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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mars 2024
11° - 22 ° // du soleil est à prévoir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


le jardin d'eden est un café/pâtisserie qui commence à se faire un nom à island bay.
si vous voulez rejoindre l'équipe, les portes vous sont grandes ouvertes !

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 discuter n'a jamais fait de mal (mikeal)

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Riley Carvalho
Riley Carvalho
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discuter n'a jamais fait de mal (mikeal) Si1N6
○ âge : vingt-sept ans, depuis le dix-sept juin dernier.
○ statut : célibataire. aux sentiments un peu tiraillés suite au départ de celle qu'elle commençait à considérer comme sa petite-amie.
○ métier : guide-conférencière au musée d'island bay et aussi à celui de wellington, parfois.
○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.

○ posts : 4697
○ points : 450
○ pseudo : nsn.
○ avatar : alba baptista.
○ DC : andrea, celeste, charli, elliott, romi.
○ crédits : harley.
○ inscrit le : 23/06/2016
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MessageSujet: discuter n'a jamais fait de mal (mikeal) (#)   discuter n'a jamais fait de mal (mikeal) EmptyVen 29 Sep - 22:03


≈ ≈ ≈
{discuter n'a jamais fait de mal.}
crédit/ tumblrmikeal.

Depuis quelques temps, ma vie tourne légèrement en rond. Depuis mon retour de Seattle pour être bien précise. Je me lève le matin, je vais au centre médical pour travailler, puis je rentre et je retrouve mes grands-parents. Je rêve de pouvoir retrouver quelqu’un d’autre en rentrant, mais pour le moment, il n’y a personne d’autre qu’eux. Après m’être faite larguée par Azel, j’ai récupérer mes affaires chez elle et je suis directement venue ici. N’ayant plus mon appartement, je n’avais nulle part d’autre où aller. Enfin presque. Il aurait pu y avoir mes parents, mais par fierté, j’ai préféré venir ici et partager mon quotidien avec des personnes en qui j’ai entièrement confiance. Malgré le fait que j’ai appris mon adoption à cause de l’une de leurs discussions, je n’ai jamais été contre eux. Ils ne voulaient pas mal faire, ils ne faisaient que subir le mensonge de mes parents et cela a fini par trop leur peser. Néanmoins, je sais bien que leur gentillesse ne sera pas éternelle. Je vais devoir trouver autre part où aller, l’argent de mes premiers salaires que j’ai pu mettre de côté va m’aider pour cela. D’ailleurs, je commence déjà à regarder quelques annonces. Mais je ne m’emballe pas pour le moment, je cherche la perle rare, ce qui pourra me plaire, sans me ruiner par la même occasion. Ce ne sera pas le cas ce soir : la journée a été éprouvante et je suis de corvée de course, alors je pense qu’une fois ma journée terminée, je ne penserais qu’à une chose : me coucher. Mais mes plans sont bouleversés lorsque j’aperçois une silhouette devant la maison. Il ne s’agit pas de ma grand-mère ou de mon grand-père qui rentreraient d’une balade. Non, la personne est plus jeune. Il me faut encore quelques mètres pour comprendre de qui il s’agit. « Papa ? » Il se retourne et il n’y a désormais plus aucun doute. Je suis surprise de le voir ici. Pourquoi ? Parce que notre discussion remonte à plusieurs jours maintenant, plusieurs semaines même, lorsque je lui ai parlé de ma rupture avec Azel. « Qu’est-ce que tu fais ici ? » Je suis plutôt froide, je ne m’en cache pas. Il n’a rien à faire ici, je n’ai pas envie de le voir et encore moins de lui parler. Je ne suis pas d’humeur à ce qu’on me fasse la morale. Inutile pour lui de me dire que sortir avec la blonde était une grossière erreur, que je peux maintenant reprendre le cours de ma vie. Je n’en ai pas la moindre envie et j’espère vraiment qu’il ne va pas oser prononcer ces mots. « Côme n’est pas là. Ils le gardaient hier. Il faut revoir la discussion dans votre couple, avec maman. » Je ne pense aucunement qu’il vient ici pour me voir. Depuis qu’il sait pour Azel et moi, depuis Noël dernier, c’est tendu entre nous. Ça l’était bien avant, c’est certain et c’est peut-être pour cette raison que je ne remarque pas les possibles efforts qu’il fait pour me récupérer. Il m’a menti pendant dix-neuf ans, alors maintenant, je ne vois que la partie sombre de ses actions. Notamment son peu de contact lors de mon coming-out.

