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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
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 I don't want to miss a thing [Anna & Brendon]

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MessageSujet: I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] (#)   I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] EmptyJeu 19 Oct - 19:23


Island Bay (NZ) – Samedi le 23 septembre 2017 – Jour 2
Vingt-trois heures. J’observe avec anxiété l’écran de mon ordinateur alors que l’application skype ouvre trop lentement à mon goût. En général, quand je cherche à communiquer avec quelqu’un, je prends mon téléphone. Mais là, à cause de la distance immense qui nous sépare moi et Anna, il nous faut un moyen tout autre. La dernière fois que nous avons eu à parler de la sorte, c’était il y a deux ans, alors que l’ex-infirmière était en plein processus pour émigrée de l’Italie vers la Nouvelle-Zélande afin de me rejoindre. Je me souviens encore du stress que je ressentais à l’époque suite à son absence. J’ai le désagrément de constater que ce que je ressentais alors n’est même pas comparable au manque que j’ai en ce moment. J’ai l’impression que mon cœur saigne dans ma poitrine et j’ai à quelques reprises au cours de la journée du m’arrêter quelques minutes car j’éprouvais des difficultés respiratoires. Je me calmais en pensant à ce rendez-vous virtuel. J’avais également Lexie pour me changer les idées avec le travail. Skype ouvre enfin et je lance l’appel à Anna dès que je remarque que son nom être en ligne. J’attends en inspirant profondément qu’elle décroche mon appel. Je suis installé sur le lit dans notre chambre, les lumières des deux tables de chevet étant allumées pour bien m’éclairer. Mon ordinateur portable est branché au cas où nous allons parler longtemps. Mon téléphone est retourné à ma gauche, l’ayant mis intentionnellement muet pour l’occasion. Une exception. À ma droite se trouve un carnet de notes ouvert sur une page en particulier. Nous nous sommes promis au moment de la séparation il y a deux jours de faire l’exercice du Dre Linda Cooper malgré la distance. J’ai donc inscrit le plus fidèlement possibles les évènements marquants et les émotions engendrées par ceux-ci au cours de ma journée. Je dois dire que le sentiment le plus prédominant est la tristesse, mais comme il faut impérativement être honnête avec cet exercice, je ne compte pas le cacher à ma compagne même si j’ai peur de la blesser. Elle n’a pas à regretter d’avoir pris cet avion pour se rendre à Palerme afin de rejoindre tante Silvia à l’hôpital. Avoir une pneumonie sonne peut-être banal, mais considérant l’âge de cette femme chère à nos deux cœurs, il ne faut pas négliger cette maladie. Sous le stress, je me suis mis à lire un peu à propos des traitements de la pneumonie et le taux de mortalité chez les personnes âgés m’a presque donné un haut le cœur. Je pense évoquer mon inquiétude à propos de sa tante à Anna lors de l’exercice, mais inutile de la rendre soucieuse par rapport à ce que j’ai appris. La dernière chose que je veux c’est de ternir son espoir. Finalement, la vidéo commence alors que je déglutie nerveusement. Je me penche vers l’avant, ne voyant d’abord qu’un décor qui ne m’est pas vraiment familier. Ai-je appelé la mauvaise personne ? Puis, quelqu’un passe devant la caméra et viens s’assoir et le visage de ma Anna me fait immédiatement sourire. « Hey. » Je lui dis, raclant la gorge en réalisant que ma voix est rouillée. « J’ai eu peur un instant de m’être trompé quelque part. » Je ris avec nervosité. « Comment tu vas ? Tu sais évidemment que je veux tout savoir : De ton vol à l’état de Silvia. Et aussi, où es-tu au juste ? » Je demande en me penchant vers la gauche, comme si cela pouvait me faire voir derrière ma compagne alors que ce n’est pas comme ça que ça marche.
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MessageSujet: Re: I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] (#)   I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] EmptyMar 24 Oct - 5:55


Island Bay (NZ) – Jeudi 21 septembre 2017 – Jour du départ.
Brendon me montre sur son téléphone portable un vol dans quelques heures. J’hoche de la tête pour l’inviter à m’y réserver une place. Ça y est, c’est officiel. D’ici se soir nous serons séparés pour une durée indéterminée. Cette idée m’étreint le cœur de tristesse. C’est un peu comme si auparavant je n’y croyais pas suffisamment pour me convaincre que c’était vrai. J’ai presque envie de le retenir pour lui exprimer mon désir d’y réfléchir encore. Après tout, tante Silvia n’a pas spécialement demandé à ce que je la rejoigne à Palerme pour m’occuper d’elle. Cela pourrait être une bonne excuse ? Je crois. Oublions ça immédiatement. Comme Brendon l’a dit lui-même, cette séparation est une épreuve à franchir. Si nous parvenons à la surmonter, au retour, nos problèmes seront définitivement derrière nous. Nous devons partir. Très juste. Si je refuse de m’en aller, c’est comme si je refusais que nous puissions avancer, je reprends donc mes appels aux parents des enfants que je devais garder hier. La suivante sur la liste est Lexie, sa meilleure amie. Surement l’une des personnes les plus compréhensives que porte ce monde. Je n’attends que deux sonneries avant d’entendre sa voix à l’autre bout du combiné. _ Allo.  _ Bonjour Lexie, c’est Anna. _ Ah Anna. Cela tombe bien que tu m’appelles puisque j’allais justement le faire. Tiens donc. C’est surprenant _ Laisse moi deviner, Brendon t’as informé de mon voyage ? Je suggère, confiante de viser juste. _ Oui. A l’instant. Je suis d’ailleurs désolé pour ta tante. J’espère qu’elle va vite se rétablir. Sa sollicitude me touche autant qu’elle m’assure que j’ai toutes les raisons du monde de croire qu’elle m’apprécie. J’en suis ravie _ Je te remercie. J’imagine que tu voulais m’appeler au sujet de Lana ? _ Pas vraiment, non. Cette réponse m’étonne, véritablement. _ Est-ce que Brendon est dans les parages ? Je fronce les sourcils. Sa question ne cesse d’intensifier mon questionnement quant au motif de cet appel qu’elle me destinait. _ Je vérifie, un instant. Lui fais-je charmante pour qu’elle patiente en attendant que je fais le tour du rez-de-chaussée à la recherche de mon homme. _ Il est à l’étage. Je lui assure lorsque je me rends compte moi-même qu’il s’active dans notre chambre. _ Bien. J’aimerais que cette conversation reste entre nous. Puis-je avoir confiance en toi pour ne pas lui en toucher un mot à l’avenir ? _ Bien entendu. Je n’ai jamais été du genre cafteuse, ce n’est donc pas demain que je vais le devenir. De plus, je sens Lexie préoccupée donc, cela m’encourage d’avantage à conserver ce secret. _ Parfait. Je suppose que tu sais que Brendon a passé la nuit chez moi ? _ Oui. Il m’a dit que la petite a dormie dans ses bras et qu’il n’a pas eu le cœur à s’en séparer. _ C’est exact. Je suppose également que tu ignores le contenu de notre soirée ? _ Oui. Je redoute le pire. Est-ce que Lexie va m’annoncer qu’ils ont couchés ensemble ? _ Rassures-toi, nous n’avons pas eu de rapports sexuels Anna. Je reste sans voix. Je ne comprends pas comment elle a pu savoir que c’était pile ce que je pensais. _ Anna ? Tu es toujours là ? _ Oui oui je suis juste… _ Impressionné ? Elle rit. J’en fais de même par automatisme. _ Oui. _ Ne le soit pas. J’ai deviné à l’intonation de ta voix, tout simplement. Non en réalité je t’appelle pour te parler d’une petite chose très importante sur l’homme qui partage ta vie. _ Quelque chose de grave ? L’inquiétude me reprend. Si Lexie ne se montre pas plus précise dans les secondes qui suivent, je risque très fortement d’être en proie à une crise d’angoisse. _ Cela dépend de ce que l’on entend par « grave » ? _ Lexie ne me fait pas languir plus longtemps. De quoi s’agit t’il au juste ? _ Voilà. Brendon m’a confié la crise de colère qu’il a eut suite à certain de tes propos chez la thérapeute. Formidable. Moi qui aurais aimé que cela reste dans l’enceinte du bureau du docteur Cooper, je constate que ça ne l’est déjà plus. _ J’ignore ce qu’il t’as dit, Lexie, mais je peux t’assurer que je ne l’ai pas manipulé consciemment. _ Je le sais, Anna. Seulement, tu n’as pas conscience des dommages que cela a pu avoir sur lui d’entendre ces paroles. _ J’ai été le premier témoin de sa colère, Lexie. J’argumente pour lui donner tort sur ce qu’elle avance. _ La colère, ce n’était rien Anna. Réplique t’elle avec détermination. _ La peur de l’abandon de Brendon est tellement puissante que la simple idée que tu ais pu le pousser à te détester, à ce détester lui-même pour les mots qu’il te disait, l’a conduit à un sérieux début d’autodestruction.  Je Blêmis. _ Que veux-tu dire ? _ Que si je n’avais pas eu l’instinct de bien répondre à son appel au secours, j’ignore réellement où moralement Brendon en serait à l’heure où je te parle. _ Je ne comprends pas. _ Anna, je ne connais moi-même pas jusqu’où Brendon peut aller en étant aussi mal dans sa peau. J’ai bien crue que moi-même je le perdais. Sa voix trahit une peur sincère, cela m’étreint le cœur. _ Est-ce qu’il va mieux maintenant ? Est-ce que je dois rester auprès de lui ? _ Je crois, oui. T’as t’il exprimé le souhait que tu restes ? _ Non. Il a décidé pour nous qu’il était important que j’aille au chevet de ma tante. _ Alors fais-le. Pars auprès d’elle. _ Mais lui ? _ Il ira bien. J’y veillerais. Je suis perplexe. _ Lexie ? _ Oui ? _ Est-ce qu’il va me quitter ? _ Est-ce que tu vas le quitter ? _ Quoi ? Non ! Je l’aime plus que tout ! _ Démontre lui alors, Anna. Démontre lui le plus que tu le peux et même au delà. Donne lui tort de croire qu’il peut encore être abandonné et qu’il a tort d’en avoir à ce point peur. _ Comment ? _ Là-dessus, je ne peux pas t’aider, Anna. Laisse parler ton cœur.

