Who you are ? - Ft. Kaia Winters

Je ne suis pas né à Wellington mais bel et bien à Dublin. Ici, j'ai une maison, une vie, des amis, un travail mais aucune famille et encore moins depuis mon divorce avec Carolina. Je suis un homme à part entière avec une liberté extraordinaire. Avec mon métier je voyage énormément, pour tout vous dire je suis revenus ce matin à Wellington, j'ai voyage pendant trois mois entier sans voir une seule fois ma maison ou encore mes amis. Vous allez me dire que finalement voud comprenez pourquoi Carolina m'a trompé, en somme non, car vous ne connaissez rien de ma vie,
bien plus complexe que cela malheureusement.
Bref, ce matin il était 10 heure quand je suis arrivé à l'aéroport de Wellington, c'est bien beau de voyager, de voir de nouveaux horizons mais qu'est-ce que j'étais fatigué d'enchainer le boulot sans jamais me reposer. En sortant de mon avion, puis de l'aéroport j'avais un taxi qui m'attendait juste sur le parking de ce-dernier. Je pensais naïvement qu'il me conduirait à ma maison, mon chez moi. Mais malheureusement, ma secrétaire m'appela en cour de chemin pour m'expliquer que j'avais une réunion au siège de PRIME TV et que je ne pouvais aboslumment pas la recalée, encore et toujours.
Je suis Aidean murphy, le directeur de PRIME TV, le fils du célèbre James Murphy, cet homme qui c'est suicide en me laissant se magnifique cadeau, foutaise.
Quand je fus arrivé devant l'immeuble qui faisait bel et bien une trentaine d'étages, je descendis du taxi après avoir paye ma course. Je pris calmement l'ascenseur avant de me diriger à mon bureau au tout derniers étages, posant ma malette sur mon bureau en verre. J'enleva ma veste de costard bleu en velour, laissant pour seul habit sur mon corp une chemise bleu foncé en tissus, retroussant alors mes manches, n'aimant pas que l'on me prenne pour un col blanc plus que narcissique.
Je repris finalement l'ascenceur de l'immeuble, qui au final m'appartenait depuis maintenant treize ans.
Dans l'ascenceur plusieurs personnes se succédaient entre le trentième et le vingt-troisième étages, tous pour la plupart m'avaient alors dit bonjour, ou m'avait salué d'un hochement de tête.J'avais alors reconnus, Damien un régisseur ou encore Lia, une de nos nombreuses présentatrice,
mais l'unes des plus anciennes sans doute, du à son expérience et à son age de quinquagénaire.
Arrivé à l'étage correspondant à ceux des plateaux et des salles de réunion des différentes équipes, je me dirigea en premier vers la machine à café calmement, en regardant de droite à gauche, observant les moindres détails de changement en trois mois.
Quand je me mis devant la machine à café, je baissa la tête calmement en aggripant trois pièces dans mon pantalon de costard. Je plongeas alors les piècrs dans la fente de la machine calmement en attendant mon café que j'avais choisis extrémement noir, un des meilleurs.
La machine fit la même manipulation qu'un serveur en plus rapide, elle prit un gobelet, elle déclencha alors le café rapidement avant de laisser la touillette et le sucre tomber dans la fente juste en dessous de celle de la monnaie. Je me baissa calmement sans voir qu'une jeune femme c'était alors mit derrière moi, je saississa mon café calmement laissant mes yeux légèrement loucher sur mon café noir en soufflant dessus, la tête baissée.
En conséquent, je ne vous ferez pas de dessin, étant une personne très agile, j'esquive la jeune...Ou pas du tout, j'avança trop rapidement en me tournant laissant mon café tomber sur une jeune fille juste derrière moi. J'entendis alors un petit cris de douleur,
certainement à cause de la chaleur puis plusieurs injures, c'est sur pour être con je le suis, mais j'avoue que je ne suis pas très habile.
Je grimaça en ouvrant les yeux vers la jeune fille, je penchais légèrement ma tête en direction d'elle en me mordillant la lèvre, merde..
-Putain..euh, je suis vraiment désolé mademoiselle.
Je le dis tout de même d'un ton froid,il ne fallait pas oublier que si elle était là, elle travaillait sous mes décisions, je ne suis pas un ami malheureusement,
il était vrai qu'elle était plus que jolie.

