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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 All this time, we were in each other's heart [Irina & Brendon]

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MessageSujet: All this time, we were in each other's heart [Irina & Brendon] (#)   All this time, we were in each other's heart [Irina & Brendon] EmptyMar 14 Nov - 19:17


Penché sur l’écran de mon ordinateur, je suis dans la lecture d’un nouvel email qui m’est adressé avec l’indication « URGENT ». Je passe donc au travers sans vraiment me presser, puisque ces fameuses urgences n’en sont jamais vraiment au fond. Mes doigts commencent à s’activer sur le clavier alors que je tape une réponse détaillée. Je ne fais jamais les choses à moitié. Mon travail, je le prends à cœur et je suis donc dévoué à ce que chaque action contribue à faire avancer les choses. Je n’envois donc pas des emails vides ou ambigus. Si une personne me pose une question, elle obtient en retour une réponse précise et adéquate. Si je ne connais pas la réponse à cette question, je la réfère à la bonne personne ou je m’informe de mon côté. Un coup d’œil à l’heure dans le coin inférieur droit de l’écran me confirme que midi approche à grands pas. Mon estomac m’a mis sur cette piste bien avant que je prenne connaissance du temps. Je me saisis donc de mon téléphone portable et j’envois un message texte à Lexie Storm, mon assistante. Elle est juste de l’autre côté de la porte, à peine à quelques mètres de distance. Son bureau se doit d’être aussi près du mieux afin qu’elle soit celle qui intercepte les gens qui doivent me rencontrer. Sauf que cela ne me traverse pas l’esprit de simplement me lever et d’aller lui demander de manger ensemble ce midi en personne. Je suis quelqu’un d’accro à son téléphone, c’est une réalité indéniable. Mais tout de même. Je suis surpris de ne pas recevoir de réponse directe. Elle doit être occupée avec un visiteur et elle ne peut donc pas se saisir de son téléphone pour m’offrir une réponse dans l’immédiat. Au besoin, elle va cogner à la porte. Faisant écho à mes pensées, voilà justement un toc qui me fait relever la tête. J’invite la personne à entrer. C’est bel et bien Lexie qui vient immédiatement près de mon bureau. Elle m’explique le plus brièvement possible qu’il y a une situation délicate au rez-de-chaussée du building où nous sommes. Je pense donc par réflexe à une évacuation. Sauf que ce n’est pas le cas. La sécurité vient de faire la demande à Lexie pour conduire à mon bureau une personne « suspecte » ayant à plusieurs reprises été enregistrée par les caméras de surveillance de la Société financière à roder dans différents de ses locaux à travers la ville. La police n’a pas été prévenue car la jeune femme en question n’a commis aucun crime. Toutefois, par mesure de prévention, on souhaite l’envoyer parler à un haut dirigeant. Le président étant absent, cela signifie moi. J’inspire un grand coup car je ne vois pas en quoi la situation a prit des proportions aussi dramatiques. Lexie lit dans mes pensées et ajoute que la sécurité l’accuse d’être une espionne qui tente d’avoir des informations pour nos concurrents. « Évidemment ! » Je m’exaspère en soupirant à nouveau. « Ok, va me la chercher. Mais je ne veux pas qu’elle soit maltraitée par la sécurité. Assure-toi en. » Je dis à mon assistante qui s’exécute aussitôt. Je me lève et m’éloigne un moment de mon bureau. J’attends les minutes nécessaires avant qu’on toque à nouveau à ma porte. J’indique qu’il est possible d’entrer et un imposant agent de sécurité entre-ouvre la porte et fait signe à une jeune femme blonde d’entrer. « Restez dehors, merci. » J’indique à l’agent. Il n’aime vraiment pas l’idée. Je vois la lutte dans son visage et ses yeux. Mais finalement, il obéit. Il referme la porte derrière lui. Je sais qu’il va rester poster là. Je n’ai pas de problème avec ça. Je veux juste qu’il arrête d’intimider la jeune femme. Je m’approche d’elle lentement. Je cherche son regard. « Je m’appelle Brendon Elder, vice-président de cette Société financière. On m’a informé que vous aviez prit l’habitude de visiter nos locaux à travers la ville. Est-ce que je peux savoir pour quelle raison ? » Je lui parle calmement. Je tente d’obtenir quelque chose de potable de sa part.
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MessageSujet: Re: All this time, we were in each other's heart [Irina & Brendon] (#)   All this time, we were in each other's heart [Irina & Brendon] EmptyMer 15 Nov - 9:00

Un an, un an que j'errais en vain à la recherche d'un homme sans réellement savoir s'il s'agissait bien de la personne qui m'avait hantée si longtemps. Le nom d'une société financière pour seul indice, je m'étais vite rendue compte que la tâche serait bien plus compliquée que prévue quant au nombre de personnes qui bossaient pour cette boîte. Je ne comptais plus le nombre de fois où j'étais restée pendant des heures dans les locaux, à essayer de croiser le regard de personnes qui se demandaient ce que je pouvais faire là et me prenaient très probablement pour une extra-terrestre. Une fois de plus, j'avais passé des heures à faire les quatre-cents pas au rez-de-chaussée du building sans trouver ne serait-ce qu'un indice sur la personne que je recherchais, si seulement j'avais pu obtenir un simple prénom, cela m'aurait grandement facilité la tâche. J'avais fini par m'asseoir sur une chaise dans un coin plutôt discret, poussant un soupir de découragement. Je ne comptais pas lâcher l'affaire mais je commençais à perdre l'espoir d'un jour pouvoir enfin comprendre la vérité, enfin connaître la personne qui n'avait jamais quitté mon esprit pendant toutes ces années, la personne qui était toujours présente à mes côtés, comme un ange gardien sans pour autant l'être réellement. Plongée dans mes pensées, je n'avais pas porté d'attention à l'agitation ambiante et avais sursauté lorsque deux agents de sécurité m'avaient brutalement sortie de ma rêverie. " Mademoiselle, je vais vous demander de nous suivre s'il-vous-plaît ! " J'ouvrais de grands yeux étonnés, ne comprenant pas vraiment ce que j'avais fais de mal, cherchant au passage à me