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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mars 2024
11° - 22 ° // du soleil est à prévoir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


le jardin d'eden est un café/pâtisserie qui commence à se faire un nom à island bay.
si vous voulez rejoindre l'équipe, les portes vous sont grandes ouvertes !

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 I had to find a way to move on without you in my life ♪ Spencer&Heaven

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MessageSujet: I had to find a way to move on without you in my life ♪ Spencer&Heaven (#)   I had to find a way to move on without you in my life ♪ Spencer&Heaven EmptyMer 18 Oct - 22:13




I have dreamed about this moment so many times, that it hurts to see you flesh and blood alive here with me
They told me to follow him even in death, so I did. And the salt water tasted so bitter so much like hope. I drowned so that i might see him. I drowned so that i might live. And then I woke up and my Love wasn't there [Spencer Cooper and Heaven Wood]


Heaven venait de raccrocher le téléphone avec son ancien agent, et ami.
Ils avaient eu cette millionième dispute sur le fait qu’Heaven avait décidé de faire une pause , et de se concentrer sur sa vie privée, juste une fois dans sa vie. Penser à elle, n’avait jamais été dans ses priorités à dire vrai, mais aujourd’hui elle en avait besoin.
« Quoi encore ? »
« Ecoute Heav’, tu es certaine de ne pas vouloir accepter ce rôle ? Tu tourneras auprès de grandes stars de la danse, je suis certain que tu peux te remettre en scène... »
« Je peux danser avec la reine d’angleterre que ma réponse sera toujours non. Je t’aime, et tu le sais, mais tu sais aussi pourquoi je te dit non. J’ai besoin de ça, Laurent. Clairement. »
« D’accord, mais imaginons que ça ne se passe pas comme tu le souhaites, hein ? Ca fais des années que tu n'a pas revu Spencer, de l’eau à couler sur les ponts et »
« Non, du vin à couler dans ton verre, et on dit sous les ponts, idiot. Tu n’as pas quelqu’un d’autre à emmerder, sérieux, Lau ? Va voir ta femme elle m’a appelé tout à l’heure, tu as oublié d’aller chercher tes enfants à l’école encore »
« Sérieux ? Merde, je raccroche alors, appel-moi après ton rendez-vous »
Heaven était morte de rire ‘Qu’il est con, allez, je te donnes 5 sec pour t’apercevoir que tu n’as pas de femmes, et encore moins d’enfants, 1…2..’ Biiip ‘Ouah ! Plus rapide que prévu, et cette fois tu m’as écrit quoi ‘avec tes bêtises, j’ai fait tomber mon verre de vin’. 'Heureusement qu'il est là pour me faire sourire celui-là ! Bon allez, il est temps de t'habiller ma grande, tu vas être en retard à force d'écouter les conneries de Laurent'.

Ah sacré Laurent!  Heaven l’adorait et il mettait de la joie dans sa vie, qui ces derniers temps, était redevenue triste. Mais pas triste d’une tristesse qui vous arrache la poitrine en vous empêchant de respirer, pire, une mélancolie de ces années perdues à avoir voulu d’une vie de danseuse étoile, avant de se construire une vie de femme. Des regrets d'une vie passé, trop vite abandonné.
Laurent avait raison sur un point essentiel, Spencer avait continué sa vie, et Heaven ne savait même pas si il viendrait au rendez-vous qu'elle lui avait proposé au téléphone, après tant d'années, et quand elle l'avait vu pour la première fois au loin, dans un restaurant, à ce moment-là la belle jeune femme était pressée, et sortait du travail, mais elle avait réussi à avoir son numéro.
Et Laurent avait également raison sur le fait qu’il ne serait sûrement pas ravi de la revoir, ou de passer du temps avec elle...Non, Heaven connaissait Spencer comme si elle l’avait fait elle-même, si ce dernier n’avait pas envie de la voir, il ne lui aurait jamais proposé d'aller faire un tour à la plage, en ce sens.
Certe, il avait mis du temps, évidemment, pour dire oui, car de se revoir comme ça sans drames (du moins elle l’espérait) et comme ci c’était un rendez-vous ‘Non Heav’ c’est pas un rendez-vous, c’est juste histoire de reprendre contact et c’est tout’, c’était à la fois dur et merveilleux pour la jolie rousse. Alors elle n'imaginait même pas ce que Spencer pouvait ressentir de son côté, mais sûrement la même appréhension.