La journée commençait comme chaque matin : levée à 4h30 du matin, je passais presque trente minute a me maquiller, me coiffer et m’habiller, me faisait la plus belle possible pour l’émission matinale.  Ouais, même si pas grand monde regardait ce que je faisais, je pensais toujours qu’un jour, je taperai dans l’œil de quelqu’un et que ma carrière monterait en flèche par la même occasion. Enfin bref, l’espoir me faisait réellement vivre. Alors je prenais ma petite voiture rose de fille, et rejoignais les bureaux de PRIME TV qui se trouvent dans le quartier d’affaire de la capitale néo-zélandaise. Je montais dans les étages, très haut, pour rejoindre celui des plateaux tv, et des bureaux m’étant consacré. Je rejoignais mon chef, et toute l’équipe de l’émission pour parler de celle que nous allions tourner. Les produits présentés, les promotions, les blagues, les invités, les reportages, tout ce que je dois savoir. Ah le téléshopping, quelque chose de très instructive et intéressant disait mes employeurs, mais en fait, qu’est ce que je pouvais m’ennuyer. C’était la même chose tous les jours, je ne pouvais pas exprimer mon talent de présentatrice car chacun de faits et gestes étaient programmés à l’avance. Enfin bref, je monterai bien un jour disais-je dans ma tête lorsque j’entrais sur la scène.

L’émission terminée, nous nous rendions en sale de réunion pour parler de ce qui venait d’être tournée, les chiffres et les ventes de tous les produits, ce qui n’allait pas, ce qui était bien. Enfin surtout ce qui ne va pas. Comme tous les jours, les mêmes choses. Et ça durerait des heures. Ensuite nous devions préparer l’émission du lendemain, s’intéresser aux produits, bien qu’ils ne changeaient pas tant que ça. Et sinon, je faisais semblant de travailler mais passais mon temps sur le blog que je venais d’ouvrir. L’endroit ou je peux exprimer mes talents de journalistes et de reporter. Enfin surtout sur la mode. Ma passion. La réunion terminée, je courrais me chercher un café, sentant que mes yeux tombaient de fatigue tellement la matinée avait été difficile. Les couloirs sont très long jusqu’à la machine et je cours presque, ne regardant à aucun moments ce qui se passait devant ou derrière moi. D’un coup, une substance chaude, presque brûlante glisse sur mon chemisier blanc et me fait crier de douleur. « Putain de merde ! » Dis-je pensant aussi que mon haut était déjà bel et bien foutu. Mon dieu mais qu’est ce qui s’est passé. Je relève la tête et découvre un homme, plutôt charmant juste devant moi. Mais je m’en fiche, j’aimerai savoir comment est ce que ce café avait pu se retrouver sur moi. « Mon dieu mais vous êtes aveugle ! » Criais-je presque dans les couloirs, faisant retourner les gens qui passaient autour de nous. Mon regard était noir et j’avais envie de frapper cet homme. J’attrapais un mouchoir dans ma poche et épongeais le liquide chaud sur moi. « Vous savez combien il m’a couté ce chemisier ? » Demandais-je à l’homme ébahis devant moi. Oui, ma réaction est excessive mais je ne passais déjà pas une bonne journée et là, il empirait tout. Et je ne gagnais pas des millions, pourtant toutes mes fringues étaient luxueuse et je déteste qu’on me les abime. Tout comme le font mes chères colocataires qui aiment souvent prendre mes habits, me les ramenant tâché ou abimés. « Franchement, il manquait plus que ça. » Dis-je, toujours autant énervé. Pourtant l’homme avait l’air de s’en vouloir et s’était excusé mais ça ne changeait rien à mon agacement.

