je souris, pour moi, et parce que ça me fait un bien fou d’entendre ces choses là de sa bouche. L’espoir n’est pas vain alors. Peut-être que je vais y arriver. La reconquérir, lui redonner confiance, comme avant. « Comment vont les enfants ? » Je lui souris un peu, je sais qu’elle communique beaucoup avec Noa, elle me la fera pas à moi. « Noa prend le dessus petit à petit. Je crois que vos discussions l’aident beaucoup. J’essaie aussi d’être plus présente pour elle, passer du temps rien que nous deux pour essayer de resouder nos liens. Et Kenzo est égal à lui-même, il a été vraiment touché par ce qui est arrivé à Noa, il ne la lâche plus. » Je ris un peu et le serveur vient prendre nos commandes. Je n’ai même pas pris le temps de regarder. Rapidement je regarde la carte et choisis une salade végétarienne. J’ai repris à manger à peu près équilibré, mais c’est pas toujours facile, je saute facilement un repas ou deux. Une fois commandé, je repose mon regard dans le sien. « Tu as des dossiers intéressant au boulot ? J’espère que Mancini te surveille correctement, sinon il aura à faire à moi ! » Je ris un peu et garde mon regard ancré au sien, pour mon plus grand plaisir.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: can we date again ? [luker #19] (#)   can we date again ? [luker #19] EmptySam 30 Sep - 0:27

❝ Can we date again… ? ❞
Parker & Lukas


Si une chose a toujours été claire et précise pour moi, c’est bien le rôle que devra jouer Parker pour cet enfant, et c’est celui de sa mère. Autant que je le suis. Le fait qu’elle ne soit pas atteinte de ma psychose de le surveiller H24 ne rentre pas en ligne de compte, je ne suis pas équilibrée, elle l’est un peu plus, en tout cas plus raisonnable et surtout plus réaliste et objective. Non, mon fils ne risque pas de se volatiliser si je ne le surveille pas toutes les dix minutes au travers de l’écran de mon téléphone, mais qu’est-ce-que j’y peux, moi, si je suis morte de trouille ? « On va dire ça oui. » Parker a toujours été l’élément le plus objectif, l’élément le plus solide au final, pour lui, bien que sa crise des dernières semaines prouve le contraire, mais je sais que si je serais du genre à prendre les décisions sur un coup de tête, je peux compter sur son entière objectivité, et j’ai franchement besoin de ça. « Lenny est plus grand, il a dépassé l’âge de Wyatt, j’imagine que ça va changer oui… Mais j’ai été idiote de pas en discuter avec toi, je me suis dit que ça passerait et j’ai pété un plomb. C’est moi. » « Ouais t’as déconné, mais t’es pas la seule. J’avais comme l’impression que s’il était si petit, si fragile, si… vulnérable, c’était ma faute. Et je ne voyais plus rien autour. » J’ai pleinement conscience de mes conneries, il ne faut pas non plus tout remettre sur les épaules de Parker, mais je persiste à dire que l’autre pute en a bien joué. Elle ne rêvait de toute façon que de mettre le grapin sur Parker et depuis le début, alors non, je n’ai aucunement l’envie de lui trouver des circonstances atténuantes, c’est une garce, une profiteuse et j’ai tendance à charger les gens quand je me mets après eux. L’Italie dans toute sa splendeur.
