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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 'Cause anybody knows that it was the last time [Gemma]

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MessageSujet: 'Cause anybody knows that it was the last time [Gemma] (#)   'Cause anybody knows that it was the last time [Gemma] EmptyJeu 5 Oct - 14:56

'Cause anybody knows that it was the last time
Ezra & Gemma



Il y a des jours comme ça où on a l’impression que l’on pourrait conquérir le monde. Le dominer par sa propre force et par son envie de gouverner sur une Terre plus juste et moins cruelle.
Il y a des jours comme ça où on sent que tout va changer. Oui, mais nous ne sommes pourtant pas dotés de pouvoir suffisamment divins pour savoir comment les choses vont évoluer. Est-ce qu’aujourd’hui je serai un héros ou un raté ? Je l’ignorais. J’étais jeune, je n’avais que vingt-quatre ans (demain tout du moins), et même si mon passé avait été des plus sombres, à présent la vie me souriait. J’étais jeune, mais déjà marié, déjà père et déjà détenteur d’un poste au sein de la police qui imposait le respect de la part de tous. Après tout, il est rare d’être inspecteur au début de la vingtaine seulement. Alors j’étais optimiste. Sans doute trop. Et jamais je n’aurai cru ce qui allait m’arriver en cette funeste journée du mois de novembre. Demain, ça allait être mon anniversaire et je savais que Clarke nous préparait une petite fête en tête à tête, rien qu’elle et moi, soucieuse de faire garder notre fille par une professionnelle digne de ce nom. Je savais déjà que nous allions nous faire un festin de rois dans un restaurant chic de la ville, et que nous passerons ensuite une nuit chaleureuse et emplie d’amour où nos deux corps se mélangeront pour ne faire plus qu’un.
Tout guilleret, j’enfilai un jean classieux ainsi qu’une chemise blanche et une veste de costume noire, puis pris la voiture pour me rendre en direction du commissariat. M’enfermant dans l’habitacle, je tournai la clé, lâchai le frein à main puis m’élançai à bord de ma vieille DS bleue claire comme mes yeux. Non ça n’était pas un choix esthétique narcissique, mais simplement parce qu’elle me plaisait et parce que j’avais voulu me faire plaisir avec mon salaire. Bon, je ne dis pas que je n’y laissais pas quelques pièces en réparation, mais ça ne faisait rien. Elle me comblait comme elle était, avec ses défauts. J’appuyai sur l’accélérateur en lâchant le débrayage et m’éloignai après voir embrassé une dernière fois ma magnifique déesse espagnole ainsi que notre petite princesse qui me fit coucou avec son petit bras. Je m’arrêtai au passage à une enseigne qui proposait de délicieux cafés, et en pris trois grands formats avec un supplément chantilly réservé aux plus gourmands. Je les calais comme je pouvais dans ma voiture pour ne pas qu’ils se renversent, et partis ensuite au commissariat. J’arrivais tout pile à l’heure, saluant quelques collègues qui fumaient dehors sous cette fraîcheur matinale et automnale, puis pénétrai dans les locaux avant de passer devant le bureau constamment plongé dans le noir que seul l’écran du large l’ordinateur et quelques lumières combattaient. J’entrais sans frapper dans le bureau de Capucine, les mains chargées par les hauts gobelets, et lançai un joyeux :

« Hello hello, Ô toi, Déesse de l’analyse technique de ces lieux. Je t’ai pris un grand café plein de chantilly, comme d’habitude. » Lui dis-je en déposant un baiser au sommet de son crâne.

Mais n’ayant pas le temps de discuter, je m’excusai :

« Tu me pardonnes, il faut que j’aille. Il y en a qui bossent ici ! A tout-à-l’heure ! » Lui dis-je d’un rire moqueur.

Je traversai les couloirs et, avant d’arriver à mon propre bureau, je calai mon second gobelet contre mon buste et le pli de mon coude, afin de frapper au bureau de mon amie.

« Gemma ? Ah, tu es là ! Surprise, j’espère que tu aimes le café ! » Lui dis-je ironiquement, sachant qu’elle était des rares courageux à réussir à boire le café du commissariat.

