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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 Après tout ce temps... [Gemma & Alcide]

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MessageSujet: Après tout ce temps... [Gemma & Alcide] (#)   Après tout ce temps... [Gemma & Alcide] EmptyMar 26 Sep - 15:07

    Enquêter sur les agents des services de justice, c’était de l’ordre de la routine dans les bureaux de l’IGPN. Habituellement, Alcide déléguait ce genre de tâches à ses collaborateurs, après tout, c’était leur job. Lui, il était censé faire plus de paperasse et de gestion que de terrain…
    Mais parfois, ça lui manquait quand même, le terrain. Alors, lorsque Smith avait appelé pour annoncer qu’il souffrait d’une violente gastro-entérite qui le faisait se vider de deux côtés en même temps – entre nous, bonjour l’image mentale dégueulasse après ce coup de fil… il n’aurait plus manqué que Smith étayât cette magnifique information par une multitude de détails glauques et le directeur aurait été contaminé par téléphone, c’était certain ! –, Hackman ne pouvait faire autrement que de sauter sur l’occasion. La seule raison pour laquelle le quinquagénaire aurait pu en vouloir à Smith, c’était cette saloperie d’image mentale qu’il avait réussi à lui coller dans le crâne.
    Mais bon, une gastro, ça pouvait arriver à n’importe qui, personne n’y pouvait rien. Après trois jours de repos, de vidange et de médicaments adaptés, Smith pourrait revenir, en pleine forme et découvrir que son directeur pouvait avoir le même sens de l’humour que lui… car oui, disons-le tout de suite, Alcide comptait bien décorer un peu le bureau de Smith avec de ravissantes photos capables de faire gerber n’importe qui.
    Bref.
    Hackman n’était jamais contre le fait de rendre service. Alors, aller enquêter lui-même sur un agent transféré récemment à la brigade des stupéfiants, c’était peut-être un peu bateau, mais c’était tout à fait réalisable. De plus, ça allait lui permettre de bouger un peu hors de son propre bureau. Changer de décor lui ferait sans doute du bien.
    Laissant les rênes du service aux agents présents, le directeur de l’IGPN emprunta d’abord l’ascenseur pour se rendre au rez-de-chaussée. Pas question d’aller directement sur les lieux de l’enquête, avant cela, il avait besoin de s’aérer un peu, de marcher, de fumer une bonne petite cigarette et de prendre un café au Starbuck’s le plus proche. La routine, en somme. Tout ce qu’il fallait pour ne plus penser à Smith.
    Marcher, fumer, prendre un café… tout cela était faisable dans les bâtiments du service d’inspection, mais Alcide avait envie de se bouger un peu. Depuis quelque temps, il se sentait emprisonné un peu partout. Il était étrange de constater à quel point l’homme prenait conscience de l’importance qu’avait pour lui sa mère depuis qu’il l’avait perdue. Pas un jour ne passait sans qu’il n’y pense, ça faisait mal, aussi, d’une certaine manière… oh, pas une douleur comme on en ressent en se prenant une balle en pleine poitrine, mais quelque chose de plutôt latent, le genre de truc qui vous fait mal un peu partout sans qu’il soit réellement possible de trouver le point d’origine de tout cela. La seule différence, c’était que le point d’origine, Hackman le connaissait. Et ce même point d’origine lui manquait terriblement. Il se sentait vide et essayait de remplir ce vide avec tout et n’importe quoi… mais rien ne fonctionnait.
    Le boulot, c’était encore le mieux, puisque cela permettait de ne pas penser trop au reste… mais après le boulot, il ne pouvait s’empêcher de regarder des photos, de relire des mails et des messages, pour essayer de percevoir une parcelle d’elle, pour être là au cas où il y aurait eu quelque chose à faire… ça pouvait clairement être un comportement de sociopathe, mais c’était plus fort que lui. Et il était prêt à casser la gueule à toute personne qu’il verrait manquer de respect à cette femme qu’il aimait. Putain, que c’était glauque… Après autant de temps, il était toujours aussi accroché à cette drôle de nostalgie envahissante. Et il ne voulait même pas s’en défaire.
    Il ne sortait plus autant, ne s’amusait plus autant, mais il consacrait tout son temps libre à travailler ou à chercher des réponses.
    Un peu avant treize heures, l’homme revint à l’immeuble occupé par son bureau. Il prit l’ascenseur, seul. Rares étaient les agents qui lui adressaient la parole, en dehors de ceux qui travaillaient directement avec lui. Alcide discutait bien de temps à autre avec les chefs de brigade et le commissaire Sawyers, mais avec les agents de police, c’était beaucoup plus rare. De toute façon, sa réputation était faite. Homme sans cœur… Requin du Bureau… The Interrogator… Iceberg asocial… les surnoms ne manquaient pas. D’ailleurs, il y avait une sorte de concours au sixième étage : les collaborateurs de l’IGPN s’amusaient à noter sur des post-it collés sur un panneau du local de détente les différentes appellations dont héritait leur directeur. Lui, ça le faisait sourire. Si les gens étaient assez cons pour se fier à une simple réputation, tant pis pour eux.

