contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
vous voulez vivre à center bay ? sans trop payer ? cette colocation devrait vous ravir !
jouer de la musique est votre passion, venez rejoindre ce groupe de musique.
Sujet: sauvetage artistique // elea. (#) Mar 28 Nov - 18:48
tu laisses tes doigts parcourir le papier, feuilletant rapidement le carnet remplit de dessins. tu ne t'attardes pas malgré ta curiosité d'en voir plus que les quelques traits que tu as distingué en tournant les pages. tu retiens un petit soupir et retournes le carnet, tombant sur une adresse. parfait. tes doigts glissent dans tes cheveux et tu glisser le cahier dans ton sac. tu as cours dans moins d'une heure et tu n'as clairement pas le temps d'aller jusqu'à west bay, mais tu comptes bien le faire à la fin de ta journée. tu quittes le café dans lequel tu as l'habitude de t'arrêter, un gobelet brûlant à la main, et te diriges d'un pas tranquillement vers l'université. tu glisses tes doigts dans tes cheveux alors que tu traverses rapidement west bay. tu connais le quartier presque par cœur et tu n'as aucun mal à te repérer. tu laisses ton sac se balancer sur ton épaule au rythme de tes pas. tu te pinces les lèvres et grimpes les escaliers du petit immeuble. tu ne sais pas pourquoi une petite pointe de stress s’insuffle en toi, mais c'est toujours le cas. tu glisses tes doigts dans tes cheveux avant de sonner une fois devant la bonne porte, ton sac toujours sur le dos. tu attends quelques secondes jusqu'à ce qu'une jeune femme t'ouvres la porte. oh. tu la connais du lycée, t'en es certain. salut. tu souffles, réfléchissant à toute vitesse. tu termines par retirer ton sac pour en extirper le carnet. je l'ai trouvé au café cette après-midi et ... vu qu'il y a ton adresse, j'voulais te le rendre le plus rapidement possible. tu ajoutes en lui tendant. j'avais cours avant, je voulais passer plus tôt. tu souffles finalement en venant te gratter la nuque.
Tu te poses enfin sur le canapé de chez toi. Cette journée ayant été plus qu’épuisante. Tu avais comme à ton habitude été travailler une partie de la journée au café pour finir sur des répétitions de trapèze pour le nouveau spectacle que vous étiez en train de mettre en place. Avec cette nouvelle envie de ton père, tu n’avais plus vraiment le temps de ne rien faire. Tu avais cette possibilité d’observer, observer le monde sans avoir cette chance de le retranscrire sur ton fidèle carnet de dessin. Ton sourire s’étire alors que tu songes à ce vieux compagnon que tu gardes précieusement. Le cahier, il en a vu de toutes les couleurs. Tu le trimballes partout avec toi depuis des années. Tu sais bien qu’un jour il faudra que tu en changes, que tu devrais en trouver un tout neuf, un avec qui construire une nouvelle histoire. Mais, t’es pas encore prête pour ça. T’as jamais été très adepte des changements. Tu as toujours aimé quand les choses, quand les choses n’évoluent pas. Probablement que t’as peur du changement, peur que l’avenir s’obscurcisse. Mais, t’es pas prête de l’avouer à haute voix. En pensant à ton carnet, t’as ce besoin de le feuilleté. T’as envie de regarder tes vieux dessins. Alors, tu fouilles dans ton sac. Tu ne le trouves pas. La panique te gagne. Tu te mets à vider le sac que tu avais