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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 Fuis-moi je te suis (Max)

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MessageSujet: Fuis-moi je te suis (Max) (#)   Fuis-moi je te suis (Max) EmptyLun 2 Oct - 1:35


fuis-moi je te suis

Bobby Carmichael & Max Odair



B obby avait tellement voyagé, dans sa vie, qu’elle était chez elle partout et nulle part à la fois. Un sac rempli du strict minimum lui suffisait généralement et ces dernières années, elle avait dû passer plus de temps dans des tentes et autres habitations de fortune que sous un vrai toit, une maison solide, pourvue de tout le confort du monde moderne. Elle n’avait pas besoin de grand-chose, et elle en était d’autant plus fière quand elle voyait l’opulence ridicule dans laquelle vivait le reste de sa famille, incapable de vivre sans leurs téléphones portables dernier cri, leurs voitures de luxe, la climatisation et autres choses superflues dont elle-même se passait très bien. Chez elle, ça avait été l’Afrique du Sud qui l’avait vue naître. Ca avait été New York, cette ville qu’elle s’était empressée de fuir. Ca avait été Davis, en Californie, où elle avait fait ses études. Ca avait aussi été partout où elle avait posé son sac à dos et son matériel, mission après mission. Mais si elle devait choisir un seul et unique endroit où passer le reste de sa vie, là, maintenant, son choix serait vite fait. C’était ce même endroit qu’elle avait laissé derrière elle quelques jours plus tout. Cette réserve en Tanzanie, son petit coin de paradis. Cet endroit qu’elle tentait par tous les moyens de protéger, au point de prendre congé auprès de Vétérinaires Sans Frontières pour sauter dans un avion direction la Nouvelle-Zélande. Enfin, dans un avion… Dans plusieurs. Le voyage avait été long, très long, mais encore une fois, Bobby avait l’habitude de voyager. Il fallait plus que d’interminables d’heures de vol et de multiples escales pour la perturber.

Island Bay. Cette petite ville serait son « chez elle » pour les quelques semaines, voire mois à venir. Pas trop longtemps, elle l’espérait. Bobby avait la bougeotte, ce n’était pas un hasard sa vie de vétérinaire globe trotter lui plaisait autant. Elle était solitaire, certes, mais pleine de surprise. Contrainte d’interrompre ses voyages, elle ne comptait cependant pas arrêter de travailler. Grace à ses nombreux contacts au sein de VSF, elle avait réussi à décrocher rapidement un entretien auprès de la clinique vétérinaire du zoo de Wellington, qui avait la particularité d’accueillir aussi des animaux sauvages natifs de la région. C’est auprès de cette clinique qu’elle travaillerait si elle décrochait le poste. Car si elle avait obtenu un entretien, rien n’était gagné d’avance. Le rendez-vous avait été fixé à quelques jours après son arrivée, le temps pour elle de rattraper le sommeil perdu durant son voyage et de se remettre du décalage horaire. Rien n’était joué d’avance, mais c’est confiante qu’elle se présenta au vétérinaire en charge de la clinique. Sans être excessivement prétentieuse, s’il y avait bien un domaine dans lequel Bobby était certaine d’exceller, c’était son boulot. Elle s’était battue, s’était donné les moyens de réussir, d’intégrer le meilleur programme vétérinaire des Etats-Unis et avait de l’expérience à revendre.

C’est au terme d’un entretien pour le moins concluant que Bobby quitta le bureau de celui qui deviendrait son supérieur dès lors qu’elle aurait signé son contrat, d’ici quelques jours. Ne lui restait plus qu’à visiter le zoo afin de se familiariser avec son futur lieu de travail car si elle ne travaillerait quotidiennement avec les résidents du zoo, Bobby serait peut être amenée à devoir prendre soin d’eux si des bras venaient à manquer. Passant d’un enclos à un autre au gré du parcours indiqué par des flèches, Bobby observait les animaux les uns après les autres, regrettant silencieusement que le monde en soit arrivé à un point où mettre des animaux dans des cages devenait, pour certains, l’un de leurs rares espoirs de survie. L’Homme était un égoïste. Elle le savait depuis longtemps et rien, jusque là, n’avait su la départir de cette conviction.

Ses pas la menèrent finalement vers les animaux qui peuplaient traditionnellement le continent africain. Si son regard analysait les animaux d’un œil d’expert et l’environnement dans lequel ils évoluaient, elle cherchait aussi autre chose… Ou plutôt quelqu’un d’autre. Le directeur de la clinique avait en effet mentionné qu’un autre vétérinaire de VSF travaillait sur le zoo et il n’avait pas fallu bien longtemps à Bobby pour deviner de qui il s’agissait. Ca ne pouvait être que Max. Celui là même qu’elle avait traversé le monde pour retrouver, après qu’il l’ait fuie durant leur dernière mission. Il avait de bonnes raisons d’avoir pris ses jambes à son cou, mais cela ne réglait pas le problème de la jeune femme, qui avait dû mettre sa vie entre parenthèses pour le retrouver. Sans surprise, il était bien rentré chez lui, en Nouvelle Zélande. Et sans surprise, il travaillait au zoo.  S’approchant de l’enclos des girafes, Bobby s’accouda à la rambarde, observant ces géantes évoluer paresseusement dans leur enclos, perdue dans ses pensées. Elle les avait toujours trouvées magnifiques. Gracieuses, élégantes, dominant la savane du haut de leurs quatre ou cinq mètres de hauteur. Ce n’est que lorsqu’elle entendit la porte qui menait dans un bâtiment dont l’accès était interdit aux visiteurs qu’elle abandonna sa contemplation, détournant son regard azur de l’enclos pour le porter sur l’employé qui venait de sortir et qu’elle reconnu immédiatement et pour cause : il était celui qu’elle cherchait. Odair, dit-elle, se redressant soudainement pour lui faire face, abandonnant instantanément son air rêveur pour retrouver le visage froid, fermé qui lui était coutumier. Je me doutais que tu serais dans le coin. Bonjour, Max. Comment vas-tu ? Ton retour chez toi s’est bien passé ? Elle aurait pu commencer par là, mais Bobby et les relations humaines, ça faisait douze.

