blake ∞ j'ai dit "je t'aime" à des filles qui n'en valaient pas la peine, je l'ai jamais dit à ma mère

Blake Blackson

i am a lost boy

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ Tous ceux qui connaissent Blake peuvent témoigner de cette joie de vivre qui l'habite. En seize ans de vie, l'adolescent n'a que très rarement effacé le sourire qu'il avait sur le visage. Il aime la vie, il l'adore et veut en profiter au maximum. Pour lui, chercher à se disputer ou se prendre la tête pour des choses futiles ne sont qu'une perte de temps. ○ On décrit souvent Blake comme étant un adolescent très sympathique, assez sociable et bienveillant. Blake, c'est le genre de garçon qui aide les grands-mères à traverser les passages piétons, qui demande aux filles s'il peut les ramener de l'école sur le guidon de son vélo. C'est un garçon très respecté à l'école, beaucoup envient sa joie de vivre et la façon dont il prend très souvent les choses à la légère. ○ On l'a diagnostiqué comme étant hyperactif à ses cinq ans. Son père a refusé le traitement que le médecin leur a proposé, ne voulant pas le droguer et qui feraient de lui une vraie limace. Il lui arrive donc très souvent de se battre ou de se faire remarquer à l'école. Il déteste qu'on lui parle mal, qu'on essaye de faire du mal à sa soeur alors forcément quand ça arrive, il fonce dans le tas. Les avertissements dans son carnet ne sont plus choses rares, ça lui arrive même très régulièrement de rentrer avec des mots de ses professeurs dans son carnet parce qu'il a utilisé certains gros mots en classe ou parce qu'il a décidé de mettre son poing dans la face d'un autre garçon. ○ En pleine adolescence, il pense constamment aux filles. Il les mate quand elles marchent dans la cour de l'école, il ne peut s'empêcher d'essayer de flirter avec elles quand certaines lui parlent. Il est déjà sorti avec quelques-unes d'entre elles, beaucoup même, mais ça n'a jamais été sérieux, rien n'a vraiment été profond. À seulement quinze ans, il se fiche d'avoir une relation sérieuse et veut juste s'amuser, et peut-être enfin devenir le premier de sa classe à devenir un homme. ○ Blake n'a pas eu une vie familiale très facile. Sa mère est décédée trois ans après l'avoir mis au monde, en accouchant de sa petite sœur, Jenny. Blake a un peu souffert de l'absence de sa mère lorsqu'il était petit, mais aujourd'hui, ça va mieux. Il vit maintenant sans elle depuis douze ans et il a su faire son deuil. Depuis ce temps-là, l'adolescent est devenu très proche de son père même s'il arrive très souvent qu'ils se chamaillent tout les deux par rapport au comportement de ce dernier ou des problèmes qu'il ramène à la maison. Blake est très protecteur envers sa petite soeur de douze ans, Jenny, dont il est très proche. Ils passent énormément de temps ensemble, Blake est toujours là pour elle quand elle ne va pas bien et a toujours le bon moyen pour la faire sourire. Sa sœur, c'est son soleil, un vrai petit bijou qu'il protégerait plus que tout au monde. Même si, bien sûr, ça ne les empêche pas de se battre de temps en temps. ○ Très sportif, il pratique trois sports à la fois : du judo, du football et de la natation. Son emploi du temps est donc assez serré mais il trouve toujours le moyen d'y aller et il ne rate que très peu de ses cours/entraînements. Le sport, c'est toute sa vie, il espère même pouvoir un jour devenir footballeur professionnel comme l'était son père auparavant. ○ Pas du genre à respecter les règles, Blake fait très souvent le contraire de ce que lui dit son père et ça le fait marrer. Il ne se couche jamais tôt, il fait souvent ses devoirs sans faire le moindre effort, il zappe des bains, va fouiller les armoires à gâteaux la nuit... Mais heureusement, il ne se fait que très rarement prendre. ○ Blake a des résultats assez moyens à l'école qui, soyons clair, est l'endroit qu'il déteste le plus au monde. Il le fait savoir à son père, essaye parfois de sécher mais n'y arrive pas. Il déteste les cours, les devoirs et les professeurs qu'il voit chaque jour. Il aimerait pouvoir déjà être assez âgé pour travailler mais il sait bien que c'est impossible. ○ Il a remarqué il y a quelques semaines qu'il se passait quelque chose entre sa petite sœur et son meilleur ami, et honnêtement, ça ne lui plaît pas. Il se dispute souvent avec lui à ce sujet même s'il lui fait confiance pour prendre soin d'elle et ne pas lui briser le cœur en mille morceaux. Meilleur ami ou pas, s'il découvre sa sœur en pleurs de sa faute, il aura aussi le droit à un coup de poing dans la figure. ○ Très grand fan de films d'horreur, il en regarde au moins un chaque week-end. C'est devenu une habitude pour lui, qui aime inviter sa sœur à se joindre à lui pour ces moments de frayeur.