justifier. " Je... je ne fais rien de mal, je..." L'un des hommes partit et le deuxième m'attrapa par le bras pour m'inviter à me lever. " Suivez-moi ! " Je dégageais mon bras, lui faisant comprendre que je ne chercherais pas à prendre la fuite et commençais à le suivre, les jambes légèrement tremblantes, ne comprenant pas réellement ce qui était en train de se passer. J'avais été emmenée devant un bureau où l'on m'invita à entrer, laissant le gorille devant la porte. J'entrais timidement, perturbée par ce qui venait de se passer, sans savoir ce que j'allais bien pouvoir dire pour expliquer ma présence. J'évitais soigneusement le regard de l'homme en costard qui me faisait face, comme une enfant surprise en train de voler des bonbons dans un magasin. Je m'avançais vers le siège en face du bureau et restais debout derrière ce dernier, posant mes mains tremblantes sur le dossier. " Je... suis désolée... Je ne comptais rien faire de mal, je cherche juste une perso..." C'est à ce moment-là que mon regard se plongea dans celui de l'homme qui me faisait face, sans que je ne puisse l'éviter plus longtemps. Mon cœur se mit à faire des bonds incontrôlables dans ma poitrine et je sentis l’émotion m'envahir. Mon souffle se coupa l'espace de quelques instants et les tremblements prirent de l’ampleur alors que mes mains se crispèrent sur le dossier du siège. Je tentais en vain de contenir quelques larmes qui vinrent mouiller mes yeux clairs. Est-ce que je perdais les pédales ? Me faisais-je des idées à force d'être ainsi obsédée par quelqu'un qui n'existait peut-être même pas ? Je prenais une profonde inspiration en tentant de reprendre la parole le plus distinctement possible. " Je... Je n'aurais pas du venir... Vous devez me prendre pour une folle..." Je baissais à nouveau les yeux en tentant de prendre à nouveau le contrôle de la situation. " Ca ne se reproduira plus, je... Je suis désolée... Est-ce que je peux partir..? " Un an à espérer que ce moment arriverait et voilà que je voulais tout bonnement prendre la fuite. J'avais peur, peur de me faire des idées, peur d'être déçue, peur de tomber de haut, peur de passer pour une folle une nouvelle fois... Je n'étais pas sûre de vraiment le vouloir mais c'était peut-être mieux que j'en reste là et essayer d'oublier ce qui venait de se passer... Oublier ce regard chocolat qui m'était apparu tant de fois dans mes rêves...
@Brendon Elder
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MessageSujet: Re: All this time, we were in each other's heart [Irina & Brendon] (#)   All this time, we were in each other's heart [Irina & Brendon] EmptyMer 15 Nov - 18:38


La jeune femme semble excessivement nerveuse. Les gens avec ce niveau de nervosité ont en général quelque chose à se reprocher donc je lui laisse le temps nécessaire pour me répondre. Je suis une personne qui croit au bénéfice du doute. Que chaque être est fondamentalement bon donc qu’il n’y a pas de raison de les juger si rapidement. C’est donc avec l’absence de jugements que je me rapproche encore d’un pas vers cette personne que l’on accuse de biens terribles choses. Je ne suis pas un juge, je n’ai d’autorité que dans les murs de cette Société. Je ne peux donc pas prononcer un châtiment contre elle. Juste la bannir des lieux si sa présence est effectivement néfaste pour mon entreprise. Mais à part cela, je ne lui veux aucun mal. Je cherche juste à comprendre. Finalement, son regard trouve le mieux. Son changement d’attitude est instantané. Je l’observe avec inquiétude alors qu’elle semble se briser sous mes yeux et que des larmes commencent à couler sur ses joues blanches. Elle est effectivement livide, comme si elle venait de voir un fantôme. Elle s’accroche à la chaise devant elle. La jeune femme cherche visiblement un appui pour ne pas s’effondrer près de moi. Mon empathie se manifeste immédiatement. Je m’approche lentement vers elle. La blonde parle enfin, coupant le contact de nos regards. Elle affirme que je dois la prendre pour une folle. Pourquoi donc ? Je n’ai absolument pas cette opinion d’elle. Je suis simplement terriblement inquiet qu’elle s’écroule dans mon bureau sous la panique que la situation lui provoque. Elle s’excuse et demande à partir. S’il y a une chose que je connais dans la vie, c’est bien la sensation de paniquer. Et fuir ce qui nous la cause est la pire des idées. Du coup, je termine de combler la distance entre nous et je viens poser mes deux mains sur les siennes, agrippées toujours au dossier de la chaise. Je réussis à l’en déloger pour les attraper complètement entre mes doigts. Je réchauffe ses mains tremblantes, la tirant doucement pour qu’elle vienne s’assoir sur la chaise plutôt que de s’y tenir. Je m’accroupie ensuite pour être à son niveau et je cherche une fois de plus son regard, gardant mes mains dans les siennes. « Non, je ne vous prend pas pour une folle. Restez calme, je ne suis pas là pour vous faire du mal ou vous conduire devant la justice. Vous étiez en train de me répondre. Vous cherchez une personne, c’est ça ? » Je tente vraiment d’obtenir d’elle une réponse pour être capable de faire mon boulot et pour la libérer dès que possible. D’ailleurs, c’est la récompense que je compte lui promettre. « Si vous me dites le nom de cette personne, je peux vous mettre en contact avec elle si c’est un membre de votre famille par exemple. Par contre, il faut comprendre que toutes les informations sur mes employés sont confidentielles. Donc si la personne n’est pas reliée à vous directement, je ne pourrai pas vous aidez. Mais je vais faire mon possible pour le faire, d’accord. » Je lui souris pour qu’elle se calme. « Une fois que vous m’aurez dit son nom, vous allez pouvoir partir. J’ai beau être l’un des grands patrons, je ne suis pas méchant. » Je ris doucement en ultime tentative pour l’apaiser. Je ne sais vraiment pas quoi faire d’autre pour la calmer alors qu’elle est visiblement très bouleversée par la recherche de cette personne dans ma Société. Je présume donc que ça doit être un membre de sa famille. Comme il y a très peu de jeunes de son âge qui travaillent pour moi, il y a de faibles chances pour que ce soit un conjoint. Donc un parent, j’imagine.
