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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
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 Same blood in our veins [Aubrey & Liam]

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MessageSujet: Same blood in our veins [Aubrey & Liam] (#)   Same blood in our veins [Aubrey & Liam] EmptyDim 10 Déc - 2:13


Gym professionnel, samedi le 9 décembre 2017

Concentré, je fixe le même point au loin alors que je tire mon corps complètement vers le haut dans une nouvelle série de pull-up. Une fois le corps réchauffé et les muscles prêts à l’action, il est plus facile de pousser la machine à l’effort. Dépenser de l’énergie de la sorte m’aide également à garder mon esprit occupé. Les images de Roy à l’hôpital sont encore fraîches dans nos mémoires respectives. Je n’aime pas porter le deuil, sauf que je ne peux pas le rejeter ou le reporter. Il faut impérativement que je le vive pour arriver à m’en débarrasser. Alors autant le faire au plus vite. Je continue mes remontés malgré une forte douleur aux bras. C’est les derniers efforts qui sont les plus payants. Ceux que l’on pense être incapable de faire, qui nous font trembler et nous brûle. Je recherche ces douleurs. Je continue donc jusqu’à compter à trente-cinq. Je me laisse ensuite retomber très lentement, étirant un long moment ma colonne vertébrale. À la suite de ma chute au Canada à la fin novembre, il reste une fragilité résiduelle dans la stabilité de mon dos. Je me dirige ensuite vers les rings. J’enfile des gants et je viens pratiquer mes déplacements sur l’un d’eux un long moment. Je plie aussi énormément mon dos pour améliorer ma flexibilité. Je refuse l’offre d’un collègue pour un combat amical. J’ai envie de pratiquer mon endurance aujourd’hui. Il me faut donc un adversaire que je ne peux pas blesser pour être capable de pousser à fond. Je descends du ring et je me dirige d’un pas déterminé vers le plus solide des punching bag. Je commence par pratiquer mes séquences de coups et la rapidité de mes enchaînements. Je finis par rapidement me débarrasser de mes gants de boxe et par ne conserver que les bandages blancs. Je cogne en appliquant le plus de force possible. Les efforts continus finissent par m’épuiser plus rapidement qu’un combat classique. Je suis couvert de sueur de la tête aux pieds, mes cheveux dégoulinant de goûtes sous les mouvements. Je demeure concentré, m’obstinant à frapper jusqu’au sang. C’est effectivement ce qui finit par arriver. La peau de mes jointures se fissure sous la trop grande pression répétée. J’observe mes mains tremblantes dès que je dois reprendre mon souffle. Puisque Sophie est absente pour cet entraînement que j’ai modifié à ma guise sans prévenir, je ne peux compter sur ses talents de soigneuse. Je me dirige donc sans déranger personne vers mon sac dans le vestiaire. Je retire en tirant d’un coup les bandages imbibés de sang. Je provoque ainsi l’ouverture de d’autres blessures. Je viens coller mes jointures quelques minutes à de la glace. L’œdème diminue un peu, le saignement est ralenti. Je viens désinfecter mes mains d’alcool à friction. La brûlure que cela fait me prend jusqu’au cœur. Cela me fait sourire. L’habitude ne change pas que ça fait mal cette saleté. J’enroule ensuite des jointures très serrées dans des bandages plus épais de coton que j’ai dans mon sac. Le tissu va absorber le sang résiduel et le serrement va couper la circulation dans mes doigts le temps que la coagulation soit complète. « Drake ! » La voix d’un gérant du gym résonne dans le vestiaire. Je me lève et m’approche de lui. Il a l’air très mécontent. Aussitôt qu’il me voit, il pointe vers l’extérieur des vestiaires. « Il y a une fille qui veut te voir, Drake. Je lui ai répété que c’était un lieu privé. Elle m’a dit que tu es son demi-frère. Comme la famille s’est sacrée, je viens te faire le message. Elle est dans l’entrée principale. » Je hoche la tête et m’apprête à me diriger là-bas lorsque le gérant m’attrape le bras. « Oh et je n’aime pas jouer au pigeon voyageur. Tu diras à ta demi-sœur d’éviter de déranger mes gars la prochaine fois. Le téléphone ça existe, bon sang. » Il continue à grommeler de la sorte jusqu’à disparaître de ma vue. Je retourne à ma case, rangeant mon sac. J’éponge rapidement mon visage et mes cheveux d’une serviette et j’enfile un t-shirt même s’il s’imbibe aussitôt de sueur. Je me dirige vers l’entrée principale. Comme il n’y a personne à première vue, je continue à m’avancer jusqu’à rejoindre le bureau de la réception. Assise dans l’une des quatre causeuses disponibles, je m’approche de cette personne sans hésitation. Je viens m’assoir directement à côté d’elle, nos causeuses étant orientées en oblique nous permettent de presque nous faire face. Je viens serrer les poings pour garder la pression et je me penche dans sa direction. « Aubrey ? » Je demande à la jeune femme, étant incapable de la reconnaître avec l’image mentale de la fillette de dix ans sur la photo que j’ai conservée même après tout ce temps.
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MessageSujet: Re: Same blood in our veins [Aubrey & Liam] (#)   Same blood in our veins [Aubrey & Liam] EmptyLun 11 Déc - 6:30


Ça y est. Le jour que j’attends depuis mon dixième anniversaire est enfin arrivé. Dans quelques minutes, je vais faire la connaissance de mon demi-frère : Liam Drake. Je suis tellement euphorique à cette idée que je me sens stressé tout en même temps. Je pourrais bien facilement m’évanouir face à tant d’émotions fortes. (Rires) Non. Sérieusement. Il ne faut pas que cela se produise. Cela serait véritablement parfait pour faire une mauvaise première impression. Il faut que je me calme, dès à présent. Hum… mais comment ? Ah. Oui. Un exercice de relaxation, c’est très efficace en générale. Il suffit de fermer les yeux, de faire le vide dans son esprit, et de respirer très calmement. […] Mhm… tu parles d’une efficacité. C’est toujours plus facile à dire qu’à faire ces conseils à la noix. Non, Aubrey. Pas de pensées négatives. J’aurais dû emmener ma switch, tiens. Mario est le seul homme qui sache m’empêcher de dérailler comme je le fais présentement, en dehors de mon meilleur ami. Vous pouvez le dire, hein. Je suis totalement barrée comme nana. J’ai l’air parfaitement équilibrée du premier regard mais, quand on plonge cinq minutes dans ma cervelle, on se rend compte que les fusibles ne sont pas tous en état de marche. Enfin peut-être que j’exagère un peu, j’avoue. Si j’étais barje, je n’aurais pas su décrocher un diplôme de médecine générale. Quoique… (Réfléchit). J’en sais foutrement rien, à vrai dire. Quand je suis nerveuse, je n’ai plus de pensées rationnelles. Je commence à partir dans des délires abracadabrants, sans queues ni têtes, pendant des heures parfois. Le pire sera sans doute le moment où je vais ouvrir la bouche pour parler. Mon dieu. Là, cela va être la valve ouverte à toutes ces conneries que je confine dans mon crâne. Je plains mon frère, honnêtement. Je suis plus supportable sur des lettres qu’en face à face. Maman n’arrêtait pas de me le rappeler, du temps où je vivais encore chez elle. Elle répétait H24 que je l’épuisais à trop parler pour ne rien dire. Or, je ne disais rien de bien stupides ! Je disais juste des choses qui ne lui plaisaient pas, et c’est ça qui la fatiguait mentalement. Peut-être que Liam va penser la même chose de ma personne, qui sait ? (Soupire) Je devrais peut-être partir tant qu’il n’est pas encore là. Et Marty te reprochera d’avoir encore une fois fait ta trouillarde ? Tu as raison. Mauvaise idée. Car oui, ce n’est pas la première fois que je viens à ce Gym pour voir Liam Drake. C’est juste la première fois que j’ose entrée pour demander à le voir, c’est tout. Ce qui est un grand pas en avant ! Oui. C’est un grand pas en avant. J’entends des bruits de pas qui s’approche. Seigneur. Il est là. Je baisse nerveusement mes yeux sur mes mains qui jouent avec le bas de mon tee-shirt. Je n’ose pas le regarder, comme une enfant. C’est stupide mais présentement je suis redevenue la gamine d’autrefois, celle qui a envoyé la première lettre. C’est terrible d’avoir envie de le prendre dans mes bras tout en ayant peur de ne pas obtenir d’étreinte en retour. D’ailleurs, c’est malvenue de faire ça aussi vite alors qu’il ne m’a même pas encore parlé. Je devrais le faire, sans doute. C’est moi qui viens à sa rencontre alors… Je retiens mon souffle lorsqu’il s’assoit sur la causeuse à côté de moi. Je n’ose toujours pas réellement relever mon regard vers son visage. Je me contente de regarder son tee-shirt imbibé de transpiration. Il s’entraînait. Qu’aurait t’il pu faire d’autre dans cet endroit, on se le demande… Il se penche vers moi, m’appelle par mon prénom. J’ancre aussitôt mes prunelles dans les siennes, surprise. _ Tu connais mon prénom ?  Mes lèvres s’étirent en un immense sourire. _ Que je suis bête. Je reprends en riant. _ Bien sûr que tu le connais. Tu as du recevoir ma lettre il y a onze ans. Quoique… Je réfléchie brièvement. _ Ah moins que non, peut-être pas. Peut-être que je me suis trompée dans l’écriture de ton adresse et que tu ne l’as jamais reçu du coup. Si c’est ça, ce n’est pas grave. Je fais un signe de la main comme pour prouver que je m’en fiche réellement. _ J’y racontais des trucs de petite fille sûrement pas intéressant pour un adolescent de quinze ans. Je ris. _ Mon Dieu j’arrive pas à croire que t’es là, devant moi. J’ai l’impression d’être en plein rêve. Mais t’inquiète je sais que c’est réel parce que je sens mon cœur battre très très fort en ce moment et dans les rêves ça n’arrive jamais. Enfin, dans ceux que j’ai fais ça n’arrivait pas mais peut-être est-ce possible d’en avoir la sensation. J’en sais rien. Je peux dire que je te trouve beau ? Je rie à nouveau. _ Je viens de le faire, en faite. J’espère que ça ne te dérange pas. Je suis juste tellement contente de te voir en vrai que je pourrais parler des heures durant sans m’interrompre. Je le disais d’ailleurs dans ma lettre, ça, que je suis excessivement bavarde. Maman a toujours eu horreur de ça. Seul Marty supporte mais lui c’est spécial, il est très calme, donc ça compense. Tais toi Aubrey ! Oui. Je dépose mes mains sur ma bouche pour m’auto-bâillonner. C’est à son tour de s’exprimer, maintenant.  

