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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
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 Seven years later [Anna & Liam]

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MessageSujet: Seven years later [Anna & Liam] (#)   Seven years later [Anna & Liam] EmptyVen 17 Nov - 23:13


Mi-décembre 2017

Fixant l’horizon, je jogge sur l’un des parcours que j’ai adopté depuis que j’ai emménagé à South Bay. Musique à fond dans les oreilles, casquette avec les célèbres initiales L.A. sur la tête, j’avance à un rythme impressionnant comme j’en suis à la fin de ma séance de jogging. Je me donne donc à fond volontairement. J’ai rejoins un parc modeste de Center Bay et dès que j’y commence à courir, je ralentie le rythme quelque peu en voyant apparaître devant moi une poussette et ses parents derrière. Je les contourne en empruntant le gazon fraîchement coupé et je m’élance à nouveau à une plus grande vitesse. Il fait très beau aujourd’hui, mais aussi assez chaud. Je suis en sueur. Mon t-shirt blanc laisse transparaître cette sueur sur mon thorax et même dans mon dos. Je me fiche un peu de mon apparence quand je suis en action. Cela n’a absolument aucune importance. Je reste concentré sur ce que je fais. Je passe une femme aux cheveux bruns sur la droite comme ici même les habitudes de marche sur les chemins et les trottoirs sont inversés d’en Amérique. Je cours donc à gauche comme si je conduisais dans la rue non loin. Sauf que d’un coup, je m’arrête et mon freinage fait glisser mes baskets sur le chemin de gravier et de sable du parc. Je laisse ainsi deux petites traces dans le chemin. Je me retourne. Je fixe le dos de la femme qui s’éloigne graduellement de moi. Son visage me fait penser à… Je m’élance vers l’avant afin de la rattraper. Je retire mes écouteurs de mes oreilles et coupe la musique tout en progressant à vive allure vers elle. Je me place directement devant elle en reculant sans arrêter de jogger sur place. Je la pointe en fronçant des sourcils. Elle n’a pas du tout changé, c’est assez impressionnant pour un écart de sept ans. Je la regarde dans les yeux. « Anne ? Non, Anna ! Oui, c’est ça, Anna ! » Je dis en ne cessant absolument pas de jogger. Cela n’influence que très peu mon souffle à vrai dire. Ça ne gêne donc pas la conversation. « J’ai encore ton numéro, tu sais. » Je dis pour lui prouver que malgré la façon abrupte que nous nous sommes quittés, que j’ai pris au sérieux ce qu’elle m’a dit et que j’ai gardé la carte sur laquelle elle avait écrit son numéro de téléphone à l’époque. Pour l’éclairer sur ce qui peut bien se passer, je me décide à être plus précis. « Los Angeles, été 2010. Je t’ai aidé après que tu as été blessé. Tu te rappelles ? » Je lui tends une main en souriant. Oui, je compte lui offrir une poignée de main mouillée de sueur en retrouvailles. Il n’y a que moi pour faire ce genre de chose à une femme. « Liam Drake. Je pense qu’on est du pour de nouvelles présentations étant donné le temps. » Je suis encore en train de sauter d’un pied à l’autre devant elle. Elle doit me trouver complètement fou ou ne pas du tout ce souvenir de moi. Sauf que j’ai une mémoire assez phénoménale des visages donc je l’ai reconnu même après sept longues années. Si elle n’est pas la Anna de mes souvenirs, alors elle a une jumelle néozélandaise car c’est bien la femme que j’ai soigné un jour lointain alors que nous étions tous les deux à un point charnière de notre vie.


Dernière édition par Liam Drake le Lun 20 Nov - 15:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Seven years later [Anna & Liam] (#)   Seven years later [Anna & Liam] EmptySam 18 Nov - 2:26