Heaven avait beaucoup réfléchit durant ces années sans Spencer à ses côtés.
Ce vide qu’elle avait ressenti,lors de son départ, était comme un trou béant qui ne se refermerait que quand elle le retrouverait, et qu’il l’embrasserait ou la serrait dans ses bras ‘ouai, dans tes rêves quoi ma pauvre fille’.
Heaven avait toujours eu cette joie de vivre communicative, qui irradiait chez elle, ça elle l’avait conservé, par contre ce qu’elle avait perdue c’était du poids, depuis la dernière fois où Spencer et elle s’étaient croisés dans ce restaurant il y'a deux semaines de cela.
Elle n’y pouvait rien, être triste lui faisait perdre du poids.
Mais c’était terminé, aujourd’hui elle voulait fonder une vie de famille avec Spencer, elle voulait être avec lui, s’endormir avec lui, et se réveiller avec lui. Bien-sûr, la vie les a séparés longtemps, et peut-être l'avait-il oublier de puis?
Peut-être était-il en couple, ou marié ? Ou pire, amoureux d'une autre femme ? Heaven avait beaucoup trop souffert de leurs ruptures de contact radicale, du jour au lendemain, et cela ne pouvait plus durer.
‘Allez Forrest ! Tu peux y arriver !’
Encore fallait-il qu'il le veuilles également de son côté...

✰✰✰✰✰✰✰✰✰✰

Heaven s’était posée dans l’un des bistrots dont Spencer lui avait parler au téléphone, non loin de la plage. En fait la belle jeune femme ne connaissait pas trop encore Island Bay, et elle découvrait des parcelles de cette jolie ville de jour en jour, et elle aimait ce qu’elle découvrait. Durant cette marche qu’elle fit de sa petite maison au bord de l'océan jusqu'à à son lieu de rendez-vous d’avec Spencer, Heaven rigolait avec des passants, et prit même quelques autographes avec certains qui se souvenait d'elle lorsqu'elle était encore danseuse étoile, comment elle ne savait pas trop, mais cela lui faisait plaisir mine de rien, même si cela l'attristait un peu également au fond.
La jeune femme avait été attrister de voir à quel point les orphelinats étaient pleins, lorsqu'elle s'était renseignée sur internet pour adopter -ne lui demandez pas pourquoi- et cela lui avait encore plus donner envie de fonder une vie de famille. Oui, elle était jeune, et elle avait sûrement le temps, mais il était hors de question de passer quelques heures en plus sans Spencer.
La jeune femme prenait parfaitement conscience, que si elle ne lui avouait pas ce qu’elle ressentait aujourd’hui, elle le perdrait, et cette fois ce serait pour de bon. Et ça, Heaven ne pouvait s’y résoudre. Mais peut-être l'avait-elle déjà perdu après tout...Même si Heav' voulait penser, et espérait surtout de tout son cœur, le contraire. Certe avant ils étaient juste des meilleurs amis, et la belle rousse avait mis du temps avant de comprendre à quel point elle aimait cet homme, et le fait de l'avoir revu il y'a de cela quelques semaines, l'avait mise dans tout ses états, et l'avait conforté sur le fait qu'elle l'aimait, d'un amour immense, qui lui faisait 'presque' oublier la peine qu'elle avait ressentie en disant adieu à son rêve et à son ancien fiancé, Nicolas.