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MessageSujet: Re: All this time, we were in each other's heart [Irina & Brendon] (#)   All this time, we were in each other's heart [Irina & Brendon] EmptyJeu 16 Nov - 8:53


J'étais totalement perdue dans une situation que je ne contrôlais absolument pas. Désemparée d'avoir été traitée comme une criminelle alors que jamais de la vie je n'avais fais quoique ce soit d'illégal, mais aussi complètement perdue face à cet homme qui cherchait au mieux à m'aider, son simple regard me faisant totalement perdre les pédales. Il m'avait invitée à m'asseoir alors que je sentais la chaleur réconfortante de ses mains sur les miennes. Il ne comptait pas me laisser partir aussi facilement, ou du moins pas sans avoir un nom... Un nom... Si seulement j'avais pu en obtenir un, j'aurais très certainement levé le voile sur ce qui m'arrivait depuis un moment déjà... Ses gestes et ses mots m'apaisaient légèrement alors que je cherchais à toute vitesse de quelle façon je pourrais me sortir de cette situation. J'aurais pu inventer un nom, il m'aurait simplement rétorqué que je faisais erreur et c'était réglé... J'aurais pu lui faire croire à une histoire rocambolesque et le perdre dans des explications floues... J'aurais pu ne rien lui avouer quitte à avoir des démêlées avec la justice... Je prenais une nouvelle fois une grande inspiration, évitant toujours soigneusement son regard. " Je... C'est plus compliqué que cela... Je cherche bien quelqu'un mais je ne connais pas son nom..." Je restais silencieuse l'espace de quelques secondes en essayant de trouver un moyen pour lui résumer la situation. J'avais choisi d'être franche avec lui, même si cela m'effrayait, je n'avais pas le droit de faire demi-tour, la lâcheté n'était jamais la bonne solution. " Depuis toujours je n'ai pu chasser cette impression que quelqu'un manquait à ma vie... Parfois je m'imaginais la présence d'un homme à mes côtés, un homme que j'ai cru connaître dans le passé... Cet homme, j'ai fini par le considérer comme un ange gardien sans pour autant savoir s'il existait réellement..." Je haussais les épaules, tentant de contrôler mes émotions avant de reprendre : " Ça va peut-être vous paraître bête mais j'avais l'impression de ne pas pouvoir vivre pleinement tant que je ne connaissais pas la vérité, pendant longtemps je suis restée persuadée que même si on me prenait pour une folle, tout ceci n'était pas que le fruit de mon imagination..." Mon regard se perdit à travers la fenêtre du bureau alors que je continuais mon récit : " J'ai été abandonnée à la naissance... Du coup j'ai été mener mon enquête à l'orphelinat et on m'a avoué qu'un homme me rendait visite tous les jours avant que je sois adoptée... Je me suis dis que cet homme était peut-être la personne que je recherchais... Tout ce que j'ai pu obtenir sur lui c'est l'endroit dans lequel il travaillait, ici donc... A part ça il ne me reste qu'un souvenir... Le regard qu'il portait sur moi, ce regard qui m'a hantée depuis si longtemps, ce regard empli de bienveillance..." Mes yeux se plongèrent l'espace d'une seconde dans ceux de mon interlocuteur. " Ces yeux... Ce sont les mêmes que les vôtres... " Je m'efforçais à détourner une nouvelle fois le regard, fixant un point invisible à côté de la tête de l'homme qui me faisait face. "Ca fait un an que je cherche sans relâche cette personne sans ne rien savoir de lui, sans même savoir si elle existe réellement... Je dois vous paraître ridicule... Je crois que je suis en train de perdre totalement la tête, ce doit être la situation... Je suis totalement déboussolée..." Peu de personnes connaissaient réellement cette partie de ma vie, il faut dire que j'avais beaucoup de mal à me confier, même si j'étais une oreille très attentive pour les autres. Je ne savais pas si j'avais eu raison de me confier à cet homme qui m'était totalement inconnu quelques minutes auparavant mais c'est tout ce qu'il me restait, je ne voulais pas vivre avec des regrets, au pire il me prendrait pour une folle, c'était une question d'habitude...

@Brendon Elder
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MessageSujet: Re: All this time, we were in each other's heart [Irina & Brendon] (#)   All this time, we were in each other's heart [Irina & Brendon] EmptyJeu 16 Nov - 17:33


Dès que j’en ai la possibilité, j’aime offrir mon aide, même si je ne peux rien changer à une situation au final. C’est un réflexe qui m’amène parfois à être mêlé à des choses qui ne me concerne pas. Les gens peuvent alors m’en informer parfois sans grande gentillesse. Sauf c’est plus fort que moi. Je suis à l’écoute de mon prochain au point de me sentir obligé d’intervenir pour l’aider. C’est ce qui m’arrive avec cette jeune femme que l’on a conduit dans mon bureau. J’ai l’impression qu’elle n’est pas ce que la sécurité prétend. Elle n’a rien à voir avec d’autres compagnies. En effet, elle cherche quelqu’un au sein de ma Société. Je peux forcément la guider dans la bonne direction si elle me donne un nom. Je ne fais pas de cas du fait qu’elle évite soigneusement mon regard, sauf que je ne lâche pas ses mains pour autant. J’attends sa réponse, surpris au final que cette personne qu’elle cherche lui est inconnue de nom. Je fronce les sourcils. Cela complique vraiment beaucoup les choses. À la limite, si elle me le décrit physiquement, peut-être que je le connais. Le problème c’est que je dirige des centaines d’employés. Je ne me rappelle pas de chacun de leur visage. J’ai peur de ne pas pouvoir faire grand-chose pour elle au final. C’est dommage car son bouleversement me touche. J’aurais aimé pouvoir l’aider. Puis, elle commence à me raconter son récit. Je lui porte mon entière attention, curieux de connaître ce qui l’amène à la recherche de cette personne sans nom. De cet homme qu’elle a finit par associé à un ange gardien. Je baisse les yeux un instant, regrettant qu’on semble l’avoir prise pour une folle et qu’elle ait cru par la suite, à cause du jugement des autres, qu’elle ne faisait qu’imaginer la présence de cette personne. Ça du être très difficile. L’opinion des autres est malheureusement ce qui paralyse bien des gens à s’épanouir pleinement en ce qu’il aurait du être. Si j’avais écouté ce que les gens pensaient de moi à l’époque, je ne serais jamais devenu vice-président en travaillant d’arrache-pied pour gravir les échelons. Je pense que je n’aurais même pas été à l’université si j’avais écouté tous ces idiots. Puis, elle me raconte une histoire. Une histoire que je semble déjà connaître. Son histoire. Je me fige un instant. Je ne sais plus quoi dire, quoi penser. Tout ceci remonte à très loin, mais ça ne m’est pas inconnu. Pourquoi ça ne l’est pas ? Son regard rencontre le mien et je le soutiens malgré le trouble qui commence à m’envahir également. Elle affirme que les yeux qui l’ont hantés toutes ses années sont les miens avant de détourner le regard. J’inspire un grand coup. Les souvenirs me reviennent. Lentement. Déformés. Flous. Mais, ils reviennent. Désemparé par l’aspect invraisemblable de la situation, je finis par me laisser tomber pour carrément me retrouver assis par terre, en face d’elle. Je lui tiens toujours les mains. Je les regarde à présent. J’arrive sans vraiment savoir comment à enfin exprimer quelque chose. « L’homme que vous cherchez et qui travaille dans cette Société, je sais qui il est. » Du moins, je crois savoir car j’ai encore un doute si elle est vraiment celle que je crois. Je sais que c’est elle. Au fond de moi, je sais que c’est bel et bien elle. Sauf qu’il faut croire que j’ai besoin de plus de preuves encore, comme si son histoire n’était pas assez évidente à mon esprit. « Quel est votre nom ? » Question stupide. Mais je sais que sa famille adoptive à garder son prénom et y a ajouté uniquement un nom de famille pour le compléter. Donc si je ne fais pas erreur, ça devrait toujours être le cas.


