I'll do it on my own. (azios #2)

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Not gonna set myself

on fire just to keep you warm.

hélios ✧ azraël

tout ça, c'est de sa faute. c'est ce qu'il se répète depuis une bonne heure. depuis qu'il est là, comme un con, à attendre une réponse d'hélios. réponse qu'il n'aura pas. azraël est loin d'être con, il connaît son meilleur ami depuis qu'ils sont gosses, il sait comment il agit et il sait que s'il ne lui répond pas, c'est parce qu'il est bien trop énervé. à cause de lui. parce que depuis qu'ils ont couché ensemble, azraël a pris peur. azraël regrette, un peu, juste un peu. il essaye, plutôt, de se persuader qu'il regrette parce que s'il avoue le contraire, ça va foirer encore plus les choses. l'truc, c'est qu'à attendre, il s'est mis à boire. stella est pas là, ce soir, c'est elle qui découche. ce soir, il se retrouve tout seul et c'est peut-être pas une bonne chose. parce qu'en plus de trop boire, il s'est mis à envoyer des messages à tom, et il aurait jamais dû. le truc, c'est que tout se dégrade, et qu'il sait pas trop comment faire, comment réagir. il est énervé, il a les nerfs qui sont sur le point d'exploser, comme si c'était pas assez suffisent. il se lève, tourne en rond, son verre de whisky à la main. il a menti à tom, il est même pas dehors avec un clochard, il s'bourre la gueule tout seul, comme un con putain. il serre son poing, l'verre qui explose dans sa main mais au fond, il y fait pas trop attention. tant pis. il doit l'voir. maintenant. alors que c'est loin d'être raisonnable, peut-être que galaad est là d'ailleurs, au fond ça lui arrangerait, il écraserait bien son poing dans la gueule pour pouvoir se défouler tellement il a la rage. il titube, hélios habite pas loin alors il part. sans son portefeuille. sans ses clefs. sans s'rendre compte qu'au final, il est enfermé dehors comme un abruti. mais il est bien trop saoul pour s'en rendre compte. puis de toute manière, il est déjà dehors, en train d'marcher jusqu'à chez hélios. il est tard, voir tôt, ça dépend de comment on voit les choses. il s'en branle. il pue l'alcool, on dirait une épave bordel. il sait pas trop comment il a réussi à monter les escaliers qui mènent jusqu'à l'appartement d'hélios, n'y même comment il a réussi à y arriver tout court, d'ailleurs. il tape, comme un con, il sonne aussi, puis merde, il entre par la suite. il a les yeux rouges, il a encore envie d'chialer et ça en devient complètement lassant. il le cherche des yeux, il est pas là, pas dans les pièces principales. alors tant pis, il entre dans la chambre, alors qu'hélios est levé. peut-être par ta faute, t'en sais rien, tu veux pas savoir. tu t'diriges vers lui. « tout ça c'est d'ta faute putain ! » il s'met à le pousser, à plusieurs reprises. au fond, il sait pas trop c'qu'il fait. il le pousse, il cherche à l'éloigner, mais la seule chose qu'il veut, c'est lui. il veut qu'il le prenne dans les bras, qu'il le rassure, qu'il lui dise que tout va s'arranger. mais pas dans l'état où il s'trouve, l'pauvre azraël. c'est une loque, pire qu'ça même. parce qu'au fond, le plus difficile, c'est même pas le fait qu'il lui en veuille, qu'il assume pas trop c'qu'il s'est passé. le pire, et peut-être que c'est grâce à l'alcool tout ça, c'est qu'il se rend compte qu'il a aimé. peut-être un peu trop, d'ailleurs.