Je lui pose ensuite une question dont je connais la réponse, mais j’ai besoin de l’entendre de sa bouche, de savoir qu’elle est là pour ses enfants et qu’elle les observe et les entoure. « Noa prend le dessus petit à petit. Je crois que vos discussions l’aident beaucoup. J’essaie aussi d’être plus présente pour elle, passer du temps rien que nous deux pour essayer de resouder nos liens. Et Kenzo est égal à lui-même, il a été vraiment touché par ce qui est arrivé à Noa, il ne la lâche plus. » « En fait, je sais tout ça… » Levant un sourcil, mais elle doit le savoir parce que je suis persuadée que Parker a une lucidité bien plus étendue que ce qu’elle ne voudrait bien nous faire croire. « Tu as des dossiers intéressant au boulot ? J’espère que Mancini te surveille correctement, sinon il aura à faire à moi ! » « Des dossiers intéressants ? Tu plaisantes ? Le seul shoot d’adré que je me tape c’est quand je me jette avec l’autre abruti qu’ils ont collé à l’accueil. Il sait à peine différencier une photocopieuse d’une machine à café et il me file toujours les bagnoles les plus pourries, quand j’ai le luxe de pouvoir sortir pour aller calmer un conflit de voisinage. Je te jure que je vais devenir dingue… » Mais encore une fois c’est pour le bien de mon petitou. Parce que je ne travaille qu’en demi-journées et que je ne veux pas le laisser plus longtemps. Je vois qu’elle pose son regard sur mon cou. Pff, si seulement ! « Non, ce n’est pas une blessure de guerre… Ca, c’est le porte manteau qui m’a agressé et la preuve qu’il a gagné. » Je passe mon temps à jeter ma veste sur ce foutu truc, et forcément j’ai fini par le prendre sur le coin du nez. « Est-ce que tu voudrais bien… » Le serveur nous apporte nos plats. Lasagnes pour moi, sans grande surprise, j’adore les pâtes, et salade végétarienne pour elle. « Est-ce que tu voudrais assister au rendez-vous avec le pédiatre pour Lenny ? On doit lui faire son premier vaccin. Je me demandais si tu… voulais en être. » Après tout, c’est aussi sa mère, et c’est une étape dans sa vie, et puis le médecin nous en dira un peu plus sur sa prématurité.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: can we date again ? [luker #19] (#)   can we date again ? [luker #19] EmptyMer 4 Oct - 15:00

« Ouais t’as déconné, mais t’es pas la seule. J’avais comme l’impression que s’il était si petit, si fragile, si… vulnérable, c’était ma faute. Et je ne voyais plus rien autour. » Je secoue vivement la tête et viens chercher sa main tendrement. « Mon amour tu y es pour rien si Lenny est né avant terme… » Je n’ai pas vu venir le surnom mignon, il est arrivé naturellement et j’essaie de ne pas y faire attention. « Je sais que ça t’a beaucoup tracassée, tu as tes démons, je pouvais rien faire contre ça de toute manière. Mais c’est fini maintenant, il est grand, il va bien. » Je lui adresse un sourire tendre et nous changeons de sujet, Lukas me demande comment vont les enfants. Je prends le temps de lui dire où j’en suis avec eux, même si je sais qu’elle a des nouvelles régulières via Noa. Je suis vraiment heureuse qu’elles soient aussi proches toutes les deux. « En fait, je sais tout ça… » « Je sais que tu sais. » Je ris légèrement, et lui demande des nouvelles à mon tour, de son boulot. « Des dossiers intéressants ? Tu plaisantes ? Le seul shoot d’adré que je me tape c’est quand je me jette avec l’autre abruti qu’ils ont collé à l’accueil. Il sait à peine différencier une photocopieuse d’une machine à café et il me file toujours les bagnoles les plus pourries, quand j’ai le luxe de pouvoir sortir pour aller calmer un conflit de voisinage. Je te jure que je vais devenir dingue… » Je ris à son discours, j’adore sa manière de me raconter les choses, ça a toujours été fan de son petit sens de l’humour grinçant. « Mais non, ton chef te protège c’est tout. S’il t’arrive quoi que ce soit, tu fais un quasi orphelin. Je pourrai pas l’élever toute seule, faut faire des choix dans la vie. » Je la taquine, c’est de bonne guerre. Mais la blessure dans son cou me laisse quand même perplexe. « Non, ce n’est pas une blessure de guerre… Ca, c’est le porte manteau qui m’a agressé et la preuve qu’il a gagné. » Je ris à nouveau en secouant la tête. Elle m’a manqué, terriblement manqué. J’aimerai pouvoir retrouver ce genre de moment de