Il fallait être terriblement con, pour renverser son café sur une fille aussi jolie. Mais finalement vu la manière qu'elle avait de me parler, de me répondre, soit elle ne savait absolumment pas qui j'étais, soit elle avait énormément de culot. D'un côté j'étais choqué, qu'elle me réponde aussi violemment sachant, que j'étais quand même son patron, son vrai boss, malgrés qu'elle travail aussi sous d'autre chef, qui sont aussi sous mon grade à moi.
Enfin bref, énormément culotté ou tout simplement bête, voir aveugle je dirais ? Je dirais à vu de nez, qu'elle avait vingt-sept, vingt-six années de vécu devant elle et je ne l'avais jamais vu ici, alors elle avait sans doute énormément donnée de son temps pour arriver là où elle est maintenant c'est-à-dire à PRIME TV, dans mon entreprise. Donc ce serait bête et très osé de vouloir tout perdre maintenant en me manquant de respect, non ?
Enfin, bon je lui donne le bénéfice du doute et faut dire que je n'ai jamais aimé être méchant avec les gens, je suis pas comme ça, je suis plus la personne qu'on aime faire souffrir, mais qu'est-ce que je suis rencunier, tu me fais telle chose, je vais te faire autre chose en deux fois pire.
Alors oui, peu de monde me faisait du mal, sinon ils savaient pertinamment qu'ils allaient perdre à ce petit jeu.
« Putain de merde ! »
Bon, il est vrai qu'en fixant son haut, je n'y étais pas allez par le dos de la cuillère, mais je m'étais excusé bien avant qu'elle ne dise quoi que ce soit, et pour ma part je n'avais pas autant gueulé.
« Mon dieu mais vous êtes aveugle ! »
Bon il est vrai qu'en général je ne dis rien, mais l'humour noir est mon troisième passe-temps favoris, donc ..
- Non, non, je vous assure que mes rétines fonctionne très bien. D'ailleurs vous êtes très jolie comme ceci.
Je voulais bien être gentil, avec les petites nouvelles quand il y avait moyen de l'être mais sur ce coup après une excuse, je me reçois une insulte puis maintenant une critique et c'est quoi la troisième étape ?..
« Vous savez combien il m’a couté ce chemisier ? »
Ah ! Pauvre chemisier, si elle savait qu'avec tout ce que je gagne, son chemisier de Zara pouvait passer à un chemisier de chez Jean-paul Gauthier, elle dirait pas la même chose. Mais si elle tenait temps à son chemisier je peux comprendre ... ?
- Non je ne sais pas, mais je peux vous en rachetez un autre si vous voulez.
Encore une fois, malgrés tout mon côté trop gentil revenait il était vrai, que je devais arrêter avec ce putain de caractère, mais qu'est-ce que j'aimais manipuler avec ce côté de moi, sans vraiment montrer le vrai.
« Franchement, il manquait plus que ça. »
- Mais ça va allez, ce n'est pas la fin du monde, je pense que cela peut partir au lavage non ? Et sinon quel est le prénom de la jeune femme qui m'insulte en plein couloir du PRIME TV ?
Je souriais calmement pas prêt à lui donner mon identité.