nightgaunt

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t'es fatigué putain. fatigué de cette vie qui devient de plus en plus usante. t'es passé du rêve aux cauchemars en quelques secondes seulement, quelques instants, tout a disparu. le ciel bleu a laissé placer aux nuages gris et menaçants. les rires ont laissé places aux larmes, les sourires aux cris. et tu n'y arrives plus. à faire comme si tout allait bien. tu n'arrives plus à surmonter tout ça. parce que t'es le seul à te battre et que galaad en a rien à foutre de vous, de ces six ans de relations. parfois t'en viens même à te demander s'il t'aimait vraiment et puis t'as ces douloureux souvenirs qui remontent à la surface. toutes vos promesses d'adolescent murmurées dans le noir, toutes ces moments qui semblaient beaux, tellement beaux. et qui l'étaient. mais plus rien n'est beau aujourd'hui. plus rien. t'as dormi toute la journée. enfin, dormis ... t'as dessoûlé une bonne partie de la matinée et de l'après-midi. t'as laissé gal partir une nouvelle fois. t'as même pas essayé de le retenir. merde, tu commences à abandonner toi aussi. tu sais pas quelle heure il est. il fait nuit, t'as pas bougé d'la journée, t'avais pas envie, merde. pourquoi est-ce que tu devrais te forcer ? tu soupires doucement, somnolant à moitié, ton portable déchargé tombé sur le sol il y a quelques heures maintenant. tu relèves la tête, t'es pas certain de ce que t'entends. du bruit, ouai, mais ou ça du bruit. t'en sais rien. tu te redresses un peu maladroitement, et au fond t'es même pas surpris de voir azraël débarquer. pourquoi t'es pas surpris ? merde, tu l'connais par cœur ce gars. tout ça c'est d'ta faute putain ! tu fronces les sourcils, tu interceptes un de ses bras par réflexes - honnêtement, tu te pensais pas capable d'avoir encore un reflexe comme celui-là - et t'as pas le temps d'analyser la situation que tu repousses le brun loin. putain t'as bu ?! constatation ridicule. encore plus dans ta bouche. [i]faites c'que j'dis pas c'que je fais.[/color] tu te pinces les lèvres, essayes de distinguer quelque chose dans la pénombre. ton regard est happé par l'état de ton meilleur pote. enfin, tu sais pas s'il te considère toujours comme ça ou pas. mais toi, ouai. il le sera toujours, putain. c'est quoi ton problème, merde ? t'es las. las de son comportement. tu glisses tes doigts sur ton visage, pourquoi est ce qu'il doit toujours se prendre la tête azraël ?

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hélios ✧ azraël

il est en train d'exploser, azra. il est en train de casser tout ce qu'il touche sur son passage. son amitié avec hélios est en train de partir en fumée par sa faute. parce qu'il est trop con, parce qu'il devrait tourner la page, ne pas focaliser sur une simple coucherie. mais faut croire que même ça, c'est trop difficile pour lui. il fait une fixette sur quelque chose de complètement puéril, il est complètement ridicule, et le fait d'avoir bu n'aide pas les choses. azraël recule de quelques pas, parce qu'hélios vient de le pousser et qu'il n'a plus vraiment ses réflexes. il est complètement con, y'a pas grand chose qui peut vraiment le décrire. « nooon, j'ai pas bu. » sa voix part en couille, il est simplement totalement impuissant. son dos s'est collé contre le mur de sa chambre, ses jambes qui tremblent, il s'oblige à s'asseoir sur le sol. sa tête tambourine, ses mains froides qui se posent sur son front, il essaye d'apaiser les maux. ouais, c'quoi son putain de problème ? l'truc, c'est qu'azra en a tellement que, peut-être, il essaye de mettre la faute sur les autres. parce que c'est plus simple, parce qu'il se reproche moins de choses. la vérité, c'est que tous ses problèmes, c'est pas à cause des autres, mais à cause de lui. il regarde le lit, il se souvient de tout, ça lui bouffe l'esprit et il lâche un gémissement craintif. il n'ose plus relever le regard, il n'ose plus non plus essayer de parler. il est complètement ridicule, bordel. « j'sais pas... » il parle doucement, il ne lève plus la voix. la vérité, c'est qu'avec tout c'qu'il s'est passé, azraël est en train de subir la mauvaise sensation de la solitude. mais il est en train de repousser tout le monde, il est en train de s'enfoncer tout seul dans cette solitude. tout ça, tout c'qu'il passe, il réalise qu'il est en train de tout perdre comme un con. sauf qu'au lieu d'agir d'une bonne façon, il préfère jouer au plus con. « vas-y héli, j'suis triste. » il tend ses bras. « viens, viens m'baiser comme une merde. » vulgaire pute, qu'il est. parce qu'il est plus à ça prêt.