Dernière édition par Brendon Elder le Ven 17 Nov - 15:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: All this time, we were in each other's heart [Irina & Brendon] (#)   All this time, we were in each other's heart [Irina & Brendon] EmptyVen 17 Nov - 9:01


Au fond de moi je savais bien que l'homme qui me faisait face était celui auquel je n'avais eu de cesse de penser pendant vingt-trois longues années. Vingt-trois ans à ressentir un manque que je me pensais incapable de combler, vingt-trois ans à me dire que je n'étais pas comme les autres, que j'étais peut-être vouer à passer pour la fille bizarre qui ne pourrait jamais s'épanouir pleinement pour on ne sait quelle raison. Le regard de Brendon avait été une évidence pour moi, bien sûr que c'était lui, cela n'avait rien d'une coïncidence, sauf qu'après tant de temps à espérer quelque chose qui n'arriverait peut-être jamais, c'était difficile pour moi de me dire qu'enfin je touchais au but. Toute une vie à errer, plongée dans mes pensées, à me dire que je n'arriverais peut-être jamais à comprendre ce qui se passait au plus plus profond de moi-même, voilà que cet instant tant attendu se présentait à moi, sans que pour autant je ne me laisse trop rapidement emporter par l'euphorie. Un tas de sentiments se bousculaient à l'intérieur de mon être, j'étais apeurée et émue à la fois, j'avais souvent ressenti l'impression de ne rien contrôler mais jamais à ce point-là. Si l'homme qui me faisait face ne m'avait pas incité à m'asseoir sur la chaise, j'ignorais si mes jambes étaient encore capable de me porter à cet instant précis. J'observais Brendon sans laisser mon regard se perdre dans le sien trop longtemps. J'avais peur de m'enflammer, peur de me persuader que l'homme qui me faisait face était bien celui à qui j'avais pensé pendant une bonne partie de ma vie, j'avais peur que Brendon ne me sorte de ma rêverie en me disant que je me trompais et qu'encore une fois, j'avais tout faux, que mon imagination m'avait tout simplement fait perdre tous mes moyens. Mon interlocuteur quant à lui, semblait peu à peu perdre ses moyens alors qu'il semblait si sûr de lui quelques minutes auparavant. Il se laissa tomber assit à même le sol, ne lâchant pas mes mains pour autant. Je l'observais l'espace de quelques secondes, troublée de le voir dans cet état. Je ne pouvais m'empêcher de ressentir une once de culpabilité de lui avoir fait perdre ainsi pied. C'est à cet instant qu'il m'avoua connaître la personne que je recherchais. J'ouvrais de grands yeux, sentant l'émotion s'emparer de moi à nouveau. C'était donc vrai ? Je n'étais donc pas folle ? Il y avait bien quelqu'un qui avait veillé sur moi à un moment de ma vie, une personne que je n'avais jamais réussi à oublier ? J'évitais toujours soigneusement son regard, les tremblements dans mes mains reprenant un peu plus d’ampleur. Il me demandait mon nom. Je soufflais, cherchant à me contrôler d'avantage, j'avais l'impression que tout ceci était irréel, comme sortit de l'un de mes rêves. " Je... Je m'appelle Irina... Irina Blake... " J'ignorais pourquoi il me demandait mon identité à cet instant précis mais peu importait. Mon regard se perdit un instant sur le sol alors que quelques nouvelles larmes vinrent perler au coin de mes yeux. Il y avait peu de probabilité pour que l'un des employés de Brendon lui ait parlé de cette histoire, je n'étais pas dupe... tout s'éclaircissait dans ma tête au fil des secondes qui s'écoulaient, dans un effort ultime de reprendre le contrôle de moi-même, je reprenais la parole : " Vous me dites que vous connaissez cette homme..." Je soufflais une nouvelle fois alors que mon regard se perdit à nouveau dans celui de mon interlocuteur. " C'est vous n'est-ce pas..? Vous êtes l'homme que je recherche..? " J'avais l'impression de vivre l'un des jours le plus important de ma vie, même si au fond de moi je connaissais déjà la réponse, j'avais besoin de l'entendre de sa bouche, j'avais besoin de savoir que je l'avais enfin retrouvé, que malgré toutes ces années, il ne m'avait pas oubliée.