***

Palerme (Italie) – Samedi 23 septembre 2017 – Jour 2.
Douze heures. Laisse parler ton cœur. Cette phrase m’a tournée en boucle tout le long de mon voyage pour L’Italie. Comment pouvais-je laisser parler mon cœur alors qu’il partait à des milliers de kilomètres de celui pour qui il bat à tout rompre ? C’était impossible ! Du moins, c’est ce que je pensais jusqu’à ce que je me rappelle de nos sessions Skype à venir avec Brendon. Il n’y a qu’à ces moments là que je pourrais exprimer mes sentiments pour lui. Je compte donc bien en profiter pleinement. D’ailleurs, alors que l’application de communication démarre l’appelle, je me rends compte que j’ai oubliée mon bloc-notes dans ma valise. Je me hâte à aller rejoindre le hall de la maison de Silvia, où trône encore ma valise, pour le récupérer promptement. Lorsque je regagne à nouveau ma place devant mon ordinateur portable, je découvre le visage souriant de l’homme que j’aime. J’y réponds instinctivement en le saluant à mon tour. _ Hey.  Alors que je rie à son aveu d’avoir eu peur de s’être trompée, je l’écoute me poser cette même question que je lui destinais : comment va t’il. _ Je suis dans mon ancienne chambre, chez Silvia.  Je lui déclare en premier lieu pour qu’il arrête de chercher de lui-même la réponse. _ Alors, dans l’ordre. Je débute avec humour. _ Je me sens véritablement lessivé. Je n’ai pas su dormir plus de cinq heures durant tout le voyage. Voyage qui m’a semblé interminable, d’ailleurs. J’ai tellement hâte d’être à se soir pour battre un record de sommeil. Maintenant, au sujet de ma tante, je suis allée la voir sitôt mon arrivée en ville ce matin. Pour le moment son état est stationnaire. Il n’y a aucune amélioration mais heureusement aucune dégradation. Il est possible qu’elle ait besoin d’un traitement plus spécifique mais seul les résultats du labo pourront déterminés lequel. Mais parle moi de toi. Dis-moi tout, mon ange. Comment vas-tu depuis mon départ ? Est-ce que tu ne t’ennuies pas trop tout seul à la maison ? Je sais qu’il n’y ait pas tout le temps, qu’il travaille, néanmoins je ne peux m’empêcher de m’inquiéter pour les périodes où il n’a pas sa tête à son activité professionnelle. J’espère qu’il trouve des moyens de rendre mon absence moins difficile. Personnellement, je ne tiens que parce que la situation de Silvia me préoccupe vraiment, sinon je serais bien capable de me refaire tout le voyage en sens inverse dés que possible pour le rejoindre tant sa présence réelle me manque déjà énormément.
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MessageSujet: Re: I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] (#)   I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] EmptyMar 24 Oct - 15:55


Island Bay (NZ) – Samedi le 23 septembre 2017 – Jour 2
Vingt-trois heures six. La voir me fait un bien fout. Je n’ai même pas de mot pour décrire comment mon corps est survolté d’une nouvelle dose d’énergie juste à savoir que nous arrivons enfin à communiquer en direct. Je dois d’ailleurs me calmer pour rester focalisé. Si je me laisse ainsi aller à la joie de la revoir, je ne serais même pas capable de saisir ce qu’elle me dit et encore moins de répondre à ses questions. Je tiens à ce que nous faisons les choses bien. Autant pour respecter les consignes de la thérapeute que pour garder notre couple soudé. Oui je la soutiens alors qu’elle est au loin donc oui je dois lui démontrer que je tiens le coup. Elle doit se douter de ma vulnérabilité actuelle, ce n’est pas très difficile à deviner lorsque l’on me connait. Mais qu’importe, je ne veux pas me mettre à pleurer ou à me plaindre de son absence comme mon cœur me le cri parce que cela ne ferait que la faire souffrir davantage. Je dois être rationnel, délaisser mes tendances égoïstes. D’abord, j’écoute ses nouvelles, ne cachant pas mon inquiétude pour l’état de Silvia. C’est pour elle que nous faisons tout cela et je suis au moins rassuré que l’équipe médicale qui s’occupe d’elle fait le maximum. Anna redirige mon attention sur moi et je quitte l’écran des yeux un instant pour frôler du regard le papier de mon carnet de notes. Non, je ne peux pas utiliser cette bouée tout de suite sans en lancer le sujet. Elle veut savoir comment je vais « présentement ». Depuis la séparation surtout. Si je m’ennuie tout seul. Je reviens à la femme souriante sur l’écran. Il y a dans son regard la même inquiétude qui doit transparaitre dans mes yeux. C’est remarquable de voir que nous en sommes au même point. Connectés à des kilomètres de distance par un souci de l’autre. J’inspire un grand coup. « Et bien, je survie. Je dors, je me douche, je m’habille et je mange. Je n’ai toujours pas brisé la machine à café ou foutu le bordel dans la maison. Je dois aller faire l’épicerie demain d’ailleurs, il n’y a plus de lait. J’ai mis une note sur le réfrigérateur pour ne pas oublier. Hier je travaillais avec la tête ailleurs. Lexie a du repasser trois fois derrière moi pour éviter que je fasse des erreurs monumentales. Hum, sinon elle m’a donné un gratin de pâtes aussi. Je pense qu’elle a peur que je mette la maison en feu. J’ai déjà cuisiné avant, tu le sais bien. Une fois qu’on a enlevé la croûte de brûlé c’était assez bon, non ? Bref, j’ai l’impression qu’elle me materne un peu et je ne peux pas dire que je déteste. C’est même vraiment gentil parce que je ne suis pas au top de ma forme. » Je marque une pause pour soupirer puis lui sourire. « Tu me manques tellement, mon amour. Et je ne veux pas que tu t’inquiètes pour moi. Je vais finir par me réveiller et ça va aller, je vais être un peu plus normal. » Je fais une grimace à ce dernier mot. Je laisse deux secondes passer avant de me rappeler d’un truc. « Ah oui et puisqu’on est samedi et que tout était apparemment en ordre au bureau, j’ai décidé d’enfin faire le ménage du grenier. Je pense que ça fait deux ans qu’on en parle et bien je suis en plein dedans. J’ai environ le deux tiers de fait. Je compte aussi enfin repeindre le salon. J’en ai un peu marre que les pots de peinture que tu as choisis traînent dans le garage depuis des mois. Donc je vais faire ça probablement demain ou lundi. Oh et les gars vont venir finir la terrasse mercredi, je l’ai ai rappelé ce midi. Donc à ton retour tu vas pouvoir profiter enfin du soleil dans notre cours extérieur toute neuve. » Je m’arrête de parler, me rendant compte que je ne la laisse même pas réagir. Je ris quelques coups de moi-même. « Donc comme tu vois, je me garde occupé. »
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MessageSujet: Re: I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] (#)   I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] EmptyJeu 26 Oct - 5:40