    Lorsqu’il s’arrêta au troisième étage, Hackman se rendit directement vers le lieu où devait se trouver sa cible. Un ancien agent de circulation qui avait, semblait-il, par le passé eu quelques soucis d’intégration. En l’occurrence, c’était le genre d’enquête de terrain qui paraissait ridiculement peu intéressante. Mais il fallait respecter le protocole et bien faire les choses.
    Après avoir salué un inspecteur, Jack, croisé de temps en temps, Alcide fut invité à patienter dans une pièce, tandis que Jack organisait un briefing pour un cas sur lequel il avait apparemment décidé de faire travailler les plus jeunes recrues de sa section. Enquête facile, à n’en pas douter. Mais d’où il était, ce n’était pas dans cette direction que regardait le quinquagénaire… Non. Les bras résolument croisés contre son torse, l’homme dardait son regard havane vers un jeune hommeaux cheveux bouclés. Ou frisés, au fond, quelle était la différence ? Il le voyait de dos, pour le moment, mais constatait que ses cheveux bougeaient au rythme des mouvements qu’il faisait en parlant avec deux de ses collègues.
    La phase d’observation était toujours importante, aux yeux du directeur de l’IGPN. C’était en restant au dehors d’une situation qu’il était possible d’en percevoir des aspects multiples qu’une personne ayant d’emblée un parti pris ne permet pas de déceler.
    Alcide griffonna rapidement quelques mots sur un calepin qu’il remit ensuite dans sa poche.
    Première observation : ce type discute avec des collègues. Le costume est sobre, classique. Les chaussures aussi. Tout semble normal. A part ces bouclettes qui donnent un aspect négligé.
    Il se croisa de nouveau les bras, comme pour former une barrière de plus entre l’agent frisé et lui. Et c’est à ce moment-là que le frisé se retourna. A une vitesse laissant deviner des réflexes plutôt bons. Cela ne dura qu’une fraction de seconde. Leurs regards se croisèrent et le frisé se retourna à nouveau vers ses collègues.
    Deuxième observation : le frisé au prénom de fille semble accorder de l’importance à ses collègues. Suffisamment pour ne pas interrompre sa conversation avec eux plus de quelques instants.
    Hackman ne devait pas aller faire cesser cette discussion. Il ne devait pas non plus aller maintenant vers le frisé pour lui dire de l’accompagner. Ce n’était pas comme cela qu’il fonctionnait. L’analyse à distance prenait un peu de temps avant de pouvoir passer à l’interrogatoire.
    Il en était là de ses observations lorsqu’une voix familière et grinçante poussa Hackman à se retourner.


    "Tiens donc… Mrs Andersson… Je constate que votre situation actuelle n’a rien enlevé de votre fraîcheur."

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MessageSujet: Re: Après tout ce temps... [Gemma & Alcide] (#)   Après tout ce temps... [Gemma & Alcide] EmptyMar 26 Sep - 23:00





 Alcide & Gemma
 Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire

Je voyais bien qu’une éducation rendue un peu différente de celle des autres femmes par des circonstances dramatiques avait modifié mon être. Je n’étais pas quelqu’un qui se confiait énormément, d’ailleurs, cette force morale et physique, cette ténacité dans laquelle, je faisais preuve me permettait de tenir le coup. Ma détermination, et ma soif de toujours vouloir être à l’avant, de toujours vouloir prouver que je pouvais être la meilleure, et qu’il ne fallait en aucun me mettre des bâtons dans les roues, avait fait de moi, la policière que j’étais aujourd’hui. C’est vrai, que je n’étais pas un exemple à suivre, et que des erreurs, j’en commettais. Mais sincèrement, entre nous, es-tu parfait ? Est-ce la perfection existe-t-il vraiment ? Personne ne peut être parfait, tout comme personne ne peut être intouchable. Tout le monde à ses petits points sensibles – il suffit juste de creuser un peu, et une fois que tu réussis à découvrir le point faible, c’est à ce moment-là que tu peux achever la personne.