aujourd’hui, celui que tu avais hier. Rien. Tu prends ta tête entre tes mains te rendant compte que tu as du l’oublier quelque part. Au café ? Au cirque ? Tu n’en sais rien. Ça serait bien trop facile si tu arrivais à te souvenir de l’endroit où tu avais oublié ton précieux cahier à dessin. T’espères que personne ne l’a regardé. T’aimes pas qu’on y touche. T’as toujours eu cette impression que regarder tes dessins c’était regarder à travers ton âme. T’aimes pas. T’aimes pas te dévoiler de cette manière. Tu t’apprêtes à téléphoner à ta famille pour savoir si t’as oublié ton précieux au cirque quand t’entends frapper à ta porte. Tu n’attendais personne. Alors, tu te lèves et tu ouvres la porte pour y découvrir celui que t’as déjà observé au lycée. Les questions se bousculent dans ta tête alors que tu ne comprends pas ce qu’il fait ici. Salut. Tu ne le lâches pas du regard alors qu’il t’expliques la raison de sa venue. Tu pousses un soupir de soulagement alors qu’il te rend le carnet. Merci beaucoup de me l’avoir ramené. Je pensais vraiment l’avoir perdu et ne plus le retrouver. Tu étais reconnaissante que le brun ai fait le déplacement jusqu’ici pour te le ramener. Il n’était franchement pas obligé. Beaucoup de monde ne l’aurait sûrement pas fait. C’est rien. C’est déjà très gentil de ta part d’être venu jusqu’ici. Je peux t’offrir quelque chose à boire ? Pour te remercier de m’avoir rapporté mon carnet. Après tout, c’était le minimum que tu puisses faire pour le remercier. Enfin, tu n’allais pas forcer les choses. Tu te décalais de l’entrée, l’invitant à pénétrer ton appartement s’il le désirait.
tu essayes au maximum de vaincre ta timidité, alors que tu te retrouves face à cet appartement totalement inconnu pour toi. tu sais pas vraiment comment réagir, ni sur qui tu vas tomber. tu te mords l'intérieur de la joue. salut. tes doigts glissent dans tes cheveux et t'es certain de la connaître. son prénom va te revenir. tu termines par sortir le carnet de ton sac et le lui tendre. tu peux lire le soulagement sur ses traits. merci beaucoup de me l’avoir ramené. je pensais vraiment l’avoir perdu et ne plus le retrouver. tu hoches doucement la tête. ce n'est rien. tu souffles en haussant un peu les épaules, essayant de ne pas paraître totalement désorienté. tu voulais passer un peu plus tôt, d'ailleurs. c’est rien. c’est déjà très gentil de ta part d’être venu jusqu’ici. je peux t’offrir quelque chose à boire ? pour te remercier de m’avoir rapporté mon carnet. t'es pas obligée. tu souffles simplement, te mordant l'intérieur de la joue. que tu peux être idiot, parfois. tu lui offres une sourire et termines par rentrer dans son appartement tout de même. elea. tu lâches soudainement. c'est revenu, comme un flash. c'est ça non ? on était au lycée ensemble. tu ajoutes en te retournant vers la jeune femme. dans les mêmes classes sans jamais réellement vous parlez. après tout, à l'époque, t'étais l'dernier de ta fratrie et t'étais juste l'adopté. un peu comme un phénomène de foire. tu dessinais déjà à l'époque, il me semble. tu ajoutes en esquissant un sourire, glissant tes mains dans les poches de ton pantalon. tu hésites à ajouter que tu aimes bien son style, mais tu n'es pas certain qu'elle apprécie le fait que tu ai pu feuilleter son carnet.