Palerme (Italie) – Samedi 23 septembre 2017 – Jour 2.
Douze heures six. La joie de se retrouver en visuel est partagée. Cela me fait plaisir. C’était je crois ma plus grande peur depuis mon départ : que notre premier Skype soit une corvée aussi bien pour l’un que pour l’autre. Je suis ravie de constater qu’elle était injustifiée. D’ailleurs, nous ne tardons pas à entrer dans le vif du sujet. Il n’y aucun malaise, aucune gêne. J’ai l’impression d’être revenue au tout début de notre relation, quand j’attendais mes papiers pour pouvoir le rejoindre sur le sol néozélandais. Dés que les caméras nous laissaient nous découvrir, nous parlions immédiatement de nos parties de journées respectives, tout en glissant quelques paroles d’amour entre deux banalités. C’était tellement magique. Rien que d’y penser je sens mon cœur s’emballer toujours plus. N’allez pas croire que je ne l’écoute pas pour autant, car c’est faux. Au delà de ses souvenirs heureux qui traversent mon esprit, Brendon détient toute mon attention. Je suis d’ailleurs désolé de constater que mon absence lui est pénible. La sienne me l’est tout autant, toutefois, comme je l’ai dis précédemment, avoir Silvia à m’occuper m’aide à tenir. Je rie quelque peu à sa confidence d’être parvenue à tenir la maison impeccable ainsi que notre machine à café. Je sais qu’il exagère en disant cela. Du moins, je l’espère, car j’aimerais éviter un grand nettoyage de printemps au retour. Brendon poursuit son monologue et je songe au fait que j’aimerais que dieu bénisse Lexie. C’est formidable, pour nous, qu’elle soit là pour la materner comme lui permettre de manger quelque chose qui n’aura pas carbonisé au préalable. A votre avis, pourquoi je gère tout les repas à la maison ? Ce n’est pas que par passion. C’est aussi pour nous éviter – je le cite – d’enlevé la croûte de brûlé. Je ne le contrarie pas toutefois. J’acquiesce au fait que ses plats sont bons. Ce qui n’est pas totalement faux. Encore une fois, le seul problème se trouve être l’inattention de mon compagnon au moment de la cuisson. _ Toi aussi tu me manques énormément. D’ailleurs, je ne peux pas faire sans m’inquiéter pour toi mon ange, tu le sais. Je souligne avec tendresse à son invitation à ne pas le faire. _ Et ne dit pas que tu n’es pas normal, Brendon. Le reprends-je gentiment. _ Tu l’es déjà. Sinon, je ne le suis pas non plus au vu de mon comportement loin de toi. Si tu savais. J’ai dû agacée le personnel de chaque avion avec mes bêtises. Cela allait de me tromper de ranger, jusqu’à entrer dans une hôtesse dans une allée. Elles ont dû me détester, à force. _ D’ailleurs, je m’excuse de ne pas avoir eu plus de temps pour te préparer des menus d’avances pour quelques jours. Si j’étais partie que le lendemain, je lui aurais cuisinée de quoi tenir une bonne semaine, au moins. Cela aurait éviter à sa meilleure amie de prévoir plus large. J’apprends avec joie qu’il s’est enfin occupé du grenier. Cela n’aurait pas été grave, le cas contraire, mais au moins c’est fait désormais. Cela ne sera plus un potentiel sujet de dispute. Oui. On se prenait la tête vraiment pour rien. La peinture pour le salon, la terrasse extérieure, sont également d’excellents exemples. Cela me soulage d’apprendre que nous n’aurons plus ces conversations à mon retour. _ Quand je serais rentré, on pourra organiser un barbecue avec Lexie et Lana si tu veux. Cela sera l’occasion de profiter tous ensemble de la terrasse comme des beaux jours du printemps. Et cela sera la moindre des choses pour remercier sa meilleure amie de tout ce qu’elle fait pour nous. Oui. J’englobe aussi notre conversation qui m’a permis d’ouvrir vraiment les yeux sur l’homme que j’aime. _ Ne te surmènes pas trop quand même, d’accord ? Ce n’est pas grave si quelque chose n’est pas terminée avant mon retour. Nous nous en occuperons ensemble. Cela ne me gêne pas de l’aider à mettre en peinture ou terminer à ranger le grenier. Tant que nous serons ensemble, tout m’ira.
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MessageSujet: Re: I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] (#)   I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] EmptyJeu 26 Oct - 14:34


Island Bay (NZ) – Samedi le 23 septembre 2017 – Jour 2
Vingt-trois heures dix. L’imaginer avoir des soucis avec les membres du personnel de l’avion ne peut que me provoquer un sourire. J’ai des images de la scène qui s’imposent seuls dans mon esprit et je me doute que cela n’a pas du être facile pour ma compagne de faire un voyage aussi long toute seule et sous énorme stress. Je ne peux donc faire autrement que de compatir pour elle. J’aurais aimé être là, bien évidemment. Sauf que ce qui est fait, est fait. Nous avons décidé ensemble que j’aillais rester ici donc je ne peux pas revenir sur cette décision comme ça même si mon cœur aimerait la retrouver déjà. Je secoue la tête lorsqu’elle se culpabilise de ne pas avoir eu le temps de me préparer des menus à l’avance. « Ne t’inquiète pas pour ça, ce n’est pas de ta faute. Tu as du partir tellement rapidement, c’est normal. Et je t’assure que je ne vais pas me laisser mourir de faim. Je suis un grand garçon, tu sais. » Je lui souris très grand pour la faire rire à ma dernière remarque. Cela n’empêche pas que ses petits plats me manquent. Bon sang, chaque aspect d’Anna me manque terriblement. Ma compagne vient me distraire en suggérant d’inviter ma meilleure amie et ma filleule à un barbecue une fois la terrasse complétée. Je suis un peu surpris par cela. C’est la seconde fois en quelques jours à peine qu’Anna propose d’inviter Lexie pour passer du temps avec nous. Pas que ça me dérange, mais je me demande vraiment ce qui la pousse à soudainement considérer mon assistante comme un membre privilégié de nos activités. Je me doute que le froid entre elle et Casey n’est pas encore réglé. Est-elle donc en train de progressivement remplacer sa meilleure amie par la mienne ? Peu importe la raison, cela m’arrache un nouveau sourire. « C’est une excellente idée. » J’approuve. Le souci qu’elle a pour moi me fait presque rougir. Elle ne tient pas à ce que je me surmène et c’est gentil de sa part. Mais je pense que le fait d’avoir été si inactif dans notre couple cette dernière année me motive à vouloir compléter les choses que je reportais sans arrêt. Je prétextais à de la fatigue ou bien des boulots urgents à la Société. Mais en vérité, c’était surtout de la démotivation qui me paralysait alors. Ce qui n’est pas une chose commune chez moi, je dois l’admettre. La savoir au loin me pousse à vouloir non seulement m’occuper de ce que j’avais négligé mais aussi de changer de mentalité face à tout cela. Avoir une maison demande beaucoup de travail pour l’entretenir. Anna seule ne peut pas assumer toutes les réparations ou les pépins. Je ne m’en rends compte qu’alors que nous sommes temporairement séparés. Je lui souris tendrement. « Ne t’inquiète pas. Cela me fait plaisir d’enfin terminer ces choses-là. À ton retour, tout sera fait. J’y tiens. » Je laisse une minute passée, réfléchissant à la suite. Je m’empare alors de mon carnet de notes et je viens le poser devant moi, frôlant le clavier de l’ordinateur portable. « Est-ce que tu veux qu’on aborde l’exercice du Dre Linda maintenant ? Je veux dire, ça pourra nous permettre de discuter un peu plus de nos sentiments depuis le début du voyage. » Je dis cela avec une certaine gêne. Pas que j’ai honte de mes sentiments, mais juste que j’ai perdu l’habitude d’en parler à la femme que j’aime et j’ai peur de la faire souffrir en lui révélant la profondeur de ma peine de l’avoir aussi loin de moi. Sauf que nous nous sommes promis de le faire. Personne ne va se défiler, surtout pas moi. Si elle est prête pour commencer l’exercice, alors moi aussi.
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MessageSujet: Re: I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] (#)   I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] EmptyMer 1 Nov - 7:37