Elle s’asseyait donc à une table, ravie de voir que le staff semblait être des gens discrets, qui la traitait comme une personne lambda tout en lui mettant son café sur la table. Heaven alluma une cigarette (oui parce que quand elle était stressée, elle fumait) et bu une gorgée de son café, quand elle le vit arriver au loin.
Elle sentit son cœur battre la chamade, et faire à lui seul la guerre de 39-45 ‘Du calme, Wood, respire, ah merde c’est vrai tu fumes, bon bah respire quand même’
« J'aurais pu parier que tu arriverais après moi ! J'aurais gagné ! »
Heaven écrasa son mégot, puis se leva, et pris Spencer dans ses bras ‘mais t’es timbrée ou quoi’.
Avant même qu’elle eut compris son geste, elle se rasseyais, et optais pour l’humour, dont Spencer avait souvent l’habitude quand ils étaient ensembles tout en plongeant ses immenses yeux verts dans les siens pour cacher la gêne de son geste naturel envers lui d'il y'a quelques secondes à peine.
Heaven lui fit un clin d'oeil, histoire de dissiper un peu la gêne.
« Tu as déjà une petite idée de l'endroit où tu veux aller ? Sinon, on peut marcher tranquillement et on trouvera bien !
Ou on peut rester un peu ici en attendant, ils servent de supers chocolats chaud, mieux que ceux que j’avais l’habitude de te préparer, je te jure. Et en plus, ils sont adorables. Enfin, c’est toi qui choisis, Spencer »

Okay, ça faisais des années qu’ils ne s’étaient pas revu comme ça, mais entres eux c’était comme…évident, simple et naturel. Heaven était obliger de le taquiner, c’était une marque d’affection et ça, Spencer devait parfaitement le savoir, vu qu’il la connaissait par cœur également, du moins avant que la vie les séparent il y'a de cela des années.
Il savait aussi que, malgré ses nombreux talents, Heaven était une quiche en cuisine.
Et que donc que, régulièrement du temps où ils étaient meilleurs amis, et qu'ils ne faisaient qu'un, dans le sens où ils étaient très proches amicalement (les deux protagonistes étant vierge et ayant les mêmes valeurs, du moins Heaven, qui espérait que Spencer avait garder ses valeurs également) la jolie rousse lui proposait souvent un chocolat chaud en guise de dîner, quand ils prévoyait des soirée ensembles à l'époque.
Ce qui à chaque fois ne manquait pas de les faire mourir de rire, et partir dans des batailles d’oreillers, et passer des soirée mémorables. Ces moments-là qui avait fait que Heaven été tombée littéralement dingue du jeune homme, mais qu'elle ne lui avait jamais avouer ses sentiments, par peur de perdre leurs amitié qui était précieuse, étant certaine que Spencer ne ressentait pas la même chose envers elle- si elle avait sû...-
Complices, et heureux, voilà ce qu’ils étaient.
Des âmes-sœurs, et Heaven avait la ferme intention de le récupérer.
Cela prendrait du temps, évidemment, mais le sourire et le regard tendre et amusé de son ex meilleur ami, et potentiellement amour de sa vie, lui donnait comme un semblant d’espoir. Elle était ravie de le voir, son rêve de l'avoir en chair et en os en face d'elle, devenait réalité. Et ce qu'elle voyait était encore plus beau que dans ses rêves les plus fous. Y croire malgré tout, voilà la clef du bonheur d'Heaven Wood.

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MessageSujet: Re: I had to find a way to move on without you in my life ♪ Spencer&Heaven (#)   I had to find a way to move on without you in my life ♪ Spencer&Heaven EmptyJeu 19 Oct - 13:44


 I had to find a way to move on without you in my life
Heaven Wood & Spencer Cooper  