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MessageSujet: Re: All this time, we were in each other's heart [Irina & Brendon] (#)   All this time, we were in each other's heart [Irina & Brendon] EmptyVen 17 Nov - 17:21


Irina. Le même prénom que cette femme qui s’est occupée de moi lorsque j’étais gamin. Lorsque j’étais apeuré, lorsque j’avais faim. Un prénom tellement important pour moi à l’époque, qui l’est encore aujourd’hui d’ailleurs. C’est ainsi que j’ai choisis d’appeler ce bébé que j’ai trouvé alors que je n’étais qu’un adolescent qui ne connaissait pas grand-chose à la vie. Dès qu’elle me révèle ce prénom ainsi que le nom de la famille qui je sais l’a adopté dans leur ranch, je ferme les yeux. C’est bien elle. La petite que j’ai sauvée. Celle qui j’ai visité durant des mois pour m’assurer qu’elle reste vivante et qu’elle ne soit pas toute seule. Celle que j’ai perdue de vue pour son bien. Il faut croire que les parents d’Irina ont eu tort de nous tenir éloigné à en voir les conséquences sur elle. J’ai eu du mal à m’en remettre moi-même, mais elle n’était qu’un simple bébé. Ce n’était pas la même chose pour elle. Je ne voulais pas être la seconde personne à l’abandonner et pourtant on ne m’a pas laissé le choix. Je garde toujours mes yeux fermés. Je me retiens de pleurer. Je suis le genre émotif, ce n’est un secret pour personne. Du coup, je fais de gros efforts pour ne pas me mettre à verser une première larme puis à craquer devant elle. Je ne me le permets pas à cet instant. Je n’ouvre les yeux que lorsqu’elle réalise que je ne peux être que celui que je prétends connaître. Je croise son regard pour la seconde fois. Je me laisse m’y perdre au point d’être attiré vers l’avant. De porter ma main droite à l’une de ses joues mouillées pour en essuyer les larmes. C’est un geste inapproprié. Je ne sais même pas pourquoi j’en ai eu le réflexe. Sauf que je ne m’arrête pas là. Je fais de même avec l’autre joue et je laisse ensuite un sourire venir se dessiner sur mes lèvres. Je libère son visage de mes mains et les ramènent sur mes cuisses. Je ne la quitte pas du regard. Je ne souhaite plus le faire. Lentement, je viens enfin lui répondre. Je hoche la tête de haut en bas. J’inspire un grand coup et je me racle la gorge à cause de l’émotion. « Tu étais tellement petite quand je t’ai trouvé. Tu pleurais. Tu avais froid. Faim aussi, j’imagine. Alors, je t’ai sortie de là. Je t’ai gardé contre moi à peine quelques minutes que tu avais arrêté de pleurer. » Je souris encore plus grand au souvenir. Je me rappelle très clairement comment je me suis sentie ce jour-là. « Je ne savais pas où t’amener. Alors je suis rentré chez moi. Chez mes parents adoptifs. Je t’ai caché dans ma chambre. Je ne m’étais jamais occupé d’un bébé avant, mais tu ne t’es jamais plainte quand tu étais avec moi. Je t’ai gardé trois jours avant que ma mère découvre ce que je cachais. Elle m’a engueulé pour ça. Tu voulais me défendre je crois car tu criais toi aussi. » J’inspire à nouveau, je suis un peu plus calme. « Elle m’a fait te conduire à l’orphelinat. Ces gens-là savaient comment prendre soin de toi alors je les ais laissé faire. Sauf que tu pleurais beaucoup. Alors, j’allais te voir pour te calmer. Il n’y avait que lorsque j’étais là que tu trouvais la paix. » Je marque une pause. Puis je reprends, un peu plus triste. « J’ai supplié plusieurs fois mes parents adoptifs de te prendre en charge. Mais ils ne voulaient pas. Ça me rendait furieux. Je ne voulais pas te laisser seule. Au moins, les Blake sont arrivés peu de temps après et ils t’ont adoptés. J’ai eu du mal à m’y faire car égoïstement je voulais t’avoir avec moi. Sauf qu’ils étaient tes parents maintenant, ils avaient le droit de décidés ce qui étaient le mieux pour toi. » Je ramène mes mains aux siennes et je viens me saisir doucement de ses doigts. « Désolé de ne pas avoir tenu ma promesse de rester avec toi. » Promesse que j’ai fais à ce petit bébé que j’ai trouvé dans ce container. Une promesse que ne je voulais vraiment pas briser mais dont on ne m’a pas donné le choix, encore une fois.
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MessageSujet: Re: All this time, we were in each other's heart [Irina & Brendon] (#)   All this time, we were in each other's heart [Irina & Brendon] EmptyLun 20 Nov - 9:04


Les battements de mon cœur ne cessaient de s'emballer au fur et à mesure du discours de Brendon. Alors j'avais raison, pendant toutes ces années où l'on avait cru que je perdais les pédales parce que mes parents me manquaient, au final ils avaient tout faux, je ne m'étais pas trompée. J'avais fermé les yeux un instant bercée par les gestes du jeune homme, j'avais l'impression de les connaître depuis bien longtemps déjà, de retrouver cette affection perdue lorsque l'on avait été séparés, j'avais l'impression de ne jamais l'avoir quitté. Je sentais l'émotion envahir mon interlocuteur qui semblait bien plus à même de la contrôler que moi. Il avait prit le temps de toute m’expliquer, de A à Z, comment il m'avait trouvée, comment il s'était occupé de moi en tentant de me cacher de sa famille adoptive, comment il était resté présent dans ma vie alors même que j'avais été placée à l'orphelinat et surtout comment nous avions été séparés. On ne pouvait qu'être émus face à une telle histoire, malgré son jeune âge, il avait été présent autant qu'il le pouvait auprès de moi et surtout, il avait tenté de faire tout ce qu'il pouvait pour que je puisse grandir à ses côtés, même si sa famille n'avait pas voulu céder à sa demande. Je restais silencieuse l'espace d'un instant, laissant mon regard se noyer dans celui du jeune homme. Ma respiration se saccadait alors que je me refaisais le film dans ma tête, le film d'un passé que j'avais finit par oublier, enfin presque. Je ne savais plus vraiment quoi dire, j'étais sous le choc, j'avais l'impression que c'était irréel, je ne pouvais m'empêcher d'avoir peur, peur de m'être à nouveau perdue dans un rêve inaccessible. Et pourtant, ce que j'étais en train de vivre était bien réel cette fois-ci. Après une grande inspiration, je prenais la parole à mon tour : " J'ai toujours eu l'impression que quelqu'un manquait aux moments les plus importants de ma vie et cette impression n'a fait que s'amplifier avec le temps.. Ça a commencé quand j'étais toute petite, quand j'ai commencé à faire des rêves où je te voyais, ça a fini par m'obséder totalement à un tel point qu'on m'a fait suivre par un thérapeute." Je souriais légèrement en y repensant. " Pendant des années on a rabâché à ma mère que l'image de cet homme était sortie de mon imagination, que c'était du au manque que je ressentais de ne jamais avoir connu mes parents...Mais je savais que c'était faux, mes parents n'ont jamais eu d'importance pour moi, je ne voulais pas vivre en me demandant pourquoi ils m'avaient abandonnée, je ne voulais pas vivre en regrettant mon passé." Soudainement perdue dans mes pensées, je reprenais : " Quand ma mère m'a avoué qu'il y avait bien quelqu'un qui me rendait visite à l'orphelinat, elle m'a dit avoir préféré couper les liens que nous avions pour mon bien, pour que je puisse avancer sans être hantée par mon passé. Elle a eu tort, en fait ça a été l'inverse qui s'est produit, je pense qu'elle s'en ai rendu compte bien trop tard..." Il m'arrivait de me demander si son père aurait cru bon de lui parler de tout ça avant... Malheureusement il avait quitté ce monde à mes six ans et ma mère avait très certainement eu beaucoup de mal à porter ce poids sur ses épaules. " J'ai toujours su au fond de moi que tu ne m'avais pas oublié, jamais je n'ai pensé que tu étais sorti de ma vie volontairement, si c'était le cas, ça ne ferait pas un an que je fais des pieds et des mains pour te retrouver..." Je m'abaissais au niveau de Brendon, poussant la chaise en arrière pour m'accroupir sur le sol face à lui puis je le serrais doucement dans mes bras, sentant l'émotion m'envahir de plus belle. " On ne t'a pas laissé le choix... Je sais que tout aurait été différent sinon... Et puis tu as toujours été là, en quelque sorte..." Je lâchais mon étreinte , essuyant les quelques larmes qui avait coulées sur mes joues et je lui souriais doucement : " On ne rattrape pas le passé... Mais le principal c'est que cette fois plus personne ne pourra prendre de décision à notre place n'est-ce pas ?"