Palerme (Italie) – Samedi 23 septembre 2017 – Jour 2.
Douze heures dix. Je rie légèrement à sa remarque concernant le fait qu’il n’est pas un petit garçon ne sachant pas ce débrouiller seul. C’est vrai qu’en théorie, je ne lui donne pas tort. A son âge – trente huit ans tout de même – il est parfaitement en mesure de ce gérer tout seul. Seulement, en pratique, je n’en dirais pas autant. Brendon est ce que j’aime appelé un homme enfant. Il a toutes les caractéristiques d’un adulte, mais le constant besoin d’attention d’un petit garçon. Cela n’est pas une tare, attention. J’aime cette personnalité assez atypique, gourmande d’affection en tout genre. Cependant, depuis la conversation téléphonique avec Lexie, je ne peux m’empêcher de m’inquiéter sur le contre coup d’un tel besoin. L’autodestruction, quand même. Ce n’est pas anodin. Enfin, je me rassure en sachant que sa meilleure amie veille sur lui durant mon voyage. Je propose d’ailleurs d’inaugurer notre future terrasse en sa compagnie, autour d’un barbecue. Je note le petit effet de surprise que je provoque chez mon compagnon, à cette parole. Il est vrai que depuis ces derniers jours, je montre un grand intérêt à Lexie. J’ignore moi-même pourquoi. A la base je sais que c’était pour que Brendon puisse nous avoir toutes deux en même temps mais, désormais, j’ai le sentiment que c’est pour m’en faire une réelle amie. J’ai Casey, direz-vous. Je n’ai pas la nécessité d’avoir une autre excellente amitié avec une femme qui se trouve, qui plus est, être déjà fusionnelle avec mon compagnon. Et pourtant, je sens que si. En faite, j’ai le sentiment que plus le temps avance, plus je ne me sens plus en phase avec Casey. Au départ on s’est vite entendu, soutenu, puis au fil du temps j’ai eu la désagréable sensation que le dialogue n’allait plus que dans un sens. Le sien. Je me suis lassée, je crois, de l’entendre ce plaindre en permanence. Non. D’oublier que ce n’est pas moi qui lui ai conseillé tel ou tel chose, voir même de l’écouter me parler d’alcool alors que j’ai un passif d’alcoolique qui pourrait me rattraper. Mais bref, je m’égare. Là n’est pas le propos. Il faudra que j’en touche un mot à Brendon toutefois, puisque désormais on se dit absolument tout, mais pour le moment je l’invite à ne pas trop se surmener. Ce qu’il fait à la maison en mon absence est formidable, j’en suis ravie, mais je refuse que se soit au prix de sa santé. Il travaille déjà tant. Nous pouvons tout à fait avancer les « travaux » de réaménagement ensemble. Cela nous fera une activité commune. Du moins, cela nous aurait fait, devrais-je dire, puisque Brendon m’assure qu’il tient à tout finir avant mon retour. Je n’insiste pas. Je me contente de lui sourire tendrement. Je ne vais pas le bouder pour ça. Tu l’aurais fait, il fut un temps. Ce temps est révolu. Les chamailleries ce n’est plus pour moi. Pour nous. L’admirant en silence le temps d’une minute, je vois Brendon s’emparer de quelque chose. J’imagine son carnet avec ces notes pour l’exercice. J’observe le mien du coin de l’œil, un peu anxieuse. Tout ce qu’il y a d’écrit là-dessus n’est pas « agréable ». Il y a diverses émotions de plusieurs jours, et peu de positive depuis notre séparation forcée. Je crains de lui faire plus de peine que tout autre chose. Néanmoins, il est hors de question de faire marche arrière pour ce motif. Mon homme me propose d’ailleurs que nous entamions l’exercice du Docteur Cooper, et je valide cette suggestion avec un immense sourire. Je suis ravie qu’il en prenne l’initiative. « C’est une excellente idée mon ange. Je te laisse l’honneur de commencer. Dis-moi tout de tes sentiments depuis le jour de mon départ de Island Bay. » Je suis prête à tout entendre. Absolument tout.

@Brendon Elder
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MessageSujet: Re: I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] (#)   I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] EmptyMer 1 Nov - 13:25


Island Bay (NZ) – Samedi le 23 septembre 2017 – Jour 2
Vingt-trois heures dix-huit. Elle me demande de commencer l’exercice. Je craignais un peu d’être le premier, de donner l’exemple alors que j’ignore si ce que j’ai noté ou ce que je vais dire est la façon de faire. Depuis notre séance de thérapie de couple, c’est la première fois que nous allons mettre en pratique ce « devoir » que nous a donné le Dre Cooper. Je suis donc nerveux à l’idée de commencer. Mais je ne vais certainement pas reculer maintenant. Je fixe l’écran, encouragé par le sourire magnifique que me fait Anna. Ce que je ne ferais pas pour cette femme. Je penche donc la tête sur les mots que j’ai écrits sur le papier. J’ouvre la bouche après une profonde inspiration. « Alors, j’ai tenté d’écrire le maximum de tout ce qui m’arrivait mais parfois j’oubliais parce que j’étais plongé dans le travail. Parfois je n’écrivais rien puisque les émotions étaient les mêmes que j’avais déjà noté avant. Bref, je vais commencer. » Je regarde l’écran encore. Puis, je me redresse un peu plus droit et je reviens au calepin de notes. « J’ai commencé après ton départ. Alors que tu étais dans l’avion. Évidemment, le fait que tu ne sois pas là me rendait triste. En même temps, je me sentais fier de moi pour t’avoir convaincu d’y aller. Je tenais vraiment à ce que tu fasses cela pour toi. Sur le chemin du retour, j’ai remarqué qu’en même temps, je ne voulais pas que tu partes. J’ai réfléchis longtemps à un sentiment à associer avec cela et tout ce que j’ai trouvé c’est de l’égoïsme. Je voulais te garder pour moi, en fait. Une fois à la maison, en remarquant qu’elle était vide, j’ai commencé à ressentir la solitude. Je n’ai pas pu faire autrement que de me sentir délaissé, abandonné si l’on veut. Mais je sais que ces émotions là viennent par habitude, origine de mon enfance. Donc, je sais qu’elles ne comptent pas vraiment pour l’exercice. Lorsque je m’occupais l’esprit, je me sentais un peu mieux. Je me sentais surtout utile, en contrôle. Au boulot, lorsque tout allait bien, j’étais content, fier. Lorsque Lexie me faisait rire pour oublier un peu tout le reste, j’étais joyeux. Sa présence me rassurait, je me sentais en confiance, entouré. Dès que je rentrais à la maison les mauvaises émotions refaisaient surface. Je n’arrivais pas à les contrôler, elles se manifestaient d’elles même. J’étais angoissé par moment quand je pensais à toi, car je ne pouvais faire autrement que de m’inquiéter pour toi. Si le vol s’est bien déroulé, si Silvia allait mieux. Le soir, en rejoignant le lit, en constatant qu’il était vide, j’ai un peu paniqué. J’ai du prendre plusieurs minutes pour me relaxer et me dire que tout allait bien. Je pense avoir réagis aussi fortement car ta présence me manquait. La solitude commençait à me faire mal au point de me monter des scénarios absurdes comme toujours. Donc voilà en gros ce que j’ai noté. Sinon, te voir présentement me rend vraiment vraiment heureux. Je suis tellement soulagé que tout se soit bien passé. J’ai une certaine frustration puisque je ne peux pas te prendre dans mes bras ou t’embrasser mais je pense que c’est normal. » Je ris. Puis je souris à ma compagne. « Est-ce qu’on doit analyser ce que j’ai dis avant de passer à toi, je ne me souviens plus ? »
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MessageSujet: Re: I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] (#)   I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] EmptyLun 6 Nov - 18:47


