contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
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Sujet: Spencer | Drink to forget. (#) Jeu 28 Sep - 1:12
Je suis dans la merde. Vraiment. Alors que je pensais avoir touché le fond en étant en couple avec un homme qui passe la majorité de son temps à m’engueuler, au lieu de me dire des mots doux, je viens de découvrir que ce dernier est ‘ami’ avec mon ex-mari. *Rire amer.* La vie est une sacrée garce quand elle le veut et là – durant le trajet du retour à la maison, je me dis que j’ai dû être une sacrée poufiasse dans une vie antérieure pour qu’elle s’acharne de la sorte sur mon cas. C’est vrai quoi. Je n’étais pas suffisamment mal comme ça ? Il fallait en plus que je vive avec mon ex-mari dans les environs ? Moi qui croyait que le revoir te rendrait heureuse. Mais je suis heureuse ! Quelque part. Ce qui me met hors de moi c’est le fait que désormais je me retrouve avec – comme qui dirait, le cul entre deux chaises. Car oui, même si Sasha éprouverait encore des sentiments pour moi – ce que je doute fortement, je ne peux pas quitter Brendon comme ça sur un coup de tête. Pourquoi ? Parce que je tiens à lui, pardi. Je sais que ces derniers temps ça ne se voit pas véritablement mais, j’ai encore beaucoup d’affection à son encontre. Je ne peux pas effacer une année et demie d’amour, de bonheur, juste d’un claquement de doigt. Oui mais puisque l’amour pour lui n’existe plus, tu peux bien maintenant tirer un trait sans regret. Non. Non je ne le peux pas. Et à plus forte raison je ne suis pas prête de l’être – du moins dans l’immédiat, quand je le vois aussi silencieux que présentement. Depuis qu’on a quittés la concession de son ’ami’, il n’a pas dit un mot ni même fait une quelconque remarque cinglante. Pourtant, ce n’est pas le motif qui manque au vu de mon comportement, plus qu’exécrable, que j’ai eu vis-à-vis de lui en public. Mais non. Il est muré dans un silence pesant depuis de longues minutes, et j’avoue que cela me rend malade. Je sais qu’il est contrarié, et je sais également que ce n’est pas au sujet de sa future nouvelle voiture. Non. Brendon est peut-être très riche, mais absolument pas matérialiste pour autant. J’ai compris depuis longtemps qu’il est ainsi parce qu’il a remarqué que quelque chose se trame vis-à-vis de Sasha, de mon côté du moins, et c’est pour cette raison qu’il n’agit plus comme il m’y a habitué. C’est surement con ce que je vais dire mais, pour une fois, j’aimerais l’entendre me hurler dessus. Cela m’assurerait qu’il va bien. Qu’il est furieux – certes, mais qu’il se porte à merveille. Enfin. Je ne prétends pas qu’il soit au top de sa forme après nos disputes, hein, ça serait mentir. Nous déchirer est autant douloureux de mon coté que du sien. Toutefois, présentement, j’aime à penser que son état psychologique est moins grave lorsqu’il s’exprime violement, que lorsqu’il s’enferme dans un silence aussi inquiétant. Vainement, je tente de le lancer dans une dispute, en le regardant trop fixement, sans résultat. Il faut dire que je pose sur lui plus un regard inquiet qu’un regard colérique, alors ce n’est pas étonnant. Une fois que nous sommes stationnés devant la maison, nous quittons le véhicule toujours sans un mot. Une fois que nous sommes dans le hall de la maison idem, il ne desserre pas les mâchoires. Je tente une approche, avec une question banale sur la voiture à venir, mais je n’obtiens qu’un bref échange de regard en retour. Appelle un médecin. Pour lui dire quoi ? Mon compagnon me fait la tronche ? Il va me raccrocher au nez et il aura totalement raison. D’ailleurs, j’ignore totalement si c’est juste d’affirmer qu’il me fait la tête. Brendon n’a pas le comportement qu’il a quand il me boude. Là, il me donne le sentiment d’être… déboussolé. Non. Déprimé. C’est ça. Il a cette attitude qu’on les gens n’ayant plus d’espoir, ou découvrant qu’il n’y en a peut-être plus. Impuissante, je le laisse s’isoler. Je me dis que dans quelques heures il viendra bien me voir pour me parler, forcément, or je me trompe du tout au tout. Plusieurs heures plus tard à rp, et je constate qu’il n’a toujours pas chercher à renouer la discussion auprès de moi. Je n’aime pas ça. Immédiatement je le cherche dans la maison, pour le trouver allongé dans notre lit, le regard dans le vague. « Tout va bien mon ange ? Tu n’as pas desserrés les mâchoires depuis notre retour de la concession. » Dis-je avec tendresse en guise d’approche, alors que je viens prendre place sur le rebord de notre lit. « Il y a un soucie avec la nouvelle voiture ? » Je n’ai pas prêté attention à cette achat, chose qu’il aurait aimé, du coup je me sens coupable d’ignorer ce qui a été dit à ce propos. « Je m’inquiète beaucoup pour toi, tu sais. » Fais-je de plus en plus mal d’avoir affaire à son silence, en posant une main sur la sienne. « J’ai eu le temps de réfléchir et… je suis désolé pour ce matin. Qu’importe nos différents, je n’aurais pas dû me montrer aussi agressive envers toi. » Poursuis-je sincère, le cœur étreint par la peine autant que le remord. Mais toujours rien. Cela en est trop. Je n’y tiens plus. C’est insupportable. Je préfère fuir la chambre pour pleurer seule dans mon coin, plutôt que de le regarder dans cet état. Trouvant refuge dans la salle à manger, je me sers un verre de Whiskies pour me réconforter. Il est préférable que j’évite la nicotine sinon, à ce train là, je vais le perdre définitivement. Peut-être l’ai-je déjà perdu finalement ? Peut-être que son ignorance est une façon de me dire que c’est terminé ? Cette interrogation me pousse à me servir plusieurs verres pour oublier. Je ne peux pas admettre ça, me souvenir de ça, c’est trop douloureux. Bien vite, l’alcool me tourne la tête – a cause du fait que je n’ai rien mangée depuis plusieurs heures, et j’ai dans l’idée de sortir prendre l’air pour éviter de finir complètement bourrée. Or, une fois dehors, je me rends compte que j’ai la bouteille dans la main. Formidable. Je ne connais qu’une personne qui puisse m’aider, c’est ma meilleure amie : Casey. Péniblement, je me rends à son lieu de travail où j’espère la trouver. Si tu arrêtais de boire tu ne manquerais pas autant de te casser la gueule, Anna. Je sais. Mais c’est tellement drôle que je ricane à chaque fois que je me rattrape de justesse. Une fois sur place, j’entre dans le bâtiment où j’appelle mon amie en riant. « CASEEEEEEYYY. » J’ignore totalement – dans mon état, où se trouve son bureau alors,si je ne peux aller à elle, c’est elle qui viendra à moi.