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MessageSujet: Re: All this time, we were in each other's heart [Irina & Brendon] (#)   All this time, we were in each other's heart [Irina & Brendon] EmptyLun 20 Nov - 19:01


Perdre Irina m’a fait beaucoup de mal à l’époque, un mal qui n’est pas complètement cicatrisé aujourd’hui, cette rencontre me le prouve. Je m’identifiais à ce nouveau-né, à cette petite que l’on avait si horriblement abandonné. Tout comme elle, j’ai été délaissé par mes parents. Nous sommes restés dans le même appartement miteux, mais c’était tout comme s’ils m’avaient carrément jeté dehors à la rue. Je n’étais pas aimé, presque pas nourris. C’était cette voisine, une certaine Irina justement, qui m’offrait de quoi survivre et rentrer en traînant les pieds par la suite chez mes parents. J’ai eu de la chance que la protection de la jeunesse me sorte de là. Que l’on me confie à une bonne famille, tout comme celle dont a hérité cette jeune femme. Parce que oui, l’image du bébé que j’avais comme dernier souvenir d’elle n’est à présent plus valide. Elle a grandit pour devenir une magnifique jeune femme. Je reconnais un peu son regard à travers celui que j’ai appris à découvrir du poupon. Les iris d’un bébé ont tendances à changer sous l’effet de la lumière donc j’imagine que c’est pour cela que je ne les reconnais pas vraiment. Je suis tellement heureux de la voir devant moi, ayant traversé les âges tout comme moi. Nous avons survécus à l’abandon. Nous avons survécus au temps qui aime effacer les mémoires. Voilà pourquoi j’ai cru important de lui raconter l’histoire depuis le début. En y mettant le plus de détails possibles. Je voulais revivre simultanément ce souvenir, les émotions de l’époque. À présent qu’elle sait, je réalise l’impact sur elle. Je vois que cela la rendue confuse, mais heureuse d’enfin savoir la vérité sur son passé. Son bonheur se transmet instantanément à moi. Je souris alors qu’elle le fait. Je suis content que nous soyons réunis. Que nous ayons cette deuxième chance de nous connaître. Elle me raconte alors sa version de l’histoire, la suite de la mienne, si l’on veut. Je suis surpris de voir encore une fois que j’ai eu un tel impact sur elle. Au point que les gens autour d’elle se sont inquiétés et l’on fait voir un thérapeute. Pour avoir déjà été suivi par un juste avant mon adoption, je sais comment cela peut être troublant de parler avec une personne comme cela. Elle reparle de ce moment où ses parents adoptifs ont choisit de me repousser de sa vie. Je ne leur en veux pas, même aujourd’hui. Je crois qu’à l’époque, ils pensaient prendre la bonne décision. J’ouvre la bouche pour en informer Irina sauf que les mots restent coincés dans ma gorge. Je demeure donc muet, immobile, à la fixer doucement. Je la laisse rejoindre mon niveau. Je sens ensuite son contact et toute l’émotion que je retenais se libère. Mes bras s’enroulent doucement autour d’elle pour la serrer, ma tête s’appuyant à la sienne. Les larmes coulent en silence sur mes joues. Ma respiration s’intensifie alors que je lutte pour ravaler les sanglots. Elle confirme que je n’ai pas eu le choix. Elle fait s’intensifier mes larmes à la réalisation qu’au fond j’ai toujours été présent pour elle, indirectement. C’est tout ce que je souhaitais. Et ça c’est réalisé. Il y a comme un poids qui se libère de mes épaules, me permettant de me ressaisir et de calmer mes pleures. Nous nous relâchons naturellement et elle essuie ses larmes alors que je ris doucement en constatant que l’un comme l’autre nous sommes prit par l’émotion. Ce qu’elle me dit ensuite me fait sourire très grand. On ne rattrape pas le passé, c’est bien vrai. Sauf que cette fois, le présent et nos décisions sont entre nos mains. Plus personne ne va pouvoir lutter contre nous si nous souhaitons faire partie de la vie de l’autre. Cela me motive à nouveau. Je hoche la tête en me relevant, lui tendant une main pour l’aider à faire de même. « C’est très vrai. Nous sommes maître de notre destin. » Je dis en souriant. Je renifle un coup, me raclant la gorge. Je viens essuyer mes larmes à l’aide des manches de mon veston. Ce n’est pas très élégant, mais il faut bien que je les fasse partir de là. J’inspire ensuite un grand coup et je vais m’assoir à demi sur le rebord de mon bureau. « Alors d’abord, je vais arranger cette petite histoire avec la sécurité. Tu vas pouvoir partir d’ici sans crainte. Ensuite, je vais te faire faire une carte magnétique à ton nom pour que tu puisses accéder à mon étage sans problème à l’avenir. Il va évidemment falloir que tu t’informes auprès de Lexie au préalable si je suis disponible et à mon bureau. Lexie est mon assistante et mon amie, la jeune femme blonde que tu as croisée juste avant d’entrer. » Je pointe même la porte de mon bureau avant de porter plutôt cette main à mon téléphone portable. « Enfin, je vais te donner mon numéro, comme ça si jamais tu veux me parler hors des heures de bureau tu en auras la possibilité. Je… » Je la regarde quelques secondes. « Irina, je ne veux pas que tu penses que je fais tout ça parce que je m’en sens obligé. Parce que je tente de rattraper une ancienne promesse. Je fais ça parce que je tiens toujours à toi et que j’ai besoin de savoir que tu vas bien, que tu es en sécurité et… tu vas le remarquer, je suis du genre à paniquer parfois, un père-poule presque. Il ne faut pas t’en faire avec ça. Lexie s’est habituée alors je ne vois pas pourquoi tu ne pourras pas. » Je ris, mais d’un coup je doute de peut-être l’avoir intimidée avec mes initiatives et l’exposition de mon caractère anxieux.