Palerme (Italie) – Samedi 23 septembre 2017 – Jour 2.
Douze heures dix-huit. L’exercice commence. Je suis fière que se soit Brendon qui en soit à l’origine. Je l’invite d’ailleurs d’un sourire à me dire tout ce qu’il a noté au cours des jours précédents. Je refuse qu’il ait peur, que j’ai peur de parler. La communication a toujours était le ciment de notre couple. Pour le consolider, il est impératif que nous retrouvions cette aisance à parler de tout, de nous. Je l’écoute donc avec grande attention, sans apporter un quelconque jugement sur ce qu’il me dit. J’acquiesce même du visage aux précisions qu’il apporte. Je comprends que le travail, ou les émotions similaires, l’ait dissuadé de tout noter et je ne lui en tiens pas rigueur. Moi-même, au cours du voyage, je n’ai pas toujours pu tout noter mais, dans l’ensemble, les sentiments que je ressentais étaient très souvent les mêmes. Brendon se lance. Il aborde l’après-départ d’il y a deux jours. La tristesse qu’il souligne ne me surprend pas. Je connais le besoin affectif de mon compagnon, d’avantage depuis que Lexie a décidé de m’en toucher un mot au téléphone, je savais donc déjà qu’il ne sauterait pas de joie à la première minute de mon absence. Mais tu as eu peur que cela soit le cas. Effectivement. Je l’ai d’ailleurs notée sur mon bloc-notes. Je n’ai aucun mal à l’idée d’assumer cette parano qui m’a étreint durant de très nombreuses heures. Je suis contente de découvrir que mon homme s’est senti fier de m’avoir convaincue de partir. Il est vrai que rejoindre ma tante m’était important, c’est donc formidable que son introspection l’ait conduit à mettre le doigt sur ce qui l’encourage – inconsciemment – à vouloir garder toujours aussi proche les êtres qui lui sont chers. Le mot est brutal, certes, mais juste. C’est bien une forme d’égoïsme. Un égoïsme que je ne lui reprocherais pas puisque j’ai longtemps voulu reprendre un avion retour pour le retrouver. Je n’ai tenu que pour ma tante. Ce sentiment de solitude, d’abandon même qu’il a ressentie au retour à la maison, je l’ai sentie également. Toutefois, ce n’était pas dans le même sens que lui. Pour ma part, cela était plutôt une forme de culpabilité. Je m’en voulais de « l’abandonner » derrière moi pour rejoindre ma tante. Par conséquent, même si le point d’origine de ce comportement chez lui vient de son enfance, ce que je sais, je note sur ma feuille de toutefois l’aborder à mon tour. Il y a des répercussions sur moi, c’est important qu’on en ait conscience tout les deux. J’apprends que ces nombreuses activités, sont travail, lui ont permis de se sentir mieux par moment. J’en suis soulagé. Je note cette émotion sur mon calepin aussitôt. Je pense qu’il est important dans le cadre de l’exercice d’aussi s’attarder sur notre état psychique au cours de cette discussion. Peut-être pour, par la suite, permette à l’autre de mieux anticiper les réactions qu’entraînent certaines paroles. J’avoue, je ne suis pas certaine moi-même de ce que j’avance. Je ne suis pas le docteur Cooper, hélas. Brendon met l’emphase sur un point important en évoquant la différence entre les moments seuls, et les moments avec Lexie. Il ne souffre véritablement de mon absence que lorsqu’il a l’esprit « vide ». Je le note. Je veux pouvoir rebondir sur tout ce qu’il a dit, vraiment. Je le trouve adorable lorsqu’il évoque son inquiétude pour moi. Je lui sourie, amoureusement, même s’il est probable qu’il ne le perçoive pas au vu de l’attention qu’il porte à sa liste. J’inscris que cette émotion me rend encore plus amoureuse de lui. Que j’ai envie de le prendre dans mes bras, soudainement. Non seulement pour le rassurer, mais également pour lui exprimer physiquement combien je l’aime. Silvia serait contente de savoir que Brendon s’inquiète aussi pour elle. Je me promets de lui dire à ma prochaine visite, cette après-midi. Je pense que dans l’ensemble, nous avons vécus nos premiers jours de séparation de façon identique sur le plan émotionnelle. Ce ne sont que les degrés qui varient véritablement. « Oui c’est normal mon ange. Je la ressens aussi cette frustration de ne pas pouvoir te prendre dans mes bras pour t’embrasser. » Fais-je tendrement avant de réfléchir à sa question. « Quant à comment faire pour mener à bien l’exercice. » Je pense à haute voix. « Je ne crois pas que la thérapeute nous ai donné une façon de mener l’exercice. » Si mes souvenirs sont bons, elle a juste demander qu’on ne se dispute pas, qu’on ne se juge pas, alors je conclu avec douceur. « Je pense que l’important est qu’on se parle alors je vais te dire ce qu’il en est de mon côté et ensuite, nous analyserons tout ceci ensemble. » Je n’ai pas besoin d’attendre l’approbation de Brendon. Je sais que cette option lui convient. « Alors, Je commence en prenant mon bloc note. _ Pour ma part, j’ai ressentie également une profonde tristesse mais bien avant que je ne parte réellement. Une partie de moi était soulagée à l’idée d’aller rejoindre ma tante Silvia en Italie, pendant qu’une autre s’en voulait mortellement de te laisser seul pour plusieurs jours. Je sais que ton enfance a de grandes répercussions sur ce sujet chez toi, et elle en a aussi sur moi. Ce n’est pas un reproche, attention. Je lui précise en le regardant à la webcam un instant. _ Ce n’est que l’analyse de tes émotions et les miennes. Durant mon voyage, j’ai été mitigé entre l’envie de reprendre un avion retour pour te retrouver, et la peur que tu sois heureux loin de moi. Je sais désormais que c’était une peur qui n’avait pas lieu d’être mais, depuis notre première séance chez le docteur Cooper, je dois avouer que j’ai en permanence cette crainte que certains de mes propos t’encouragent à t’éloigner de moi. J’ai bien évidemment ressentie beaucoup d’inquiétude à ton sujet, à ce sujet, et je ne pense pas me tromper en supposant que c’est la cause de mes nombreuses heures d’insomnies passées. Hum. Je cherche où j’en étais sur ma liste. _ Je pense avoir tout dit. Beaucoup d’émotions sont revenus ou restés durant tout ce temps. Je lui sourie. _ Je suis présentement très heureuse de te voir. Tu me manques énormément et je meurs d’envie de te serrer dans mes bras. D’avantage depuis que tu m’as fais part de ton inquiétude autant pour moi que tante Silvia. Elle sera ravie de savoir que tu penses aussi beaucoup à elle. Je lis ma feuille. _ Je crois qu’on peut commencer l’analyse. Qu’en dit-tu mon cœur ? » Je lui demande en voyant que mes dernières notes son surtout utile plus à l’analyse.

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MessageSujet: Re: I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] (#)   I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] EmptyLun 6 Nov - 19:56


Island Bay (NZ) – Samedi le 23 septembre 2017 – Jour 2
Vingt-trois heures vingt-six. Je lance l’exercice sans être certain de procéder correctement. J’y vais selon mon instinct et une fois terminée, je laisse Anna intervenir pour que nous ayons toutes les informations en main de chaque côté. J’ai également envie de savoir les émotions qu’elle a ressenties jusqu’à présent. Je suis curieux par ce qu’elle pourrait me révéler, un peu inquiet naturellement. On a toujours un peu peur d’ainsi s’exposer à l’autre et de le blesser au passage. Ce n’est pas un sentiment anormal à mon avis. J’écoute donc ma compagne en gardant le calepin à la main, ainsi qu’un crayon, au cas où je dois noter des choses dedans. Anna propose qu’elle exprime ce qu’elle a noté avant d’analyser ce que j’ai dis et je réponds en hochant positivement la tête. Je soutiens ses confessions sans intervenir par respect. Je soupire doucement lorsqu’elle termine ce qu’elle a à dire. Je suis d’accord pour débuter l’analyse, mais comme je n’ai pas réfléchis à ce qu’il y avait de pertinent à analyser, je ne sais pas par quoi commencer. Je me racle donc la gorge et je baisse la tête sur mon calepin. Aucune note ne peut m’aider en ce moment. Je me suis contenté d’écrire ce que je ressentais, pas d’y penser à outrance. Je craignais de me tromper si je faisais ça. C’est peut-être une bonne piste pour débuter. Je lève donc les yeux et je regarde Anna à travers l’écran de l’ordinateur. « Et bien déjà, je me sens perdu lorsque vient le temps de tout analyser. Autant mes sentiments que les tiennes. J’arrive à faire certaines déductions, mais j’ai toujours cette peur de me tromper, comme si je n’étais pas assez… assez « compétent » pour trouver les bonnes significations. Je n’ai pas d’autre mot pour le décrire, désolé. J’ai souvent l’impression d’être à côté de la plaque lorsque ça implique des sentiments. Je sais que je t’aime, je sais que je ne veux pas te perdre, mais toutes les petites subtilités m’échappent malgré moi. Je me sens dépassé par les évènements bien souvent. J’avais envie d’en parler avec toi, sauf que avant de faire cette exercice je croyais que si je t’avouais que parfois je ne comprenais pas vraiment tes réactions ou les miennes, que ça allait te fâcher. Forcément. Je sais maintenant que ce n’est pas le cas. Nous avons besoin d’en parler pour arriver à nous comprendre à nouveau. Juste que j’ai l’impression que depuis un an, tout est devenu tellement compliqué que c’est pour ça que je me suis perdu, peut-être. Au début, notre amour était si fort que le sentiment était « l’amour ». C’était simple à comprendre, simple à vivre et à encourager entre nous. » Je m’arrête, fronçant les sourcils. « Je ne pense pas que tout origine de toi, justement. On en a déjà discuté chez la psy, mais cette idée que tu as de moi comme quoi j’aurais été heureux après ton départ pour Palerme, est-ce que c’est parce que tu croyais que je serais soulagé que nous n’ayons plus l’opportunité de nous disputer ? Parce que je pense que l’une des raisons de mon côté pour lesquels j’avais tant de mal à supporter ton absence, c’est parce que je te prenais pour acquise. Je pensais que jamais tu ne pourrais t’éloigner de moi. Physiquement et émotionnellement. J’ai perdu cette illusion depuis, mais quand même. Il reste une part de moi, peut-être la part égoïste, qui est convaincu que tu ne peux pas aller ailleurs. C’est idiot. Je ne te possède pas. Tu es libre de partir en voyage si tu le souhaites. En deux ans, c’est la première fois que je suis confronté à ce genre de chose et oui ça me fait mal, mais ça me fait surtout comprendre que nous ne sommes pas séparés pour autant. » Je pointe la caméra. «  Nous nous parlons. Nous nous aimons visiblement encore malgré la distance car nous avons tous les deux envie de prendre un avion pour rejoindre l’autre. » Je lui souris. « Je ne veux surtout pas que tu t’inquiètes, car je ne comptes pas simplement cesser de t’aimer ou être heureux parce que tu es loin de moi. Je ne peux même pas imaginer ma vie sans toi dedans. » Je me surprends à sentir des larmes monter. Je fais comme si elles n’existaient pas, les balayant le plus discrètement possible à l’aide de quelques battements de cils. L’émotion actuelle est plus vive que je ne le croyais.
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MessageSujet: Re: I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] (#)   I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] EmptyLun 6 Nov - 21:07