J’avais aussi des cordes sensibles, et mieux  vaut ne pas, les toucher.

Comme je le disais, je ne me confiais très rarement … Puis, si je devais commencer à parler de mon état d’esprit actuel, je pense que mes supérieurs, n’hésiteront pas utiliser cette opportunité pour m’achever. Je mentais à mon psychologue, je lui racontais que des mensonges de a à z tout ça pour lui faire plaisir, et qu’il signe ce putain de papier pour dire que j’étais apte. Depuis la mort de notre collègue, en juillet, on m’avait ordonné de consulter un psychologue et depuis, les séances ne faisaient que défiler.… Mais sérieusement, pensez-vous vraiment que parler avec un psychologue allait m’aider ? Tout ce que je voulais, c’était qu’on me fiche la paix, et qu’on cesse de me pourrir la vie.

Ma carrière professionnelle avait pris un sacré coup, mais également, ma vie sentimentale. Mon couple battait des ailes, à un tel point, que je n’avais presque plus de communication avec mon mari. D’ailleurs, tout comme le manque de communication, nous n’avions presque plus de rapport sexuel – à croire que je le dégoûtais. Là aussi, c’est vrai que je n’étais plus toute jeune, comme il m’avait connue il y a 27 ans d’ici, et des rides, oui, j’en avais attrapées, des cicatrices dues à quelques confrontations avec des dealers, oui, j’en avais attrapées. Cette situation me pesait et malheureusement, je ne trouvais aucune solution.

Je vieillissais tout simplement, et pourtant, je faisais attention à ma ligne, à mon corps, à ce que je mangeais, mais visiblement, ce n’était pas assez.

Je soupçonnais mon époux d’avoir des relations sexuelles avec d’autres femmes, ou tout simplement, une amante. Il avait tous les critères d’un homme qui trompait sa femme. Il s’éloignait de plus en plus, il ne me touchait plus, et évitait la conversation alors qu'en devais-je conclure ?

Néanmoins, si, il n’y avait que ça qui me trottait dans la tête, j’en serais bien contente, mais malheureusement, ce n’était pas le cas. Plus, je m’avançais, plus, j’avais la sensation de m’enfoncer dans le gouffre. Quoi que je décide de faire, je savais qu’il n’y avait plus aucune échappatoire. Je ne pourrais jamais m’en sortir, et c’est ça, qui me faisait peur - le fait que je ne pourrais pas m’en sortir de ce pétrin. J’étais coincée entre deux mondes, deux portes, mais laquelle choisir ? Celle qui m’aiderait à me sentir mieux, et être totalement libre de mon nouveau destin ou, devais-je affronter la vérité en face ? Aucune idée.

En ce moment, j'étais totalement perdue.

Ce matin, j’étais à la bourre. En fait, j’avais plus de deux heures de retard, et tout ça, à cause de ma fille. Avant de l’emmener à l’école, on avait décidé de répéter ses pas de danse pour qu’elle soit au top et la meilleure pour ce samedi, lors de la fête de l’école. Un événement que je ne pourrais malheureusement pas assister, étant donné que je travaillais.

Je me rentais au troisième étage, tout à mon aise. Pourquoi me précipiter ? Je n’avais rien à faire, et on ne m’avait pas appelée pour une intervention, donc, pourquoi s’en faire ? Je marchais et là … Seigneur .... Il a fallu que je tombe sur cet abruti de chef. Je lâchais un soupire, et sachant que je ne pouvais pas m’éclipser, je n'avais guère le choix que de me jetais dans la gueule du loup. Il prit la parole en première et j’ajoutais avec un regard surpris

GEMMA « Ma situation ? » Il devait certainement parler de ma situation professionnelle, mais j’avoue que sur le moment même, j’avais directement pensé qu’il aurait pu être informé de ma situation avec mon mari. J’en avais vaguement discuté avec Capucine, et à personne d'autre, donc, tout compte fait,  je doute que cela devait ça. « Vous n’êtes pas ici pour nous féliciter de notre dernière intervention qui a été une réussite , n’est-ce pas ? Alors que nous vaut votre visite ? » N’avait-il pas marre de faire le rat, et d’essayer de nous coincer à chaque fait et geste ? « Tant que vous êtes là, j'aurais besoin d'être libéré ce samedi pour une urgence personnelle... »