Depuis le début de ma grossesse, ainsi que mon retour d’Italie, j’ai tendance à rester enfermée à la maison pour trainer dans le canapé. Ayant besoin impérativement de me changer les idées, j’ai décidée de sortir m’aérer un peu. Je commence ma balade par les quelques rues commerçantes de South Bay. J’en profite pour faire quelques petits repérages aux boutiques spéciales bébés que je croise, pour une prochaine sortie en compagnie de Brendon. Ensuite, je prends le bus jusqu'à West Bay où je file directement à la librairie pour faire le plein de livres. C’est que j’ai épuisée mon stock, dernièrement. La faute venant du fait que j’ai pas mal de temps libre où je suis toute seule, je tiens à le préciser. Hé oui, ayant mis ma carrière d’assistante maternelle entre parenthèse, je n’ai plus grand-chose à faire de mes journées. Et encore, je dis ça mais heureusement que les bébés limitent tout de même le nombre de livre que je lis par semaine, sinon il me faudrait une librairie de la même taille pour ranger tout les bouquins que j’achète. Tiens, en parlant d’achat, je quitte la librairie après mon passage en caisse, pour reprendre le bus. Cette fois-ci, direction Center Bay. Immédiatement, je fais une halte dans un petit café sympa, où j’aime me rendre, pour y faire une petite pause. Lire quelques chapitres dans cet endroit, en buvant un bon cocktail de fruits allégé en sucre est agréable. Je ne vois pratiquement pas le temps passé. Si bien qu’au lieu d’y rester une demi-heure, j’y reste une bonne heure trente. C’est là que je décide de m’en aller, après avoir payer ma consommation. Cependant, je n’ai pas le cœur à faire les magasins. Seule, c’est ennuyant. J’opte plutôt de terminer mon après-midi au parc, non loin de l’espace jeux. J’en prends donc la direction, la démarche calme. Au bout d’une vingtaine de minutes, j’y arrive. Je le connais par cœur, je sais donc où se trouve la zone air de jeux où j’emmenais les enfants que je gardais. J’ai une pensée pour eux, soudainement. Il me manque de temps en temps. Je me console en caressant brièvement mon ventre. Cela me rappelle le pourquoi j’ai arrêté de travailler, et cela me rend le sourire. Je poursuis ma marche sans faire attention aux gens que je croise, essentiellement des joggeurs. Je suis dans ma bulle, comme on dit. Dans mes pensées. Tout d’un coup, je suis amenée à en sortir quand un joggeur se met face à moi. Sur l’effet de surprise, je finis par m’arrêter, les sourcils froncés. Il en fait autant, d’ailleurs. La seule chose qui nous différencie est qu’il me pointe du doigt, en cherchant mon prénom. Il le trouve très rapidement, d’ailleurs. Immédiatement, je percute que son visage ne m’est pas inconnu. Seulement, j’ai un mal fou à le resituer dans le temps. C’est la phrase qui suit qui me met sur la voie. Je n’ai donnée mon numéro de téléphone qu’à un seul homme, en dehors de mes connaissances. Et cet homme, c’est mon sauveur. Celui qui en deux mille dix m’a évité de mourir, rouée de coup par Fabio. Je grimace légèrement. Je n’ai pas envie de me rappeler cette période délicate de ma vie. « Oui. Parfaitement. » Je lui confirme, souriante. « J’ai mis un peu de temps à te resituer dans mes souvenirs mais je savais bien que tu ne m’étais pas inconnu. » Je suis contente de le revoir ici, en Nouvelle Zélande. Je suis également surprise. C’est assez inattendu que l’on se retrouve ainsi, sept ans plus tard, dans le même pays. Non. La même ville, carrément. Il me tend la main, souriant. Je m’en saisie pour la serrer, riant quelque peu à ces nouvelles présentations qu’il instaure. « Anna Castelli. Enchanté de te revoir. » Cela me fait bizarre de le voir expressif. J’ai gardé un souvenir de lui impassible, froid. Je suppose qu’il va mieux dans sa vie. J’en suis ravie, si c’est le cas. « Il y a longtemps que tu vis ici, à Island Bay ? » Je l’interroge, intriguée de ne pas l’avoir rencontré au préalable dans ce même parc, alors qu’il me semble qu’on m’ait souvent parlés de lui. Quand soudain, mon cerveau fait le rapport. Le boxeur Liam Drake, dont parle presque sans arrêt Lexie et Brendon. Nooon. C’est lui ? Il faut que je sache. « Excuse moi de te demander ça mais, tu ne connaitrais pas une certaine Lexie Storm par hasard ? » S’il me répond non, il partage juste le même nom avec l’un des plus grands boxeurs de la ligue néozélandaise. Mais j’en doute, vraiment. Surtout lorsque je constate qu’il a énormément de tatouage. Je suis sûr qu’il s’agit du béguin de Lexie.