complicité où lovées dans le canapé elle me raconte ses aventures de la journées, se lève d’un coup pour mimer une scène, c’est comme si j’y étais. J’adorais ça, et je rêve de pouvoir revivre ce genre de moments encore. « Est-ce que tu voudrais bien… » Le serveur nous coupe dans notre discussion et nous le remercions, avant que je pose mon regard sur Lukas, attendant qu’elle reprenne sa question. « Est-ce que tu voudrais assister au rendez-vous avec le pédiatre pour Lenny ? On doit lui faire son premier vaccin. Je me demandais si tu… voulais en être. » Je souris, à pleine bouche, touchée qu’elle veuille que j’assiste à ce moment tout particulier. « Bien sûr, avec grand plaisir. Donne moi juste la date et l’heure et je ferai en sorte de me libérer. » Je crois n’avoir été aussi souriante depuis un long moment, je crois que c’est ma dose de Lukas qui me fait cette effet là, c’est elle ma drogue la plus dure, celle à laquelle je suis la plus dépendante. Nous commençons à manger et je sors de mon sac une petite boîte à gélules pour en récupérer une. Mon traitement pour ma maladie, que je prends correctement depuis un mois environ. J’ai intérêt de m’y tenir si je veux pouvoir retrouver Lukas. J’avale le comprimé avec un peu d’eau et récupère mon verre de vin pour trinquer avec elle. « A cette soirée alors, et à notre adorable fils. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: can we date again ? [luker #19] (#)   can we date again ? [luker #19] EmptyMar 10 Oct - 0:02

❝ Can we date again… ? ❞
Parker & Lukas


« Mon amour tu y es pour rien si Lenny est né avant terme… » « C’est moi qui le portait, c’est forcément de ma faute, sinon, de qui ? » Je n’ai pas non plus remarqué la façon que j’avais de prendre sa main et de la serrer un peu plus fort comme pour me rassurer. Je crois que nos corps se manquent, je crois aussi que nos inconscients ne sont pas capables de se rencontrer sans en jouer d’avantage. Nous nous attirons l’une et l’autre depuis le jour de notre rencontre, à croire que le destin nous y pousse une fois de plus. « Je sais que ça t’a beaucoup tracassée, tu as tes démons, je pouvais rien faire contre ça de toute manière. Mais c’est fini maintenant, il est grand, il va bien. » Je baisse les yeux et pince mes lèvres en signe de consentement. Si seulement elle pouvait dire vrai ! Je ne sais pas si je serais capable de survivre à la disparition de mon fils, ou à une quelconque maladie. Je crois avoir épuisé mon quota depuis le temps. « Je sais que tu sais. » Je secoue la tête, les yeux baissés, en fait, elle a toujours tout su. Ça me faisait bizarre au début, sa façon de tout contrôler, de tout savoir, de se tenir au courant de tout pour devancer le moindre pépin. Moi qui ne vivait que l’instant présent ! Je me suis plusieurs fois ramassée, certes, et j’aurais dû en tirer des leçons mais Parker a toujours été beaucoup plus douée que moi à ce jeu-là.
Nous en venons à parler boulot et j’explose, je ne supporte plus de rester comme une petite stagiaire à me taper la paperasse et le café ! « Mais non, ton chef te protège c’est tout. S’il t’arrive quoi que ce soit, tu fais un quasi orphelin. Je pourrai pas l’élever toute seule, faut faire des choix dans la vie. » « Mais j’ai pas fait celui de mettre fin à ma carrière, je peux très bien faire les deux. Et pour le bien des suspects que je vais interroger, il vaudrait franchement mieux qu’on arrête de me brimer. » Je plaisante à moitié, je vais finir par en abimer un et ça ne sera pas la première fois. Tant que je m’abime toute seule, ça va, mais quand je commence à taper sur les suspects, c’est mal. D’un autre côté ils auraient tout intérêt à coopérer sans nous faire galérer… on gagnerait du temps et une énergie considérable, non ? « Bien sûr, avec grand plaisir. Donne moi juste la date et l’heure et je ferai en sorte de me libérer. » « En fait… C’est demain, à 14 h. J’étais persuadée que ça n’était que la semaine prochaine jusqu’à ce que je me mette un coup de pression et que je me rende compte que je n’ai vraiment aucune notion quelconque de ce que peut être l’organisation. » Je ne suis pas quelqu’un de rangé, bien au contraire, Parker m’a connu bordélique et je le serais sans doute toujours. Aucune chance que je sois faite pour une vie comme mon père l’avait décidé, absolument aucune !