 
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MessageSujet: Re: Après tout ce temps... [Gemma & Alcide] (#)   Après tout ce temps... [Gemma & Alcide] EmptyMer 27 Sep - 17:44

    Il n’y a pas grand-chose d’intéressant dans un commissariat, contrairement à ce que nous montrent les films et séries. Ce ne sont, concrètement que des bureaux où bossent des gens plus ou moins motivés, alors qu’on nous laisse miroiter que c’est le cœur de l’action. Beaucoup de jeunes déchantent quand ils se rendent compte de ce qu’est la réalité par rapport à ce dont ils rêvaient.

    Alors, ce petit nouveau, Alcide l’observait comme pour estimer si oui ou non il allait faire partie des 47% d’abandons après deux mois. Les statistiques néo-zélandaises n’étaient pas les pires, ici, la justice signifiait encore quelque chose. Mais la corruption était bel et bien là, avec ses dents longues et ses cous d’hydre assoiffée de sang neuf.

    On ne pouvait pas réellement deviner les choix que ferait un nouveau flic. Tout dépendait de l’influence de ses collègues de brigade. Or, depuis des années, les stups étaient clairement une section que l’IGPN gardait à l’œil.
    Il y était souvent question de pots de vin, d’arrangements « à l’amiable », de malversations… Concrètement, dans les dossiers, cela se repérait à un manque de précision, à des personnes désignées par des pseudonymes plutôt que leur réel patronyme, à des mentions incomplètes de faits d’armes… Tout cela n’était que des indices qui mettaient la puce à l’oreille.

    Hackman voulait une justice vraie et droite. C’était un idéaliste, dans son genre. Et avec le commissaire Sawyers, la collaboration allait en ce sens. Mais ce n’est pas parce que le patron décide de quelque chose que toutes ses ouailles le suivent, n’est-ce pas ?

    Parmi les ouailles rebelles et réfractaires, Alcide avait par le passé eut affaire à Gemma Andersson. Une vraie femme d’action. Du haut de ses 46 ans, qu’elle ne paraissait pas vraiment, cette femme avait à son actif une vraie carrière de flic. Elle avait même été cheffe de brigade, ce qui, dans ce monde, n’est pas très habituel pour une femme. Malheureusement pour elle, sa conduite dissolue ne passa pas tout à fait inaperçue et l’IGPN finit par intervenir.

    En soi, c’était dommage pour une carrière si prometteuse. Cette femme aurait pu aller loin, faire de grandes choses… Alcide avait été surtout déçu de constater les erreurs qu’elle avait commises. Elle était descendue bien bas dans l’estime de l’homme et il avait décidé de ne pas lui laisser l’occasion de merder de nouveau.
    Bien sûr, quand vous avez en permanence l’œil de l’inspection générale au cul, vous sortez les griffes. C’était tout à fait naturel et légitime.


    "Évidemment. Vous savez tout aussi bien que moi qu’une telle intervention comporte également sa part d’échecs. L’analyse des dossiers nous en dira plus."

    Elle avait parlé avec une telle vivacité qu’Alcide pensait devoir se la jouer calme et neutre. De toute façon, il était de renommée publique dans le commissariat que l’agent Andersson ne pouvait pas le supporter.

    Quand elle parla ensuite, l’homme manqua de rire, mais se contenta d’un sourire en coin. La tournure de phrase, peut-être, ou bien la lueur dans le regard…


    "Ce n’est pas avec moi que vous devez négocier vos congés pour « convenance personnelle ». Mon job sera de vérifier la nature de votre urgence et si ce congé est ou non justifié. Arrangez-vous avec Sean Sawyers, si vos arguments en valent la peine, vous aurez certainement ce que vous demander."

    L’expression « urgence personnelle » suivie de « samedi » dénotait que l’urgence n’était pas si urgente que cela. Aussi allait-elle devoir être plus précise avec son supérieur direct. Alcide n’interviendrait que si nécessaire, s’il s’avérait que cette demande inopinée de congé était liée à une malversation ou à une fraude quelconques dont les conséquences ne seraient à découvrir que bien après…

    "Mais sachez que cela n’enlève rien au plaisir que j’ai à vous croiser aujourd’hui."