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: Seven years later [Anna & Liam] (#)   Seven years later [Anna & Liam] EmptySam 18 Nov - 3:41


Au final elle me reconnaît. Je savais que j’avais raison à son sujet. Que je ne me trompais pas et qu’elle était bien cette femme que j’ai aidé en 2010. Elle se présente donc à moi tout comme je le fais et je souris en lui serrant la main. C’est vraiment une sacrée coïncidence de se retrouver. Mais au final, ça me permet de confirmer qu’elle va bien. Je remarque d’ailleurs une certaine rondeur de son ventre. Je ne dis rien car parfois ça ne veut rien dire mais ça ressemble vraiment à un ventre de femme enceinte. Il ne s’agit probablement pas de l’enfant de son mari dont elle a ruiné volontairement le mariage il y a sept ans. D’ailleurs, je remarqué d’un bref coup d’œil qu’il n’y a plus d’alliance à son doigt. Intéressant développement. Elle veut savoir si je suis à Island Bay depuis longtemps. Je réfléchis à la question. « Et bien, je vis dans cette ville depuis un peu plus d’un mois, il me semble. Mais j’étais avant à Wellington. Ça fait en gros sept mois que je suis dans ce pays. » Je dis en cessant enfin de sautiller. Je regarde ma montre et je calcule mon temps pour aujourd’hui. Je pointe ensuite à un banc à proximité pour ne pas parler inutilement debout alors qu’elle est enceinte. Elle ne me l’a pas confirmé mais sa robe assez serrée me prouve qu’elle cherche à montrer son ventre qui s’arrondit. Une personne avec un surplus de poids n’aurait pas cette attitude. Mais avant de trouver place sur le banc de bois, elle me demande si je connais une certaine Lexie Storm. Je penche la tête de côté. Tiens, je pense avoir deviné qui est son nouvel amoureux que j’ai récemment croisé. Elle s’en est vraiment bien sortie au final. « Oui, je connais bien une Lexie Storm qui je paris est blonde, mère d’une fille de quatre ans, à un meilleur ami du nom de Brendon Elder qui lui a une compagne italienne enceinte de jumeaux. On parle bien de la même Lexie ? » Je me retrouve assis et je la regarde alors qu’elle accepte de prendre place avec moi. Je lui souris assez grand. « Félicitation. » Je lui dis en ne précisant pas ce dont je fais référence. Elle sait très bien que je parle de sa grossesse. Le père de ses jumeaux était tellement heureux que je ne peux imaginer son propre bonheur à elle. Elle a finalement eu la joie dont je faisais référence. Elle a traversé les peines et elle s’est relevé exactement comme je lui souhaitais. Je ne peux donc qu’être fier d’elle, inévitablement. « Comment ça se passe jusqu’à présent ? Le premier trimestre peut être pénible à cause des coups de fatigue chez les grossesses gémellaires. Tu semble bien t’en tirer. » Je m’informe alors que sa santé me préoccupe vraiment. Fabio, si je me souviens bien de son nom, l’a après tout frappé à l’abdomen à plusieurs reprises au moins pour créer de tels contusions. Dans mon souvenir elles étaient particulièrement foncées. Des coups de pied ? Il aurait pu lui causer des blessures internes. Je suis heureux que cela ne semble pas le cas et qu’elle ait trouvé un moyen de ce sortir de cette histoire d’horreur en finissant avec un homme aussi gentil que Brendon. Il doit la traiter comme une reine si je me fis à la façon dont il surprotège Lexie. Je n’ai rencontré cet homme qu’il n’y a que deux jours et je peux facilement le dire suite à cette simple discussion que nous avons eu.
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MessageSujet: Re: Seven years later [Anna & Liam] (#)   Seven years later [Anna & Liam] EmptySam 18 Nov - 20:47