_________________
    girls

    bury underneath your feet the remains of what's been left behind --


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MessageSujet: Re: discuter n'a jamais fait de mal (mikeal) (#)   discuter n'a jamais fait de mal (mikeal) EmptyLun 9 Oct - 22:09

❝ Discuter n'a jamais fait de mal... ❞
Reagan & Mikeal
Poussant la porte de mon duplex, je restais un moment debout là, regard circulaire sur ce lieu avec lequel je devrais me familiariser... La dernière dispute avec amanda avait été la pire de toutes! Les choses que nous nous étions dites, la violence de nos propos, de nos gestes, le dégout dans nos yeux et cet aveu sur sa relation extra conjugale, sur cet homme qui selon ses dires la faisait se sentir femme et vivante... Vivante... Ce mot avait été pour moi plus douloureux, car il sous entendait qu'auprès de moi elle se sentait morte, inexistante, en sommes que je la rendais malheureuse... Rapidement, il avait été clair pour nous deux que nous ne pouvions plus jouer la mascarade du couple amoureux ou trop pris professionnellement parlant pour s'octroyer des moments à deux. C'est donc d'un commun accord que je lui laissais la maison et me pris un duplex sur Est Bay, n'informant pas les enfants pour le moment nous décidâmes que je viendrais chercher mes affaires durant les heures d'école de côme, et que s'il me fallait du temps pour me faire à cette nouvelle situation, j'inventerai un déplacement à l'étranger pour justifier mon absence auprès de mon fils. Un mensonge de plus ne pouvait pas faire plus de mal. DRINNNNNG.... "Allo? (voix féminine) Maman? Comment le sais tu? (voix) je.... ça va... C'est juste que... " Éclatant en sanglot, je fus consolé par la seule femme capable en cet instant d'étancher ma peine...

Les heures avaient défilé sans que je ne m'en rende compte. Déjà nous étions presque en fin d'après midi et je n'avais toujours pas fini de déballer mes cartons. A vrai dire, j'en avais encore pour une bonne semaine au rythme ou j'allais! "Allez mike, encore un et on arrête!" M'encourageant, j'ouvrais à l'aide de mon cutteur une nouvelle boite pour tomber sur des cassettes vhs de famille. Déglutissant difficilement sentant une énorme boule se former dans ma gorge, j’ôtais le tout de la boite, le magnétoscope se trouvant en dessous de la pile. Refaisant les gestes d'y a trente ans, je branchais le tout et verre de cognac en main je m'assis sur mon nouveau canapé télécommande en main... "PAPAAAAAA NONNNNN (image) Attends, je mets les lunettes de tonton!" Un sourire amer se dessina sur mes lèvres alors que je revoyais reagan enfant... Comme elle avait grandi, changé, muri également. Elle n'était plus cette petite fille amoureuse de son père, et passablement proche de sa mère. A présent elle était farouchement indépendante, quitte à en faire un peu trop.... "(image) Je t'aimerai toujours papa!" Les larmes coulaient à mesure que les images et souvenirs défilaient... Comment,  à quel moment la fissure s'était faite et tel un impact de pare-brise, s'était agrandit à l'insu de tous jusqu'à tout faire imploser. N'était ce pas mon rôle de veiller à cela? Et ou étais je? Que faisais je pour ne pas avoir su préserver l'unité de ma famille!! La rage au ventre, je fis pause sur cette magnifique bouille de 12 ans qui me regardait de sa petite mine  (image). Reagan... Je voulais tant me rapprocher d'elle, revenir à cette période de nos vies ou nous étions essentiels l'un à l'autre, ou nous étions bien plus qu'un père et sa fille... Ou nous étions un, forts et indivisibles! Poussant un profond soupire de tristesse, je me levais attrapais mes clé de voiture et quittait cet appartement que je trouvais d'un coup froid et sombre...