La chose que je voulais le plus au monde ne se trouvait pas ici malheureusement, et je n’étais pas prête de l’avoir. Un bon bain bien chaud, des bougies, des senteurs incroyables, de la mousse, la musique que j’aime et un bon bouquin entre les mains. Mais là, cette vision de bonheur me paraissait bien loin. Là, j’étais plutôt occupée a essuyer le café brûlant que venait de me renverser un homme sur mon magnifique chemisier. Je m’étais énervée très vite, et même un peu trop. Après tout, il n’avait surement pas fait exprès et ce sont des choses qui arrivent. Mais le pauvre, ce n’était ni le moment ni la journée pour le faire. Enfin bon, on ne prévoit pas l’avenir. « Non je ne sais pas, mais je peux vous en rachetez un autre si vous voulez. » Dit-il quand je lui parle de mon vêtement tacheté et foutu. Je relève le regard vers lui, un peu surprise. Je ne pensais qu’il me répondra ceci. « Non je m’en fiche. Un de moins, un de plus, c’est rien. » Dis-je, le pensant vraiment. Après tout, j’ai un dressing plus grand que mon bureau, avec des millions de fringues. Demain, je ne remarquerai même l’absence de ce chemisier. Mais toujours énervée, j’ajoutais qu’il ne manquait plus que ça à ma journée. En fait, je ne faisais pas vraiment attention a celui qui venait de m’énerver. Mais je remarquais quand même qu’il restait planté devant moi, sans savoir quoi faire. « Mais ça va allez, ce n'est pas la fin du monde, je pense que cela peut partir au lavage non ? Et sinon quel est le prénom de la jeune femme qui m'insulte en plein couloir du PRIME TV ? » Demande-t-il alors. D’abord, je voulais m’énerver de plus belle. Pas la fin du monde ? Il ne sait pas ce que c’est que d’avoir un dressing grand et complet. Puis il change de sujet, me demandant qui j’étais. Qu’est ce que ça peut lui faire ? « Vous travaillez ici au moins ? » Demandais-je surprise que quelqu’un dans la bâtiment ne sache pas qui je suis. Même si je ne suis pas appréciée de tous, tout le monde connaît Kaia, la présentatrice du futur. « Je suis présentatrice, ici, à PRIME TV, le téléshopping la matin, vous connaissez ? » Demandais-je, ne sachant pas vraiment à qui je m’adresse. Je voudrais partir, ennuyer par notre conversation mais je préfère rester, intéresser par le charme de l’homme en face de moi. Je ne peux pas cacher qu’il est très beau et très attirant. Je trouve bizarre de ne jamais l’avoir vu ici. « Je suis Kaia Winters. » Dis-je tendant ma main vers l’homme en face de moi, un sourire s’affichant enfin sur mon visage. Oui, je ne suis pas un monstre. « Et vous ? » Demandais-je, curieuse.

« Non je m’en fiche. Un de moins, un de plus, c’est rien. »
Je clignais calmement mes yeux avant de la fixer, elle se fichait de moi ? Pendant plus de quinze minutes elle me répéter à quel point son chemisier lui était important et comme par magie, elle fit un pas en arrière. Elle aurait pu tout simplement s'excuser au lieu de me faire passer pour le dindon de la farce.

Après lui avoir pose une simple question car il est vrai que j'étais partis durant quatre mois, et dans mon entreprise en qiatre mois beaucoup de nouveau débarque, beaucoup d'autre partent et certains même accèdent à des postes plus haut hierarchiquement parlant. Elle m'avait alors répondu avec un miliard de réponse, il était vrai que quand on ne l'arrêter pas elle parlait énormément.
« Vous travaillez ici au moins ? »« Je suis présentatrice, ici, à PRIME TV, le téléshopping la matin, vous connaissez ? »« Je suis Kaia Winters. »

Je soupirais donc cette jeune femme ne savait pas du tout qui j'étais d'accord...
- Alors, oui je travaille ici sinon qui m'aurait fait rentrer ? Le téléshopping du matin si je connais ? Bien sûr, c'est moi qui l'ai mit au point avec le responsable marketing de l'époque. Et d'accord je vois, j'espère que vous travaillez bien.
Je souriais calmement, même si bormalement j'aurai du me présenter je n'en avais pas l'envie d'un coup mais j'aurai pu lui faire comprendre en lui disant que j'espère qu'elle travaille bien, assez pour avoir son salaire. Mais cela était trop ouvert.

Mais finalement tout mon petit cirque ne rimer à rien vu qu'elle posa la fameuse question que je voulais éviter.
« Et vous ? »
Bavarde et un peu trop curieuse à mon goût, dommage elle est pourtant tellement belle. Mais on m'as souvent dit que la perfection n'existe pas dommage.
Je passa une main dans mes cheveux en souriant qu'elle sache d'un seul coup qui j'étais mais elle semblait plus attendre une réponse que réfléchir pour savoir si elle me connaissait.
- Je m'appel Aidean. Et sinon vous travaillez sur quoi en ce moment ?
Il était vrai que je posais cette question aux responsables en général mais comme elle était là et à ce que je vois devouée et en forme il fallait bien qu'elle me serve à autre chose qu'à m'humilier devant tout mon personnel. Et sur le coup je priais pour que personne ne disent mon nom de famille et surtout qu'elle ne me le demande pas.