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: Same blood in our veins [Aubrey & Liam] (#)   Same blood in our veins [Aubrey & Liam] EmptyLun 11 Déc - 18:44


Je cherche sur son visage des traits communs avec notre paternel. Jack Drake est un homme particulièrement rigide, y comprit dans les lignes qui constituent ses expressions. Aubrey n’est pas ainsi. Son visage est délicat et agréable à s’y perdre dans l’admiration. Elle me transmet une impression de douceur, de sourires et de rires qui s’y dessinent facilement et régulièrement. Je ne reconnais donc mon père qu’avec les yeux, je dirais. Ils sont de couleur similaire. Ils brillent avec la même intelligence. Le fait que je l’interpelle l’a rend soudainement très nerveuse. Je le sens à son débit de diction accéléré. Elle est bavarde, oui ça je me souviens de l’avoir lu dans sa lettre. Sauf qu’elle témoigne de grands signes de nervosité évidente. Je la laisse donc parler, la regardant simplement dans les yeux en essayant de la convaincre que ma présence n’est pas intimidante. Beaucoup de personnes sont intimidés naturellement face à quelqu’un qui sait se battre ou qui use de ses habiletés de façon reconnue. Cela m’arrive parfois avec des fans de découvrir leur tension en ma présence. Je sais que ma nature plus distante, une rigidité héréditaire j’imagine, peut aussi conduire les gens à avoir du mal à m’aborder. Je ne suis pourtant pas bien méchant. Je comprends que la situation est différente entre Aubrey et moi. C’est une toute première rencontre, une qu’elle a visible anticipée depuis la toute première lettre que j’ai reçue d’elle. Elle veut évidemment que tout se passe bien, que je l’apprécie. Je ne peux pas garantir que notre relation sera parfaite en partant, mais je peux lui promettre silencieusement que je ferais de mon mieux pour être un vrai frère pour elle. Je sais depuis très longtemps à présent que c’est ce qu’elle attend de moi. Elle se force à s’arrêter de parler d’une main sur la bouche. Je continue de l’observer en silence pour voir si cela va fonctionner. Visiblement oui. J’inspire donc un grand coup et je me penche un peu plus. « J’ai bel et bien reçu ta lettre il y a vingt-et-un ans et je l’ai encore en ma possession. Même chose pour la photo. À l’époque, je ne savais pas quoi te répondre. Mon père refusait également que j’entretienne contact avec toi. Si par la suite je n’ai pas essayé de t’écrire c’est que j’ignorais si tu habitais encore chez ta mère. » Cette histoire aurait pu être plus simple si nous avions vécut dans le même pays, ce qui n’a malheureusement pas été le cas. Je continue de la regarder droit dans les yeux. Elle pense que le fait qu’elle soit bavarde me dérange. Je ne vois pas pourquoi elle croit que je n’y suis pas habitué. Notre père adore parler. Surtout pour donner son avis sur absolument tout, mais cela revient au même. Il y a donc bien du Drake en elle. Puisque je sais ce que notre paternel lui a fait et comment il a refusé d’assumer ses responsabilités auprès d’elle, je ne compte pas l’informer de ce point commun. Elle ne veut probablement rien entendre de lui et ça se comprend. Je me contente donc de garder notre contact visuel. « Oh tu ne m’embêtes pas. Parle autant que tu le souhaites. Par contre, inutile d’être aussi nerveuse en ma présence, Aubrey. Je ne vais pas m’enfuir en courant ou te demander de partir sur le champ. Je vais être honnête en te disant que je ne dispose présentement que de peu de temps car j’ai mon entraînement à finir. Sauf que je vais te donner mon numéro de téléphone et dès que nos horaires vont concorder on se rencontrera à nouveau. Qu’est-ce que tu en penses ? » Je lui demande en osant un petit sourire. Je lève la tête vers l’horloge accrochée au mur. Je reviens ensuite à elle, capturant une fois de plus son regard. « J’ai vingt-huit minutes à te consacrer pour aujourd’hui. » Ce qui n’est pas rien, mais loin d’être assez pour rattraper une absence de trente-et-un ans.


Dernière édition par Liam Drake le Mar 19 Déc - 21:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Same blood in our veins [Aubrey & Liam] (#)   Same blood in our veins [Aubrey & Liam] EmptyLun 11 Déc - 23:08


Il a bien reçu ma lettre. Il n’y a seulement pas répondu volontairement. Je comprends que cela ne devait pas être facile de parler avec une petite fille telle que moi. Je comprends aussi que notre père n’ait pas voulu qu’il me fréquente vu qu’il m’a renié bien avant que je ne vienne au monde. Maman a fait pareil avec moi. Dès qu’elle a vu ma tristesse de n’obtenir aucun signe de vie de sa part, elle m’a exprimée la volonté que je m’ôte l’idée de la tête de former une famille avec lui. J’ai refusé. Il restait mon frère, quoiqu’il en soit. Je ne pouvais pas me contenter de faire comme s’il n’existait pas à l’autre bout du monde. J’ai donc continué à lui écrire comme si nous avions eu cette correspondance que je lui demandais. Me trouvera t’il cinglé quand il apprendra que j’ai plus que deux milles lettres à lui donner ? C’est possible. Je ne veux pas qu’il voit en cela une forme de folie potentiellement dangereuse pour lui. Je ne suis pas l’une de ces fans totalement psychopathes qui l’aiment au point de lui vouloir du mal à l’arrivée. Je suis juste une petite fille qui désirait ajouter un membre à sa famille toute minuscule. Vous n’imaginez pas comme les enfants sont cruels avec ceux n’ayant pas une famille traditionnelle. Surtout dans les années quatre vingt dix. Aujourd’hui, on sait qu’il est possible qu’une famille soit formée de deux papas, deux mamans, ou encore d’un papa et d’une maman ayant chacun leurs propres enfants. A mon époque, c’était tabou. Même la honte, carrément. Alors il m’arrivait de mentir pour qu’on me fiche la paix. Je disais que mon papa et mon frère vivaient en Amérique à cause du travail et de ces études. Que j’allais les voir avec maman aux vacances. En général, ça passait comme une lettre à la poste. Il n’y a qu’avec Marty que j’ai été honnête tout de suite. Je lui ai dis que la lettre que j’écrivais ne partirait jamais parce que mon grand-frère d’Amérique ne me connaissait surement pas. Il n’a rien dit à cela. Il a juste sourit. J’ai imaginé qu’il a trouvé ça adorable que je puisse autant aimé un frère que je n’avais jamais vu. Ça l’était, quelque part. Je n’ai jamais ressentie autre chose que de l’amour pour Liam. Aujourd’hui je prends conscience qu’il est très fort cet amour. Que je pourrais le serrer dans mes bras, tout de suite, sans plus me poser de question. Je n’en fais rien juste parce que je n’ai pas envie de le brusquer avec ma manie de toucher tout le monde aussi facilement. Mais cela viendra. A un moment je sais que je ne saurais pas me retenir de le sentir tout contre moi. Je m’en ficherais bien d’être couverte de sa transpiration dû à ces efforts intensifs sur les rings que j’ai vu en entrant dans la salle. Je n’aurais que le plaisir d’enfin lui offrir ce câlin que j’ai toujours rêver de lui offrir. Nous n’en sommes pas là, encore. Pour le moment, je m’interdis de lui répondre de peur de relancer la machine. J’ai bien entendu que ma manie de parler ne le fera pas fuir, qu’il est inutile que je me montre aussi nerveuse, seulement je tiens à ce qu’il ait dit tout ce qu’il voulait me dire avant qu’il n’en ait potentiellement plus l’occasion. Je conserve donc le silence, totalement touchée par ces mots qu’il m’adresse, la main sur la bouche. Je ne pensais pas qu’il accepterait si facilement qu’on se fréquente tout les deux. Je croyais en chemin qu’il me demanderait du temps pour y réfléchir, ce que j’aurais compris. J’ai une avance sur lui de vingt et un ans au sujet de notre lien familial. Je ne peux donc pas contenir quelques larmes de bonheur, en riant, à sa proposition qu’on convienne d’une future rencontre où il aura plus de temps à me consacrer que présentement. Car bien évidemment je ne pense que du bien de cette invitation. Il peut facilement le lire dans mon regard qu’il ne lâche quasiment jamais. Il ne le fait que juste pour regarder quelque chose dans la pièce. J’en fais de même, instinctivement. Il s’agit de l’horloge. J’ai vingt huit minutes avec lui. Mon dieu. C’est autant court que plus que je n’osais l’espérer. Je sautille presque sur place, euphorique. Là je ne peux plus me retenir. Je me laisse aller à le serrer dans mes bras, avec joie. _ Merci merci merci merci merci merci merci merci merci Liam. Je dis contre son épaule, enjouée. _ T’imagines pas comme je suis trop contente que tu acceptes de faire ma connaissance. Tu verras. Je suis sûre qu’on va s’entendre tout les deux. Je sens des larmes de bonheur couler sur mes joues. _ Marty avait raison. Tu es vraiment le type bien que j’aie imaginé durant toutes ces années, et je suis heureuse de pouvoir enfin te connaître en vrai. Tu sais, je t’en veux pas que tu m’ais pas répondu ni même que tu m’ais pas écris durant toutes ces années. Je comprends parfaitement tes raisons. Le fait que tu ais gardé ma lettre et ma photo suffise à me prouver que tu as toujours gardé une petite place pour moi dans ton cœur, et c’est vraiment tout ce qui compte à mes yeux. Je devrais peut-être pas le dire si vite mais je t’aime beaucoup Liam. J’ai suivis de loin ta carrière de boxeur, depuis tes débuts en bas des classements. J’ai toujours cru en toi même si ça me faisait mal quelque part de savoir que tu prenais des coups sur un ring de boxe. Je suis fière de tout ce que tu as accomplis jusqu’ici, vraiment. Je suis fière qu’on partage le même sang. Je suis fière d’être ta petite sœur. Je m’interromps. _ Pardon. Ta demie-petite-sœur. Je ne le lâche pas. Je continue de le garder jalousement dans mes bras, inondant son tee-shirt de larmes de bonheur. Je suis sûre qu’il ne m’en voudra pas maintenant que je sais qu’il est comme moi, gentil.  