Liam vit à Island Bay depuis seulement un mois, officiellement. Je comprends mieux pourquoi je ne l’ai pas encore croisée dans ce parc. Cela coïncide avec le moment où j’ai arrêtée de le fréquenter régulièrement, grossesse oblige. Toutefois, ça ne retire pas à mon esprit ce sentiment de déjà vu. Où du moins, de déjà entendu au sujet de son identité complète. On m’a déjà parlé d’un Liam Drake. Souvent, même. Je continue donc de chercher a quelle occasion quand soudainement, je met le doigt sur la – devrais-je plutôt dire les – personnes qui m’ont parlés de lui depuis plusieurs mois. Il ne s’agit rien d’autre que mon compagnon et sa meilleure amie. Ils n’ont que ce nom à la bouche, ces temps-ci. Toutefois, avant d’associer mon sauveur au grand boxeur dont on ne tarie pas d’éloge, je m’assure qu’il connaisse bien une certaine Lexie Storm. La ville n’en possédant pas deux différentes, je sais que nous ne pourrons parlés que de la même. Liam penche la tête sur le côté, me proposant de l’index de prendre place sur le banc non loin. Je trouve que c’est une excellente idée. Je le suis alors qu’il me décrit avec exactitude la Lexie que je connais. Je rie même quelque peu en constatant qu’il connaît finalement bien plus de moi, ainsi que ma famille, que je ne le pensais. « Oui. On parle bien de la même Lexie. » Je confirme amusée, en prenant place à côté de lui, alors que déjà il me félicite avec un immense sourire. « Merci ! » Je réponds sincèrement, heureuse, en sachant pertinemment qu’il parle de ma grossesse. Car oui, il est inutile qu’on entre dans le détail du sujet abordé. C’est évident. D’autant plus lorsque l’instant d’avant il vient de me décrire en un très bref résumé le lien me liant autant à Lexie que Brendon. Déposant mon sac entre nous sur le banc, Liam m’interroge sur le déroulement du premier trimestre de ma grossesse gémellaire. J’avais presque oubliée qu’il avait des connaissances en médecine. « Très bien. » Je lui réponds, ravie. « En dehors d’un diabète gestationnel, tout ce passe bien. De plus, niveau symptômes de grossesse j’ai beaucoup de chance. Seul les sautes d’humeurs et la fatigue perturbent mon quotidien. » Cela peut toujours changer, cela dit. Je ne suis à l’abri de rien. « Et toi ? Comment vas-tu depuis tout ce temps ? » Je lui demande, réellement intéressé de connaître son état d’esprit actuel, lorsque je me rappelle sa perte récente. Je grimace, confuse. « Oh. Navré. Je viens de seulement m’en souvenir. » Normalement, il devrait vite comprendre à quoi je fais allusion avec les mots qui suivent. « Toutes mes sincères condoléances pour ton entraîneur. » J’imagine que ce n’est pas judicieux d’amener ça sur le tapis mais, je ne peux pas faire comme si de rien n’était. Il sait que nous sommes en contacts avec les mêmes personnes, très similaires. Il est donc évident que j’ai été informé de ce détail. Dans le cadre d’une histoire racontée, certes, mais ce n’est qu’un détail. « D’ailleurs, mon offre d’autrefois tient toujours. Si tu as besoin d’une personne avec qui parler, qui se soit pas émotionnellement trop impliqué dans ta vie (je lui fais un clin d’œil complice, amusé), tu peux m’appeler à tout moment. » J’ajoute même. « Et de tout ce que tu veux, hein. Même le plus banal des sujets, je serais ravie de t’écouter. » Je dépose une main amicale sur son avant-bras. Je m’en fiche d’avoir de sa transpiration sur la main, je veux qu’il sache que je n’ai pas changer à ce sujet.

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: Seven years later [Anna & Liam] (#)   Seven years later [Anna & Liam] EmptyDim 19 Nov - 15:50


