# J'ai avoué ma faute sur du papier glacé _ AZA&GEM

 Zaza & Gemma

Tu vas me quitter je le sais
Tu vas t'en aller je le sais
Mais il faudrait que tu comprennes
Que ton adieu coule dans mes veines

Notre voyage avait été un vrai désastre, à un tel point que mon mari préférait crécher ailleurs que chez nous. Je m’en voulais de lui avoir dit la vérité, et ce que je faisais en plus de mon travail au sein de la police. J’aimerai pourtant tout arrêter, et de promettre à mon époux que je vais changer. Je n’avais pas envie de le perdre, alors, si je devais faire un choix, alors, je le choisirai lui. Cela faisait plus de 27 ans que je vivais, avec lui que je partageais ma vie avec lui alors rien qu’à l’idée que tout ça pourrait être la fin, m’effrayait. Que cela puisse paraître hallucinant, mais j’avais besoin de lui. Il avait été le premier homme à me tendre la main, à croire en moi, et surtout, il m’avait donné la chance de connaître le bonheur. Il m’avait sortie de la misère que je vivais, il m’avait donné de l’espoir, et rien que pour ça, je serai éternellement reconnaissante envers lui. Tout ce que j’ai fait, c’était pour lui. Je voulais tellement qu’on soit heureux, qu’on est plus ses problèmes d’argent, car oui, L'argent était souvent la principale source de conflits dans notre couple. Je pensais bien faire, et au final, j’en subissais les conséquences. J’avais envie qu’il revienne, qu’il me dise qu’il me pardonne, et qu’on allait réussir à remonter la pente à deux. JE croyais en notre couple, et cela ne pouvait pas se terminer de cette manière.

Seulement, j’avais commise une autre erreur… Une erreur qui pourrait être fatale. Au retour de notre voyage, j’étais au plus bas… Et de ce fait, inconsciemment, j’étais tombée dans les bras d’un autre homme. L’avais-je fait par frustration ? Par colère ? Voulais-je tout simplement me venger ou alors, trouver du réconfort auprès d’un autre homme ? Je ne sais pas mais le mal était fait.

Soudain, j’entendais la porte d’entrée qui s’ouvrait pour se refermer aussitôt. Je souriais, car dans ma tête, il était revenu, mais j’étais loin du compte …

Tout commence aujourd’hui.

GEMMA _ « Azariah, c’est toi ? » Sans tarder, je me précipitais vers ses pas. Je voulais le voir, je voulais lui sauter au cou, je voulais tout simplement entendre sa douce voix, et qu’il me dise ce que j’avais envie d’entendre. « Je … Je ne pensais pas te revoir si tôt , et sincèrement, chéri, je ne voulais pas trahir ta confiance et …. » et …. Quand j’apercevais la grosse enveloppe brune qui tenait entre ses mains, je sentais directement, qu’il n’était pas venu ici pour m’arracher les vêtements, mais bel et bien mon cœur. Néanmoins, je cachais ma crainte, et je faisais comme si de rien n'était. Je lui tournais le dos, et je retournais dans la cuisine. « Cela tombe bien que tu sois de retour, car justement, je suis en train de te préparer un bon tiramisu comme tu les aimes. » Je changeais soudain de conversation car il fallait mieux. Je faisais semblant de rien, comme si tout allait bien.

 