Je déposai son verre en papier cartonné sur son bureau, et lui demandai en m’appuyant contre l’angle de celui-ci :

« Alors, comment vas-tu, beauté ? Bien sûr il va de soi que ce surnom n’arrivera jamais aux oreilles de ma femme ! Elle est littéralement jalouse de toi tu sais. » Riais-je de bon cœur.

« Mais comme je suis un sale môme, je vous appellerai dorénavant « beauté fatale », chère collègue. » Plaisantais-je, sachant très bien que même s’il fallait reconnaître que Gemma est littéralement canon, j’étais raide dingue de ma Clarke. Celle qui serait mienne à tout jamais, tout comme je lui appartiendrai toute ma vie, et même par-delà la mort.

Ô comme j’ignorais que cette dernière phrase serait véridique… Car j’ignorai que dans quelques heures j’allais non seulement être déclaré mort cliniquement, avant que mon cœur ne reparte, mais que mon cerveau, lui, ne soit aux abonnés absents. Tant que nous étions bien en avance avant que cette rude journée de travail ne commence, je bus une gorgée de mon café adouci par la chantilly qui avait fondue presque entièrement au-dessus, observant les titres du journal que Gemma avant posé sur son bureau.

« Pour une fois qu’il n’y a pas de drames dans les gros titres. Ah si, peut-être en fait : donne-moi mon horoscope, histoire que je sache si j’aurai dû rester couché chez moi. Scorpion, s’il-vous-plait, charmante Mademoiselle. »

Je bus à nouveau une gorgée de mon café, l’écoutant avec attention tout en sachant pertinemment que je ne croyais pas aux horoscopes. Enfin si, aux vrais faits par de vrais voyants formés à la lecture des planètes, des constellations et des étoiles, mais pas aux gus qui écrivent des choses totalement débiles sur une pauvre ligne dans le journal. Donc non, j’étais totalement sceptique. Enfin, sauf quand ça allait dans le bon sens !


Dernière édition par Ezra Kennedy le Mar 31 Oct - 21:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 'Cause anybody knows that it was the last time [Gemma] (#)   'Cause anybody knows that it was the last time [Gemma] EmptyJeu 26 Oct - 17:38

Parfois, la vie  peut prendre une tournure vraiment difficile à surmonter et c’est là que tu t’y mets à réfléchir. Et te dire : « et si … » … Ai-je pris les bonnes décisions dans ma vie ? Ai-je emprunté la bonne route ? La route qui m’a menée jusqu’ici ? Parfois, il m’arrivait de me dire que je n’aime pas mon mari, et d’autres fois, il m’arrivait de dire que je l’aime plus que tout au monde. Parfois, il m’arrivait aussi de me dire que ma vie ne vaut pas la peine d’être vécue, et parfois, je me dis que je suis chanceuse d’avoir cette vie. Ça peut sembler étrange, mais, pas un seul moment, pas un seul instant, je n’y songe pas à tout ça. Je me posais un milliard de questions, et toutes questions me rongeaient intérieurement. Je faisais semblant d’être moi, d’aller bien, mais si vous savez exactement dans quel état d’esprit je me trouvais, j’avais bien peur que ma carrière  soit finie.

Ma vie était devenue un enfer et en parlant d’enfer, je crois même avoir ma place dans les ténèbres. J’ai commis énormément d’erreurs, j’ai fait du mal à des personnes qui ne méritaient pas de souffrir, j’ai trahir mon époux, mes enfants … Ma vie était chaotique, j’avais l’impression de faire naufrage, et je ne savais ni quoi dire ni quoi penser. Rien n’avait plus ni de tête ni de queue… Ma vie était devenue incontrôlable.. J’avais perdu le contrôle de ma vie et rien d’y penser, je ressentais cette sensation de panique comme si tu sautais sans parachute, de tristesse comme si on t’avait privé de la joie et de bonheur, et de désespoir comme si tu n’avais plus aucune solution à ta vie, plus aucun tournant qui s’offrait à toi. Tout ce que tu peux voir, c’est la route… une longue route droite … qui te semble tellement interminable. Tu es là, tu attends … Mais qu’est-ce que tu attends finalement ? Tu attends la vie … la libération, la délivrance, tu attends tout simplement, ton heure…  

