l'homme regarde la fleur, la fleur sourit. {lily}

lily morgana mckinney

a little less lonely together

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ (un) tu es une jeune fille qui aime bousculer ses habitudes. la routine t'ennuie beaucoup trop et tu aimes changer tes horaires ou renouveler tes loisirs. ta curiosité fait que tu souhaites acquérir de nouvelles expériences, connaissances et ressentis. tu crains d'être marginalisée, de ne pas pouvoir satisfaire ta soif du monde. (deux) à cela s'ajoute quelques peurs chroniques telles que l'arachnophobie et la claustrophobie. tu ne peux garder ton sérieux lorsque ton regard à détecter la présence d'une araignée ou lorsque tu te trouves dans un espace confinée, où l'issue n'est pas visible. (trois) tu te fies beaucoup à ce que tu vois. particulièrement observatrice, ta vision perçoit les détails, parfois des choses que peu de personnes sont capables de remarquer. en outre, tu possèdes une mémoire visuelle développée, même si le degré d'assimilation dépend de ton humeur et de ton intérêt. (quatre) tes passions restent le cinéma, la pâtisserie et la décoration. il n'est pas rare de te croiser au cinéma, que ce soit pour voir les dernières sorties ou les films d'auteur. tu apprécies préparer des gâteaux, passion qui vient de ta mère. elle demeure ton juge favoris lorsque tu entreprends de nouvelles recettes. enfin, il n'est pas étonnant de constater que tu agences différemment ton appartement en fonction des périodes. tu déniches des vieux meubles pour recomposer ton espace de vie. ta soirée parfaite se passe devant ta télé, à regarder un bon film sur ton canapé vintage et des biscuits entre les mains. (cinq) tu n'as jamais fumé et tu ne bois pas de l'alcool, attachant de l'importance à la sanité de ton corps. de ce fait, tu es accoutumée à jouer le rôle de sam durant les soirées. tu es celle qui fait en sorte que ses amis n'en fassent pas de trop, quitte à cacher les bouteilles et à les trainer à l'opposé du bar. ta drogue reste les bonbons et autres sucreries, dont tu ne peux t'affranchir. d'ailleurs, tu fais une collection insolite : tu collectionnes leur papier et les répertories dans un classeur que tu as depuis ton enfance. lorsque tu pars en vacances, tu parcours les rayons confiserie à l'affût de nouvelles trouvailles. (six) tu es une grande compétitrice et mauvaise joueuse. tu ne supportes pas la défaite et il arrive souvent que tu laisses venir un excès de colère, criant à la triche. toutefois, tu te tempères aussitôt pour finalement t'excuser. ton caractère volcanique fait que tu es plutôt rancunière dans ton quotidien mais lorsqu'il s'agit d'un jeu, tu n'es pas aussi extrême. cette détermination s'illustre aussi bien dans les jeux de société que dans les jeux-vidéos. (sept) tu as un rapport conflictuel avec la technologie, en particulier les ordinateurs. tu as des bases solides mais lorsqu'une fenêtre non habituelle s'affiche sur ton écran, tu peux aisément paniquer et appeler à l'aide. algorithme, mise à jour et logiciel sont des termes que tu ne maîtrises pas du tout. (huit) tu es une romantique invétérée et amatrice des téléfilms mielleux dont on devine la fin dès les premières minutes. à auckland, tu avais l'habitude de les regarder avec tes parents et, nostalgique, tu perpétues le rituel seule. aussi, c'est ce type de programme qui t'a conduit dans le domaine floral. la poésie lui est associée a eu le don de te séduire, de telle sorte que tu appris la signification de plusieurs fleurs en l'espace de quelques mois, langage que tu utilises depuis dans ton travail. (neuf) ta période préférée demeure les festivités de fin d'année, notamment noël. tu prends le temps pour faire tes décorations à la main, tu écris des cartes et tu fais plaisir à ton entourage. tu n'as que de bons souvenirs de cette fête et venant d'une famille pratiquante, le symbole est d'autant plus fort. de même pour le nouvelle an, l'occasion est beaucoup trop grande pour ne rien faire. (dix) le travail fait partie intégrante de ta personnalité. tu es sérieuse et tu vois dans les tâches que tu accomplis au quotidien un épanouissement et un approfondissement de soi, ce que toi tu ne retrouvais pas dans le système éducatif. c'est pour cela que tu as décidé de ne pas poursuivre tes études et de t'entamer ta vie professionnelle. (onze) le calme est un facteur déterminant lorsque tu te lances dans un projet. tout devient naturel et instinctif lorsque, autour de toi, règne la sérénité et la tranquillité. atmosphère intermittente depuis l'arrivée d'un certain voisin, un peu trop bruyant à ton goût.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ sophie turner</pris> lily mckinney