J’avais trouvé comment payer ma dette auprès de @Gemma Andersson. En échange de quelques sous, elle me fixait des rendez-vous avec des personnes. Des femmes plus précisément jusqu’à présent. Je devais me rendre soit à un gala de charité, à l’opéra… Bref à des évènements mondiaux où richesse et bourgeoisie sont les maîtres mots. Quand l’on sait d’où je viens et mes origines, inutile de dire que je faisais tâche entouré de ce beau monde. Heureusement, pour cacher ma véritable identité, ma grande sauterelle m’avait déniché un costume. C’était la grande classe. Je m’étais toujours imaginé toute ma vie que le jour où je devrais m’habiller en pingouin, cela serait pour mon mariage ou celui d’un ami. Or ici c’était pour le travail. Ce soir, je devais me rendre dans un hôtel restaurant quatre étoiles. C’était le style de resto que je n’allais jamais habituellement. Rien qu’à voir les prix sur les menus, il y avait de quoi s’évanouir. Le coût de la nuitée n’était guère mieux. Rien que pour aller se pieuter, je trouvais ça super exagéré. Mais si cela convenait à un certain public, alors tant mieux pour lui ! J’avais un « rencard » avec une cliente à peine plus âgée que moi. Etrangement, elle me faisait penser à Casey. Allé savoir pourquoi !? La dame était gentille. Elle avait été invitée à un repas d’affaires. Gênée de s’être faite récemment larguée, elle n’avait pas osé dire à son patron qu’elle viendrait seule. Du coup, comme cette femme connaissait Gemma, cette dernière m’avait demandé de lui rendre ce petit service. Et étant hébergé temporairement chez elle, je ne pouvais lui refuser cette requête. D’autant plus que c’était tout bénéfice pour moi : je gagnais un repas à l’œil et un peu de blé. Même si ce n’était que cinquante dollars. C’était toujours ça que je pouvais mettre de côté pour me faire une caution. J’avais besoin de cet argent. Ça devenait urgent que je me trouve un logement. La policière ne pouvait m’héberger continuellement. Ce n’était pas une solution pour moi. Même si c’est qu’une colocation et non un appartement pour moi seul, je le prendrais sans hésiter. Une chose était sûre, quelque soit le logement, je n’étais pas le mec le plus embêtant du monde. J’étais calme et jamais je ne ramenais de compagnie. Même féminine. Je n’étais pas un gars à filles. Les tableaux de chasse ne m’intéressent pas. Je rêve juste du grand amour. Mais il tarde à venir. Il faut bien avouer que Casey n’est pas libre. Elle est mariée. Je prenais mon mal en patience, me disant qu’un jour je trouverais bien mon âme sœur. Ou peut être pas. La solitude commençait sérieusement à me peser. Je n’ai jamais eu de petite amie. Je n’avais échangé qu’un baiser durant le lycée avec ma meilleure amie. Heaven. Nous étions inséparables jusqu’au jour où mes camarades de classe ont appris qui était maman. Je n’étais qu’un fils de pute qui n’avait guère sa place dans cet établissement scolaire digne des gosses de toubibs. Je n’étais qu’un déchet, un imposteur. Tout le monde me tourna le dos. Même Aurore, comme je l’appelais si bien à l’époque. Ça avait fait horriblement souffrir. Elle n’a jamais su à quel point j’étais fol amoureux d’elle à l’époque. Elle qui était pour moi mon âme sœur, mon premier amour. La vie nous sépara de façon tragique et stupide. Mais je m’étais fait une raison. Mes sentiments n’étaient alors pas partagés. Je n’avais été à ses yeux que son meilleur ami. Et non celui avec qui elle passerait le restant de sa vie. Ce soir, en me rendant aux toilettes – pour dire de faire une pause mais aussi à cause d’une envie pressante – je bousculais sans le vouloir une fille à la chevelure de feu. Elle semblait pressée. Je ne saurais dire qui d’elle ou moi était fautif de cette bousculade. Quoiqu’il en soit, je crus que j’allais faire une crise cardiaque en voyant son visage. J’ai eu du mal à réaliser que c’était elle : Heaven. Elle m’avait reconnu tout de suite. Nous n’avions fait qu’échanger nos numéros ce soir là.