Je ne suis pas du genre nostalgique. Je ne garde habituellement pas de contact avec les gens plus ou moins significatifs après que j’ai quitté un endroit. Il est assez rare que je conserve des liens, des attachements. Ce n’est pas impossible. Il y a des gens qu’on ne peut tout simplement pas oublier, qui nous aient été mémorable d’une quelconque façon. Ayant une mémoire presque impeccable des visages, je reconnais une personne d’un simple second regard. Qu’elle m’ait été importante ou non. J’aurais pu passer mon chemin après avoir reconnu Anna. Une part de moi m’en a empêché. Peut-être au final une intuition qui me disait qu’elle était plus lié à mon présent que je ne soupçonnais. Et effectivement, voilà qu’elle m’a demandé si je connais Lexie Storm. Je n’ai pas revu cette dernière depuis que je l’ai laissé seule dans son loft après qu’elle m’ait offert du réconfort à la suite de la mort de mon entraîneur. J’ai exprimé le désir de partir afin de faire mon deuil de manière isolée. Que cela ait été la bonne décision ou non, je l’ai assumé jusqu’au bout. J’ai eu un contact par sms de Lexie quelques jours après. Elle s’inquiétait encore pour moi, fidèle à son habitude mais aussi à sa promesse qu’elle m’avait faite d’être présente pour moi. Je ne lui ai pas laissé beaucoup de chances de prouver cette promesse, disons. Puis, il y a deux jours, j’ai eu à nouveau des nouvelles de la blonde par son meilleur ami Brendon Elder. Ami que je devine être justement le père des jumeaux qu’attend Anna. Trop de coïncidences pour en être réellement. Mais depuis cette rencontre, je pense très souvent à Lexie. Je songe silencieusement à la recontacter pour la réintroduire à ma vie. Je supporte à présent mieux le deuil, au point de ne plus pleurer au moins. J’ai occupé mon esprit avec l’entraînement et la présence rassurante de Sophie et cela m’a permis de faire le nécessaire pour m’endurcir face à l’absence de Roy au quotidien. Du coup, je suis prêt en théorie à revoir la jeune femme. Il suffit de franchir le pas. Hésiter ne me ressemble pas. Sauf que ce n’est pas de l’hésitation selon moi mais plutôt une question de timing. J’ignore si Lexie pense encore à moi. Si je compte toujours assez pour elle pour qu’elle accepte de me revoir après mon départ brutal. Je ne sais pas si son opinion de moi a changé au cours des dernières semaines. C’est ce qui me préoccupe vraiment. Du coup, Anna semble être la solution toute indiquée à ce petit problème. Brendon m’a dit indirectement que Lexie ressentait quelque chose pour moi. Voilà l’occasion de le confirmer avec certitude. À condition que l’italienne soit ouverte à l’idée de me révéler l’état de l’amie de son compagnon. Sauf que les retrouvailles me poussent plutôt à demander pour sa grossesse d’abord. Je l’ai deviné, mais je n’en ai pas eu la certitude de sa bouche. Je ne peux donc pas assumer tout le reste sans au moins confirmer ce détail. J’apprends qu’elle va bien, mieux qu’une femme devrait l’être dans son état. Un diabète gestationnel bien contrôler ne pose aucun problème ni à la mère ni aux bébés d’ordinaire, donc je ne m’en fais pas vraiment avec ce détail, tout comme Anna d’ailleurs. Nous savons tous les deux qu’il est inutile de s’en alarmer. Je hoche donc simplement la tête à ses paroles. Elle veut savoir comment je vais depuis les sept dernières années. C’est assez vague comme question. Lui répondre de manière fidèle et concise est impossible. Je pourrais opter pour la solution facile du « ça va » mais ça ne me convient pas non plus. Que faire alors ? « Et bien, les années m’ont changés. M’ont améliorés, j’ose espérer. Je les ais laissé me guérir et me renforcir. Je n’ai plus vraiment la même vigueur physique d’autre fois et ça devient pénible lorsque vient le temps de s’entraîner. Sauf que la passion est encore là. C’est ce qui me pousse à avancer. » Je ne suis pas surpris par le fait qu’elle s’ajoute à la longue liste de gens m’ayant offert leurs condoléances. Je me contente donc de me tourner vers elle et de lui sourire gentiment. Que faire de plus ? Je garde mon regard sur elle alors qu’elle m’ouvre la porte à la confession. Elle se dévoue pour être une oreille attentive, comme autrefois. Ça tombe bien, j’ai justement quelque chose à lui demander. Sa main sur mon avant-bras ne me dérange nullement. J’ignore le geste pour mon concentrer sur son regard. « Je voulais te demander conseil justement. À propos de Lexie. » Je pense qu’elle ne sera pas surprise par cette demande. Il est évident qu’elle doit servir de confidente autant pour Brendon que pour sa fameuse meilleure amie. « J’aimerais l’inviter à venir assister à l’un de mes entraînements, comme je sais que la boxe la passionne. Sauf que je ne sais pas si elle va accepter mon offre. Si c’est trop tard. » Parce qu’il y a une chance que ce le soit.
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MessageSujet: Re: Seven years later [Anna & Liam] (#)   Seven years later [Anna & Liam] EmptyLun 20 Nov - 21:57