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: Same blood in our veins [Aubrey & Liam] (#)   Same blood in our veins [Aubrey & Liam] EmptyMar 12 Déc - 0:42


Ma proposition provoque un nouveau bouleversement émotionnel en elle. Je lui laisse le temps de récupérer en l’observant attentivement. J’ai l’habitude de voir les gens pleurer et de devoir les regarder afin d’attendre qu’ils se calment. Ce sont des fans désormais, mais avant c’était la femme qui m’avait mis au monde. Elle a eut sa période où tout était difficile et la menait aux larmes. Je la voyais pleurer parfois quatre ou cinq fois par jour. Je suis donc devenu alerte instinctivement aux signes de fin de crise. Je fixe Aubrey alors qu’elle inspire un grand coup tout en se redresse. J’y reconnais l’un des signes attendus sauf que la suite n’est pas ce dont j’ai l’habitude. Elle se retrouve sur moi, son poids poussant ma colonne vertébrale à se redresser et à se bloquer pour éviter qu’elle nous entraîne vers l’arrière. Je mets une seconde à réaliser que la distance entre nos deux causeuses était trop importante pour que ses bras arrivent à m’enlacer. Elle s’est donc levée et repose à présent entre ma cuisse et le bras droit de la causeuse. Elle me sert avec une force surprenante pour sa taille et elle pleure toujours contre moi. Je ne réponds d’abord pas sous la surprise. Puis, sentant qu’elle glisse lentement vers le bas, je viens poser mes mains toujours serrées en poings sur son dos pour la retenir immobile. Un nouveau flot de paroles est déversé à toute vitesse hors de sa bouche. Je me concentre pour saisir les mots qu’elle prononce avec émotions. Je fronce les sourcils alors qu’elle m’avoue qu’elle m’aime. Qu’elle a suivit ma carrière de loin. Du coup, elle s’en faisait pour moi alors que je recevais des coups, ce qui fait partie du métier. Ce qui me frappe le plus, c’est qu’elle soit fière de moi à cause de cela. Jamais personne encore de ma famille ne m’avait dit une telle chose. Je ne sais pas comment réagir. Dois-je la remercier ? Lui affirmer que c’est gentil de sa part d’avoir cherché à me connaître et de se soucier de mon bien ? Je ne sais absolument pas comment réagir. Je finis par déterminer ma prochaine action. Je décale les jambes et je provoque en douceur la chute de ses semelles sur le plancher. Elle se redresse instinctivement et je la libère de mes bras. Je me lève de la causeuse et je lui fais signe de la tête de me suivre. Je la fais entrer derrière moi dans le gym. Les autres ne font pas attention à ce que nous fabriquons, ce qui est tant mieux. Je me dirige vers le vestiaire. Je la tire par la main pour ne pas qu’elle s’attarde et se fasse voir par les autres boxeurs. Je retourne à mon casier. Dès que j’y arrive, je sors mon sac. Je libère mes jointures de leur tissu compressif et j’inspecte mes blessures. Le fait qu’elle se penche vers moi pour faire la même chose ne me semble pas anodin. Elle n’a pas le temps de rien dire que je nettoie vivement mes mains d’un paquet de compresses que j’ouvre avec mes dents. Je bande ensuite mes jointures en quelques secondes à peine avec une couche de ruban pour les protéger. Je ramasse mes affaires et je referme mon sac. Je la regarde à nouveau. « T’en fait pas pour mes mains. J’ai l’habitude. Viens. » Je sors du vestiaire sans regarder derrière. J’aurais bien aimé prendre une douche mais je n’ai pas le temps. Je fais le trajet inverse, ne me souciant de personne sauf qu’Aubrey me suive toujours. Je finis par la conduire à nouveau à l’entrée principale. « Tu es venue avec ta voiture ? » Je lui demande en poussant la porte vitrée. Comme si j’anticipais sa réponse, je la devance une fois de plus. « Je vais te ramener avant seize heures. Elle peut rester stationner ici sans problème. » J’arrive à ma Porsche rouge que je déverrouille à distance avant de me rendre au coffre et de jeter mon sac à l’intérieur. Je vais me placer derrière le volant, démarrant même alors qu’Aubrey ne s’est toujours pas assise dans le véhicule. Je la regarde. « Tu montes ? » Je place mes lunettes de soleil sur mon nez « J’ai assez sué pour aujourd’hui, tu ne trouves pas ? Je veux t’emmener quelque part. » Je l’informe en parlant juste un peu plus fort pour couvrir les ronronnements du moteur. Je n’ai aucune idée si elle a envie de me suivre aussi aveuglément mais si elle a bien du sang de Drake dans les veines, il est évident qu’elle ne dira pas non à une balade en décapotable.
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MessageSujet: Re: Same blood in our veins [Aubrey & Liam] (#)   Same blood in our veins [Aubrey & Liam] EmptyMar 12 Déc - 4:25


Il me rend mon étreinte. Je me sens soulagée aussitôt. Je crois que je n’aurais pas supporté qu’il reste aussi frigide qu’au moment où je me suis autorisé à me jeter dans ces bras. Oui, disons-le carrément, je ne me suis pas contenté de lui offrir un câlin. Je me suis littéralement lancé sur lui au risque que sa causeuse se ramasse pitoyablement à l’arrière. Je devrais peut-être m’en excuser après ? Tant qu’il ne dit rien, abstiens-toi Aubrey. Oui. Déjà que je me sais casse-bonbons avec mes flots incontrôlables de paroles, vaut mieux que je ne ponctue pas chaque phrase d’une excuse. Par contre, il y a quelque chose qui me chagrine, son absence de réponse. Pourquoi ne parle t’il pas ? L’aurais-je déjà incommodé ? Oh fuck. Je n’espère pas sinon je n’ai absolument aucune idée sur comment rattraper la situation. D’autant plus que c’était bien partie alors… fuck fuck fuck fuck. C’est un mec, Aubrey. Les mecs sont moins expressifs que les filles. Pas vrai. Je connais un type qui concourt avec moi pour le titre de la personne la plus expressive du monde. Bon, c’est l’exception qui confirme la règle voilà tout. Peut-être. Oui. Voilà, c’est ça ! Mon frère n’est juste pas quelqu’un de bavard ! En faite les gens parlant le moins sont ceux qui me supportent le mieux. C’est comme si je faisais la conversation pour deux, mais seule. Hum. Attendez. (Réfléchit) Ce n’est pas cool ça ! Est-ce que je dois en conclure que lorsqu’on nous serons ensemble il ne parlera pas le quart de ce que je parle ? Misère. Il bouge tout d’un coup. Peut-être que notre câlin l’engourdit. Je le libère aussitôt pour lui laisser le loisir de s’étendre. Il se lève de sa causeuse, sous mon regard pétrifié de le voir me fuir. Il m’indique de la tête de le suivre. J’obéis. Je prends sa suite dans la salle que je traverse sur ces talons. Il y a d’autres boxeurs de la ligue qui s’entrainent. Seigneur, je suis dans l’endroit le plus people des endroits que j’ai pu fréquenter dans toute ma vie. Combien valent les autographes de ces sportifs selon-vous ? Des milliers de dollars ? Si c’est le cas, combien ça serait en livres ? Non mais écoutez moi, on dirait que je suis une fille vénale cherchant à ce faire un paquet de billets. Ce qui n’est pas le cas, attention. Liam pousse la porte d’un vestiaire. Je suis attiré à l’intérieur par sa main dans la mienne. J’ai vu « homme » inscrit sur la porte en passant. Je sourie amusée à l’idée de croiser de beaux hommes en tenues légères. Aubrey. Ça va, ça va. Si j’en croise un je détournerais le regard. Nous arrivons à son casier. Je regarde attentivement ce qu’il fait, de A à Z. Fuck. Ces doigts sont en sang ! Je me penche pour les analyser de mon regard médical, instinctivement. Il me les cache en les soignant par le biais de compresses. J’ouvre la bouche pour lui dire que je suis diplômée en médecine, que je peux l’aider au besoin, puis me ravisse immédiatement. Il sait ce qu’il fait, exacte ? Je n’ai donc aucune excuse pour le materner. En plus, je suis la petite sœur donc je ferme mentalement la fermeture éclaire que j’imagine sur mes lèvres pour conserver le silence. Je suis sûre que Marty me croirait malade à ne pas avoir dit ne serait-ce qu’un mot depuis quelques minutes. Vous savez que je perds toujours au jeu du roi du silence ? Non ? Bah maintenant si. Je pense même que je dois parler en dormant. Pour dire que c’est presque pathologique cette incapacité à garder le clapet fermé. Il me dit de ne pas m’en faire pour ces mains, qu’il a l’habitude. _ D’accord. Je suis une petite sœur très docile, finalement. J’accepte de tout faire ce qu’il attend de moi sans montrer un signe de refus. D’ailleurs, j’ai déjà oubliée l’état de ces doigts, obnubilé par où il m’emmène. Il a prit son sac de sport. Cela veut dire qu’il arrête son entraînement pour aujourd’hui ? On dirait. Oh. Il m’aime déjà tellement qu’il veut prolonger le temps qu’il peut m’accorder. C’est génial ! T’emballes pas, Aubrey. T’as raison. La chute pourrait être extrêmement douloureuse s’il s’avère qu’il me dit au revoir sur le pas de la salle de gym. Justement, nous y sommes. Il me demande si je suis venue avec ma voiture. _ Oui elle est… Je m’interromps. C’était une question rhétorique dont la réponse n’a que peu d’importance au vu de ce que j’entends. C’est ça qui me fait taire, d’ailleurs. Il n’y a pas de miracle. Il va me ramener avant seize heures. Je le suis en sautillant de bonheur. J’ai l’air d’une gamine de dix ans et c’est ce que je suis avec lui. La petite Aubrey découvrant son grand-frère d’Amérique. On arrive au niveau d’une Porsche rouge. Ma bouche s’ouvre comme celle d’un poisson hors de son bocal d’eau. Fuck. Elle est magnifique ! Et je vais monter dedans ! Oh mon dieu c’est noël avant l’heure, là ! Mes lèvres s‘étirent en un immense sourire qui ne trompe pas sur l’euphorie qui m’accapare. Liam me demande si je monte après avoir démarré le moteur. J’arrête d’admirer cette beauté mécanique pour hocher frénétiquement de la tête. _ Bien sûr que je monte !  Il n’aura pas besoin d’insister. J’ouvre déjà la portière pour prendre place sur le siège passager où je m’attache. Selon lui, il a assez sué pour aujourd’hui, il veut m’emmener quelque part. J’exprime mon enthousiasme en tapant brièvement dans mes mains. _ Ouiiiiiii ! Oh attend ! Je lui signale alors qu’il s’apprête à mettre la voiture en vitesse. Je récupère mes lunettes de soleil dans mon sac à main, puis les déposes sur mon nez. _ Là on peut y aller je suis prête. Je lui signale avec ce sourire qui ne me quitte plus. J’ai hâte de découvrir où il m’emmène aussi spontanément. J’espère que c’est un endroit aussi cool que lui.