Cette rencontre infortune m’intriguait. Ouais, ce garçon avait l’air de travailler ici mais je ne l’avais jamais croisé. Pourtant moi, je connais tout le monde et tout le monde me connaît. Je fais partie de la famille PRIME depuis tellement de temps, il est rare de rencontrer de nouvelles personnes dans nos locaux. Et lui, sûr de lui, il avait l’air d’être un homme d’ici depuis bien longtemps. D’ailleurs, je ne tardais pas à lui demander ce qu’il faisait dans ce couloir. Je le voyais plus dans les étages des bureaux administratifs vu son costume. « Alors, oui je travaille ici sinon qui m'aurait fait rentrer ? Le téléshopping du matin si je connais ? Bien sûr, c'est moi qui l'ai mit au point avec le responsable marketing de l'époque. Et d'accord je vois, j'espère que vous travaillez bien. »  Dit-il et tout de suite, je me demande quelle est sa place au sein du groupe PRIME TV. Mais je ne demande pas et préfère me présenter, lui demandant à lui aussi son prénom et son nom. Je sais je suis bien trop curieuse, surtout sur un homme que je viens de rencontrer et qui vient de renverser son café sur moi. « Je m'appel Aidean. Et sinon vous travaillez sur quoi en ce moment ? » Aidean, je n’ai jamais entendu ce prénom et surtout pas dans nos bureaux. Je cherche mais je ne trouve pas. Puis il s’intéresse un peu plus a mon travail, me demandant sur quoi je travail. Quelle blague. Je fais le téléshopping, sur tout ce dont je travail, c’est nul et inintéressant pour une femme aussi ambitieuse que moi, qui souhaite juste percer et réussir dans le monde de la télé. « Toutes sortes de produit pour ménagères qui veulent se faire arnaquer. j'ai des projets extérieur, dans ma petite tête. tellement de chose que nous pourrions mettre en place avec la chaine. mais personne n'écoute. j'aimera avoir un libre-arbitre la dessus, faire ma propre émission quoi. » Dis-je en riant, espérant que mon commentaire ne froisse pas l’homme qui avait mit en place cette émission ringarde. Je souris bêtement. « Vous me payez un café ? » demandais-je, en espérant qu’il n’avait pas quelque chose a faire.  J’étais bien curieuse, et je ne comptais pas lâcher l’affaire. Qui est-il ici ? « Alors, vous faites quoi comme métier ici ? » demandais-je, parce qu’il avait l’air d’avoir un métier bien placer. Nous marchons jusqu’à la machine a café ensemble, et j’ignore tout le monde qui nous regarde.

Elle avait vraiment l'air d'être une fille qui était là depuis un petit bout de temps, mais il fallait vraiment croire que j'étais dépassé par les évènements de ma vie. Fallait dire que les différents voyages, les sortis, les mariages, les divorces, les problèmes de mes amis, mon entreprise et mes filières. C'était bel et bien trop difficile pour moi.
Alors, je la détailler calmement il était vrai qu'un jour un de mes amis, où plutôt un directeur de filière bien hierarchisé en dessous de moi, m'avait parlé d'une jeune fille importante, qui à ses yeux avait toute ses chances dans le domaine. Enfin, si ma mémoire ne me joue pas des tours.
Je voyais de l'incomprehension totale dans ses yeux et dans sa manière de fronçer les sourcils. Elle était perdue et elle voulait des réponses et si moi je ne voulait pas lui en donner tout dessuite c'était bien mon droit non ? Surtout qu'elle aurait dû au moins me connaitre moi, son salaire ne tomber pas du ciel quand même, malgrés son dévouement et son taux de travail qui était au dessus de la moyenne des autres à en entendre les directeurs.
« Toutes sortes de produit pour ménagères qui veulent se faire arnaquer. j'ai des projets extérieur, dans ma petite tête. tellement de chose que nous pourrions mettre en place avec la chaine. mais personne n'écoute. j'aimera avoir un libre-arbitre la dessus, faire ma propre émission quoi. »
Je croisais mes bras sur mon torse en souriant calmement, cette jeune fille n'était pas possible clairement, elle en avait du culot, mais j'entendais plus un message subliminale là dedans. Alors je pouvais faire une chose pour elle, je pense qui lui aurait plus après tout c'était de ma faute, si je lui avait pas renverse le café dessus on serait pas là à ce moment présent.
« Vous me payez un café ? »
J'hochais la tête en me dirigeant calmement vers la machine à café à ses côtés en priant que personne s'arrête pour me parler, où alors dire mon nom de famille cela serait un peu "crâmé" comme disent les jeunes.
- Je vais te payer un café Kaia, mais je vais faire encore mieux. Tu vas me faire un dossier sur les idées que t'aimerait exploiter avec ton "Libre-arbitre", maintenant je veux que tu me les explosent toutes à l'écrit.
Je fixais simplement la machine à café avant de lui tendre le sien en soupirant calmement pensant qu'elle ai compris qui j'étais.
« Alors, vous faites quoi comme métier ici ? »
Je souriais calmement en me retournant pour la fixer.
- On vas dire que j'ai mon libre-arbitre !
J'ouvris grandement les yeux avant d'en refermer un seul pour lancer un clin d'oeil à Kaia.