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MessageSujet: Re: Fuis-moi je te suis (Max) (#)   Fuis-moi je te suis (Max) EmptyLun 2 Oct - 20:23


fuis-moi je te suis

Bobby Carmichael & Max Odair



L es deux pieds dans la boue, voilà comment la journée a commencé pour notre Odair national. Pas que ça le dérange, pas le moins du monde, Max il préfère marcher dans la boue que se pavaner sur le sable. Rien n'avoir, mais à ses yeux ça a du sens. Tout cela pour dire qu'il préférait largement se retrouver dans une situation qui implique la boue, qu'autre chose. Et puis là il était dans l’enclos des girafes, alors il ne pouvait que se sentir bien. Au milieu des animaux, Max se sentait lui même, il se sentait surtout compris. Personne ne pouvait le juger, pas que ça lui importe, il avait pris l'habitude. En même temps, heureusement pour lui, vu le spécimen qu'il est, mais ça c'est autre chose. Les animaux avaient le don de faire ressortir quelque chose chez Max, il était différent, sûr de lui, droit dans des bottes. Il vaut mieux qu'il se sente ainsi, sinon direction la gamelle. Il n'avait rien n'avoir avec le gars pas sûr de lui et rêveur qu'on pouvait croiser. Non là Max savait parfaitement ce qu'il faisait, son job c'était sa vie, sa passion. Il avait grandis entouré d'animaux, la preuve jusqu'à ce qu'il rencontre Evie et Hunter, ces deux principaux amis se résumaient à Raymond le cochon et Pâquerette la chèvre … Oui c'était un garçon étrange, un petit garçon qui aimait surtout être en contact avec la nature. Ce qu'il a réussi à faire. Il aurait pu être un simple vétérinaire et ouvrir son cabinet en ville ou tout simplement postuler au Zoo, comme il l'a fait en rentrant. Non lui depuis qu'il était gamin qui cherchait plus, il voulait de l'évasion. Les histoires d'Indiana Jones l'ont un peu inspiré, il n'est pas aussi fort qu'Indi, mais il se débrouille. Il n'a pas peur lorsqu'il se retrouve dans une jungle ou autre continent exotique. Surtout pas lorsqu'il doit rencontrer une espèce, bon il est vrai qu'il fait moins le malin en présence des serpents, mais ça c'est autre chose. Alors oui à ce moment précis, il avait les deux pieds dans la boue et ça lui était complètement égale. Il n'avait personne sur le dos, juste le plaisir de contempler ces espèces en voix de disparition. Ces dames de hauteur, ces géants aux couleurs d'évasion. Oui Max se sentait bien entouré de girafe ou n'importe quel autre animal.

Fredonnant l'une de ses chansons favorites, Max s'occupait, il n'avait pas Tom sur le dos. Allez savoir pourquoi, ce dernier se trouvait toujours sur son dos. Il ne disait rien Odair, il pensait que c'était voulu, Tom était le plus ancien .. mais d'un côté ça le gênait un peu, son boulot il le connaissait. Il n'avait pas besoin qu'on l'espionne. Certes il n'était pas encore familier avec tous les animaux, comme lui l'était, mais tout était une question de temps. Pour l'heure, il était en charge de la partie 'Afrique', voir 'savane', il s'occupait des autres, mais petit à petit. Il savait que les animaux se sentait plus à l'aise avec quelqu'un qu'il connaissait. Ils étaient familier avec Tom, il ne disait rien et prenait les charges dite 'ingrate', même si à ses yeux ce n'était pas vraiment ingrat. C'est qu'il se comprend, passant une main sur son front. Le temps était au rendez-vous, mais ça non plus ça lui était égale. Il avait connu des chaleurs bien plus importante durant ses missions. Fixant un instant le ciel, dormir à la belle étoile lui manquait. Bon il ne crachait pas sur le lit que lui avait gentiment offert -qu'il avait monopolisé plutôt- Evie, mais parfois les nuits étoilés lui manquait. Le chant des animaux, la vie de nomade, de baroudeur en soit. Il était heureux d'être rentré, d'être auprès des siens, mais il ressentait un petit vide. Le vide de la nature comme il aimait si bien le dire, c'est pour ça que là il se sentait lui même. Sauf qu'il ne pouvait pas dormir avec eux, apparemment c'était mal vu. Déjà qu'il a obtenu ce job, grâce à ses anciennes relations, il n'allait pas risquer de tout faire capoter. Max c'est le genre de gars qui ne peut pas rester sans rien faire, c'est bien pour ça que la dernière fois il a accepté de monter un meuble. Alors qu'il est aussi doué avec un tournevis qu'une assiette de jonglage.  

Un pas en avant, deux pas en arrière, il pénétra dans le local, c'était l'heure de les nourrir. Logiquement ce n'était pas son rôle, mais là vu qu'il leur donnait un médicament, il tenait à le faire. Les prescriptions du docteur Max, poussant la porte avec son dos, munis de son seau et toujours en chantonnant. On ne change pas Max aussi facilement.Odair, qu'il entendit. Une voix qu'il pourrait reconnaître entre mille. Oui parce que cette appellation il l'a bien trop souvent entendu … on ne l'appelle pas ainsi souvent, pas avec ce ton. Il en lâcha le seau qui bien sûr se rependit au sol et gicla sur lui … Est-ce qu'il devait se retourner ? Tel était la question. Pour l'heure, il n'en avait guère envie. Il se disait que c'était sûrement qu'un mauvais rêve, au pire ce n'était pas vrai. Ce n'était pas elle. Non son pire cauchemar ne  pouvait pas être là. Je me doutais que tu serais dans le coin. Hélas non il avait beau se pincer la voix était réel. Il se tourna et grimaça en voyant sa chère 'épouse' se tenir devant lui. S'il avait fuit le pays, ce n'était pas pour la retrouver ici, apparemment elle n'avait pas l'air de comprendre cela. Il ouvrit la bouche, puis la referma aussitôt. Attrapant son seau, il avait pris la décision de : l'éviter. Oui parfaitement. Bobby n'était pas réel. Elle ne pouvait pas être là.

Retournant dans la pièce et remettant de l'eau et une dose de médicament, car bien sûr le médicament était dedans … priant pour que cette fois elle ne soit plus là. Se contenant du mieux possible, oui parce que Bobby elle lui fait peur. Elle lui a toujours fait peur, c'est pour ça qu'il l'évitait déjà lors de leur mission commune. Elle dirigeait tout d'une poignée de fer et lui on peut pas dire qu'il apprécie cette dureté. Alors il restait à l'écart, faisait ce qu'il avait faire, elle n'avait généralement pas besoin de le rappeler à l'ordre… Puis elle le demanda et Max eut des sueurs froides. Et à présent le cauchemar continue, sortant pour la secondes « aaah … » qu'il dit, gardant le seau d'une main et plaquant l'autre sur son cœur. Décidément elle lui faisait vraiment peur. « Tu aurais pu prévenir ... » qu'il dit machinalement en passant devant elle. Elle n'était pas sa priorité, il avait d'autres choses à faire, comme un traitement à donner. Vous remarquez que l'un comme l'autre n'est habile avec les présentations d'usages … à quoi cela sert de tout façon ? Ils se connaissent, puis bon Max s'il peut l'éviter… il l'évite du mieux qu'il peut. Il aurait pu lui demander ce qu'il l'amenait, mais ça lui était égale et puis il savait qu'elle lui dirait .. C'était Bobby. Ils se connaissaient un minimum, du moins sur le plan professionnel, même si civilement ils sont "mariés".