Durant ces deux semaines, j’avais reçu plusieurs messages et appels manqués de la belle rouquine. Soit je loupais réellement l’appel, soit je ne décrochais simplement pas. Pourquoi ? La peur. Peur de faire revenir à la surface de vieux sentiments enfouis au plus profond de mon cœur. Peur de retomber plus amoureux d’elle que je ne l’étais à l’époque du lycée. Peur d’être une nouvelle fois rejeté. J’avais tant souffert que mes poignets en gardèrent quelques traces. Pas de tentative de suicide non. De l’automutilation. Avec un bout de verre brisé, je me tailladais la peau. Etrangement, voir le sang couler le long de mes bras était comme libérateur.  Peut être n’étais je pas normal. Ni à ce temps là. Ni maintenant. Il faut vraiment être un abruti fini pour ne pas décrocher son téléphone quand une splendide jeune femme vous appelle. J’étais cet abruti. Mais un soir où j’étais libre, je la rappelais. On avait passé un sacré moment en ligne. Heureusement que les forfaits illimités existent. C’était comme si nous n’avions jamais été séparé. La continuité de la vie, de notre amitié. Je lui avais donné rendez vous dans un bar non loin de la plage. A l’époque, nous adorions nous balader pieds nus dans le sable. Courir vers l’océan, nous éclabousser et nager ensemble. J’avais envie de revivre ça avec elle. J’étais horriblement seul. Toujours en deuil de ma meilleure Kim. Même si je correspondais avec une femme super gentille, ce n’était qu’une relation virtuelle. J’avais besoin de contact physique. Evidemment je ne parle pas de sexe. Simplement tenir quelqu’un contre moi, une simple accolade.

Ce soir, quelle ne fut pas ma surprise quand Heaven me sauta dans les bras. Contre elle, je me sentais bien. Je me sentais revivre. J’aurai aimé profité de ce câlin plus longtemps mais elle retourna s’asseoir sur sa chaise. M’invitant à faire de même. « Mais je suis à l’heure moi. Je n’y peux rien si tu te pointes avec une heure d’avance. Tu triches alors c’est sûr que tu arrives la première. » Je lui fis une petite grimace pour me venger. Les éternels adolescents je vous le dis ! Nous avions toujours été comme ça entre nous. L’humour et la légèreté étaient de notre devise. « Oui je sais, je connais leurs chocolats chauds. Mais entre nous, je préfère les tiens. Tu m’en fais un ? » Autrement dit, partons d’ici. J’avais envie de passer du temps seul avec Heaven. Si bien même nos retrouvailles sont fragilisées par le poids des années, on avait du temps à rattraper. « Tu habites loin d’ici ma belle ? » J’espérais que par la suite elle ne me demande pas où je vis. J’avais honte de ma situation. Je ne voulais pas déranger mon hôte. Gemma était si gentille avec moi. «  Tu me feras visiter ton petit chez toi en attendant que le chocolat chauffe et après l’avoir dégusté nous irons nous promener sur la plage. Le programme de la soirée te va chère demoiselle ? Ou… Devrais je dire madame ? » Bizarrement, j’eus un pincement au cœur sur mes derniers mots. Une femme aussi ravissante qu’Heaven ne pouvait qu’être mariée. Sans doute aussi mère de famille. Cela remontait à tellement d’années le lycée…

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MessageSujet: Re: I had to find a way to move on without you in my life ♪ Spencer&Heaven (#)   I had to find a way to move on without you in my life ♪ Spencer&Heaven EmptyJeu 19 Oct - 16:02