Palerme (Italie) – Samedi 23 septembre 2017 – Jour 2.
Douze heures vingt-six. Finalement, énoncer mes émotions à Brendon n’a pas été aussi difficile que je le croyais. Les mots ont franchit ma bouche sans aucune appréhension pour les retenir, et je suis globalement déjà satisfaite de nous deux. Maintenant, nous entrons dans la partie la plus délicate de l’exercice, l’analyse. Tout comme mon compagnon le dit lui-même, je suis un peu perdu sur le sujet. Je n’ai pas les compétences du docteur Cooper, qui nous seraient certainement très utiles, mais je me rassure en me disant que c’était peut-être justement pour cette raison que la thérapeute nous ait donné ce devoir. Le fait que nous ne sachions pas nous analyser, va nous obliger à parler toujours plus de nous, ainsi que de la situation, pour en tirer des conclusions. Et ça marche, visiblement. Brendon s’exprime sans lire un quelconque bloc-notes, pendant que je l’écoute sans griffonner la feuille du carnet déposé sur le clavier de l’ordinateur portable. Je comprends d’ailleurs que mon compagnon est perdu également au sujet de l’amour. Il sait ce qu’est aimer passionnément, sans conditions, mais dés qu’il faut passer au côté plus intellectuel du sujet, il rencontre énormément de difficultés. Difficultés que je présume être en grande partie responsable de ces réactions excessifs lorsque la situation n’est plus contrôlable à ses yeux. Car, malheureusement, l’amour n’offre aucun contrôle. C’est une illusion. Quand on s’aime passionnément, qu’il n’y a aucun nuage sombre à l’horizon, on est convaincue qu’on est maitre de la situation. Or, on apprend très vite que cela n’est pas véritablement le cas lorsque vient le temps des premières disputes, des premiers défauts exaspérants chez l’autre, etc… Pour nous, cela est arrivé aussi violemment que nos premiers émois. Du jour au lendemain, notre couple à commencer à battre de l’aile, nous rendant encore plus perdue qu’un couple vivant ses sentiments de manière plus graduelle. Il est donc parfaitement logique que l’année qui vient de s’écouler nous ait autant été pénible. C’était le contrecoup de notre coup de foudre, de notre passion. Je sais désormais que nous pouvons nous en relever. Brendon me le confirme en admettant qu’il a prit conscience que me parler ne me fâcherait pas. Ou pas systématiquement, du moins. Cela signifie qu’au delà de cette exercice, nous allons pouvoir doucement réacquérir cette habitude de nous confier à cœur ouvert, sans crainte. Pour ma part, ma confiance revient aux dernières paroles de mon homme. Il ne peut pas imaginer sa vie sans moi à l’intérieure, et c’est réciproque. Je lui offre un nouveau sourire amoureux, en remerciement. Il ne pouvait pas dire mieux pour calmer mes angoisses énoncées un peu plus tôt. « Je pense que le docteur Cooper ne nous a pas réellement demandé d’analyser nos émotions. » Je dis aussitôt d’une voix douce. « Je crois plutôt qu’elle voulait nous encourager à poursuivre le débat à ce sujet pour qu’on s’ouvre toujours plus à l’autre, et je suis heureuse de constater son efficacité dés le premier exercice. » Sa présence physique me manque tellement, de secondes en secondes. « Tu viens de t’exprimer librement face à moi, sans crainte, et je suis fière de toi mon amour. » Je marque une pause. « Maintenant, pour répondre à ta question, je me suis imaginée ça parce que, contrairement à ce que tu as pu t imaginer suite à notre séance chez la thérapeute, ce n’était pas de toi que j’avais peur. C’était de moi. J’ai vu à quel point certaines de mes paroles ont pu te blesser, les conséquences qu’elles ont eu, j’ai crains que mon absence te fasse réaliser que je te faisais bien plus de mal que de bien. D’une certaine façon, moi aussi je suis égoïste mon ange. J’ai laissée la situation s’aggravait entre nous parce que je ne voulais pas que tu puisses me quitter, toi aussi. Et je ne suis jamais partie, même en voyage, parce que je refusais que mon absence sonne le début de la fin de notre histoire. Aujourd’hui je sais que j’ai très envie de rentrer à la maison, que tu as aussi envie de me retrouver au sein de notre cocon, mais avant je croyais dur comme fer que m’éloigner, même pour calmer les tensions, aurait eu l’effet dévastateur de nous briser. » Émue, je poursuis malgré tout en lui disant, sincère. « Je t’aime tellement Brendon. Être loin de toi est autant douloureux pour moi que pour toi et, ressentir ça, ce manque, ça m’a aidée à réfléchir sur un sujet important. » J’inspire un grand coup. « Je sais que je n’ai pas répondu quand tu m’as demandé en mariage, parce que les deux réponses ne me convenaient pas mais, je tiens à ce que tu saches qu’à l’avenir, si tu as de nouveau l’envie de me poser cette question, je serais honorée de te répondre un oui qui viendra tout droit de mon cœur. » Je commence à pleurer, d’émotion. « C’est de la joie, rassure-toi. » Dis-je en riant à mon compagnon, pour qu’il sache que je suis en paix avec moi-même à ce sujet.

@Brendon Elder
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MessageSujet: Re: I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] (#)   I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] EmptyLun 6 Nov - 21:50


Island Bay (NZ) – Samedi le 23 septembre 2017 – Jour 2
Vingt-trois heures trente-deux. Parler est difficile. Je me sens maladroit. Je sens que les mots que j’emplois ne sont pas les bons. Je n’ai jamais eu auparavant pour une relation à réfléchir autant sur mes sentiments. Peut-être parce que c’est la première fois que je suis véritablement amoureux. J’ai pourtant eu le sentiment de l’être avant. Sauf que rencontrer Anna a changé mon monde. Je ne vois plus rien de la même manière. Je l’ai placé en plein centre de ce monde. Puis lorsque tout à commencer à déraper, je me suis sentie attaqué par la chose à laquelle j’accordais le plus d’importance. Cela m’a déstabilisé, c’est peu dire. En parler à présent me fait réaliser que nous avons certes perdu le dialogue entre nous mais surtout que nous avons oublié que l’autre était si essentiel à notre propre existence. Puisque je sais qu’Anna m’aime tout autant que je l’aime, donc pourquoi les choses seraient de moindre importance dans son cas ? Nous avons tous les deux soufferts de ces disputes qui nous ont littéralement possédées et blessées. Mais à présent, il est temps de nous reconstruire à deux et je sais que nous en sommes capables car j’ai confiance en nous. Savoir que je rends Anna fier n’aide pas à contrôler les larmes qui veulent me trahir. Je souris très grand, le cœur chaud et l’esprit léger par ce compliment. Anna me confie ses craintes et je l’écoute avec une grande attention. Je sais que tout comme moi, elle a eu de fausses perceptions de la situation et c’est probablement ce qui lui a causé le plus de peine. Elle s’est torturée elle-même, tout comme je criais de plus en plus fort pour me faire du mal. Je l’observe en silence d’abord, puis je ne peux retenir un commentaire. « Donc nous avons tous les deux craint que l’autre parte, alors nous sommes restés ensemble mais au lieu d’exprimer ce sentiment, nous provoquions chacun de notre côté des disputes. Un vrai cercle vicieux. » Je dis très sérieusement, fixant l’écran sans plus vraiment voir Anna. « Tu sais ce que ça me rappelle ? Comment je trouvais que nous étions semblables à nos débuts. Et bien une fois de plus, nous avons la preuve que nous avons agit de la même façon sans même le réaliser. Je ne veux plus que cela arrive, mon amour. Il va falloir impérativement qu’on parle dès que quelque chose ne va pas. Même si on croit que ça peut créer un malaise ou une douleur chez l’autre, je ne veux plus redevenir un monstre. » Je me tais. Cette façon de me décrire, Lexie voulait que je l’élimine de mon vocabulaire. Il faut croire que ce n’est pas tout à fait gagné. C’est alors que la conversation dévie vers quelque chose que je n’avais pas anticipée. Mais alors là vraiment pas. Je me rappelle de cette nuit à l’hôtel d’Auckland après ma demande en mariage désastreuse, comment j’avais causé du mal en elle. Comment elle refusait qu’on parle de cela. Et la voilà qui m’affirme qu’elle me dira « oui » si je lui pose la question un jour. Je la vois pleurer et alors je craque. Je laisse mes larmes coulées aussi et je m’empresse de les essuyer en riant avec elle. Je sais bien que c’est de la joie. Je pense que c’est pour la même raison que je pleure également. J’arrive à me maîtriser suffisamment pour poursuivre la conversation la tête haute, mais les yeux rougis. « C’est noté. » Je lui réponds simplement dans un sourire. Je ne compte pas lui demander maintenant, pas à travers une caméra. Il faut que nous soyons réunis pour que cela fonctionne, à mon avis. J’inspire un grand coup et je viens joindre mes deux mains ensemble, provoquant un léger claquement. Je fixe ma Anna. « Je pense qu’on peut s’arrêter là pour ce soir. Si tu n’y vois pas d’objection, bien sûr. On se voit donc demain, à la même heure ? » Je lui demande en souriant. « Embrasse Silvia pour moi. Je t’aime de tout mon cœur, mon amour. Ne l’oublie jamais. Prend soin de toi. À demain ! »
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MessageSujet: Re: I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] (#)   I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] EmptyLun 6 Nov - 23:23


