— loving him was red.

rebecca grice

we jumped, never asking why

les informations en vrac

(un) Jolie poupée au caractère bien trempé. Une poupée de cire bien tenace, qu’on a du mal à cerner. Elle a un joli visage Becca. Un visage d’ange, celui à qui on sourit sans même la connaître, parce qu’elle a toujours ce sourire dessiné sur ses lèvres. Elle est belle, Rebecca. Mais elle n’en a jamais joué, se trouvant de temps à autre bien trop timide, ayant le rouge aux joues bien trop rapidement. Elle a une main de fer dans un gant de velours. Aussi délicate qu’elle puisse être, il ne vaut cependant pas se la mettre à dos. (deux) Douce et unique enfant de la famille Grice. Un statut qui l’a toujours un peu dérangée. Car un grand frère, elle aurait adoré en avoir un. Elle aurait aimé, Rebecca, avoir cette personne à ses côtés depuis sa naissance, celle qui veillera à jamais sur elle. Cependant, elle a toujours pu compter sur ses parents, ayant été toujours là pour leur poupée. Encore aujourd’hui, ils sont là pour elle, et ce depuis son retour dans sa ville natale. (trois) Passionnée par la danse et la musique depuis qu’elle est gamine, Rebecca a d’ailleurs pratiqué de la danse classique, et ce, dès son plus jeune âge. Elle a également pris des cours de violon et depuis quelques mois, elle pratique le piano et apprend par elle-même. Elle passe des heures sur YouTube à chercher des tutoriels. (quatre) Elle est tombée amoureuse de lui comme on tombe endormi, d’abord doucement et puis tout d’un coup. Elle est tombée sous son charme, à cet homme bien trop parfait pour être vrai. Et ils se sont aimés, éperdument. Bec s’est vite retrouvé la bague au doigt. Elle pensait qu’elle avait trouvé le bon, celui qu’elle avait toujours cherché. Elle aurait tout donné pour lui. Mais visiblement, ce sentiment n’était pas réciproque. Car c’est dans son propre lit, enlacé à une jolie blonde qu’elle l’a retrouvé. La bague déposée sur le meuble de l’entrée, les papiers du divorce signé, Becca n’a plus jamais voulu avoir à faire à lui. (cinq) La main sur le coeur, elle préfère faire passer le bonheur des autres avant le sien. Rebecca, c’est celle qui donne une pièce à des SDF en rue, c’est celle qui fait partie des associations caritatives tout au long de l’année. (six) Elle possède un dressing immense. Plus elle achète, plus elle se demande où elle va pouvoir ranger ses nouveaux habits. Elle est dingue de chaussures à talons, de paires de lunettes et de robes. Que ce soit de grands créateurs ou pas, il n’est pas rare de la voir se balader dans des friperies pour trouver la perle rare. Elle pourrait d’ailleurs passer des heures à faire les boutiques. (sept) Gamine, on se moquait bien trop souvent d’elle. Trop grande, trop mince, les cheveux trop longs. Tout y passait. Et quand bien même elle essayait de ne pas y faire attention, de trop nombreuses fois elle s’est réfugiée dans les toilettes afin de verser quelques larmes. Mais c’est ce qui fait sa force à présent, car au lycée, Rebecca ne s’est plus jamais laissée faire. (huit) C’est une véritable compétitrice qui fera tout pour arriver à ses fins. C’est une battante, personne ne peut le nier et c’est grâce à cette force qu’elle a été l’élève la plus sérieuse de son année à l’université. (neuf) C’est une ambitieuse Rebecca, une indépendante. Une fois la majorité atteinte, la poupée s’est envolée. L’Amérique, un rêve de gamine. Harvard, un défi. Monter sa propre boîte dans la mode, une réalité. Mais à force de voler trop proche du soleil, on finit par se brûler les ailes. D’abord son mariage, ensuite sa boîte. Un rachat, un c4 sur le bureau, et tout son monde s’est écroulé. L’ambitieuse travaille maintenant comme serveuse. Mais elle ne se laisse pas abattre, car elle compte bien prendre sa revanche la Grice. (dix) Rebecca, elle possède un vieux lecteur de VHS branché à sa télévision. Adolescente, elle a fait des pieds et des mains pour ne pas que son père jette ses cassettes Disney. Elle les connaît par coeur. Sur le bout des doigts. (onze) Elle avait cet homme dans sa vie, Rebecca. Rencontré alors qu'elle n'était qu'une adolescente, qu'elle ne s'intéressait pas aux garçons. Mais il était beau, Chris. Elle n'avait jamais pu le nier. Un peu badboy, un peu mystérieux, un peu fougeux. Le type d'homme qu'on essaye d'éviter. Et elle aurait pu le faire, Rebecca. Mais Chris est devenu important pour elle. Une belle amitié s'est créée, avant que la poupée ne décide de s'envoler.

