Oh mamamia, it's just a boy.

Agustin Dimaso

T'as le spleen élégant, le blues enchanteur.

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ ici, tu peux te lâcher, parler de tout ce qui te passe par la tête sur ton personnage. ses passions, ses habitudes, ses coups de coeur, ses coups de gueule. tout ce qui peut être intéressant à développer sur son caractère. tout ce qui impactera, de près ou de loin, sa future évolution en rp. un minimum d'une dizaine de points est demandé. cette partie est non négligeable pour la construction de votre personnage et il est donc recommandé de détailler suffisamment les points évoqués.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ rafael de la fuente</pris> agustin dimaso

l'histoire de ma vie

J'aimerais être gay juste pour faire chier les homophobes.

Je suis un des premiers bébés de l’année 89, selon ma mère, qui s’en vantait à tout-va dès qu’elle en a l’occasion. Elle n’est pas d’origine portugaise pour rien. Cela fait déjà trois générations que nous sommes sur Island Bay. Mais on sait revendiquer nos origines hauts et forts, car on en est fier. Mon enfance a été bercée par ces origines, mes parents étant tous deux portugais. Mon grand-père paternel était très à cheval sur ses origines, il voulait que mon père se marie avec une portugaise et personne d’autre. Toute mon enfance fût bercée par les liens très soudés au sein de la famille. J’avais une soeur un peu plus jeune dont j’étais très proche, le fait que l’on soit très proche en âge aide beaucoup. Encore aujourd’hui alors que j’arrive à la trentaine on était très proche, les drames que l’on avait vécu nous a beaucoup rapproché.

J’avais tout juste treize ans quand mon père décède d’un accident de travail. Il s’est retrouvé écrasé par la machine du poste où il travaillait. Mon père était un simple ouvrier dans une usine automobile. Passionné, il avait réussi à me transmettre sa passion pour la mécanique et les belles voitures. Ma mère ne travaillant pas pour pouvoir nous élever, et ma soeur et moi étant encore en pleine études, c’est mes grands-parents qui ont pris en charge les frais de notre éducation, refusant que ma mère se démène à travailler et à nous élever en même temps. Je n’étais pas cet adolescent très sérieux en cours préférant largement être dehors avec mes copains ou à mettre les mains dans le cambouis. C’est ainsi qu’à seize ans je commence une formation pour devenir mécanicien. Mais, ma sœur souhaitant devenir médecin, je décide d’arrêter ma formation et de chercher un emploi. C’est ainsi que je suis rentré dans l’usine où travailler mon père, en tant qu’ouvrier de base. C’était une petite usine qui fabriquait des pièces détachées destinées aux autos. Ce n’était pas le métier de mes rêves, mais c’était mieux que rien. Et je préférais que ma soeur réalise son rêve. Mon maigre salaire lui paie non seulement ses études mais également toutes les charges du quotidien. Je n’ai pas mon propre appartement, n’ayant pas les moyens de louer un appartement en plus de tout ce que je paie pour ma famille. Mais je ferais tout pour elle.

Si le drame principal de mon adolescence a été la mort de mon père, j’ai vécu également certaines choses difficiles à accepter qui font qui je suis aujourd’hui. Dès que j’eus l’âge de m’intéresser aux autres et surtout à l’amour, ce ne sont pas les femmes que je regardais mais les hommes, comme si c’était quelque chose de naturel. Pourtant je savais bien que ça ne l’était pas. Et je voyais bien le regard de la mama quand je ramenais une fille et qu’elle espérait que c’était la bonne, même si à chaque fois elle était déçue. Mais elle était tellement attachée aux traditions que je ne lui ai jamais avoué mon homosexualité. Il n’y a que ma sœur qui le sait. Ce qui ‘a surtout dissuadé de le faire c’est l’agression homophobe que j’ai subi à seize ans alors que je sortais avec mon petit-ami de l’époque. J’ai fini à l’hôpital avec deux côtes cassées et un œil au beurre noir. C’est à ce moment que j’ai compris que pour vivre heureux en étant homosexuel, il valait mieux vivre ses relations cachées.

Si mon travail n’était pas passionnant, je ne le quittais pas, et surtout je n’en cherchais pas vraiment un nouveau. Pour deux bonnes raisons. La première, et la plus importante à mes yeux, c’est que je voulais comprendre comment mon père avait pu se retrouver écrasé par sa machine, parce que c’était quelqu’un de consciencieux et que jamais il n’aurait fait une erreur d’inattention comme l’a soutenu l’entreprise. Et même si les patrons nous ont aidés au début et semblaient compatir à notre douleur. Peut-être que je me trompe mais je veux en être certain, si jamais j’ai raison, je sais que je leur ferais payé, et très cher. Ils ne connaissent pas qui je suis réellement, ils ne voient que ce que je laisse bien voir. La deuxième raison, c’est le fils du grand patron. Oui vous avez bien lu. J’en pince sérieusement pour lui. Je pourrais dire tout à fait autre chose, mais on ne s’est jamais vraiment parlé, il faut dire que l’on appartient pas vraiment à la même classe sociale. Je ne l’avais aperçu que quand il se dirigé vers le bureau du directeur de l’usine, accompagné de son père qui était l’actuel patron. Mais il était apparemment destiné à prendre la suite de la fortune familiale, une des plus riche du pays. J’étais bien conscient d’être invisible pour lui… Mais on a le droit de rêver non ?