I have dreamed about this moment so many times, that it hurts to see you flesh and blood alive here with me
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« Mais je suis à l’heure moi. Je n’y peux rien si tu te pointes avec une heure d’avance. Tu triches alors c’est sûr que tu arrives la première. »
Heaven explosa de rire, voilà, il était là, son meilleur ami, l’homme de sa vie, Spencer Cooper. C’était simple, avec lui elle se sentait renaître, ce qui était très dur, c’est qu’il pouvait penser qu’elle s’était détournée de lui à l’époque, alors que non, pas du tout. Tous les autres, oui. Mais la vérité, c’est qu’Heaven avait assisté à la mort de ses parents quelques jours avant que tout le lycée apprennent l’identité de la mère de Spencer, et qu’elle n’était pas en état de l’aider, sachant qu’elle devait elle-même s’en aller à l’époque. Oh comme il l’avait manqué, comme Spencer l’avait manqué. La jeune femme avait tellement rêvé de ces retrouvailles, de le serrer dans ses bras, et d’être avec lui. Lui, son unique âme-sœur, même si elle ne pouvait pas lui dire, elle ne pourrait pas se pardonner de le perdre ; non, elle n’y survivrait pas. Déjà de se tenir en face de lui, sans pouvoir le serrer à nouveau dans ses bras, était une torture. Oui, Heaven se souvenait de tous ces moments merveilleux passés ensembles, de leurs plaisir d’aller à la plage ensembles, elle qui adorait l’eau. Mais depuis son accident, Heaven regardait l’océan avec une profonde tristesse, elle espérait tellement que Spencer ne soit pas effrayé par son handicap, qui ne se voyait pas évidemment, mais tout de même…
« Je triches ? Alors ça, venant de toi c’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité, nan, tu ne crois mon chéri ? Clairement, si j’me souviens bien quand on jouait à différents jeux de société, tu étais le roi de l’entourloupe… »
Heaven riait, encore, avec lui, et ça lui faisait un bien fou. Avec Spencer, elle se sentait être comme une enfant, une adolescente qui est avec l’homme qu’elle aime, mais qui n’ose pas le lui dire. Ce genre de gêne mignonne, quand ils vous regardent, et que vous avez des papillons dans le bide. Puis Heaven le détailla, il avait l’air d’aller bien, du moins en apparence, car elle le sentait, quelque chose clochait. Mais Spencer restait son Spencer, ils adoraient se taquiner, et être carte sur table, alors quand ce dernier répliqua à sa taquinerie du chocolat chaud, elle eut le cœur remplie de chaleur qu’il s’en souvienne des siens.
« Oui je sais, je connais leurs chocolats chauds. Mais entre nous, je préfère les tiens. Tu m’en fais un ? »
La jeune femme fit le plus beau des sourires, rempli d’une tendresse infinie
« Je n’osais pas te le proposer, on vient de se retrouver, je ne savais même pas si tu t’en serai rappelé. Avec plaisir, justement j’habite pas loin »
La jeune femme se posait tout de suite la question, où lui vivait. Etait-il heureux ? Elle le voulait tellement, elle voulait tellement le retrouver, et elle était tellement heureuse que ça soit le cas. Alors l’imaginer chez elle, ensembles, et seuls, elle en aurait presque eu des frissons. Bah oui, la jeune femme était vierge, mais avec Spencer elle avait souvent des idées peu catholiques. Et elle s’en voulait à chaque fois, c’était douloureux pour elle. Elle ne pouvait céder à ces pulsions, sachant qu’elle voulait y céder si un jour Spencer la demandait en mariage ‘En mariage ? Bah oui, bien-sûr ! Il va le faire, là tout de suite, idiote va !’
«  Tu me feras visiter ton petit chez toi en attendant que le chocolat chauffe et après l’avoir dégusté nous irons nous promener sur la plage. Le programme de la soirée te va chère demoiselle ? Ou… Devrais-je dire madame ? »
Madame, la jolie rousse le regarda avec les yeux remplis de tristesses, en repensant à Nicolas, et à son handicap, et en repensant à lui aussi, à cet homme qui se tenait là à quelques centimètre d’elle, et qu’elle aimait d’un amour immense, qui lui brisait le cœur, si le jour où elle pourrait enfin le lui avouer, ce ne soit pas partager. Non, elle n’était pas une madame, mais peut-être que lui l’était ? Marié je veux dire…Il était tellement beau que de l’imaginer célibataire, elle ne l’imaginait pas, mais elle le souhaitait de tout son cœur. Alors tout en se levant, et en payant l’addition, elle l’invita à venir chez elle. Elle en profita pour répondre à sa question en marchant, et en s’allumant une cigarette, certaines choses ne changent pas.
« Comme tu le sais, peut-être, j’ai été danseuse étoile durant un long moment. Ensuite j’ai eu un accident avec mon ex-fiancé. Un accident qui m’a valu une jambe. Donc non, je suis toujours mademoiselle, et j’ai toujours les mêmes valeurs que toi, je suis vierge. Et j’espère toujours rencontrer l’amour de ma vie, enfin…non j’espère juste que l’amour de ma vie m’aime aussi en fait »
Elle prit une profonde respiration, en écrasant son mégot, espérant que Spencer oublie ce qu’elle venait de lui dire ou ne lui poserait pas de questions. Puis elle ouvrit la porte de sa maison au bord de l’océan. Une maison magnifique qui ressemblait un peu à ça :
Spoiler:
Et elle lui fit le plus beau des sourires, avec toujours la même tendresse
« Voilà, c’est chez moi. Fais comme chez toi, d’ailleurs le programme que tu as proposé tout à l’heure me va à merveille. Mais tu n’as pas une femme et des enfants à aller rejoindre chez toi ? Je ne voudrais pas t’en empêcher, je t’aime beaucoup trop pour te créer des problèmes »
‘Je t’aime beaucoup trop ! Merde Heav’ ! Bravo, j’te tire mon chapeau !!’
Puis la belle rousse alla se changer, se mettant plus à l’aise, tout en proposant à Spencer de faire comme chez lui, et commença à préparer un chocolat chaud, mais lui proposa quand même.
« Tu veux manger quelque chose ? Promis, c’est des surgelés, tu ne crains rien.. »
Puis elle fit un léger sourire, sa jambe lui faisait un peu mal, mais elle était beaucoup trop euphorique à l’idée de le voir, là chez elle, pour y penser. Et elle attendait sa réponse avec appréhension concernant son logement et sa situation familiale.