(en vrac)
Elle adore les casses tête chinois. Elle entrait souvent en compétition avec son père afin de savoir qui était le meilleur. Bien entendu, Becca gagnait haut la main. — Elle défend les droits et l’égalité des femmes, mais également tout ce qui concerne les animaux. — Elle est raide dingue des nouvelles technologies et ne jure que par Apple. Steve Jobs, c’est son dieu. — Elle a une sainte horreur du café et des boissons gazeuses - sauf le coca. Elle ne jure que par le thé, les infusions et le sirop de citron. — Bien que très gourmande, Rebecca a horreur de la nourriture asiatique, que ce soit de la nourriture chinoise, japonaise ou autre. Cependant, elle raffole des sucreries. —  Elle a déjà fumé à l’université, cependant ça l’a tout de suite dégoûtée et elle s’est promis de ne plus jamais faire ça. — Elle a une peur bleue des pigeons et des poules. — Son père avait l’habitude de l’habiller en petite fille sage avec son uniforme scolaire. Par contre, il n’a jamais été très doué pour les faire ses tresses. — En plus de l’anglais et du français, Rebecca parle l’Espagnole, le chinois et l’allemand. Elle est fan des langues étrangères. — Rebecca adore les jeux vidéo. Elle possède d’ailleurs une xBox dans son appartement. — Elle est fan des vinyles, des vieilles chansons, du cinéma d’auteur. Elle a une culture incroyable.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ alicia vikander</pris> caitlin grice

l’histoire de ma vie

— Tu peux répéter ? Mais Rebecca, elle avait parfaitement bien compris ce qu’Ansel venait de lui dire. Ce qu’il venait de lui demander. Ça avait été d’un naturel déstabilisant. Mais au fond, ça coulait de source. Il lui prit la main et la regarda de cette façon qui, malgré qu’ils soient ensemble depuis maintenant quelques années, la faisait toujours craquer. Son pousse caressa le dessus de sa main. — Tu m’as très bien compris. Il avait raison. Elle ne put s’empêcher d’afficher un léger sourire. — Et si on se fiançait ? Son regard se plongea dans celui de l’homme qui venait de lui demander de l’épouser. Elle se mordit la lèvre. Ce fut une demande sérieuse, spontanée. Comme à leur habitude, rien d’extraordinaire contrairement aux demandes que l’on peut voir sur les réseaux sociaux. Ils étaient là, assis à une table dans leur restaurant préféré. Une demande sincère. Pour une réponse sincère. — Oui. Son regard ne se détacha pas du sien. - Tu peux répéter ? Elle rigola tout en le tapant sur l’épaule. — Imbécile. Dit-elle en se penchant sur le côté de la table. Elle lâcha sa main pour la glisser le long de sa joue et c’est avec tendresse qu’elle approcha ses lèvres des siennes avec un léger sourire aux lèvres. — Oui. Ses lèvres finirent par toucher celles de l’homme qu’elle aime. Elle recula son visage et à nouveau, lui adressa un sourire sincère. Elle était heureuse. Même si une crainte grandissait en elle. Elle n’avait que vingt-quatre ans. Rebecca, elle aimait Ansen. Plus que tout au monde. Ça avait été le coup de foudre dès que son regard avait croisé le sien. Et elle sut. Elle su qu’il serait l’homme de sa vie. Cependant, à ce moment-là, au moment où elle lui a dit oui, elle ne savait pas à quoi elle allait s’attendre. Et c’est avec un doux sourire aux lèvres, du baume au coeur, qu’ils continuèrent leur soirée.

sa journée venait de se terminer. Une demi-journée de boulot, le reste de l’après-midi pour profiter. Elle ne savait pas, avant de l’être, qu’être serveuse pouvait être à ce point fatiguant. Elle compatissait, maintenant Rebecca. Elle déposa son tablier dans son vestiaire, salua les personnes encore présentes et se rua vers l’extérieur. L’air frais lui faisait un bien fou. Les rayons du soleil viennent lui réchauffer le visage. Et c’est sourire aux lèvres qu’elle se met à marcher dans les rues de Wellington. Ces rues qu’elle ne connaît que trop bien. Rien n’avait changé ici. Tout était exactement pareil. Un sourire dessiné sur ses lèvres, c’est tranquillement qu’elle marche, un smoothie fraîchement préparé à la main. Son regard se porte sur les ruelles, les magasins, les gens. Et puis son regard ne peut s’empêcher de s’attarder sur une personne. Un homme. Elle plissa légèrement les yeux. C’était lui. Elle en était certaine. La vitesse des battements de son coeur venait d’accélérer alors que, plus timidement, elle s’approchait. — Chris ? Elle se trouvait maintenant à sa hauteur. Jamais elle n’aurait pensé le revoir un jour.