« A cette soirée alors, et à notre adorable fils. » « A nous. » Je bois une gorgée de vin et ne peut m’empêcher de faire la remarque des pilules qu’elle vient de ranger. « Tu reprends ton traitement ? » Elle me fait signe que oui, et une question me taraude. « C’est… pour nous ? » Pour notre couple, ce qu’il reste encore de nous. Je prends alors sa main par-dessus la table tandis que nos plats arrivent. « Je suis fière de toi. » Je dois le lui dire parce que l’entendre fait un bien fou. Je caresse doucement ses doigts des miens et la regarde dans les yeux. « On est là à essayer de recoller les morceaux alors qu’on s’était juré que jamais rien ne réussirait à nous séparer. C’est… difficile à réaliser. » Je ne saurais pas trop comment lui dire ce que je ressens mais j’ai surtout peur qu’elle comprenne de travers. « Je crois que je ne suis pas capable de vivre sans toi, je suis complètement dingue. Le truc c’est que je fais jamais les choses bien, y a toujours un truc qui foire et ça sera toujours le cas, alors on va où ? » Est-elle prête à me prendre comme je suis et s’adapter à ma façon de foirer tout ce que j’entreprends ? Ce qui voudrait dire plus de dialogue et moins de crises chacune de notre côté, rien que ça me paraît être une épreuve. « Tu crois vraiment que les gens changent ? » Et sont capables de devenir adultes, parce que pour moi c’est compliqué.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: can we date again ? [luker #19] (#)   can we date again ? [luker #19] EmptyMer 11 Oct - 22:46

« Mais j’ai pas fait celui de mettre fin à ma carrière, je peux très bien faire les deux. Et pour le bien des suspects que je vais interroger, il vaudrait franchement mieux qu’on arrête de me brimer. » Je ris un peu en voyant qu’elle s’énerve presque. « Calme-toi, ça reviendra progressivement j’en suis sûre, laisse-toi un peu de temps. » Je joue avec sa main par dessus la table pour tenter de la calmer parce que je sens que ce sujet la met quelque peu sur les nerfs. Sans plus attendre, elle me propose de l’accompagner pour un rendez-vous médical pour Lenny. « En fait… C’est demain, à 14 h. J’étais persuadée que ça n’était que la semaine prochaine jusqu’à ce que je me mette un coup de pression et que je me rende compte que je n’ai vraiment aucune notion quelconque de ce que peut être l’organisation. » Souriante et plus amusée qu’autre chose, je hoche la tête. Je ne suis pas surprise de son sens de l’organisation, il a toujours été quasi inexistant. « Je note. » Je sors alors mon téléphone pour noter le rendez-vous. Mon agenda est jumelé sur le téléphone de ma nouvelle assistante qui verra que je ne peux prendre aucun rendez vous en début d’après midi demain. D’ailleurs, je choisis même d’étendre la plage horaire à la demi-journée pour être tranquille, espérant pouvoir passer du temps avec mon fils et sa mère. Une fois fait, nous trinquons, et c’est les yeux dans les yeux qu’elle prononce ce que je n’ai pas osé. « A nous. » Je souris de plus belle et prends on traitement, sous le regard visiblement très attentif de Lukas. « Tu reprends ton traitement ? » Je relève les yeux vers elle et souris, hochant à peine la tête. « C’est… pour nous ? » « Pour toi, pour nous, et pour les enfants. » J’ai décidé de me reprendre en main. Ce n’est encore pas facile tous les jours mais je lui dois bien ça. « Je suis fière de toi. » me dit-elle en venant à nouveau chercher ma main. Je n’ai rien à répondre à ça, et mon regard le fait pour moi de toute manière. J’ai tellement envie de lui dire à quel point je l’aime. Nos plats arrivent et je m’écarte pour laisser le serveur nous les poser chacune devant nous, avant de venir à nouveau chercher la main de la femme de ma vie. « On est là à essayer de recoller les morceaux alors qu’on s’était juré que jamais rien ne réussirait à nous séparer. C’est… difficile à réaliser. » Mon coeur se serre en entendant ça, parce que je me sens affreusement coupable, et d’ailleurs, je baisse les yeux une seconde, sentant mon coeur s’accélérer sous la culpabilité. « Je crois que je ne suis pas capable de vivre sans toi, je suis complètement dingue. Le truc c’est que je fais jamais les choses bien, y a toujours un truc qui foire et ça sera toujours le cas, alors on va où ? » J’entrelace mes doigts avec les siens et caresse sa main de mon pouce. « On sera jamais parfaites, on fera toujours des erreurs, certaines plus grosses que d’autres, le tout c’est d’éviter les grosses… » J’esquisse un sourire un peu triste, encore un peu coupable. « Tu crois vraiment que les gens changent ? » Je hoche la tête sans la lâcher