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MessageSujet: Re: Après tout ce temps... [Gemma & Alcide] (#)   Après tout ce temps... [Gemma & Alcide] EmptyJeu 28 Sep - 12:34





 Alcide & Gemma
 Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire

"Évidemment. Vous savez tout aussi bien que moi qu’une telle intervention comporte également sa part d’échecs. L’analyse des dossiers nous en dira plus." Quoi que je fasse, il ne sera jamais satisfait de mon travail. Pourquoi s’amusait-il à me pourchasser, et me rabaisser comme si j’étais qu’une bleue, alors que j’avais un passé qui était tout de même exemplaire. Oui, bien sûr, j’avais commisse des bourdes, mais ça, ce n’était pas de ma volonté. Parfois, nous avons agir en conséquence, alors, je tiens à signaler que la théorie et la pratique sont deux choses totalement différentes. Si je devais à chaque fois me fier à la théorie, alors beaucoup de criminels seraient encore en liberté.

Vous savez, Hackman est une personne qui – inconsciemment – me mettait mal à l’aise. Cet homme me ressassait le passé – en outre, il me faisait penser à l’un des éducateurs que j’avais connus quand j’étais jeune fille. Il était aussi froid, sceptique, indifférent, et même moqueur. Cet éducateur, il avait la même ambition que mon chef – me faire passer pour une moins-que-rien. Il adorait me rabaisser et de me faire sentir que, quoi que je fasse, je n’irais jamais loin dans ma vie. J’ai grandi dans un centre pour jeune, qui attendait impatient qu’une famille vienne, et décide d'adopter comme si nous étions des chiens. C’étaient les années que je haïssais le plus dans ma vie. Je haïssais les gens, j’enviais mes amies de passage, car oui, ils ne faisaient que défiler. Beaucoup d’entre eux, ont eu la chance d’être adoptés, tendis que d’autres comme moi, n’ont jamais eu cette chance de connaître un peu de reconnaissance et d'amour-propre.

Dans la vie, j’ai toujours dû me débrouiller seule, et peu importe ce que les gens, ou ce que mon chef pouvait me dire, j’étais fière de moi. JE me suis toujours battue pour obtenir ce que je voulais - contrairement à certains, qui grâce à des pistons ont mérité des belles places et des promotions.

Alors, oui, j’avais de la haine envers Hackman. Il m’avait fallue des années d’ancienneté pour obtenir le poste que je voulais, c’est-à-dire, être la première femme à devenir chef de l'unité central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants, autrement dit, diriger entièrement la brigade des stups, mais lui, en un seul claquement de doigts, il m’avait rétrogradée… Tout ça pour quoi? Pour qu' après, je  découvre que le gars qui m’a remplacée n’était qu’autre qu’une petite merde, le fils de ... Oui, j’avais envie de lui dire ses quatre vérités, mais… il mourait déjà d'envie de me virer, alors, tout ce que je pouvais faire, c’était de me taire. Comme je me taisais quand l’éducateur s’amusait avec moi. Oui, je haïssais le monde, mais ce n’est pour autant que j’allais baiser les bras.

Mon boulot était tout ce qu’il me restait, alors, s'il venait à me l’enlever – j’ignore ce que je pourrais faire.

GEMMA _ « Vous vous foutez de moi, là ? » disais-je en perdant mon sang froid « On vient de boucler l’une des plus grosses enquêtes, et vous, vous osez encore me dire " une telle intervention comporte également sa part d’échecs. L’analyse des dossiers nous en dira plus". » Répétais-je en l’imitant sa voix, et sa posture. Je n’aurais peut-être pas dû agir de la sorte, mais vous savez quoi ? Je l’emmerde. Je lâchais un petit rire nerveux avant de m’approcher d’un pas vers lui, et de lui murmurer de façon à ce que personne ne nous entende « Ca vous excites autant que ça de coincer et de gâcher la carrière d’un policier ? Vous n’êtes pas ici pour rien alors dites-moi, quelle est votre prochaine proie ? Ce jeune ? » D’un mouvement de tête, je désignais le petit nouveau « Je suis curieuse de voir ce qu’il s’est passé dans votre vie, pour que vous soyez aussi …. » Mon collègue d’en face, qui était de dos à Alcide, me faisait signe d’arrêter de parler, et de me taire. Devais-je l’écouter ? Très certainement, car là, je venais certainement de signer mon arrêté de mort. Il allait certainement me convoquer et me mettre la fessée. Je restais silencieuse et comme si de rien n'était, je reculais et je reprenais une altitude professionnelle « Monsieur Harckman, je ferais le nécessaire auprès du commissaire Sawyers. » De toute manière, je connaissais déjà la réponse avant même de rentrer le bout de papier. Et puis, je ne pouvais pas mettre la raison du pourquoi, j’avais besoin de ce jour de congé, car nulle part, il n’était spécifié que j’avais une fille. Je soupirais, et je partais en direction de mon bureau, sans même saluer mon chef. J'écriais : « Pour une fois, nous sommes d’accord sur un point » comme si, le voir aujourd'hui m’enchantait tout autant que lui. "Pauvre con!!! " Pensais-je.