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gemma & azariah

j'ai avoué ma faute sur du papier glacé

l'enveloppe marron était posé sur son bureau. azariah la fixait, sans bouger. elle était arrivée ce matin par le courrier, directement à la boutique, où il avait élu domicile depuis son retour de cuba. le voyage du retour avait été éprouvant. az' ne pouvait s'empêcher de se demander si il avait pris la bonne décision. il imaginait gemma toute seule dans cette immense suite à l'hôtel. cette image lui serrait le coeur jusqu'à ce qu'il repense à ce qu'elle lui avait dit. et, de retour sur le plancher des vaches, il continuait à y penser. il se sentait désormais complètement perdu. encore plus que ce qu'il était avant. son mariage avait des failles, dont les siennes. il le savait. mais il ne pensait pas que ces failles allait jusqu'au fondation de sa vie de couple. gemma lui avait menti, elle avait franchi de nombreuses lignes, dont celle de la loi. et elle prenait comme excuse sa famille. il n'arrivait pas à comprendre cela. et si il n'arrivait pas à comprendre, il n'arriverait pas à lui pardonner. surtout qu'elle lui avait avouer ne pas accepter l'homosexualité de leur fils. ça, ça le mettait particulièrement en colère. et c'est en repensant à ces paroles qu'azariah se décida à prendre l'enveloppe et à aller chez lui. enfin, son ancien chez lui. sûrement qu'il ne retournerait jamais vivre dans cette maison, malgré les souvenirs qu'elle renfermait.
après quelques minutes à vélo, il se retrouva devant la porte d'entrée. il prit une grande inspiration et il ouvrit la porte. il avait encore les clés. son coeur battait la chamade. le stress était à son paroxysme. il n'avait pas vu gemma, sa femme, depuis cuba. elle n'avait pas essayé de le voir ou de le joindre. c'était à lui de faire le premier pas. et elle n'allait pas apprécier.
la porte refermée, gemma se précipita pour voir qui venait d'entrer. ses premiers mots surprirent légèrement az. elle ne voulait pas trahir sa confiance... et puis il vit son regard se poser sur l'enveloppe. la phrase suivante désarçonna encore plus azariah. du tiramisu ? il la suivit dans la cuisine. gemma. je ne suis pas là pour... manger. c'était fini de tourner autour du pot. il avait pris sa décision. il allait s'y tenir. je veux divorcer.

 Zaza & Gemma

Tu vas me quitter je le sais
Tu vas t'en aller je le sais
Mais il faudrait que tu comprennes
Que ton adieu coule dans mes veines

À un moment, j’avais vraiment cru qu’il allait revenir pour de bon, et me pardonner, mais quand il prononça les trois mots, j’avais cette sensation que la terre entière s’effondrait à mes pieds. Je restais silencieuse, en fait, je ne savais pas quoi répondre, ni faire ... et puis que pouvais-je lui raconter ? Devais-je absolument tout faire pour le retenir, pour le supplier de rester avec moi ou alors devais-je tout simplement le laisser partir ? Mon cœur – à cet instant – se trouvait en mille morceaux, dans une immense douleur, dans une immense tristesse. Le cœur brisé, je le regardais, le cœur mourant, je regardais mon tiramisu. Je pourrais et je voulais pleurer, mais je ne voulais pas lui offrir cette satisfaction de m’avoir vaincue. Il m’avait arraché le cœur, certes, mais il ne m’arrachera pas mon âme. Lui et moi, on s’était aimé à un tel point que tout ce qui nous entourait avait très peu d’importance, que la réalité n’avait pas sa place parmi nous jusqu’au jour où, ce rêve fait partie de la réalité.

Nous avions pris des chemins séparés, et on s’était éloigné.

Est-ce que j'aurais la force de tout recommencer ? Est-ce que je pourrais aimer à un autre homme autant que je l’ai aimé ? Serais-je capable de vivre sans lui, de vivre seule dans la solitude ?

Ce silence paraissait une éternité, mais en réalité, cela ne faisait que deux minutes qu’il m’avait prononcé ses mots, ses mots qui m’avaient littéralement détruite intérieurement. Le plus étonnant dans tout ça, j’avais toujours cru que le coup fatal viendrait d’Alessandro et non de l’homme que j’aimais. Je regardais mes mains … Je n’osais plus le regarder, parce que je savais très bien que je ne tiendrais pas le coup.