des yeux. « Bien sûr. J’ai changé à ton contact, comme tu as changé à mon contact. On évolue tous. Et moi je… » Je me pince un peu les lèvres. « Je suis incapable de vivre avec quelqu’un d’autre que toi. » J’ai déjà eu du mal jusqu’à elle à accepter d’être enchaînée sentimentalement à quelqu’un. Je n’avais essayé qu’une fois, avec Heaven, mais ça n’avait pas marché. Cela dit, avec Lukas, ça a foiré aussi, mais je refuse que ce soit un fin en soi. Nos mains se lâchent et nous commençons à manger. Une question me taraude, et je dois la poser. « Tu es sortie un peu pour te changer les idées ces dernières semaines, tu as vu des gens ? » Le sous-entendu est évident, elle me connaît assez bien pour savoir ce que cache cette question. Je suis curieuse de savoir si elle a couché avec quelqu’un, mais pourtant je sais que ce serait mieux que je sache pas.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: can we date again ? [luker #19] (#)   can we date again ? [luker #19] EmptyMer 11 Oct - 23:24

❝ Can we date again… ? ❞
Parker & Lukas


« Calme-toi, ça reviendra progressivement j’en suis sûre, laisse-toi un peu de temps. » « Je me suis laissée des mois Parker, je vais péter un plomb. » Haussant les sourcils. Je suis sérieuse et pourtant je parais tellement immature à la fois… Je sais pertinemment que Parker sait ce que je veux dire. Mon boulot est tout ce qui me fait tenir debout en ce moment. Mon fils aussi, mais avant d’être quoi que ce soit, je suis flic, et plutôt douée en plus, hormis mes insubordinations à répétition. Parker m’a de toute façon connue adolescente rebelle, alors à quoi bon la choquer avec ma façon de faire ? Elle sait à quoi s’attendre et n’est même plus surprise quand elle me retrouve à la maison bien avant elle, parce que mise à pied. « Je note. » Ouais, elle peut noter. Et je la vois tout renseigner sur son téléphone, elle gère tout depuis son portable, et moi je suis à peine foutu de lire un agenda ou une note de service… Je m’en fous en fait, j’ai toujours fais comme bon me semblait et je crois que j’ai un esprit bien trop rebelle pour prendre le temps de me poser sur un cahier pour me dire quoi faire. Alors vient aussi le problème d’amnésie à court terme, j’oublie tout. Faire les courses parce que je l’avais promis, une date, un prénom… Mais je ne suis simplement pas attentive. Avec un peu de concentration…
« Pour toi, pour nous, et pour les enfants. » « Et pour toi ? » Je ne comprends pas ce refus de prendre son traitement pour elle, elle le fait pour nous, et ça représente un sacrifice, c’est comme ça qu’elle me le fait sentir et je ne comprends pas pourquoi. Après tout, il est plutôt clair que ça n’est que pour son bien, non ? Elle-même est épuisée de ses crises, elle ne sait plus comment le gérer et s’en rend à peine compte ou ne veut pas se l’avouer…
Nous en venons au sujet de nos retrouvailles, que je trouve pour le moins étranges. Elle me manque, mais nous en sommes toujours au même point, non ? Je ne suis pas capable de lâcher du leste avec mon fils et elle se retrouve toujours en proie à ses démons, mais pour autant, comment ne serait-ce qu’imaginer vivre sans elle ? « On sera jamais parfaites, on fera toujours des erreurs, certaines plus grosses que d’autres, le tout c’est d’éviter les grosses… » « Tu crois qu’on en est capables ? » Plutôt douées à ce jeu-là. La plénitude, ça ne nous va qu’un temps, c’est comme si nous ne savions pas vivre sereinement. J’ai pourtant connu ça, un mariage tranquille, avec Shay, durant des années. Mais les épreuves de la vie se sont glissées ça et là pour nous mettre à l’épreuve, et je ne crois pas avoir su gérer. « Bien sûr. J’ai changé à ton contact, comme tu as changé à mon contact. On évolue tous. Et moi je… Je suis incapable de vivre avec quelqu’un d’autre que toi. » Je ne peux réfréner un certain sourire. Ça me touche, me fait plaisir et en même temps, je me dis que l’espoir est permis.