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MessageSujet: Re: I had to find a way to move on without you in my life ♪ Spencer&Heaven (#)   I had to find a way to move on without you in my life ♪ Spencer&Heaven EmptyVen 20 Oct - 11:39


I had to find a way to move on without you in my life
Heaven Wood & Spencer Cooper


« Bah oui tu triches. Admets-le. Ne fais pas ta mauvaise foi. Et je corrige ce que tu viens de dire là. Je ne suis pas le roi de l’entourloupe, je rectifie seulement les règles à mon avantage. C’est différent. Et puis quand on joue à des jeux style strip poker, je ne vais quand même pas me laisser avoir aussi facilement et me retrouver à poil devant toi en moins de cinq minutes chrono parce que madame a envie d’yeuter ce qu’il se passe entre mes jambes hein. Hein ? Ai-je tors ? » Cela nous était déjà arrivé de faire des jeux où on devait ôter un habit chaque fois que l’on perd. Or, jamais nous n’avions été plus loin que les sous-vêtements. Par pudeur. Mais aussi pour le pacte que l’on s’était passé concernant à l’époque notre virginité commune : avoir des rapports seulement après le mariage. Ce fut beaucoup à cause de maman et le milieu de la prostitution dans lequel j’ai grandi qui m’avaient fait prendre cette décision.

« Impossible d’oublier tes chocolats très chère. Surtout ceux au petit arrière-goût de brûlé lorsque tu oubliais la casserole sur le feu. Rappelle-toi le nombre de fois où je te disais de mettre du sucre. Au moins, tu serais championne du chocolat caramel. Mais si tu préfères et que tu me donnes la permission de me rendre en cuisine, un de ces quatre, je pourrais te montrer la recette du chocolat à la guimauve de maman » Au fil de la discussion, je finis par demander à Heaven si elle était mariée ou non. Je n’avais pas vu d’alliance à son annulaire. Mais cela ne voulait pas dire qu’elle ne l’était pas. Beaucoup de personnes unies ne portent pas de bague parce qu’ils ne supportent pas le bijou ou encore parce que ce dernier devient trop petit ou trop grand ou peu importait la raison dans le fond.

Je vis à la tête que faisait Heaven que j’avais touché un point sensible. A peine nous étions sortis du bistro qu’elle alluma aussitôt une nouvelle cigarette. Je m’inquiétais pour elle. Je ne me rappelais pas à l’époque qu’elle fumait autant. Tout en marchant, je l’écoutais. Elle se confiait à moi sans aucune limite et ne passant pas par quatre chemins. On avait toujours fonctionné comme ça Heaven et moi. Elle me parlait de sa carrière de danseuse. Oui je le savais. Ce n’était pas parce que la vie avait décidé de nous séparer que j’avais ôté mon premier amour de ma vie. Durant des semaines, pour ne pas dire des mois, j’avais continué d’observer Heaven de loin. Jusqu’à ce qu’elle se trouve un petit ami. Quand ce fut le cas, j’avais mis un terme à la traquer. Cela avait été trop douloureux pour moi de la voir dans les bras d’un autre homme.

