Stéphanie: Écrivaine cherchant lieu de résidence pour inspiration

Stéphanie Gendron: femme de lettres!

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ 1. J'aime beaucoup les animaux, j'ai trois lapins, une chèvre, quatre chats et deux vaches laitières sans compter que je m'implique dans les chenils. Il y a des chiens policiers qui seraient heureux que je les dorlote après une journée d'entrainement intensif. 2. J'adore voyager, il m'arrive que je conserve un souvenir de chaque voyage dans mes boîtes de déménagement. 3. J'aime chanter et interpréter des succès du jazz, j'avais enregistré un disque hommage à Michel Louvain en direct du Palais Montcalm. Quand je m'ennuie, j'écoute des chansons émouvantes. 4. Je parle français et anglais au départ mais en grandissant, je suis habituée de parler en italien, en espagnol et en roumain. Je maîtrise sept langues en incluant le portugais et l'allemand. 5. Dans ma bibliothèque, j'ai des DVD réunissant divers répertoires de films allant de la comédie aux films d'animation. J'ai la collection des films de Robert de Niro, Robin Williams, Charlie Chaplin, la série Star Trek et Star Wars. On me confond souvent à Julie Newmar, qui joue la Femme-Chat dans la série télé Batman. 6. Puisque j'habite dans la capitale, je ne conduis pas de voiture et je suis adaptée aux transports en commun. Invitée aux salons du livre, je prends souvent l'avion pour promouvoir mes nouveaux romans. 7. Je suis allergique aux mets très épicées et j'ai coupé les charcuteries depuis que je fais des hémorragies rénales. Par contre, je consomme des potages et je ne cuisine toujours à cause que je passe mon temps devant mon écriture. 8. Je me passionne pour le théâtre québécois et il ne se passe pas aucun moment d'excitation lorsque je reçois les dépliants des grands théâtre montréalais et les théâtres d'été. Je veux tout savoir sur la distribution afin de les voir! 9. J'avais passé des auditions pour jouer dans divers téléromans mais je tremblais de peur d'être mal reçue. Mon dernier audition datait de 2011 et c'était pour une série francophone. 10. Quand je suis devant mon écran, je suis très pointilleuse dans mes corrections de texte et je me fais plusieurs versions pour voir qu'est-ce qui me permet d'avance dans mon prochain bouquin. 11. Il m'arrive que je me retrouve sans inspiration, que je tombe malade et que je deviens neurasthénique. Le fait de ne pas débloquer dans un chapitre me rend très anxieuse et je passe beaucoup de temps dans les centres de santé européens pour me décompresser. 12. Je ne partage pas toujours mes secrets mais lorsque j'ai besoin de confidents digne de confiance, je leur soumets à un test pour voir s'ils comprennent qui je suis!  

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ anne hathaway</pris> stéphanie gendron

l'histoire de ma vie

Venez lire mes jolis bouquins

Montréal, 13 avril 1981

C'est le branle-bas de combat dans le comté montréalais de Rosemont où réside le couple de Guy Gendron et Marie-Hélène Labelle. Diplômé dans la faculté de droit, Guy Gendron est le chef de cabinet du député sortant et il est parmi les organisateurs en chef du Parti Québécois dans la région de Montréal. La famille Gendron baigne dans la politique depuis des générations: Le grand-père maternel de mon père, J-A Rousseau, a été député libéral du comté de Champlain sous le règne de Sir Wilfrid Laurier. Un autre personnage important, le Curé Antoine Labelle, est l'arrière-grand-oncle de ma mère. Ma mère a été la nièce d'un député fédéral qui a représenté le comté de Labelle, dans l'Outaouais. Mon arrière-grand-père paternel, un fils de cultivateur qui a fait ses études en notariat, a été le premier député fédéral et provincial de Bagot. Papa avait établi son cabinet d'avocat sur la rue Masson et attend son second enfant, son fils Jean-Michel était né en 1978, car ma mère était enceinte depuis 5 mois déjà! Dans l'attente des résultats, ma mère sentit que quelque chose ne tournait pas rond et demande d'appeler l'ambulance pour la transporter à l'hôpital Jean-Talon. Malheureusement, en fin de soirée mon père s'est retrouvé avec une bonne et une mauvaise nouvelle: son parti a renouvelé un nouveau mandat mais il a perdu une petite fille morte en couches.