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encore un truc qui part en vrille, encore quelques choses qui se détruit peu à peu, comme si toute ta vie n'était réduite qu'à ça. tout briser après des années ou tout allait bien. tu glisses tes doigts sur ton visage, observant azraël, qui se trouve dans un état de merde. nooon, j'ai pas bu. tu arques un sourcil, soupirant longuement, glissant tes doigts dans tes cheveux, massant un peu tes tempes. tu sens l'mal de crâne monter lentement et c'est pas bon signe. pas bon du tout. tu te pinces les lèvres. merde, pourquoi il fait ça, pourquoi lui, il fout tout en l'air aussi ?! pourquoi est ce que ça peut pas être simple pour une fois ? j'sais pas... tu secoues la tête, tes bras ballant le long de ton corps, ton regard fixé sur le brun, assit par terre, misérablement. tu fermes les yeux quelques secondes, essayant de réfléchir correctement. toi t'essayes de trouver des solutions, avec tout le monde. t'essayes, mais t'y arrives plus. vas-y héli, j'suis triste. viens, viens m'baiser comme une merde. tu fronces les sourcils, ton sang ne fait qu'un tour. ça va pas bien dans ta tête ? putain, t'as bu quoi encore ? tu lâches, énervé. parce que tu l'es vraiment. c'est quoi ton putain de problème az' ?! merde, jamais je t'ai considéré comme ça. ouai, p'être qu'on aurait pas du coucher ensemble. mais p'être que j'étais triste aussi, p'être que j'étais juste fatigué de cette situation, que j'avais besoin qu'on me prête un peu d'attention. et toi aussi t'en avais besoin. tu soupires longuement. mais jamais il ne s'agissait simplement de baise. tu m'as demandé d't'aimer le temps d'une nuit. c'est ce que j'ai fais. rien d'plus. tu t'assois sur le bord du lit, las, fatigué. et un peu paumé aussi.

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hélios ✧ azraël

il a l'air complètement con, le pauvre azraël. il est en train de tout détruire. sa relation avec stella, sa relation avec son meilleur ami. ouais, il nique tout. la vérité, c'est qu'il est juste un peu paumé, qu'il ne sait plus comment agir, que ses sentiments sont en train de partir en couilles... et que maintenant, il en vient à l'alcool. il travaille demain, il doit commencer tôt, mais forcément qu'il ne va pas être apte à reprendre. forcément qu'il est, simplement, en train de sombrer dans un profond trou sans être capable de se rattraper pour éviter de s'écraser le béton. alors ouais az, c'est quoi, ton putain de problème ? forcément qu'il se pose la question, forcément qu'il essaye d'avoir la réponse. mais faut croire que depuis qu'il a ses problèmes avec stella, il y a tout qui part en couille. et faut croire que, comme un con, il est en train de perdre littéralement pied. il s'assoit sur le lit, alors qu'azraël est sur le sol, comme un con. il a la tête qui tourne, il ne se sent pas bien bordel. il a mal au bide, il a l'impression que tout va exploser, et par dessus tout, il n'ose plus relever le regard, il n'ose plus le regard, il n'ose plus rien du tout bordel. il ne sait pas comment faire pour rattraper les morceaux. il lâche un soupir, ses mains tiennent son front, son corps tremble alors qu'il a le hoquet. « pourquoi c'est si compliqué... » il parle difficilement, parce qu'à la seconde qui suit, il vide son estomac sur le sol sans réussir à se retenir. pathétique, azraël.

