Agathepower

Agatha Tremeyr

nothing else matter

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ Je suis comme la miss USA, je hais la guerre dans le monde, l'injustice, la maltraitance sur les bébés chats et je veux un monde en paix. Vous allez rire certainement, mais ça y ressemble pas mal au final. J'ai toujours été un rat de bibliothèque, j'ai une prédilection pour les romans d'espionnage, et les Jane Austen. Rat de bibliothèque et d'opéra, j'ai fait de la danse classique pendant pas mal d'années ! Mais en vérité, les gens me prenaient pour la timide coincée, alors que j'étais juste différente de leurs cases. J'aime le lever du soleil avec une bonne bière un peu tiède, j'aime la nature et faire du rafting, j'aime contempler des œuvres de Rembrandt pendant des heures en mangeant des m&m's. Je fume quand je suis triste et que je suis stressée. Je dors peu, mais j'aime mon lit beaucoup trop. Mes pieds sont glacés en hiver, j'ai un tic idiot qui consiste à m'épiler les sourcils avec les doigts... je ne sais pas chanter du tout, mais je le fais quand même. Je n'ai jamais voulu être réellement mère, et pourtant les bébés des autres me font craquer. J'ai peur des orages comme une gamine, et je suis incapable de tuer une araignée sans hurler et enfiler toutes les fringues de ma penderie... au cas où elle me sauterait dessus sans crier gare. J'aime l'odeur de l'herbe fraichement coupée, ou des feux d'herbes et feuilles mortes en Automne. Je ne pourrais pas me passer de thé à la bergamote et de chocolat au lait. Je suis une romantique bafouée, qui n'a pas eu le temps de voir l'amour sous son bon jour. Je me pensais un peu sorcière quand j'étais ado, ça me donnait un petit quelque chose en plus, sur les autres.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ Alicia Vikander</pris> Agatha Tremeyr

l'histoire de ma vie

petite citation pour faire joli

Le taxi s'arrête finalement. Je n'ai pas envie qu'il le fasse, mais je ne vais pas rouler toute la nuit autour du paté de maison non plus. Il s'arrête, se tourne vers moi, pour me dire qu'on est arrivé, et j'esquisse un sourire poli... à peine eus-je le temps d'ouvrir la portière, pour que je l'entende, la voix excitée de ma mère. Elle remonte l'aller, avec les bras grands ouverts, comme si j'étais sa plus belle réussite de l'année. On en est loin, j'ai tout perdu, et retour à 32 ans chez papa et maman. Si maman est ravie de la nouvelle, mon père lui, est plus mitigé... il est d'ailleurs resté sur le pas de la porte, à nous regarder avec un visage sans expression. Je sors de là, bien obligée au final, de m'extirper de la voiture, quel autre choix vais-je? Rester l'épouse de Dante, en acceptant d'être cocue à tour de bras, et tenter de me remettre sur pieds, au sein de sa propre société... pour faire du classement de dossiers, pendant qu'il s’envoie son assistante à côté? Je pousse un long soupir, et maman me cueille à la sortie, me serrant fort contre elle. - Ma chérie, mon bébé viens là, tu vas voir on va te requinquer ! me dit elle de sa voix marshmallow. Maman ne connait pas la moitié de la galère dans laquelle je suis, je ne compte plus les appels de ma banque, mon compte doit frôler les -10 000 dollars environ... à la louche quoi. J'ai été saisit en meubles et ma voiture aussi d'ailleurs, et j'ai à peine assez de liquide pour me payer un paquet de clopes. Finalement le peu de cash restant, paie la course et le taxi repart, tandis que maman appelle mon père, pour qu'ils nous aide à porter mes valises. Il vient, contraint et forcé, et je ne peux pas trop lui en vouloir, il me donne une accolade distante et froide. Mon père n'a jamais été un bout en train avec moi, c'est dans sa nature.

Je pousse la porte de mon ancienne chambre, c'est bien simple, rien n'a bougé. Pas faute d'avoir faillit plusieurs fois, poussé par mon père qui voulait en faire une salle de construction miniatures. Mon père aime les trains, et il trouve que le garage est trop froid en hiver, et dès qu'il branche un chauffage ça fait sauter les plombs du voisinage. Il m'aide à monter les sacs, les pose sur le pas de la chambre, bougonne que rien n'a changé, que ma chambre est intacte. Oui c'est le cas... j'entre presque dans le musée de ma propre vie, sensation étrange, j'ai envie de pleurer et de rire en même temps, mais plus que tout encore, j'ai envie de boire une bière en fumant une clope. Je touche du bout de l'index les photos de Chris et moi, quand nous étions adolescents. J'en ai peu, mais celles que j'ai gardé me rappelle à lui, ça fait tellement longtemps qu'on s'est pas vu... j'étais noyée dans ma vie rêvée, et me revoilà dans la mare aux canards. Peut être est il marié avec des enfants ? Mes pensées s’arrêtent, et je vais juste m'asseoir sur mon vieux lit, aux couleurs violettes. Un bon vieux camaïeu de violet et de parme, avec une dose impressionnante de froufrous romantiques. Ma tête tombe en arrière, entrainant tout mon corps, je suis crevée, j'ai envie de pleurer encore, et de d'hiberner pendant des mois sous ma couette.

Malheureusement, si hiberner et déprimer est possible pendant 2 jours, après il faut oublier. Réveillée énergiquement par mon père le matin, je n'avais pas d'autres choix que de sortir de ma léthargie, et c'est ce que j'ai fait... en ignorant toujours les appels de ma banque, mais j'ai enfilé des baskets et je suis allée courir. Et j'ai envoyé quelques 20 cvs et lettres de motivation... j'ai fait 4 entretiens, qui se sont soldés par des échecs cuisant. Maman a vite compris que j'étais dans la merde financièrement, au vu du passage récurent des huissiers par ici, par là... du coup, elle m'a trouvé une annonce, Betsy sur le café du port cherchait une serveuse. Je n'avais pas fait ça depuis mon adolescence, alors j'ai remit un tablier, et j'ai commencé à travailler là bas. Un matin de pluie, je l'ai croisé, trempé jusqu'aux os, entrant dans le café, avec sa bouille reconnaissable et ses cheveux mouillés. Il était juste, waouh, il avait changé, et j'étais partagée entre le fait qu'il ne me reconnaisse pas, et celui où il s'arrêterait de respirer en me voyant. Comme dans ces films d'amour, où les protagonistes, se retrouvent après des années, s'étant perdus de vue, mais où ils ont nourrit un sentiment amoureux fort... ce genre de choses. J'ai poussé un soupir, j'ai touché sa main, je lui ai souris et j'ai dit bonjour. le soupir c'est pour les rêves, toucher sa main c'est pour la réalité, le sourire c'est pour qu'il ne m'en veuille pas trop, et le bonjour c'est pour tout le reste.