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MessageSujet: Re: Same blood in our veins [Aubrey & Liam] (#)   Same blood in our veins [Aubrey & Liam] EmptyMar 12 Déc - 5:54


Aubrey grimpe dans la voiture et son excitation est belle à voir puisque je la sens tellement authentique chez elle. Cette fille est donc belle, gentille, nerveuse, bavarde et authentique. Je continue à réunir les éléments que je découvre sur elle à chaque nouvelle minute passée en sa compagnie. Elle me demande d’attendre avant de reculer la Porsche. Je l’observe mettre des lunettes de soleil, ce qui lui donne une apparence toute aussi classe que la mienne. Je ne peux retenir un rire d’excitation. Elle me transmet décidément ses émotions à en croire l’immense sourire que je fais tout en me retournant pour voir derrière moi. Je fais avancer la décapotable à une vitesse raisonnable d’abord dans les quartiers résidentiels. Puis, en voyant que ma jeune sœur est une fan de belles voitures tout comme moi, j’imagine qu’elle a envie de savoir ce que cette Porsche à dans le ventre. Je nous fais donc prendre la bretelle de l’autoroute. J’appuie sur l’accélérateur et le véhicule se propulse tout seul vers une vitesse de cent-vingt kilomètres heures en à peine quelques secondes. Le vent fait un vacarme monstre à cette vitesse, mais si on lève une main on sent immédiatement la résistance de celui-ci sur nos doigts. J’incite donc Aubrey à le faire en tenant le volant de la main droite et en étirant mon bras gauche dans la trajectoire du couloir de vent. Je demeure de la sorte quelques minutes avant de finir par poser ce bras gauche sur la portière et d’accélérer d’une dizaine de kilomètres heure supplémentaires pour nous faire à nouveau entendre les grondements du moteur. Je distingue le panneau indiquant notre sortie et je laisse la voiture décélérer tout en entrant dans cette nouvelle bretelle. Je nous fais nous balader dans des terrains vagues un moment avant d’atteindre un aéroport secondaire qui est entre Wellington et Island Bay en fait. Pile entre les deux. Je viens me stationner avec les quatre autres voitures présentes et je sors sans plus d’explication à ma demi-sœur. Je la laisse me suivre alors que je nous fais entrer dans la petite tour de contrôle. L’homme assit à surveiller les airs se tourne en me voyant. « Hey, Drake ! » Il me salue. « Eddy, tu as un avion pour moi ? » Je lui demande sans détour. « Là, maintenant ? » Il se surprend. Je me contente de tapoter sur son bureau comme si je jouais de la batterie, ce qui le convainc que je suis sérieux. Il regarde dans ses plannings. « Hum… Il y a un avion de dispo dans vingt minutes. » Il me dit finalement en se grattant la tête. « Je le prends. Réserve-le. Prépare-le pour un duo. » Il ose regarder en direction d’Aubrey en s’étirant le cou. « Je croyais que la fille pour qui tu craques est blonde ? » Il lâche d’un coup. « Oui elle l’est. Celle-là est ma sœur. » Eddy semble avoir une illumination et il décroche le téléphone pour commencer à me réserver l’avion. Je me tourne vers Aubrey. « Viens, on va se préparer en attendant. » Je lui dis. Je la conduis vers un plus grand pavillon où j’ai accès. Normalement j’ai une clé magnétique mais aujourd’hui je cogne dans la fenêtre de la porte pour qu’on m’ouvre. « Tu as encore oublié ta carte, Drake. » Me lance le gars de la réception. « Je sais. » Je me contente de lui répondre en le saluant de la main. Je nous fais entrer dans une sorte de grand vestiaire carré très semblable à celui d’un aréna de hockey en fait avec sa grande air ouverte. Je m’approche des combinaisons que je commence à analyser. Je regarde Aubrey un instant. « Un médium devrait t’aller. » Je dis avant de lui donner la combinaison de cette taille dans les mains. Moi je me dirige vers une case qui m’est réservée et identifiée à mon nom même. Ma combinaison est à l’intérieur. Je me tourne enfin vers ma sœur pour lui expliquer ce qui se passe, si elle n’a pas déjà deviné. « J’ai envie de t’initier, si tu n’y vois pas d’inconvénient. Alors, pour l’occasion, tu vas sauter avec moi. En tandem bien évidemment puisque je suis certain que c’est ta première fois, je me trompe ? » Je lui demande pour confirmer mon intuition qui ne se base sur absolument rien à par un pressentiment. « Peu importe. Je serais donc l’instructeur et toi mon passager. Donc… » Je viens me positionner derrière elle. Je place ses bras repliés afin que ses coudes soient orientés le long de son corps et que ses deux mains fermés en poings se posent sur son cœur. « Durant la première phase du saut tu pourras avoir les bras déployés et sentir le vent comme tu le souhaites. Mais lorsque je vais taper sur ton épaule comme ça. » Je lui fais un exemple. « Tu devras replier aussitôt tes bras comme ils sont présentement pour ne pas qu’ils interfèrent avec le déploiement du parachute. Je suis celui qui le déploie. Donc quand je vais le faire, tu vas te sentir brutalement remonter vers le haut et c’est tout à fait normal. Par la suite, je m’occupe de contrôler la descente qui sera l’étape la plus longue comme tu t’en doutes. Durant cette période, tu peux bouger librement ou demeurer comme tu es présentement, c’est comme tu préfères. Évite simplement les gestes brusques pour ne pas influencer les mouvements du parachute. » Je m’éloigne d’elle et je commence à enfiler ma combinaison, un sourire sur les lèvres.  
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MessageSujet: Re: Same blood in our veins [Aubrey & Liam] (#)   Same blood in our veins [Aubrey & Liam] EmptyMar 12 Déc - 22:27