GEMMA _ «  Je veux un avocat. » Lui disais-je tout simplement. Je prenais une assiette, et je lui servais quand même un tiramisu. «  Je ne signerais pas ses papiers, pas tant que j’aurai droit à la succession de tous nos biens, y compris ton  épicerie. » Je lui donnais des couverts pour qu’il puisse manger «  Si tu veux divorcer, alors sache que je te prendrais tout, absolument tout. »

 

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gemma & azariah

j'ai avoué ma faute sur du papier glacé

azariah posa l'enveloppe marron sur l'ilot centrale de la cuisine, qui le séparait de gemma. elle ne disait rien. elle ne le regardait même pas. pendant un instant, il crut qu'elle ferait comme si de rien n'était. qu'elle allait lui servir une assiette et engager la conversation comme si elle n'avait rien entendu. voilà l'image qu'il avait de son épouse. une femme froide et indifférente. une femme qui ne montrait pas ses émotions, pour peu qu'elle en ait... et oui, azariah en était venu à se demander si sa femme ressentait encore quelque chose. à part de la colère, de la haine ou encore de la méprise. peut être qu'elle ne se comportait comme ça qu'avec lui... mais c'était déjà assez pour qu'il veuille se séparer d'elle. il ne trouvait plus en elle quelque chose à aimer. c'est ce qui l'avait décidé à aller cherche les papiers du divorce. ça et louise.
il eut bien le droit à son assiette, ses couverts et sa part de tiramisu. mais il n'y prêta pas attention. il était bouche bée par ce que gemma lui disait. je te prendrais tout, absolument tout. alors elle voulait du sang en plus des larmes. elle voulait se battre pour leurs biens. lui qui pensait qu'elle aurait souhaité se débarrasser de lui rapidement, il se mettait le doigt dans l'oeil. non, gemma était plus sournoise que ça. elle voulait qu'il souffre. elle voulait qu'ils se déchirent sur les restes de leur mariage. bordel, heureusement que les enfants étaient grands. il imaginait le massacre que ça aurait pu être pour la garde des jumeaux. il se dit que probablement que pour leur bien, il se serait effacé. mais c'est faux. gemma aurait demandé la garde exclusive et il se serait battu jusqu'à son dernier souffle pour ses gosses. mais la ? pour une baraque et une épicerie ? voulait-il se battre pour ça ? engager une procédure longue et couteuse pour quelques pierres ? un petit rire sorti de sa bouche. tu es folle gemma. il souriait. il souriait parce qu'il aurait du se douter qu'elle allait lui faire un coup comme ça. il souriait de sa naiveté. comme quoi, elle arrivait toujours à le surprendre. j'en n'ai rien à foutre de tout ça ! tu peux tout avoir si ça te chante ! ça lui ferait mal de ne plus gérer l'épicerie. mais il savait que cette réponse ne satisferait en rien gemma.

 Zaza & Gemma

Tu vas me quitter je le sais
Tu vas t'en aller je le sais
Mais il faudrait que tu comprennes
Que ton adieu coule dans mes veines

Avait-il conscience qu’entre mes mains, je tenais un couteau ? Il suffisait  d'un geste et d'un instant pour lui arracher la trachée. Mais, heureusement pour nous, je me contentais uniquement de lui offrir une belle part de mon tiramisu. Bien sûr, il refusa ma part – voulant absolument que je lui dise ce qu’il avait envie que je lui dise, mais il pouvait même crever devant moi, je ne signerais même pas les papiers.

Je pouvais tout lui prendre, absolument tout ? Et son amante, aurais-je le droit de l’avoir à mes côtés, et d’en faire ma chienne ? Oui, que croyait-il ? Que j’étais aussi idiote que ça ? Je suis flic, et j’ai de bonnes connaissance, alors oui, tout ce sait, tout s’apprendre, et tout se paie. Je le regardais, mon sourire avait bien évidemment disparu.

Mon regard était glacial.