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MessageSujet: Re: Fuis-moi je te suis (Max) (#)   Fuis-moi je te suis (Max) EmptyDim 8 Oct - 18:15


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Bobby Carmichael & Max Odair



B obby n’était pas très douée pour ce qui était des relations humaines. Elle avait beaucoup de mal à faire confiance à qui que ce soit et avec les années, elle était devenue quelqu’un de froid, de dur, et plus le temps passait et plus elle avait de mal à se départir de cette armure qu’elle s’était forgée à force de jugements et de déceptions. Les gens ne risquaient plus de la blesser ou de la trahir si elle ne les laissait pas approcher de trop près, après tout. Sa vie, c’était son job, et elle menait son équipe d’une main de maître. Une main de fer dans un gant… eh bien, dans un gant de fer. Non, elle n’était pas facile à vivre tous les jours. Mais elle n’était pas non plus méchante gratuitement, et jamais injuste. Elle ne gueulait pas après les gens à tord ou à raison et, au moins dans le cadre du travail, faisait confiance à ses collègues pour qu’il fasse leur job correctement sans qu’elle n’ait à leur apprendre quoi que ce soit. Mais le boulot, c’était le boulot, et pour elle les relations avec ses collègues n’était jamais allées plus loin que ça. Le seul endroit au monde où elle laissait ce masque au vestiaire, c’était cette même réserve qu’elle essayait maladroitement de sauver des griffes de ses vautours de parents. La jeune femme dure et froide qui faisait face à Max était totalement méconnaissable lorsqu’elle se retrouvait là-bas, dans les contrées sauvages de Tanzanie. Bien entendu, Max l’ignorait car il ne l’avait bien entendu jamais vue là-bas. Elle ne lui avait même pas fait part de la raison pour laquelle elle tenait tant à ce potentiel héritage.  Peut être aurait-elle dû commencer par là, mais elle avait tellement peu l’habitude de se livrer sur sa vie personnelle que ça ne lui avait, sur le coup, même pas traversé l’esprit.

Max lui non plus n’était pas très doué avec les gens. Cela ne voulait pas dire que leurs caractères avaient quoi que ce soit de similaires. Max était juste… Perché. Dans son monde. Bien sûr, Bobby l’avait réalisé il y a longtemps mais tant qu’il faisait son job correctement et savait se concentrer quand le travail le lui demandait, elle n’avait pas de raison de l’empêcher d’être dans la lune le reste du temps. Quelque chose lui disait que ce serait de toute façon peine perdue, un peu comme il serait peine perdue de lui demander à elle d’accorder sa confiance aveuglément à un parfait inconnu. Quoi qu’il en soit, Max ne semblait pas ravi de découvrir qu’elle l’avait traqué jusqu’ici. Clairement, Bobby ne s’était de toute manière pas attendue à le voir sauter de joie. Au début, il paru même prétendre qu’elle n’était pas là, vacant à ses occupations sans même lui accorder un regard, réparant la maladresse que sa présence avait provoqué. Silencieuse, elle le regarda disparaître dans l’autre pièce, puis en revenir avec un nouveau seau d’eau. Pour qu’il s’en charge à la place des soigneurs, un médicament devait certainement être administré à ces grandes dames qui faisaient tranquillement leurs vies dans leur enclos. Et puis, une fois sa tâche terminée, Max dû être à cours d’excuses pour ignorer sa présence.

aaah… dit-il. Une de ses mains tenait son seau vide, et l’autre avait pris place sur son cœur. A croire que ce dernier tentait de s’échapper de sa poitrine. Bobby doutait clairement que ce soit l’émotion qui en soit la cause – à moins que cette émotion ne soit la peur, ou la colère, dans ce cas oui, elle pouvait l’imaginer. Tu aurais pu prévenir... ajouta-t-il sans grand enthousiasme, passant devant elle pour continuer à vaquer à ses occupations. Pour que tu sautes dans le prochain avion direction, je sais pas… Le Pérou ? Non merci. Je ne vais pas te courir après d’un bout à l’autre de la planète. Décidément, elle avait encore du travail à faire pour ce qui était de son amabilité. De son tact, aussi. De tout ce qui avait trait avec ses relations avec des êtres humains, à vrai dire. Pauvre Max, c’était elle qui l’avait piégé dans un mariage qu’il ne voulait pas, et il avait presque l’air de se faire engueuler. Bobby soupira, réalisant qu’elle s’y prenait de travers. Ecoute, Max je… Elle s’interrompit brièvement, cherchant ses mots. J’aurais pas dû faire ça. J’étais sur les nerfs et je suis allée trop loin. Avec le recul, elle avait réalisé qu’elle avait agi comme aurait pu le faire sa sœur, ou n’importe qui d’autre dans sa famille de tordue et elle qui avait tout fait pour se distancer d’eux ne pouvait décemment pas en être fière. J’ai un peu tendance à oublier que tout le monde n’a pas une vision du mariage aussi cynique que la mienne. Pour elle, le mariage n’était qu’un bout de papier. Une convention à laquelle se pliaient les gens. Il suffisait de voir ses parents, aussi infidèles l’un que l’autre mais toujours ensemble parce qu’un divorce, ça fait désordre, pour comprendre le peu de foi que Bobby pouvait avoir dans cette tradition et dans l’amour, en général. Je suis désolée. Voilà par quoi elle aurait dû commencer. Admettre son erreur, et s’excuser. Mieux vaut tard que jamais et ce même si elle ne s’était pas pour autant départie de son masque de reine des glaces. Elle s’excusait rarement, et jamais si elle ne pensait pas un traître mot de ce qu’elle racontait. Elle était bien trop fière pour ça.  

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MessageSujet: Re: Fuis-moi je te suis (Max) (#)   Fuis-moi je te suis (Max) EmptyDim 15 Oct - 19:41


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Bobby Carmichael & Max Odair