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tout se complique toujours. rien ne reste simple bien longtemps. tu le comprends tellement facilement, maintenant. que la vie c'est compliquée, trop compliquée. et tu comprends tous ceux qui veulent juste fermer les yeux et plus jamais les rouvrir. tu les comprends si fort. tu fermes les yeux un instant, mais toi, tu les rouvres, tu soupires, tu sais plus quoi faire, plus quoi dire, pour que tout ça redeviennent comme avant. tu veux pas perdre azraël. pas lui. tu veux pas le perdre, putain. t'as envie de perdre personne toi. et tu te retrouves tout seul. pourquoi c'est si compliqué... tu hausses les épaules, fronce les sourcils, t'as pas le temps de te lever et de prévoir le truc qu'azra est en train d'vomir. manquait plus que ça. tu pousses un profond soupir. t'es chiant, merde. tu marmonnes. quoi ? il aurait pu l'dire qu'il avait mal au bide, que t'ailles au moins chercher une bassine. tu grimaces un peu et récupères du papier à la cuisine. avec un verre d'eau et une bassine vide. tu tends le tout à ton meilleur pote. enfin, tu sais plus trop si vous l'êtes vraiment. répare tes conneries, j'suis pas ta daronne non plus. tu fronces les sourcils. au moins il dessoulera plus vite. mais, putain, le parquet, merde. il fait un peu chier au fond. c'est pas sur les draps ... c'est déjà ça. tu secoues la tête. qu'est ce que tu fous ici en faite ? tu soupires longuement, il est complètement torché et t'es même pas certain qu'il se souvienne de pourquoi il est la si tu l'fais dormir sur ton canapé.

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hélios ✧ azraël

okay, alors, tout part vraiment en vrille. parce qu'au moment où il vide son estomac, il contrôle plus rien. il a l'impression que son corps le lâche. il a l'impression d'être complètement vide. et au fond, c'est ce qu'il est, azraël. il n'a plus le contrôle de sa vie depuis une éternité. parce qu'il croyait être heureux, parce qu'il croyait qu'ils allaient être capable de se relever quand leur enfant est mort, mais azraël se rend compte qu'il ne contrôle plus rien depuis une éternité. et au fond, c'est sûrement pour ça qu'il a mal, de cette coucherie. c'est sûrement pour ça qu'il a autant de mal à l'accepter. parce qu'à ce moment là, il avait l'impression de contrôler sa vie, il avait l'impression qu'il était écouté, qu'il était aimé, que ces sentiments avaient une véritable définition. et il s'est simplement rendu compte que ce n'était pas normal, qu'il n'était pas censé ressentir tout ça à travers hélios. normalement, c'est stella qui doit lui apporter tout ça. l'truc, c'est qu'en plus de ça, le fait que ça aille tellement mal avec elle fait qu'azra se permet de penser à quelqu'un d'autre, et que ça aussi, c'est terriblement mal.

tout se mélange.
tout.
et il explose.

parce qu'héli, il se ramène avec une bassine. parce que qu'il pue le vomi, parce qu'il fait tellement de la peine, parce que même son meilleur pote ne le supporte plus. alors ouais. araël explose, littéralement. il n'a même pas essayé de retenir les sanglots parce qu'ils sont venus sans le prévenir. alors qu'azra, il pleure jamais. il arrive toujours à garder une certaine fierté, à faire attention, à ne pas craquer, quoi qu'il arrive. sauf qu'il en peut plus, qu'il se noie, et qu'il n'arrive plus à respirer. « j'suis désolé héli. » il prononce, difficilement, entre deux sanglots. parce qu'après, il sait plus trop c'qu'il se passe tellement il a mal. mal au coeur. mal au bide. mal partout.