Mai 1982

Malgré la perte de son enfant, ma mère ne perd pas espoir puisqu'elle retombe en grossesse durant l'été. Au bout de neuf d'attente, c'est à 19h30 que je vis le jour alors que je pousse mon premier cri. Baptisée dans les registres de la paroisse Saint-Édouard, nous habitons à l'angle de Saint-Vallier et de Bellechasse dans le sud du quartier, à quelques mètres du métro Rosemont. J'ai commencé à aller à l'école primaire en compagnie de ma mère alors qu'elle me dépose en chemin avant d'aller à l'agence de voyages, qu'elle dirige avec une associée! Nous aimons notre quartier et j'ai fréquenté une ribambelle de copains durant mes six années auquel j'ai fréquenté l'école. En juin 1994, promue au niveau secondaire, je suis inscrite à l'école secondaire Père-Marquette, qui est à 15 minutes de marche de la maison.

1995

Suite à la réélection du Parti Québécois en septembre 1994, ma mère reçoit une proposition de travailler dans le ministère du Tourisme. J'allais fêter mes 13 ans en mai et je suis avec un grand intérêt à tout ce qui se passe dans la politique provinciale. Dans mes cours académiques, j'applique beaucoup dans mon écriture et je m'implique dans le journal étudiant de l'école! Lorsque j'ai appris que les Nordiques de Québec sont vendus et transférés au Colorado, j'ai publié une article détallé sur les 23 années d'existence de la concession et une colonne fut réservée au moment charnière de la rivalité Montréal-Québec, survenue en avril 1984. Après avoir réussi à survivre à ma première année du secondaire, j'ai passé mes vacances d'été à faire le tour de la province avec mes parents puisqu'ils font la campagne pour l'indépendance du Québec. En parcourant la province, j'ai eu de l'inspiration pour écrire deux livres, mes deux premiers bouquins. À ce moment, j'ai été invitée au salon du livre de Montréal car j'avais publié mes écrits dans une édition jeunesse. Une émission littéraire m'a interviewée et on m'a souvent contactée pour promouvoir mes ouvrages dans divers bibliothèques dans la province. Lorsque je suis revenue à Montréal pour commencer mon secondaire 2, la campagne était à son paroxysme. Le soir du 30 octobre, j'écoutais attentivement la soirée des résultats avec mes parents et mon frère, qui était âgé de 16 ans. Au moment où l'animateur annonce le résultat à 22h20, je suis pris de court alors que j'avale ma bouchée de sandwich au jambon. Sur le coup, la trachée a été obstruée et je ne peux plus respirer. À ce moment, on avait déménagé sur la rue de l'Assomption lorsque mon père a offert ses services pour les patients de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Après avoir passé un examen approfondie pour examiner les voies respiratoires, j'ai eu mon congé de l'hôpital deux jours plus tard.

2000

Afin de mieux connaître mes écrits, j'ai voyagé à travers le Québec pendant mes vacances estivales. Au moment de terminer mon diplôme d'études secondaire, j'avais décidée d'aller au cégep en dehors de Montréal pour goûter à la vie à l'extérieur. Jean-Michel, un talentueux hockeyeur, avait quitté la maison lorsqu'il a été repêché en 1994 par les Lynx de Saint-Jean-sur-Richelieu et il a suivi l'équipe lorsque la formation a été transférée à Rimouski. Depuis ce temps, il s'est marié et travaille comme ingénieur dans le Bas-Saint-Laurent. Après avoir eu mon diplôme, à l'été 1999, j'ai été acceptée au cégep de Saint-Jérôme dans le programme des arts et lettres. En étudiant les lettres, je vais réaliser mon rêve d'écrire des scénarios de téléromans et jouer au théâtre. Mon père voulait me convaincre d'aller à Saint-Hyacinthe ou à Sainte-Thérèse mais j'avais fait mon choix d'aller à Saint-Jérôme depuis trois ans. Pour satisfaire ma curiosité, j'ai joint le théâtre parascolaire et participé au festival de théâtre parascolaire, qui avait eu lieu au Cégep de l'Outaouais, à Hull (aujourd'hui Gatineau). À l'approche du nouveau millénaire, j'ai proposé avec d'autres consoeurs de classe d'aller fêter le nouvel an en Nouvelle-Zélande. Arrivés vers le 28 décembre, nous avons réservé une chambre non loin de la zone des festivités et nous sommes reparties à Montréal, le 2 janvier pour la reprise des cours! Terminant ma formation à l'été 2001, j'avais envoyé mon inscription pour étudier le double programme en lettres et sciences humaines à l'Université de Montréal. Pendant que j'étudiais à St-Jérôme, je publie un troisième livre, un roman d'amour, et je suis invitée à trois salons du livre. Depuis ce lancement, mon roman est vendu à plus de 100 000 exemplaires en l'espace de deux mois!