Il sourit. Vraiment. C’est la première fois depuis que je suis là qu’il le fait. J’imagine que ma bonne humeur communicative commence à faire son effet ? J’en suis bien heureuse si c’est le cas. Cela aurait été dommage que mon frère soit immunisé contre ma jovialité contagieuse. Surtout à ce moment précis. On s’apprête à vivre peut-être l’instant le plus dingue de nos vies. Autant qu’on en profite à deux mille pourcent, non ? Moi j’ai bien l’intention de le faire en tout cas. Qu’importe où il a décidé de m’emmener pour marquer le coup de notre première rencontre, je vivrais cet instant pleinement. Ça commence avec ce petit tour en balade dans sa Porsche. Je n’aurais jamais cru qu’un jour je pourrais monter dans une telle merveille mécanique. Je profite donc du trajet qu’impose notre destination, en sautillant presque sur mon siège comme une gamine attardée. En faite, je crois que je le suis. Une femme de trente et un ans ne devrait plus agir comme ça, avec une telle spontanéité dans les émotions, mais je ne peux pas faire autrement. Je suis quelqu’un de très expressive émotionnellement. Hé oui. Non contente d’être un moulin à parole – pour ne citer que maman – je suis également une boule d’émotions pures. Inutile de dire que je suis très mauvaise lorsqu’il s’agit de mentir ou de dissimuler quelque chose. Mais ce n’est pas grave. Je préfère l’honnêteté qui transpire de ma personnalité qu’un parfait jeu d’acteur. D’ailleurs, je ne vous ai pas encore parlé de mes œuvres d’arts, je crois. Je transmets beaucoup d’émotions dans mes créations. Quel soit de l’ordre du dessins, de la confection de vêtements, ou la fabrication de bijoux, vous savez tout de suite dans quel état d’esprit j’étais en la travaillant. Mais ça ce n’est pas quelque chose de propre à moi. C’est humain. Nous avons tous cette faculté de transmettre nos sentiments dans nos gestes, nos activités. Si je devais déceler l’émotion de mon frère à ce moment précis, je dirais qu’il est heureux. En faite, il me fait penser à moi tout d’un coup. Un petit garçon exalté d’avoir enfin trouvé sa sœur. Je me peux me tromper, hein. Mes études de médecine n’ont pas approfondis tant que ça le côté psychologique de l’être humain. Toutefois je pense que c’est correct. La Porsche quitte la ville pour entrer sur l’autoroute. Le plaisir de cette balade s’intensifie à l’accélération de la voiture. Je rie d’exaltation au bruit du moteur me faisant penser au rugissement d’un tigre en furie, ainsi qu’au vent qui fait virevolter mes cheveux bruns dans tout les sens. J’aime vraiment beaucoup trop cette balade. Je pense que je vais commencer à gratter les tickets de jeu pour gagner un jackpot et remplacer ma Mini par un petit bolide de ce genre. Lance toi réellement dans le domaine où sommeille ton talent, comme ton frère, et tu pourras après te faire plaisir à ce niveau là. J’ai pas la patience mais je veux bien éviter de perdre mon argent dans des tickets de grattage. Il tend son bras gauche dans la zone du couloir du vent. Je sens une invitation à le faire également. Je tends donc mon bras droit de mon côté pour sentir la résistance de l’air. C’est incroyablement génial. Je rie toujours plus. La voiture gronde à nouveau. Elle gagne en vitesse. La résistance s’intensifie. Je retire mon bras quand je ne supporte plus la sensation comme le froid qui engourdie mes doigts. _ C’est trop génial ! Je dis fortement pour qu’il m’entende. J’ai besoin de parler soudainement. Dommage que je ne puisse pas faire la conversation, sinon je m’exprimerais bien plus tant j’ai l’impression d’être en manque de bavardage. La Porsche rejoint une bretelle de sortie. Je regarde les panneaux pour essayer de deviner où il m’emmène. Il y a un logo d’aéroport. Nooon ! On va là-bas ?! Si on va là-bas qu’est ce qu’on peut faire ? Visiter des avions ? L’aéroport lui-même ? Hum… (Réfléchit) Faire du parachute ? Non ! Prendre un jet privé pour aller ailleurs ! Oh God je ne tiens plus en place. Je veux savoir maintenant tout de suite ce qu’il me réserve. Je me risque aux questions en me tournant légèrement vers lui. _ On va à l’aéroport ? T’as un jet privé ? Est-ce que tu m’emmènes dans ton endroit préféré ? Il me répond que c’est quelque chose dans ce genre là. Je trépigne toujours plus d’impatience. _ Moi j’aie pas d’endroit préféré, je crois. Je reprends, incapable de m’arrêter maintenant que je suis lancée. _ Tout endroit peut le devenir si je m’y amuse ou si j’y suis en compagnie des êtres que j’aime beaucoup. Du coup il se peut que ton endroit préféré devienne le mien. Ça ne te gêne pas, dis-moi ? Il se contente de rire cette fois. Je prends ça pour un oui. La Porsche rejoint le parking de l’aéroport. Je sors en même temps que Liam de celle-ci. _ A tout à l’heure beauté. Je lui dis en caressant la portière, avant de le suivre presque en sautillant jusqu’à la tour de contrôle. Je vais enfin savoir ce qu’il a en tête. Le contrôleur aérien se tourne directement vers mon frère qui lui demande s’il a un avion pour lui. Cela surprend le type qui l’interroge sur le moment. Pour toute réponse mon frère tape sur le bureau comme un joueur de batterie. Cela pousse le contrôleur à chercher dans son planning. Visiblement il a l’habitude de voir Liam débarquer comme ça. Est-ce que c’est un truc qu’il fait pour épater les filles ? Peut-être. Est-ce que c’est quelque chose que je ferais pour épater les garçons ? Carrément ! Un avion sera disponible dans vingt minutes selon le contrôleur. Il le réserve sans hésiter pour nous deux. Je ne sais toujours pas vraiment pourquoi. Cela n’empêche que je me sens toujours exaltée par la situation. Le contrôleur me regarde. Je lui fais signe, toute souriante. Il m’associe au béguin de mon frère qui est blonde apparemment. Liam l’affirme puis me présente comme sa sœur. Pas sa demi-sœur. Sa sœur. Je sens mon cœur faire des bonds dans ma poitrine de bonheur aussitôt. Je pourrais encore le serrer dans mes bras pour le remercier de m’accepter plus dans sa famille que comme une vulgaire pièce rapportée. Je m’approche du bureau du contrôleur pour serrer la main à ce dernier, à la place. _ Aubrey, enchanté. Je ne sais pas si c’était très utile mais j’y tenais. Pendant qu’il réserve l’avion au téléphone, Liam m’invite à le suivre pour qu’on se prépare. Aucune idée à quoi mais je sens que je vais le découvrir très vite désormais. Je le suis donc jusqu’à un grand pavillon, impatiente de savoir ce qui m’attend. Il cogne à la fenêtre de la porte pour qu’on lui ouvre. Cela lui vaut un reproche sur un oubli de carte. Mon frère vient très souvent ici pour avoir un accès à cet endroit visiblement. Je salue d’un signe le type de la réception en passant, puis entre dans un vestiaire sur les talons de mon frère. J’observe le lieu avec émerveillement, presque. Il y a des combinaisons. Ce que nous allons faire devient clair à mon esprit. Nous allons sauter en parachute ! Je sautille presque sur place quand il me tend une de taille médium, qui selon lui devrait m’aller. Je suis toute excitée que je ne sais même pas si je vais savoir l’enfiler convenablement. J’imagine que ça doit être simple. Je l’analyse du regard alors qu’il confirme ce que je pensais. Nous allons faire du parachute en tandem. Je suis trop trop trop contente. Je sautille vraiment sur place cette fois. _ Non tu as raison c’est la toute première fois que je vais en faire. Oh God ce que je suis trop contente ! Merci de m’offrir une telle opportunité ! Je me jette brièvement dans ses bras pour le remercier d’une étreinte sincère. Lorsqu’il est libéré de mes bras, il se positionne dans mon dos pour m’expliquer la marche à suivre. Je retiens la position de mes bras pour le moment où il va déployer le parachute. Je retiens aussi le signal pour le moment où il va m’indiquer de m’y exécuter. Je suis peut-être exaltée, mais je n’oublie pas qu’il faut que je sois sérieuse malgré tout. _ C’est compris. Je lui affirme lorsque ces explications sont terminées. God que je suis vraiment heureuse en ce moment. Cela va en faire des choses à raconter Marty. J’enfile ma combinaison en imaginant ces réactions. Surtout celles au sujet du parachute. Il va halluciner. Sérieusement. Lorsqu’il me semble que je suis prête, je m’approche de mon frère pour qu’il vérifie que la combinaison soit bien mise. Je ne suis pas conne mais je préfère m’en assurer tout de même. _ Alors comme ça tu craques pour une blonde ? Je lui demande tout d’un coup, curieuse de découvrir celle qui a volé son cœur. _ Elle est jolie ? Ça fait longtemps que tu l’as connaît ? Tu lui a déjà dis que tu l’aimais ou pas encore ? Vous vous êtes rencontrés comment tout les deux ? C’est une des personnes avec qui tu as fais du parachute en tandem ? Je m’interromps. _ Je suis trop curieuse peut être ? Faut pas que t’es peur de me le dire, hein. Je le prendrais pas mal. C’est vrai en plus. Je sais que je peux être vraiment trop curieuse alors s’il préfère ne pas me parler d’elle dans l’immédiat, je ne lui en voudrais pas. Je suis trop contente qu’on soit ensemble aujourd’hui pour lui faire la tête bêtement.

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MessageSujet: Re: Same blood in our veins [Aubrey & Liam] (#)   Same blood in our veins [Aubrey & Liam] EmptyMar 12 Déc - 23:47


Je prends place sur un banc le long du mur et je mets ma combinaison en un rien de temps. Je la zippe et je vérifie les différentes sangles et crochets par habitude. Je viens mettre mes baskets et je baisse les yeux pour remarquer ce qu’Aubrey porte à ses pieds de son côté et vérifier si cela convient. Il faut un soulier fermé. Elle a des bottines à talon qu’elle s’apprête à remettre. Je l’arrête en touchant son épaule. Je lui demande sa pointure et je vais ensuite dans l’équipement à louer lui dégoter une paire de running pas super élégante mais on s’en fout. Je lui donne pour qu’elle les attache. Je la laisse ensuite s’approcher de moi et j’inspecte sa combinaison. Je replace son collet qu’elle a plié vers l’intérieur sans s’en rendre compte. Je tire sur les crochets dans son dos assez brusquement pour tester leur résistance. Je termine par vérifier l’étanchéité des manches que je resserre avec le velcro au passage. Je fais de même pour ses chevilles. Une fois qu’elle est prête, je lui fais essayer deux modèles de casque pour enrober correctement sa tête. Je lui fais pencher la tête vers l’avant pour m’en assurer. Le second casque est le plus stable. Je le serre bien au niveau de son menton, m’assurant de libérer ses oreilles de ses cheveux pour ne pas perturber son audition. Déjà que nous allons être en totale chute libre, si elle ne m’entend pas lui donner des consignes on va avoir un sérieux problème. J’en suis à lui donner des gants thermales qui collent à la peau lorsqu’elle s’intéresse à Lexie. Je n’ai pas revu la blonde depuis le moment que nous avons partagé à la suite du décès de mon entraîneur. Je peux donc à peine lui donner les informations qu’elle demande avec tellement de curiosité. Pourquoi mes amours l’intéressent à ce point ? Je l’aide à serrer le second gant qu’elle tire vers elle tout en répondant, les yeux baissés. « Elle s’appelle Lexie et elle est effectivement très jolie. Je la connais depuis le mois de juin, puisque nous nous sommes rencontrés peu de temps après mon arrivée à Wellington. Nous étions membres du même gym. Je ne lui ai pas encore dis que je l’aime mais ça va venir. J’ai envie de prendre mon temps avec celle-là. Et non, elle n’a jamais fait de saut tandem avec moi. » Je réponds en révisant mentalement si j’ai oublié une question. « Non tu n’es pas trop curieuse. Juste que tu peux me poser une question à la fois peut-être pour ne pas que j’en oublie. » Je lui dis en venant vérifier à nouveau l’état global de sa combinaison. Elle est très excitée d’aller sauter et cela me fait sourire. Dès que je nous estime prêts, je nous conduis vers une autre pièce où se trouvent des sacs à dos. En vérité, il s’agit de l’entrepôt des parachutes. Je me saisis d’un et j’inscris le numéro de lot dans le registre. Si le parachute principal ne devait pas ouvrir, l’incident sera rapporté. Il faut le lot pour cela. Il y a toujours un parachute de secours et ce dernier s’ouvre à chaque fois, à moins d’une malchance extrême. Je place le sac dans mon dos et je nous fais ensuite nous diriger vers la piste. L’avion qui nous est réservé est déjà au sol, il n’est simplement pas bien positionné pour s’élancer. Je l’observe donc faire un grand tour pour se mettre dans le bon angle. Le pilote sort ensuite et vient vers nous. Il s’agit de Nick, je le reconnais assez facilement à sa moustache. Il me fait un rapport météo accéléré et je donne mon ok pour sauter. « C’est des conditions idéales, tu as le la chance, Drake. » Il me dit en me tapant sur les épaules avant de retourner à son avion et d’en démarrer le moteur. Je me tourne vers Aubrey. « Il ne devrait plus tarder. » Je lui dis, parcourant des yeux les alentours à la recherche de celui qui manque. En parlant du loup. Le grand homme s’arrête à notre niveau et nous salue. Je l’introduis à ma demi-sœur. « Aubrey, je te présente Jimmy. Il sera le second instructeur qui va monter dans l’avion avec nous. Il ne sautera pas, il va simplement s’occuper de nous attacher en tandem et de vérifier que la phase un du saut se passe sans problème. Jimmy, voici ma sœur, Aubrey. C’est son premier saut. » Il sourit à cette révélation. « Une petite novice ! On adore ça, ici ! » Il ricane avant de se diriger vers l’avion. Nous y grimpons tous. L’engin s’élance sur la piste et nous prenons ensuite de l’altitude graduellement. Lorsque nous avons atteint une bonne hauteur, je viens me positionner derrière ma sœur. Jimmy relie nos sangles et nos crochets et dès qu’il a terminé, Aubrey est complètement appuyée sur mon abdomen. Elle n’a aucune marge de manœuvre pour bouger autre chose que les bras et les jambes. Comme ça surprend au début, je me penche vers son oreille. « Ça va ? » Nous montons d’encore quelques mètres avant que l’avion se stabilise à nouveau. Un ok résonne de la part de Nick. Nous pouvons y aller. « Dès que tu vas me donner le signal de sauter, je vais compter jusqu’à trois et à trois tu vas courir droit devant, tu as compris ? Prend ton temps avant de choisir de t’élancer. Fais-le dès que tu le sens bien. » Je dis à la brune. Jimmy s’approche de la porte et il l’ouvre, faisant entrer un vacarme effroyable dans l’habitacle. Je me tiens solidement debout, incapable d’être droit à cause du poids de l’équipement et de mon passager qui me font pencher vers l’avant. J’attends le signal de ma sœur.
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MessageSujet: Re: Same blood in our veins [Aubrey & Liam] (#)   Same blood in our veins [Aubrey & Liam] EmptyMer 13 Déc - 22:42