Quand nos plats arrivent, j’attrape mes couverts pour entamer ce dernier. Mon appétit a toujours défié toute concurrence, j’ai parfois même meilleur appétit que mes collègues au bureau, ils ne veulent même plus parier contre moi et je suis capable de finir leur sandwich après le mien. « Tu es sortie un peu pour te changer les idées ces dernières semaines, tu as vu des gens ? » « Je… oui. Un homme. Un ami de la salle de sport. » Je sais ce qu’elle veut dire et je sais ce que je réponds. Elle ne parle pas d’un ciné chaste entre potes, et ça n’a rien eu de tout ça entre lui et moi. Nous avons passé la nuit ensemble, une nuit sans lendemain, nous ne nous sommes jamais rien promis et chacun y trouvait son compte, une pause, une parenthèse agréable pour oublier nos soucis. Les sentiments n’ont jamais rien eut à faire là-dedans. Je sais pourtant que je la blesse en lui avouant ça. Un homme, c’est ce que je pourrais faire de pire. « Mais ce n’était pas ce que tu crois. Je n’ai pas cédé à une tentation. Neal et moi c’est comme… deux copains, qui font une pause, sans lendemain, sans remords, sans arrière-pensées. » J’ose à peine relever le regard vers elle, mais je ne peux pas lui mentir, moi qui veut repartir sur une base saine. Pourtant elle a connu tout ça, les histoires sans lendemain, juste pour le plaisir, sans aucune envie de poursuivre, ça a même été son quotidien durant des années. Mais l’objectivité dans ce genre de cas… « Je ne t’ai pas trompée Parker, ça n’a rien à voir avec ce que tu crois. On est juste amis. C’est toi la femme de ma vie. Sinon ça ferait moins mal. » De me dire que j’ai pu lui échapper, lui faire du mal, la délaisser. J’ai à peine le cœur à entamer mon repas. « Ma faiblesse, c’est les hommes. Mais ça veut pas dire que je te quitterais pour eux. » Je serre sa main dans la mienne, et cherche son regard du mien, son regard forcément blessé. « Neal est mon ami, et sans lui je crois que j’aurais déjà pété un plomb. Mais c’est très clair Parker, pour lui comme pour moi. On a chacun une histoire difficile. Alors s’il te plaît, ne crois pas que je cherche à égaliser, j’avais juste besoin de souffler. » C’est elle la femme de ma vie, mais ça ne veut pas pour autant dire que je me séparerais de mon amitié avec Neal, elle sait à quel point mes amis me sont chers. Ils sont peu nombreux ceux qui sont sincères.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: can we date again ? [luker #19] (#)   can we date again ? [luker #19] EmptySam 14 Oct - 21:30

« Et pour toi ? » me demande-t-elle suite à ma réponse. Je me contente de hausser un peu les épaules. « Oui, sûrement un peu aussi. Égoïstement si je le fais pour vous, je le fais aussi un peu pour moi, puisque c’est pour pouvoir vous garder dans ma vie. » Ce n’est pas facile pour moi de parler de ça, de ma maladie, de mon traitement. Ca ne l’a jamais été d’ailleurs et Lukas le sait, c’est bien pour cette raison que je change rapidement de sujet, ne voulant pas plomber l’ambiance. Elle me demande si nous sommes prêtes à changer dans l’espoir de nous retrouver, d’arriver à vivre ensemble. J’en suis persuadée, nous nous devons de faire des efforts l’une comme l’autre, pour qu’enfin nous puissions vivre cet amour qui nous dévore. Je ne peux vivre avec quelqu’un d’autre qu’elle, il a fallu que j’attende d’avoir 42 ans pour trouver la personne avec qui je voulais finir mes jours, et malgré mes erreurs qui prouvent le contraire, je ne suis pas prête à la laisser filer. Je ne suis pas parfaite, mais je l’aime, plus que je n’ai jamais aimé avant, et je voudrais qu’elle le comprenne.

Après un léger laps de temps et pendant que nous commençons à manger, je me risque à une question qui me taraude. Je sais que ce n’est pas une bonne idée de la poser parce que j’angoisse déjà de la réponse, mais je dois savoir, j’en ai besoin. A-t-elle vu quelqu’un ? Par là j’entends partagé les draps d’une personne, bien sûr, sinon ma question n’aurait aucune valeur, et je crois qu’elle me connaît assez bien pour le comprendre. J’espère seulement qu’elle sera sincère si tel est le cas. « Je... oui. Un homme. Un ami de la salle de sport. » Mon coeur s’emballe dans la seconde où elle a prononcé le oui, et ça a été pire lorsque j’ai entendu le mot homme. Les hommes, sa faiblesse. J’aurai dû m’en douter le jour où j’ai réussi à la mettre dans mes filets, elle aura toujours cette aversion pour la gente masculine, et je me demande bien comment elle a réussi à tenir toutes ces années de mariage avec son ex sans jamais coucher avec un homme. Je me sens dépassée par les évènements et je regrette d’avoir posé la question. Je crois que j’aurai préféré ne pas savoir. Je déglutis avec difficulté, hochant à peine la tête et fuyant son regard. « Mais ce n’était pas ce que tu crois. Je n’ai pas cédé à une tentation. Neal et moi c’est comme… deux copains, qui font une pause, sans lendemain, sans remords, sans arrière-pensées. » Je serre cette fois les mâchoires. Qu’elle se taise avant que je m’énerve. Je suis blessée et pourtant je sais que je n’ai aucune raison de l’être. Parce que je l’ai trompée, parce que j’ai commis l’irréparable, et que cet aveu n’est autre qu’une nouvelle punition que je mérite, même si putain, ça fait un mal de chien. « Je ne t’ai pas trompée