Je me trouvais dans mon bureau depuis une bonne heure, et tout ce que j’avais réussi à faire, c’était d’allumer mon pc. Il fallait que je termine au plus vite mes dossiers avant que l’autre trou de balle me casse les pieds avec ses rapports. Oui, l’autre trou de balle n’était qu’autre qu’Alcide – ce fameux gars qui ne cessait d’envahir mes pensées. Nous avions couché ensemble, et le plus pire dans tout cas, je ne sais pas si je devais ressentir le moindre remord d’avoir cocufié mon époux ou alors, je devrais me sentir flattée qu’un homme ait eu envie de moi ?  

Si seulement, je pouvais retourner en arrière, où tout allait au mieux que cela soit avec mon époux et ma misérable vie. Et surtout, si je pouvais effacer le jour où mon collègue, mon binôme, l'homme avec qui je passais plus de temps avec lui qu'avec époux, s'était pas fait tirer dessus ...  Tout aurait été différent dans ma vie. Ezra était l'homme qui m'imposait mes limites et une fois qu'il est parti, j'ai totalement perdu pied. Il ne faut pas croire, cela m'avait totalement détruite. Désormais, Erza était de nouveau de retour, et J'étais tellement heureuse  de le revoir, même si, nous n'étions plus dans la même brigade. J’avais bien cru à un moment qu’il ne reviendra  plus jamais mais Ezra était un battant… Et c'est sa force, qui l’avait sauvé.

Maintenant, laissons place au passée, et ce flash-back allait résumer ce qu'il s'était passé. Je fermais les yeux, et je revivais ce moment. Ce moment qui avait chambouler toute ma vie.

Ezra était le petit jeune débordant d'énergie, aimé de tous. Il démarquait avec ses tonnes de gobelets. Je souriais en le voyant arriver. Il avait toujours le don a redonner le sourire, à faire rire, et a complimenté les gens alors qu'au fond, on savait tous, que c'était faux.  

GEMMA _ «  Genre comme si j’arrive à rivalisé face à ta femme… » Je lui donnais une petite tape sur son épaule «  Mais c’est gentil de ta part de me dire ça, mais tu pourras dire à ta femme qu'elle ne doit pas s'en faire pour nous deux .. » Je souriais de toute mes dents blanches.  Et je lui montrais mon alliance qui se trouvait sur ma main. J'étais mariée et maman, donc, jamais, je ne pourrais détruire ma famille pour un coup d'un soir. Je prenais le journal dans mes mains pour que je puisse lire l’horoscope du jour. « Alors le scorpion : Le champion de l’érotisme brûlant... » Je lâchais un petit rire, et je poursuivais «  Il est plein de ressources et déteste la routine. Il cherche à surprendre par des scénarios ou des situations inhabituelles et les femmes ne s’ennuient en général pas avec un homme Scorpion, au contraire. Il n’a pas beaucoup de tabou, mais préfère largement le rôle du dominant à celui du dominé. » je lui jetais un regard, toujours un ayant mon sourire jusqu’au oreille « intéressant, tu ne trouves pas? Ta femme a bien de la chance d'avoir un petit pervers à la maison »
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MessageSujet: Re: 'Cause anybody knows that it was the last time [Gemma] (#)   'Cause anybody knows that it was the last time [Gemma] EmptyMer 8 Nov - 20:21