GEMMA _ «  Je vais te le dire autrement » Je m’approchais de lui, tout en reprenant le couteau entre mes mains. N’ayez pas peur, je n’avais pas l’intention de le tuer, ni même lui faire du mal physiquement, mais moralement, j’en serais capable, et ce n’était que le début du jeu. Avec une grande délicatesse, je posais le couteau contre son torse, et je lui disais : «  Si tu veux me quitter, il va falloir que tu prennes ce couteau, et que tu me tues. » Oui, il avait raison sur un point, je devenais complètement folle, et mon cas devenait de pire en pire. « Je t’en prie, fais-toi plaisir, je sais que tu meurs d’envie de le faire, alors fais-le…. » De mon autre main, je l’obligeais à prendre ce fichu couteau et là, je me mettais à lui hurler dessus «  VA S’Y ... FAIS-LE… QU’EST-CE QUE TU ATTENDS, NOM DE DIEU ? MONTRE-MOI QUE TU AS DES COUILLES »  

Je savais qu’il en serait incapable de commettre un tel acte irréparable et qu’il allait comme d’habitude, prendre la fuite. Il avait un don pour ça, au lieu d’affronter les problèmes, il préférait les éviter. Parfois, j’avais l’impression d’être plus l’homme de la maison et que j’avais à faire à tout sauf à un homme.  Je ne voulais pas qu’il me quitte, et je ne le laisserai pas partir. J’avais besoin de lui-même si, je ne le montrais pas.

HORS JEU: asile psychiatrique me voilàààààà      
 

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gemma & azariah

j'ai avoué ma faute sur du papier glacé

gemma perdait la boule. il n'y avait pas d'autres mots. azariah savait que parler de divorce engendrerait des réactions. il pensait à la colère, peut être à des pleurs voire même de la surprise. mais la, ça dépassait tout ce qu'il aurait pu imaginer. où était donc passé la femme qu'il avait connue ? la femme qu'il avait aimé ? celle qui se tenait devant lui n'avait plus rien à voir avec la gemma dont il était tombé amoureux. voilà qu'elle lui mettait le couteau dans la main pour qu'il la tue ? pendant une seconde, la colère envers gemma disparu d'az'. tout ce qu'il ressentait envers elle, c'était de la pitié. comment en était-on arrivé la ? il supposait une grande blessure en gemma pour en arriver à lui demander de la tuer. mais la pitié dans son regard fit place de nouveau à la colère. à l'incompréhension. décidément, gemma était complètement à coté de la plaque ! comme si il avait un jour voulu la voir morte... peut être y avait-il pensé parfois. que ce serait plus facile si elle n'était plus de ce monde. mais jamais il ne s'était imaginé mettre fin à ses jours de ses propres mains. non. il n'était pas de ce genre d'homme. et apparemment, gemma ne le savait pas. ou s'en foutait. ou ne voyait rien d'autre que ses propres envies et désirs. il n'en savait rien et tout cela commençait à le fatiguer. tout ces petits "jeux" qui n'en finissait pas. il prit le couteau que gemma lui mettait dans les mains. mais il le reposa presque immédiatement sur le plan de travail. il prit gemma par les épaules et la secoua légèrement. le ton de sa voix n'était pas doux, amical ou compatissant. on pouvait sentir sa colère sous ses mots. ça suffit gemma ! arrête tes conneries. mais qu'est-ce qui ne pas chez toi ? ses yeux étaient presque exorbités par la colère. j'en ai marre de tout ça ! ça suffit ! c'est fini. TU ENTENDS ? FINI ! il la lâcha. il passa ses mains dans ses cheveux. azariah était un homme calme. il élevait rarement la voix. mais la, il avait crié, sans vraiment sans rendre compte. et ça lui faisait du bien. il avait besoin de vider son sac. tu ne peux pas m'empêcher de partir. c'est trop tard. et puis... il pensa à néva. sa colère retomba. il ne pouvait pas parler d'elle. quelle serait la réaction de gemma face à l'adultère de son mari ? peut être qu'elle se doutait qu'il y avait une autre femme. mais le lui avouer ? non. pas dans l'état où elle se trouvait en ce moment. je ne t'aime plus. il prononça ces mots de façon calme et posée. il regardait gemma bien dans les yeux. je ne t'aime plus. c'est fini.