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MessageSujet: Re: All this time, we were in each other's heart [Irina & Brendon] (#)   All this time, we were in each other's heart [Irina & Brendon] EmptyMar 21 Nov - 14:18

Je ne connaissais presque rien de la vie de Brandon et pourtant j'avais toujours cette impression que quelque chose nous réunissait, un lien invisible que personne n'avait été capable de briser pendant toute ces années. C'était étonnement paradoxale, moi qui n'avais jamais cherché à retrouver la trace d'un quelconque parent, je me sentais liée au jeune homme comme s'il était un membre à part entière de ma famille. Il faut dire qu'il avait fait bien plus pour moi que ma famille biologique, comment pouvait-on appeler une mère une personne qui avait été capable de laisser un nouveau né seul, sans chercher à savoir s'il aurait la vie sauve ? Jamais je ne m'étais autorisée à me laisser emporter par la colère d'un tel acte, je m'étais toujours dis dans ma tête que cela n'en valait pas la peine et que la meilleure revanche que j'avais sur mon passé était la jeune femme que j'étais devenue et l'avenir auquel j'aurais droit. Qui sait si ma génitrice était encore en vie à l'heure qu'il est ? Qui sait si elle pensait parfois à ce petit bébé qu'elle avait laissé dans la rue en se demandant si elle était toujours en vie ? Peu importe pour ma part, on ne souhaite pas le malheur des autres mais je me fichais totalement du sort qu'elle avait connu. Longtemps j'avais pensé au moment où j'aurais moi-même des enfants, je ne pouvais m'imaginer une seule seconde qu'une mère puisse faire cela, je pense au contraire que je serais plutôt du genre maman poule à faire tout ce qui serait en mon pouvoir pour rendre mes enfants heureux. A présent, je ne pouvais plus lâcher le regard du jeune homme qui me faisait face. Je retrouvais point par point le regard que j'avais tant aimé et que j'aimais encore plus à ce jour, en le regardant, j'avais l'impression de revenir à des années en arrière, comme si j'étais redevenue l'enfant en décalage total avec les autres, comme si je redevenais la petite fille perdue dans ses pensées à rêver d'un avenir que je croyais intouchable. Le contact physique que j'avais eu avec celui que j'avais longtemps considéré comme mon ange gardien m'avait bouleversé mais m'avait fait un bien fou, c'était comme si j'avais perdu un frère pendant des années et que je m'étais languis de le serrer dans mes bras pendant tout ce temps. Comme si je retrouvais enfin cette personne que j'avais attendu nuit et jour sans savoir si oui ou non je le reverrais un jour, comme si tous mes espoirs avaient désormais trouvés un sens. Je le regardais, encore et toujours, attendrie de le voir dans le même état que moi. J'avais l'impression d'avoir gagné la plus longue bataille de ma vie, je n'avais jamais baissé les bras, j'avais gardé au fond de moi cette envie de comprendre et malgré tout ce que j'avais entendu, j'avais eu raison de ne pas me laisser abattre, d'y croire encore et encore, sans relâche. D'un point de vue extérieur, c'était étonnant d'avoir passé autant de temps à penser à quelqu'un qu'on n'avait connu que quelques mois, pourtant cela paraissait être une évidence pour moi. Brendon m'avait sauvé la vie, il s'était battu bec et ongles pour me garder auprès de lui et même si on lui avait mis des bâtons dans les roues, j'étais fière de me dire que malgré ses vingt-trois ans de parenthèse dans notre relation, on pourrait reprendre à zéro, comme si nous ne nous étions jamais quittés et ce, même si nous avions tout à apprendre l'un de l'autre. J'aurais pu avoir peur, peur qu'il me laisse, peur qu'il porte bien moins d'intérêt à tout cela que moi, mais il n'en était rien. Je savais au fond de moi qu'à présent, plus rien ne nous séparerait et que quoiqu'il arriverait, nous pouvions compter l'un sur l'autre. Pourtant, j'étais le genre de fille à ne pas faire confiance aussi facilement, seulement, Brendon était loin d'être un inconnu pour moi et c'était sans doute l'une des personnes à qui je ferais le plus confiance, une confiance aveugle. Après s'être tous les deux relevés, Brendon avait pris la parole en m'expliquant tout les moyens qu'il me laissait à ma portée pour pouvoir le joindre où le voir quand je le voulais. Mon sourire ne quittant plus mon visage, je hochais la tête pour toute réponse, touchée de voir qu'il m'avait fait entrer aussi vite dans sa vie, aussi vite qu'on m'en avait fait sortir... Mon sourire s’agrandit en entendant ses dernière paroles alors qu'il m'avouait être une sorte de papa-poule qui se faisait rapidement du souci pour pas grand chose, c'était totalement l'impression qu'il m'avait donné. Laissant quelques secondes de silence, je prenais la parole à mon tour. " J'avoue que ça m'arrangerait fortement que le service de sécurité ne me prenne plus pour une espionne ou je ne sais quoi... Moi qui n'ai jamais été capable ne serait-ce que de voler un bonbon dans un magasin, je t'avoue que ça m'a fait bizarre de me retrouver dans cette situation... Cela dit, au moins tu peux te rassurer, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles, vous ne risquez rien entre les murs de la société, personne ne se risquerait de se les mettre à dos. " Lançais-je ironiquement, il faut dire qu'ils m'avaient fait une sacré peur, j'aurais presque pu m'avouer coupable pour qu'ils me fichent la paix. " C'est vraiment gentil à toi, de toute façon maintenant que je t'ai retrouvé tu risques d'entendre souvent parler de moi, je pense qu'on ne se quittera jamais bien longtemps... Et puis ça m'évitera de parler toute seule pour une fois..." Lançais-je de nouveau ironiquement en faisant allusion à toutes ces années à avoir parlé à voix haute en espérant qu'il m'entendrait. " Je te donnerai des nouvelles régulièrement c'est promis et si tu as besoin de quoique se soit, même simplement de parler, je suis là pour ça aussi... Pour le reste, je pense que tu n'auras pas vraiment à t'inquiéter pour moi, je suis plus souvent en présence des animaux ou le nez plongée dans mes révisions que de prendre des risques pour rien... " Je haussais les épaules et lui attrapais doucement la main avant de rajouter : " Maintenant on ne se lâche plus, c'est promis ? "