'Cause anybody knows that it was the last time
Ezra & Gemma



Je ne pus m’empêcher d’éclater de rire lorsqu’elle me lut mon horoscope. Le champion de l’érotisme ambulant ? Oui, c’était tout moi, ça ! Non, je plaisante. Je n’étais pas du genre à me dévaloriser, mais à me juger de la manière la plus objective qui soit. Je ne m’envoyais jamais de fleurs, mais ne me prenais pas non plus pour le dernier des guignols. C’était une force que j’avais et que je m’étais construite au fil du temps, me poussant à me dépasser tous les jours. Car si je ne crois pas en moi, qui le fera ? Mon entourage, certes, mais nous savons tous que l’on a beau entendre ce qu’autrui nous dit, si nous n’avons pas la confiance nous n’avancerons pas. Si je n’avais pas cru en moi, je ne serais jamais entré dans la police, et surtout n’aurais pas gravi les échelons aussi rapidement, à un âge aussi jeune. Je n’aurais également jamais cru que Clarke aurait pu tomber amoureuse de moi, aurait accepté de se marier et je dirai même plus : je n’aurais jamais réussi à l’aborder. Elle était trop belle et trop intelligente, trop inaccessible, mais pourtant j’y étais parvenu. Et j’étais dorénavant l’homme le plus heureux du monde. Qui plus est avec la plus belle des petites filles pour enfant. C’était cet amas de choses positives qui faisaient que tous les jours je me levais avec un grand sourire et une certaine confiance en la vie. Qu’importe le métier que je pouvais faire, aussi dangereux soit-il, je voulais y croire. Croire qu’une belle vie m’attendait auprès des miens, de mes collègues, et dans ma passion qu’était la police. Mais le travail finissant par nous rattraper, l’alerte fut sonnée lorsque le commissaire fonça dans notre bureau et nous annonça qu’une équipe d’intervention musclée devait être formée pour s’occuper d’une prise d’otage qui avait lieu dans l’immense centre commercial de Central Bay.

« Apparemment, un déséquilibré retiens tous les clients après avoir fait fermer toutes les sorties et issues de secours. Il n’agit peut-être pas seul, nous n’avons pas la moindre idée du nombre qu’ils sont et de leurs revendications. Kennedy, je vous veux à la tête de l’opération, ainsi que vous, Andersson. Allez, on y va ! Go, go, go ! » Lança-t-il avec une énergie hors norme.

« Tant pis pour le café, on fonce. » Lançais-je à Gemma, retirant ma veste pour attraper dans le placard nos deux gilets pare-balle.

Je lui passais poliment le sien avant de prendre le mien et de l’enfiler sous ma veste, sans oublier de tirer le tiroir de mon bureau pour attraper mon Beretta et le glisser dans mon holster, après l’avoir chargé avec rapidité.

« Prête ? » Demandais-je à Gemme.

A son signal nous sortîmes du bureau et rejoignîmes les équipes hautement armées et prêtes pour l’intervention. Saisissant les clés de la voiture je me mis au volant auprès de ma collègue et, toutes sirènes hurlantes, nous ouvrîmes la marche tandis que les premières informations étaient données dans le talkie-walkie.

« Bon. Si toutes les entrées sont bloquées, il va falloir trouver un moyen de pénétrer dans les lieux sans nous faire remarquer pour éviter la fusillade sur ces centaines d’innocents. S’il est seul, il a forcément oublié quelque chose. Il doit y avoir une faille… Qu’en penses-tu ? » Demandais-je à Gemma, concentré, avant de jeter un coup d’œil dans le rétroviseur intérieur.

Bel et bien suivi par six voitures et trois fourgons, nous foncions à toute vitesse dans les rues de la ville, avant d’arriver à notre point de rendez-vous.

« OK les gars, je vous veux tous à l’entrée du bâtiment commercial. Il faut que le preneur d’otages pense que nous sommes tous concentré à l’avant pour créer une ouverture vers l’arrière. Je veux une équipe discrète avec moi de dix hommes pour passer incognito. »

Relâchant le bouton du talkie, je demandais à Gemma :

« Ça te va si on opère comme ça ? Tu préfères rester à l’avant pour parler avec l’individu avec l’amplificateur de voix, ou tu veux être dans mon équipe d’intervention ? »

Arrivant sur les lieux, j’éteignis le gyrophare et me garai quelques rues plus loin pour rester inaperçu. Les autres s’étaient garés à l’entrée du bâtiment, les autres équipes de policiers descendèrent des fourgons et des voitures, solidement armés.

Sortant mon arme, je l’enclenchai et lançai à Gemma :

« C’est parti, on y va. »
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MessageSujet: Re: 'Cause anybody knows that it was the last time [Gemma] (#)   'Cause anybody knows that it was the last time [Gemma] Empty

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