"(roulant) Mikeal Wiess! (voix d'homme) Amanda ne m'a rien dit, je pensais qu'elle était chez des amis... (voix d'homme) Bien sur, si vous le permettez je... (voix d'homme) Je passerai ce soir alors... Merci..." Prenant la sortie sur ma gauche, je changeais mes plans pour me diriger vers North Bay, direction la maison de mes beaux parents. Même si je m'étais toujours bien entendu avec eux, il y avait toujours eu une certaine distance entre la mère d'Amanda et moi. Dans un premier temps, j'avais mis cela sur le compte de la méfiance légitime d'une mère envers son beau fils; mais cela n'avait pas changé avec le temps. J'en étais venu à la conclusion qu'Amanda lui avait fait part de cette fameuse nuit ou j'avais débarqué dans sa chambre universitaire... Enfin bref! Si ma belle et mère et moi étions polie l'un envers l'autre, j'avais développé une très bonne relation avec mon beau père, et je le remerciais de prendre soin de reagan, malgré le fait que le mal était en quelque sorte venu d'eux...

Une heure plus tard...

Assis devant le perron de mes beaux parents, j'attendais l'arrivé de reagan comme me l'avait conseillé mon beau père. J'avais déjà fait les cent pas, réfléchi à ce que je pourrais bien lui dire, à la manière de l'aborder; mais rien ne paraissait optimal! Depuis qu'elle avait quitté la maison, nous nous étions vu une fois lorsque je m'étais rendu à son appartement, et avions communiqué de temps en temps par sms. Si ma visite impromptue s'était avérée semi fructueuse et avait laissé entrevoir une amélioration dans notre relation; la suite des évènements s'était avérée décevante... Reagan avait déménagé chez azel, et finalement elles avaient rompu ce qui avait conduit ma fille à déménager visiblement chez ses grands parents. J'avais eu un court échange sms avec elle au sujet de sa rupture, mais rien de transcendant, rien de constructif. Aussi j'espérais que cette fois ci, nous pourrions parler librement, sans non dits, sans interruption, sans rancœurs... « Papa ? » Surpris et surtout pas encore près à la confrontation, je me retournais pour découvrir ma beauté... Si il y avait bien une chose qui était véridique sur la paternité, c'était bien l'amour inconditionnel qu'un père ressentait pour sa fille! « Qu’est-ce que tu fais ici ? » Le ton froid de regan tua dans l’œuf tous mes espoirs d'une discussion calme et productive... "Je suis venu pour..." Me coupant la parole, visiblement prête à me faire la guerre... « Côme n’est pas là. Ils le gardaient hier. Il faut revoir la discussion dans votre couple, avec maman. » Croisant les bras, je plantais mon regard dans celui de ma tete blonde, celui ci se faisant de prime abord dur, avant qu'il ne s'adoucisse et que dans un élan, je ne la prenne dans mes bras la serrant avec tout l'amour qu'il m'était possible d'exprimer en cet instant... "(Posant mes lèvres sur son front) Je suis venu te voir reagan... (la serrant un peu plus) Je suis venu voir ma fille..." M'écartant légèrement, sourire tendre en coin de lèvre, regard amoureux, j'écartais légèrement mes bras de mon corps paumes ouvertes dans sa direction... "Je suis venu sans armes... (sourire taquin) Trop vieux pour les champs de bataille!" Soupirant, je m'approchais de nouveau posant mes mains sur ses épaules, yeux ancrés aux siens... "Je veux juste passer un moment avec toi, si tu le veux bien... (ton empreint de sincérité) Pas de cris, pas de remontrances, pas de joutes... Juste nous deux discutant, nous livrant le plus librement et sincèrement du monde... (penchant légèrement ma tete sur la droite) Est ce que ça te dit? Tu veux bien qu'on essai?..." J'espérais qu'elle me dise oui, qu'elle baisse les armes et que l'on se parle; Mais la balle était dans son champs! Après tout, j'avais en face de moi une jeune adulte, que cela me plaise ou non. 