 
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MessageSujet: Re: Après tout ce temps... [Gemma & Alcide] (#)   Après tout ce temps... [Gemma & Alcide] EmptySam 30 Sep - 6:58

    Difficile de dire ce qui était le plus déconcertant chez Gemma Andersson. Était-ce sa nonchalance ? ou sa forte tête ? son fichu caractère ? cette impétuosité qui la rendait si sauvage ? ou encore sa superbe poitrine à la fois ferme et bien galbée ?
    Hackman n’avait pas de réponse précisé à cette question délicate. Peut-être était-ce juste un mélange de tout cela, au fond, qui rendait tout entretien aussi surprenant.
    Dans son dossier, Alcide avait lu que cette femme était du genre à « revenir de loin », si l’on peut dire. Le genre à avoir, dès la naissance, tout ce qu’il fallait de drame et de malchance pour finir alcoolique et seule à cinquante ans. C’est dingue comme le fait de naître dans certaines conditions peut vous prédestiner à une vie de merde. La force de Gemma résidait dans le fait qu’elle avait toujours refusé l’atavisme et avait, jusqu’ici, réussi à s’en tirer à peu près. Al’ supposait que la présence de ses enfants dans son existence n’y était pas pour rien. Les mômes ont un sacré pouvoir sur les adultes, quoi qu’on en dise.
    Mais il était vrai, aussi, que, malgré les grandes et belles théories de la Déclaration universelle des Droits humains, tout le monde ne nait pas avec les mêmes chances dans la vie. C’est un peu comme un tirage au sort, ça tombe sur l’un ou sur l’autre. Untel, super intelligent, viendra au monde dans une famille de péquenauds et n’aura jamais le suivi et les études nécessaires pour développer ses compétences… Tel autre, souffrant de plusieurs troubles d’apprentissages, naîtra dans une famille aisée, où les parents mettront tout en œuvre pour lui venir en aide et le pousser le plus loin possible dans les études… Dans la vie, dès le départ, il y a de l’injustice.

    Il était normal, en soi, que Gemma réagisse comme cela aux propos du directeur de l’IGPN. Elle devait certainement prendre ces paroles comme un manque de reconnaissance. Et avec elle, il fallait fonctionner comme avec un enfant : il lui fallait du renforcement positif. Pour aborder la question des dégâts collatéraux, il était bien trop tôt, elle n’avait pas le recul nécessaire pour poser un regard mûr et serein sur tout les à-côtés de cette sombre affaire.


    "Je ne dis pas le contraire. A mes yeux, une vie humaine perdue est un échec. C’est tout. Même s’il s’agit du plus gros salaud ou du plus gros narco-trafiquant, une vie est une vie."

    Alcide était contre la torture et contre la peine de mort. Ces procédés barbares le rebutaient. Il détestait les armes suite à sa propre histoire et il ne voulait pas que la police tue. C’était aussi simple que cela. La police avait avant tout un rôle de protection et de justice. Beaucoup l’oubliaient, une fois sur le terrain, un Beretta à la main.

    Et puis, comme ça, sans prévenir, la sauvage inspectrice s’emballa. Hackman fronça les sourcils. Elle était en train de le provoquer d’une telle façon qu’il n’avait pas le choix. Avec cette bonne femme, il n’y avait jamais moyen de discuter posément. Elle était comme une gosse ayant un trouble de l’attention avec hyperactivité. Dommage pour elle.