Palerme (Italie) – Samedi 23 septembre 2017 – Jour 2.
Douze heures trente-deux. La conclusion de Brendon est juste. Nous avons agis de la même façon, à quelques différences prés, et nous étions coincés dans une sorte de cercle vicieux. Je me demande combien de temps cela aurait t’il encore duré si nous n’avions pas subit, chacun, un électrochoc au retour de Sasha. Peut-être des mois. Des années, même. Je ne préfère pas songer à cela. Je préfère me saouler de cette sensation agréable d’être de nouveau en harmonie avec mon homme, mais surtout de cet amour que la distance met en évidence. « Je te promets que cela ne se reproduira plus jamais, mon ange. » Je lui affirme avec tendresse à son souhait de ne plus être un monstre. « Nous allons continuer à nous parler tout les jours comme nous le faisons présentement, à cœur ouvert, et ce même lorsque cela ne sera plus un exercice. Pour rien au monde je désire nous revoir nous déchirant. » D’ailleurs, pour lui assurer que cette parole est sincère, je lui fais part d’une conclusion émanant de la douleur à être aussi loin de lui. A l’avenir, lorsqu’il aura de nouveau le souhait de me demander ma main, je lui accorderais sans plus aucune hésitation. Au contraire. Le « oui » qui franchira le seuil de ma bouche sera un « oui » de mon cœur. Je veux devenir sa femme. Je veux officiellement porter son nom, son alliance, et ces enfants. Mais je m’abstiens d’aborder ce dernier point pour ce soir. L’émotion est déjà bien trop forte pour que je nous encourage à pleurer d’avantage, même de joie. Je rie d’ailleurs avec lui de cet état de fait. Nous sommes beaux les yeux rougit, désormais. Brendon me confirme que mon information est notée. Je l’espère bien. Je sourie à mon homme lorsqu’il m’annonce que nous pouvons arrêté là. Il est vrai que chez lui il approche doucement minuit, il est temps qu’il aille dormir. « Aucune, mon cœur. » Je lui assure aux sujets des objections. « On se voit demain à la même heure. » C’est de toute façon, il me semble, le seul moment où nous sommes libres. « Je n’y manquerais pas pour Silvia. Passe une excellente nuit, je t’aime plus que tout mon cœur, a demain. » Je coupe la caméra après lui avoir envoyer des centaines de baisers. Je pleure quelque instant, triste d’être loin de lui, puis me décide à partir à mes petites activités.

Palerme (Italie) – Jeudi 28 septembre 2017 – Jour 7.
Douze heures. Cette après-midi, Tante Silvia sort enfin de l’hôpital. C’est une grande nouvelle que je n’ai pas encore annoncée à mon homme puisque hier, au cours de notre dernière session skype, ce n’était pas encore certain. Toutefois, nous étions confiants. Silvia c’est bien remis de sa pneumonie. Elle n’a eu aucune complication entre temps. Je pourrais presque repartir d’Italie demain. Pourquoi cela n’est t’il pas prévu ? Hé bien parce que je tiens à aider tante Silvia encore une petite semaine, dire qu’elle ne se surmène pas. Puis, je veux prendre le temps aussi de préparer l’annonce que je dois faire à Brendon, nous concernant. De quoi je parle ? Hé bien du fœtus qui grandit en moi depuis bientôt un mois. Hé oui, je suis enceinte. C’est une incroyable nouvelle que seule ma tante sait. Il fallait bien. Mon malaise dans sa chambre d’hôpital il y a deux jours l’avait fait craindre que je sois victime d’une grave maladie. Je me devais de la rassurer. J’ai bien évidemment eu le droit à tout les rendez-vous que subisse une future maman. C’est un ancien collègue médecin qui s’est occupé de mon dossier. La bonne nouvelle, c’est qu’en dehors d’un diabète de grossesse qui m’oblige à m’injecter tous les jours de l’insuline, je suis en parfaite santé. La fatigue, les sautes d’humeurs, sont parfaitement normaux dans mon état. Vous n’imaginez pas comme il est difficile de ne pas cracher le morceau à mon compagnon mais, je tiens en mettant au point la façon de lui annoncer. J’envisage de lui réserver plusieurs surprises. Il ne me reste plus qu’à mettre tout ceci en place avec la complicité de sa meilleure amie. Je l’appellerais soit cette après-midi, soit demain si je n’ai pas le temps avant. Alors que je pense à ça, je découvre Brendon en ligne. Aussitôt je lance l’appelle Skype. Je suis tellement enjouée, mon dieu, que j’ai peur de me trahir toute seule depuis deux jours. Vivement qu’il n’y ait plus de secret à ce sujet. J’espère qu’il sera content. « Ehi, il mio amore ! » Lui dis-je heureuse de le découvrir à la caméra. « Comment vas-tu depuis hier ? » Je lui demande, impatiente de savoir son état d’esprit. « Ce que tu es beau, Mio Dio. » Il n’est pas superflu de croire que le manque commence à titiller certaines hormones, je le reconnais.

@Brendon Elder
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MessageSujet: Re: I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] (#)   I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] EmptyMar 7 Nov - 1:07


Island Bay (NZ) – Jeudi le 28 septembre 2017 – Jour 7
Vingt-trois heures. Les jours passent mais la douleur du à la séparation est la même. Pas d’augmentation ou de diminution. Juste une pression constante dans ma poitrine qui fait en sorte que mes moments en solitaire sont plus que pénibles. Je n’en ai pourtant pas tant que ça. Je m’organise pour voir des gens. Je laisse Lexie faire de moi ce qu’elle veut pour me distraire, usant bien souvent de Lana pour avoir mon cœur en même temps que mon esprit. Je passe du temps avec d’autres amis, comme James Anson, l’un de nos voisins également. J’ai aussi vu une personne dont je compte taire pour le moment la rencontre à Anna pour ne pas la préoccuper durant son voyage qui en est à la moitié. J’ai rencontré son ex-mari, Sasha. Il voulait me parler en fait. Nous n’avons pas eu grand-chose à nous dire. Nous avons ainsi mis mutuellement un terme à notre amitié. Je ne pense plus le revoir un jour puisque je crois qu’il compte même quitter Island Bay. À voir s’il suit son idée jusqu’au bout. Je ne suis pas celui qui compte le retenir. Cela fait quand même une semaine que ma compagne est loin de moi. Je ne pensais pas tenir aussi longtemps. Ça tient de l’ordre du miracle. Ou plutôt, ça vient du fait que chaque soir je peux lui parler de tout ce que je veux à la même heure. Pour elle, il est midi, pour moi, il est vingt-trois heures. Qu’importe, je pourrais passer la nuit à lui parler. Nous avons poursuivis l’exercice du Dre Linda sur nos émotions. Plus nous le faisons, plus cela devient naturel et j’en suis le premier surpris. Je me découvre un vocabulaire et des outils d’analyse avec l’aide d’Anna afin de pouvoir enfin percer le secret de nos émotions. Une chance que nous avons ces moments à deux et que nous les utilisons judicieusement car je ne sais pas où nous en serions sinon. Probablement tous les deux des épaves chacun sur notre continent différent. Je suis heureux d’apprendre que l’état de sa tante est de mieux en mieux. À présent elle doit sortir de l’hôpital et Anna va s’en occuper à la maison le temps qu’elle retrouve son autonomie. Je lui ai assuré qu’elle pouvait prendre le temps nécessaire auprès de Silvia, même s’il me tarde de retrouver ma compagne à mes côtés. De pouvoir lui offrir baisers et caresses, ainsi que mots d’amour glissés à l’oreille. Skype s’est bien, mais on ne peut pas faire tout ce qu’on veut avec. Il y a des limitations presque frustrantes. Je me connecte donc en ligne comme à mon habitude et avant que je puisse appuyer pour lancer l’appel, Anna me devance. Je souris devant cette impatience que je m’imagine d’un coup. J’appuie pour répondre avec la caméra et je laisse l’écran s’emplir avec son image sublime. Aussitôt, je suis animé d’une joie incroyable. Je lui souris très grand et je ne peux que rire alors qu’elle trouve que je suis beau. Tiens, un compliment, je vais le prendre. « Tu es magnifique, toi-même. » Je lui dis avant de répondre à sa question. « Alors, je vais bien. La bonne nouvelle c’est que lors de l’inauguration de notre nouvelle terrasse hier je n’étais pas seul. J’ai invité James et nous avons mangé et bu ensemble. Je ne me suis pas saoulé, je te rassure. Le vin était bon, toutefois. » Je souris en penchant la tête à ce souvenir délicieux. Je ramène mon attention à l’écran. « Toi, comment ça se passe ? Est-ce que tante Silvia est à la maison ? » Je regarde encore une fois derrière elle comme pour chercher sa tante. Je dois vraiment arrêter de faire ça.
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MessageSujet: Re: I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] (#)   I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] EmptyMar 7 Nov - 5:15