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○ âge : vingt-sept ans, depuis le dix-sept juin dernier.
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○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.

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MessageSujet: Re: discuter n'a jamais fait de mal (mikeal) (#)   discuter n'a jamais fait de mal (mikeal) EmptyVen 3 Nov - 22:40


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Si je trouvais que ma journée était nulle, elle ne s'est pas arrangée en voyant mon père. Ce n'est pas que sa vue m'horripile, mais depuis que c'est entendu entre nous, j'appréhende chaque moment que nous pouvons partager. « Je suis venu pour... » Malheureusement pour lui, je ne lui laisse pas le temps de s'exprimer. Je préfère agir sur la défensive et prendre les devants, prétextant une excuse bidon pour sa venue ici. Sans bien sûr prendre en compte le fait qu'il puisse être ici pour moi. « Je suis venu te voir Reagan… Je suis venu voir ma fille... » Dit-il alors qu'il vient de me prendre dans ses bras et de déposer un baiser sur mon front. Je suis gênée, ça serait mentir de dire le contraire. Depuis peu, j'ai quelques soucis avec les marques d'affections soudaines comme celle-ci. « Je suis venu sans armes… Trop vieux pour les champs de bataille ! » Je sais qu'il fait des efforts pour moi, pour être gentil, car je suis bien consciente que je peux parfois lui donner envie de me donner une ou deux gifles. Il faut dire que depuis un an, j'ai parfois voulu pousser mes parents à bout. « Je veux juste passer un moment avec toi, si tu le veux bien… Pas de cris, pas de remontrances, pas de joutes... Juste nous deux discutant, nous livrant le plus librement et sincèrement du monde... » Machinalement, je secoue ma tête de gauche à droite. Je soupire légèrement alors que je glisse une main dans mes cheveux. « Est-ce que ça te dit ? Tu veux bien qu'on essaye ? ... » J'ai l'impression d'être redevenue une enfant quand je l'entends parler et cela a tendance à m'énerver un peu plus encore. Je n'ai plus cinq ans, il doit bien le savoir. Mais à vrai dire, je crois que peu importe ce qu'il aurait pu dire, je me serais sentie agressée. « Tu veux être honnête aujourd’hui ? Tu ne penses pas qu’il aurait fallu l’être durant toute mon enfance ? » J’ignore pourquoi je m’en prends ainsi à lui, surtout maintenant, mais voilà, ça sort et ça me fait du bien. Depuis des mois, il pense que je ne joue qu’à l’enfant capricieuse et pourtant, il y a bien plus que ça. Mon père a toujours été l’homme que je préférais sur Terre et ça, personne n’aurait pu le changer. Enfin c’est ce que je pensais, jusqu’à ce qu’il me mente. Il y avait pour lui, enfin pour eux si on met ma mère dans le même lot, une multitude de façon de m’annoncer qu’ils n’étaient pas mes parents biologiques, mais à la place de ça, j’ai dû l’apprendre de quelqu’un d’autre. Je ne remets pas en cause leurs rôles de parents, loin de là même. Je cherche juste à comprendre pourquoi ils ont attendu si longtemps pour que je l’apprenne, ils comptaient me mentir toute ma vie ? À ce rythme-là, j’aurais fini dans un reportage télé, avec ma ribambelle d’enfants en expliquant que si j’en étais arrivée là, c’était à cause d’un manque d’identité et qu’il me fallait être enceinte pour savoir qui j’étais. Heureusement pour nous, la vérité est tombée bien avant cela et malheureusement pour toute la famille, elle a fait quelques dégâts. Avec Côme en dommage collatéral. « Tu veux qu’on parle de quoi ? » Ma rupture avec Azel n’arrange rien, je suis plus facilement sur les nerfs depuis quelques semaines et aujourd’hui, j’appréhende qu’il vienne me parler d’elle, d’elle et du fait que sortir avec était une erreur. Inutile de me le dire, la raison que m’a donné la jeune femme pour rompre me suffit. Enfin non, mais c’est ce que j’essaye de me dire pour faire passer plus facilement la chose.
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