H élas il ne rêvait pas, son pire cauchemar se trouvait bien sous ses yeux. Il aurait aimé que ça soit juste un cauchemar et qu'elle ne soit pas réellement là. Sauf que ce n'est pas le cas et que Max n'est pas le genre d'individu qu'on classe dans la catégorie : chanceux. Oh que non. La preuve, c'est tout de même le gars qui après un verre se retrouve marié avec une collègue. Il ne tient pas l'alcool, ce n'est pas de sa faute, certains tiennent l'alcool, lui non. En revanche il sait tenir en haut des arbres et ça il le fait plutôt bien, mais il paraît que ce n'est pas une qualité ou un acte qu'on peut mettre sur un cv. Comprendre les animaux en revanche, comme ces belles demoiselles qui se trouvent de lui, ça peut aider. Oui max comprend bien mieux les animaux que les humains et c'est un fait que tout son entourage sait. Par exemple, il aurait pu être moins surpris ou répondre autrement à sa chère 'épouse' au lieu de ça, il l'ignore, puis s'en va. Lui indiquant qu'elle aurait pu signaler sa présence, bon il faisait ici référence au fait qu'elle lui ait une fois de plus fait peur et non au fait qu'elle soit là. Qu'elle soit là, ça l'importait peu, voir pas du tout. S'il pouvait être ailleurs, il irait. Un peu comme les souris qui cherchent à fuir. Lui il a envie d'être loin, très loin. Parce qu'il ne sait pas quoi dire à Bobby, qu'il devrait savoir, mais que rien ne vient. Puis on ne peut pas dire que Bobby l'aide, oh que non. Pour que tu sautes dans le prochain avion direction, je sais pas… Le Pérou ? Non merci. Je ne vais pas te courir après d’un bout à l’autre de la planète.  La preuve en est, elle est tout aussi douée que lui avec les humains. C'est peut-être pour ça qu'ils se comprennent juste professionnellement … Parce que pour le reste, le Odair il en a peur. Elle est de ces femmes bien trop imposante pour lui. Il ne sait pas comment se comporter en sa présence, ce qu'il doit dire ou faire. Bobby c'est le genre de femme qui n'a pas besoin d'hommes ou l'avis d'un homme. Ça il l'a remarqué, il la connaît un chouïa, ils ont tout de même travailler ensemble. Puis il a souvent entendu les autres parler sur elle, sur le fait qu'elle ne se joigne pas à l'équipe. Qu'elle reste en dehors, lui ça lui était égale. Il en faut peu au Odair pour qu'il s'en fasse. Hors là, il sait que sa présence ne signifie rien de bon, mais il continue de l'ignorer. En plus il n'aurait pas choisit le Pérou comme autre destination, mais plus l'Antarctique, ce pays lui manque. Le froid, les animaux Arctique et les gens là-bas le ramène à des bons souvenirs. Il garde aussi un bon souvenir de Islande, pays qui s'est promis d'y retourner un jour. C'est en pensant à ça que Max oublie la présence de Bobby et qu'il continue son petit chemin. Vers où ?

Eh bien vers ces géantes, celle qui le comprenne du point de vu taille. Il a longtemps été qualifié de géant, mais là, il a trouvé des dames à sa hauteur et ça lui plaît. Les girafes sont clairement son dada du moment. Chacun à son obsession et bien lui il trouve son bonheur avec ces dames, surtout en ce moment. Il ne saurait pas dire pourquoi, il les admire c'est tout. Elles sont belles, élégantes et majestueuse. Le nez dans le ciel, ça doit être fantastique, c'était ce qu'il s'était dit la première fois qu'il avait vu des girafes. C'était ici même au zoo d'Island Bay, Mamy Fleur l'y avait emmené et toute la journée il a tanné sa grand-mère avec les girafes. Parce qu'il voulait être aussi grand qu'elle, résultat, il s'en approche, mais y a encore de la marge à faire. Il a toujours son porte clef en forme de girafe qu'il avait reçu en cadeau ce jour-là. Eh oui Max est de ceux qui gardent les objets, surtout que là il est encore intact. Il en prend soin de sa girafe miniature. Écoute, Max je…J’aurais pas dû faire ça. J’étais sur les nerfs et je suis allée trop loin. Qu'il l'écoute ? Elle était loin de s'imaginer que Max il était parti dans ses souvenirs et lorsque Max part, ce n'est jamais beau à voir. Peut-être qu'au final il ressemble à ces grandes dames, lui percher dans son monde. J’ai un peu tendance à oublier que tout le monde n’a pas une vision du mariage aussi cynique que la mienne. Et Bobby elle continue à parler, mais il a les yeux rivés sur ces belles demoiselles. Se rapprochant d'elle, le seau a la main, qui pose sa main sur leur dos. Sa main qui masse ce corps qui doux, elle ne dit rien, elle le connaît à présent. Et puis elle sent, elle sent au contact qu'il n'est pas là pour lui vouloir du mal. Elle sent qu'il vient en ami. Il s'est s'y prendre avec les bêtes, c'est son domaine. Oubliant la compagnie de Bobby, il se focalise sur cette belle demoiselle. Approchant le seau. « alors ma grande, tu vas comment aujourd'hui ? » qu'il lui dit, passant devant elle. L'animal se recule un peu, ainsi que les autres. Regardant de hauteur ce petit individu qui vient perturber leur repos. Il balance le seau dans l'endroit prévu. Attrapant sa seringue, il ajoute le breuvage et à l'aide de sa main remue le tout. Satisfait de lui, il se recule un peu, les invitant à venir boire. Max il se sent bien à cet instant présent. Très bien même, rien ne pourrait envenimer son enthousiasme.

Je suis désolée. Sauf peut-être Bobby, parce que l'espace de quelques minutes il l'avait complètement oublié. Tournant la tête et fronçant les sourcils. Cette fois ci, il la regarde vraiment. « De quoi ? » qu'il lui demande, un brin perdu par ses propos. Ne voyant pas où elle veut en venir. Il faut dire qu'il ne l'a pas écouté. Quand je vous dis qu'il est perché et a dix milles lieux de la vérité, c'est dans ces moments là qu'il devrait se taire, mais il s'agit de Max. « Écoute je ne sais pas ce que tu viens faire chez moi, mais je ne pense pas que ça soit une bonne idée. » Il ne mâche pas ses mots, parce qu'il la connaît Bobby. Il n'a pas peur de lui dire ce qu'il pense parce qu'ils ont travaillé ensemble plusieurs fois, mais il a tout de même peur d'elle. « A moins que tu sois là pour me dire que tout ceci n'était qu'une énorme farce ? » Il plante son regard dans le sien. Passant sa main sur son front. Au fond de lui, il sait que ce n'est pas une farce, il a vu le contrat. Elle lui a expliqué, elle a tenté de lui expliquer du moins. Parce qu'il avait déjà pris la fuite. Aux yeux de Max tout ceci est une … il n'a pas de mot. Le mariage c'est sacré pour lui, bien trop pour ça soit une blague. « Tu veux quoi Bobby parce que j'ai du boulot, donc soit tu m'aides, soit tu t'en vas. » Il attrape ses gants et par en direction du local, sans lui laisser le temps de répondre. Max ou la finesse des mots, mais qu'on se rassure, elle n'est pas plus douée que lui. À ce moment précis, Max aimerait bien que tout ceci soit dans sa tête comme ce réveil douloureux .. quoique non. Il ne préfère pas se souvenir de ce moment des plus étranges. Oh que non.