    "J’ai la vague impression que nous nous verrons bientôt dans mon bureau. Votre insubordination et votre manque de politesse reflètent que vous n’êtes pas prête à avoir une activité de terrain. Si vous n’êtes pas capable d’être responsable de vous-même et de vos propos, je ne vois pas comment vous pourriez être responsable d’une équipe."

    Sur ces mots, Alcide tourna les talons pour se diriger vers la porte. Il savait déjà pertinemment ce qu’il écrirait dans la lettre de convocation. La véritable question était : fallait-il situer cette convocation samedi, histoire de la faire chier ?


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MessageSujet: Re: Après tout ce temps... [Gemma & Alcide] (#)   Après tout ce temps... [Gemma & Alcide] EmptySam 30 Sep - 11:12

"Je ne dis pas le contraire. À mes yeux, une vie humaine perdue est un échec. C’est tout. Même s’il s’agit du plus gros salaud ou du plus gros narco-trafiquant, une vie est une vie." J’avais eu envie de rire sur ce coup. Une vie est une vie, un déchet est un déchet, et dites-moi, ce qu’on fait avec les déchets ? On les trie. J’avais rendu un énorme service à la population, alors au lieu de me dire des stupidités aussi ridicules soit-il, il devrait me remercier et m’octroyer une promotion ou une prime. Devrais-je culpabiliser ou m’en vouloir d'avoir ôté la vie ? Non. Devrais-je pleurer pour le sort de ce jeune garçon de 20 ans qui se trouvait désormais à la morgue ? Non. Avais-je bien fait mon boulot ? Oui et si, c’était à recommencer, je recommencerais. Quoi qu’il puisse dire sur notre boulot, il ne pouvait pas nier les statistiques. Nous étions l’un des pays où le taux de criminalités est au plus bas, nous gérons cette ville impeccablement, et rien que ça, nous pouvons en être fières. C’est vrai que parfois, nous devons passer outre les lois pour la faire respecter, mais ca s’arrête là avec un petit bonus en prime, mais qu’est-ce que vous croyez ? Nous n’avions pas tous un barème aussi haut que notre chef, Alcide Hackman, où il devait aller chercher le double de mon salaire tout au plus. J’avais des factures à payer, des crédits qui ne faisaient qu’accumuler, alors oui, j’avais besoin de ce travail, et malheureusement, parfois, j’aimerais tellement lui dire d’aller se faire cuire un œuf, et lui foutre ma démission, mais je ne pouvais pas. J’avais des obligations, et perdre mon boulot serait catastrophique financièrement. Déjà, que mon couple battait des ailes, alors, si maintenant, l’argent manquait, nous risquerions de nous déchirer encore plus.

GEMMA _ « Une vie est une vie, nous sommes bien d’accord, mais parfois nous n’avons pas le choix. »

En somme, c’était soit lui, ou l’un de mes gars. Ce garçon était armé, prêt à nous tirer dessus, alors oui, nous n’avons pas eu le choix de l’abattre. Chercher à lui expliquer le pourquoi et du comment, mon gars à dû tirer sur ce jeune gamin ne servirait à rien. Quoi qu’on puisse lui dire, il aura toujours quelque chose à nous reprocher. De toute manière, et je prie le bon seigneur, et surtout, Nathan Penali ait falsifié son rapport de légiste. Parce que oui, nous l’avons laissé plus de 16 minutes agoniser dans sa mare de sang au lieu de lui porter secours et ce détail, j’aurais apprécié qu’il ne soit pas spéculé dans le dossier.

Oui, je venais de perdre mon sang-froid, mais j’étais à bout de nerfs alors oui, la moindre remarque qu’on pouvait me faire, j’éclatais. J’avais déjà suffisamment de problèmes à la maison, alors si maintenant, j’en avais au boulot – ca n’allait pas le faire.

Cela fait plus de dix ans que je gérais, mon équipe, et aucun d’eux ne s’en soient jamais plaint. Je me retournais contre lui, lui lançant un regard glacial. Ma mâchoire se crispait, signe de nervosité, et essentiellement de la colère, qui montaitt en moi. J’espérerais vraiment qu’il blaguait, et qu’il disait cela pour m’énerver plus, mais pour éviter tout autre conflit,  je ne prenais pas la peine de lui répondre.

J’entrais dans mon bureau, et aussitôt, je claquais violemment ma porte – signifiant bien que notre conversation était close et qu’il n’y avait plus rien à rajouter.


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THE END
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