Discuter avec des gens que tu ne connais pas n’a jamais été ta spécialité. Tu as toujours été cette fille qui se contente d’observer de loin sans un mot. Cette fille qui ne va pas vers les autres parce qu’elle préfère se retrouver seule avec elle-même, seule avec son carnet à croquis. C’est à cause de cet objet que tu te retrouves là à discuter sur le pas de ta porte avec ce visage qui ne t’est pas si inconnu. Les années ont passé mais tu n’as pas oublié son visage. Tu n’oublies que rarement un visage. Peut-être même que tu l’as dessiné le sien par le passé. Tu ne sais plus. Tu le remercie en étant soulagée que ton précieux cahier ne soit pas perdu à jamais. T’en viens même à lui proposer de rentrer pour le remercier. T’es peut être pas si sauvage que ça au final. T’hausses les épaules alors qu’il te dit que tu n’es pas obligée. Pourtant, si tu l’es. Tu dois le remercier un minimum. D’autant plus qu’il a pris de son temps pour venir jusqu’à chez toi quand il aurait pu tout simplement jeter le carnet à la poubelle. T’es certaine que vu son état, c’est ce que bon nombre de personnes auraient fait. Il semble hésiter puis il finit par rentrer donc tu peux refermer derrière lui. T’as toujours cette sensation bizarre quand quelqu’un entre chez toi. T’as cette sensation étrange que les gens fouinent partout. C’est un peu comme ta tanière, ton territoire ici. Tu termines à peine de fermer la porte que tu entends ton prénom. Tu tournes la tête vers lui, tes prunelles se posant sur lui et tu hoches la tête quand il poursuit. C’est ça. Je me souviens que l’on était ensemble au lycée. Tu parles et tu réfléchis en même temps à son prénom. Tu l’as sur le bout de la langue mais tu as cette sensation que ça ne veut pas revenir. Tu te déplaces dans la pièce, l’invitant à s’installer où il le souhaite alors que ton cerveau est en pleine action. Tu sais que ça va finir par te revenir, il te faut juste quelques secondes. Toi c’est Léon non ? T’es presque sûre que t’as juste. Oui, ça te revient maintenant. Tu te souviens de ces années scolaires que vous avez partagé sans jamais vous adresser la parole réellement. A vrai dire, tu ne parlais qu’à peu de monde. Tu n’avais jamais été comme les autres lycéens à traîner à la sortie des cours ou à sortir faire la fête. T’avais déjà quelques responsabilités envers le cirque à l’époque. Tu devais t’entrainer, tu devais te produire en spectacle. T’es certaine que t’aurais largement pu en louper quelques-uns, tes parents n’auraient rien dit. Mais, tu ne l’as pas fait. C’est pas ton genre tout ça. Oui je dessinais déjà. C’était ça toi ton truc. Te poser au calme, un crayon à la main et ton carnet sur les genoux. T’as dessiné de nombreuses choses seule dans ton coin. T’as jamais été malheureuse de cette solitude, bien au contraire. Tu regardes toujours Léon, tu passes une main dans tes cheveux, un peu mal à l’aise. Je peux t’offrir quoi ? Décidément, tu ne sais pas faire quand il s’agit de recevoir quelqu’un chez toi.
t'as jamais été très bavard. que ce soit avec ta famille ou avec les autres. c'est donc encore plus compliqué pour ces derniers. tu esquisses un sourire timide à l'attention de la jeune femme. elea. son prénom qui te revient alors que tu acceptes finalement sa proposition et rentres dans son petit appartement. c’est ça. je me souviens que l’on était ensemble au lycée. tu hoches vaguement la tête. dans les mêmes classes, sans jamais réellement vous adresser la parole. toi c’est léon non ? c'est ça. tu confirmes. tu ne pensais pas qu'elle se souviendrait de ton prénom, pour être honnête. t'as toujours été du genre discret et un peu effacé, au lycée. avant, aussi. et même encore aujourd'hui. sans doute que ça t'as causé tord, que c'est p'être pour ça que t'as jamais eu de vie sociale aussi trépidante que les populaires, mais tu t'en fiches bien. oui je dessinais déjà. tu te pinces les lèvres. ça m'arrivait aussi de temps en temps. tu souffles simplement. tu sais pas trop pourquoi, sans doute pour passer le temps. sans doute pas aussi bien que toi. tu retiens un léger rire, te grattant la joue du bout des doigts. je peux t'offrir quoi ? tu fronces un peu les sourcils, réfléchissant quelques secondes. n'importe. de l'eau ça ira très bien. une bière éventuellement si t'as ... j'suis pas compliqué. tu hausses un peu les épaules. tu te sens un peu mal à l'aise. comme toujours en réalité. t'as continué tes études depuis le lycée ? tu demandes, un peu par curiosité, un peu pour essayer d'engager la conversation et ne pas laisser le silence persisté trop longtemps.
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