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t'es paumé, perdu dans c'monde, t'as l'impression de plus avoir ta place, de gêner plus qu'autre chose. c'est triste. c'est comme ça. faut pas chercher plus loin, ton esprit s'perds un peu plus dans la tristesse qui t'habites. et voir ton meilleur dans cet état, ça t'aides pas franchement. il s'est mit minable azarël. t'as envie d'savoir pourquoi, mais tu penses le savoir déjà, au fond. ouai, tu sais bien pourquoi. pourtant ,c'était qu'une putain de nuit merde, vous vous êtes pas non plus mariés en secrets. tu retiens ton soupir et l'observes, alors qu'il est un peu paumé, en train d'chialer. et ça t'fais un peu plus mal. tu te baisses jusqu'à être à sa hauteur, tu nettoies rapidement ses conneries. j'suis désolé héli. tu fermes les yeux un temps. c'est pas grave. tu murmures doucement. tu passes ta main sur son épaule avant de glisser un bras sous le sien. aller debout. une douche te fera du bien. tu souffles en l'incitant à se lever, te dirigeant doucement vers la salle de bain. t'hésites. à l'déshabiller. à le doucher. mais dans son état, tu ne sais pas comment il va réagir. tu sais même pas s'il est en état de pas s'casser la gueule sur le carrelage mouillé. tu retiens un soupir et secoues la tête. tu t'en sors seul ? tu demandes finalement. j'vais te filer des fringues pour dormir. tu ajoutes en te retournant vers la chambre, fouillant ton placard pour rapport des vêtements à az. et t'hésites à l'laisser seul. tu sais pas si c'est une bonne idée. qu'il soit seul avec ses pensées.

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hélios ✧ azraël

azra s'excuse, mais pas parce qu'il vient de vomir. c'est loin d'être sa priorité, de s'excuser parce que son corps est en train de rejeter l'alcool qu'il a bu. ça fait deux fois qu'il se met dans un état comme ça, et faut vraiment qu'il arrête ces conneries. non, azraël se rend compte ; sûrement à cause de l'alcool, que son comportement est simplement une grosse blague. il se met trop de barrière, et malheureusement son inconscience a rejeté son meilleur ami. parce qu'hélios a raison, ce qu'ils ont fait... ce n'est pas que de sa faute, azraël lui a demandé de l'aimer, et il a su le faire. hélios qui lui souffle de se lever, alors azra s'accroche à lui, s'accroche à hélios, il veut pas aller prendre cette douche, il veut juste rester contre lui ; retrouver son meilleur ami. il s'retrouve dans la salle de bains, il s'retrouve seul sans trop comprendre, il a la sensation d'avoir froid, et quand hélios revient, azraël éclate encore un peu plus. ses jambes tremblent, sont faibles. « non hélios, j'suis désolé. » il se répète, il a besoin qu'il comprenne. « j'ai b'soin de mon meilleur ami, j'suis désolé. » parce que le plus con, dans l'histoire, c'est azraël. il brise tout, ruine tout, il en vient même à briser son amitié alors que bordel, il connait hélios depuis tellement longtemps et maintenant... maintenant, azraël ruine ça. « j'sais pas pourquoi j'agis comme ça, mais j'veux pas te perdre... » parce qu'il perd déjà stella, mais hélios, c'est loin d'être envisageable. c'est son âme soeur, un lien fraternel bien trop puissant, il peut pas le perdre, pas lui putain.

nightgaunt

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azraël ça a toujours été un soutient sans faille. t'as toujours eu besoin de lui, d'une certaine manière. un frère que tu n'as jamais eu, un confident, ton meilleur ami. amant il y a quelque temps. quelque chose s'est brisé. détruit à jamais. enfin, tu ne l'espères pas vraiment. t'as envie d'retrouver le azraël que tu connais, même si c'est compliqué dans sa vie sentimentale, même si c'est compliqué pour toi. tu veux juste retrouver votre complicité. alors, malgré tout c'qu'il se passe. tu l'aides. encore. tu l'aides à marcher et le laisses quelques secondes dans la salle de ban pour récupérer des fringues à toi. ça devrait lui aller, après tout. tu fronces un peu les sourcils en le voyant encore plus démuni qu'il y a quelques secondes. non hélios, j'suis désolé. j'ai b'soin de mon meilleur ami, j'suis désolé. je sais. tu réponds simplement. t'es fatigué. t'as quasiment pas dormi ces derniers temps, t'as pas envie de te lancer dans un débat existentiel, tu veux juste savoir qu'il va bien et qu'il dort lui aussi. j'sais pas pourquoi j'agis comme ça, mais j'veux pas te perdre... tu t'approches d'azraël après avoir posé les fringues dans un coin de la pièce. j'suis la az'. t'as beau être con et borné. j'suis la. tu l'sais très bien. tu souffles simplement en l'observant, le regard fatigué. aller. tu t'sentiras mieux après une douche. tu lui souffles. parce qu'il est dans un mauvais état, ton meilleur pote. j't'ai posé des fringues. tu souffles en tournant un peu la tête. tu reposes ensuite ton regard sur le brun. ça va aller ? tu demandes en penchant un peu la tête sur le côté, réellement inquiet pour lui. t'as pas envie d'le laisser seul, mais, honnêtement, tu t'vois mal le doucher. faut pas exagérer non plus. surtout après ce qu'il c'est passé l'autre nuit. tu vois pas pourquoi ça le tourmente autant, le fait que vous ayez couchés ensembles. tu retiens un petit soupir et attends un signe de sa part. être sûr que tout va bien, avant de t'éclipser.