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MessageSujet: Re: Fuis-moi je te suis (Max) (#)   Fuis-moi je te suis (Max) EmptyDim 5 Nov - 21:59


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Bobby Carmichael & Max Odair



B obby n’était pas le genre de femme à s’excuser à tort et à travers. Loin de là. Quoiqu’il arrive, elle assumait ses actes. Quoiqu’elle fasse, il y avait toujours une raison. Mais son enfance, sa famille, faisaient qu’elle avait appris à penser à elle avant de penser à qui que ce soit d’autre, pour la simple et bonne raison que si elle ne pensait pas à elle, personne ne le ferait à sa place. Dans sa détermination à garder ses vautours de parents loin de son coin de paradis, elle en avait oublié Max. Elle n’avait pas pensé à ce que ses actions entraîneraient pour lui. Il avait juste été la cible idéale, facile même. Mais ce n’était pas là la seule raison de son choix. SI elle l’avait voulu, elle aurait pu sans trop de mal trouver un homme intéressé par sa proposition. Une coquette somme d’argent et le tour aurait été joué. Mais elle tenait tant à protéger l’héritage de son grand-père qu’elle n’avait pas voulu se rabattre sur n’importe qui et Max, c’était quelqu’un de bien. Même s’il était un peu bizarre. Avec lui, elle ne s’inquiétait pas de savoir s’il chercherait à mettre la main sur son héritage et surtout, sur la réserve. L’argent, elle s’en moquait bien. La seule utilité de la fortune de son grand-père, à ses yeux, c’était de permettre à la réserve de tourner sans problèmes.

Le souci avec Max, cependant, c’est qu’il était perché aussi haut que ces élégantes girafes. Dans son monde. Et quand il était parti là-haut, il était difficile de le faire redescendre, si bien que Bobby avait la sensation de parler dans le vide. Il faisait son boulot, parlait aux girafes, et semblait à peine la voir. Ce n’est que lorsqu’elle s’excusa qu’il daigna reporter son attention sur elle, redescendu de ses nuages. Son De quoi ? et ses sourcils froncés suffirent à lui confirmer qu’il n’avait pas écouté un traître mot de ce qu’elle avait raconté. Écoute je ne sais pas ce que tu viens faire chez moi, mais je ne pense pas que ça soit une bonne idée. A moins que tu sois là pour me dire que tout ceci n'était qu'une énorme farce ? Bobby ne répondit pas. A quoi cela servait, de lui confirmer ce qu’il savait déjà ? Question rhétorique, il avait vu les papiers, il n’y avait aucune farce dans leur histoire. Juste un beau merdier. Tu veux quoi Bobby parce que j'ai du boulot, donc soit tu m'aides, soit tu t'en vas. Sans attendre sa réponse, il attrapa ses gants et s’éloigna vers le local. Bobby ferma les yeux un bref instant et retint un soupir avant de lui emboiter le pas. Si elle devait l’aider pour qu’il écoute ce qu’elle avait à lui dire et lui accorde quelques minutes de son temps, alors soit. Elle n’avait jamais eu peur de se salir les mains. Quand il aurait enfin décidé de l’écouter alors elle pourrait le laisser vaquer à ses occupations.

Arrivée dans le local, elle se saisit elle aussi d’une paire de gants. Je suis venue pour m’excuser, Max. J’ai dépassé les bornes. Elle s’était déjà excusée, mais comme il ne l’avait pas écoutée… Je voudrais juste que tu me laisses une petite chance de te montrer pourquoi j’ai fait ça. N’étant pas très douée avec les mots, elle était venue équipée. Une clé USB dans son sac contenait toutes les informations dont il aurait besoin. Encore fallait-il qu’il accepte de la prendre et de prendre connaissance de son contenu. Elle ne le forcerait pas à faire ça maintenant, de toute façon. Il était au travail et ce n’était pas cette accro du boulot qui se permettrait de l’y arracher. Et si une fois que tu as toutes les informations tu ne veux toujours pas m’aider, alors j’appellerai mon avocat. Je m’occuperai d’annuler ce mariage. Ca sera comme s’il ne s’était jamais rien passé et tu n’auras plus à m’avoir sur le dos, tu as ma parole. Et Bobby tenait ses promesses. Malgré ses nombreux défauts, c’était là au moins un reproche qu’on ne saurait lui faire.  

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MessageSujet: Re: Fuis-moi je te suis (Max) (#)   Fuis-moi je te suis (Max) EmptyDim 12 Nov - 16:16


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Bobby Carmichael & Max Odair



C 'est bien connu que Max n'est pas doué avec les humains et pour une fois il a trouvé quelqu'un … qui lui ressemble sur ce point. Du moins, c'est que nous pensons, mais Max il le reconnaîtra jamais parce que pour ça il faudrait qu'il arrête d'avoir peur. Peur de qui ? Eh bien de Bobby, on ne croirait pas en le voyant agir de la sorte, mais pourtant c'est le cas. C'est juste qu'il la connaît, il a travaillé avec elle, donc il ne mâche pas ses mots, il va droit au but. Le Odair il sait s'y faire par moment, ou pas, ça dépend de quel point de vue on se place. Toujours est-il qu'il n'est pas décidé à se poser autour d'un thé et discuter avec elle. Oh que non. Non, lui il est bien plus concentré sur son travail et ces belles demoiselles qui se trouvent là. Il n'a pas de temps à perdre avec ces balivernes, ou excuse, appelons un chat, un chat. Il les a pas vraiment écouté ses excuses, parce qu'une fois que Max part dans son monde. Il est impossible de l'atteindre, il s'en va, haut dans l'espace, loin dans sa parenthèse. Ce qui peut-être par moment un handicap, mais lui il s'en moque, il a appris à faire avec, en même temps il est bien trop tard pour changé. Il attrape son seau et retourne à ses occupations. Il a dit ce qu'il avait à dire, il ne cherche pas plus loin que le bout de son nez. Il sait qu'elle l'a entendu, elle n'a pas répliqué. Max il préfère parler aux animaux, avec eux, il est sûr d'être compris, avec les humains .. encore plus les femmes. Rien n'est moins sûr. Soufflant un instant, le temps d'un répits, cours répits car il entend des pas derrière lui. Apparemment elle l'a pris au mot, il aurait dû s'en douter, Bobby c'est pas la dernière pour rester à rien faire. Au contraire, sur ce point là, ils se comprennent bien… sauf qu'une fois de plus, il le sait sans le savoir. Il faudrait qu'il dégage ce mur de peur qu'il a devant les yeux afin de voir qu'elle femme est Bobby. Et qu'accessoirement elle lui en laisse les moyens, mais .. ce n'est pas demain la veille que les choses changeront entre ces deux là. Je suis venue pour m’excuser, Max. J’ai dépassé les bornes. Il l'écoute d'une oreille, ne disant rien. Je voudrais juste que tu me laisses une petite chance de te montrer pourquoi j’ai fait ça. Lâchant son seau, il se retourne vers elle, il voudrait bien lui dire qu'elle arrête avec toutes ses histoires. Qu'il n'en peut plus, mais Max il n'est pas comme ça. Oh que non. Il donnerait parfois le bon dieu sans confession aux gens, naïf ? Absolument. La preuve, il se retrouve marié contre son grès. Contrairement à beaucoup de personnes, Max il croit à l'amour, le vrai et au fait que le mariage est quelque chose de sacré, d'éternel et beau. Tel un manchot, quand il aime c'est pas qu'à moitié. Alors non, il ne voit pas les choses de la même façon qu'elle. Et si une fois que tu as toutes les informations tu ne veux toujours pas m’aider, alors j’appellerai mon avocat. Je m’occuperai d’annuler ce mariage. Ça sera comme s’il ne s’était jamais rien passé et tu n’auras plus à m’avoir sur le dos, tu as ma parole. Déconcerté, voilà le mot adéquat à la situation. Il ne savait pas quoi dire, quoi faire. Il la regarda un instant, il savait qu'elle était sincère, Bobby elle tient ses promesses. Il l'a vu faire maintes fois, mais là .. tout est différent. « Je croyais que tu avais besoin de ce mariage ? » Pourquoi il dit ça ? Il n'en sait rien lui même, ça lui ressemble pas de se poser ce genre de question. Lui qui voulait à tout pris se débarrasser de ce mariage, voilà qu'il pose des questions dessus. C'est à n'y rien comprendre.