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Sujet: Re: Spencer | Drink to forget. (#) Dim 8 Oct - 23:06
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Sujet: Re: Spencer | Drink to forget. (#) Mar 17 Oct - 2:53
Boire autant pour oublier n’est pas dans mes habitudes. Du moins, cela ne l’est plus depuis bien des années maintenant mais, se soir, je n’ai pu me résoudre à faire autrement. Vider un paquet de clopes entier n’aurait rien changé au fait que je me sentais mal. L’alcool lui, au moins, il me rend hilare. A un point que je rigole toute seule à chaque fois que je me manque de me casser la gueule bêtement. C’est uniquement en entrant dans le magic que je me rends compte que l’un des inconvénients à avoir le cerveau noyé dans le whisky, c’est les pertes de mémoires. Je suis totalement incapable de me souvenir où se situe le bureau de ma meilleure amie dans le bâtiment. Le plus simple m’apparaît être l’option suivante : crier le prénom de Casey suffisamment fort et suffisamment longtemps pour qu’elle vienne me chercher. Du moins, si elle est là car, soudainement, j’ai comme un doute. Rhââ puis de la merde. Il y aura bien quelqu’un qui aura la bonté de l’appeler si elle est absente. Oui. Personne d’assez sensée ne va laisser une femme complètement bourrée sortir seule, en pleine nuit, à la recherche de sa meilleure amie. N’est-ce pas ? Tu as trop foi en l’espèce humaine. Sans doute. Des pas dans les escaliers m’interpellent tout d’un coup. Comme une petite fille, j’observe le regard brillant d’espoir l’identité de la personne que j’ai interpellée jusqu’à ce que je constate que ce n’est pas Casey. Ou alors elle a fait un changement de sexe mais… non. On ne subit pas de telles interventions en quelques jours. Cela demande bien trop de suivit psychologique, de traitement, pour que ma pensée soit plausible. « Gagné. » J’ignore d’où il connaît mon prénom mais ça me rend hilare cette idée qu’il a visé juste du premier coup. D’ailleurs, mon fou rire s’amplifie immédiatement lorsque le mec loupe la dernière marche pour me tomber dessus. Bon, en pratique cela fait hyper mal même si c’est poids plume mais, en théorie, bah en théorie c’est juste à pisser de rire. J’en lâche ma bouteille sans y penser. Ce n’est que lorsque nous sommes de nouveau sur nos pieds que je percute qu’elle est dans les mains de ce type. « Hey ! Faut pas vous gênez surtout ! » Je râle. Non mais sérieusement, quoi ! C’est ma bouteille ! « Bravo Sherlock. Rends la moi maintenant ! » J’applaudis brièvement, en roulant des yeux, avant de tenter de remettre la main sur mon élixir de bonheur. Putain. Il refuse de me la rendre comme si j’étais une petite fille. Ça m’énerve. Tellement que je lui dis – agacé. « Pff. Gardez-là. Je tiens pas à me faire un coma éthylique de toute façon. » Une lueur de lucidité dans tout ce discours. Je m’impressionne moi-même. D’ailleurs, je ne refuse pas l’invitation de m’asseoir puisque c’est à peine si je tiens debout. Je manque de rire lorsque ce mec me dit que Casey est allé rejoindre – je cite – son très cher époux. Le pauvre. S’il savait la vérité sur le couple de sa patronne, il ne parlerait plus de Miles en des termes aussi élogieux. Ça me fait penser. J’ai hallucinée où il avait l’air triste en disant ça ? Se pourrait t’il que… Quoi ? Noooooon. Je n’en reviens pas. Mais quoi ? Il a le béguin pour la belle Casey ! Tu dérailles totalement. Non. J’éclate de rire avant de soupirer « Oh putain. » Cela veut dire que bientôt ma meilleure amie va se retrouver dans ma non-enviable situation ? Je la plains. « Non pas vraiment, non. » Soupiré-je en l’observant. « Je venais plutôt chercher du réconfort mais je crois que c’est raté. » Casey n’est pas là et lui… Bah lui… navrée de le dire mais il semblerait qu’il touche le fond autant que moi. « Ça fait depuis combien de temps ? » Je lui demande tout d’un coup. Je sais qu’il sait de quoi je parle. Si pas, je me ferais une joie de mettre des mots sur ce que j’ai crue comprendre. Pas sûr qu’il apprécie que je dise à haute voix, au sein de son lieu de travail, qu’il envie la place de monsieur Fraser.