Juin 2004

Durant ma période universitaire, j'ai fait deux stages de quelques mois en Allemagne et en Tunisie afin de m'échanger avec des étudiants étrangers parlant français. Durant mon passage en Tunisie, j'ai été interrogée par divers étudiants sur mes projets d'écriture car ils me connaissent à travers mes romans. Devenue bachelière en avril, j'ai été engagée dans un hebdomadaire en Abitibi. J'ai fait mon stage en tant que journaliste sportive et après avoir travaillé deux ans dans le Nord du Québec, j'ai déménagée à Coaticook pour couvrir le domaine des faits divers et la politique municipale. Durant ce temps, j'ai lancé mon blog et deux quotidiens, La Nouvelle Union de Victoriaville et le Courrier Frontenac de Thetford Mines, m'ont contactée pour joindre leur équipe de journalistes. Demandant conseil à mon père, il me suggère d'accepter l'offre de Thetford Mines puisque sa cousine Josée lui a confié qu'elle est ouverte de m'accommoder jusqu'à ce que je trouve un logement. C'est en mars 2006 que je publie mon premier article au Courrier durant la couverture des élections municipales. Durant ma période thetfordoise, j'ai été choyée de couvrir le hockey entre 2011 et 2015, suivant les séries éliminatoires de près. Fêtant ma cinquième année d'association en septembre 2011, ma tête fourmille d'idée pour publier un nouveau roman, qui va sortir en 2013. Mettant fin à mon contrat en 2016, après 10 ans de collaboration, je décide de faire le tour du monde.

Mai 2017

Mon périple mondial était parsemée d'embûches: Conditions climatiques, problèmes avec la justice, mes billets ne correspondent pas avec la destination. Je termine mon périple à Wellington et je suis installée dans un petite chambre minable. Je n'arrivais pas trouver l'inspiration car le quartier était une zone infestée de trafiquants. Lorsque la police a fait une rafle dans le quartier pour arrêter des revendeurs de drogues, j'étais en train de faire mes valises pour quitter mon logement. Ne comprenant pas un traître mot de la langue maori, j'étais interrogée par l'escouade anti-drogue pendant trois interminables heures. Avec la collaboration d'une interprète, la police a reconnu leur erreur et m'ont relâchée. Laissez-moi vous dire à quel point je suis humiliée d'être passée sous le tordeur. Au moment où je quitte le commissariat de police, des badauds vont venus me trouver pour dédicacer leur livre. En lisant la couverture remis par un des lecteurs, j'avais oublié que mes romans était publiés en Nouvelle-Zélande. Tenu au courant des agissements de son escouade, le chef de la police me fait venir dans son bureau et me demande si j'accepterais d'être hébergée, le temps que je trouve un gîte plus accueillante que cet horrible appartement. Puisque je suis une auteur de renommée mondiale, ce dernier avait eu mes romans venant d'un cousin, habitant aux États-Unis. J'hésitais mais j'ai acceptée l'offre. De fil en aiguille, je trouve un logement convenable et la maison d'édition Random House, informée de ma présence à Wellington, m'a contacté pour m'offrir un contrat d'exclusivité pour mes prochains éditions. Pour l'instant, je suis en recherche d'inspiration car je veux prendre le temps de me ressourcer.