l'histoire de ma vie

a different way

auckland, la ville dynamique de la nouvelle-zélande, a été la métropole dans laquelle tu vis le soleil pour la première fois. la ville où un jeune couple s'était installé dès le début de leur vie commune. jenna mckinney était une boulangère joyeuse et charmante, qui ne semblait avoir aucun mal à constituer une clientèle fidèle, tandis que robert mckinney était un jeune avocat talentueux qui ne cherchait qu'à faire ses preuves. les deux s'étaient rencontrés au collège, alors repartis dans la même classe. dès les premiers instants où le regard du garçon se posa sur jenna, celui-ci, intrigué par la chevelure flamboyante de sa camarade, succomba aussitôt. il voulait attirer son attention et après quelques tentatives, les deux collégiens se mirent à sympathiser, au grand plaisir de l'intéressé. une amourette d'école, voilà comment leur histoire commença. la candeur et l'insouciance relatives à leur âge les berçaient dans un cadre idyllique, à la manière des contes de fées et des histoires merveilleuses. ils avaient su garder cet attribut en grandissant, renforçant leur connexion sans pour autant perdre les débuts de leur relation. ils incarnaient la solidité et la sincérité du premier amour, tellement enviées par les célibataires en quête de leur âme sœur. ils faisaient rêver leur entourage à travers la richesse de leurs sentiments. rapidement, ils construisirent des projets communs, qu'ils mirent en œuvre au fur et à mesure des années. après avoir terminé sa formation de boulangère, jenna épargnait pendant que richard suivait ses cours de droit à l'université. malgré des ambitions divergentes, ils restèrent soudés et respectueux des désirs de l'autre. ils s'encouragèrent mutuellement, se poussaient à se surpasser. à deux, ils se voyaient changer le monde, arrivaient à aller au delà de leurs remises en question. ils étaient forts à deux, surmontant les difficultés qui se dressaient sur leur parcours.

richard parvint à obtenir son diplôme d'avocat, alors que la rousse continuait d'approfondir son commerce. la vie professionnelle leur souriait et maintenant que l'homme pouvait entrer en activité, le couple envisageait de vivre enfin ensemble. ils trouvèrent un appartement dans le centre ville, entre leur lieu de travail. chacun avait ses habitudes et après une période d'adaptation, ils parvinrent à fonder un espace de vie organisé mais à leur image. espace qu'ils peinaient à combler. quand bien ils avaient trouvé un équilibre, ils ressentaient un vide chez eux, un blanc qui prenait continuellement de l'ampleur. ils voulaient fonder leur propre famille, avoir un petit garçon ou une petite fille, voire même plusieurs enfants, jouant dans le salon. ils leur manquaient les éclats de jeunesse qui les avaient rapprochés auparavant. néanmoins, malgré toutes les tentatives, jenna ne parvenait à être enceinte, créant une véritable anxiété chez la boulangère. ils essayèrent plusieurs fois mais aucune tentative ne semblait fructueuse. l'espoir qu'ils avaient bâti depuis toutes ses années demeurait inaccessible. d'une certaine manière, jenna culpabilisait d'être l'obstacle qui empêchait le couple de former un foyer mais le soutien indéfectible de son conjoint lui prouvait le contraire. les barrières de la génétique peuvent être contournées, notamment par l'adoption. ils purent seulement évoquer l'alternative que la rousse tomba finalement enceinte, grossesse qu'elle mena à terme pour te donner naissance, toi, lily mckinney.