les indiscrétions sur le joueur

 

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<pris>○ jack dylan grazer</pris> blake blackson

l'histoire de ma vie

all the pretty girls

Raconter ma vie… Vraiment ? J’en ai pas envie. Est-ce que je suis vraiment obligé ? Déjà que je déteste les rédactions que ma prof d’anglais me donne, alors si en plus, je dois en faire en dehors des l’école… Vive le calvaire, quoi. Du coup, bah…

Salut les nuls. Moi c’est Blake mais si on est proches, tu peux m’appeler Blake. Ouais ouais. J’ai quinze ans, et je suis né il y a quinze ans, plus précisément le 16 mai 2002 à Londres… ce qui est évident, bien sûr. Je suis un petit Anglais. Londres, j’aurais aimé y vivre plus longtemps. J’en ai pas beaucoup de souvenirs puisqu’on a déménagé avec mon père et ma petite sœur alors que j’avais que trois ans, mais on y retourne de temps en temps pour les vacances et faut avouer que c’est sûrement l’une des villes que je préfère le plus au monde. La sympathie des gens, leur sens de l’humour et leur petit accent… j’adore.

Comme je l’ai dit, j’ai déménagé de Londres à trois ans après qu’un malheureux accident soit intervenu… Enfin, un accident. J’aimerais dire que ce jour est un jour barré sur le calendrier mais non. C’est le 14 juin 2005 que ma mère est décédée en mettant au monde ma petite sœur, Jenny. Un triste évènement. J’aurais pu vivre une vie de rêve, garder ma mère pendant encore de nombreuses années mais la vie a décidé de me l’enlever super tôt. Aujourd’hui, quand j’essaye de penser à ma mère, je n’arrive que très peu à l’imaginer puisqu’il ne me reste que très peu de souvenirs de mes premières années de vie. Je ne me souviens pas de l’appartement qu’on avait à Londres ni des habitudes de vie que j’y avais… Si j’avais pas ces photos de maman à la maison, c’est triste à dire mais peut-être que je n’arriverais pas à imaginer son joli visage. Ouais, j’étais très petit quand elle m’a quitté alors forcément, j’en ai pas énormément souffert. J’ai continué ma vie de bébé qui pleurait à longueur de journée et qui aimait regarder Winnie L’Ourson. Bien sûr, quand j’étais encore bébé, j’ai ressenti un certain manque mais ça m’est vite passé. Papa dit que j’étais énormément proche de maman mais je ne m’en souviens pas.

J'avais un peu plus de trois ans, disons trois ans et demi quand on a déménagé à Island Bay en Nouvelle-Zélande. Papa a décidé de mettre sa carrière de footballeur professionnel de côté juste pour nous, pour prendre soin de nous comme il le fallait. Il a pris sa retraite et a décidé qu'il était bon pour nous de prendre un nouveau départ, de tourner la page après cette tragédie qui s'est abattue sur notre famille.

J’aurais pu en vouloir à Jenny… Quand on y pense, j’aurais pu la tenir responsable de la mort de ma mère. C’est peut-être débile, je le pense mais je sais que n’importe qui pourrait penser ainsi. J’ai déjà pensé que si elle n’était pas venue au monde, j’aurais toujours ma mère à mes côtés. Mais Jenny, oh Jenny… Papa m’a déjà dit que quand j’étais petit, j’étais un peu jaloux d’elle. Forcément, il était veuf alors il avait un peu de mal à s’occuper de nous et il ne pouvait pas s’occuper de Jenny et de Blake en même temps. Alors, je me mettais automatiquement à brailler quand il me posait pour la prendre dans ses bras. Ouais, j’étais super jaloux. Mais ça aussi ça m’est passé. Ma petite sœur, c’est la plus belle chose qui ait pu m’arriver dans ma vie. C’est cliché peut-être, mais je le pense réellement. Jenny, elle illumine mes journées. Son petit sourire mignon, ses cheveux courts qui font d’elle un petit garçon manqué et qui m’inspirent pour certaines de mes blagues, ses petites manières féminines qui attirent ma curiosité et qui me font me questionner sur les filles que j’ai encore du mal à comprendre… On dit souvent que frère et sœur passent leur temps à se chamailler, que c’est l’enfer à la maison quand on a une fille et un garçon sous le même toit. Mais c’est loin d’être le cas chez nous. Dès tout petit, j’ai appris à prendre soin d’elle comme si elle était un joyau précieux qu’il fallait garder à tout prix, et je n’ai jamais arrêté de le faire. Si un garçon l’embête, essaye de trop l’approcher, il se prend un poing dans la figure. Si je vois qu’elle rentre à la maison complètement déboussolée, je m’approche d’elle puis je l’invite à se livrer à moi… Elle le fait, puis je réussis à la faire sourire. On se confie l'un à l'autre, je lui parle de mes problèmes à l'école, des filles que je trouve super belles à l'école, on s'éclate en jouant aux jeux-vidéos, je m'amuse à lui faire peur avec des films d'horreur... Et elle, elle se confie à moi, énormément. Elle me dit des choses qu'elle ne dit à personne parce qu'elle me fait confiance, et c'est réciproque. Elle sait que je suis une oreille attentive tant qu'elle ne me parle pas trop de ses trucs de filles. Parce qu'il faut pas déconner non plus... On est très fusionnels tous les deux et j’ai souvent l’impression qu’on ne pourrait pas vivre l’un sans l’autre. C’est pas le cas pour beaucoup de monde, mais je pense qu’un grand frère devrait à tout prix prendre soin de sa petite sœur. Il nous arrive de nous chamailler, de se battre pour des débilités… Mais ça ne change pas le fait qu’elle soit très importante à mes yeux, ma petite Jenny.