Heaven me parlait donc de son fiancé. Arf ! J’imaginais donc aussitôt que comme elle avait eu une relation sérieuse avec lui, qu’ils avaient été jusqu’au bout des choses. Ignorant pourquoi, j’étais triste à l’idée que ma meilleure amie soit passée dans la cour des grands. Je la voyais du coup plus féminine encore qu’elle ne l’était déjà. Ce qui ne gâchait en rien le charme qu’elle a toujours eu. Une chose m’interpela. « Un accident qui m’a valu une jambe. » Pourtant je ne rêvais pas. Heaven avait bien deux jambes là à côté de moi. Bon en même temps là elle portait un pantalon. Pourquoi disait-elle cela ? Le domaine du handicap physique était quelque chose que je n’avais pas l’habitude d’aborder. Je laissais donc cette tragique nouvelle de côté. Pour le moment. Je reviendrais dessus plus tard. Afin d’en savoir plus à ce propos.

Outch ! Elle me parla de nos valeurs communes sur la virginité. Mes joues s’enflammèrent à ce propos. Etait il noté sur mon front que je suis toujours puceau ou quoi ? Mais apprendre qu’elle n’a jamais couché avec son ex me rassura. Je me demandais bien pourquoi elle s’était séparée de son ex. N’a-t-il pas supporté le handicap d’Heaven suite à leur accident ? La belle me confia aimer une autre personne. Son amour pour cette dernière doit être fort puisqu’elle la considérait comme l’amour de sa vie. J’eus un pincement au cœur. A l’époque du lycée, je considérais Heaven comme mon âme sœur. Dans le fond, pour moi, je crois qu’elle l’était toujours. Il était vrai que j’aimais Casey. Mais je savais que je n’avais aucune chance avec ma patronne. Je devais guérir de cet amour impossible. Tout comme j’avais dû le faire par le passé avec Heaven. J’avais peur. Peur que si je restais en contact avec miss Wood, je recraque pour elle. Et cela en sachant que son cœur était déjà pris. J’avais tellement le don d’aimer la mauvaise personne. L’amour n’était décidément pas fait pour moi.

Nous arrivions chez Heaven. Vu d’extérieur, elle était jolie. Pourquoi me parlait elle de rejoindre femme et enfants ? « Euh… Non. Enfin si mais non. Il… » Je soupirais. J’étais mal à l’aise de devoir lui dire que j’étais logé chez une femme bienveillante qui voulait que mon bien être. « Euh non merci. Pas de surgelés. » J’attendis qu’elle vienne me rejoindre sur le canapé. « Je vis actuellement chez une femme. Mais elle n’est pas la mienne. » Je regardais Heaven un instant dans les yeux. J’adorais son regard. Ses yeux pétillaient. Je pris une gorgée de chocolat qu’elle m’offrit. « Merci. Ca va tu t’es améliorée ave le temps. Il est super bon. » Je revins à mes moutons. Enfin plutôt à ma grande sauterelle de policière. « Je ne suis pas marié. Il y a quelques semaines j’ai eu des problèmes de logement. Mon amie Kim avec qui je vivais a été tué. Du coup je me suis retrouvé à la rue à cause des besoins de l’enquête. Et la policière qui s’occupe de ça a décidé de m’héberger chez elle le temps que je me trouve un autre logement en fait. » Je n’étais pas fier de cet aveu. Et surtout triste pour ma Kimy qui me manquait toujours atrocement. Je ne parlais pas d’ex. Normal puisque je n’en ai jamais eu. Mais si Heaven me le demandait, je lui avouerai que je n’ai pas plus d’expérience qu’elle. Bien au contraire.

L’histoire de sa jambe perdue m’intriguait beaucoup. Je pris une grande inspiration et me lançais enfin dans le sujet qui allait peut être fâcher mon amie. « Dis moi, tu as vraiment perdu une jambe ? Et comment cela est il arrivé ? » Bon d’accord, j’avais toujours dôté de ma maladresse légendaire.

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