S'activant dans son coin, il range et prépare le traitement pour le prochain patient. Cherchant ses mots, parce qu'il a des choses à lui dire. Soufflant un bon coup, il pose son seau. « Écoute je suis aussi désolé, j'aurais pas du prendre la fuite comme je l'ai fait mais … mais tout ça c'est trop gros pour moi. Je ne peux pas. Je ne peux pas être marié, pas à quelqu'un que ... » qu'il n'aime pas. Il se retient de le dire, mais il voit à son regard qu'elle a compris. Il est peut-être pas doué avec les gens, mais il a tout de même du savoir vivre. Il sait que parfois les choses blessent comme ces mots par exemple. « Je ne peux pas jouer la comédie pour toi, je ne suis pas comme toi, je crois aux valeurs du mariage ... » Max garde tout de même ses distances que ça soit avec les mots, mais avec les gestes. Ils ne sont pas proches, juste deux collègues. « Je comprends pas pourquoi tu as fait tout ce chemin … tu aurais pu continuer ta vie. Après tout tu as obtenu ce que tu voulais non ? Puis je m'en fiche de ton argent, je te l'ai déjà dit donc tes explications .. je ne vois pas en quoi ça changerait grand-chose ... » C'est qu'il est un brin dépité le Odair. Il attrape sa trousse. « Bon j'ai besoin d'aide pour les hippos, je préfère pas demander à Tom, il risque de m'envoyer à nouveau à l'infirmerie ...  » Et il s'arrête de penser, songeant à ce souvenir. D'après les autres Tom l'aurait conduit à l'infirmerie, il n'a pas trop compris comment le blond était impliqué dedans. Il n'a pas cherché à savoir, c'est ça Max. Il accepte ce qu'on lui dit et passe à autre chose. « tu comptes rester longtemps dans le coin ? » Dit-il en tournant la tête vers la blonde, finalement ils vont arriver à communiquer …

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MessageSujet: Re: Fuis-moi je te suis (Max) (#)   Fuis-moi je te suis (Max) EmptyMer 22 Nov - 1:30


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Bobby Carmichael & Max Odair



M ax avait l’habitude de planer à quinze miles. Bobby ne se posait plus de questions là-dessus depuis longtemps. Ca lui était égal, à vrai dire, tant qu’il était capable de redescendre de son nuage quand la situation l’exigeait, il pouvait bien faire ce qu’il voulait le reste du temps. Au moins, il ne faisait pas semblant d’être quelqu’un qu’il n’était pas. Ca, c’était bien le genre de chose qui insupportait Bobby. Elle avait grandit entourée d’hypocrite, de personnes pour qui les apparences et l’opinion des autres comptait plus que tout. Ses parents détesteraient Max, elle en était certaine. Et lui n’en aurait sûrement rien à faire. C’était rafraichissant, quelque part, de fréquenter quelqu’un qui se contentait d’être lui-même – même si leur relation était strictement professionnelle… jusqu’à cette histoire de mariage. Il ne le réalisait sûrement pas, mais il avait eu de la chance. La chance de pouvoir grandir en étant lui-même, tout simplement, sans personne pour essayer de le façonner d’une quelconque manière. Sans avoir à se battre pour pouvoir devenir qui il était, et non qui on voulait qu’il soit.

Bon, le tempérament distrait de Max ne facilitait pas la conversation, il fallait le reconnaître. Déjà que les excuses ne lui venaient pas facilement, il avait fallu que Bobby s’y reprenne à deux fois pour qu’il daigne l’écouter. On ne pourrait pas dire qu’elle n’y mettait pas du sien ! Quand Bobby en eu terminé de ses excuses et de ce qui serait sa dernière tentative de négociation, Max semblait déconcerté par ses paroles. Je croyais que tu avais besoin de ce mariage ? lui demanda-t-il. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il l’avait prise de cours. A sa place, n’importe qui aurait sauté sur l’occasion et lui, il trouvait le moyen de remettre en question sa proposition. C’est le cas. Mais ça, c’est mon problème, pas le tien. A moins, bien entendu, qu’il ne change d’avis. Elle avait le droit de rêver, non ? Max avait le don de la surprendre, alors qui sait… En parlant de la surprendre, d’ailleurs, il en remit une couche tout en continuant de préparer son matériel pour ses prochains patients. Écoute je suis aussi désolé, j'aurais pas du prendre la fuite comme je l'ai fait mais… mais tout ça c'est trop gros pour moi. Je ne peux pas. Je ne peux pas être marié, pas à quelqu'un que... Bobby opina du chef, signifiant qu’elle avait bien compris où il venait en venir. Quelqu’un qu’il n’aimait pas. Elle n’en était pas blessée. Elle ne l’aurait pas été non plus s’il n’avait pas tu ces mots. Ils n’étaient que des collègues de travail, et elle l’avait piégé. Il n’avait pas à l’aimer. Elle aurait même compris qu’il la déteste. Et pourtant, c’était lui qui s’excusait. Par moments, Bobby se demandait franchement si quiconque s’était occupé des branchements dans la tête de ce grand dadet avait connecté les bons fils aux bons endroits. Je comprends Max. T’as pas à t’excuser. Si leurs situations avaient été inversées, elle n’aurait pas été tendre avec le pauvre malheureux qui l’aurait contrainte à l’épouser alors des excuses ? Elle n’en avait pas besoin. Quelles qu’aient pu être ses intentions, d’eux deux, c’était elle qui avait merdé et elle assumait à cent pourcent.