Parker, ça n’a rien à voir avec ce que tu crois. On est juste amis. C’est toi la femme de ma vie. Sinon ça ferait moins mal. » Je me pince les lèvres parce que je me connais, je sais que je suis à deux doigts de pleurer et je ne dois pas. Je ne m’abaisserai pas à ça. « C’est bon. T’inquiètes. Je comprends. » Non je comprends pas. Mais c’est pas grave. Mon ton s’est voulu plus froid qu’il n’aurait dû, c’est plus fort que moi, j’ai mal, c’est tout. « Ma faiblesse, c’est les hommes. Mais ça veut pas dire que je te quitterais pour eux. » Je continue de hocher la tête sans rien dire, sans même la regarder, jouant avec ma fourchette dans mon assiette. Pourquoi ça fait si mal ? Si elle a fait ça pour se venger, elle a réussi, ça fait mal. « Neal est mon ami, et sans lui je crois que j’aurais déjà pété un plomb. Mais c’est très clair Parker, pour lui comme pour moi. On a chacun une histoire difficile. Alors s’il te plaît, ne crois pas que je cherche à égaliser, j’avais juste besoin de souffler. » Je me mords l’intérieur de la joue et laisse échapper un petit rire nerveux. « Non bien sûr, je vais pas imaginer que tu as fait ça pour te venger. Tu t’abaisserais pas à ça de toute manière. » Je soupire un peu et dépose ma fourchette près de mon assiette. « Tu m’excuses une seconde ? » Je me lève de ma chaise sans attendre sa réponse et me dirige vers les toilettes. J’ai besoin de souffler, de lâcher la pression quelques secondes sans m’énerver sur elle. Je ne dois pas. Je suis bien consciente que tout ça c’est encore de ma faute. Une fois dans les toilettes, je marche pour essayer de me détendre un peu, j’aurai bien besoin d’une clope ou d’un truc un peu plus fort, mais tout est dans mon sac, je n’ai que moi même pour arriver à me calmer, et vite, parce que je sais que Lukas serait du genre à débarquer d’une minute à l’autre.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: can we date again ? [luker #19] (#)   can we date again ? [luker #19] EmptyDim 15 Oct - 0:32

❝ Can we date again… ? ❞
Parker & Lukas


« Oui, sûrement un peu aussi. Égoïstement si je le fais pour vous, je le fais aussi un peu pour moi, puisque c’est pour pouvoir vous garder dans ma vie. » « Je veux que tu le fasses pour toi ma puce. Je veux que tu comprennes que tu le mérites. » Que cette victoire lui appartient, et que ce n’est pas la nôtre. Elle ne peut que se féliciter d’avoir au moins commencé. Elle a fait le premier pas, et ne doit jamais se décourager, mais je serais là pour l’encourager.

Parker me pose la question qui fâche et je ne sais trop quoi lui répondre sans la blesser pour être honnête. Mais elle me demande la vérité et je la lui dois, si on veut repartir sur de nouvelles bases pleines de confiances, et il est clair que je ne peux pas lui mentir, sinon elle ne me fera plus jamais confiance. Alors autant lui faire du mal un bon coup et repartir sur de bonnes bases, mais je sais que je fais une connerie. Ça doit être plus fort que moi cette tendance à tout foutre en l’air comme ça, c’est presque inné, vous ne trouvez pas à force ? Je tente de me justifier, mais à partir du moment où on se justifie, c’est qu’on se sent en tords. Je n’aime pas ça, et pourtant je n’ai aucune chance de m’en sortir indemne. « C’est bon. T’inquiètes. Je comprends. » Elle est froide, sèche, cash, je pense que je peux comprendre. Je ne saurais trop dire comment je vais me sortir de ça. Je vais ramer, me faire les bras et les dents sur cette histoire. Mais il fallait qu’elle le sache. J’ai eu un moment de faiblesse, je dois l’assumer, et Neal n’y est pour rien. Je suis flic mais aussi profiler, et je sais pertinemment que sa façon de jouer avec sa fourchette veut clairement dire qu’elle attend juste de me la mettre en pleine tête. Elle aimerait, mais elle a appris à se tenir avec le temps. Une chance pour moi qu’elle prenne son traitement parce que je pense qu’en pleine crise je prends même l’assiette et la bouteille de vin de face. « Non bien sûr, je vais pas imaginer que tu as fait ça pour te venger. Tu t’abaisserais pas à ça de toute manière. » « Parker… » Je soupire, je sais que je vais morfler, mais à quel point ? « Tu m’excuses une seconde ? » Ben voilà, on va faire ça, je vais l’excuser. Les questions et les réponses, elle les fait souvent toute seule. Je soupire et pose ma serviette, prenant une seconde pour souffler. La bombe est lâchée, j’attends que les échos se calment, et je sais pertinemment que Parker peut péter un plomb en un quart de seconde et qu’elle emploi à présent toutes les forces et le courage du monde pour ne pas tout casser. Elle n’a jamais