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MessageSujet: Re: All this time, we were in each other's heart [Irina & Brendon] (#)   All this time, we were in each other's heart [Irina & Brendon] EmptyMar 21 Nov - 19:16


Je pense que je vais beaucoup trop vite. Je vais probablement l’effrayer de la sorte mais c’est plus fort que moi. À présent que j’ai la confirmation de qui elle est et que j’ai cette sensation de devoir à nouveau veiller sur elle qui est plus forte que jamais, c’est naturel à mon esprit de lui proposer à la fois une carte magnétique d’accès à mon entreprise et mon numéro de téléphone personnelle pour me rejoindre. Sauf que ce n’est probablement pas la même chose pour elle. Elle ne me connait pas réellement et je ne connais que la version d’elle vingt-trois ans plus jeune. On ne peut pas d’un simple claquement de doigts prétendre le contraire. Si ça se trouve, elle voulait me revoir mais n’a pas le sentiment d’avoir encore besoin de mon aide. Peut-être même qu’elle va carrément me demander de garder mes distances car c’est trop à encaisser d’un seul coup. Je viens de réaliser tout cela alors que tout a été dit. C’est irresponsable de ma part de ne pas avoir réfléchit à cela avant de parler. Je suis l’aîné des deux, celui qui devrait logiquement être le plus mature et ne pas faire de telles erreurs à cause d’un excès de sentiments mélangés. Oui, parce que je me sens à la fois heureux, triste, confus, fier et anxieux, tous ça réunis dans un cocktail qui dirige mes actions visiblement dans l’impulsivité. Je fixe donc Irina presque désolé par mon audace, par ma visible demande d’être un personnage actif de sa vie désormais. Cela peut faire peur, surtout après avoir été séparé autant de temps. Moi je n’ai pas peur étrangement. Je me sens prêts à foncer dans cette relation de « protecteur », je crois bien. Le terme reste à définir. Mais l’intention demeure la même. Par contre, je ne peux pas assumer que parce que moi je veux avoir ce rôle qu’elle va vouloir me l’accorder si facilement. Je me fais probablement des illusions, encore une fois. Ça devient une habitude chez moi. Il va définitivement falloir que j’apprenne à ne plus laisser mes sentiments me guider ainsi. Je ne suis pas le meilleur des juges lorsque je suis ainsi envahit par eux. Je me tais donc et j’attends qu’elle réagisse à mon offre de rester en contact. Je ris alors qu’elle me remercie de prendre en charge le petit souci avec la sécurité. Elle serait surprise du nombre de cas comme celui d’aujourd’hui que l’on a sur les bras à chaque année. La compétition est féroce, même entre sociétés financières aussi puissantes. La suite de ses paroles me bouleverse. Elle… accepte. Elle veut que l’on demeure en contact et même que l’on ne se quitte pas très longtemps après chaque séparation. Cela me réchauffe le cœur. Je suis sincèrement heureux par cela. « Ce sera un plaisir de parler avec toi. » Je dis en souriant très grand après qu’elle reconnait que ça lui permettra de ne plus parler toute seule. Je suis moi-même un peu dans ce genre là. Lorsque je suis stressé ou encore concentré je vais avoir tendance à me parler. Et ce n’est pas mal, au contraire. Ça m’aide beaucoup et je suis sur qu’à présent parler à quelqu’un va lui faire le même effet bénéfique. Irina ajoute ensuite qu’elle promet de me donner régulièrement des nouvelles. De plus, elle m’offre en échange sa disponibilité si jamais j’en ai besoin, ce qui est apprécié. Enfin, elle tente de me rassurer dans mon anxiété comme beaucoup avant elle mais malheureusement cela va prendre du temps et de la patience puisque je m’inquiète de façon chronique pour mon entourage depuis des années. C’est un problème que je tente d’éradiquer mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Je lui souris toutefois en reconnaissance de cette attention. Je suis curieux d’un coup par rapport aux études qu’elle semble poursuivre. « Tu étudies toujours ? Je veux dire, il me semble qu’à ton âge j’avais terminé l’université. » Je ne me rappelle plus très bien de l’âge que j’avais quand j’ai gradué. Elle ramène mon attention en m’attrapant la main. Je la serre aussitôt en retour. Elle veut me faire promettre qu’on ne se lâche plus. Je la regarde en souriant. « Je te le promets. Par contre, il va falloir se lâcher dans quelques minutes car l’agent de sécurité va vouloir savoir ce qui prend autant de temps. » Je dis en plaisantant, secouant nos mains jointes pour lui prouver que ce contact physique devra se rompre même si pour le moment il m’est très agréable. Je ne pensais pas que la présence d’Irina serait aussi apaisante à mon esprit. Stressante à la fois oui, car ça me fait une personne de plus sur qui veiller. Sauf que c’est un problème que j’accepte d’avoir avec plaisir. Je la regarde en souriant. « Tu vas voir que je suis un accro des messages textes. Tu vas peut-être regretté de m’avoir donné ton numéro dans les jours à venir. » Cette fois j’éclate de rire.
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