Mes bottines ne conviennent pas pour le saut. Liam me fait signe de ne pas les remettre. Je pose sans discuter celle que j’ai en main pour lui fournir ma pointure. Je ne pensais pas qu’il fallait des chaussures adaptées à cette activité honnêtement. Si je l’avais su, je serais venu directement avec des baskets. Tu ne pouvais pas prévoir que ton frère serait instructeur de parachutisme, Aubrey. C’est vrai. J’ai beau avoir suivit en partie sa vie à distance, je ne peux pas non plus tout savoir à son sujet. Et ça c’est quelque chose de formidable. Ça veut dire que j’ai encore des choses à découvrir sur lui. Lui aussi il a plein de trucs à découvrir sur moi. Mais vu mes deux mille cinq cent lettres et ma manie à tout dire très rapidement sur moi, je ne pense pas qu’il mette autant de temps que moi pour me connaître par cœur. (Rires) Liam est de retour avec une paire de baskets. Je l’enfile aussitôt en nouant bien les lacets fermement. Ce n’est vraiment pas saillant mais ça va avec le reste de la combinaison. Je m’approche de mon frère pour qu’il puisse vérifier que je l’ai bien mit. Il comprend aussitôt comme si nous étions connecté mentalement. Il sort le col coincé à l’intérieur. Il tire les crochets dans mon dos pour tester leur résistance. On sent clairement sa force de boxeur professionnelle là. Je rie alors que je bascule un peu sous la violence du geste. Il passe aux velcros des manches et des chevilles. Il les resserre pour assurer l’étanchéité de la combinaison. Tout semble parfait. Il me fait essayer deux casques dont je teste la taille. C’est le second qui correspond mieux à la largeur de mon crâne. Il ne bouge pas. Il le serre à mon menton et dégage bien mes cheveux de mes oreilles pour que je puisse l’entendre. Je me laisse faire comme une petite fille laisserait sa mère la préparer pour l’école. Quand arrive le moment des gants, je me laisse aller à être curieuse sur la blonde dont l’opérateur à parler tout à l’heure. Je lui demande plus de détails sur elle, sur eux. Ça m’intéresse parce que c’est mon frère mais également parce que j’aime les belles histoires d’amour. Savoir qu’il la trouve très jolie, qu’il veut prendre son temps avec elle, je trouve ça tellement romantique. Surtout qu’ils se connaissent depuis un moment maintenant. Il aurait pu – comme la plupart des mecs avec qui je sors – vouloir tout de suite la mettre dans son lit ! Je suis contente que ça ne soit pas le cas. Je me pince les lèvres à sa précision sur mon débit de question à la seconde. Je comprends que mon rythme peut lui en faire oublier une dans la liste. Vraiment. Seulement je n’arrive pas à faire autrement dans une situation comme celle-ci. Je suis tellement surexcitée que tout ce que j’ai envie de dire sort très vite de ma bouche. Je m’en excuse donc sincèrement. _ Désolé. Je parle pas toujours aussi vite. Heureusement. _ Mais quand je suis exaltée comme maintenant je n’arrive pas à faire autrement. Je te promets de faire un effort. En faite je vais même tout faire pour y parvenir. Je veux que discuter avec moi lui soit agréable. Je profite qu’il revérifie ma combinaison pour lui confier. _ Lexie c’est joli comme prénom. Je ne l’ai jamais entendu auparavant. Elle doit être vraiment quelqu’un de spéciale. _ Tu aimerais un jour faire un saut tandem avec elle ? J’ai retenu qu’ils n’ont jamais partagés ça ensemble. Peut-être qu’il aimerait. Moi je sais que si je pouvais faire ça avec mon amoureux je foncerais. Même avec mon meilleur ami j’aimerais. Bon il flipperait un peu mais je suis certaine qu’après il s’éclaterait. Je suis mon frère jusqu’à un autre entrepôt où se trouvent les parachutes. Il en prend un dont il note le numéro sur un registre. Je ne pose pas de question. C’est surement important qu’il le fasse. Liam positionne le sac dans son dos puis m’entraîne jusqu’au piste. Je suis de plus en plus exaltée. On approche le moment du saut. Je trépigne d’impatience d’y être. Encore plus quand l’avion semble prêt à y aller. Le pilote nous rejoins ensuite. Il annonce les conditions météo à mon frère qui n’y voit rien à redire. Selon l’homme moustachu c’est même des conditions idéales. Je sourie de toutes mes dents. Tout est absolument parfait pour un premier saut. Je suis trop trop contente. Liam m’annonce que quelqu’un ne devrait plus tarder. Je guette les alentours à la recherche de cette fameuse personne lorsqu’il surgit devant nous. Je glousse discrètement à l’effet de surprise puis tends la main à l’homme qui se dénomme Jimmy. Inutile que je me présente cette fois-ci, mon frère le fait pour moi. Je rie de bon cœur avec Jimmy de ma condition de novice. Il doit croire qu’une fois en altitude je vais avoir la trouille ? Je sais que ça ne sera pas le cas. Je serais juste encore plus surexcitée que je le suis maintenant à l’idée de sauter de l’avion. Je dois vraiment être dingue en faite. Je suis les deux hommes dans l’avion où je grimpe avec l’aide bienvenue de mon frère. La porte se referme. Ça y est. C’est parti. L’engin quitte la piste. L’adrénaline me prend de toute part. Je ne tiens plus en place. De l’extérieur ça peut paraître pour de l’angoisse, de la frousse, mais mon sourire casse cette impression. Je suis juste impatiente. Déjà que c’est pas une qualité chez moi la patience, là c’est plus que visible. Je comprends qu’on approche le grand moment quand mon frère se met derrière moi. Aussitôt Jimmy nous sangle solidement l’un à l’autre. Je ne peux pas être plus proche de mon frère que plaquer contre son ventre. J’adore ça. Je ne peux certes plus bouger autre chose que mes bras et mes jambes mais je m’en fou. Je me sens trop bien prés de lui. Je me sens encore plus en confiance, en sécurité. Je sais qu’il m’arrivera rien de grave. Que je vais juste aimer sérieusement cette initiation imprévue au parachutisme. Je rassure mon frère sur ce fait. _ Oui tout va bien ! Je me sens plus calme d’un coup. On dirait que sa sérénité se diffuse dans mon être petit à petit. J’apprécie vraiment ça car ça veut dire que la connexion se fait réellement entre nous. Avec Marty ça s’est passé comme ça. Les premières heures suivant notre rencontre j’étais nerveuse, excessivement bavarde. Après je me suis calmé naturellement. Maintenant quand nous sommes ensemble c’est toujours comme ça. Je suis détendue. Je parle beaucoup mais pas comme je l’ai fais avec Liam depuis tout à l’heure. L’avion se stabilise quelques mètres plus haut. Jimmy donne le signal. Mon frère m’explique que c’est moi qui décide du moment où je désire m’élancer. Que dès que je le sens, je n’ai qu’à lui dire et nous partirons à trois vers le vide. J’hoche de la tête. Je regarde la porte s’ouvrir devant moi. _ Go. L’envie d’y aller me tenaille le ventre. Je suis plus que prête. Liam compte jusqu’à trois. A trois je m’élance sans hésitation pour sauter dans le vide. Je m’époumone les premières secondes sous l’excitation, le plaisir. Je tends mes bras de chaque côté pour vivre ça pleinement. C’est trop génial ! Je rie tellement j’aime ce sentiment de tomber, de planer. J’ai l’impression d’être un oiseau. Mon frère vient de me donner l’occasion formidable de vivre pleinement ce sentiment que j’ai ressentie en poussant la porte de sa salle de gym. Celui de faire un grand saut dans le vide, avec l’espoir que tel un parachute il m’empêche de m’écraser douloureusement sur la terre ferme. C’est ce qu’il a fait. Il l’a déployé. Maintenant je peux être sereine. Je ne m’écraserai jamais au sol.

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MessageSujet: Re: Same blood in our veins [Aubrey & Liam] (#)   Same blood in our veins [Aubrey & Liam] EmptyJeu 14 Déc - 5:14