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hélios ✧ azraël

c'est trop compliqué, ce blocage qui ne sert strictement à rien, qui est en train de bouffer azra et qu'il ne sait absolument pas comment se sortir de cette affreuse spirale. s'il se retrouve ici, chez héli, c'est pas à cause de l'alcool. c'est sa conscience qui lui hurle de ramasser les morceaux. azra se rend compte que dans tout ça, hélios a essayé de ramasser les morceaux à plusieurs reprises depuis leur coucherie, maintenant c'est à lui d'essayer de gérer les choses. alors sans trop ouvrir la bouche, il hoche la tête, pour le remercier, pour lui montrer que oui, ça va aller, et qu'il peut gérer les choses tout seul, comme un grand. alors quand il se retrouve tout seul, il se déshabille, plongeant sous la douche et en remerciant la terre d'être un minimum bourré pour ne pas avoir à trop réfléchir. il sait pas trop combien de temps il passe sous l'eau mais quand il arrive à avoir un minimum les idées clairs, il éteint l'eau et s'empresse de se sécher. les fringues de hélios sont toujours là, ils n'ont pas bougé. alors azraël s'habit, comme un automatisme avant de retourner dans la chambre, avant de retrouver hélios face à lui. « merci pour les fringues. » comme si c'était la meilleure chose qu'il peut arriver. azraël s'assoit sur le lit, regardant son meilleur pote, se demandant comment faire pour vraiment rattraper les choses et pour pouvoir passer à autre chose. « j'sais pas trop comment m'exprimer, parce que c'est complètement le bordel dans ma tête à cause de l'alcool là mais... » il va partir loin, il le sait, mais peut-être qu'hélios va comprendre ce qu'il veut dire et ils vont peut-être pouvoir passer à autre chose. « nous, c'est comme... des sapins de noël. j'veux dire, tu vois, un sapin a besoin de boules, un sapin à besoin de guirlande, puis par dessus tout, un sapin a besoin de son étoile tout en haut pour être en parfaite équilibre. toi, t'es mon étoile, ma guirlande, et mes boules et moi j'suis le sapin, sans toi, j'ai plus d'équilibre. » okay, il se sent complètement con, on va pas s'mentir. « c'que je veux dire, avec cette histoire de sapin de merde, c'est que j'ai paniqué, j'avais l'impression que... j'sais pas trop au fond, mais j'suis désolé de t'avoir rejeter et j'veux retrouver mon meilleur ami. »