J’apprends que les années qui viennent de s’écouler ont changés Liam, dans le sens positif du terme. Elles l’ont aidés à s’améliorer, à guérir même. Ne sachant pas à quoi cela fait référence, puisque je n’ai pas eu l’honneur d’en apprendre plus sur lui à l’époque en dehors de son prénom, je suppose que ce dont il souffrait n’était pas physique. Sur quoi je me base pour l’affirmer ? Hé bien… il n’a jamais été question de problème de santé à son sujet, du peu que Lexie et Brendon m’ont dit sur le grand boxeur qu’il est, et à l’époque il n’avait physiquement aucune trace d’une quelconque maladie importante. Au contraire. Je me rappelle de quelqu’un de très fort, de très en colère. J’imagine qu’il souffrait lui aussi de douleurs internes qui, aujourd’hui, appartienne à un passé autant révolu que le mien. Il me parle également de son physique qui a perdu de sa vigueur avec le temps. Je comprends donc qu’il était déjà boxeur du temps de notre rencontre. Cela explique la présence de sacs de glaces chez lui, ainsi que les connaissances en premier soin. L’habitude de se prendre des coups même si dans son cas a lui, ce n’est que pour la beauté d’un sport que je n’apprécie pas. Autant être honnête, hein. Je n’ai pas choisie de garder Lana les soirs de gala de boxe, uniquement parce que la petite pitchoune nécessitait la présence d’un adulte responsable. J’ai optée pour mon rôle de gardienne attitré parce que je ne voulais certainement pas voir deux hommes se ruer de coups. D’ailleurs, à ce que j’ai compris, il a morflé au second. Enfin. Je ne juge pas cette passion chez Liam. Chacun fait ce qu’il entend de sa vie, de son corps. S’il s’épanouie ainsi, j’en suis ravie pour lui. D’ailleurs, il me le confirme inconsciemment en me parlant de sa passion, toujours intacte. « Je suis contente de découvrir que tu n’as plus cette colère en toi. » Je lui affirme, charmante, en lui souriant. Moi aussi, je n’ai pas oubliée ce qu’il était à l’époque. Ce que j’ai oubliée, par contre, c’est juste que récemment il a vécu la perte d’un être que Lexie a jugé très important, comme une sorte de papa de cœur. Je lui souhaite donc mes sincères condoléances, en espérant ne pas raviver des souvenirs trop éprouvants pour lui. Il me remercie d’un sourire, sincère. Je comprends que le sujet s’arrête là. Ce que je respecte. Cependant, je lui rappelle que mon offre de ce confier à moi est toujours valable, au cas où. Après tout, il a gardé mon numéro, ce n’est peut-être pas un geste si anodin que cela au delà des apparences. La main toujours posée sur son avant-bras, affectueusement, j’écoute Liam me confier qu’il désire justement un conseil de ma part. J’acquiesce aussitôt, souriante. Mon attention lui est totalement accordée. Je l’invite silencieusement à s’exprimer, ce qu’il fait, au sujet de Lexie comme il me l’a souligné. Il m’avoue qu’il aimerait l’inviter à assister à l’un de ces entraînements, parce qu’il sait la passion qu’elle a pour ce sport, cependant il ignore si elle l’acceptera. Il craint qu’il soit trop tard. Je comprends ce qu’il sous-entend. Il a peur que son silence, depuis la nuit qu’il a passé chez elle, ait encouragée mon amie à tirer un trait sur lui. Cela aurait put être vrai, vu le tempérament de Lexie, or je sais de source sûre que ce n’est pas le cas. Lexie attends au contraire qu’il fasse un premier pas. Ce que je ne compte pas lui cacher, malgré ma position de confidente pour la maman célibataire. « Alors déjà, je trouve cette idée excellente. Lexie va se sentir privilégiée par une telle invitation à assister à l’un de tes entraînements. Je t’encourage donc fortement à le faire. Ensuite, je comprends tes craintes. Il est vrai que Lexie est une femme ayant un très fort caractère. Cependant, je sais de sources sûres que tu prends beaucoup d’importance dans sa vie ainsi que dans son cœur, et qu’elle attend justement un premier pas de ta part pour savoir si elle a raison ou non d’être autant liée à toi. Par conséquent, n’hésite pas, fonce. »

