Que dire ? À part que j’ai adoré ce moment si intense. Hackman était un dieu du sexe, et jamais, j’aurai cru qu’il était aussi doué. Cela faisait si longtemps que je n’avais plus pris mon pied de cette manière, et que j’avais aimé chaque instant passé à ces côtés. Et le pire dans tout ça, pas un seul moment je n’avais pensé à Azariah et franchement ? Cela me faisait un grand bien. Azariah avait quitté le domicile, et logeait momentanément dans son épicerie. Il m’en voulait d’avoir dit tout simplement la vérité. Allons-nous divorcer ? Non. Nous étions faits l’un pour l’autre, alors, je n’avais aucun souci à me faire. Il allait revenir, il allait me supplier de m’agenouiller pour lui procurer le plus beau plaisir soit-il, il allait s’en rendre compte que j’étais dans tous les cas, la femme de sa vie. Des erreurs, nous en commentons tous, et nous méritons tous, une seconde chance alors pourquoi ne m’accorderait-il pas la miséricorde ?
Soudain Alcide me proposait une douche, et de toute manière, j’allais quand même en prendre une avec ou sans lui. J’avais des traces de son précieux sur moi alors, forcément, j’allais nettoyer tout ça avant de rentrer chez moi. Je n’ose pas imaginer le jour où je rentre chez moi en ayant des restes de notre folie et que mon mari s’aperçoit de tout ça. Je me sentirais non seulement, très mal à l’aise, mais je pouvais également aller creuser ma tombe.
Alcide me détachait, et on se levait tous les deux pour nous diriger vers la salle de bain. Inconsciemment, je nouais mes doigts avec les siens, et là, on entrait dans la grande douche qui s’offrait à nous. Une fois à l’intérieur, je tournais dans le bon sens le robinet, et l’eau tiède nous tombait dessus. Je me collais un peu plus, laissant mes mains parcourir son corps sans desserrer mon étreinte tendis que de nouveau, nos lèvres se touchent, et nos langues dansèrent ensemble dans une danse endiablée.
J’adorais cette sensation que je lui procurais, et j’avais encore une folle envie de lui faire l’amour. Mes mains ne cessaient de se balader, de toucher ses belles petites fesses, avant d’aller vers l’avant, frôlant son sexe, malaxant ses bourses, je faisais tout pour le rendre fou et surtout, éveiller de nouveau la bête. Et il n'avait pas fallu longtemps pour que je m'agenouille et qu'on finisse encore par s'envoyer en l'air.
Malheureusement, toute bonne chose à une fin, et je devais partir. Je ne pouvais pas rester plus longtemps alors, après avoir partagé un magnifique repas au restaurant, nous voilà de retour dans la belle petite ville calme, et si paisible.
Avant d’ouvrir la portière de sa voiture, je le regardais une dernière fois, et je me penchais vers lui. Je lui donnais une bise au coin de ses lèvres, et je lui murmurais :
GEMMA _ « On remet ça quand tu veux » sur ces paroles, je sortais de la voiture. « Au revoir, hackman »