Je ne peux pas jouer la comédie pour toi, je ne suis pas comme toi, je crois aux valeurs du mariage... Encore un point sur lequel ils étaient différents. Chez elle, la valeur d’un mariage dépendait du nombre de zéros sur le compte en banque du gendre idéal, de ses connexions professionnels, de ce qu’il pourrait apporter à sa femme, à sa famille. L’amour ? La fidélité ? Ca n’a jamais rempli le compte en banque de qui que ce soit. Bon, ce n’était pas sa façon de penser mais la vision du mariage de sa famille avait suffit à la dégouter de la notion même d’union maritale. Je comprends pas pourquoi tu as fait tout ce chemin… tu aurais pu continuer ta vie. Après tout tu as obtenu ce que tu voulais non ? Puis je m'en fiche de ton argent, je te l'ai déjà dit donc tes explications... je ne vois pas en quoi ça changerait grand-chose... poursuivit-il tout en attrapant sa trousse d’un air dépité. Il ne lui laissa pas le temps de répondre et ajouta Bon j'ai besoin d'aide pour les hippos, je préfère pas demander à Tom, il risque de m'envoyer à nouveau à l'infirmerie… Bobby leva un sourcil interrogatif. Qui était ce Tom ? Et comment Max avait-il atterri à l’infirmerie ? C’était Max après tout, et avec lui tout était possible. C’est toi le chef. Allons voir les gros potames, lança-t-elle, prête à lui emboiter le pas. Des gros potames. C’était comme ça qu’elle les appelait lorsqu’elle était gamine et que son grand-père l’emmenait faire un tour dans la réserve. Ca lui était resté même si en général, face à ses collègues, elle évitait ce genre d’enfantillages.

Lorsqu’il sorti, Bobby emboita le pas de Max. Elle n’était pas vraiment équipée pour partir traîter quelque animal que ce soit mais elle n’avait pas mieux à faire du reste de sa journée. Et puis ses vêtements, c’était bien le cadet de ses soucis. Son entretien était passé, elle n’avait plus de raison d’être présentable. Tu comptes rester longtemps dans le coin ? lui demanda Max en chemin. Bobby haussa les épaules, glissant les mains dans ses poches. Ca dépend, répondit-elle avec un haussement d’épaules. N’ayant pas eu l’occasion de lui répondre un peu plus tôt, elle fit quelques pas en silence et ajouta, Tu sais, j’ai jamais pensé que l’argent t’intéresserait. Si ça avait été ta condition pour… tout ça, je t’en aurais donné. Mais je crois que c’est justement parce que je sais que t’es pas comme ça que c’est vers toi que je me suis tournée. Je savais que tu chercherais pas à tirer avantage de la situation. Bon, dit comme ça elle donnait l’impression de vouloir garder tout le potentiel argent de cet héritage pour elle… Ce qui n’était absolument pas le cas. De l’argent, elle en avait déjà bien plus qu’elle ne pouvait en dépenser. Je fais pas ça pour l’argent non plus. Mais il y a quelque chose qui me tient à cœur dans cet héritage et les papiers du mariage ne suffisent pas à mes parents, et il est hors de question que je les laisse mettre la main sur ce qu’a laissé mon grand-père. C’est pour ça que je suis là. Est-ce que ses explications étaient claires ? Bonne question. A croire que Max n’était pas le seul à avoir des problèmes de communication.

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MessageSujet: Re: Fuis-moi je te suis (Max) (#)   Fuis-moi je te suis (Max) EmptyJeu 18 Jan - 19:31


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Bobby Carmichael & Max Odair



L a question avait été posé. Pendant qu'il partait en direction des hippopotames. La question avait été dite. Est-ce là une bonne idée, il n'en savait rien. Il ne savait même pas pourquoi il lui avait demandé, plus par curiosité qu'autre chose. Après tout elle avait rien réussi à le surprendre en se trouvant ici.. autant qu'il sache si elle comptait rester quelques jours ou plus.. Max il avait un peu peur de sa réponse. L'envie de la croiser dans sa ville, pire dans le zoo, ne l’enchantait pas vraiment.. autant qu'il sache. Histoire de prévoir le costume. Bon il n'irait peut-être pas jusque là, mais c'est Max, il serait capable de rester planquer dans le dos d'Evie pour éviter de parler à Bobby. La reine de glace lui fait peur et pourtant on ne croirait pas en voyant la confiance qu'il en a en lui aujourd'hui… C'est un autre Max. Ou juste un Max qui est concentré sur son boulot. Alors oui dans ce genre de moment, il est concentré l'artiste et il n'a pas peur de dire ce qu'il a à dire.. Bon qu'on se rassure, dans sa tête, ça tourne et pas qu'un peu. Là par exemple, il se dit qu'il reste planquer derrière les rochers, elle pourrait l'oublier  … oui c'est Max. N'allons pas chercher à comprendre. Ça dépend,  qu'elle lui dit Bobby. Bien sûr on vous demande une réponse et la personne répond par ça dépend, il a envie de dire ça dépend, ça me dépasse. Sauf qu'il ne le fera pas, il la regarde en coin. Ça dépend ce n'est pas le genre de réponse qu'il aurait aimé entendre. Un truc du genre 'non je repars dans vingt quatre heures…' oui ça il aurait aimé et pas qu'un peu. Hélas elle n'a pas fini de parler la reine de glace. Elle en a des choses à lui dire, encore qu'il écoute à demi mot. Tu sais, j’ai jamais pensé que l’argent t’intéresserait. Si ça avait été ta condition pour… tout ça, je t’en aurais donné. Mais je crois que c’est justement parce que je sais que t’es pas comme ça que c’est vers toi que je me suis tournée. Je savais que tu chercherais pas à tirer avantage de la situation. Il arque un sourcil, piquer au vif. Il rentre dans l'enclos de ces grosses bestioles et Hank part déjà en direction opposé. À croire qu'il sait ce qu'il l'attend. Posant le seau pas trop loin, Bobby à ses côtés. Je fais pas ça pour l’argent non plus. Mais il y a quelque chose qui me tient à cœur dans cet héritage et les papiers du mariage ne suffisent pas à mes parents, et il est hors de question que je les laisse mettre la main sur ce qu’a laissé mon grand-père. C’est pour ça que je suis là Elle parle, enfin lui explique, mais lui il ne comprend pas où elle veut en venir. Pour l'instant, il a juste besoin d'elle et de ses bras. « écoute on reparle de ça plus tard, aides moi pour l'instant, » qu'il lui dit assez fermement. Elle lui a dit c'est toi le chef et ces mots ne sont pas rentrés dans l'oreille d'un sourd. Max déborde de confiance. « enfin si tu veux bien.. » le revoilà comme on le connaît si bien. Être dur et froid, comme la blonde juste en face de lui, ce n'est pas dans ses fonctions. Non Max, il est doux, gentil, altruiste.. trop peut être. Tout l'inverse de la blonde, c'est peut-être pour ça que le courant a toujours été dur entre eux ? Là n'est pas la question, les concernant des milliers pourraient surgir.