 Zaza & Gemma

Tu vas me quitter je le sais
Tu vas t'en aller je le sais
Mais il faudrait que tu comprennes
Que ton adieu coule dans mes veines

Il déposa le couteau sur le plan de travail tout en disant "ça suffit gemma ! arrête tes conneries. Mais qu'est-ce qui ne pas chez toi ? Qu’est-ce qu’il n’allait pas chez moi ?" Je n’en avais aucune idée. J’avais conscience qu’il me manquait un sacré grain, et qu’il était temps pour moi que j’aille me soigner avant que je ne décide de prendre ce couteau et de lui arracher le cœur. Il me secoua légèrement. Il était en colère, à un tel point que je ne l’avais vu ce mettre en rogne de cette façon. Il était littéralement en train de me hurler dessus. Mon attitude silencieuse était ma seule réponse. Je ne me défendais pas, je ne m'excusais pas. Je ne tentais rien. Ses mots étaient durs, très durs. Ce mal-être au fond de moi, m’envahissait, comme si j’étais en train de brûler vif. Il me regardait dans les yeux, et cette haine qu’il éprouvait me provoquait un nœud  dans ma gorge, j’avais envie de hurler, de pleurer, de parler… oui j’avais envie de le supplier de ne pas m’abandonner. J’avais envie qu’il me donne une chance, une toute petite chance … Azariah était la seule personne qui me restait, qu’allais-je devenir sans lui ?

GEMMA  _ «  t’es tout ce qu’il me reste, azariah … tu … tu ne peux pas me faire ça. Pas maintenant »

Quelle chose amère que la vie, est-elle sans pitié ? Je sentais les larmes monter et je mordais la lèvre pour essayer de les chasser, sans grand espoir d’y parvenir. Une larme s’échappait, et je m’essuie aussi vite tout en lui détournant le regard. Cette fois-ci, je n’arrivais plus, je ne pouvais plus le regarder dans les yeux, c’était impossible. Les larmes me piquent les yeux … Il fallait que je sorte d’ici avant que je l’incendie de nouveau.

Rapidement, je me reprenais sur moi. J’avais toujours réussi à garder la tête haute, malgré que j’avais le coeur dans un fossé et les jambes brisées.

GEMMA _ «  C’est pour une autre que tu me quittes ? » Je n’étais pas idiote, et n’oublions pas une chose, j’étais flic. «  T’es vraiment qu’un salopard. Après tout ce que j’ai fait pour toi, tu me quittes pour une salope ? » Je ne la connaissais pas, et je n’étais même pas sûre qu’il me quittait pour une autre, mais j’en étais presque convaincue … Je sentais la colère montée en moi, ainsi que le chagrin. J'avais envie de pleurer et je cachais mon visage entre mes mains pour essayer de me calmer … Seulement, je n’y arrivais pas. Je n’arrêtais pas de penser à ce qu’il pourrait se passer, à ce que j’allais devenir. Azariah était tout ce qu’il me restait, et je venais de le perdre. J’avais déjà perdu mes enfants maintenant, c’était à son tour.

Je pensais que je m’étais calmée, mais c’était loin d'être le cas. Effectivement, par colère, je lui avais balancé son assiette de tiramisu ainsi que le plat. En fait, je lui balançais tout ce que je trouvais, sauf le couteau bien sûr quoique… à un certain moment, je l’avais en main de nouveau, mais je l’avais reposé aussi vite.
 