vous formiez un foyer particulièrement heureux : les parents étaient comblés par ta présence et toi, tu étais cajolée car fille unique. vous eûtes tout juste le temps de profiter de l'appartement que richard reçut une opportunité professionnelle plus qu'intéressante. jeune avocat, il ne demandait qu'à se confronter aux meilleurs pour enrichir son expérience et d'un commun accord, la famille jouissait d'une mobilité non négligeable. jenna allait perdre la clientèle qu'elle avait constituée pour finalement s'installer dans une autre boulangerie. tu étais encore très jeune lorsque ta famille fit ses premiers cartons. tu n'étais attachée à rien d'autres que tes parents à cette époque et tu pouvais aisément les suivre n'importe où. vous vous dirigiez vers wellington, la fameuse capitale néo-zélandaise. c'est exactement là-bas que richard reçut un poste, certes avec peu de responsabilités, dans le siège social d'une entreprise internationale. après l'accord de jenna, l'avocat ne put refuser l'offre qu'on lui proposait. en quelques jours, vous vous installiez dans une maison en périphérie, dans un cadre tout à fait convenable et paisible. tu as su t'adapter relativement bien, de part ton jeune âge et le métier de ta mère. en effet, quand bien même elle avait laissé son statut de gérante de commerce pour un poste de boulangère salariée, jenna restait la même personne sociable et agréable qu'elle était. elle n'avait aucun mal à se frayer une place dans le quartier dans lequel elle travaillait, ni à t'introduire dans ses premières conversations. toutefois, tu n'étais pas intégrée dans les groupe d'enfants de ton âge, de telle sorte que tu te trouvais seule durant les premiers mois de ta scolarité. souvent moquée par ta couleur de cheveux, cela n'aidait pas te rapprocher des autres. la cascade flamboyante qui ornait ton port de tête n'était pas au goût de tout le monde mais à cette époque, tu faisais déjà preuve de caractère en te portant pas attention aux remarques des autres. après tout, tu tenais ta chevelure de ta mère qui elle n'a aucun problème à s'ouvrir aux personnes qui l'entourent. tu te compares souvent à ta génitrice et d'une certaine façon, elle a été ton modèle pour outrepasser les difficultés de ton enfance. ton père, lui, a interféré après, lorsque la question de ton orientation se posa. il voulait te voir suivre de grandes études, aller à l'université, ce qui n'était pas vraiment ton état d'esprit. dès ton entrée au collège, tu eus un sentiment d’ennui profond et enviais ceux qui profitaient de la vie active. toi, tu voulais rejoindre les travailleurs, premièrement pour avoir la satisfaction d'être utile mais aussi pour percevoir de apports concrets. richard s'y opposa mais face à ta mère, qui avait eu une impression similaire, il n'a pas longtemps fait le poids. tu avais la chance d'avoir des parents qui ne voulaient que ton bonheur et ça, tu l'avais remarqué très tôt. tu arrivas à terme de la scolarité obligatoire sans trop te plaindre. il y avait des jours où tu voyais la routine éducative comme une épreuve, un fardeau dont tu ne pouvais te cliver. cependant une fois la salle de classe loin derrière toi, tu pus enfin te focaliser sur ce que tu souhaitais réaliser. sans trop réfléchir, tu acceptas un travail dans le supermarché du quartier. un poste qui ne te plaisait pas vraiment mais au moins, il te permettait d'être productive. parallèlement, ton père postula pour  la place de cogérant d'un cabinet d'avocats, à la périphérie de wellington. son profil étant retenu, vous prévoyiez un second déménagement. ta mère et toi, vous quittiez vos travaux respectifs pour suivre richard.



plus de dix ans séparaient les deux déménagements et contrairement à tes parents, tu trouvais que celui-ci allait être plus compliqué. en effet, tu n'allais pas complétement les accompagner puisque tu comptais prendre ton appartement à toi. quand bien même tu avais la vie active que tu convoitais, ton désir d'indépendance n'était pas pleinement satisfait. tu eus l'accord de tes géniteurs, à l'unique condition que tu ne sois pas trop loin de la capitale. tu les connaissais, derrière cette condition se cachait leur envie de te voir leur rendre visite. tu pus compter sur eux pour t'aider dans l'organisation de l’emménagement. lors de ton tout premier, tu étais beaucoup trop jeune pour parler argent et praticité. après quelques recherches, tu trouvas un appartement du côté d'island bay, ville bordée par l'océan. le cadre te semblait parfait pour entreprendre ta complète autonomie. quelques temps après avoir obtenu les clés de ton nouveau chez-toi, tu tombas sur l'annonce d'un fleuriste, cherchant un nouvel employé pour développer son affaire. ce travail était fait pour toi et tu te donnais les moyens pour te révéler auprès du gérant. tu finis par obtenir ce poste, ce qui ne pouvait te faire plus plaisir. tu allais te retrouver dans tes occupations et dans les tâches que l'on te donnerait. tu n'allais pas t'ennuyer mais ce travail s'annonçait prenant et épuisant. à ton plus grand désarroi, le voisinage ne pallierait pas tes moments de fatigue. il s'avérait qu'ils étaient bruyants en soirée, surtout un en particulier. il a le don de pouvoir facilement te mettre en colère et il s'en amuse. toi aussi tu finis par t'y habituer, bien que tu soulignes régulièrement ton besoin de calme. après tout, le cadre dans lequel tu vis, inspire la sérénité. profiter de ce que peut t'offrir le monde extérieur te semble important, surtout à island bay. ▬