Elle l'aide, ils ne disent rien ou du moins ils parlent boulot, routine concernant l'animal. Évitant soigneusement le sujet principal « le mariage » Parce que dans le fond il en a pas envie. Il a juste envie qu'elle parte. Retournant vers l'office, retirant ses gants. Max se retourne enfin vers Bobby, prenant conscience qu'elle n'a pas du tout la tenue habituelle, mais qu'elle l'a tout de même aidé. Ils ont bien la même passion et ça le fait sourire. Oui la reine des glaces à le fait sourire. Il souffle et passe une main dans ses cheveux. « ok » elle ne semble pas comprendre. « ok files moi ta clef. » A ce moment précis, tout s'agite dans sa tête. Il ne sait pas pourquoi il a dit oui, il va sûrement vers sa perte. Et pas qu'un peu. Sauf qu'il ne sait pas quoi dire d'autre. Elle ne va pas le lâcher, ça il vient de le comprendre. Il se dit aussi qu'il doit songer à ses arrières, peut être acheté un costume vert. Un truc qui passe partout, histoire qu'elle ne le voit pas.. histoire d'être invisible et là … là il maudit ce Potter d'avoir l'unique cape d'invisibilité ! Elle lui serait bien utile, enfin l'heure n'est pas au rendez-vous des secondes retrouvailles. Non, pour cela il faut qu'il quitte les premières. « Euh … je dois … partir… mais » mais quoi ? Il ne sait. Il n'a pas envie de la revoir, mais il vient d'accepter. Pris au piège, elle lui demandera des explications, un jour ou l'autre. Il préfère pas, mais il n'y songe pas. « je .. on en reparle plus tard. » qu'il dit en passant une main dans sa nuque. Plus gêné qu'autre chose. Pas de bienvenue ou autre. Il ne compte pas lui dire bon séjour parmi nous, tu verras la ville est superbe. Non dans le fond ce qu'il veut, c'est qu'elle s'en aille. Alors c'est sur ces mots qu'il la quitte. La laissant là, seule dans l'office, lui il prend ses jambes à son cou. Passant un coup de fil à Hunter à ce moment précis, il aurait bien besoin d'un verre. Sauf qu'il finira par prendre un lait, parce qu'il ne tient pas l'alcool. Preuve en est : il est marié et sa femme est en ville.

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MessageSujet: Re: Fuis-moi je te suis (Max) (#)   Fuis-moi je te suis (Max) EmptyDim 21 Jan - 22:49


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Bobby Carmichael & Max Odair



B obby n’avait pas réfléchit lorsqu’elle avait piégé Max. Si elle pouvait remonter le temps, elle y réfléchirait certainement à deux fois avant de laisser ses nerfs la pousser aussi loin. Ses parents la poussaient à bout et au final, elle en arrivait à se comporter… Eh bien, comme eux. Comme tout ce qu’elle détestait. Manipulatrice, égoïste, hypocrite. Ce n’était pas elle. Elle avait toujours refusé de devenir comme ça. Comme eux. Ils lui avaient déjà bien assez pourri la vie pour qu’elle veuille faire subir tout ça à quelqu’un d’autre.  Voilà pourquoi elle proposait une porte de sortie à Max. Bien sûr, elle voulait qu’il y réfléchisse. Qu’il comprenne pourquoi elle avait été si loin. Ce n’était pas par cupidité. S’il s’était agi seulement d’argent, elle aurait laissé cet héritage à ses parents sans le moindre remord. Même son envie de les contrarier n’aurait pas réussi à la pousser à ce prendre la tête à ce point là. De l’argent, elle en avait déjà. Plus qu’elle n’en dépensait, vraiment. Et elle s’en moquait. Si elle en avait besoin, elle l’aurait gagné elle-même. Mais ce n’était pas une question d’argent. Alors s’il y avait la moindre chance que Max puisse accepter de tenir son rôle dans cette grande supercherie, elle devait tenter le coup.

Mais ce serait son choix, et s’il décidait de ne pas lui venir en aide, elle tiendrait sa promesse. Appellerait son  avocat et ferait annuler ce mariage. Ce serait comme s’il n’avait jamais eu lieu. Tout ce qu’elle voulait, c’était qu’il lui laisse au moins une change de plaider sa cause. Elle espérait aussi, le cas échéant, que le contenu de la clé USB logée dans son sac suffirait à le convaincre. Ou au moins à lui faire comprendre son geste. Ils avaient passé pas mal de temps ensemble ces dernières années et si on ne pouvait pas dire qu’ils soient très proches, elle espérait qu’il la connaissait assez pour comprendre ce qui l’avait poussée à dépasser les bornes. Dans le fond, ils avaient choisi leur métier et rejoint Vétérinaires sans Frontières pour les mêmes raisons tous les deux.

En parlant de vétérinaire, ils avaient des hippopotames à s’occuper. Comme elle l’avait dit, c’était Max le chef et Bobby se contenta donc de suivre ses directives sans broncher, même si Max était loin d’avoir la même fermeté qu’elle quand il s’agissait de donner des ordres. Mais il était compétent et Bobby n’avait pas la moindre raison de protester et donc, même si elle était loin d’être équipée pour ce genre de travail, elle se plia à ses demandes. Tâcher ses vêtements ? Ruiner ses chaussures ? C’était le cadet de ses soucis, honnêtement. Une fois terminé, ils quittèrent le parc des hippopotames. Pendant qu’ils travaillaient, il n’avait pas été question de mariage. Aussi sérieux l’un que l’autre dans leur travail, ils s’étaient concentrés sur ce qu’ils avaient à faire. Et, étonnamment, c’est Max qui ramena le sujet sur le tapis alors qu’ils s’éloignaient du secteur de ces gros mammifères. Ok, lança-t-il. Bobby leva le regard vers lui, arquant un sourcil interrogateur. Ok quoi ? Ok files moi ta clef. Malgré tous ses espoirs, force est d’avouer que Bobby n’avait pas vraiment cru qu’il accepterait. C’était beaucoup demander et elle le réalisait. Mais il acceptait de prendre la clé. De considérer son offre. Sans attendre, elle glissa une main dans son sac et en sorti le petit objet, qu’elle lui tendit. Merci, Max. Si après avoir regardé ça tu refuses toujours de m’aider, je disparaitrais. C’est promis. Et malgré tous ses défauts, Bobby était une femme de parole. Cette promesse, elle la tiendrait. Chercherait une autre solution. Euh … je dois … partir… mais… je .. on en reparle plus tard. conclu-t-il, visiblement gêné. Bobby acquiesça d’un bref signe de la tête et le laissa s’éloigner sans un mot de plus. Elle attendit quelques secondes avant de tourner elle aussi les talons et de s’éloigner, reprenant là où elle l’avait laissée l’exploration de ce qui serait son lieu de travail pour les semaines, voire les mois à venir.

FIN


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