Palerme (Italie) – Jeudi 28 septembre 2017 – Jour 7.
Douze heures quatre. Le sourire de Brendon est magnifique. Que dis-je ? Tout chez lui est magnifique. Il me tarde de pouvoir rentrer à la maison et le voir en vrai. Il me tarde aussi tout autant de découvrir sa réaction à l’annonce de ma grossesse. Je suis sûre qu’il va être heureux. Il ne peut en être autrement. Un enfant c’est la preuve vivante de notre amour. C’est une garantie d’une vie ensemble pour toujours. D’ailleurs, j’ai aussi grande hâte qu’on retrouve le bureau de notre thérapeute pour notre seconde séance. Je suis curieuse de découvrir ce qu’elle pensera de nos gros progrès au sujet de la communication. En cinq jours, nous sommes parvenus à nous parler sans plus aucune crainte, plus aucune gêne. De tout comme de rien d’ailleurs. Inutile que le sujet en rapport avec l’émotion soit important. Ce qui l’était, c’était de découvrir le quotidien de l’autre, ainsi que la manière dont il l’a vécu seul. Enfin, quand nous sommes seul car, pour ma part, je ne suis pas souvent seule non plus. Depuis presque une semaine, je passe toutes mes après-midi au chevet de ma tante. Elle qui ne voulait pas que je fasse le déplacement lorsque l’on m’a avertie de son état, m’a vite confiée qu’elle était contente que Brendon et moi ayons outrepassé son interdiction. Cela lui a parmi de me revoir mais surtout, surtout, de savoir où nous en sommes dans notre idylle. J’ai été très honnête avec elle. Je lui ai expliqué que nous avons connus une année très difficile. Elle semblait touché par ce « drame », comme le nommait elle-même. Toutefois, ce ne fut que de courte durée. Quand elle a apprit qui était indirectement à la tête de ces conflits, mon ex-mari, j’ai eu le droit à un sermon. L’instant le plus gênant de toute ma vie. C’était comme si c’était ma propre mère qui me disputait parce que j’avais agis avec égoïsme. Enfin, l’aspect positif à tout ceci, c’est qu’elle m’a confirmé qu’elle adorait Brendon, bien plus qu’elle n’avait jamais apprécié mon ex, avant de m’encourager vivement à le demander en mariage. Oui. Vous avez bien lu. Le demander en mariage. Selon elle c’est plus moderne, plus dans l’air du temps. Je lui ai déclaré que je préférais laisser ça à mon compagnon. Allez savoir comment il réagirait si je le devançais. J’imagine très mal. Bref, peu importe. Je suis contente d’apprendre que mon homme a inauguré la terrasse en bonne compagnie, et qu’il ne s’est pas saoulé. Personnellement, je ne connais pas véritablement ce James, son ami. Toutefois, de ce qu’il m’en a dit, je sais que c’est un homme bien. Je lui demande donc, charmante. « Comment vont t’ils lui et sa femme ? Les choses commencent t’elles à s’améliorer dans leur couple ? » Ils ont perdus leurs fils, me semble t’il. Je sais donc ce qui est à l’origine des conflits qu’ils rencontrent. J’espère que comme nous ils parviendront à se retrouver. « Hé bien tout ce passe bien, mon amour. » Je lui réponds pétillante de bonheur. « Tante Silvia est guérie, selon le médecin, donc dés cette après-midi, je vais la chercher. Elle voulait que je rentre demain mais je lui ai dis que j’allais encore rester quelques temps, pour l’aider. Elle m’a d’ailleurs demander de te dire qu’elle espérait avoir le plaisir de te revoir un jour. Il faudra donc qu’on organise un petit voyage tout les deux – pour ne pas dire à trois – afin de réaliser son souhait. » Je suis excessivement enjouée. J’espère que Brendon va croire qu’il est l’unique responsable de cet état. Je ne tiens pas à lui dire qu’il va être papa par webcam.

@Brendon Elder
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MessageSujet: Re: I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] (#)   I don't want to miss a thing [Anna & Brendon] EmptyMar 7 Nov - 16:29


Island Bay (NZ) – Jeudi le 28 septembre 2017 – Jour 7
Vingt-trois heures quatre. L’impatience de la revoir grandit en moi à chaque nouvelle conversation skype. Cette impatience me rappelle comment j’aime cette femme et comment je ne peux me passer de sa présence au quotidien, de l’opportunité de la prendre dans mes bras ou de l’embrasser. Je suis tellement reconnaissant envers la vie que nous ayons réussis enfin à communiquer de nouveau comme avant et que notre couple revienne dans la bonne direction. J’en suis heureux un peu plus à chaque jour de ne pas avoir perdue Anna. Je ne sais même pas si elle le réalise, bien que je sache désormais que cette perte lui aurait été d’autant plus douloureuse. J’imagine donc qu’elle aussi est euphorique de réaliser que ça marche. Que nous recommençons à nous parler sans jamais élever le ton. Que nous nous manquons l’un à l’autre. Que nous tenons plus que tout à être en compagnie de l’autre. Que cet amour est tellement précieux à nos yeux. J’avais presque perdu espoir au moment des retrouvailles entre Anna et son ex. Après, les choses ont été épouvantables. Nous avons tout de même trouvé le chemin de l’autre pour partager un moment de tendresse unique. Je pense que c’est vraiment la rencontre avec le Dre Cooper qui nous a donné la force nécessaire pour enfin réaliser tout ce que nous sommes certains à présent. Cela ne peut être qu’un véritable miracle, même si je ne crois pas en Dieu. Il y a forcément quelqu’un quelque part qui nous a entendus et qui nous a permis de ne pas briser la plus belle chose que nous avions. Notre couple est là, solide et j’adore ça. Je suis donc tout souriant alors que je lui parle pourtant de quelqu’un qui souffre beaucoup à cause de ses propres difficultés avec son couple. Je sais qu’hier je l’ai aidé à se sortir momentanément de sa souffrance et c’est tout ce que je peux faire, je crois. Anna sait qu’il se déchire avec Elizabeth du coup je ne vais pas dans le détail. « Ils ne sont pas encore sur la bonne voie. J’ai fait mon possible pour le distraire un peu hier. Mais je pense qu’ils doivent tenter de communiquer davantage. Ils s’ignorent presque en ce moment. C’est malheur. » Je suis vraiment triste pour eux. Mais je ne vais pas me sentir coupable d’avoir réussis à sauver mon couple pour autant. Ce n’est pas une compétition. Si James et Elizabeth ne parviennent pas à se retrouver, ce sera la fin d’une belle histoire. Cela ne doit en rien nous affecter moi et ma compagne italienne. Voilà pourquoi j’enchaîne pour qu’elle me parle un peu de ce qui arrive de son côté du globe. Je remarque la joie débordante d’Anna et je ne sais pas trop quoi en penser. C’est agréable à voir, vraiment, mais c’est presque trop. Je lui souris donc pour tenter d’égaler son bonheur mais je n’y arrive visiblement pas du tout. Pourtant, je suis bel et bien heureux. Juste qu’elle est à un niveau que je ne pensais même pas possible chez elle. Cela m’intimide presque. « Elle est guérie ! Quel soulagement ! C’est une excellente nouvelle, mon amour. Et autant que j’aimerais t’avoir avoir moi depuis une semaine, autant comme je t’ai dis tu dois prendre le temps nécessaire auprès de ta tante pour qu’elle récupère complètement. » Je ne peux évidemment pas refuser cette invitation en Italie. « C’est évident que je vais la revoir un jour et peut-être plus tôt qu’elle ne le pense. Je crois que je vais réunir mes vacances de l’année prochaine pour aller passer un mois entier à Palerme l’été prochain. Avec toi, bien sûr. J’y réfléchis depuis ton départ et je pense que ça serait vraiment une bonne idée, si tu es d’accord évidemment. » Je continue à me sentir un peu intimidé par sa joie presque excessive et comme on s’est dit qu’on allait exprimer nos sentiments dès qu’il se manifeste, je ne retiens plus mon malaise très longtemps. « Tu es sur que ça va, ma belle ? Je veux dire, tu es vraiment vraiment très joyeuse aujourd’hui et ça me fait un peu peur, je dois dire. » Je ris, parce que je n’ai pas peur d’elle, bien évidemment. C’est juste qu’il y ait peut-être quelque chose qui est arrivé et qu’elle s’apprête à me dire et l’anticipation est probablement ce qui m’intimide. Dès que je vais savoir la nouvelle, je vais être aussi extatique qu’elle, j’imagine.
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