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: Seven years later [Anna & Liam] (#)   Seven years later [Anna & Liam] EmptyLun 20 Nov - 23:13


Ah, la colère. La fameuse colère que je manifestais au plus fort au cours de la dernière année de sa vie. Malheureusement, Anna a eut le déplaisir de constater ce que cette colère produisait en moi. Elle ne changeait pas ma façon de penser, mais elle alourdissait mes gestes, amplifiait la dureté des mots dont j’use pourtant quotidiennement. Je n’étais pas moi-même durant cette période de ma vie. Et c’est le souvenir que j’ai laissé à l’esprit de cette femme. Voilà qui est aberrant. « Moi de même. » Je me contente de lui répondre, n’ayant pas apprécié d’être cet homme l’espace d’une année. En réalisant que je fréquentais Lexie, elle a dut être inquiète pour son amie à l’instar de Brendon. Voir, totalement désapprouver notre relation, peu importe ce qu’elle peut être à l’heure actuelle. Je reste une célébrité, un boxeur, un objet de commères et d’envie. La blonde semble m’avoir au moins considéré avec le temps comme je suis et pas comme ce que les magazines people projette de moi. Le fait que nous ne nous voyons plus depuis quelques semaines doit forcément avoir changé quelque chose. Chez Lexie, je veux dire. Anna n’avait aucune idée au fond que c’était moi d’après ce que je comprends. Elle n’aurait pas eu de doute en entendant mon nom sur ma connaissance de la meilleure amie de son conjoint sinon. Cela l’a rend en quelques sortes neutre puisqu’elle s’est fait des jugements sur l’homme que lui racontait probablement Lexie et pas celui dont elle avait le souvenir. C’est intéressant comme constatation. Je cherche même à justement user de cette neutralité et de la personnalité naturellement ouverte et dévouée de la femme enceinte pour avoir de ses conseils. Puisque ce n’est pas vraiment dans mes habitudes de ne pas régler un problème par moi-même, d’user d’une opinion extérieure pour influencer la mienne. Mes décisions sont en générales toujours basées sur mes instincts et mes analyses des situations. Cette fois, je pense qu’Anna est une alliée alors que j’atteins la limite de mes connaissances avec Lexie. J’ai réalisé en début décembre comment elle avait une influence forte sur moi. Et comment en retour, j’avais une influence forte sur elle. Du coup, nous avoir tous deux privés de cette capacité à se changer a-t-elle brisée la connexion le permettant ? En d’autres termes, est-ce que Lexie est toujours intéressée par moi à l’heure actuelle. C’est ce que j’expose à Anna en attendant sa réponse d’un regard attentif. Elle m’offre au final un conseil positif. Celui de ne pas hésiter et de foncer. Je pense que ses « sources sûres » sont Brendon et Lexie elle-même. Faire le premier pas est logique dans l’esprit de celle que je veux inviter car je suis celui ayant fait le dernier pas la fois précédente. Je suis celui ayant quitté son loft, donc elle veut en retour que je sois celui qui retourne vers elle. Je m’en doutais. Le fait qu’Anna souligne que l’inviter à mon entraînement serait comme un privilège pour la blonde ne m’étonne pas. Même chose pour le caractère fort. Je ne l’aurais pas qualifié ainsi personnellement. J’aurais dit un « caractère fluctuant », puisqu’il change selon les gens et les situations. On ne l’approche pas comme ça sans avoir observé son état émotionnel au préalable. Un peu comme une lionne en cage, je dirais. La métaphore me fait sourire. Me rappelle Alta Lake. Je me redresse sur le banc. « Je vois. » Je réponds à Anna, sans ajouter rien d’autre. Je me relève lentement, me saisissant du sac entre nous deux. Comme je l’avais anticipé avec la forme, il s’agit de livres qui ne sont pas si lourds que ça mais tout de même. « Laisse-moi te raccompagner et porter cela pour toi. » Je propose sans vraiment lui laisser de choix dans mes gestes mais en lui souriant gentiment en contrepartie. Elle rentrait probablement chez elle de toute façon. Dans le cas contraire, je peux servir de porte-bagage si elle doit s’arrêter ailleurs. Je marche à son rythme tout en observant au loin. Il fait assez chaud d’un coup. Je me tourne vers elle. « Tu veux qu’on arrête dans un café pour te prendre un rafraîchissement pour la route ? » Une bouteille d’eau fera l’affaire vue son diabète de grossesse.
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MessageSujet: Re: Seven years later [Anna & Liam] (#)   Seven years later [Anna & Liam] EmptyLun 27 Nov - 22:16