Je ne perdais pas souvent mon temps avec des inconnus devant une machine à café mais je dois dire que cette fois-ci, j’étais vraiment intriguée et intéressée par l’homme en face de moi. Pas parce qu’il était super mignon mais parce qu’il y avait quelque chose de différent des autres hommes. Il répondait à mes phrases pas sympas et ne se laissait pas faire. D’habitude, les gens s’écrasent devant moi. Pas lui, ou pas maintenant. Il me demandait ce que je faisais ici, et je n’avais pas d’autres choses que de dire que j’étais simple présentatrice du téléshopping. D’ailleurs, pourquoi il ne le sait pas s’il travail ici ? Mais je continuais, lui parlant de tout ce que j’avais comme projet. J’en ai pleins la tête, et ça, depuis que je suis enfant. Je voulais présenter un talk show qui aiderait les gens a se changer les idées ou a penser à autre chose le temps de quelques minutes. Je voulais changer le monde, avoir un impact sur la société. Malheureusement, c’était bien difficile de le faire, il fallait gravir des montagnes pour. Nous nous dirigeons vers la machine à café en discutant. « Je vais te payer un café Kaia, mais je vais faire encore mieux. Tu vas me faire un dossier sur les idées que t'aimerait exploiter avec ton "Libre-arbitre", maintenant je veux que tu me les explosent toutes à l'écrit. » Je reste bouche-bée devant les dire de l’homme en face de moi et ne comprend pas tout de suite pourquoi il veut toutes mes idées sur papier. Après tout, qu’est ce qu’il pourrait y faire lui. A moins qu’il soit directeur de production ou pdg de la chaine, il ne peut rien faire pour moi. Je souris tout de même a sa proposition, après tout pourquoi ne le ferais-je pas. « Je le ferai. Si vous promettez de le lire. » Dis-je pour l’inciter à le faire. Si vous saviez le nombre de personne qui disent lire nos projets et qui ne font que mettre les feuilles à la poubelle. Curieuse, je lui demande ce qu’il fait comme métier ici et sa réponse est vague. « On va dire que j'ai mon libre-arbitre ! » Dit-il, et ça ne m’avance pas du tout sur sa fonction pour la chaine. Je ne fais que sourire alors que nos cafés coulent. « Alors vous faites des cachoteries, pas de soucis. Je finirais bien par découvrir ce que vous faites. » Dis-je avec un petit sourire malicieux. Après tout, si nous sommes amener à nous revoir, ça se fera. Faut-il encore qu’après ce café, il me revoit. Au moins pour parler des fiches que je vais lui envoyer de ce pas. « On pourrait parler boulot mais en dehors de ces couloirs, non ? » Demandais-je en riant. C’est pas la drague mais bon, faut avouer qu’il est canon. Nos cafés sont prêt et je prends le mien dans les mains du bel inconnu. « Merci pour le café Aidean. » Dis-je simplement. « On se recroisera dans les locaux. » Dis-je encore comme si j’allais partir maintenant.