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gemma & azariah

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pendant un instant, gemma lui donna en quelque sorte satisfaction. elle eut la réaction qu'il espérait. celle d'une femme qui voulait que son mari reste auprès d'elle. pendant un instant, azariah se sentit désiré par gemma. elle avait besoin de lui. elle l'aimait encore. elle versa une larme et se détourna de lui. voila qu'elle reprenait ses habitudes. gemma ne lui montrait pas ses faiblesses. elle se cachait pour pleurer. az' resta silencieux. un minuscule doute s'insinua en lui. faisait-il le bon choix ? demander le divorce était-ce la seule solution ? mais ce doute disparut aussi vite qu'il était arrivé ! elle lui demanda si il la quittait pour une autre. en partie avait-il envie de lui répondre. mais comme d'habitude, il n'osait pas. il n'osait pas affronter les problèmes en face. mais quand elle employa le mot salope azariah ne put réprimer sa colère et ses mots. oui, gemma. oui. je te quitte pour une autre ! PARCE QUE ELLE, AU MOINS, NE ME TRAITE PAS COMME LE DERNIER DES CONS, COMME DE LA MERDE !!! cela faisait des années qu'il fermait sa gueule. des années qu'elle le traitait comme un moins que rien. il subissait. au début, il n'avait pas fait trop attention. et puis elle avait été rétrogradée. il mettait sa mauvaise humeur sur sa situation difficile. et puis le temps avait passé, rien n'avait changé. au fond, il ne disait rien non plus parce qu'ils se voyaient de moins en moins. alors il supportait sans rien dire. mais là c'était fini. il ne se laisserait plus marcher sur les pieds. avec néva il avait redécouvert ce que pouvait être une relation amoureuse. parce que oui, il était amoureux. il avait eu du mal à s'en rendre compte et encore plus à l'accepter. mais face à l'attitude de sa femme, et à ses révélations, il avait regardé la vérité en face. gemma et lui s'était fini depuis bien longtemps. il voulait passer à autre chose. avec néva.
mais quand ses mots furent sortis de sa bouche, il regretta. il n'osait imaginer ce que gemma allait faire de cette information. elle pouvait se montrer incontrôlable et violente. comme maintenant. il évita de justesse le plat de tiramisu, même si il fut légèrement éclaboussé. il protégeait sa tête avec ses mains et ses bras. il avançait tant bien que mal vers son épouse qui lui jetait tout ce qu'elle pouvait trouver. quand il arriva à sa hauteur, il essaya de l'arrêter en lui prenant les poignets. mais gemma se débattait. arrête gemma ! ARRÊTE ! CA SUFFIT !!!

 Zaza & Gemma

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Tu vas t'en aller je le sais
Mais il faudrait que tu comprennes
Que ton adieu coule dans mes veines

Jamais, je ne montrerais ma faiblesse face à lui, jamais, je ne serais capable de lui confier mon ressentis, et encore moins, ce que j’éprouvais depuis tellement d’années. Je souffrais … Bien plus qu’on pourrait le croire… Peut-être ai-je fait l’erreur de garder tout pour moi ? Aurais-je dû lui dire la vérité, lui dire que j’allais horriblement mal depuis ma mission d'inflitration ? Si j'avais eu la force de lui parler, aurais-je pu éviter d'en arriver là où nous en sommes aujourd'hui?. Je me sentais mal et les mots qu’il continuait à prononcer, ne faisaient qu’engendrer davantage ma douleur. Donc j’avais raison, il avait quelqu’un… Depuis des mois, je le soupçonnais et voilà qu’enfin, j’avais ma réponse.

Il était très certainement amoureux d’elle, sinon jamais il n’aurait eu une réaction comme celui-ci.