Liam n’ajoute rien de plus à mon invitation de foncer ainsi qu’à la confirmation des sentiments de Lexie à son égard. Je ne m’en offusque pas. Au contraire, j’apprécie que nous n’entrions pas d’avantage dans cette conversation. Pour quel motif ? Hé bien ma position de confidente vis-à-vis de la mère célibataire. Notre relation amicale est encore beaucoup trop récente, fragile à mon goût, pour que je m’autorise à l’ébranler en jouant sur deux tableaux. Je préfère donc pour le moment m’en abstenir. Par la suite, peut-être. Si leur relation devient plus sérieuse, ou que le boxeur en exprime le besoin, il n’est pas exclu que je devienne également l’oreille attentive à ces confidences sentimentales. Liam se lève du banc. Il se saisie de mon sac où ce trouve mes dernières acquisitions littéraires. Je lui sourie tandis qu’il me propose de me raccompagner chez moi, mon sac à la main. C’est une adorable attention. Je ne l’en remercie pas au souvenir de l’interdiction qu’il m’avait formulé sept ans plus tôt, mais charmante je lui déclare tout en me levant à mon tour. « Avec grand plaisir. » Je tends la main d’un côté pour lui indiquer la direction à prendre. Ce que nous faisons immédiatement. Le soleil est encore haut dans le ciel, il faut chaud. J’opte automatiquement pour les zones d’ombres qui me sont disponibles pour m’en soulager quelque peu, lorsque Liam me propose qu’on s’arrête dans un café pour me prendre un rafraichissement. « C’est une excellente idée. » Je lui affirme, doucement. Boire de l’eau me fera le plus grand bien au vu de mon diabète gestationnel. Nous entrons donc dans le premier café que l’on croise en chemin où j’en achète deux, au cas où. Ensuite, nous le quittons pour poursuivre notre marche jusqu’à South Bay. En chemin, je lui parle de ce qu’il s’est produit à mon retour en Italie, en deux mille dix. Je lui confie sans pudeur mon divorce éprouvant, la dépression qui a suivit, ainsi que les deux tentatives de suicides ratés. Peu de gens savent réellement cette partie de ma vie parce que j’en ai naturellement honte. Ce qui n’est pas le cas avec Liam. Loin de là. Lui partager tout ceci me fait un bien fou, comme si je fermais définitivement ce chapitre de ma vie. D’ailleurs, je lui explique ma rencontre avec Brendon. Notre coup de foudre. Je converse tellement que j’en viens à espérer qu’il ne regrette pas son choix de me raccompagner. Quand nous arrivons à la maison, je l’invite spontanément à entrer boire un verre. Avec humour, je lui promets de ne plus être trop bavarde pour finir de l’en convaincre. Il accepte, amusé. Nous partageons une boisson fraiche ensemble, allégé en sucre, avant de nous séparer. Nous avons désormais nos numéros, tout les deux. Nous savons que nous pouvons nous appeler à tout instant sans soucie, que nous serons là autant l’un pour l’autre si la situation le permet. C’est une belle amitié qui se profile à l’horizon. Je le regarde s’éloigner, le sourire aux lèvres. Désormais, je sais que l’homme qui fait battre le cœur de Lexie est quelqu’un de bien. Quelqu’un qui prendra soin d’elle autant que Brendon ne prend soin de moi. Dire qu’avant ces retrouvailles j’en étais à deux mille pourcent convaincue serait un mensonge, cela va s’en dire. Il m’arrivait, comme mon compagnon, de craindre que sa meilleure amie se soit amourachée d’un coureur de jupon, qui puisse lui briser le cœur comme il aurait l’habitude de le faire avec ces autres groupies Présentement, je sais que tous mes doutes sont définitivement disparus. J’ai même hâte de découvrir quel joli petit couple ils formeront tout les deux. Enfin, j’ai encore le temps de voir ça, je crois bien. Je ferme la porte, amusée par l’idée, avant de retourner à ma petite vie quotidienne.  

Fin
@Liam Drake
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