Sauter en parachute avec Lexie. Oui, c’est une chose qui peut être envisageable dans l’avenir. J’ai encore besoin de dealer avec mon deuil, mais ensuite, pourquoi pas. Je pense que la blonde pourrait accepter si je lui assure qu’elle va revenir vivante, que j’ai déjà sauté huit cent fois au cours de ma vie sans jamais rencontrer de problème majeur. Des parachutes qui ne s’ouvrent pas, ça se produit une fois aux trois cent sauts disons. Le parachute de secours est donc toujours de la partie pour éviter le pire. Même si j’ai désormais l’habitude de me jeter dans le vide, la sensation d’adrénaline que cela procure demeure aussi exaltante. Sinon, où serait l’intérêt de poursuivre les sauts en parachute si ça finissait par être « commun » ? Comme conduire une voiture, le corps se fait à la sensation de mouvement et de vitesse. Ce qui déclenche la production d’adrénaline dans le corps s’est la perte subite de gravité et la pression qui comprime alors naturellement notre cœur. Un peu comme si notre précieux organe de l’amour demeurait dans l’avion pendant que le reste de notre corps tombait toujours plus bas. Le principe est le même avec des manèges de parc d’attraction usant de la gravité. La sensation est moindre par contre avec ces derniers parce que la chute vers le bas n’est pas comparable à celle de se jeter d’un avion. Rien n’égal vraiment le parachutisme selon ce que j’ai expérimenté. Je réponds donc positivement à ma sœur qui se demande si un jour je donnerais l’opportunité à Lexie de sauter dans le vide avec moi. Cela me semble à cet instant une drôle d’analogie à notre vie sentimentale. Je garde cette pensée jalousement pour moi, me contentant de sourire. Nous rejoignons l’avion piloté aujourd’hui par le moustachu Nick. Jimmy nous rejoins à titre de second instructeur pour le saut. J’aide Aubrey à grimper comme la dernière marche est plus importante. J’observe ensuite en alternance les paysages et la brune. Une fois relié en tandem par les sangles, je viens poser naturellement mes mains sur sa taille et je garde mon dos appuyé au fond de l’avion pour ne pas faire forcer mon corps inutilement. Je m’assure qu’Aubrey respire bien dans cette position et dès que nous avons le signal du pilote qui nous indique que nous avons la bonne altitude, je porte mon corps vers l’avant pour une meilleure répartition des poids au moment de courir vers le vide. J’informe ma sœur qu’elle est celle qui décide du moment de nous élancer alors que Jimmy s’approche de la porte et l’ouvre. Je souris très grand en entendant la voix d’Aubrey à mes oreilles malgré le vacarme du vent. Elle est prête dès maintenant. Alors allons-y. « Un. Deux. Trois ! » À trois, je me mets forcément à la pousser vers l’avant en courant. Je nous entraîne dans le vide par la suite, la chute se faisant aussitôt sentir sur nos corps. Je nous laisse tomber en chute libre en contrôlant l’agitation d’Aubrey. Elle influence peu sur nos mouvements, étant au moins deux fois plus lourd qu’elle. Sans parler du parachute dans mon dos. Je nous fais tout de même valser d’un côté puis de l’autre avec l’expérience des déplacements aériens. Je nous enligne ainsi progressivement vers un bon terrain d’atterrissage plat et suffisamment grand pour avoir une bonne marge de manœuvre. Dès que mon œil d’instructeur remarque l’altitude recherchée pour déployer le parachute, je tape Aubrey sur l’épaule et elle s’immobilise en plaquant ses bras contre sa poitrine comme je lui ai enseigné avant de sauter. Je tire ensuite d’un coup précis sur le cordon du sac qui se déchire et déploie un grand parachute bleu. Je viens me saisir facilement des deux poignées permettant d’appliquer de la résistance d’un côté ou de l’autre de la toile. Nous tombons ainsi doucement vers le sol alors que je nous dirige vers la zone que j’ai ciblée un peu plus tôt. Aubrey est calme contre moi. Je ne cherche pas à la faire sortir de sa bulle, la laissant savourer le moment. La descente dure de nombreuses minutes, nous permettant de voir progressivement la vie apparaître au sol : l’autoroute et ses voitures au loin. Island Bay avec ses maisons et sa plage à droite. Les quelques arbres à distance qui deviennent plus clairs en détail. Enfin, je nous fais atterrir en douceur contre une surface gazonnée, amortissant le faible choc avec mes jambes qui court pour suivre les mouvements du parachute. Je nous fais pencher vers l’arrière afin de nous laisser tomber assis. Mon dos vient emprisonner le grand voile du parachute en son centre et il s’immobilise entièrement. Nous aussi par le fait même. Je le détache de nous par geste de sécurité, au cas où une bourrasque subite de vent l’emporterait à nouveau dans les airs. Je viens ensuite poser mes mains sur la taille de ma sœur, qui est allongée sur moi à cause des sangles. Je lui laisse reprendre son souffle et ses émotions en la tenant fermement à ses flancs. Puis, je bouge mes mains à ses épaules et sous son dos, la relevant sans mal. Je nous détache l’un de l’autre. Je me redresse, la faisant se redresser dans un geste commun. Je viens rencontrer ses yeux avec les miens. « Alors, comment tu as trouvé ça ? » Je lui demande, bien que je puisse sentir aisément son émotion juste à la regarder. Je sais qu’elle aime bien parler, alors je n’ai aucun remord à l’encourager à le faire.
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MessageSujet: Re: Same blood in our veins [Aubrey & Liam] (#)   Same blood in our veins [Aubrey & Liam] EmptyJeu 14 Déc - 22:29


God ce que j’aime ça. Cette sensation de chute dans le vide totale. Ce sentiment de voler comme un oiseau. Je pourrais rester à planer comme ça durant des heures si c’était possible. Mais ça ne l’est pas. Malheureusement. Très rapidement mon frère me fait signe qu’il faut que je replis mes bras pour le déploiement du parachute. Je m’y exécute. Nous sommes projetés en hauteur à son ouverture. C’est très surprenant. J’hoquette de surprise avant de rire à cette réaction spontanée de ma part. Le paysage est merveilleux à cette hauteur. Tout paraît tellement minuscule d’où nous sommes, que j’imagine Marty pas plus grand qu’une fourmille tout d’un coup. Il dirait surement la même chose de moi s’il assistait à mon saut. Je trouve ça drôle. Je trouve ça aussi dommage qu’il ne voit pas tout ça. C’est quand même grâce à lui si je suis ici après tout. C’est lui qui m’a dit de venir aujourd’hui et d’arrêter de repousser. Sans son intervention nous ne serions pas solidement attaché l’un à l’autre mon frère et moi. J’espère donc pouvoir rapidement lui montrer à quel point il a eu raison de croire également en nous. Car s’il y a bien une chose qu’il faut savoir sur Marty, c’est qu’il n’a jamais trouvé ridicule que j’aime autant mon frère d’Amérique. Jamais. Sans lui pour me soutenir dans le projet fou de le rencontrer, j’aurais peut-être finit par abandonner qui sait ? Cela aurait été une erreur. Une belle, oui. Liam ne s’en rend surement pas compte mais le fait que je sois à ce point calme est bon signe. Puisque ça veut dire que je me sens bien avec lui. En faite je me sens même tellement bien avec lui que je sais que je vais avoir du mal à le quitter à seize heures. Du coup je savoure pleinement ce moment en profitant encore du panorama. Plus la gravité nous attire à la terre, plus les choses reprennent leur format normal. Le sol que je sens sous mes pieds vient m’indiquer la fin de l’expérience. Je soupire un peu, déçue. Liam nous arrête. Nous tombons assit sur la toile du parachute qu’il détache immédiatement. Je lui laisse totalement le contrôle de la situation. J’aime vraiment m’appuyer sur lui. En faite, je me rends compte que ça me fait du bien de me reposer sur mon grand-frère. De ne pas avoir à gérer quoique se soit dans ce moment qu’on passe ensemble. J’ai juste à profiter. Et c’est super. Liam nous détache, se redresse. Je me redresse automatiquement. Je tourne mon visage vers le sien. Nos prunelles se croisent. Les miennes brillent de bonheur. Surtout quand il me demande de m’exprimer. C’est con mais ça veut dire qu’il apprécie que je sois bavarde. Vraiment. Qu’il veut m’entendre après ces longues minutes de silence. Je ne me fais donc pas prier pour fournir une réponse très détaillée. _ C’était génial. J’ai aimé vraiment ce saut en tandem. Ça sera un plaisir à l’avenir d’en faire un à nouveau si tu le souhaites. Enfin moi je dirais oui immédiatement n’en doute pas. D’ailleurs je te remercie mille fois de m’avoir permis de vivre cette expérience avec toi. Avec un autre instructeur ça n’aurait pas été si grandiose. C’est sincère. Je suis lui vraiment reconnaissante de m’avoir offert un tel cadeau. _ Je suis contente aussi que tu m’ais permise de passer plus de temps en ta compagnie. Je reprends. _ En venant à la salle j’avais peur que tu me dises que tu n’étais pas intéressé à l’idée qu’on forme une famille ou que tu préférais avoir du temps pour y réfléchir alors… Je respire. _ T’imagine pas le bonheur que tu m’as fais en me présentant comme ta sœur à toutes ces personnes qu’on a croisé. Je sens des larmes de joies remplir mes paupières. _ En faite le mot est tellement faible. Ce que je ressens est au delà de tout ça parce qu’il se trouve que ça fait vingt et un ans que je rêvais d’avoir un grand-frère comme toi dans ma vie. Que tu sois réellement comme je l’espérais c’est merveilleux. Je t’aime très fort Liam et j’espère qu’on ne sera plus jamais séparé. Ça y est. Je pleure. Foutu émotivité à fleur de peau qui me fait autant rire que pleurer. Heureusement que je n’ai jamais eu de soucie avec cette idée de dévoiler vite mes émotions.

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: Same blood in our veins [Aubrey & Liam] (#)   Same blood in our veins [Aubrey & Liam] EmptyJeu 14 Déc - 23:37


Aubrey n’est pas la première avec qui je saute en tandem en tant qu’instructeur. J’ai l’habitude de voir toutes sortes de réactions différentes à l’atterrissage. Certaines personnes pleurent, d’autres rient au éclat. Certaines doivent reprendre leur souffle longtemps et il faut les tenir pour ne pas qu’elles s’évanouissent. D’autres demandent à embarquer dans l’avion immédiatement pour recommencer. Beaucoup me serrent dans leurs bras, comme si le fait d’avoir assuré une descente sécuritaire pour eux et qu’ils soient toujours en vie grâce à mes gestes nous a rapproché. Il y a une femme qui m’a déjà embrassé sur la bouche sous l’excitation avant de s’excuser quarante fois sur le chemin du retour à l’aéroport. La montée d’adrénaline de ce sport provoque donc des réactions diverses et variées, vives en général Il faut simplement savoir comment les gérer en tant qu’instructeur pour que l’expérience demeure positive même après le saut. En croisant le regard de ma sœur, je sais qu’elle est dans un état d’euphorie. Je lui permets donc en quelque sorte de l’évacuer pleinement puisque c’est justement le moment parfait de le faire. Le retour à la terre ferme est synonyme de fin du saut en parachute. C’est donc maintenant qu’elle doit autoriser son corps à réaliser ce qui vient d’arriver. Elle me remercie. Ah, je l’oubliais cette réaction. Celle que j’aime le moins, forcément, sauf que ce n’est pas de la faute d’Aubrey. La majorité de mes passagers me remercient une voir plusieurs fois consécutives pour l’expérience que je leur ai permise. Pour ma sœur, c’est un peu différent car elle n’a jamais demandé ou même payé pour le saut. Je ne lui ai même pas laissé le choix. Elle m’a suivi sans poser de questions, ce qui en dit long sur la confiance qu’elle me témoigne sans même me connaître. Je ne sais juste pas si elle est ainsi avec tout le monde ou seulement moi. J’ai un doute sur la réponse. Mais est-ce vraiment suffisant pour modifier mon opinion d’elle ? Pas vraiment, non. Je lui offre donc un sourire, moi-même me remettant de l’effet euphorisant du saut. Les émotions en moi sont donc exacerbées, positives. Elles vont le rester durant quelques minutes encore avant que l’adrénaline commence à perdre en force et en importance dans mon sang. Je reste attentif à Aubrey, découvrant qu’elle est particulièrement heureuse que je ne l’ai pas repoussé alors qu’elle m’a enfin retrouvé. L’amour qu’elle me témoigne n’est pas faible, ça j’ai commencé à le ressentir lors de son étreinte au gym. En fait, je réalise qu’elle a tellement rêvé de cette rencontre qu’enfin la réaliser est plus forte encore en émotion que le saut en parachute que nous venons de vivre. Je la regarde pleurer et naturellement je glisse dans sa direction et j’entoure ses épaules de mon bras pour la faire se coller contre mon torse. Je frictionne ensuite son dos pour apaiser ses sanglots. Même si je sais qu’elle pleure de joie, ça demeure quelque chose qui doit être calmé pour le surmonter. J’attends qu’elle arrive à contrôler ses émotions avant d’enfin lui parler, d’une voix douce et convaincante. « Tu n’as pas à me remercier. Autant pour le saut que pour la manière dont je t’ai présenté aux autres. Je considère que nous avons suffisamment perdu de temps à cause de la distance pour demander un temps de réflexion. Je sais que ça sera peut-être moins évident au départ car j’ai ma vie et mes habitudes, tout comme tu as les tiennes. Sauf qu’on va se trouver du temps, ne t’inquiète pas. Je ne serais peut-être pas le grand-frère parfait et je ne souhaite pas l’être non plus. Je n’ai jamais été le grand-frère de personne auparavant et c’est ça que je veux changer. Je veux en faire ma propre définition. Tu comprends ? C’est nouveau ce qui nous arrive. À moi comme à toi. Mais on peut y arriver si on s’en donne la chance. » Je continue de frictionner son dos même si elle ne sanglote plus à présent. Dès que je sens qu’elle est capable de se remettre sur ses pieds, je me lève et je lui offre une main pour l’aider à se redresser complètement. Je garde ma main dans la sienne pour m’assurer qu’elle soit stable, que la récente chute combinée à l’émotion ne lui donne pas des étourdissements. Je la fais même me regarder dans les yeux pour en être certain en appuyant doucement sur son menton à l’aide de mes doigts. En ayant ainsi son attention, je décide de lui expliquer la suite. « Donc pour rentrer, on ne va pas le faire à pieds comme tu te doutes. Les combinaisons comprennent un localisateur GPS intégré qui s’est activé depuis que nous sommes immobiles au sol. En gros, ça signifie que notre taxi ne devrait plus tarder. » Je me penche pour commencer à réunir la toile du parachute en une boule afin de la mettre dans le coffre de la jeep qui vient nous chercher.
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MessageSujet: Re: Same blood in our veins [Aubrey & Liam] (#)   Same blood in our veins [Aubrey & Liam] EmptySam 16 Déc - 21:51