Puis il y a aussi papa qui partage ma vie. Papa… Il est tout ce que je veux être plus tard : beau gosse (même si je le suis déjà, faut l’avouer), intelligent, responsable, respecté et surtout footballeur professionnel. Enfin, il l’était mais vous m’avez compris. Papa, c’est mon modèle. Il a su mettre sa carrière de côté, arrêter de faire le métier dont il a toujours rêvé pour prendre soin de ses enfants et ça, c’est quelque chose que je respecte énormément. Il aurait pu nous laisser à un membre de la famille ou continuer de travailler en nous laissant à une nounou et en ne nous voyant que très peu mais il a su faire le bon choix, celui qui nous a tous rendu heureux. Mon père, c’est le meilleur papa du monde même si parfois, il me gave. Je me rappelle quand j’étais plus petit et qu’il venait nous lire une ou deux histoires avant d’aller dormir à moi et ma sœur, on a toujours adoré ce moment et je sais que parfois, ça a l’air de manquer à Jenny. Mais on n’est plus des bébés, hein ? Mon père, il est toujours là quand il le faut. Quand on a besoin d’aide pour nos devoirs, quand on en sait pas trop où on en est et qu’on est un peu chamboulés à cause de quelque chose. Il a toujours les mots pour nous réconforter et nous faire aller mieux. Je sais pas comment il fait, mais je l’admire rien que pour ça. Bon, bien sûr, la vie est pas toute rose entre nous. Je suis pas le garçons le plus calme alors forcément, quand je rentre avec une heure de tard, avec un avertissement dans le carnet de liaison ou qu’il reçoit un coup de fil à l’école, j’peux vous dire que ça part facilement en cacahuètes. On a tous les deux un très fort caractère, alors quand il me crie dessus, ça finit souvent en énorme bordel à la maison. Jenny se retrouve entre deux garçons qui se hurlent dessus et c’est parfois très violent, surtout pour moi qui lui dit parfois des choses blessantes mais que je ne pense pas forcément. Il me crie dessus, il me punit parce qu’il pense que je le mérite quand je fais de grosses gaffes. Ça me gave, mais j’arrive très vite à le pardonner parce que c’est notre seul parent et que je l’aime plus que tout. C’est d’ailleurs à cause de lui que j’ai découvert le foot et que je veux avoir une carrière là-dedans. Je ne peux lui en être que reconnaissant, non ?

Puis… il y a moi, Blake Blackson. Moi, celui qu’on aime appeler « le casse-couilles », celui qui fait tomber toutes les filles et dont le nom n’est inconnu pour personne à l’école. Je suis un garçon assez calme, de base. Mais j’ai pas mal de problèmes de concentration qui font que je suis facilement perturbé par ce qui m’entoure. J’arrive pas à me concentrer (sauf sur les jeux-vidéos ou le sport, bien sûr), ce qui explique sûrement mes résultats pas forcément catastrophiques mais à peine dans la moyenne. J’aime pas l’école, donc ça aide pas non plus… Ce qui me branche, c’est le foot, le judo et la natation. Y a rien de mieux dans la vie. Je me défoule comme pas possible dans les activités physiques, activités dans lesquelles j’ai un très bon niveau d’ailleurs, c’est important à souligner. Bref… J’aime pas les rédacs, j’vous l’ai dit et je pense avoir assez bien résumé ma vie qui fut autrefois chamboulée mais qui aujourd’hui se déroule comme sur des roulettes si on oublie le fait que mon meilleur ami sorte avec ma sœur… J’ai que quinze ans, après tout et la vie me réserve encore pas mal de surprises…