GEMMA _ «  Des derniers cons ? Tu te fous de moi ??? C’est toi qui me trompes, c’est toi qui vas tremper ta queue ailleurs, et c’est encore de ma faute ? » J’utilisais le même ton que lui. On se hurlait dessus comme si cela allait changer quelque chose alors qu'au fond, il était tout de même trop tard pour arranger la situation. «  C'es toi qui m’as prise pour une conne alors QUE tu savais que j'avais des doutes sur ta fidélité ....  je t'ai demandé plus d'une fois si tu avais quelqu'une, et tu m'as menti. Tu aurais dû mettre un terme tout de suite, au lieu de ... Me faire espérer. Tu m'as trompé pendant des mois, tu te rends compte de l'humiliation que je subis ? Et n'en parlons même pas de la trahison que tu viens de me faire, je te faisais confiance, Azariah... »

Je le regardais et je cessais de lui balancer tout ce que je trouvais. De toute manière, il n’y avait plus grand-chose, et puis il me tenait fermement par les poignets donc il m’était impossible de réagir. Néanmoins, ce geste qu’il commettait était une grave erreur. Il n’aurait jamais dû.  Je me débattais, et Dieu merci, grâce à mes cours de self défense, il ne m’avait pas fallu longtemps pour me détacher de lui, et de lui foudre une raclée. Je l’avais frappé sans vraiment le vouloir… Je voulais juste me défendre. Mais soyons réalistes, est-ce vraiment de l’auto-défense ? Pour lui, cela ne sera pas le cas, j’avais bien peur.

GEMMA «  Je … » je cherchais à m’excuser, seulement quand mon regard croisa le sien, ce n’était pas mon mari que je voyais. Je reculais instinctivement, et sachant que tout ceci, n’était qu’une illusion, je fermais les yeux, j’essayais de me faire sortir de la tête, l’image de cet homme qui m’avait littéralement détruire. Je tenais ma tête entre mes deux mains« S'il te plaît… Fais pas ça» J’ouvrais les yeux en suppliant que cette hallucination soit réellement partie.

 

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gemma & azariah

j'ai avoué ma faute sur du papier glacé

lui avouer son infidélité n'était pas la meilleure chose à faire. au delà du fait qu'il passait désormais pour un salaud, gemma lui faisait comprendre que c'était de sa faute si leur mariage s'effondrait. bref, comme d'habitude, gemma retournait la situation à son avantage. comme elle voulait, il s'en foutait. à ce moment-là, il voulait juste se barrer. il voulait s'éloigner le plus possible de cette femme. encore plus quand il essaya de l'arrêter de lui balancer des objets à la figure et qu'il se mangea une raclée. en même temps, quel imbécile. sa femme était flic. elle savait se défendre. et la colère dans laquelle elle était, il devait se douter qu'elle n'allait pas se priver de lui mettre une droite si elle en avait l'occasion. bref, lui qui tenait il y a quelques secondes les poignets de gemma, il venait de se faire remettre en place. elle s'était dégagée et elle l'avait frappé par la même occasion. il n'en revenait pas. gemma était une femme qui pouvait s'emporter facilement. elle criait, parfois cassait un peu de vaisselle. mais jamais il ne l'avait vu comme ça. et jamais elle n'avait usé de la force contre lui. azariah avait les yeux écarquillés alors que l'endroit où elle l'avait touché lui faisait mal. au diable cette femme pensa-t-il. c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. il en avait marre. il avait assez donné pour cette femme. sans dire un mot il se détourna de gemma et pris la poudre d'escampette. qu'elle signe ou pas ces foutus papiers, il s'en battait royalement à ce moment-là. il claqua la porte derrière lui. l'air frais de l'extérieur lui fit du bien et il prit une grande inspiration. son corps se détendit et ses émotions prirent le dessus. celle que la colère empêchait d'arriver quand il était en face de gemma. des larmes coulèrent sur ses joues. le visage dans les mains, il réprima un cri. ses jambes ne le tenait plus. il se laissa tomber sur le perron. un instant il pensa aux voisins, mais il se foutait bien de ce qu'ils pouvaient penser. il resta la quelques minutes, à essayer de reprendre ses esprits, en espérant que gemma ne sorte pas de la maison.