Mon frère ne reste pas insensible à mes larmes. Il me colle gentiment contre son torse pour me frictionner le dos. Je trouve ce geste réellement réconfortant. Il m’encourage à prendre le contrôle de mes émotions, à cesser de pleurer. Ce que je fais après quelques petites minutes à me frotter les joues pour chasser toute l’eau qui s’y est accumulé. Je n’ai pas honte d’exprimer mes émotions, telles qu’elle soit. Je suis donc contente de voir que cela ne l’incommode pas non plus. Beaucoup d’hommes n’aiment pas ça : ce retrouver en face d’une personne émotive. Ils ne savent pas comment agir pour l’aider à prendre le dessus. Bien souvent, ce qu’ils disent ou font est pire que tout. Ils ne le font pas exprès de rendre la situation encore plus terrible. Ils sont juste excessivement maladroits. Ce n’est pas le cas de mon frère. Il maitrise parfaitement la situation. En faite, depuis qu’on est ensemble, il me donne le sentiment de toujours être en parfait contrôle sur tout ce qui peut arriver. Rien ne le déstabilise, ne l’effraie. Il reste maître à tout instant. Celui-ci ne fait pas exception. Il trouve les mots justes. Il m’affirme que nous avons perdu suffisamment de temps comme ça pour y ajouter un délai supplémentaire de réflexion. Je sourie. Il a raison. Vingt et un ans d’attente c’est trop long. C’est à mes yeux aussi long qu’une peine de prison. Je ne me suis jamais sentie emprisonnée dans ma vie, hein. Je ne me suis juste pas complètement sentie à deux cent pourcent heureuse, comme je le suis désormais. Vous n’imaginez pas comme c’est frustrant de se confier à un morceau de papier qui ne partira jamais de chez vous. Qui n’apportera jamais aucune réponse aux mots qui y ont été écrit. Des réponses, j’en voulais. Je voulais un retour de sa part et je l’ai maintenant. Il rebondit sur mes paroles pour me donner son point de vue. Il veut être sa propre définition de grand-frère. Cela me va totalement. Je n’attends pas moins de lui. Je n’ai pas envie qu’on soit dans une relation fraternelle type. Je veux que nous soyons dans la notre. Je comprends donc pleinement ce qu’il veut me faire entendre, assimiler. J’hoche frénétiquement de ma tête pour qu’il le sache, souriante. _ On va s’en donner la chance grand-frère. Je réponds convaincue, avec joie. _ On va trouver des moments à nous consacrer pour rattraper le temps passé et devenir la famille que nous voulons être. Je te promets qu’à partir d’aujourd’hui je serais définitivement toujours là pour toi. À tout instant. Ce ne sont pas des paroles en l’air. Je serais véritablement là pour lui. Dans les bons comme les mauvais moments. C’est ça une famille après tout, non ? C’est en tout cas l’image de celle dont j’ai toujours rêvée avec lui. Un frère et une sœur unis. C’est génial qu’il ait cette même vision que moi. Vraiment génial. Je ne pouvais pas espéré mieux. Liam se lève. Je me saisie de sa main pour en faire de même. J’ai un peu la tête qui tourne mais cela passe très vite. Mon frère m’invite à le regarder droit dans les yeux pour s’en assurer. Je sourie toujours. Tout va bien. Je suis la plus heureuse des petites sœurs qui existent sur cette planète. Il m’explique que nous allons être localisés grâce au capteur GPS inclus dans nos combinaisons. Je trouve ça fascinant. En faite, je pensais sincèrement que nous allions devoir rentrer en marchant alors cela a de quoi m’impressionner complètement une telle technologie. Je cherche où se trouve le localisateur pendant que mon frère commence à réunir la toile. Sans succès. Elle doit être bien dissimulé dans le tissus je pense. Ah moins que je ne regarde pas bien. Possible aussi. _ Besoin d’un coup de main ? Je peux t'être utile à quelque chose ? Je me propose tout d’un coup. Je peux l'aider à enrouler la toile ou qu'importe. Ça me fera très plaisir de ne pas être debout comme une potiche à attendre que ça se passe. Au loin une jeep arrive déjà. Il ne plaisantait pas. Le taxi ne s'est pas fait attendre. Il s’arrête non loin de nous en à peine quelques minutes. Je sourie au chauffeur aussitôt, avant de le saluer poliment.

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: Same blood in our veins [Aubrey & Liam] (#)   Same blood in our veins [Aubrey & Liam] EmptyDim 17 Déc - 0:49


Aubrey me fait une promesse en ce jour qui s’annonçait pourtant similaire à tous les autres auparavant. Elle m’offre de l’espoir alors que je suis dans un sentiment de perte consécutif à mon état de deuil. Cet espoir est agréable. Je ne pensais pas le recevoir. En fait, je ne croyais pas faire sa connaissance aujourd’hui tout court. Comment j’aurais pu me dire qu’elle me cherchait depuis tout ce temps alors que moi je n’ai jamais fais de tels efforts. Pourtant, elle ne m’en veut pas visiblement. Elle partage ma vision du passé. Qu’il est inutile de s’y attarder puisque de toute façon tout ce qui a été fait ne peut être changé d’une quelconque façon. Nous avons perdu tellement d’années à être séparé. Il est temps de remédier à la situation en commençant par être présent l’un pour l’autre. C’est donc ce qu’Aubrey me promet contre mon torse. D’être toujours là. De ne pas du jour au lendemain se volatiliser. Que d’une certaine manière, nous allons commencer une vie complice à s’influencer mutuellement. L’idée est plaisante à mon esprit. Je n’ai plus de famille biologique depuis un moment déjà. J’ai toujours ma famille de cœur, celle qui je me suis faite avec les années. Par contre, l’un de ces membres piliers est décédé récemment. Je m’arrête tout de suite de penser à Roy. Je ne veux pas gâcher ce moment avec Aubrey. Je hoche donc la tête. « Et je te promets de rester disponible pour toi en tout temps. Nous allons trouver un équilibre afin de pouvoir combiner nos deux vies. La mienne est un peu chargée, tu vas vite le réaliser. Mais cela ne va pas nous arrêter, crois-moi. » Je l’aide ensuite à se relever et je lui indique que notre moyen de rentrer à l’aéroport ne devrait plus tarder. Je remarque qu’elle cherche le dispositif GPS et en me penchant pour me saisir de la toile du parachute, je lui indique sa localisation au sein de la combinaison. « Il est incrusté dans la ceinture. Comme cette dernière est solidement cousue au reste tu ne pourras pas voir à quoi ça ressemble à moins d’avoir un couteau. Certaines combinaisons un peu plus vieilles on la puce GPS dans le collet. » Aubrey propose de m’aider à rouler la toile. Je lui indique donc de se rendre à l’autre extrémité et de m’approcher le tissu. Une fois fait, je retire mon casque de sur ma tête et je l’accroche à mon sac. Ce n’est pas nous qui allons plier le parachute, fort heureusement. Sauf qu’il faut le ramener tout de même pour l’inventaire. La jeep nous rejoins ensuite. Je salue le conducteur d’un signe de la tête et je m’occupe de mettre dans le coffre notre matériel. Je laisse Aubrey grimper à l’avant avec le conducteur pour voir le paysage alors que je monte à l’arrière. Cela nous prend à peine cinq minutes pour revenir à l’aéroport. Je remercie notre taxi d’une main sur l’épaule avant de descendre. Il va s’occuper du parachute, je ne reprends que mon sac vide et nos casques. Nous marchons ensuite jusqu’aux vestiaires. Je redonne à Aubrey ses effets personnels et nous nous débarrassons de nos combinaisons. Alors que j’attache les lacets de mes baskets, une idée me vient. « Ça te dit qu’on termine ça dans un café de Wellington ? J’en connais un excellent pas très loin du gym justement. » Si elle pense que c’est assez pour aujourd’hui alors je vais simplement la ramener à sa voiture. Elle est libre de choisir. Pour le moment, nous en avons terminé avec cette initiation au parachutisme. Je lui laisse le temps de me répondre avant de commencer à marcher à ses côtés pour rejoindre ma Porsche rouge. Une nouvelle balade à bord de la décapotable va à coup sur lui faire plaisir. Je suis content que nous partagions cette passion pour les voitures. C’est quelque chose qui va nous permettre de connecter une première fois. Le reste va venir tout seul au fil des conversations.
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