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t'es un peu paumé en ce moment. énormément même. parce qu'avec galaad ça va pas du tout et qu'avec azraël ça part aussi en couilles. et que les deux sont trop con et trop bornés. tu retiens un soupir et t'allonges sur ton lit en écoutant l'eau de la douche couler. p'être qu'azra est un peu moins borné que ton ex. tant mieux, t'as besoin de lui aussi, dans ta vie. t'en as terriblement besoin. merci pour les fringues. tu te redresses en entendant la voix du brun. tu hausses vaguement les épaules. j'sais pas trop comment m'exprimer, parce que c'est complètement le bordel dans ma tête à cause de l'alcool là mais... t'es pas obligé de faire ça maintenant. tu souffles. t'as peur de ce que ça peut rendre, azraël bourré qui tente de s'expliquer clairement. tu te mords l'intérieur de la joue en l'écoutant, secouant un peu la tête, un sourire sincère sur les lèvres. nous, c'est comme... des sapins de noël. j'veux dire, tu vois, un sapin a besoin de boules, un sapin à besoin de guirlande, puis par dessus tout, un sapin a besoin de son étoile tout en haut pour être en parfaite équilibre. toi, t'es mon étoile, ma guirlande, et mes boules et moi j'suis le sapin, sans toi, j'ai plus d'équilibre. c'que je veux dire, avec cette histoire de sapin de merde, c'est que j'ai paniqué, j'avais l'impression que... j'sais pas trop au fond, mais j'suis désolé de t'avoir rejeter et j'veux retrouver mon meilleur ami. tu relèves la tête vers ton meilleur pote. ok le délire avec ton sapin. tu te pinces les lèvres. t'es encore bourré gars. et t'comparer à un sapin sans boules, t'avais jamais fais encore. faut que je la note. tu arques un sourcil, posant un regard amusé sur azraël. puis genre, c'est même pas encore noël et tu causes déjà de sapin. on en fera un ensemble cette année s'tu veux. tu ajoutes en te relevant, faisant face au brun. moi, j'ai toujours été la azra, sapin ou pas sapin. tu souffles. t'as besoin de dormir. t'es complètement mort. tu penches un peu la tête sur le côté. dors ici. j'vais me mettre sur le canapé. tu lâches finalement. tant pis pour ton dos. mais toi, au moins, tu ne te réveilleras pas avec un mal de crâne à donner envie de se taper la tête contre un mur.

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hélios ✧ azraël

Voir le sourire d'Hélios, ça lui réveille beaucoup de choses. Forcément que ça lui provoque beaucoup de bien, il en a besoin. Ils se disputent que très rarement, Azraël est incapable de remonter à leur dernière altercation, il n'en a pas envie de toute manière mais il est certain que celle-là va être difficile à oublier, voir impossible. Ils vont devoir simplement apprendre à vivre avec, réussir à tourner la page et un jour, ils risquent d'en rigoler. « Pour information, noël c'est bientôt d'accord ? Tu devrais même m'acheter un calendrier de l'avent pour que je m'y prépare sérieusement. » Un sourire se dessine sur ses lèvres, il fixe son meilleur ami avec un poids en moins sur les épaules et cette sensation d'être plus léger lui fait un bien fou. « Reste avec moi, Héli. » Il attrape sa main, le suppliant du regard. « J'vais pas criser demain quand je me réveillerais dans les bras de mon meilleur ami. On a trop été séparer, j'veux plus foutre des distances là où il n'y en a pas. » Il s'allonge sur le matelas, forçant Hélios à faire la même chose que lui, pour être certain qu'il ne s'échappe pas. « T'es mon âme soeur fraternel, c'est tout. »

nightgaunt

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azraël c'est un peu comme un frère. c'est tout à le fois, c'est ton meilleur pote et ton confident. tu sais même plus depuis combien de temps est-ce que vous vous connaissez et au fond, tu t'en fiches bien. pour information, noël c'est bientôt d'accord ? tu devrais même m'acheter un calendrier de l'avent pour que je m'y prépare sérieusement. tu pouffes de rire en secouant la tête. si t'es sage t'en auras un. tu souffles finalement, capitulant à son caprice. t'as jamais pu rien lui refuser à azraël, de toute manière. tu termines par lui dire de dormir, lui laissant ton lit pour l'occasion, t’apprêtant à rejoindre le salon. reste avec moi, héli. sa main attrape la tienne et tu te mords l'intérieur de la joue. j'vais pas criser demain quand je me réveillerais dans les bras de mon meilleur ami. On a trop été séparer, j'veux plus foutre des distances là où il n'y en a pas. tu hoches la tête et t'allonges à ton tour sur le lit, face au brun. t'es mon âme sœur fraternel, c'est tout. tu te mords l'intérieur de la joue. ouai. tu murmures. dors maintenant, t'en as besoin. tu souffles en l'attirant contre toi et en fermant les yeux, ne tardant pas à t'endormir.

FIN.

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