compris ni aimé mon faible pour les hommes. Je les ai toujours aimés, enfin aimé… je n’en suis jamais tombée amoureuse, mais c’est plus fort que moi, quand les choses vont mal avec les femmes. Mais j’imagine à peine ce qu’elle doit ressentir alors je ne peux pas la laisser dans cet état. Je pose tout ce que j’ai en main pour la rejoindre aux toilettes. Pas de bruit. Je prends mon courage à deux mains et pousse la porte, pour la trouver face au miroir. Je l’enlace, passant mes bras autour d’elle pour enfouir ma tête dans sa nuque. « Je t’aime… » Je ressers mon étreinte et l’embrasse dans le cou, tendrement. « Tu me manques. Je veux pas de te faire de mal, jamais… » Glissais-je entre mes lèvres à son oreille. « Je fais que des conneries sans toi… » Cette fois-ci je la retourne face à moi et me saisis de son visage creusé pour l’embrasser, tendrement… Très tendrement…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: can we date again ? [luker #19] (#)   can we date again ? [luker #19] EmptyMar 17 Oct - 14:47

J’avais espéré tellement de cette soirée, de ce moment seule avec elle, que j’en viens à regretter ma question et pourtant, je voulais savoir ce qu’il en était. Je n’ai aucune raison de lui en vouloir de quoi que ce soit après ce que je lui ai fait subir. J’ai fait bien pire qu’elle, je l’ai trompée, alors qu’elle s’est contentée de passer la nuit. Mais le souci, c’est que c’est avec un homme, je crois que je l’aurai moins mal vécu si ça avait été une femme. Comment réussir à satisfaire une femme qui dit avoir un penchant pour les hommes aussi présent. Je tente de la rassurer, lui dire que j’ai pas à lui en vouloir, mais le souci c’est que ma voix me trahit, je suis beaucoup tro transparente avec elle et c’est un handicap quelques fois, ce soir en fait partie. Je décide alors de lui demander une seconde, j’ai besoin de respirer un peu pour ne pas exploser. Je sais que je suis sur le fil du rasoir, je reprends mon traitement mais mes humeurs ne sont pas encore totalement rétablies et la colère peut ressurgir à tout moment. Alors au lieu de m’en prendre à elle inutilement, je vais respirer un coup dans les toilettes, ça devrait aller mieux d’ici quelques minutes, il suffit que je me concentre sur autre chose que d’imaginer la femme que j’aime dans les bras d’un homme. Je n’ai pas vraiment le temps de réfléchir outre mesure que déjà la porte s’ouvre. Il fallait m’en douter. Je n’ai même pas besoin de tourner la tête pour savoir que c’est elle, son odeur, sa façon de marcher, de respirer. Elle se poste derrière moi et m’enlace déjà, faisant s’accélérer mon coeur dans ma poitrine. Je me redresse un peu et ferme les yeux pour apprécier son étreinte. « Je t’aime. » mon dieu. J’ai bien cru qu’elle ne le dirait plus jamais. Je crois n’en avoir jamais douté, mais qu’elle le dise à nouveau, ça fait un bien fou. Je viens doucement poser mes mains sur les siennes et ma tête se penche pour venir chercher le contact de la sienne. « Tu me manques. Je veux pas de te faire de mal, jamais... » Je viens entrelacer mes doigts avec les siens, sans rien dire, parce que du al, on s’en est fait, sans le vouloir bien sûr, mais on a pas réussi à l’éviter, et je ne suis pas sûre qu’on y arrivera un jour quoi qu’il se passe. « Je fais que des conneries sans toi... » finit-elle par me dire au creux de l’oreille avant de me retourner pour se saisir de mon visage et m’embrasser. Je ne m’y attendais pas, mon coeur implose littéralement et je grogne de plaisir contre ses lèvres. Je glisse une main sur sa joue qui se faufile déjà à la lisière de sa mâchoire puis de sa nuque, alors que l’autre prend place dans le creux de ses reins pour l’approcher à moi avec envie. Lorsque notre baiser prend fin, je garde mon front contre le sien, les yeux clos. « Je veux plus jamais me passer de ça... » Doucement je réouvre les yeux pour la regarder, mon regard jonglant entre ses iris brillantes. « Je t’aime, je veux plus jamais me passer de toi. » Je l’embrasse à nouveau, bien trop en manque pour passer à côté. Je ne sais pas exactement ce qu’on va devenir, si notre couple tiendra le coup malgré mes erreurs, nos erreurs, mais je sais une chose, c’est qu’elle est mon âme soeur et que personne jamais ne pourra prendre la place qu’elle tient dans mon coeur.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: can we date again ? [luker #19] (#)   can we date again ? [luker #19] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
can we date again ? [luker #19]
Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
island bay ::    :: trash :: rps-
Sauter vers: